Le service de streaming et de téléchargement de musique Qobuz a été placé en redressement judiciaire lundi, après plus d'un an de procédure de sauvegarde. Pour continuer, la société devra trouver rapidement un repreneur, alors que son activité continue de croître.
C'est officiel, Qobuz quitte la procédure de sauvegarde entamée en août 2014, bredouille. Dans un communiqué, le service de streaming et de téléchargement de musique annonce qu'il a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, lundi. « Aucun plan de sauvegarde n'a été présenté et aucun investisseur n'a marqué concrètement son intérêt pendant la période d'observation, ce qui a rendu le redressement judiciaire inéluctable » explique la société.
Un an de recherche d'un investisseur, sans résultat concret
Pour rappel, la particularité de Qobuz est qu'il « s'adresse aux passionnés de musique », par un attachement fort à l'éditorialisation et à la qualité de son. L'entreprise est pionnière dans la diffusion de musique en qualité sans perte et en Hi-Res (24 bits), sur laquelle elle a construit sa réputation. Le service propose également un magazine pour audiophiles, avec notamment des tests de matériel audio.
Contacté début octobre, Qobuz expliquait avoir peut-être une bonne nouvelle à annoncer lors d'une conférence de presse, qui n'a jamais eu lieu. Depuis plus d'un an, l'entreprise affirme avoir des pistes d'investissement, qui n'ont donc pas abouti. Qobuz « a peut-être trouvé l'investisseur de ses rêves », nous indiquait-il en novembre 2014.
Comme l'a révélé Electron Libre ce midi, la société demandait d'abord 15 millions d'euros pour son développement à l'étranger, avant de revoir ses ambitions à la baisse. Ces derniers mois, le service a d'ailleurs multiplié les nouveautés, comme le support du Chromecast, la lecture Flac sur le web (voir notre interview), des améliorations constantes de ses applications... Mais pas de quoi convaincre un investisseur d'aider l'entreprise dans son activité, semble-t-il.
Pour son PDG, Yves Riesel, les difficultés des acteurs de la musique numérique en France sont en partie dues à Deezer et à son intégration dans les forfaits Orange. Qobuz tacle d'ailleurs régulièrement son concurrent.
Un appel pour sauver l'entreprise, à ceux qui sont passés à côté
Le chiffre d'affaires a progressé de 55 % en 2015, de 4,7 millions d'euros à 7,4 millions d'euros, affirme Qobuz. Depuis plus d'un an, le service connaît un transfert de ses revenus du téléchargement de musique vers le streaming, qui représente désormais la moitié de son chiffre d'affaires. Une tendance qu'Yves Riesel aime d'ailleurs commenter pendant les conférences de presse.
Deux pistes s'offrent désormais à Qobuz : un plan de continuation de l'activité ou une reprise par un investisseur externe, que l'entreprise a déjà cherché à attirer pendant un an. Les éventuels repreneurs pourront déposer leurs offres dès lundi prochain (16 novembre). Dans son communiqué, l'entreprise affirme que des repreneurs se sont déjà manifestés, même s'ils étaient peu nombreux.
Surtout, Yves Riesel profite du communiqué pour lancer un appel à sauver l'entreprise, qui pourrait perdre son identité dans le cas d'un rachat. « Nous en appelons à tous ceux qui ont apprécié le travail précurseur et le talent des équipes de Qobuz, et qui disposeraient de quelque moyen financier, ou pourraient soutenir un projet de renaissance. Nous en appelons à ceux que nous n'aurions peut-être pas su convaincre. Nous en appelons à ceux qui auraient finalement des remords... » lance le PDG de Qobuz. Contacté, il n'était pas disponible pour commenter l'information.
Commentaires (103)
#1
Je n’y connais pas grand chose en économie mais faire du chiffre d’affaire ça ne veut pas forcément dire que la société est en bonne santé.
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Ils auront du mal à trouvé un chevalier blanc ou assimilé (je sais, son pas victime d’une opa) pour les sauvés.
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Déjà que Deezer joue sa survie par son entrée en bourse, Qobuz est depuis longtemps condamné par l’absence de développement à l’international. Or pour négocier correctement avec l’industrie musicale, mieux vaut peser lourd, très lourd. Et puis bon, avec une écoute très majoritairement mobile via smartphone, y avait-il vraiment une place pour l’écoute “haute fidelité” dont se prévalait Qobuz ? Je crois qu’on a désormais la réponse.
#5
" />
#6
J’ai été abonné pendant 1 an. J’ai apprécié, mais la balance a penché pour le non renouvellement.
Bons points : qualité du son (mais il ne faut pas trop en faire, voir plus loin…), qualité éditoriale (lire : c’est pas le foutoir et c’est bien agréable de suivre les sorties depuis le site). Mauvais points : pas d’appli Linux (ou HTML5 supportant le mode gapless), communication pour mois irritante, du genre audiophile, concernant le “HD” (à nouveau, que celui qui entend la différence entre du 24⁄96 et 16⁄44 du CD me jette la première pierre…), leur API est très mal documentée (je voulais faire un plugin pour mopidy), pas de support de répertoires pour les playlist (sympa dès que l’on écoute pas mal de musique), et tout cela n’évoluant pas d’un pouce (ils préfèrent supporter chrome cast, c’est leur choix…).
Ah, aussi, segmentation des offres un poil agaçante : pour avoir le gapless, il faut l’abonnement FLAC (20€ par mois tout de même). S’ils avaient plutôt du Ogg haute qualité comme Spotify - avec gapless non désactivé - pour les mêmes 10€ par moi, je serai certainement resté. Après, c’est juste my life, je ne suis pas oracle marketing….
#7
Qobuz est quand même présent dans plusieurs pays européens, son seul défaut est de n’être ni soutenu par une box (FAI, console de jeux, etc), ni par l’industrie musicale (Vivendi/Universal Music, Warner Music, etc).
En tout cas, Deezer et Spotify ne survivent que grâce à la volonté de l’industrie de la production et de la diffusion de contenus numériques qui souhaitent occuper le terrain pour ne pas laisser émerger un concurrent trop rentable.
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heu pour réellement profiter de l’HD, il faut avoir le matérielle qui va avec, le paramétré, etc…
Et c’est pas dans les vieux tube que tu trouveras la qualité HD même si ils y sont encodées.
J’ai peut-être eu de la chance d’avoir entendu quelquefois la différence. Après pour ce que ça apporte, vaut mieux acheter le CD HD dédié avec son matériel.
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j’ai eu Qobuz pendant longtemps et j’ai fini par partir. La qualité du son c’est bien mais ça se paye cher. Le soft a été longtemps archi pourri et n’est assez bien que depuis peu. Et encore j’avais longtemps attendu l’intégration du chromecast et la réalisation est bien moins faite que chez la concurrence. Il y avait du potentiel au départ mais faute d’investissement l’histoire est pliée.
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“Tu veux dire mis à part avoir un catalogue faible”
A supposer que le catalogue présent dans le service Qobuz soit trop limité pour attirer le chalant, c’est un inconvénient qui s’arrange très facilement si la plateforme s’impose avec le temps (innovation, pression de la demande musicale sur les producteurs/distributeurs de musique).
“être cher pour une qualité dont 99 % des gens n’ont rien à faire ?”
L’audience de TF1 est sans commune mesure par rapport à des chaînes payantes, pourtant il y a un nombre très important de chaînes payantes qui sont rentables.
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C’est trop tôt pour proposer un tel format même si c’est louable.
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Et oui, la haute définition audio n’a pas le même iNpact marketing que la haute définition vidéo :)
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les prochains sont tidal
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non pas trop tôt, je dirais plutôt qu’ils ont du retard, à moins que la cible soit ceux qui payent le débit et/ou la minute ou la taille, il n’y a plus de raison (technique) de ne pas y être.
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J’aime bien Qobuz j’ai acheté quelques albums là dessus, pour la qualité. Sans être abonné ni utiliser le streaming. J’éspère qu’ils vont s’en sortir
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Exactement
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Vu leur politique de prix pour la Suisse (petit marché qui n’influence certainement pas grand chose à leur CA), ils peuvent bien aller se brosser. Ils visent la clientèle qui a du bon matos HiFi, mais vu qu’un CD dans le commerce est 30 à 40% moins cher que leur “qualité CD”, il y a de quoi rire.
Ils ont peut-être une bonne analyse du marché Français pour ce qu’ils proposent, mais sont totalement déconnecté de la réalité des marchés voisins.
Ensuite leur streaming haute qualité, ça reste un marché de niche. La majorité des personnes avec qui j’ai pu discuter, ces services streaming leur permettent d’avoir une musique en fond non-stop, donc la qualité n’a aucune importance. Les rares qui avaient un abo Qobuz pour la qualité se sont bien vite rendu compte que c’est un gouffre financier à la longue. 1 mois de leur abo qualité CD, c’est le prix de 2 CD, pas de quoi intéresser qui que ce soit.
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J’ai testé ce service lorsque je me suis équipé en son (ampli yam et des B&W 684 pour ceux que ça intéresse) mais perso, je n’ai pas réussi à faire la différence entre des mp3s (en 320 hein faut pas déconner quand même " /> ) rippés moi même avec EAC et leur “HD”.
Comme dit plus haut, pour le prix de leur abo, tu as plusieurs CDs, que tu peux manipuler, prêter, revendre etc… et ripper toi même au besoin. Du coup, je me dis que je ne dois vraiment pas être le cible de ce genre de services…
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Faudrais vraiement qu’ils changent de nom aussi.
Il est clairement pas pratique, et le ‘buz’porte a confusion avec des sites qui pratiquent la chasse sauvage au clic.
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Faire du CA c’est normal pour une entreprise, c’est l’argent qui rentre, mais après tu a la masse salariale (salaire pour le personnel), charges diverses, coût, etc a déduire
Bénéfice = Chiffre d’affaire - Charges - Cout fonctionnent
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un bon coup de WASAPI et pas besoin d’usine à gaz pour le même résultat.
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Mince, mauvaise nouvelle. Avec Qobuz, on pouvait acheter du flac. Ça permettait d éviter l achat d un CD qui prend la poussière et de la place une fois rippé…
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Je voulais y faire des achats, parce qu’ils proposent des masters studio (et: oui, j’ai le matos qui va bien pour en profiter et entendre une différence significative avec un format de compression destructrice) . Si ils coulent, quid des DRM? Les morceaux achetés seront-ils perdus?
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#39
La diffusion de musique en haute qualité c’est un marché de niche. Il fallait s’y attendre. Du mp3 à 128k c’est largement suffisant pour le nombre important d’enroué du tympan
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L’intérêt n’est pas dans le sur-échantillonnage, il est sur le fait que ce sont des master studio… donc… qui ne se prend pas (enfin, moins) un gros coup de loudness dans la tronche comme ce qu’on retrouve sur un CD.
Et là, sisi, il y a une différence sensible ;)
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Ils ont/avaient aussi une vrai personnalité, diverses rubriques d actualité, blog. Bref pas un simple robinet a musique
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Un marche de niche, oui (bon, par contre, se contenter de mp3 128k, heuuu… tu as des écouteurs de Game Boy?), mais cela dit, en peu de temps (disons 2 ans max) le nombre d’acteurs (la quasi totalité chinois) proposant des DAP et autres diffuseurs sédentaires a explosé.
(exemples: Hiffiman, Ibasso, Fiio, Shanling, Astell&kern, Hidizs, …)
Donc, le marché de la vente de DSD et autres formats de haute qualité, non pourri par l’authoring CD «faut que ça pète, charge les boomboom» va forcément aller crescendo.
Du coup, j’ai du mal à comprendre qu’on puisse laisser Quobuzz couler!
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J’ai acheté assez souvent chez eux, aucun DRM sur leurs fichiers.
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merci de l’info, super! :)
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tu le perçois sur des écoutes studio à 15000 euros en écoute attentive dans une pièce traitée.
Enormément d’ingés son bossent en qualité CD d’ailleurs…
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Pas de DRM. Je rapatrie tout au fur et à mesure, plus besoin de connection, d’app ou quoi que ce soit.
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On est tout à fait d’accord! (D’ailleurs, je suis limite à passer au vinyl à cause des masters CD pondus actuellement)
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D’accord: tes marques (qui ne sont pas spécialisées dans le dématérialisé, mais bon, passons) ne te permettent pas de faire la différence entre un MP3-128 et le reste? Il y a un soucis, là…
(au fait, un diffuseur et un (pré)amplificateur ce n’est pas la même chose, mais c’est hors sujet, là ;) )
Ce dont je parlais sont des DAP, hein… je n’ai pas le souvenir qu’un Rotel ou un Mcintosh en ai proposé un jour " />
#55
Heu avoir un matériel audiophile ne nécessite pas de l’audio HD, juste qualité CD.
Et avec des casques du MP3 320k est amplement suffisant, quasi aucun transducteur de casque n’étant capable de la dynamique et de l’étendue en fréquence nécessaire pour percevoir la différence avec la qualité CD.
Qobuz est chère sur un marché de niche et s’est fait rattraper technologiquement par deezer et spotify sur le critère qualité, les investisseurs laissent couler car il y a peu de probabilité qu’ils remontent la pente.
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donc, faut passer en mode vautour et faire ses emplettes pendant qu’il en est encore temps… sniff…
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#58
ah non, pas encore ce genre de «débat», s’il vous plait…
Bien sûr qu’au casque on entend la différence entre un MP3 et un FLAC (même avec mes acouphènes, je suis à plus de 80% de réussite à un blind test… sans bosser de près ou de loin dans la musique. Par contre, je n’ai pas un casque Beats audio hein…)
Et bien sûr qu’il y a un interêt entre l’audio HD et le CD: relis les messages précédents!!! Master, loudness war, toussa… " />
#59
Tout dépend, il existe aussi des masters CD qui restent musicaux hein.
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Brillant les commentaires. Donc en gros, comme la majorité des gens n’ont pas besoins de fichiers audios encodés à plus de 256kbps, la minorité qui souhaitent écouter sa musique dans une qualité similaire à ce qui existait il y a plus ou moins 30 ans doit juste aller se faire voir et se contenter comme tout le monde de mp3?
Vu que plus de gens vont manger au macdo que dans les restos étoilés, je propose aussi de fermer tous les restos étoilés vu que ce sont des marchés de niches.
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#62
Ben les musiciens ont justement les oreilles bien plus abimées que la moyenne… c’est mon cas et ça explique peut être que perso entre un MP3 320 bien encodé et la qualité CD je ne parviens à distinguer que des micro détails et pas tellement avec un casque audiophile (j’ai un hifiman intra et un DT770pro) alors sur une écoute “loisir” ça n’a vraiment pas grand intérêt puisque les détails des textures de son quand je marche dans la rue je les perçois peu.
#63
Oui… bien entendu… mais avoue qu’ils sont de plus en plus rares hélas…
#64
Un exemple d’article parmi tant d’autres:
http://www.lesnumeriques.com/audio/bienvenue-dans-guerre-volume-a2127.html
et en complément, balade-toi sur des sites commehttp://dr.loudness-war.info
Donc, non, ce n’est pas du tout une légende.
Pour t’en convaincre, dégote toi un CD du début 90, et an CD actuel. J’ai fait l’expérience avec U2, c’est flagrant à l’écoute.
#65
Il y a plus ou moins 30 ans je suis désolé mais les rendements des enceintes/amplis ne permettaient pas la même finesse d’écoute que les alliages et chimiques contemporains…
Après en classique il y avait quelques enregistrements SACD de qualité certes.
#66
Ben, j’ai un matériel plutôt correct (notamment le DAC qui supporte le 24⁄96 - caret maudio 2496), et j’ai fait des essais ABX au casque (Ultrasone pro, ampli dédié), et avec les candidats autour de moi. Personne n’a réussi le test d’hydrogen audio.
Après, il faut bien partir du 2496 et faire le downsampling de manière correcte. Parce qu’évidemment, si c’est fait de manière tordue, il va y avoir des différences… Mais, dans ce cas, c’est de l’arnaque !
Et, comme tu dis, chacun voit ce que cela lui apporte. Pour ma part (passé 40 ans…), un ogg bien encodé est transparent 99% du temps, donc…
#67
#68
#69
Sauf que je fais la différence les yeux fermés entre MacDo et un petit resto gastronomique. Et que je ne la fais pas entre un 2496 et un 1644 (bien sûr correctement downsamplé, avec un matériel que je qualifierai de très correct [matériel de studio, j’enregistre effectivement à 2496 pour l’édition])
Après, c’est leur choix marketing. J’avais envoyé il y a 2 ans environ un mail à Riesel pour proposer une séance ABX…. sans réponse !
#70
Et puis le filtre passe-haut pour les MP3, cela veut dire en-dessous d’environ 192kbps. Bien sûr, un MP3 de mauvaise qualité reste de mauvaise qualité.
Les deux masters de qualités différentes (au sens du mastering) est pour moi une arnaque : en fait ce n’est pas un choix entre 24⁄96 et CD, mais bon master et mauvais master ? On devrait laisser les gens payer plus cher pour le 24⁄96 (pour ceux qui veulent ré-intégrer dans leurs projets, ou ceux qui veulent, ça les regardent), ou choisir le 16⁄44 comme un downsampling correct du 24⁄96 (entendre par là sans trafic du genre loudness).
#71
Disons que l’échantillonnage est un marqueur de qualité d’un point de vue marketing grand public… une étiquette d’identification (sans que ce ne soit la raison réel du gain ressenti de qualité, on est d’accord) je ne suis pas sûr que c’est cela qui fasse varier le prix cela dit ;)
#72
”…à nouveau, que celui qui entend la différence entre du 24⁄96 et 16⁄44 du CD me jette la première pierre…”
Même si tu réussissais à entendre une différence en 24⁄96, ce n’est pas forcément une différence en bien (voir:https://xiph.org/~xiphmont/demo/neil-young.html )
Le piège facile est d’augmenter très légèrement le volume.
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#74
Triste de lire cette news. Un produit français (cocorico quand même) et innovant à son départ. Je suis client Qobuz sur la partie téléchargement depuis quelques années et me régale à plus d’un titre :
Alors certes, tout n’est pas rose, la qualité se paye et la communication est parfois délicate. Le danger pour une entreprise comme Qobuz est que sa démarche qualitative soit mal comprise à une époque où le MP3 est roi, le CD moribond, le marché de la musique française modelé par NRJ et Pascal Obispo (oui je sais, je suis méchant) et plus encore par les majors qui n’ont rien à battre qu’on chercher telle ou telle édition d’un opéra et chercheraient plutôt à investir dans la HADOPI !
Je ne connais rien de la politique interne de Qobuz, leur comm’ me paraît de loin trop incisive (les autres sont méchants et abusent d’une position dominante) et pas axée sur leurs réels avantages (qualité, disponibilité, pas de DRM, enregistrements rares introuvables ailleurs). Mais entre disquaire de qualité sur le net et plateforme de streaming, il est peut-être difficile pour le client final de comprendre le réel plus de la marque.
Je souhaite à toute l’équipe qu’un repreneur se présentera et pourra les aider d’une part à s’étendre, d’autre part à mieux appréhender un marché difficile.
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Sauf que, que je sache ni deezer ni spotify ne propose du 1644 contrairement à Qobuz. Et c’est à ça que je fait référence, pas au 2496.
mp3: macdo
flac : resto gastro
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Ce que je trouvais dommage (mais je pense qu’ils n’y sont pour rien), c’était le flac quasiment au même prix que le CD. C’est surtout ça qui les a coulés à mon avis.
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Stage6 c’était surtout la question d’une plateforme HD il y a dix ans, avec des mecs qui y postaient des tonnes de contenu piraté, avec du téléchargement via clic droit et globalement sans modèle économique. Pas étonnant que DivX ait décidé de couper les vannes en voyant la facture de bande passante. Je dois encore avoir le mail d’annonce de la fermeture sur une vieille adresse. " />
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Exactement. :) Il y avait bien quelques oeuvres amateurs (comme des fanfilms) mais c’était une démo technique avant tout, bien plus qu’une plateforme qu’ils voulaient vraiment maintenir je pense.
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Bravo, pas mieux
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J’ai le matos dont certains parlent dans pas mal de posts et je peux vous garantir que les éditions > au flac 16⁄44 sont souvent du gros pipo: il est vraiment impossible de distinguer la différence, sauf éventuellement avec un casque et en se concentrant bien fort sur certains passages.
La seule qualité qui vaille le coup d’être écoutée si vous avez l’occasion, c’est un SACD ou du DSD. (The Dark Side of the Moon " />)
Bref, +100 pour l’achat du CD + RIP.
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#86
Désolé pour mon coup de gueule, en tant qu abonné Qobuz depuis 2011 , j ai un peu les boules qu ils disparaissent. C est bien simple , il n y a pas d alternative si on veut acheter des albums en Flac.
Car le streaming c est bien gentil mais quand on fait de long parcours en bagnole dans la campagne française et bien le streaming avec le smartphone, ca marche pas
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Perso je pense que le rabotage de la dynamique, il peut avoir lieu pour tous les supports. Y’a une confusion entre l’évolution du support (vinyl ou cassette, CD, MP3) et l’évolution des pratiques des studios : la plupart des vinyls de l’époque (60-70) sont plus musicaux parce que le mixage et le mastering étaient plus musicaux. Après c’est beaucoup moins vrai tout ça pour les milieux musicaux en-dehors du mainstream.
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Je ne suis pas sûr que ce soit la tendance. Il faut se rappeler que Spotify permettait l’achat de musique en se passant par 7digital (qui propose du flac/HD maintenant) et qu’ils ont modifié un peu leur modèle économique depuis.
#91
Si Deezer ou Spotify étaient rentables, je serais d’accord. Or ce n’est pas (encore) le cas. Spotify et Deezer existent encore uniquement grâce au soutien de leurs partenariats avec des “box” (Orange, Playstation, etc) et par le soutien des producteurs/distributeurs de musique (les 3 ou 4 qui font le marché de l’industrie musicale).
Autrement dit, il y a bien un marché de niche mais Qobuz risque d’échouer à cause d’un manque d’intérêt par un gros investisseur qui n’attend pas que du profit financier à court terme et qui souhaiterait voir émerger une offre musicale haute-définition en ligne.
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#93
lol…
Me semble pas que joma74fr était aussi binaire que ça. Parce qu’on pourrait tout aussi bien inverser ta phrase. Le fait est que : ça dépend, et qu’il n’y a pas de vérité générale dans un sens comme dans l’autre.
#94
pourtant, nous parlons bien de la même chose :
TF1 et Deezer ne font pas de l’audience parce que les consommateurs se moquent de la qualité. TF1 et Deezer font de l’audience parce que les consommateurs écoutent également NRJ radio et son abonnés à Orange et que ces sociétés de médias fonctionnent en partenariat commercial (ça marche aussi avec M6 ou SFR).
#95
Je dois faire partie de ceux qui font la différence entre le mp3 et la qualité cd, pour cela Qobuz était top. Mais ces derniers temps leur catalogue a l’air de se réduire. Presque la moitié des morceaux de mes playlists sont désormais inaccessibles. Je pense que je vais arrêter mon abonnement.
#96
#97
Exact - nous nous sommes mal compris : je critiquais surtout l’accent mis par Qobuz au-delà du 1644 (je m’étais justement abonné pour le FLAC = CD).
Mais ils ont pris le créneau “audiophile”, alors qu’un tel service dois vivre avec le gros de la troupe et du coup ils ne tiennent pas la route contre les concurrents : une très large majorité vise 10€ par mois (disons équivalent Spotify), mais chez Qobuz, pas de gapless à ce prix (c’est un choix de segmentation de leurs offres qui est selon moi suicidaire) !, puis certains (comme mois), sont près à payer plus pour le FLAC, mais c’est quand-même 2 fois plus cher et dans mon cas, j’avais du mal à accepter certains manques (Linux, même un client en ligne de commande ou mpd m’irait !, gestion hiérarchique des playlists,… et ça depuis pas mal de temps)
Bon, je vais peut-être m’abonner pour les aider et voir comment ça évolue…
#98