2015, l'année de la consolidation chez les fabricants de semi-conducteurs

2015, l’année de la consolidation chez les fabricants de semi-conducteurs

Quatre mariages, on attend l'enterrement

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Kevin Hottot

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Économie

17/02/2016 11 minutes
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2015, l'année de la consolidation chez les fabricants de semi-conducteurs

2015 aura été une année très mouvementée dans le secteur des semi-conducteurs. Elle a été marquée par de nombreux rapprochements au sein de gros acteurs de l'industrie. Et ce, alors que certains faisaient face à d'importants démêlés avec les autorités dans plusieurs pays, souvent pour des affaires de concurrence déloyale.

Les mois de mai et de juin auront été particulièrement animés dans cette industrie. D'abord, grâce à l'annonce le 27 mai dernier d'une fusion entre deux géants du secteur. 

Avago et Broadcom : le mariage de l'année

D'un côté on retrouve Avago, une ancienne filiale de HP puis d'Agilent Technologies devenue indépendante en 2005, qui s'est notamment illustré ces derniers temps par sa frénésie d'acquisitions. Elle a ainsi croqué LSI en 2014 pour 6,6 milliards de dollars et PLX la même année pour un peu plus de 300 millions de dollars, deux prises importantes, mais minuscules au regard de sa dernière opération. Chiffre d'affaires en 2014 : 4,3 milliards de dollars, pour un bénéfice net de 263 millions de dollars.

De l'autre on retrouve Broadcom, un géant spécialisé quant à lui dans les modules de télécommunications et pour les réseaux filaires. Il a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 8,4 milliards de dollars en 2014, pour 652 millions de dollars de bénéfice net. Une valeur relativement stable, que l'entreprise justifie par une concurrence de plus en plus « intense ». 

Pour mener à bien cette fusion, Avago a annoncé vouloir débourser près de 37 milliards de dollars. L'ancienne filiale d'HP espère ainsi atteindre une taille suffisamment importante pour résister aux éventuels assauts de la concurrence. L'ensemble serait en effet valorisé à plus de 70 milliards de dollars en bourse, de quoi se mettre à l'abri de la plupart des prédateurs, y compris des plus gros. L'entreprise table également sur d'importantes synergies avec son nouveau partenaire, à hauteur de 750 millions de dollars dès la deuxième année.

Broadcom HQ
Siège social de Broadcom, Irvine, Californie - Crédits : Coolcaesar (licence : CC by SA 3.0)

Cette fusion n'a pas encore été finalisée, et est encore soumise à l'approbation de plusieurs autorités surveillant les questions de concurrence à travers le monde. Bruxelles a déjà donné son feu vert en novembre, il reste donc encore à convaincre la SEC américaine et quelques autres encore.

Altera s'invite chez Intel contre 16,7 milliards de dollars

Ce n'est pas le seul mariage à gros budget qui a eu lieu l'année dernière. Quelques jours plus tard en juin, Altera et Intel ont également convolé en justes noces, le premier se faisant racheter par le second contre la coquette somme de 16,7 milliards de dollars. La transaction a d'ailleurs été finalisée le 28 décembre dernier, juste à temps pour la nouvelle année.

Intel y gagne un certain savoir-faire en termes de puces FPGA reprogrammables, qui profitaient déjà des avancées du fondeur sur la finesse de gravure. La firme de Santa Clara maitrise en effet le 14 nm depuis 2014, tandis que ses concurrents ont accumulé du retard à ce niveau-là et qu'Altera avait déjà scellé un accord pour produire une partie de ses puces chez Intel, en 14 nm Tri-Gate.

Avec cette acquisition, le géant des processeurs espère aussi pouvoir gagner du terrain sur le marché de l'internet des objets, sur lequel il peine encore à s'introduire avec ses solutions maison. Un bon moyen pour Intel de tenter de se diversifier en dehors des marchés du PC et des centres de données, en espérant que l'essai se transformera, contrairement aux différentes tentatives de la marque de s'insinuer dans le marché des SoC pour smartphones.

Noces au rabais entre IBM et Globalfoundries

Plus discret, le rachat d'IBM Microelectronics par Globalfoundries initié en octobre 2014 a été bouclé à la fin du mois de juin 2015, après sa validation par les autorités américaines. Pour récupérer cette filiale d'IBM, le fondeur n'aura pas eu à débourser un centime. C'est en effet IBM qui règle l'addition : 1,5 milliards de dollars sur cinq ans.

Globalfoundries met ainsi la main sur plusieurs usines aux États-Unis, ainsi que sur les fruits issus des 3 milliards de dollars d'investissements qu'IBM avait consentis pour la recherche dans cette filiale. Cerise sur le gâteau, l'accord prévoit que Big Blue fera graver la totalité de sa production de puces pendant les 10 prochaines années chez Globalfoundries. Un deal étrange qui permet surtout à IBM de se débarrasser d'une activité qu'il ne jugeait pas rentable.

Atmel et Microchip se disent « oui »

Une dernière surprise est venue bousculer le secteur début 2016, avec l'annonce début janvier du rachat d'Atmel - un spécialiste de la fabrication de mémoires non-volatiles, de microcontrôleurs sur base ARM et de puces ASIC - par Microchip, un nom que les électroniciens connaissent certainement grâce aux microcontrôleurs PIC. Microchip est également connu pour la production de mémoires EEPROM, de contrôleurs USB ou Ethernet, de contrôleurs de gestion des batteries, ou encore pour la production de capteurs tactiles.

Bien que de nombreux appareils, y compris des PC et des smartphones, emploient ce genre de technologie, la nouvelle ne devrait pas avoir d'effets retentissants sur le marché, les deux acteurs une fois regroupés ne pesant qu'une fraction de ce que peut représenter un duo Avago-Broadcom. Le chèque de 3,56 milliards de dollars signé par Microchip mérite néanmoins d'être mentionné. 

PIC 32F

Qualcomm s'en va-t'en guerre

Pour Qualcomm, l'année 2015 aura surtout été placée sous le signe des auditions avec les autorités de la concurrence du monde entier. Le groupe californien est sous le coup d'une enquête européenne pour d'éventuels abus de position dominante. Bruxelles estime en effet que l'entreprise a vendu à perte des puces à certains clients dans le but d'évincer Icera, l'ancienne filiale de NVIDIA spécialisée dans les modems 2G/3G/4G, disparue l'an passé.

Autre point épineux, selon la Commission européenne, « Qualcomm a versé, depuis 2011, des sommes considérables à un important fabricant de smartphones et tablettes à la condition que ce dernier utilise exclusivement des chipsets de bande de base Qualcomm dans ses smartphones et tablettes ». Si les faits sont avérés, la sanction peut atteindre 10 % des revenus annuels de l'entreprise dans l'Union européenne. Pour Qualcomm, la facture pourrait donc se chiffrer en centaines de millions d'euros.

Cette amende viendrait s'ajouter à une autre sanction, venue de Chine cette fois-ci. La Commission Chinoise du Développement et de la Réforme (NDRC) a elle aussi enquêté sur les pratiques de Qualcomm et a estimé que certaines de ses pratiques commerciales concernant la fourniture de licences pour ses produits liés aux technologies CDMA, WCDMA et LTE étaient anti concurrentielles. Parmi elles, il est notamment question de la vente liée de puces WCDMA et LTE avec d'autres composants « non essentiels » au fonctionnement de téléphones.

Résultat final : une amende de 975 millions de dollars que l'entreprise n'a pas contestée, et une baisse consentie du tarif des licences pour ses puces, fournies aux assembleurs chinois.

Résultats solides dans toute l'industrie... ou presque

Dans son ensemble, l'industrie des semi-conducteurs se porte très bien. Intel, NVIDIA, Qualcomm, TSMC, tous affichent de larges bénéfices, même si l'on peut trouver quelques signaux peu rassurants à l'échelle individuelle.

On peut ainsi voir les résultats annuels d'Intel sous deux angles différents, soit en notant que les bénéfices restent très élevés avec plus de 11,4 milliards de dollars et une marge nette qui se maintient au-dessus de 20 %, soit en remarquant que ni les revenus, ni les bénéfices n'ont progressé, la faute à un marché du PC sur le recul. 

Récap semi conducteurs 2015

Chez Qualcomm, la lecture pourra là aussi être très différente en fonction de l'angle. Avec 23,9 milliards de dollars de chiffre d'affaires et 4,8 milliards de bénéfices en un an, la société californienne n'est pas dans le besoin. Par contre, la comparaison avec l'an passé n'est pas flatteuse, avec un bénéfice en baisse de plus de 40 %, la faute à ses démêlés avec la justice, mais pas seulement.

Il n'y a finalement que TSMC et NVIDIA qui tirent leur épingle du jeu, en affichant de la croissance à tous les étages ou presque. Il est à noter que les résultats annuels de NVIDIA ne seront connus que ce soir, les chiffres du tableau ci-dessus ne concernent donc que les neuf premiers mois de 2015.

AMD : l'exception qui confirme la règle

Si la plupart des entreprises du secteur sont parvenues à passer l'année 2015 sans trop de problèmes, la situation d'AMD reste problématique, et elle ne fait qu'empirer. Cette année encore la firme de Sunnyvale a affiché d'importantes pertes, environ 660 millions de dollars, soit plus de 16 % de son chiffre d'affaires annuel, alors que dans le reste de l'industrie, les bénéfices s'accumulent.

Ce résultat, AMD le doit non seulement à une forte baisse de ses revenus (-27 %), causée par un effondrement de ses ventes de processeurs, mais aussi à un manque de réelles nouveautés sur sa gamme de produits. Du côté des processeurs, l'architecture Bulldozer et ses dérivés ont déjà montré leurs limites depuis longtemps et la relève n'arrivera pas avant fin 2016 avec Zen.

Pour ce qui concerne les GPU, l'arrivée de la mémoire HBM dans la gamme Fury n'a pas vraiment convaincu et cette technologie devra donc encore faire ses preuves. Les espoirs sont donc tournés vers les prochaines architectures, une habitude qui commence à devenir tenace depuis le lancement de la série R9.

Heureusement, Polaris et Zen semblent plus promettre de bien meilleures avancées que les annonces passées. Mais même en cas de réussite, cela ne devrait pas produire de réels effets avant encore quelques trimestres.

AMD Historique 2008 - 2015 

L'autre point inquiétant pour AMD concerne la récurrence de ses pertes. Depuis 2008, les trimestres bénéficiaires se comptent sur les doigts de la main, et il ne s'agit pas d'une métaphore. De ce point de vue la situation d'AMD tranche nettement avec celle de ses concurrents.

Les seules pointes de bénéfices sont ainsi liées à des évènements exceptionnels. Au quatrième trimestre 2009, la pointe correspond par exemple au chèque de 1,25 milliard de dollars signé par Intel pour mettre un terme aux poursuites concernant son abus de position dominante. Début 2011, il était question d'une réévaluation de ses actifs dans Global Foundries, pour 492 millions de dollars. Depuis 2008, AMD a accumulé plus de 4,1 milliards de dollars de pertes nettes.

Seul, AMD ne pourra pas tenir très longtemps à ce rythme-là, notamment si Polaris ou son architecture Zen ne rencontrent pas le succès escompté. Dans ce cas, AMD pourrait être le prochain à faire les frais de la concentration qui a lieu en ce moment, en supposant que quelqu'un se sente d'avoir les épaules assez solides pour remettre à flot l'entreprise. L'épineuse question de sa licence x86, non cessible, reste également un frein.

Météo très variable en bourse

Il est également intéressant de voir la trajectoire suivie en bourse par les entreprises du secteur. Malgré ses résultats catastrophiques, AMD a par exemple profité d'une hausse de 65 % de sa valorisation boursière entre les 31 décembre 2014 et 2015. Une progression qui s'est surtout vue lors du seul mois de décembre et qui a disparu depuis, la faute à l'annonce des derniers résultats. Pendant l'année, la courbe de l'entreprise avait surtout fluctué au fil des rumeurs de rachat, tantôt par Samsung, tantôt par divers fonds d'investissements.

Chez Intel et TSMC, l'année boursière s'est terminée sous le signe de la stabilité, avec respectivement -5,2 % et + 2 % sur l'ensemble de l'année. Ni l'un ni l'autre n'ont été bousculés dans leur secteur et dans le cas d'Intel, l'annonce du rachat d'Altera n'a pas soulevé les foules chez les investisseurs. Pour Qualcomm, pas de surprise, la baisse est de 32,7 % sur l'année, la faute, notamment, aux déboires judiciaires de l'entreprise, qui grèvent ses bénéfices et brouillent ses perspectives.

La bonne surprise de l'année est à mettre sur le compte de NVIDIA qui, avec ses importants gains de parts de marché dans le domaine des puces graphiques pour PC au détriment d'AMD, la fermeture d'Icera, et un virage bien négocié vers le secteur automobile, tire son épingle du jeu. Sur l'ensemble de l'année 2015, la valorisation de la marque au caméléon a grimpé de 60 %. Mais le titre ayant tout de même été chahuté depuis le début de l'année, elle est environ de 15 milliards de dollars aujourd'hui.

Écrit par Kevin Hottot

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Avago et Broadcom : le mariage de l'année

Altera s'invite chez Intel contre 16,7 milliards de dollars

Noces au rabais entre IBM et Globalfoundries

Atmel et Microchip se disent « oui »

Qualcomm s'en va-t'en guerre

Résultats solides dans toute l'industrie... ou presque

AMD : l'exception qui confirme la règle

Météo très variable en bourse

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Commentaires (16)


Je vois mal AMD se revelever.

Personne autour de moi n’envisage d’acheter leurs processeurs pour les stations de travail ou serveur.

Pour les CG, les versions pro sont attractives niveau prix mais il reste un gros doute sur les perfs et si on veut du serveur de virtualisation, encore une fois Nvidia est préféré.

Reste le marché grand public… mais est-ce suffisant?


Et ST Microelectronics ?




L’épineuse question de sa licence x86, non cessible, reste également un frein.

C’est à dire ?








fragzepika a écrit :



Et ST Microelectronics ?





Et Samsung, et T.I…le dossier n’est pas exhaustif :)



 

et un virage bien négocié vers le secteur automobile





Il n’est pas un peu tôt pour s’avancer de la sorte sur le sujet? Aucun véhicule équipé de la techno nVidia n’est encore en circulation pour le moment.









letter a écrit :



Je vois mal AMD se revelever.

Personne autour de moi n’envisage d’acheter leurs processeurs pour les stations de travail ou serveur.

Pour les CG, les versions pro sont attractives niveau prix mais il reste un gros doute sur les perfs et si on veut du serveur de virtualisation, encore une fois Nvidia est préféré.

Reste le marché grand public… mais est-ce suffisant?



Ils sont sur toutes les consoles dernière gen, ca aide un poil côté GPU. Faudrait qu’ils arrivent à faire de meilleurs CPU pour augmenter leurs ventes… J’espère sincèrement qu’ils vont y arriver et relancer un peu la concurrence.



Le papier évoque surtout la consolidation (voir le titre) et donc les acteurs concernés (ou qui risquent de l’être). Pour NV et l’auto, il faudra voir sur le long terme pour les résultats et notamment la nouvelle annonce de Pascal, mais ça fait partie des éléments qui ont été appréciés par les investisseurs aux résultats de fin d’année dernière. Pour le reste, on verra ce qui ressortira ce soir :) 


Tout le monde dit ça depuis l’annonce de leur intégration dans les consoles avant la sortie de celles-ci. In fine, ça ne suffit pas à sauver les résultats, c’est bien tout le problème. Plus globalement et comme dit dans le papier, la problématique d’AMD est que l’on en est constamment à se dire que la prochaine révolution annoncée va tout sauver / changer.



Y’a un moment où il faut regarder les choses en face, espérons que  c’est ce que la nouvelle équipe a fait en arrivant et que les prochaines archi vont (réellement cette fois) changer la donne au-delà des habituelles promesses pre-launch.


Je voulais plutôt dire “le dossier n’a pas vocation a être exhaustif” <img data-src=" />



Ok pour le bon accueil par les investisseur :)


Sur le fond pour NV, comme dit dans le papier sur le CES, je pense que le choix de chercher à s’éloigner de l’affichage pur et d’aller plus dans un marché ou la puissance des solutions qu’ils ont à proposer est un bon choix à long terme. On ne peut jamais prédire l’avenir, mais ils ont au moins fait gaffe à ne pas faire la même connerie que sur le mobile et aller sur un secteur saturé sans valeur réellement ajoutée autre que le “oui mais ça va être plus beau/fluide”.



Reste à voir si ils seront réellement challengé sur ce secteur ou pas et si leur solution sera intégrée de manière un tant soi peu massive. Mais c’est comme le pari du GPU/Serveurs/Streaming, a un moment donné, s’ils ne prennent pas le risque, ils risquent surtout de se retrouver à ne proposer que des GPU sur un marché dont les volumes sont condamnés à baisser à long terme.


Il y a aussi NXP Semiconductors qui avale Freescale, mais c’est vrai que ça ne concerne pas trop l’informatique.








David_L a écrit :



Tout le monde dit ça depuis l’annonce de leur intégration dans les consoles avant la sortie de celles-ci. In fine, ça ne suffit pas à sauver les résultats, c’est bien tout le problème.



Je n’ai pas dit que ca suffisait à sauver les résultats (vu les chiffres ca sera difficile à dire…), mais ca les aide tout de même à ne pas plonger plus.







David_L a écrit :



Plus globalement et comme dit dans le papier, la problématique d’AMD est que l’on en est constamment à se dire que la prochaine révolution annoncée va tout sauver / changer.



Y’a un moment où il faut regarder les choses en face, espérons que  c’est ce que la nouvelle équipe a fait en arrivant et que les prochaines archi vont (réellement cette fois) changer la donne au-delà des habituelles promesses pre-launch.



Je n’ai pas non plus dit que la prochaine archi sera une merveille <img data-src=" /> mais je l’espère, dans l’intérêt de tous.



On a essayé de rester centrés autour de l’informatique grand public et de ne pas trop s’éloigner. J’avais déjà hésité à parler de Microchip, mais NXP/Freescale c’est encore un cran plus loin.








fragzepika a écrit :



Et ST Microelectronics ?





Pas de rachat prévu mais ils vont mal. Ils sortent du digital (décodeur, set top boxes…) quelques trimestres après avoir arrêté la JV avec Ericsson et ils doivent licencier. Une usine à Grenoble est menacée. Leur CA est en chute libre depuis 3 ans et ils ne dégagent pas assez de cash pour leur R&D. Ils deviennent une proie logique pour beaucoup de leur concurrent.



&nbsp;Question: qui veut d’une société dont deux états, la France et l’Italie, sont actionnaires.



ColinMaudry a écrit :



Il y a aussi NXP Semiconductors qui avale Freescale, mais c’est vrai que ça ne concerne pas trop l’informatique.





Je les aurais citer car &nbsp;NXP adresse le marché de la cybersécurité et ils sont premiers sur ce segment. Il existe plusieurs projets de passeports ou de carte d’identité dans le monde avec leur technologie à l’intérieur. Ils font du M2M aussi. Avant tout, le rachat de Freescale avait pour but de se renforcer dans l’automobile et distancer ainsi ST Micro.









Ellierys a écrit :



On a essayé de rester centrés autour de l’informatique grand public et de ne pas trop s’éloigner. J’avais déjà hésité à parler de Microchip, mais NXP/Freescale c’est encore un cran plus loin.





Free yourself Kevin ! We need to know.



(c’est pas une réplique de film ça ?)



Je pense que tu peux le citer. Ca permet justement de voir des noms qu’on ne connaît pas forcément.



Merci pour l’article en tout cas.


Concernant ATMEL, ils sont également très connus chez les électroniciens pour leurs microcontrôleurs AVR que l’on trouve dans les arduino