Le système de GPS européen Galileo continue d'avancer. Deux nouveaux satellites ont ainsi été mis en place, pour un total de 12 sur les 30 prévus. Dans le même temps, l'Agence Spatiale Européene propose une galerie de plusieurs milliers de photos provenant de la sonde Rosetta.
Deux satellites Galileo de plus en orbite, soit un total de 12 sur 30
Hier, l'Agence Sptatiale Européenne (ESA) a envoyé en orbite deux nouveaux satellites Galileo (les 11e et 12e). Ils étaient à bord d'une fusée russe Soyouz, et le décollage a eu lieu depuis la Guyane, à 12h51. Ils ont ensuite été placés en orbite à 23 500 kilomètres d'altitude un peu moins de quatre heures plus tard.
L'opération s'est déroulée sans problème et, « avec le lancement d'aujourd'hui, l'Europe a doublé le nombre de ses satellites en orbite de Galileo en seulement neuf mois » se félicitait le directeur général de l'ESA. L'agence ajoute que le rythme s'accélérera après l'été 2016 puisqu'elle utilisera alors des lanceurs Ariane 5 modifiés qui seront capables d'envoyer quatre satellites à la fois au lieu de deux actuellement.
Au final, Galileo est prévu pour être une alternative plus précise aux GPS développés par les autres pays et sera à terme composé d'une constellation de 30 satellites.
Des milliers d'images de Rosetta librement accessibles dans les archives de l'ESA
Dans le même temps, l'ESA annonce avoir mis en ligne plusieurs milliers d'images provenant de la caméra OSIRIS de la sonde Rosetta. Pour rappel, cette dernière a quitté la Terre en 2004 et n'a atteint sa cible que 10 ans plus tard. Elle emmenait avec elle le module Philae, qui a réussi à se poser sur la comète, mais qui reste désespérément muet depuis cet été.
Les clichés couvrent une période allant du 20 juin 2014 au 16 septembre 2014 (soit deux mois avant le largage de Philae), ce qui correspond à l'approche de la comète et à la mise en orbite de la sonde. Notez qu'il y a également des centaines de photos du voyage de la sonde avec son passage à proximité de la Terre et de Mars notamment.
« Comparer les images du début et de la fin de la période montre l'incroyable amélioration des détails en se déplaçant de plusieurs milliers de kilomètres de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko à seulement 30 km » explique l'ESA. Elle ajoute que les images collectées dans les deux semaines suivant l'arrivée de la comète (le 6 août) ont été utilisées afin de déterminer le site d'« atterrissage ».
Le prochain lot d'images devrait être publié dans les archives de l'ESA dans le courant du mois de janvier. Les données seront intéressantes puisqu'il sera alors question de la période où Rosetta était la plus proche de la comète : une dizaine de kilomètres seulement.
Commentaires (46)
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Sébastien va passer les longues soirées d’hivers à regarder les images " />
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On sait quand est-ce que ce sera en service pour les particuliers ?
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Magnifique !
Et merci à l’ESA pour l’accès public aux images !
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Oh, le site de photos de l’ESA tourne sous Piwigo :)
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Magnifique !
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L’ESA semble bien aimer ce qui est «open»
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leur fonds étant très limité, la grande majorité des organismes scientifiques européen sont orienté vers l’open…
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Les procs libres, c’est rare " />
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Galileo, le plus grand gouffre financier d’argent public (7 milliards) pour un truc inutile, enfin c’est l’europe quoi…
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l’indépendance technologique est-ce réellement inutile?
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Et combien d’argent gagné sur le long terme ?
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Sur quoi bases tu ton raisonnement ?
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il y a des chances que ce que 60% de disponibilité veuille dire, c’est qu’il y a 60% de chance d’avoir suffisamment de satellite gallileo au dessus de toi, pour avoir un lock. Il montera a 100% quand ils auront fini de lancer la constellation …
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Vu tes messages du jour et le fait qu’on soit dredi je ne vais pas tomber dans ton piège vile " />
#20
Le problème c’est qu’il me semble que la précision pour les particuliers ne sera pas beaucoup plus intéressante que celle du GPS classique.
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" />
début des vacances scolaires
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La précision devrait quand même être significativement meilleure :
http://www.sciencesetavenir.fr/espace/20140822.OBS6940/pourquoi-galileo-sera-plu…
La question principale restant : est ce qu’on a besoin d’une meilleure précision “dans nos usages” " />
(pour les usages pro, c’est évident, mais pour le grand public, entre précision à 5m ou 15m …)
grillé " />
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Une meilleure précision c’est toujours bon à prendre. Par exemple, pour te positionner correctement sur ton système de navigation, et pas sur la voie d’à côté.
Pour ma part je regarde de près les systèmes low cost permettant une précision de moins d’1m, et ce n’est pas une utilisation professionnelle, uniquement pour les contributions à OpenStreetMap. L’activation de Galileo permettra de faciliter tout ça.
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Pour nous, c’est clair que ça n’apporte “rien” " /> . Mais ça trouvera des utilisations particulières qui rendront le projet largement bénéficiaire. Donc au final, c’est un projet à cout zéro, et qui fournit des atouts non négligeables.
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Question récurrente.
Mais plutôt que de se demander “Quelle utilité de cette précision supplémentaire pour nos usages?”, il faut se demander : “Quels usages pour cette précision supplémentaire?”.
C’est comme ça qu’on fait émerger de nouvelles applications et de nouveaux services.
edit : grammaire
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En effet, les usages arriveront avec le service " />
(ne serait-ce que une meilleure précision pour le suivi d’une course & co).
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Pour répondre à quelques commentaires que j’ai vu ici:
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Ca je sais bien que c’est l’indépendance la priorité…
Mais la précision ouvrirait le champ à un développement de nouvelles technos, dont la précision à quelques mètres ne le permet pas.
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justement tu as l’impression que tu marches plus avec le GPS (vu que tu fais des zigzag à cause de la mauvaise précision du GPS) … merci qui ? " />
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Même pour la voiture un gain de précision sera le bienvenu. Dans certains gros échangeurs le GPS est parfois “perdu” et ne “sait” pas trop ou on se situe, ou par exemple lorsqu’on a affaire à deux routes parallèles (genre A6a et A6b sur laquelle il n’est pas capable d’identifier avec certitude si on est sur la voie de droite de l’autoroute centrale ou celle de gauche de l’autoroute extérieure). Cela pose problème pour l’indication du prochain changement de direction.
Avec une précision à 5 mètres, on est capable de situer le véhicule à coup sûr sur la bonne route. En abaissant la précision à 1 mètre, on sera même capable d’identifier la voie sur laquelle il circule.
Avec l’amélioration des cartes qui suivront, le GPS sera alors capable d’alerter le conducteur s’il se trouve sur une voie interdite pour lui (une voie de bus par exemple), ou même simplement lui demander de passer sur la file n°2 s’il est mal placé pour l’échangeur suivant.
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A condition que les voies soient bien modelisées au mètre près dans la cartographie, ce qui doit pas être vraiment le cas partout à mon avis.
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Actuellement non, mais ça pourra être fait grâce à cette meilleure résolution.
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Avec l’arrivée des voitures autonomes, un positionnement précis des voitures aura toute son utilité.