SpaceX : lancement de Falcon 9 réussi, atterrissage loupé

SpaceX : lancement de Falcon 9 réussi, atterrissage loupé

Ils auraient pu attendre un vendredi 13 !

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

18/01/2016 2 minutes
78

SpaceX : lancement de Falcon 9 réussi, atterrissage loupé

Le satellite de surveillance des océans Jason 3 a été correctement placé en orbite hier soir par SpaceX. La société en profitait pour tenter de récupérer une nouvelle fois le premier étage de sa fusée Falcon 9 sur une barge, sans succès.

Hier, SpaceX lançait une nouvelle fusée Falcon 9 dans l’espace (la vidéo est disponible par ici) afin de placer en orbite le satellite Jason 3 (collaboration USA/Europe) dont la mission est la surveillance du niveau des océans. Cette opération s’est déroulée sans aucun problème, mais la société d’Elon Musk en profitait pour essayer de récupérer encore une fois son premier étage de sa fusée.

La manœuvre était exactement la même que lors des lancements précédents : une fois la séparation effectuée, le premier étage réalise diverses opérations afin de se remettre en position verticale et venir se poser sur Terre. Après avoir réalisé un « exploit technologique » en réussissant à récupérer un lanceur sur la terre ferme, SpaceX revenait hier à ses premiers amours avec une tentative de récupération sur une barge mobile dans l'océan.

Si le retour du premier étage semblait bien se dérouler, la fusée finira tout de même par s'écraser sur la barge quelques minutes plus tard. Dans une vidéo mise en ligne par le PDG de la société, on peut voir que l'atterrissage sur la barge se fait tout en douceur, dans la bonne position, mais qu'un des pieds cède et fait finalement basculer la fusée.

Troisième échec donc pour SpaceX, même si l'on peut voir sur la vidéo ci-dessous qu'il ne manque pas grand-chose. Elon Musk explique dans un tweet que « la pince de verrouillage » de l'un des quatre pieds n'a pas fonctionné correctement.

 

Une vidéo publiée par Elon Musk (@elonmusk) le

Écrit par Sébastien Gavois

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Commentaires (78)


C’est ballot, ils étaient vraiment pas loin là.


Ça va faire comme la navette spatiale, une bonne idée au départ gâchée par une technologie trop compliquée.



Larguer les moteurs, les ralentir par parachute et les récupérer par aérocapture, c’était trop rustique pour monsieur Musk il faut croire…


ouai, dommage.



par contre leur live est vraiment sympa, avec le suivi télémétrique du 2e étage (c’est que ca fini par aller foutrement vite… 28400km/h <img data-src=" /> )


Quelques jours avant, il y avait une assez bonne nouvelle concernant le premier étage “récupéré”.

&nbsp;

L’analyse de l’ensemble des composants indiquait “officiellement” que tout semblait OK, incluant même les moteur excepté le moteur N°9 (pas trouvé plus de précision, sachant qu’il y a 9 “Merlin 1D”, probablement les compresseurs pour la chambre de combusion)

A connaitre aussi, la lourdeur de la remise en état fonctionnel. Après la récupération, c’est réellement l’étape clé pour le modèle SpaceX (et surtout le Falcon Heavy)


Ouf, ça laisse un peu de répit à Ariane.


C’est la vitesse à atteindre, sinon la belle bleue se rappelle à ton bon souvenir et te ramène “trop” vite vers elle.

Plus vite =&gt; tu “montes”

C’est à peut prêt à cette vitesse que l’ISS tourne autour de la terre.


ouep, tout dépend de ton altitude aussi ;) plus t’es bas plus faut “tomber” vite pour rester en orbite <img data-src=" />


C’est ballot, mais c’est un domaine où la moindre approximation peut faire tout rater. Il n’y a quasiment aucune marge d’erreur.


Il est justement plus “simple” de faire revenir le premier étage car ça ne demande que plus de fuel pour que l’étage puisse se poser.

Des parachutes demandent d’avoir :




  • Un temps favorable sinon bonne chance pour retrouver ta fusée en mer.

  • Des parachutes appliquant une très grosse force à un instant t où ils sont déployés =&gt; ça veut dire revoir la structure du 1er étage, sinon il va finir couper en 2 à coup sûr.

  • des compartiments spécifiques pour cela.

  • Avec cette technologie on peut se poser sur terre. Bonne chance pour chopper les accréditations pour faire poser ta fusée par parachute sur terre <img data-src=" />



    Et il y en a sûrement pleins d’autres.


Je pensais pas que la fusée allait exploser comme ça en tombant ! impressionant


&nbsp; Pourquoi s’obstinent-ils à la faire atterrir sur une barge en plein Océan ? En dehors de l’exploit.



&nbsp;Sécurité, législation (eaux internationales),financier, … ?



Belle prouesse dommage pour le raté sur la fin.



Sinon si c’est sur une plateforme, on doit appeler cela un atterrissage ou amerrissage ?


@trucifix :

un peu de securité (faudrait pas que la fusée tombe dans une zone habitée)

mais surtout que les fusées partent de Cape Canaveral en Floride.



Hors, sur terre, l’assistance gravitationnelle s’opère en allant vers l’est … et vers l’est tu as l’océan atlantique.



donc si tu veux profiter de l’assistance gravitationnelle et récupérer ta fusée, ça se fera forcement en mer…


C’est obligatoire pour les missions à haute vitesse, cf message d’Elon Musk :



“As mentioned before, ship landings are needed for high velocity

missions. Altitude & distance don’t mean much for orbit. All about

speed.”

&nbsp;“Ship landings are not needed for flexibility or to save fuel costs. Just not physically possible to return to launch site”

“If speed at stage separation &gt; ~6000 km/hr. With a ship, no need to

zero out lateral velocity, so can stage at up to ~9000 km/h.”

https://twitter.com/elonmusk/status/688842435955261440


Elon Musk en parle sur son Twitter :



As mentioned before, ship landings are needed for high velocity missions. Altitude & distance don’t mean much for orbit. All about speed.



Ship landings are not needed for flexibility or to save fuel costs. Just not physically possible to return to launch site



If speed at stage separation &gt; ~6000 km/hr. With a ship, no need to zero out lateral velocity, so can stage at up to ~9000 km/h.



Mais je dois avouer ne pas exactement comprendre l’interet … il faudrait me faire un simulation Kerbal <img data-src=" />



grillé








Trucifix a écrit :



&nbsp;Sécurité, législation (eaux internationales),financier, … ?



Historiquement les lanceurs sont envoyés vers la mer car cela permet de minimiser les risques de chutes sur des personnes.



Après, c’est un concept à roder. Rome ne s’est pas construite en un jour.









dalai-lama a écrit :



Il est justement plus “simple” de faire revenir le premier étage car ça ne demande que plus de fuel pour que l’étage puisse se poser.

Des parachutes demandent d’avoir :




  • Un temps favorable sinon bonne chance pour retrouver ta fusée en mer.

  • Des parachutes appliquant une très grosse force à un instant t où ils sont déployés =&gt; ça veut dire revoir la structure du 1er étage, sinon il va finir couper en 2 à coup sûr.

  • des compartiments spécifiques pour cela.

  • Avec cette technologie on peut se poser sur terre. Bonne chance pour chopper les accréditations pour faire poser ta fusée par parachute sur terre <img data-src=" />



    Et il y en a sûrement pleins d’autres.







    C’est pour cela que je parle que de récupérer les moteurs et par aérocapture. Le reste du premier étage, c’est de la tôle, on peut se permettre de le perdre.



    Je ne suis pas ingénieur, mais si je devais prévoir ce genre de procédure, c’est comme ça que je prévoirais les opérations :



    -une fois le carburant consommé, le compartiment arrière comportant les moteurs est largué par boulons explosifs du reste de l’étage, perdu de toute façon ;



    -ce compartiment est ralenti par un parachute-ancre, puis par des parachutes de freinage ;



    -un hélicoptère rattrape en vol l’ensemble, vers 3000-4000 mètres d’altitude, et il attrape avec un crochet les parachutes de freinage du bloc-moteur. Cette technique s’appelle aérocapture, et elle a déjà été employée avec d’autres engins spatiaux.



    -l’hélico dépose ensuite l’ensemble sur une plate-forme en mer ou un site dédié sur la terre ferme.



    L’inconvénient de la formule actuelle, c’est qu’il faut envoyer en l’air le carburant pour freiner tout l’étage, ce qui a une masse, et donc un coût a minima équivalent à la même masse en parachutes, et qu’il faut ensuite piloter l’ensemble pour qu’il revienne sur le site de récupération, avec l’atterrissage qui est problématique (c’est le troisième étage qu’ils perdent lors de cette phase du vol). Mais bon, faut voir si ça finira un jour par fonctionner correctement…



J’ai la solution, un méga airbag sur la barge.

La fusée se pose, et au cas ou, un énorme air bag se gonfle de partout, comme ca si elle tombe c’est en douceur ! :o


Ce qui est vrai, mais pour les orbites basse, la valeur de la distance à la surface de la terre est “très modeste” dans le calcul de ce qu’on appelle la vitesse de libération / ou d’orbite. Elle dépend principalement de la masse du corps autour duquel on se met en orbite et son rayon.

Plus de détail et formule =https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_de_satellisation_minimale

Sur terre la vitesse de mise en orbite, Vs = 28510 km/h (11,2 km/s)

Évidemment cela ne prend pas en compte la notion de frottements liés à l’air sur les faibles altitudes.


&nbsp;l’atterrissage sur la barge se fait tout en douceur ?



c’est une plaisanterie,&nbsp;si on regarde bien la video, on voit clairement qu’il s’est poser trop vite et ses pieds n’ont pas supporté une telle masse.








Commentaire_supprime a écrit :



… le reste du premier étage, c’est de la tôle, on peut se permettre de le perdre.



Je ne suis pas ingénieur, mais si je devais prévoir ce genre de procédure, c’est comme ça que je prévoirais les opérations :



-une fois le carburant consommé, le compartiment arrière comportant les moteurs est largué par boulons explosifs du reste de l’étage, perdu de toute façon ;



-ce compartiment est ralenti par un parachute-ancre, puis par des parachutes de freinage ;



-un hélicoptère rattrape en vol l’ensemble, vers 3000-4000 mètres d’altitude, et il attrape avec un crochet les parachutes de freinage du bloc-moteur. Cette technique s’appelle aérocapture, et elle a déjà été employée avec d’autres engins spatiaux.



-l’hélico dépose ensuite l’ensemble sur une plate-forme en mer ou un site dédié sur la terre ferme.



L’inconvénient de la formule actuelle, c’est qu’il faut envoyer en l’air le carburant pour freiner tout l’étage, ce qui a une masse, et donc un coût a minima équivalent à la même masse en parachutes, et qu’il faut ensuite piloter l’ensemble pour qu’il revienne sur le site de récupération, avec l’atterrissage qui est problématique (c’est le troisième étage qu’ils perdent lors de cette phase du vol). Mais bon, faut voir si ça finira un jour par fonctionner correctement…




ça ne résout pas la moitié des problèmes que j’ai soulevé : condition météorologique, impossibilité d’atterrir sur terre (!), compartiments spécifiques pour les parachutes.


C’est pas ce que dit Elon Musk.

Apparemment c’est une “pince” qui devait bloquer un pied qui n’a pas ou mal fonctionné.


Merci à tous pour la réponse. Donc c’est juste une question technique.


Dites, je sais bien que ça a finit en explosion mais “atterrissage loupé” et “s’écraser sur la barge” c’est pas un peu déformer les choses?&nbsp;

Regardez bien la vidéo qu’il y a dans votre propre article : la fusée atterrit sans problèmes sur la barge, et c’est une foi qu’elle a atterrit que l’une des jambes, non bloquée, se replie et cause le basculement de la fusée.



&nbsp;


Il y a pas 9 compresseurs pour une chambre de combustion mais bien 9 moteurs avec chacun leur compresseurs et leur chambre de combustion.



Apparemment l’un des moteurs externes (n5) a présenté quelques fluctuations lors du test, en dehors de ce problème il semble que la fusée pourrait être prêtre pour repartir sans gros travail dessus.


avec un budget aussi important, on négligerai ce genre de détail ? c’est impensable !



on est pas prêt de retourner sur la lune&nbsp;<img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



L’inconvénient de la formule actuelle, c’est qu’il faut envoyer en l’air le carburant pour freiner tout l’étage, ce qui a une masse, et donc un coût a minima équivalent à la même masse en parachutes, et qu’il faut ensuite piloter l’ensemble pour qu’il revienne sur le site de récupération, avec l’atterrissage qui est problématique (c’est le troisième étage qu’ils perdent lors de cette phase du vol). Mais bon, faut voir si ça finira un jour par fonctionner correctement…





Le carburant c’est pas cher, la tôle et le reste si (même si ça l’est mois que la base avec les moteurs en effet)

Ca à fonctionné correctement le mois dernier, et cette foi-ci aussi si il y avait pas eu un problème avec le mécanisme de blockage de la jambe (qui devrait être simple a résoudre).



Oui c’est le 3e étage qu’ils perdent, contrairement aux autres qui perdent tous leurs étages..



Quel détail ?

La fusée vient de faire un voyage vers la haute atmosphère et revenir, avec tout ce que ça implique comme chocs, mouvements, et incertitudes. Il ne me parait pas spécialement étonnant qu’une pièce ait put avoir une dysfonctionnement quelconque pendant le voyage…



Surtout que le but premier c’est de mettre des satellites en orbite, la récupération c’est du bonus.








Exception a écrit :



Ouf, ça laisse un peu de répit à Ariane.



Tu noteras que depuis que tes trolls sont plus discrets, ce compte est bien moins censuré ^^









dalai-lama a écrit :



ça ne résout pas la moitié des problèmes que j’ai soulevé : condition météorologique,







Si. Vu que l’on peut monter assez haut avec un bon hélico pour. Et, de toute façon, il faut une météo impeccable pour lancer une fusée, que l’on récupère le premier étage, seulement les moteurs, ou rien du tout.





impossibilité d’atterrir sur terre (!),





C’est pas un problème, on rattrape l’engin en plein vol par aérocapture, avant qu’il ne touche la surface du globe.





compartiments spécifiques pour les parachutes.





Ça prend pas 150 mètres cubes un parachute-ancre et deux ou trois parachutes de freinage, voir les capsules Apollo pour exemple. Et, de toute façon, ça prend la place du volume de carburant qui aurait été utilisé comme alternative. S’il ne s’agit que de récupérer les moteurs, dans ma proposition, il ne faudra pas plusieurs hectares de toile.









luinil a écrit :



Le carburant c’est pas cher, la tôle et le reste si (même si ça l’est mois que la base avec les moteurs en effet)

Ca à fonctionné correctement le mois dernier, et cette foi-ci aussi si il y avait pas eu un problème avec le mécanisme de blockage de la jambe (qui devrait être simple a résoudre).



Oui c’est le 3e étage qu’ils perdent, contrairement aux autres qui perdent tous leurs étages..







Pas que. Le deuxième et le troisième étage passent aussi à l’as avec Space X.



Ta solution c’est ce que compte faire ULA avec la Vulcain, on verra bien qui gagne.

Mais je pense ne pas prendre trop de risques en disant que SpaceX récupérera de façon régulière ses premiers étages longtemps avant que la Vulcain vole.


a supprimer








Commentaire_supprime a écrit :



Pas que. Le deuxième et le troisième étage passent aussi à l’as avec Space X.



hein ?&nbsp;La fusée à 2 étages, le second étage n’est pas récupéré (comme tous les autres)&nbsp;Sur les tentatives de récupération du premier étage on en est a 3 échecs, une réussite pour 4 essais.&nbsp;Y’a quelqu’un qui récupère les second (et autres) étages de leurs fusée?



J’espère que tu n’es pas ingénieur.

Entre faire un compartiment parachute qui doit être à priori à une température spécifique (à priori différente du fuel de la fusée qui est à une température très basse), placé à un endroit spécifique pour qu’il puisse ralentir les moteurs, et juste mettre plus de fuel et 4 pieds.

Toi tu choisis la première solution…








dalai-lama a écrit :



J’espère que tu n’es pas ingénieur.







non, mais je réfléchis au problème en termes pratiques.





Entre faire un compartiment parachute qui doit être à priori à une température spécifique (à priori différente du fuel de la fusée qui est à une température très basse),





Les réservoirs d’ergols sont isolés d’un point de vue thermique, problème inexistant.





placé à un endroit spécifique pour qu’il puisse ralentir les moteurs,





Entre le compartiment moteur et le réservoir du bas, celui du carburant, c’est pas la mer à boire.





et juste mettre plus de fuel et 4 pieds.





Plus un système de guidage, des moteurs que l’on peut rallumer en vol et du volume pour le carburant.





Toi tu choisis la première solution…





Parce que c’est mécaniquement et énergétiquement la moins compliquée, la complexité étant reportée sur la récupération, mais avec rien de rédhibitoire (aérocapture du bloc-moteur suspendu sous ses parachutes).



D’ailleurs, c’est étudié par Arianespace, modulo quelques features en extra (bloc moteur sous forme d’aéronef pilotable).









luinil a écrit :



hein ? La fusée à 2 étages, le second étage n’est pas récupéré (comme tous les autres) Sur les tentatives de récupération du premier étage on en est a 3 échecs, une réussite pour 4 essais. Y’a quelqu’un qui récupère les second (et autres) étages de leurs fusée?







Je pensais qu’il y en avait trois sur le lanceur Falcon.



Pour les étages au-dessus du 1, personne ne les récupère à l’heure actuelle.



Sans vouloir jouer les troubles fêtes, ils ont parmi les meilleurs ingénieurs au monde … je ne crois pas qu’il soit très utile d’y aller de ses recommandations (techniques) personnelles sur pcinpact :-)

Je crois bien qu’ils ont déjà réfléchi à tous les scénarios possibles et imaginables …


Et Ariane compte faire revenir juste le moteur (projet Adeline).


en gros, c’est juste une histoire de ballistique :)

on le voit sur le live (vu en différé …) au début de l’ascension, la trajectoire effectuée est en blanc, et la courbe ballistique est en bleu, qui s’éloigne très vite de la terre

&nbsp;

pour satteliser correctement, il te faut une vitesse “parrallèle” à la terre, et donc t’éloigner du spot de lancement

au delà des vitesses précisées par Musk, tu ne peux tout simplement pas revenir en arrière de manière réaliste, d’où la barge flottante qui tu peux positionner idéalement au point de chute théorique








smux a écrit :



Sans vouloir jouer les troubles fêtes, ils ont parmi les meilleurs ingénieurs au monde … je ne crois pas qu’il soit très utile d’y aller de ses recommandations (techniques) personnelles sur pcinpact :-)

Je crois bien qu’ils ont déjà réfléchi à tous les scénarios possibles et imaginables …







J’émets un avis qui vaut ce qu’il vaut.



Ils ont choisi l’option de tout récupérer parce qu’elle est la plus simple d’un point de vue mécanique, au prix d’une perte sur la capacité en charge utile et d’une complexité sur la partie dynamique de la récupération. C’est tout aussi pertinent a priori que ce que j’avance, et ça a fonctionné une fois.



Je pense qu’ils arriveront à mettre ça au point. La suite, ce sera de vori si c’est viable, d’un point de vue économique.



J’avais surtout pas “percuté” qu’il partait forcément du principe qu’il partait de Cap Canaveral.



La barde n’est obligatoire que si le point de chutte est dans l’eau, ce qui est forcément le cas de cap canaveral.








Trucifix a écrit :



Sinon si c’est sur une plateforme, on doit appeler cela un atterrissage ou amerrissage ?





Un appontage.

&nbsp;









Commentaire_supprime a écrit :



Si. Vu que l’on peut monter assez haut avec un bon hélico pour. Et, de toute façon, il faut une météo impeccable pour lancer une fusée, que l’on récupère le premier étage, seulement les moteurs, ou rien du tout.







alors hier, il y avait un brouillard monstre lors du lancement… il ne faut pas de vent surtout ;)





—————————–



pour la récup sur la barge, c’est que suivant où tu balance ta fusée, ya de la terre ou de l’ean en dessous, hier la fusée est parti de californie, et a survolé le pacifique, donc récupération en mer ;)









Commentaire_supprime a écrit :



Ça prend pas 150 mètres cubes un parachute-ancre et deux ou trois parachutes de freinage, voir les capsules Apollo pour exemple. Et, de toute façon, ça prend la place du volume de carburant qui aurait été utilisé comme alternative. S’il ne s’agit que de récupérer les moteurs, dans ma proposition, il ne faudra pas plusieurs hectares de toile.







les parachutes, faut que ça s’ouvre correctement aussi :)



A voir les derniers essais des tests pour Mars avec un déploiement à une vitesse de taré, les 2 essais ont foiré :(, parachute ouvert en vrille à chaque fois



Certes, la vitesse dans ces essais était probablement bien plus importante, mais c’est le soucis majeur du parachute :/









Tohrnoriac a écrit :



les parachutes, faut que ça s’ouvre correctement aussi :)







Exact. Vladimir Komarov en sait quelque chose…





A voir les derniers essais des tests pour Mars avec un déploiement à une vitesse de taré, les 2 essais ont foiré :(, parachute ouvert en vrille à chaque fois



Certes, la vitesse dans ces essais était probablement bien plus importante, mais c’est le soucis majeur du parachute :/





Depuis les capsules Vostok/Mercury, on a pas mal d’expérience là-dessus. Ce qui m’empêche pas que l’on peut avoir des surprises, comme pour les tests que tu cites.



&nbsp;@Commentaire_supprime d’autant plus que renvoyer le première étage sur terre est plus compliqué que sur mer vu que la fusée décolle du côté mer pour évité des retombés sur zones habitable. Il est donc logique de la posé sur mer même si ça implique certaines difficulté.



EDIT ( tu es également plus précis avec une fusée pour atterrir qu’avec des parachutes car moins dépendant des éléments)



Après ont voit qu’au final c’est la deuxièmes fois qu’il réussissent (voir même la 3ème si on est pas trop regardant), les 2 essais non fructueux sont vraiment des détails et surtout hier.








luinil a écrit :



Apparemment l’un des moteurs externes (n5) a présenté quelques fluctuations lors du test, en dehors de ce problème il semble que la fusée pourrait être prêtre pour repartir sans gros travail dessus.







Ils ont testé juste les moteurs ou ils ont vraiment démonté la fusée pièce par pièce et tout vérifié ?



Parce que vu les contraintes que subit un tel engin en vol, moi j’aurais peur que le moindre petit boulon quelque part ait une faiblesse et que ça fasse tout péter. <img data-src=" />



Oups et dire qu’un peut de degripant aurait suffit cette fois ci..



bah c’est pour la prochaine.


C’est fait exprès en fait tous ces échecs !





Oups, un capteur a déconné !

Oups, une valve s’est bloquée !

Oups, une pince ne s’est pas verrouillée!

Oups, le gps a confondu la plateforme et le palais présidentiel de Corée du Nord !

Oups, le percolateur gauche était en mode décaféiné !



etc. <img data-src=" />



Mode théorie du complot off.


Il utilise quoi comme dégrippant qui supporte toutes ces variations de températures, du WD40 ? <img data-src=" />

<img data-src=" />


Sur le flacon, c’est marqué de ne pas utiliser près d’une flamme. Ça doit être ça la source des ennuis <img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



J’émets un avis qui vaut ce qu’il vaut.



Ils ont choisi l’option de tout récupérer parce qu’elle est la plus simple d’un point de vue mécanique, au prix d’une perte sur la capacité en charge utile et d’une complexité sur la partie dynamique de la récupération. C’est tout aussi pertinent a priori que ce que j’avance, et ça a fonctionné une fois.



Je pense qu’ils arriveront à mettre ça au point. La suite, ce sera de vori si c’est viable, d’un point de vue économique.





Ce n’est pas valable dans ce cas de figure. Car ils veulent des coûts bas et un rythme de remise en vols court. Tu ne feras pas mieux qu’avec un atterrissage sur place. La recuperation par parachute diminue la complexité de mise au point mais augmente la complexité de recuperation de manière importe pour chaque mission et cela ne permet pas de relancer rapidement.



La solution SpaceX augmente la complexité de mise au point mais, en théorie, une fois tout ça au point les choses seront beaucoup plus simples pour un usage régulier.









seb2411 a écrit :



Ce n’est pas valable dans ce cas de figure. Car ils veulent des coûts bas et un rythme de remise en vols court. Tu ne feras pas mieux qu’avec un atterrissage sur place. La recuperation par parachute diminue la complexité de mise au point mais augmente la complexité de recuperation de manière importe pour chaque mission et cela ne permet pas de relancer rapidement.



La solution SpaceX augmente la complexité de mise au point mais, en théorie, une fois tout ça au point les choses seront beaucoup plus simples pour un usage régulier.







C’est à voir à l’usage.



La navette spatiale était sensée être simple et rapide à remettre en état de vol, ça n’a pas été le cas du fait, justement, de sa complexité.









Commentaire_supprime a écrit :



C’est à voir à l’usage.



La navette spatiale était sensée être simple et rapide à remettre en état de vol, ça n’a pas été le cas du fait, justement, de sa complexité.





Oui c’est le pari de SpaceX et rien n’est gagne encore.

Mais la récupération par parachute n’apporte pas moins de complexité de ce cote.









AvoLimon a écrit :



&nbsp;l’atterrissage sur la barge se fait tout en douceur ?





c’est une plaisanterie,&nbsp;si on regarde bien la video, on voit clairement

qu’il s’est poser trop vite et ses pieds n’ont pas supporté une telle

masse.





Tu as de mauvais yeux, et tu plaisantes, pour les pieds.







AvoLimon a écrit :



avec un budget aussi important, on négligerai ce genre de détail ? c’est impensable !





D’où sors-tu que la question a été négligée ? <img data-src=" />

&nbsp;





luinil a écrit :



Le carburant c’est pas cher, la tôle et le reste si (même si ça l’est mois que la base avec les moteurs en effet)





Ce n’est pas une question de coût de carburant ; c’est une question de poids. Tout le carburant emmené en plus pour permettre le freinage, c’est autant de poids en moins mis en orbite.

&nbsp;





Commentaire_supprime a écrit :



Si. Vu que l’on peut monter assez haut avec un bon hélico pour. Et, de toute façon, il faut une météo impeccable pour lancer une fusée, que l’on récupère le premier étage, seulement les moteurs, ou rien du tout.



C’est pas un problème, on rattrape l’engin en plein vol par aérocapture, avant qu’il ne touche la surface du globe.





Je te renvoie d’une part à la citation juste en-dessous, et d’autre part j’aurais tendance à penser que le poids des moteurs ou de l’étage est trop important pour faire ça.







smux a écrit :



Sans vouloir jouer les troubles fêtes, ils ont parmi les meilleurs ingénieurs au monde … je ne crois pas qu’il soit très utile d’y aller de ses recommandations (techniques) personnelles sur pcinpact :-)

Je crois bien qu’ils ont déjà réfléchi à tous les scénarios possibles et imaginables …





<img data-src=" />&nbsp;C’est exactement ce que je me dis à chaque fois que je lis ce genre de commentaires (pas le tien mais ceux dont tu parles).









seb2411 a écrit :



Oui c’est le pari de SpaceX et rien n’est gagne encore.

Mais la récupération par parachute n’apporte pas moins de complexité de ce cote.







Quoi qu’on fasse, c’est un problème complexe, et il n’y a pas, pour le moment, de solution simple et évidente.



-solution Space X :



Avantages : récupération simplifiée, l’engin se charge lui-même de faire le boulot et de se poser sur une barge.



Inconvénients : pénalité de masse au décollage : il faut du carburant pour freiner le premier étage, et c’est autant de moins à mettre sur orbite + engin lui-même complexe, techniquement parlant (moteur pouvant se rallumer en vol, système de guidage, système d’atterrissage) et plus c’est complexe, plus ça peut foirer. Sans parler de la grande inconnue, le coût du refurb lui-même. S’il faut l’équivalent d’une révision D de l’aviation civile avant de refaire voler le machin, ça va coûter bonbon.



-la solution que j’avance :



Avantages : KISS pour la conception, moins c’est compliqué, moins ça merde (en théorie), avec l’emploi de technologies éprouvées. En théorie aussi, pénalité de masse moindre pour la charge utile que la solution de Space X



Inconvénients : la complexité est reportée sur la récupération : freinage par parachute, puis charge utile à suivre par radar et récupérer par aérocapture. De plus, on ne récupère que des pièces détachées, et le coût de l’intégration à un “bidon idiot” (réservoirs et plomberie sans moteurs ni électronique) pour refaire voler l’engin n’est pas obligatoirement plus économique que de récupérer le premier étage d’un bloc. Ainsi que la pénalité de masse, qui peut approcher celle de la solution de Space X sans en avoir les avantages.



Après, seule la pratique nous dira ce qui fonctionne vraiment, tant d’un point de vue technique qu’économique. Deux approches différentes, Space X a estimé que la sienne était préférable. On verra à l’usage, je n’ai pas de préjugés. J’ai développé mon scénario pour des nouvelles de fiction, cela dit en passant… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









eres a écrit :



Plus de détail et formule =https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_de_satellisation_minimale

Sur terre la vitesse de mise en orbite, Vs = 28510 km/h (11,2 km/s)





Ta parenthèse est fausse, car 11,2 km/s c’est la vitesse de libération, celle qui permet de quitter définitivement la Terre sans retomber dessus au bout d’un moment, en s’affranchissant de son attraction.



La page Wikipédia que tu indiques dit :

« Pour la Terre, cette vitesse, dite aussi «&nbsp;première vitesse cosmique&nbsp;» (en anglais&nbsp;: first space velocity), est d’environ 7,9 kilomètres par seconde (soit environ 28 440 kilomètres par heure) par rapport à un repère inertiel géocentrique »



J’avais fait des calculs avec la formule sur un tableur, on obtient ceci ensuite pour la vitesse orbitale en fonction de l’altitude :




  • 200 km : 7,79 km/s (orbite limite, certains satellites espions entre autres)

  • 400 km : 7,67 km/s (Station Spatiale Internationale)

  • 800 km : 7,46 km/s (Spot)

  • 20 200 km : 3,87 km/s (GPS)

  • 36 000 km : 3,07 km/s (géostationnaire)



    À noter qu’avec la formule, la vitesse de libération correspond à l’altitude (négative) -3 185 km qui est celle à mi-chemin du centre de la terre (j’ai cherché pour voir et j’ai trouvé ça), je ne sais pas si c’est un hasard.



Tu as raison, la vitesse en km/h est “correcte” avec un grosse approximation, et celle en km/s bien la vitesse de libération pour la terre. My bad.

En fait pour l’ISS, la vitesse moyenne est d’environ 27.700 km/h (orbite variable entre 370 et 450 km), soit 7,69 km/s, ce qui tombe dans les valeurs que tu as calculées.



Entre la vitesse de libération et d’orbite, si je ne me trompe pas, la proportion est&nbsp; Sqrt(2), mais plus très sûr de mes souvenirs.


J’adore le sous-titre. Mon côté cinéphile <img data-src=" />


Le projet Adeline, c’est Airbus uniquement, c’est loin d’être toute la communauté Ariane.


Sauf que ça partait de Vandenberg cette fois.


Séparer un étage (et les lignes d’alim) pour ne garder que le moteur, on ne peut pas vraiment partir du principe que c’est moins compliqué techniquement.



Après, cet étage, il faut le freiner. Les parachutes à Mach 8, c’est pas trop ça.



&nbsp;Et puis il faut l’attraper en hélico, dans lequel a priori il y’a des humains pour piloter, ce qui entraine des risques énormes de blessures. Donc pour pallier ces risques il faut fiabiliser la procédure, ce qui coute cher et mine ta rentabilité.



Finalement, c’est peut être mieux que tu ne sois pas ingénieur :)








Commentaire_supprime a écrit :



Quoi qu’on fasse, c’est un problème complexe, et il n’y a pas, pour le moment, de solution simple et évidente.



-solution Space X :



Avantages : récupération simplifiée, l’engin se charge lui-même de faire le boulot et de se poser sur une barge.



Inconvénients : pénalité de masse au décollage : il faut du carburant pour freiner le premier étage, et c’est autant de moins à mettre sur orbite + engin lui-même complexe, techniquement parlant (moteur pouvant se rallumer en vol, système de guidage, système d’atterrissage) et plus c’est complexe, plus ça peut foirer. Sans parler de la grande inconnue, le coût du refurb lui-même. S’il faut l’équivalent d’une révision D de l’aviation civile avant de refaire voler le machin, ça va coûter bonbon.



-la solution que j’avance :



Avantages : KISS pour la conception, moins c’est compliqué, moins ça merde (en théorie), avec l’emploi de technologies éprouvées. En théorie aussi, pénalité de masse moindre pour la charge utile que la solution de Space X



Inconvénients : la complexité est reportée sur la récupération : freinage par parachute, puis charge utile à suivre par radar et récupérer par aérocapture. De plus, on ne récupère que des pièces détachées, et le coût de l’intégration à un “bidon idiot” (réservoirs et plomberie sans moteurs ni électronique) pour refaire voler l’engin n’est pas obligatoirement plus économique que de récupérer le premier étage d’un bloc. Ainsi que la pénalité de masse, qui peut approcher celle de la solution de Space X sans en avoir les avantages.



Après, seule la pratique nous dira ce qui fonctionne vraiment, tant d’un point de vue technique qu’économique. Deux approches différentes, Space X a estimé que la sienne était préférable. On verra à l’usage, je n’ai pas de préjugés. J’ai développé mon scénario pour des nouvelles de fiction, cela dit en passant… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





Dans ta solution tu oublies un certain nombre de points :





  • Tu ne veux pas (et peux pas d’ailleurs pour des questions de poids) récupérer les réservoir donc il te faut prévoir un système de séparation fiable entre la partie moteur et la partie réservoir. =&gt; poids et complexité en plus. Connecter des tuyaux, surtout avec un si gros débit, c’est dur. Autant avoir un seul tuyan que deux tuyaux et un joint séparable à distance.

  • Les 9 moteurs Merlin et leur nacelle, c’est 7,7 tonnes auxquelles il faut ajouter le poids du système de séparation et du déploiement des parachutes. L’hélicoptère le plus puissant du monde (Russe) c’est 20 tonnes de charge utile, j’ai un gros doute sur la faisabilité sécurisée d’une aérocapture avec une si petite marge.

  • Les réservoirs sont très peu isolés, donc il faut rajouter une couche d’isolant =&gt; poids en plus.

  • Il faut un ciel dégagé et être en plein jour pour faire une aérocapture, ce n’est pas nécessaire pour un lancement.

  • les réservoirs sont très loin d’être des bidons idiots, donc les perdre a un coût

  • SpaceX a étudié l’utilisation de parachutes, et ils ont abandonné l’idée (lien, chercher Falcon 9 Flight 2 - Primary Structures). Quelque chose me dit qu’ils ont fait un trade-off et trouvé meilleure option.

  • Ne pas oublier le moto de SpaceX: simplicité, simplicité, rusticité (ok, je viens de l’inventer <img data-src=" />). Moins ils ont d’opérations manuelles à faire, plus c’est scalable.





C’est toujours intéressant d’avoir des retours de gens qui s’y connaissent :









marsokod a écrit :



Dans ta solution tu oublies un certain nombre de points :





  • Tu ne veux pas (et peux pas d’ailleurs pour des questions de poids) récupérer les réservoir donc il te faut prévoir un système de séparation fiable entre la partie moteur et la partie réservoir. =&gt; poids et complexité en plus. Connecter des tuyaux, surtout avec un si gros débit, c’est dur. Autant avoir un seul tuyan que deux tuyaux et un joint séparable à distance.







    Anéfé, c’est un gros problème. Surtout que s’il y a une fuite au décollage, boum…





  • Les 9 moteurs Merlin et leur nacelle, c’est 7,7 tonnes auxquelles il faut ajouter le poids du système de séparation et du déploiement des parachutes. L’hélicoptère le plus puissant du monde (Russe) c’est 20 tonnes de charge utile, j’ai un gros doute sur la faisabilité sécurisée d’une aérocapture avec une si petite marge.





    7,7 tonnes, c’est faisable à l’élingue, mais comme tu dis, ça devient sportif.





  • Les réservoirs sont très peu isolés, donc il faut rajouter une couche d’isolant =&gt; poids en plus.

  • Il faut un ciel dégagé et être en plein jour pour faire une aérocapture, ce n’est pas nécessaire pour un lancement.

  • les réservoirs sont très loin d’être des bidons idiots, donc les perdre a un coût

  • SpaceX a étudié l’utilisation de parachutes, et ils ont abandonné l’idée (lien, chercher Falcon 9 Flight 2 - Primary Structures). Quelque chose me dit qu’ils ont fait un trade-off et trouvé meilleure option.

  • Ne pas oublier le moto de SpaceX: simplicité, simplicité, rusticité (ok, je viens de l’inventer <img data-src=" />). Moins ils ont d’opérations manuelles à faire, plus c’est scalable.





    Effectivement, mis bout à bout, c’est plus risqué que la solution Space X qui a un énorme avantage : pas d’intervention humaine de bout en bout pour récupérer leur engin.



    Pour les parachutes, ça se fait sur les capsules Soyouz qui ont une caractéristiques essentielles : elles sont faites pour ça. Avec un ensemble de moteurs plus ou moins en vrac, c’est pas vraiment ça…



    Il y avait eu une étude de la NASA pour une fusée cargo automatique où les moteurs seraient montés sur une sorte de micro-navette qui se détacherait du réservoir, une fois ce dernier vide, et retournerait en planant à son lieu de départ. Je pense que ça ne s’est pas fait pour le même genre de raisons.



Le gros avantage du parachute c’est qu’on connaît, on sait faire et c’est fiabilise. Mais pour moi l’avantage s’arrête la.



L’inconvénient de la solution de SpaceX c’est qu’il vont devoir casser du matériel pour fiabiliser leur solutions. Mais une fois cela fait, je pense qu’il n’y aura pas photo.



Après la rentabilité sera plus liée a la capacité de remise en état de vol, La fiabilité de l’ensemble quand on réutilise l’étage (notamment les moteurs) et la capacité a pouvoir faire au minimum deux douzaine de lancements par ans (Car si on réutilise on fabrique moins et si on fabrique moins les prix de fabrication augmentent).



La méthode de récupération n’impactera pas tant que ça les coûts.


L’avantage des Soyouz c’est qu’ils sont plus légers (3 tonnes). Ils vont aussi jusqu’au bout et ont des rétrofusées pour amortir l’impact. Et finalement ils ne sont pas réutilisés (même si je me demande si ce n’est pas techniquement faisable en changeant la protection thermique).

Pour tes nouvelles, à la rigueur augmente la pression atmosphérique et/ou diminue la gravité, ça deviendra plus jouable. Nos conditions terrestres sont à la limite de la faisabilité des fusées réutilisables.


Ils ont pas démonté non, ils ont fait une inspection (aucun détail sur le contenu de l’inspection) et n’ont trouvé aucun dommage, ils ont ensuite fait un test ou ils mettent la fusée sur le pad, remplissent les tanks et allument les moteurs pour quelques secondes… la ou ils on trouvé des fluctuations dans l’un des moteurs. Actuellement ils cherchent ce qui pourrait être a l’origine des fluctuations.








MuadJC a écrit :



Tu noteras que depuis que tes trolls sont plus discrets, ce compte est bien moins censuré ^^





Je démens toute insinuation.

Heureusement quand même que je suis là pour faire remonter le niveau et élargir la réflexion des news, laisser les commentaires aux 12-15 ans (donc que des commentaires bisounours) ça va un moment, un peu de QI ne fait pas de mal.



Merci pour cet article, Sébastien;

mais tu écris: “ses premiers amours” &nbsp;<img data-src=" />… Il faut savoir que si tu emploi le mot “amour”, amis au pluriel, tu dois employer le féminin, et ainsi transcrire “ses premières amours”;&nbsp;je te concède que c’est rare; il n’y a, je crois, que deux termes qui prennent le féminin alors qu’ils sont utilisés au pluriel…&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;








marsokod a écrit :



L’avantage des Soyouz c’est qu’ils sont plus légers (3 tonnes). Ils vont aussi jusqu’au bout et ont des rétrofusées pour amortir l’impact. Et finalement ils ne sont pas réutilisés (même si je me demande si ce n’est pas techniquement faisable en changeant la protection thermique).

Pour tes nouvelles, à la rigueur augmente la pression atmosphérique et/ou diminue la gravité, ça deviendra plus jouable. Nos conditions terrestres sont à la limite de la faisabilité des fusées réutilisables.







J’en suis à la propulsion MHD/Bussard avec alimentation par tokamak pour mes nouvelles qui se passent au XXVIIe siècle (+ propulsion Alcubierre et tubes de Krasnikov pour l’hyperluminique).



Pour le XXIe siècle, ben… Je vais revoir ma copie en restant sur du jetable pour le moment.



Et merci à tous pour votre contribution.



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" />









dalai-lama a écrit :



Il est justement plus “simple” de faire revenir le premier étage car ça ne demande que plus de fuel pour que l’étage puisse se poser.

Des parachutes demandent d’avoir :




  • Un temps favorable sinon bonne chance pour retrouver ta fusée en mer.

  • Des parachutes appliquant une très grosse force à un instant t où ils sont déployés =&gt; ça veut dire revoir la structure du 1er étage, sinon il va finir couper en 2 à coup sûr.

  • des compartiments spécifiques pour cela.

  • Avec cette technologie on peut se poser sur terre. Bonne chance pour chopper les accréditations pour faire poser ta fusée par parachute sur terre <img data-src=" />



    Et il y en a sûrement pleins d’autres.





    On peut surtout choisir l’endroit ou la poser. En l’occurrence sur la barge. Avec des parachutes, c’est dans l’eau qu’on les ramasse. Et les moteurs de fusée, ça n’aime pas bien l’eau de mer.









TBirdTheYuri a écrit :



On peut surtout choisir l’endroit ou la poser. En l’occurrence sur la barge. Avec des parachutes, c’est dans l’eau qu’on les ramasse. Et les moteurs de fusée, ça n’aime pas bien l’eau de mer.







Ou alors, faut les rattraper en vol avant qu’ils touchent le sol (aérocapture) et, comme dit plus haut, c’est du genre très sportif…



Sportif… Et certainement plus coûteux en carburant aéronautique et moyens techniques que de simplement rallonger le réservoir de son lanceur pour y stocker le carburant supplémentaire du retour.



L’aérocapture ça a été dit plus haut : trop hasardeux, trop dangereux et trop coûteux.


J’avais pensé mettre l’argument du coût en avant mais en fouillant j’ai trouve que le coût du Mi26 était somme toute raisonnable : $11000 / heure. Après il faut équilibrer entre un système de contrôle sur l’étage pour savoir où il est et avoir plusieurs helicos.


Certes c’est pas énorme, mais y’a pas que l’hélico à payer. Il faut l’hélico, ses pilotes, un navire capable de le récupérer lui et sa charge, avec son équipage, il faut des équipes de secours prêtes à récupérer l’équipage de l’hélico s’il se plante… Bref, c’est encore plus compliqué et onéreux que pour récupérer une capsule habitée en mer…








luinil a écrit :



Ils ont pas démonté non, ils ont fait une inspection (aucun détail sur le contenu de l’inspection) et n’ont trouvé aucun dommage, ils ont ensuite fait un test ou ils mettent la fusée sur le pad, remplissent les tanks et allument les moteurs pour quelques secondes… la ou ils on trouvé des fluctuations dans l’un des moteurs. Actuellement ils cherchent ce qui pourrait être a l’origine des fluctuations.







Donc c’est surtout l’état des moteurs qu’ils ont cherché à vérifier, plutôt que l’ensemble de l’étage ?



En tout cas même pour les moteurs ça leur fait une belle longueur d’avance sur Ariane du coup.