Le logiciel libre de retouche GIMP a 20 ans

Le logiciel libre de retouche GIMP a 20 ans

La version majeure 3.0 en ligne de mire

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Vincent Hermann

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Logiciel

23/11/2015 3 minutes
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Le logiciel libre de retouche GIMP a 20 ans

Le logiciel libre de retouche GIMP fête cette semaine ses 20 ans. L’occasion pour l’équipe de développement de faire le point sur la petite histoire du projet, et d’annoncer ses prochaines grandes évolutions. En ligne de mire, l’arrivée de GEGL, le nouveau moteur de traitement d’images, prévue pour la version instable 2.9.

GIMP est un acronyme qui signifiait initialement « General Image Manipulation Program », avant de devenir « GNU Image Manipulation Program ». La première mouture sortie le 21 novembre 1995 est le résultat d’un petit projet développé par deux étudiants, Peter Mattis et Kimball Spencer. Ils faisaient partie de l’eXperimental Computing Facility, un club de la fameuse université de Berkeley (dont sont issus les systèmes Unix BSD) réservé aux étudiants qui n’ont pas encore eu leur diplôme.

GIMP est devenu connu en bonne partie pour sa personnalisation, à la manière de ce qu’on a retrouvé plus tard dans Firefox. Le logiciel peut être enrichi de nombreuses extensions pour en étendre les fonctionnalités. Parallèlement, GIMP s’enrichissait de capacités propres sur la retouche d’image, la gestion des couleurs, la peinture, le design et ainsi de suite. L’interface, régulièrement critiquée par le passé, fera plus tard l’objet d’une révision sur plusieurs années.

Les plans de GIMP sont désormais totalement tournés vers la version majeure 3.0. Mais avant d’y arriver, plusieurs étapes vont devoir être franchies. En premier lieu, une version 2.9 dite « instable » car servant de pont pour tester les fonctionnalités ajoutées avant la 2.10 qui, elle, sera conçue pour une utilisation grand public. Le grand apport de GIMP 2.9 (et donc 2.10) sera GEGL, le nouveau moteur de traitement de l’image sur lequel l’équipe travaille depuis maintenant un bon moment.

Cette version 2.10 sera particulièrement importante puisqu’en plus d’apporter le moteur GEGL, plusieurs fonctionnalités feront leur apparition, comme le traitement avec 16 ou 32 bits par canal, un premier support (partiel) du format d’image OpenEXR, une meilleure gestion des couleurs, etc. La version 3.0 devra son changement majeur de numéro en grande partie avec le passage à GTK+3. Alors disponible, le logiciel aura été réécrit pratiquement de fond en comble.

En attendant, et pour fêter les 20 ans du logiciel, les développeurs proposent une version stable 2.8.16.  Elle présente surtout des corrections, quelques petits remaniements d’interface, un fonctionnement plus fiable sous OS X, des traductions mises à jour ainsi que le support des groupes de calques pour les fichiers OpenRaster.

Écrit par Vincent Hermann

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Commentaires (43)


Un logiciel au développement assez lent. Mais qui est puissant et globalement bon.

Au départ, il déroute un peu les habitués de Photoshop.

Plus adapté au graphisme web que pour l’imprimerie.

Mais bon, les plaquettes papier, ça deviens de moins en moins courant.


il est franchement excellent comme logiciel.



Je l’utilise tout le temps pour mon design web et il rempli parfaitement ses fonctions.



Joyeux anniversaire !<img data-src=" />


@sr17&nbsp; Côté imprimerie, il est vrai qu’Inkscape est plus recommandé et beaucoup plus puissant sur de nombreuses fonctionnalités. Cela étant, GIMP reste indispensable côté traitement photo au niveau pro. Et finalement, les deux outils se complètent parfaitement…

De toute façon le client final n’en a rien à foutre de savoir quel est le produit utilisé pour concevoir sa comm. Il veut juste que le boulot soit fait et bien fait. Et c’est toujours amusant de voir encore certaines agences de comm s’auto-convaincre qu’il n’y a point de salut sans le couple mac/adobe - bref,&nbsp; des gens qui n’ont toujours pas compris la différence entre l’outil et le talent…


Bon Anniversaire Gimp !!&nbsp;<img data-src=" />


Indispensable pour la retouche d’image et pour le dessin avec son copain Inkscape c’est vraiment indispensable sous Ubuntu.


j’ai beau testerdes concurrents, je reviens toujours sur le trio gimp/inkscape/blender. Ce sont d’ailleurs les seuls qui fonctionnent aussi super bien sur un netbook peu puissant avec un petit écran.








hansi a écrit :



@sr17  Côté imprimerie, il est vrai qu’Inkscape est plus recommandé et beaucoup plus puissant sur de nombreuses fonctionnalités. Cela étant, GIMP reste indispensable côté traitement photo au niveau pro. Et finalement, les deux outils se complètent parfaitement…

De toute façon le client final n’en a rien à foutre de savoir quel est le produit utilisé pour concevoir sa comm. Il veut juste que le boulot soit fait et bien fait. Et c’est toujours amusant de voir encore certaines agences de comm s’auto-convaincre qu’il n’y a point de salut sans le couple mac/adobe - bref,  des gens qui n’ont toujours pas compris la différence entre l’outil et le talent…







Non



The Gimp n’a tout simplement pas les fonctionnalités requises pour travailler vraiment avec le monde de l’imprimerie. Par exemple, la prise en charge du CMJN. Il y a également le format de fichier PSD que tout le monde utilise dans le monde graphique. Et ne parlons pas des imprimeurs qui ont toute leur chaîne logicielle calibrée et leur personnel habitué à fonctionner avec les produits Adobe.



Bref, pourquoi un pro du graphisme papier s’emmerderait avec The Gimp ?



Pour le graphisme Web en revanche, The Gimp dispose de toutes les fonctionnalités requises et peut être utilisé sans souci par un professionnel.



Enfin, Inkscape n’appartient pas à la même catégorie de logiciels, c’est un logiciel de dessin vectoriel. Donc ni le même but, ni le même usage, ni la même finalité que Gimp/Photoshop qui font partie de logiciels de retouche d’image bitmap.



“Et ne parlons pas des imprimeurs qui ont toute leur chaîne logicielle

calibrée et leur personnel habitué à fonctionner avec les produits

Adobe.”

Qui on surement etait former dans des écoles qui sont sponsoriser par ?

MAC et adobe.

&nbsp;

Leur chaîne calibrer sur adobe parce que ?

le materiel ne supporte que du format adobe



Si dans le monde profesionnel il n’y a pas autre chose que adobe c’est du a:

-en effet les graphiste non pas envie de réapprendre l’utilisation d’un logiciel.

-adobe a un foutue monopole et ne veut pas le lâcher.

-Les constructeur n’en non rien a foutre du libre ça les arrange même (comme ça ils peuvent baratiner pour vendre).



voila pour faire fonctionner le CMJN et les psd

&nbsphttp://registry.gimp.org/node/471



je suis étonner que personne n’a parler de Kritta.


Enfin, GEGL arrive ! je crois que ça doit faire presque 10ans qu’ils en parlaient ! (quand j’ai commencé avec la 2.2, je crois que ça en parlait déjà).



Seconde avancé que j’attends, les “filtres dynamiques”.









hansi a écrit :



@sr17  Côté imprimerie, il est vrai qu’Inkscape est plus recommandé et beaucoup plus puissant sur de nombreuses fonctionnalités. Cela étant, GIMP reste indispensable côté traitement photo au niveau pro. Et finalement, les deux outils se complètent parfaitement…

De toute façon le client final n’en a rien à foutre de savoir quel est le produit utilisé pour concevoir sa comm. Il veut juste que le boulot soit fait et bien fait. Et c’est toujours amusant de voir encore certaines agences de comm s’auto-convaincre qu’il n’y a point de salut sans le couple mac/adobe - bref,  des gens qui n’ont toujours pas compris la différence entre l’outil et le talent…





Heu… Un pro qui prend une photo et veut retoucher la colorimétrie, je doute qu’il veuille se contenter de seulement 8bit/canaux. Déjà, moi, simple amateur, ça me fait bien chier que dès lors que je joue avec les couleurs, les dégradés deviennent dégueulasse.









cislo a écrit :



“Et ne parlons pas des imprimeurs qui ont toute leur chaîne logicielle

calibrée et leur personnel habitué à fonctionner avec les produits

Adobe.”

Qui on surement etait former dans des écoles qui sont sponsoriser par ?

MAC et adobe.

 

Leur chaîne calibrer sur adobe parce que ?

le materiel ne supporte que du format adobe



Si dans le monde profesionnel il n’y a pas autre chose que adobe c’est du a:

-en effet les graphiste non pas envie de réapprendre l’utilisation d’un logiciel.

-adobe a un foutue monopole et ne veut pas le lâcher.

-Les constructeur n’en non rien a foutre du libre ça les arrange même (comme ça ils peuvent baratiner pour vendre).



voila pour faire fonctionner le CMJN et les psd

&#160http://registry.gimp.org/node/471



je suis étonner que personne n’a parler de Kritta.





Krita, ce n’est vraiment pas la même chose, c’est pour de la “peinture”.



Sinon, le monopôle “Adobe” vient aussi qu’il n’y a pas à rouler du cul, mais photoshop a une putain d’avance sur Gimp (rien que dire que Gimp ne gère jusqu’à présent que 8bit par canaux ça en dit long). Photoshop est fait pour les professionnels ce qui n’est pas le cas pour Gimp. Gimp n’est pas pensé pour un usage pro.



Mais sinon, oui, les photographes sont toujours content de payer chaque année une licence Adobe photoshop la peau du cul juste pour le plaisir.









tazvld a écrit :



Mais sinon, oui, les photographes sont toujours content de payer chaque année une licence Adobe photoshop la peau du cul juste pour le plaisir.







Vu chez Adobe en ce moment (Seb doit y faire quelques piges, des fois <img data-src=" />) :

un BP sur Photoshop CC : 20€/mois <img data-src=" />



<img data-src=" /> Plus sérieusement, depuis leur politique d’abonnement CC, c’est fini le temps où PS coûtait une blinde !

A ce tarif, c’est presque à la portée du particulier… <img data-src=" />

Avec la garantie (tant que tu raques) de disposer des dernières versions… (sinon y’a xforce <img data-src=" />)



Après y’a la réalité professionnelle…



Sur le plugin CMJN que tu partages, en regardant vite fait, y’a pas de nouvelle du dévelopeur depuis 2010, aucune garantie que le support de cette fonctionnalité soit encore là pour la prochaine version de GIMP, ça a pas été testé sur les dernières version de GIMP, ni sur des OS récent, la documentation semble insuffisante, …&nbsp;



On peut noter des problèmes idéologiques aussi. Le nuancier pantone est le standard de facto pour de la calibration de couleur, particulièrement dès qu’on tape dans de l’impression offset. Ce nuancier est couvert par la propriété intellectuel, et ne sera jamais intégré dans une solution open source. Comment justifier qu’un standard d’un corp de métier soit ignoré ?&nbsp;



&nbsp;Pourquoi un graphiste print prendrais le risque de switcher sur une solution avec peu ou pas de support ? Pourquoi devrait-il investir du temps à mettre en place son outils (surtout pour une fonction comme le CMJN qui est un peu la base de son boulot…) quand la concurrence fonctionne “out of the box” ?&nbsp;



Même pour du web, le duo Gimp / Inkscape n’offre pas la synergie du couple Photoshop/Illustrator (je pense très fort au smartObject), et à toutes les fonctionnalités qui améliore la productivité, genre tout les outils d’aide à la création de selection apparu ces derniers années sur PS, ou encore une fois les smartObjects qui permettent un usage des filtres non destructif… Même si GEGL semble partir dans cette direction, on y est pas encore.



Mention spéciale pour les traductions foireuses dans GIMP : l’outils “chemin”, en anglais “path”, qui devrait se traduire dans ce contexte par “tracé”.



GIMP et Inkscape sont de bon soft, mais faut bien reconnaitre qu’ils ont quelques lacunes très sérieuses face à la concurrence…&nbsp;








cislo a écrit :



“Et ne parlons pas des imprimeurs qui ont toute leur chaîne logicielle

calibrée et leur personnel habitué à fonctionner avec les produits

Adobe.”

Qui on surement etait former dans des écoles qui sont sponsoriser par ?

MAC et adobe.

 

Leur chaîne calibrer sur adobe parce que ?

le materiel ne supporte que du format adobe



Si dans le monde profesionnel il n’y a pas autre chose que adobe c’est du a:

-en effet les graphiste non pas envie de réapprendre l’utilisation d’un logiciel.

-adobe a un foutue monopole et ne veut pas le lâcher.

-Les constructeur n’en non rien a foutre du libre ça les arrange même (comme ça ils peuvent baratiner pour vendre).







Il y a certes des raisons à cet état de fait. Mais ce n’est malheureusement pas près de changer.



Et ce n’est pas juste la faute aux raisons que tu donne : La réalité, c’est que Gimp n’intègre les fonctionnalités qui leur sont indispensables qu’a un rythme d’escargot.



Alors oui, un jour peut être cela changera. Mais ce n’est pas encore demain.



Ajoutons qu’avec un marché de l’impression est sur le déclin à cause du web, il est peu probable de voir les habitudes changer.



Pour ma part, je pense que les imprimeries auront coulé bien avant…





voila pour faire fonctionner le CMJN et les psd

&#160http://registry.gimp.org/node/471





Sincèrement, as tu un jour essayé de charger des PSD avec Gimp et de faire un travail pro pour l’impression avec ?



Pour les formats de fichiers, il y a une différence entre dire “je le supporte en théorie” et “je peux lire tous les fichiers de ce type avec un résultat 100% correct.”.

Devine quoi ? Et bien dans le milieu pro, on ne peut pas se permettre de l’a peu près ni de perdre du temps.

Certains fonctionnalités de Photoshop n’existent pas dans gimp (et inversement) et les formats de fichier primaires de ces logiciels (PSD, XCF) ont des parties spécifiques qui sont difficilement transposables.

Et dans le graphisme papier, la fiabilité de rendu est un point primordial : un élément qui disparaît, qui se décale ou qui ne rends pas correctement a cause d’un format de fichier, c’est une catastrophe.



Pour le CMJN, c’est pareil : Des plugins, c’est bien. Sauf que dans Photoshop, c’est 100% intégré au moteur du soft, et garanti bien au point (question transmission vers l’imprimeur) depuis des années.



Personnellement, je suis un partisan du libre et un fervent utilisateur de The Gimp. Mais ce n’est pas rendre service au logiciel libre que de conseiller un logiciel par conviction dans un usage ou il se révèle (au moins pour l’instant)inadapté. Quand les gens suivent ce genre de conseil, ils sont déçus et c’est la crédibilité du libre qui en prends un coup.





je suis étonner que personne n’a parler de Kritta.





Un logiciel prometteur par bien des aspects. Mais la dernière fois que je l’ai testé, il y avait encore trop de défauts et de fonctionnalités manquantes.



Bon je ne m’y connais pas trop, j’ai utilisé les deux et Gimp me conviend(rait) surement très bien pour des petites retouches graphiques. Maintenant c’est aussi un logiciel qui de mon souvenir planté régulièrement et qui n’avaient pas toutes les fonctions que Photoshop proposaient. Après je pense que le débat de dire que les graphistes sont bloqués sur Photoshop Mac est un peu réducteur. S’ils le font c’est qu’il y a surement une raison. Que cela soit le calibrage des machines au niveau du circuit d’impression, machines vraiment complexe à régler, peut être une raison. Dire qu’il y a une confusion entre talent et outils c’est assez dédaigneux. Le talent s’exprime aussi beaucoup mieux avec de bons outils, passer du temps à trouver des modules / plugins pour faire ce que l’on veut, à les installer, à voir pourquoi des fois cela ne marche, c’est aussi du temps de perdu à créer. Temps qu’une entreprise n’a pas forcément envie de perdre. Adobe c’est aussi un sav et un service technique et des millions d’utilisateurs. Et les prix ne sont plus aussi important au final avec creative cloud.&nbsp;








jun a écrit :



Après y’a la réalité professionnelle…



Sur le plugin CMJN que tu partages, en regardant vite fait, y’a pas de nouvelle du dévelopeur depuis 2010, aucune garantie que le support de cette fonctionnalité soit encore là pour la prochaine version de GIMP, ça a pas été testé sur les dernières version de GIMP, ni sur des OS récent, la documentation semble insuffisante, … 



On peut noter des problèmes idéologiques aussi. Le nuancier pantone est le standard de facto pour de la calibration de couleur, particulièrement dès qu’on tape dans de l’impression offset. Ce nuancier est couvert par la propriété intellectuel, et ne sera jamais intégré dans une solution open source. Comment justifier qu’un standard d’un corp de métier soit ignoré ? 



 Pourquoi un graphiste print prendrais le risque de switcher sur une solution avec peu ou pas de support ? Pourquoi devrait-il investir du temps à mettre en place son outils (surtout pour une fonction comme le CMJN qui est un peu la base de son boulot…) quand la concurrence fonctionne “out of the box” ? 



Même pour du web, le duo Gimp / Inkscape n’offre pas la synergie du couple Photoshop/Illustrator (je pense très fort au smartObject), et à toutes les fonctionnalités qui améliore la productivité, genre tout les outils d’aide à la création de selection apparu ces derniers années sur PS, ou encore une fois les smartObjects qui permettent un usage des filtres non destructif… Même si GEGL semble partir dans cette direction, on y est pas encore.



Mention spéciale pour les traductions foireuses dans GIMP : l’outils “chemin”, en anglais “path”, qui devrait se traduire dans ce contexte par “tracé”.



GIMP et Inkscape sont de bon soft, mais faut bien reconnaitre qu’ils ont quelques lacunes très sérieuses face à la concurrence…







Certes, la suite d’adobe dispose de fonctionnalités avancées qui sont un cran au dessus de The Gimp/Inkscape, même pour le web.



Mais dans les métiers du Web, le développement prends souvent le pas sur le pur travail graphique. C’est l’exemple type d’un métier “mixte” il y a besoin de faire de la retouche d’image et du travail graphique sans que cela soit une activité à plein temps.

D’ou le fait que la suite adobe, tout aussi performante qu’elle soit est difficile à rentabiliser dans tous les domaines ou le pur graphisme n’est pas l’activité principale à plein temps. (Et je ne saurais trop conseiller aux pro d’éviter de pirater des logiciels. Pour ceux qui se font chopper, ça fait très mal. )

Sans compter que les produits Adobe n’ont pas de version Linux.



Pour le web, The Gimp et Inkskape offrent largement les fonctionnalités qui permettent un travail efficace.












Ombre a écrit :



Bon je ne m’y connais pas trop, j’ai utilisé les deux et Gimp me conviend(rait) surement très bien pour des petites retouches graphiques. Maintenant c’est aussi un logiciel qui de mon souvenir planté régulièrement et qui n’avaient pas toutes les fonctions que Photoshop proposaient. Après je pense que le débat de dire que les graphistes sont bloqués sur Photoshop Mac est un peu réducteur. S’ils le font c’est qu’il y a surement une raison. Que cela soit le calibrage des machines au niveau du circuit d’impression, machines vraiment complexe à régler, peut être une raison. Dire qu’il y a une confusion entre talent et outils c’est assez dédaigneux. Le talent s’exprime aussi beaucoup mieux avec de bons outils, passer du temps à trouver des modules / plugins pour faire ce que l’on veut, à les installer, à voir pourquoi des fois cela ne marche, c’est aussi du temps de perdu à créer. Temps qu’une entreprise n’a pas forcément envie de perdre. Adobe c’est aussi un sav et un service technique et des millions d’utilisateurs. Et les prix ne sont plus aussi important au final avec creative cloud.







Multiplie le prix par tous les postes d’une entreprise, ça chiffre vite.



Si le graphismes pur et à plein temps est ton activité principale, la suite adobe se justifie pleinement.



Par contre, si le besoin est de faire de la retouche de temps a autre, mais seulement entre autres travaux, les logiciels libres sont de mon point de vue un bien meilleur choix.



D’ailleurs, il ne faut pas oublier aussi que les logiciels libres ont des avantages propres : aucun DRM, présence sur toute plateforme, nombreuses déclinaisons, etc… <img data-src=" />









sr17 a écrit :



Pour le web, The Gimp et Inkskape offrent largement les fonctionnalités qui permettent un travail efficace.





Ca depends fortement du type de travail et de la fréquence. Comme je le disais, en termes de productivité pur et dur, adobe a encore beaucoup d’avance.

&nbsp;



sr17 a écrit :





Cet argument ne tient plus comme avant.



Un mois de Creative Cloud pour juste photoshop c’est 20€, la suite complete 50€. Ca reste très abordable pour un besoin ponctuel.



Admettons un pro, même une très petite entreprise qui fait 3 projet à 800€ dans le mois, les 50€ de la Creative Cloud peuvent se caser discrètement dans la première facture, et sont donc immédiatement amortit.&nbsp;



Code Pénal







Article 323-1



Le fait d’accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou

partie d’un système de traitement automatisé de données est puni de deux

ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.





Lorsqu’il en est résulté soit la suppression ou la modification de

données contenues dans le système, soit une altération du fonctionnement

de ce système, la peine est de trois ans d’emprisonnement et de 45 000

euros d’amende.





Ça vous parle ?








jun a écrit :



Ca depends fortement du type de travail et de la fréquence. Comme je le disais, en termes de productivité pur et dur, adobe a encore beaucoup d’avance.







La dessus, je ne suis pas d’accord.



Sur des travaux relativement courants, la différence n’est de mon point de vue pas significative.



Je comprends pourquoi tu affirme cela : Photoshop et Gimp sont en réalité beaucoup plus différents dans la manière optimale de les utiliser que leur apparence relativement similaire pourrait le laisser penser.



Au départ, pour ceux qui sont habitué a Photoshop, le travail sous Gimp est long et laborieux.



C’est simplement parce que la façon de travailler de manière optimale est différente.



Quand on est trop habitué à un logiciel, on cherche naturellement à utiliser les mêmes logiques. Et dans ce cas, cela ne fonctionne pas.



Malheureusement, il faut plus que quelques heures (ou même quelques jours) de travail pour s’habituer à un logiciel aussi différent.



Ceux qui connaissent le potentiel de The Gimp, sont ceux qui l’ont beaucoup utilisé.





Cet argument ne tient plus comme avant.



Un mois de Creative Cloud pour juste photoshop c’est 20€, la suite complete 50€. Ca reste très abordable pour un besoin ponctuel.





50€ par mois, cela pourrait paraître anodin.



Mais cela représente quand même 600€ par an, 6000€ pour 10 ans, 60000€ pour 10 postes sur 10 ans.





Admettons un pro, même une très petite entreprise qui fait 3 projet à 800€ dans le mois, les 50€ de la Creative Cloud peuvent se caser discrètement dans la première facture, et sont donc immédiatement amortit.





Le problème, c’est que le pro en question n’a pas que sa licence adobe à payer. Une entreprise, c’est beaucoup de frais, de charges, etc.



Chacune de ces charges peuvent sembler faible prise de manière isolée… mais le total est toujours important. <img data-src=" />



Le secret d’une bonne gestion, c’est de savoir évaluer le rapport gain/cout de chaque logiciel ou service en fonction de son activité.



Dans le cas d’activités mixtes, il faut comprendre que la suite graphique n’est qu’une brique parmi d’autre. Le besoin peut varier suivant les périodes, les personnes, les affaires. Cela ne sers pas tous les jours.



Pour certaines activités, le nombre de logiciels qui est nécessaire est tellement important que si l’on ne tenait pas compte du coût, la facture totale serait prohibitive.



Trop peu de contributeurs malheuresement








sr17 a écrit :



La dessus, je ne suis pas d’accord.



Sur des travaux relativement courants, la différence n’est de mon point de vue pas significative.



Je comprends pourquoi tu affirme cela : Photoshop et Gimp sont en réalité beaucoup plus différents dans la manière optimale de les utiliser que leur apparence relativement similaire pourrait le laisser penser.



Au départ, pour ceux qui sont habitué a Photoshop, le travail sous Gimp est long et laborieux.



C’est simplement parce que la façon de travailler de manière optimale est différente.



Quand on est trop habitué à un logiciel, on cherche naturellement à utiliser les mêmes logiques. Et dans ce cas, cela ne fonctionne pas.



Malheureusement, il faut plus que quelques heures (ou même quelques jours) de travail pour s’habituer à un logiciel aussi différent.



Ceux qui connaissent le potentiel de The Gimp, sont ceux qui l’ont beaucoup utilisé.







La dessus je ne suis pas d’accord non plus. Et l’exemple le plus concret que je peux te donner est l’absence de filtre dynamique dans The Gimp. Photoshop est capable d’appliquer des effets dans une “pile” d’effet sur un calque sans détruire l’image d’origine ce qui fait que les transformation sont non destructrice est il est possible à tout moment de moduler un effet sans avoir à se retaper la pile complète. Rien que ça, c’est quelque chose que j’attends sur The Gimp depuis des lustres.



Après, pour des petits travaux rapides, PS vient “out of the box” avec des outils comme la suppression d’objet avec “resynthèse” du fond là ou Gimp nécessite l’installation de plugin (quand il ne faut pas le compiler soit même comme pour le plugin “Resynthesizer” sous Windows.).



Alors, là je m’avance peut être, mais il me semblait avoir vu que PS utilise le GPU pour calculer les effet et du coup appliquer un effet est bien plus rapide sous PS. Alors ça se joue à coup de 2s par ci, 4s par là… mais au bout d’un certain temps, on y gagne en temps mais aussi en “frustration” (une interface lente fait partie des truc les plus énervant que je connaisse).







sr17 a écrit :



50€ par mois, cela pourrait paraître anodin.



Mais cela représente quand même 600€ par an, 6000€ pour 10 ans, 60000€ pour 10 postes sur 10 ans.







Le problème, c’est que le pro en question n’a pas que sa licence adobe à payer. Une entreprise, c’est beaucoup de frais, de charges, etc.



Chacune de ces charges peuvent sembler faible prise de manière isolée… mais le total est toujours important. <img data-src=" />



Le secret d’une bonne gestion, c’est de savoir évaluer le rapport gain/cout de chaque logiciel ou service en fonction de son activité.



Dans le cas d’activités mixtes, il faut comprendre que la suite graphique n’est qu’une brique parmi d’autre. Le besoin peut varier suivant les périodes, les personnes, les affaires. Cela ne sers pas tous les jours.



Pour certaines activités, le nombre de logiciels qui est nécessaire est tellement important que si l’on ne tenait pas compte du coût, la facture totale serait prohibitive.







50€, c’est quoi ? ça ne doit même pas représenter les charges totales (je ne parles donc pas du simple chiffre qui arrive dans ton compte en banque) pour 2h de boulot d’un employé. En 1 mois, si la suite arrive à te faire gagner 2h de boulot, c’est tout bénef. Si il y a quelqu’un qui s’y connait en fiscalité d’entreprise, il me semble que 50€ investi dans un logiciel est autant d’argent retiré dans les chiffres pour calculer les charges de l’entreprise.





The Gimp, c’est bien pour des amateurs, comme moi, où la manipulation d’image est purement un loisir. Ca peut en effet dépanner un non initié, même si là, j’hésiterais selon la personne à l’envoyer vers paint.net (qui n’est plus développé en open source et utilise .net ) qui possède une interface plus familière.



Après, certain pro peuvent tout à fait exploiter The Gimp, je pense à Flock (qui fait un résumé de la semaine en dessin sur clubic) par exemple. Il n’y a pas de loi qui dit qu’en tant que pro tu dois utiliser la suite adobe, juste qu’au delà du standard (si tu bosse en équipe, c’est cool de se mettre d’accord sur les format de fichier et ne pas les foutre en l’air à chaque fois avec un logiciel à moitié compatible), PS est bien meilleurs que the Gimp. Si tu ne paies pas les 20 ou 50€ de licence, tu as de grande chance que ton employé soit le fasse à ta place avec ses propres sous (et il ne va pas vraiment être content) soit utilise une version piraté (et là, on est dans l’illégalité).



&gt;Un mois de Creative Cloud pour juste photoshop

&gt;c’est 20€, la suite complete 50€. Ca reste très

&gt;abordable pour un besoin ponctuel.



Un mois à 20 € … mais des années pour le maîtriser … <img data-src=" />








sr17 a écrit :



C’est simplement parce que la façon de travailler de manière optimale est différente.





Je me suis fait griller par&nbsp;&nbsp;tazvld. Les filtres dynamiques et les smartobjects de PS permette un travail non destructif. Ca c’est pas une question de workflow, c’est un critère absolu.



&nbsp;



sr17 a écrit :



Le problème, c’est que le pro en question n’a pas que sa licence adobe à payer. Une entreprise, c’est beaucoup de frais, de charges, etc.&nbsp;&nbsp;





&nbsp;Pour une (très) petite entreprise qui fait du service, par exemple un freelance, y’a un problème particulièrement connu qui est le manque de frai. Un graphiste freelance ce n’est pas une usine qui doit investir N millions d’euros en machine outils, à part un ordinateur, quelques licences, et des frais de bouche pour des RDV client, il est difficile de caser des frais…





sr17 a écrit :



50€ par mois, cela pourrait paraître anodin.



Mais cela représente quand même 600€ par an, 6000€ pour 10 ans, 60000€ pour 10 postes sur 10 ans.





&nbsp;Si t’as une PME avec 10 employés, tous graphistes, avec un salaire moyen de 32K€ brut, avec des charges patronales moyenne à 42%, ça fait du 45.440€ par employé, ça done 454.400€ de frai en salaire et charge patronale dans l’année pour 10 salarié.&nbsp;



J’inclus même pas tout les autres frais : machines, &nbsp;locale, électricité, eau, meubles, etc. Pour pas rentrer dans des calcules d’amortissement trop complexes et inutiles pour l’exemple. Toujours pour l’exemple on va supposer que pour avoir 10 employés, la boite en question arrive au moins à atteindre son point mort.&nbsp;



Les 6k€ de licence par an, paraissent bien ridicule à côté.



Et je ne vois pas pourquoi une boite, qui peut générer au moins 450K de CA pour payer ses salariés, n’arriverait pas à générer 6k de plus… Même dans des cas particuliers sans charges patronales, ces 6k€ paraissent toujours ridiculement bas.&nbsp;





&nbsp;



Fervent défenseur du libre, il faut pourtant avouer que GIMP est surtout 20 ans derrière Photoshop…








tazvld a écrit :



Heu… Un pro qui prend une photo et veut retoucher la colorimétrie, je doute qu’il veuille se contenter de seulement 8bit/canaux. Déjà, moi, simple amateur, ça me fait bien chier que dès lors que je joue avec les couleurs, les dégradés deviennent dégueulasse.





Pareil, critère définitivement discriminatoire pour Gimp.



&nbsp;Tant qu’il ne passe pas à 16 bits (nos réflex gèrent du 14 bits depuis un moment), je ne veux pas en entendre parler.



Et tout ça sans parlé du graphisme de l’interface qui reste encore aujourd’hui au moins 10 ans en arrière.

Sympa pour faire de petites retouches, cadrage mais dès qu’on passe sur un projet plus pro c’est PS sans hésiter.

J’adorerai vraiment que GIMP rattrape un jour PS mais ça n’arrivera jamais, c’est ce qui maintien Adobe en vie…


Les pros ont besoin d’outils, pour créer quelque chose et le vendre, c’est-à-dire se faire de la plus-value dessus. Alors pour moi, des pros qui se disent « tiens ce serait bien si on n’avait pas à payer la licence de tel logiciel, et si on le remplaçait par un truc identique mais gratuit, on se ferait davantage de fric », ça me sidère.



Le jour où les pros investiront vraiment dans des projets libres, peut-être que ces derniers évolueront un peu plus rapidement et répondront mieux à leurs besoins. En attendant je vois beaucoup de pros se plaindre que GIMP a du retard, en gros ils veulent un Photoshop gratuit sans avoir à lever le petit doigt : ni contribuer au développement de GIMP, ni financer les développeurs, ni apprendre à utiliser un autre logiciel… À un moment il faut arrêter de croire que des bénévoles vont servir la Lune sur un plateau d’argent hein… <img data-src=" />



Les pros se font du pognon avec leur boulot, à eux de choisir où ils veulent le dépenser : dans des licences Adobe chaque année, ou bien dans un projet libre qui leur sera bien plus profitable sur le long terme. La plupart des pros ont fait leur choix et achètent des licences Adobe, soit, c’est leur choix, tant mieux pour eux. Mais dans ce cas, je trouve assez déplacé de venir se plaindre que GIMP n’est toujours pas à la hauteur…



En attendant pour un usage particulier je trouve GIMP génial, bon anniversaire et un grand merci à l’équipe de dev <img data-src=" />


Pourquoi payer pour un logiciel qui fait moins aujourd’hui (car c’est aujourd’hui qu’on en a besoin, pas demain, ni dans 6ans) alors que l’on peut payer pour un logiciel qui fait le boulot ?



Oui, c’est dégueulasse, mais les graphistes pro, ils ont besoin d’un logiciel qui fonctionne, là, maintenant tout de suite. Pas une promesse qu’un jour ils auront un super logiciel qu’il pourront utiliser à leur guise…



Même d’un point de vue concurrentielle, payer pour quelque chose de collectif, c’est se donner un désavantage face au concurrent pour quelque chose que ce dernier va pouvoir profiter quand même.



Le long terme, seul une poignée de société sont capable de le faire. Les petite boites, elles, n’en sont pas capables, elles n’ont pas les moyens.





Sinon, en effet, en tant que particulier amateur, Gimp me convient pour la majorité de mes “travaux”, mais je conçois aussi que l’outils à ses limites et ses “lourdeurs” le rendant pas forcément viable dans certain milieux pro. J’ai eu dans le passé des problèmes avec des image TIFF en niveau de gris codé sur 16bit.








tazvld a écrit :



Heu… Un pro qui prend une photo et veut retoucher la colorimétrie, je doute qu’il veuille se contenter de seulement 8bit/canaux. Déjà, moi, simple amateur, ça me fait bien chier que dès lors que je joue avec les couleurs, les dégradés deviennent dégueulasse.





D’un autre côté, si le but est la post-prod de photographie, Darktable est clairement plus adapté.

Gimp c’est un couteau suisse qui fait un peu tout mais pas toujours bien.

Mais il y à de quoi avoir de l’espoir pour l’avenir, entre GEGL d’un côté et le support expérimental du moteur de brosse de mypaint.







jun a écrit :



On peut noter des problèmes idéologiques aussi. Le nuancier pantone est le standard de facto pour de la calibration de couleur, particulièrement dès qu’on tape dans de l’impression offset. Ce nuancier est couvert par la propriété intellectuel, et ne sera jamais intégré dans une solution open source. Comment justifier qu’un standard d’un corp de métier soit ignoré ?





C’est pas vraiment un problème idéologique. C’est un problème légal.









mLzz a écrit :



il est franchement excellent comme logiciel.



Je l’utilise tout le temps pour mon design web et il rempli parfaitement ses fonctions.



Joyeux anniversaire !<img data-src=" />





Idem, après la version 2.8 qui nous offre la fenêtre unique, j’ai hâte de la version 2.10 pour le CMJN…



Très bon anniversaire GIMP ^_^









tazvld a écrit :



La dessus je ne suis pas d’accord non plus. Et l’exemple le plus concret que je peux te donner est l’absence de filtre dynamique dans The Gimp. Photoshop est capable d’appliquer des effets dans une “pile” d’effet sur un calque sans détruire l’image d’origine ce qui fait que les transformation sont non destructrice est il est possible à tout moment de moduler un effet sans avoir à se retaper la pile complète. Rien que ça, c’est quelque chose que j’attends sur The Gimp depuis des lustres.







C’est typiquement LE truc qui panique l’utilisateur de Photoshop qui passe sous Gimp.



Beaucoup de gens l’ignorent, mais avec les modes de calque, on peut reproduire sous Gimp certains effets des calques de réglage de Photoshop.

Pour d’autres types d’effets, il y a des techniques, par exemple stocker des résultats intermédiaire dans un calque et jouer sur la transparence pour appliquer plus ou moins d’effet.



Avec le temps, on apprends les techniques qui permettent de faire sans.





Après, pour des petits travaux rapides, PS vient “out of the box” avec des outils comme la suppression d’objet avec “resynthèse” du fond là ou Gimp nécessite l’installation de plugin (quand il ne faut pas le compiler soit même comme pour le plugin “Resynthesizer” sous Windows.).





Déjà, si vous voulez faire un usage professionnel des logiciels libres, je vous conseille vivement d’oublier Windows. Sous Linux, tout s’installe en un simple clic. Et je trouve que globalement, les logiciels libres y fonctionnement beaucoup mieux. C’est vrai pour Gimp, mais aussi pour LibreOffice et bien d’autres.





Alors, là je m’avance peut être, mais il me semblait avoir vu que PS utilise le GPU pour calculer les effet et du coup appliquer un effet est bien plus rapide sous PS. Alors ça se joue à coup de 2s par ci, 4s par là… mais au bout d’un certain temps, on y gagne en temps mais aussi en “frustration” (une interface lente fait partie des truc les plus énervant que je connaisse).





Pour ma part, je n’ai jamais ressenti de lenteur avec Gimp.



Globalement, l’interface de Gimp est plutôt rapide, légère et agréable une fois habitué. Et sur Gimp, comme sur Photoshop, la plupart des effets courants sont suffisamment rapide pour ne pas ressentir de lenteur.



Mais il est certain que ce genre de critère dépends de ce qu’on fait avec son logiciel. Le graphiste pur qui travaille a la chaine de manière très intensive en passant des des journées à appliquer des filtres devra logiquement tenir compte de son besoin.





50€, c’est quoi ? ça ne doit même pas représenter les charges totales (je ne parles donc pas du simple chiffre qui arrive dans ton compte en banque) pour 2h de boulot d’un employé. En 1 mois, si la suite arrive à te faire gagner 2h de boulot, c’est tout bénef.





Encore faut t’il que le choix de Photoshop te garantisse de gagner au moins ce temps la.



Dans la pratique, Gimp n’est pas aussi lent que vous le supposez.



Pour gagner deux heures, il faudrait déjà travailler un nombre certain d’heures par mois sur du graphisme complexe ou les fonctions plus avancées de Photoshop feraient éventuellement gagner du temps.



Le problème est encore moins évident dans la vraie réalité d’une entreprise. Quand tu doit payer des licences parce que tout le monde peut être amené à faire du graphisme, mais que certains ne l’ouvriront presque jamais, le calcul est vite fait.



Comme je l’ai dit plus haut, quand tu multiplie cet exemple par tous les autres logiciels, le choix des logiciel libre s’impose clairement.





Si il y a quelqu’un qui s’y connait en fiscalité d’entreprise, il me semble que 50€ investi dans un logiciel est autant d’argent retiré dans les chiffres pour calculer les charges de l’entreprise.





Pour une entreprise, le payement d’un abonnement, c’est une charge.



Ca fait toujours moins d’argent pour les salaires.



Certains diront que ce n’est que 50€ par mois, mais on peut multiplier l’exemple par des dizaines de logiciels. Parce que si on est cohérent, un raisonnement s’applique de la même façon pour tout.





The Gimp, c’est bien pour des amateurs, comme moi, où la manipulation d’image est purement un loisir. Ca peut en effet dépanner un non initié, même si là, j’hésiterais selon la personne à l’envoyer vers paint.net (qui n’est plus développé en open source et utilise .net ) qui possède une interface plus familière.





Un amateur ira plutôt vers un logiciel simple.



Gimp et Photoshop s’adressent à ceux qui recherchent un logiciel complet.



D’ailleurs, la classification amateur/professionnel n’a pas de sens. Certains amateurs passent un temps certain à retoucher des photos tandis que certains professionnels n’en font jamais.



Entre les deux, on trouve une pléthore de cas particuliers.



Le type de travail compte aussi dans l’équation. Recadrer des Photos et ajuster quelques paramètres, ce n’est pas la même chose que de composer une affiche pour une marque de luxe.





Après, certain pro peuvent tout à fait exploiter The Gimp, je pense à Flock (qui fait un résumé de la semaine en dessin sur clubic) par exemple.[quote]



D’après certains, The Gimp a aussi ses avantages propres sur Photoshop.



[quote] Il n’y a pas de loi qui dit qu’en tant que pro tu dois utiliser la suite adobe, juste qu’au delà du standard (si tu bosse en équipe, c’est cool de se mettre d’accord sur les format de fichier et ne pas les foutre en l’air à chaque fois avec un logiciel à moitié compatible), PS est bien meilleurs que the Gimp.





L’unification est justement la raison qui souligne l’importance d’utiliser un logiciel libre que tout le monde peut télécharger facilement, légalement et gratuitement.





Si tu ne paies pas les 20 ou 50€ de licence, tu as de grande chance que ton employé soit le fasse à ta place avec ses propres sous (et il ne va pas vraiment être content) soit utilise une version piraté (et là, on est dans l’illégalité).





Faut t’il rappeler que l’employé a un lien de subordination.



Le piratage, c’est un motif de licenciement pour faute grave.



Et il n’est pas très dur, ni compliqué de vérifier les postes de travail.









jun a écrit :



Je me suis fait griller par  tazvld. Les filtres dynamiques et les smartobjects de PS permette un travail non destructif. Ca c’est pas une question de workflow, c’est un critère absolu.







On se demande bien comment les graphistes travaillaient à l’époque ou Photoshop n’avait pas encore ces fonctions. <img data-src=" />





Pour une (très) petite entreprise qui fait du service, par exemple un freelance, y’a un problème particulièrement connu qui est le manque de frai. Un graphiste freelance ce n’est pas une usine qui doit investir N millions d’euros en machine outils, à part un ordinateur, quelques licences, et des frais de bouche pour des RDV client, il est difficile de caser des frais…



 Si t’as une PME avec 10 employés, tous graphistes, avec un salaire moyen de 32K€ brut, avec des charges patronales moyenne à 42%, ça fait du 45.440€ par employé, ça done 454.400€ de frai en salaire et charge patronale dans l’année pour 10 salarié.





Pourquoi ton calcul est mauvais ? Simplement parce que tu n’as pas lu ce que j’écrit.



Tu prends le cas d’une entreprise spécialisée dans le pur graphisme qui emploie principalement des graphistes qui ne font que ça à longueur de journée.



Dans ce cas, le choix de Photoshop me semble évident.



Moi je parlait (et c’est précisé) du cas d’une entreprise ou le graphisme n’est qu’une petite partie des activités pratiquée. C’est le cas de la majorité des entreprises.





J’inclus même pas tout les autres frais : machines,  locale, électricité, eau, meubles, etc. Pour pas rentrer dans des calcules d’amortissement trop complexes et inutiles pour l’exemple. Toujours pour l’exemple on va supposer que pour avoir 10 employés, la boite en question arrive au moins à atteindre son point mort. 



Les 6k€ de licence par an, paraissent bien ridicule à côté.



Et je ne vois pas pourquoi une boite, qui peut générer au moins 450K de CA pour payer ses salariés, n’arriverait pas à générer 6k de plus… Même dans des cas particuliers sans charges patronales, ces 6k€ paraissent toujours ridiculement bas.





Excellent.



Refait le calcul en tenant compte d’un besoin de plusieurs dizaines de logiciels différents.



Maintenant, comprends-tu le problème ?









tazvld a écrit :



Pourquoi payer pour un logiciel qui fait moins aujourd’hui (car c’est aujourd’hui qu’on en a besoin, pas demain, ni dans 6ans) alors que l’on peut payer pour un logiciel qui fait le boulot ?







Très bien, tu choisis de payer pour Photoshop, c’est ton choix et je le respecte.



Mais alors, c’est quoi le but de râler que GIMP est à la traîne ? Perso je ne vois pas 36 raisons :





  • soit tu payes Photoshop à contre-cœur, tu veux utiliser GIMP mais il ne correspond pas à tes besoins ; auquel cas, comme je l’ai dit : si tu veux que GIMP s’améliore, le plus productif n’est pas de râler mais de contribuer (en code ou financièrement) ;



  • soit tu ne veux même pas utiliser GIMP, auquel cas pourquoi râler ? Si tu es pleinement satisfait avec Photoshop qui fait bien le boulot, eh bien laisse tout simplement les autres projets tranquilles, personne ne t’a rien demandé, et personne te t’oblige à passer à GIMP.









sr17 a écrit :



On se demande bien comment les graphistes travaillaient à l’époque ou Photoshop n’avait pas encore ces fonctions. <img data-src=" />&nbsp;





Beaucoup plus lentement =) .

&nbsp;



sr17 a écrit :



Moi je parlait (et c’est précisé) du cas d’une entreprise ou le graphisme n’est qu’une petite partie des activités pratiquée. C’est le cas de la majorité des entreprises.





Autant pour moi.



Mais dans ce cas là pourquoi cette boite devrait payer 10 licences à plein temps ? Les abonnements Adobe CC ne sont pas lié à un poste, mais à un compte utilisateur, qui pourrait être partagé et ne pas être activé tout les mois. On est très loin des 60K€ sur 10 ans que tu annonces.



Mais j’imagine mal un corps de métier qui requiert une tonne de licence hors de prix, et ou la suite Adobe ne serait pas nécessaire.&nbsp;



Si on reste dans une activité de development, en web en tout cas, la plupart des outils sont open sources, ou sont sous licences perpétuel et à prix abordable (je pense à des petits outils comme codekit). Une boite de 10 salarié ira pas se prendre une licence IBM websphere…&nbsp;









Konrad a écrit :



Mais alors, c’est quoi le but de râler que GIMP est à la traîne ? Perso je ne vois pas 36 raisons :&nbsp;





Ou bien GIMP est l’exemple parfait de pourquoi le logiciel libre ne peut pas fonctionner partout : dès que ça sort des outils généraux ou orienté dev, dès que le projet vises une population qui ne développe pas, dès que la logique métier est différente de ce qui se voit dans le monde du dev, …



Il est surprenant que sur un projet aussi connu et aussi mature, il n’y ai eu que 10 contributeurs ayant commit sur les 30 derniers jours…&nbsp;









sr17 a écrit :



C’est typiquement LE truc qui panique l’utilisateur de Photoshop qui passe sous Gimp.



Beaucoup de gens l’ignorent, mais avec les modes de calque, on peut reproduire sous Gimp certains effets des calques de réglage de Photoshop.

Pour d’autres types d’effets, il y a des techniques, par exemple stocker des résultats intermédiaire dans un calque et jouer sur la transparence pour appliquer plus ou moins d’effet.



Avec le temps, on apprends les techniques qui permettent de faire sans.







Je sais, c’est ce que je fait, mais c’est du bricolage, du bidouillage, un truc ingérable à la longue, ça bouffe de la mémoire, c’est du temps de perdu car même avec des résultats intermédiaires, il faut refaire toutes les modifications… Les “calque d’effet” s’appliquent sur les calque inférieur alors que tu ne le veux pas forcément…







sr17 a écrit :



Déjà, si vous voulez faire un usage professionnel des logiciels libres, je vous conseille vivement d’oublier Windows. Sous Linux, tout s’installe en un simple clic. Et je trouve que globalement, les logiciels libres y fonctionnement beaucoup mieux. C’est vrai pour Gimp, mais aussi pour LibreOffice et bien d’autres.







Sauf que la plupart des applications “pro” (spécifique pour certain outils) sont sous Windows (ou Mac). Je pense par exemple aux sondes de calibration d’écran, les pilotes officielles sont sûrement sous Windows est Mac, mais pas sous Linux (exemple).



De plus, linux, heu.. je l’utilise j’ai des gros problème avec un double écran (les menus qui s’affiche dans l’autre écran par exemple) et je ne suis pas le seul, j’ai Gnome qui freeze et plante sans raison 3 - 4 fois par jour (et ça commence sérieusement à me les casser)… Les performance des pilotes graphiques semble être aussi à revoir (voir les commentaire dans les news sur la steambox)…







sr17 a écrit :



Pour ma part, je n’ai jamais ressenti de lenteur avec Gimp.



Globalement, l’interface de Gimp est plutôt rapide, légère et agréable une fois habitué. Et sur Gimp, comme sur Photoshop, la plupart des effets courants sont suffisamment rapide pour ne pas ressentir de lenteur.



Mais il est certain que ce genre de critère dépends de ce qu’on fait avec son logiciel. Le graphiste pur qui travaille a la chaine de manière très intensive en passant des des journées à appliquer des filtres devra logiquement tenir compte de son besoin.







Comme j’ai dit, ça se joue sur des histoires de quelque seconde, loin est le temps des effet de remplissage ou l’on voyait le surface se remplir progressivement (mon dieu, j’ai passé trop de temps sur paint sous windows95 quand j’étais petit).

Mais ce n’est pas forcément du temps directement que tu gagnes, mais une forme de bien être. Une interface qui mets du temps à réagir.







sr17 a écrit :



Encore faut t’il que le choix de Photoshop te garantisse de gagner au moins ce temps la.



Dans la pratique, Gimp n’est pas aussi lent que vous le supposez.



Pour gagner deux heures, il faudrait déjà travailler un nombre certain d’heures par mois sur du graphisme complexe ou les fonctions plus avancées de Photoshop feraient éventuellement gagner du temps.



Le problème est encore moins évident dans la vraie réalité d’une entreprise. Quand tu doit payer des licences parce que tout le monde peut être amené à faire du graphisme, mais que certains ne l’ouvriront presque jamais, le calcul est vite fait.



Comme je l’ai dit plus haut, quand tu multiplie cet exemple par tous les autres logiciels, le choix des logiciel libre s’impose clairement.







L’avantage du créative cloud, c’est que j’ai l’impression que tu peux mutualiser les licences. Tu n’as pas tous tes employé qui font du PS en même temps, seul 1 ou 2 en même temps.



De même, chose que je n’ai pas essayé (car je n’ai utilisé PS que très rapidement pour essayé il y a quelques années), mais certain parle de “smart object” qui sont des passerelle entre les différents outils de la suite complète d’Adobe. Ceci n’existe pas dans le libre, Gimp sais vagement ouvrir un fichier SVG, mais le format XCF n’est pas ouvert par inkscape… Il n’y a aucune interaction entre les outils, ce qui fait que dès lors que l’on utilise plusieurs outils en parallèle, tu es obligé de t’arranger avec les format pour faire une passerelle, réimporter les objets…







sr17 a écrit :



Pour une entreprise, le payement d’un abonnement, c’est une charge.



Ca fait toujours moins d’argent pour les salaires.



Certains diront que ce n’est que 50€ par mois, mais on peut multiplier l’exemple par des dizaines de logiciels. Parce que si on est cohérent, un raisonnement s’applique de la même façon pour tout.







Oui, mais les charge, c’est déductible des impôts ? Ce que je demande à savoir, c’est que sur 50€ de charge est ce que ça correspond à 50€ de salaire brut où il y a des taxes (patronale, entreprise…) ailleurs ?







sr17 a écrit :



Un amateur ira plutôt vers un logiciel simple.



Gimp et Photoshop s’adressent à ceux qui recherchent un logiciel complet.



D’ailleurs, la classification amateur/professionnel n’a pas de sens. Certains amateurs passent un temps certain à retoucher des photos tandis que certains professionnels n’en font jamais.



Entre les deux, on trouve une pléthore de cas particuliers.



Le type de travail compte aussi dans l’équation. Recadrer des Photos et ajuster quelques paramètres, ce n’est pas la même chose que de composer une affiche pour une marque de luxe.







Oui et non. De par amateur ici je pensais à des personnes qui font ça sans être leur gagne pain et le font plus par passion, il n’ont pas de besoin “vitale” de productivité, leur temps est “gratuit”. Ils ont donc un plus large choix entre choisir un logiciel “gratuit” mais passer plus de temps ou acheter un logiciel et pouvoir faire plus de chose. Pour un pro, la notion de productivité entre en jeu, le temps n’est plus gratuit. Il faut en plus tenir compte du temps d’apprentissage… on ne peut pas se permettre de changer d’outils tout les 4 matins.







sr17 a écrit :



L’unification est justement la raison qui souligne l’importance d’utiliser un logiciel libre que tout le monde peut télécharger facilement, légalement et gratuitement.







Malheureusement même là, ça ne fonctionne pas très bien. Je vois par exemple que Inkscape, il utilise le standard “SVG” qui est un standard du XML. Cependant 2 problèmes :




  • le SVG c’est pour de l’image vectoriel, mais il n’est pas fait pour la production d’image vectoriel. Il manque tout ce qui est attrait au outils de production (je pense aux guides par exemple, mais je crois que c’est aussi le cas des calques). Inkscape doit donc étendre le standard.

  • il manque des trucs au SVG. Je pense par exemple au dégradé conique qui me semble pourtant être un dégradé de base (ça permet par exemple de faire des effets de reflet sur les CD ou sur des boutons en métal).









    sr17 a écrit :



    Faut t’il rappeler que l’employé a un lien de subordination.



    Le piratage, c’est un motif de licenciement pour faute grave.



    Et il n’est pas très dur, ni compliqué de vérifier les postes de travail.







    Oui tout a fait, cependant l’employé peut tenir une défense devant les prud’hommes comme quoi tu ne lui as pas fourni les outils pour travailler dans de bonnes conditions et tu lui as demandé des objectifs impossibles avec les outils fournis. Même si elle est un peu tordu, cette défense peut se tenir.







    Konrad a écrit :



    Très bien, tu choisis de payer pour Photoshop, c’est ton choix et je le respecte.



    Mais alors, c’est quoi le but de râler que GIMP est à la traîne ? Perso je ne vois pas 36 raisons :



  • soit tu payes Photoshop à contre-cœur, tu veux utiliser GIMP mais il ne correspond pas à tes besoins ; auquel cas, comme je l’ai dit : si tu veux que GIMP s’améliore, le plus productif n’est pas de râler mais de contribuer (en code ou financièrement) ;



  • soit tu ne veux même pas utiliser GIMP, auquel cas pourquoi râler ? Si tu es pleinement satisfait avec Photoshop qui fait bien le boulot, eh bien laisse tout simplement les autres projets tranquilles, personne ne t’a rien demandé, et personne te t’oblige à passer à GIMP.







    Putain, mais j’utilise The Gimp !! PS, je l’ai utilisé 20min il y a presque 10ans, je n’y ai pas retouché!

    Je parlais ici des professionnels dont leur temps est une source de rente et ont donc besoin de productivité immédiate ou à moyen terme.

    Moi, en tant qu’amateur, je prend sur mon temps libre pour utiliser The Gimp, je n’ai pas d’exigence en productivité, je le fait par plaisir. Mais sinon, même en tant qu’amateur, lorsque je regarde ce que fait l’outil d’à coté, et que je vois certain truc qui me simplifierait la vie, je ne vais pas me voiler la face en disant que de toute façon, The Gimp est mieux car il est gratuit, libre et tout et tout… Non, j’envie ces fonctionnalités, je reconnais le retard de The Gimp sur PS et que c’est débile de dire que The Gimp est au même niveau que PS… non! il a 10-15ans de retard à vu de nez.



    Il faut arrêter d’interpréter une critique négative comme forcément gratuite, non constructive et faite pour détruire… Je suis utilisateur de linux, je suis utilisateur de The Gimp, je suis utilisateur de Inkscape, je suis utilisateur de Kodi… mais cela ne m’empêche pas de relever les défauts, mon ressenti ! Je ne vais pas me mettre des œillères en priant le très saint Stallman et dire que comme c’est libre c’est forcément meilleur ! Non ! Non, même si c’est libre, ça ne m’empêche pas, en tant qu’utilisateur, de repérer des défauts ! Il faut dépasser le stade du dénis !



Question :



Avec la dernière version de The Gimp, a-t-on toujours besoin d’un plugin pour pouvoir ouvrir un simple fichier RAW …. (CR2 pour ma part) ?








Konrad a écrit :



Les pros ont besoin d’outils, pour créer quelque chose et le vendre, c’est-à-dire se faire de la plus-value dessus. Alors pour moi, des pros qui se disent « tiens ce serait bien si on n’avait pas à payer la licence de tel logiciel, et si on le remplaçait par un truc identique mais gratuit, on se ferait davantage de fric », ça me sidère.







D’un autre côté, ce qui représente la plus grande force de travail du logiciel libre aujourd’hui, ce sont bien des entreprises. Et ne soyons pas naïfs, elles le font uniquement parce qu’elles y trouvent leur propre intérêt.



Quelque part, le logiciel libre est un système de capitalisme commun (vous noterez la saveur particulière qu’ont ces deux mots accolés…).





Le jour où les pros investiront vraiment dans des projets libres, peut-être que ces derniers évolueront un peu plus rapidement et répondront mieux à leurs besoins. En attendant je vois beaucoup de pros se plaindre que GIMP a du retard, en gros ils veulent un Photoshop gratuit sans avoir à lever le petit doigt : ni contribuer au développement de GIMP, ni financer les développeurs, ni apprendre à utiliser un autre logiciel… À un moment il faut arrêter de croire que des bénévoles vont servir la Lune sur un plateau d’argent hein… <img data-src=" />



Les pros se font du pognon avec leur boulot, à eux de choisir où ils veulent le dépenser : dans des licences Adobe chaque année, ou bien dans un projet libre qui leur sera bien plus profitable sur le long terme. La plupart des pros ont fait leur choix et achètent des licences Adobe, soit, c’est leur choix, tant mieux pour eux. Mais dans ce cas, je trouve assez déplacé de venir se plaindre que GIMP n’est toujours pas à la hauteur…





Certes, il peut être frustrant de voir les gens considérer uniquement les logiciels libres pour leur gratuité.



Mais c’est la rançon naturelle du fait que le monde du logiciel libre se sers beaucoup de l’avantage de la gratuité pour les faire connaitre et pousser les gens à les utiliser.



Est ce vraiment un problème ?



D’une manière ou d’une autre, quand une entreprise utilise les logiciels libres, elle finit toujours par avoir besoin d’améliorations et donc par contribuer d’une façon ou d’une autre. C’est un cercle vertueux de mise en commun.



Au final, les mentalités finiront par changer. Contrairement aux particuliers, les entrepreneurs n’ont culturellement aucun mal à comprendre que râler ne produit pas grand chose et qu’il faut payer ou contribuer pour obtenir une avancée.



Le problème, c’est plutôt quand les entreprises n’utilisent pas encore les logiciels libres et que le cercle vertueux ne peut pas s’amorcer.



Le monde du graphisme est un peu un cas particulier, une sorte de bastion replié sur ses usages. C’est un domaine difficile pour les logiciels. Et pas seulement pour ceux qui sont libres.



Gimp est un peu comme devant un problème de l’oeuf et de la poule.



Je pense qu’il en sortira le jour ou il aura atteint un certain niveau et fait tomber les quelques points principaux d’achoppement qui semblent rédhibitoires aux graphistes venant de Photoshop.



Le but n’est sans doute plus très loin.









tazvld a écrit :



Je sais, c’est ce que je fait, mais c’est du bricolage, du bidouillage, un truc ingérable à la longue, ça bouffe de la mémoire, c’est du temps de perdu car même avec des résultats intermédiaires, il faut refaire toutes les modifications… Les “calque d’effet” s’appliquent sur les calque inférieur alors que tu ne le veux pas forcément…







Ce serait effectivement mieux si Gimp intégrait ces fonctions (ce qu’il fera peut être sous peu).



Mais en pratique, ce n’est pas forcément catastrophique. Pour ma part, je constate que j’ai rarement besoin de retoucher une création.



Je considère donc cela comme un avantage, mais pas un impératif.





Sauf que la plupart des applications “pro” (spécifique pour certain outils) sont sous Windows (ou Mac). Je pense par exemple aux sondes de calibration d’écran, les pilotes officielles sont sûrement sous Windows est Mac, mais pas sous Linux (exemple).





Pour les sondes de calibration, c’est indispensable pour l’impression papier, mais pas d’une grande utilité pour le domaine du web.

Les écrans LCD “pour graphistes” ne rendent pas du tout de la même façon que l’écran bas de gamme de monsieur tout le monde.



Pour les outils annexes, il est certain que pour le graphiste spécialisé, c’est un problème qui peut s’avérer rédhibitoire. Mais pour celui qui pratique le graphisme en activité mixte, la recherche du petit outil pour des tâches très spécialisées n’est pas un enjeu majeur.





De plus, linux, heu.. je l’utilise j’ai des gros problème avec un double écran (les menus qui s’affiche dans l’autre écran par exemple) et je ne suis pas le seul,





Pas le moindre problème de mon côté avec le double écran. Que ce soit avec des cartes nVidia ou AMD (que ce soit en pilote libre ou propriétaire). Et même avec des écrans de différente taille et des positionnement différents. Pour les menus qui ne s’affichent pas du bon côté, j’avais le cas. Il y a un réglage quelque part.





j’ai Gnome qui freeze et plante sans raison 3 - 4 fois par jour (et ça commence sérieusement à me les casser)… Les performance des pilotes graphiques semble être aussi à revoir (voir les commentaire dans les news sur la steambox)…





Pour ma part, je n’utilise pas Gnome, mais le bureau Mate. Plus léger, plus performant. Pas de plantage à déplorer.



Pour les performances, les pilotes nVidia sous Linux sont beaucoup mieux optimisés que ceux d’AMD.



Pour ma part, mon poste tourne avec une Radeon 280X et je ne ressent pas d’effet de lenteur.





Comme j’ai dit, ça se joue sur des histoires de quelque seconde, loin est le temps des effet de remplissage ou l’on voyait le surface se remplir progressivement (mon dieu, j’ai passé trop de temps sur paint sous windows95 quand j’étais petit).

Mais ce n’est pas forcément du temps directement que tu gagnes, mais une forme de bien être. Une interface qui mets du temps à réagir.





D’une manière générale, je trouve l’interface de Gimp assez rapide et réactive.





L’avantage du créative cloud, c’est que j’ai l’impression que tu peux mutualiser les licences. Tu n’as pas tous tes employé qui font du PS en même temps, seul 1 ou 2 en même temps.





Justement, il se peut que sur certains projets, beaucoup de personnes peuvent avoir besoin d’outils graphiques en même temps. C’est assez difficile à prévoir.



Le problème des offres cloud des outils propriétaires, c’est qu’entre les systèmes qu’il faut installer, les contrat d’utilisation qu’il faut bien lire et les offres segmentées, cela représente un temps de gestion assez important.



Et quand on travaille avec beaucoup de logiciels, dans la jungle des offres propriétaires et tous les systèmes de gestion de licences (activation, etc) on deviens carrément chèvre.





De même, chose que je n’ai pas essayé (car je n’ai utilisé PS que très rapidement pour essayé il y a quelques années), mais certain parle de “smart object” qui sont des passerelle entre les différents outils de la suite complète d’Adobe. Ceci n’existe pas dans le libre, Gimp sais vagement ouvrir un fichier SVG, mais le format XCF n’est pas ouvert par inkscape… Il n’y a aucune interaction entre les outils, ce qui fait que dès lors que l’on utilise plusieurs outils en parallèle, tu es obligé de t’arranger avec les format pour faire une passerelle, réimporter les objets…





En même temps, quand on est bien structuré et qu’on utilise chaque logiciel pour le domaine qu’il est sensé traiter, on ne ressent pas trop le problème.





Oui, mais les charge, c’est déductible des impôts ? Ce que je demande à savoir, c’est que sur 50€ de charge est ce que ça correspond à 50€ de salaire brut où il y a des taxes (patronale, entreprise…) ailleurs ?





Non, 50€ de gagné par une entreprise ne correspond pas à 50€ de salaire brut. Il y a les charges patronales, mais également tous les frais de l’entreprise à payer (loyers, taxes, frais de prospection, etc.).



Mais vu qu’il faut aussi payer tout ça…





Oui et non. De par amateur ici je pensais à des personnes qui font ça sans être leur gagne pain et le font plus par passion, il n’ont pas de besoin “vitale” de productivité, leur temps est “gratuit”. Ils ont donc un plus large choix entre choisir un logiciel “gratuit” mais passer plus de temps ou acheter un logiciel et pouvoir faire plus de chose. Pour un pro, la notion de productivité entre en jeu, le temps n’est plus gratuit. Il faut en plus tenir compte du temps d’apprentissage… on ne peut pas se permettre de changer d’outils tout les 4 matins.





Je pourrais aussi te parler du temps que j’ai pu perdre à administrer un parc de logiciel propriétaires. Avec leurs activations, leurs conditions de licences, leurs segmentations commerciales.



En passant au “presque tout logiciel libre”, j’ai gagné un temps monstrueux.



Mais il est évident que si le travail d’un gars, c’est de passer toute la journée sur un type de logiciel précis, il a intérêt à choisir ce qui se fait de mieux.



C’est pour cela que je fais bien la distinction en fonction du type d’activité.





Malheureusement même là, ça ne fonctionne pas très bien. Je vois par exemple que Inkscape, il utilise le standard “SVG” qui est un standard du XML. Cependant 2 problèmes :




  • le SVG c’est pour de l’image vectoriel, mais il n’est pas fait pour la production d’image vectoriel. Il manque tout ce qui est attrait au outils de production (je pense aux guides par exemple, mais je crois que c’est aussi le cas des calques). Inkscape doit donc étendre le standard.

  • il manque des trucs au SVG. Je pense par exemple au dégradé conique qui me semble pourtant être un dégradé de base (ça permet par exemple de faire des effets de reflet sur les CD ou sur des boutons en métal).





    Dans ce genre de cas, il n’y a pas 36 solutions, soit on étends le standard avec des tags non standards qui sont ignorés par les autres logiciels, soit on produit un format particulier.



    Les deux approches ont leurs avantages et inconvénients.





    Oui tout a fait, cependant l’employé peut tenir une défense devant les prud’hommes comme quoi tu ne lui as pas fourni les outils pour travailler dans de bonnes conditions et tu lui as demandé des objectifs impossibles avec les outils fournis. Même si elle est un peu tordu, cette défense peut se tenir.





    Sauf qu’avec des exemples d’autres gars qui bossent très bien avec les outils fournis, ça ne tiendra jamais.



    De toute façon, devant les Prud’hommes, tu peux t’attendre à tous les arguments tordus possibles et imaginables. Le tout est de pouvoir les démonter.



    Mais il y a un moyen imparable d’éviter tout problème, c’est de spécifier à l’embauche les logiciels utilisés dans les compétences requises.





    Putain, mais j’utilise The Gimp !! PS, je l’ai utilisé 20min il y a presque 10ans, je n’y ai pas retouché!

    Je parlais ici des professionnels dont leur temps est une source de rente et ont donc besoin de productivité immédiate ou à moyen terme.

    Moi, en tant qu’amateur, je prend sur mon temps libre pour utiliser The Gimp, je n’ai pas d’exigence en productivité, je le fait par plaisir. Mais sinon, même en tant qu’amateur, lorsque je regarde ce que fait l’outil d’à coté, et que je vois certain truc qui me simplifierait la vie, je ne vais pas me voiler la face en disant que de toute façon, The Gimp est mieux car il est gratuit, libre et tout et tout… Non, j’envie ces fonctionnalités, je reconnais le retard de The Gimp sur PS et que c’est débile de dire que The Gimp est au même niveau que PS… non! il a 10-15ans de retard à vu de nez.





    L’interface de Gimp peut paraitre vieillotte. Elle est pourtant très efficace.



    Et pour la productivité, tout dépends ce qu’on fait. Sur des cas basiques qui représentent le gros du travail, je n’ai jamais noté de différence notable de productivité entre Gimp et Photoshop.



    Et comme je l’ai mentionné plus haut, il faut tenir compte aussi du temps que les logiciels libres font gagner du fait de la simplicité de leurs conditions d’utilisation (pas de DRM, pas de segmentation commerciale, etc).





    Il faut arrêter d’interpréter une critique négative comme forcément gratuite, non constructive et faite pour détruire… Je suis utilisateur de linux, je suis utilisateur de The Gimp, je suis utilisateur de Inkscape, je suis utilisateur de Kodi… mais cela ne m’empêche pas de relever les défauts, mon ressenti ! Je ne vais pas me mettre des œillères en priant le très saint Stallman et dire que comme c’est libre c’est forcément meilleur ! Non ! Non, même si c’est libre, ça ne m’empêche pas, en tant qu’utilisateur, de repérer des défauts ! Il faut dépasser le stade du dénis !





    Personne ne nie que Photoshop est meilleur que Gimp sur certains plans.



    Mais Gimp dispose aussi de ses avantages propres. Et certains du fait même que c’est un logiciel libre.



    Il faut donc avoir conscience qu’en fonction des usages et activités, le choix peut aussi pencher en faveur de Gimp.



Bonjour,



Tout est très drôle mais ne se renouvelle pas :

sr17 qui défend le libre même quand c’est pas son créneau logiciel, la comparaison PS/Gimp (dont on se demande comment elle peut encore exister), les points de vue divergents à cause de critères divergents etc…

&nbsp;

Tout ça, ça fait des années et des années que c’est identique; bon, ça ne veut pas dire qu’il faut le répéter encore et encore pour le fun, mais je crois qu’il est bon de savoir statuer à un moment : Gimp n’a que sa liberté comme réel atout gagnant en face de PS.



Donc dès que l’intéressé se foutra de cet atout liberté, c’est fini, y’a plus match : l’un gère tout et ajoute 6 fonctionnalités majeures de moyenne par version (souvenons du “content aware fill” par exemple ,car très populaire à juste titre, lorsque Gimp arrive des années après avec un Synthetiser qui se contente d’automatiser le tampon), l’autre rame pour revenir au diapason de N-5 ans de son “concurrent”.

Ceci sans parler des facilités de Workflow que les requins d’Adobe garantissent avec l’environnement d’Illustrator et/ou InDesign, pour rester dans la comparaison frontale. Ceci sans parler aussi d’avis pro qui rentreraient dans un détail de travail plus profond que les 3 masques de fusion et deux retouches des amateurs, éclairés ou pas. Plus tu rentres dans le boulot pro, moins Gimp est pertinent.

J’ai vu un gars sur la page d’avant qu’il faudrait savoir écouter, il se disait fervent défenseur du libre, mais que ça ne l’empêchait pas de constater 20 ans de retard sur le concurrent.

&nbsp;Même si ça me parait bien sévère et probablement exagéré simplement pour l’illustration, ce serait peut-être pas mal de revenir à la réalité de temps en temps.








Zorglob a écrit :



Bonjour,



Tout est très drôle mais ne se renouvelle pas :

sr17 qui défend le libre même quand c’est pas son créneau logiciel, la comparaison PS/Gimp (dont on se demande comment elle peut encore exister), les points de vue divergents à cause de critères divergents etc…

 

Tout ça, ça fait des années et des années que c’est identique; bon, ça ne veut pas dire qu’il faut le répéter encore et encore pour le fun, mais je crois qu’il est bon de savoir statuer à un moment : Gimp n’a que sa liberté comme réel atout gagnant en face de PS.



Donc dès que l’intéressé se foutra de cet atout liberté, c’est fini, y’a plus match : l’un gère tout et ajoute 6 fonctionnalités majeures de moyenne par version (souvenons du “content aware fill” par exemple ,car très populaire à juste titre, lorsque Gimp arrive des années après avec un Synthetiser qui se contente d’automatiser le tampon), l’autre rame pour revenir au diapason de N-5 ans de son “concurrent”.

Ceci sans parler des facilités de Workflow que les requins d’Adobe garantissent avec l’environnement d’Illustrator et/ou InDesign, pour rester dans la comparaison frontale. Ceci sans parler aussi d’avis pro qui rentreraient dans un détail de travail plus profond que les 3 masques de fusion et deux retouches des amateurs, éclairés ou pas. Plus tu rentres dans le boulot pro, moins Gimp est pertinent.

J’ai vu un gars sur la page d’avant qu’il faudrait savoir écouter, il se disait fervent défenseur du libre, mais que ça ne l’empêchait pas de constater 20 ans de retard sur le concurrent.

 Même si ça me parait bien sévère et probablement exagéré simplement pour l’illustration, ce serait peut-être pas mal de revenir à la réalité de temps en temps.







Je pense que tu as tout à fait raison, même si comme tu le dit toi même, tu exagères un peu.



Tu affirmes que plus on rentre dans le boulot pro, moins Gimp est pertinent. Et c’est aussi le sens de mes paroles. (n’en déplaise à ceux qui ne savent pas lire).



Mais à l’inverse, on peut aussi affirmer que pour celui qui n’est pas un graphiste pro (ou qui est un pro, mais qui ne fait pas QUE du graphisme), Gimp devient pertinent face à Photoshop.



Pour quantité de travaux courants, Gimp fait très bien le job : il a toutes les fonctions indispensables quand bien même il n’est pas aussi pratique que Photoshop.



Personne ne nie que certains fonctions très avancées de Photoshop sont utiles. Et même plus qu’utiles pour celui qui fait du graphisme son métier.



Mais faut t’il aussi rappeler qu’en matière de graphisme, ce n’est pas l’outil qui fait le maître. Et qu’un bon graphiste peut dessiner très bien avec (presque) n’importe quel outil.



Je me souviens d’ailleurs d’un temps ou le graphisme ne se faisait pas à coup de “synthetiser” ou de “content aware fill” ou autres filtres “magique”, mais de dessin au pixel qui demandait patience, talent et précision.



Dans cette période moderne, le graphisme est devenu un job de productivité mal payé, un travail à la chaîne ou la productivité est le nerf de la guerre.



Mais les temps on changé depuis l’époque ou le papier était roi et certains graphistes ne semblent pas l’avoir réalisé. A l’époque, les graphistes étaient les seuls à travailler de l’image.



Mais aujourd’hui, dans le domaine professionnel, c’est presque tout le monde qui est amené à toucher à de l’image(voir de plus en plus, a de la vidéo).



Et l’on ne va plus appeler un graphiste professionnel ni payer une coûteuse suite graphique à tout le personnel d’une entreprise juste parce qu’ils ont de temps à autre une photo à recadrer pour diffuser dans la com de l’entreprise sur les réseaux sociaux.



Pour cela, Gimp fait tout ce qu’il faut. A défaut d’être le meilleur logiciel, pour quantité de gens et d’usages, il suffit.



Certes, mais moi je pense qu’à défaut de devenir un “pro” de quelque manière que ce soit, il n’est jamais inutile d’apprendre une logique d’utilisation des outils qui ne soit pas rédhibitoire EN CAS de choix ultérieur d’une voie - au moins un peu - pro…

C’est à dire que le fait de faire tout ce qu’il faut pour cropper une image ou changer des tailles et résolutions est un minimum requis pour qu’on prenne le temps d’en parler, car d’autres softs sont légions dans le créneau.

Mais il s’agit aussi d’être un peu “éducatif” je dirais, et je ne suis pas certain que Gimp n’amène pas ses utilisateurs à prendre de mauvaises habitudes, uniquement pour contourner des lacunes…

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Professionnel de la vidéo, je le vois aussi dans mon secteur : tous les utilitaires qui souffrent d’un manque par rapport à la concurrence de leur secteur sont tentés de contourner ledit manque, et certains n’hésitent pas à initier des habitudes contre nature, pas logiques et surtout pas pérennes pour un sou, voire à déporter inutilement dans un plug-in éphémère.



Donc perso, je n’ai rien contre Gimp loin de là, mais(1) la comparaison n’a pas lieu d’être avec PS et (2) je pense que d’autres logiciels du genre eux aussi gratuits respectent plus la logique générale de l’univers (mais je n’ai pas envie d’étoffer cette partie), et n’emmènent pas les utilisateurs dans des habitudes dures à changer à postériori.


Je ne fait que du web; Gimp + Inkscape + notepad (gedit sous Ubuntu) = indispensables et suffisants.

Bon anniversaire Gimp !