Microsoft : 83 millions d'euros pour la French Tech et l'Éducation nationale

Microsoft : 83 millions d’euros pour la French Tech et l’Éducation nationale

Sandwich hollandais

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Marc Rees

Publié dans

Droit

09/11/2015 4 minutes
148

Microsoft : 83 millions d'euros pour la French Tech et l'Éducation nationale

Aujourd’hui à 15h, François Hollande s’entretiendra avec Satya Nedella avant une conférence à la Sorbonne. À l’occasion de ces échanges, le Président directeur général de Microsoft devrait faire un chèque de 83 millions d’euros, dont 70 pour la French Tech et 13 pour l’Éducation nationale.

Le numéro un de Microsoft tiendra cet après-midi une conférence à la Sorbonne sur les nouveaux métiers du numérique. « Aiguilleur de drones, architecte du numérique, gestionnaire de données inutilisées… : ces métiers relèveront-ils encore de la science-fiction en 2030 ? » expose le programme des festivités. L’intervention de Satya Nadella traitera spécialement de « sa vision des changements de culture à impulser et des nouvelles compétences cloud et data à développer pour saisir les opportunités du numérique ». Elle sera épaulée par celle d’Airbnb, de l’ENSAE et des chercheurs d’Inria-Microsoft Research, de Facebook et de Criteo annonce le site officiel.

70 millions d'euros pour la French Tech

Surtout, le même personnage rencontrera également François Hollande à l’Élysée, comme l’indique l’agenda présidentiel. Selon Le Monde ou encore Les Echos, Microsoft s’apprête à dévoiler un programme de soutien de 83 millions d’euros.

Dans le détail, 70 millions alimenteront trois cents entreprises sur trois ans au titre des crédits à l’innovation. Microsoft fournira à ces acteurs de la French Tech des prestations des clouds et des outils de big data, indiquent nos confrères. Cet accord entre un éditeur américain et la France n’est pas une nouveauté. En février dernier par exemple, John Chambers, numéro un de CISCO, promettait d’investir 100 millions de dollars dans plusieurs start-ups françaises suite à un accord avec Manuel Valls. Un rapprochement qui avait fait grincer quelques dents à l’Assemblée nationale sur le crédo de la souveraineté numérique.

13 millions d'euros pour l’Éducation nationale

Le solde des 13 millions aidera à déployer le numérique à l’école dans le cadre d’un partenariat avec l’Éducation nationale. Les liens intimes entre cette administration et Microsoft sont cette fois très anciens.

Ainsi en décembre 2003, le ministre Luc Ferry annonçait la signature d’un accord-cadre avec l’éditeur de Windows, avec « pour objectif de rendre plus homogènes et d'actualiser les systèmes d'exploitation du parc de PC des écoles, collèges et lycées, en favorisant l'accès à la dernière version de la suite bureautique Microsoft Office. Il devrait, tout particulièrement, permettre un développement plus rapide des NTIC et de leurs usages, notamment dans les ZEP ». Le même accord facilitait également la propagation des licences made in Redmond dans l'Éducation. « Étant rappelé que les établissements et les collectivités territoriales sont totalement libres de leurs choix, ce contrat permettra à ceux qui le souhaitent d'utiliser ces logiciels dans des conditions plus favorables permettant des économies financières et de services ».

On ne sait encore ce que Microsoft a promis au monde de l’Éducation, ni particulièrement s’il existe une liaison avec la promesse de faire bénéficier les élèves de cinquième d’une tablette ou d’un ordinateur portable dès la rentrée 2016, une des mesures du plan numérique de François Hollande, fort d’un milliard d’euros.

Avec le temps, l’éditeur de Windows, qui a son siège européen en Irlande, stratégie fiscale oblige, a noué des relations privilégiées avec plusieurs acheteurs publics, tels les hôpitaux (pour 120 millions d’euros), les ministères sociaux (11,8 millions d’euros) sans compter les dizaines de millions d’euros avec la Défense.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

70 millions d'euros pour la French Tech

13 millions d'euros pour l’Éducation nationale

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (148)


ils peuvent bien filer 83 millions avec tous les impôts qu’ils ne payent pas en jouant avec les règles ils sont encore gagnant…..








illidanPowa a écrit :



ils peuvent bien filer 83 millions avec tous les impôts qu’ils ne payent pas en jouant avec les règles ils sont encore gagnant…..





Les 83M€ c’est pas cadeau non plus hein, ils doivent bien recevoir une participation dans ces entreprises :)



Si j’ai bien compris donc Microsoft donne de l’argent pour que les startup utilisent ses services ?


C’est surtout amener a pousser les solutions Microsoft :)

C’est pas de la charité.


Quand il va voir notre Flamby, il va reprendre son argent et repartir ^^

 


+1, ils sont deja gagnant avant meme d’avoir posé un seul euro en aspergeant leurs technos a tous vents… .


Bien sûr que ce n’est pas un « cadeau », c’est un crédit et c’est d’ailleurs dit dans la news :





Dans le détail, 70 millions alimenteront trois cents entreprises sur trois ans au titre des crédits à l’innovation.







Le solde des 13 millions aidera à déployer le numérique à l’école dans le cadre d’un partenariat avec l’Éducation nationale.





Youpi, droguons les futures générations à coups de Windows et de tablettes Surface, histoire que dès le plus jeune âge ce soit bien ancré que « informatique = Microsoft »… Comme quoi rien ne change, les méthodes sont toujours les mêmes.







Un rapprochement qui avait fait grincer quelques dents à l’Assemblée nationale sur le crédo de la souveraineté numérique.





Tu m’étonnes, notre pays n’est pas souverain de ses propres données s’il dépend d’une entreprise extérieure (même pas sur son sol en plus) pour lire et traiter ses documents… Pitoyable <img data-src=" />


“Microsoft fournira à ces acteurs de la&nbsp;French Tech&nbsp;des prestations des clouds et des outils de big data, indiquent nos confrères.“Question qui fache : du cloud crypté avec la clé chez le client uniquement ?Parce que sinon c’est pas cher payé 83 millions pour détenir les secrets de 300 startups …&nbsp;


&nbsp;c’est un don donc déductible des impots ?&nbsp;&nbsp; <img data-src=" />&nbsp; <img data-src=" />








seb2411 a écrit :



Si j’ai bien compris donc Microsoft donne de l’argent pour que les startup utilisent ses services ?







Microsoft ne donnent pas. Ils investissent.



Un peu comme si EDF investissait dans le TGV. C’est le double bonus, d’un coté le client est obligé d’utiliser et payer tes produits, de l’autre tu perçois ses dividendes.



Bref, comme dit plus haut, chaque année on donne des dizaines (centaines ?) de millions à microsoft, qui ne paie pas d’Impôts chez nous.



J’imagine même pas ce qu’on pourrait faire avec cet argent et une base linux potable.









Konrad a écrit :



&nbsp;&nbsp;

Youpi, droguons les futures générations à coups de Windows et de tablettes Surface, histoire que dès le plus jeune âge ce soit bien ancré que « informatique = Microsoft »… Comme quoi rien ne change, les méthodes sont toujours les mêmes.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;







L’éducation nationale a déjà pas assez d’argent pour faire étudier les élèves dans de bonnes conditions. J’ai pas vu de news sur Mozilla/Red Hat/Canonical faisant un chèque de 13 millions d’euros à l’état.



Chèque ou pas, je t’assure que les conditions ne sont pas “bonnes” malgré les chèques existant versés par ces partenariats, et c’est du vécu. Dans l’académie où je me situe, en fait, les seuls à faire un boulot correct sont des associations à but non lucratif qui recyclent des vieilles machines; le reste, genre les tableaux blancs interactifs, n’existent dans les classes que pour faire joli sur papier et produire des photos “on est modernes” qui plaisent aux élus - personne ne s’en sert car il n’y a tout simplement aucune infrastructure réseau potable dans la ville entière derrière.








Jed08 a écrit :



L’éducation nationale a déjà pas assez d’argent pour faire étudier les élèves dans de bonnes conditions.







Ça je suis bien d’accord.



Du coup c’est vachement cohérent que l’État dépense un milliard d’Euros dans l’achat de tablettes et autres équipements indispensables pour « faire étudier les élèves dans de bonnes conditions ». Avec une petite ristourne de 13 millions de la part de Microsoft, pour que l’État achète des Surface au lieu des iPads. Non vraiment, ça c’est de l’argent bien dépensé, y’a pas à dire…



Passer au libre demanderait des formations qui peuvent pas mal gréver un budget donc ça peut se comprendre que Microsoft soit choisi, encore plus avec les sous qu’ils amènent








Yseader a écrit :



Passer au libre demanderait des formations qui peuvent pas mal gréver un budget donc ça peut se comprendre que Microsoft soit choisi, encore plus avec les sous qu’ils amènent









  1. Les logiciels propriétaires aussi nécessitent des formations, la preuve en est avec toutes les formations MS-Office, Oracle et autres qui ont lieu dans les entreprises. Donc le coût des formations, tu peux les compter aussi bien du côté du libre que du proprio.



  2. « L’argent que Microsoft amène », haha, comme si Microsoft était un gentil mécène qui finance les entreprises françaises et l’Éducation Nationale… Non non, il s’agit d’investissements, Microsoft ne donne rien du tout, il place ses billes, il fait du lobbying pour qu’on utilise des produits Microsoft, rien d’autre.



Je ne valide pas pour autant la manœuvre ! Juste que l’état n’a pour l’instant aucune raison autre qu’idéologique de passer l’EN au libre.


Niveau serveurs, l’EN est déjà passée au libre hein (EOLE) et d’autres ministères suivent ce pas la.


Business à l’américaine, je vous aide, pour mieux vous mettre profond plus tard.








Jed08 a écrit :



L’éducation nationale a déjà pas assez d’argent pour faire étudier les élèves dans de bonnes conditions. J’ai pas vu de news sur Mozilla/Red Hat/Canonical faisant un chèque de 13 millions d’euros à l’état.





Encore heureux. Une boîte privée qui donne sa thune à l’état pour nourrir ses intérêts, ça s’appelle au mieux du lobbying, au pire de la corruption.









Yseader a écrit :



Je ne valide pas pour autant la manœuvre ! Juste que l’état n’a pour l’instant aucune raison autre qu’idéologique de passer l’EN au libre.







Mais tu sors ça d’où que le libre coûte aussi cher ou plus cher ?



Au contraire, l’État a toutes les raisons de passer au libre. Pour sa souveraineté numérique d’abord (ne pas dépendre d’un autre État pour gérer ses documents internes), et pour des raisons de coûts ensuite.



Au Ministères de l’Intérieur :

« On peut cependant estimer les économies dégagées pour quelques grandes opérations, toutes prestations confondues, telles que :




  • la mise en oeuvre de la messagerie libre en 2008 : 5 fois moins onéreuse sur la durée qu’une solution propriétaire.

  • le déploiement de l’outil de gestion du parc (OCS/GLPI) : 10 fois moins onéreux que l’outil propriétaire précédent. »



    Agglomération de Toulouse :

    économie d’1 million d’Euros en passant de MS-Office à LibreOffice.



    On pourrait multiplier les exemples, comme la Grande-Bretagne, le Brésil, ou même la NASA ou la Maison Blanche qui utilisent aujourd’hui des logiciels libres… Ce ne sont pas des raisons idéologiques de vieux barbus dans leur garage, c’est une réalité du marché !!



Nous ne sommes pas obligés de dire merci? Non?&nbsp;C’est sympa de nous donner 80Me, mais il faudrait voir à payer les centaines de millions qu’ils volent chaque année en Europe.&nbsp;



Ca me tue d’entendre et de lire des choses comme ça.


L’image d’illustration, ça fait un peu: on va vous fis*er !


oui, le messicrosoft a rejoins la France et dans sa grande mansuétude nous a gentiment fait don de 83M d’euro…

mais bien sur on y croit, c’est surtout pas pour utilisé les solutions microsoft, nooooon pas du tout voyons <img data-src=" />


Chez nous, autre ministère, 300 serveurs Debian, 30 serveur Windows…








Konrad a écrit :



Mais tu sors ça d’où que le libre coûte aussi cher ou plus cher ?







Le libre coute au final aussi cher ou plus cher: ce que tu ne paies pas en licences, tu le paies en maintenance et en support.







Konrad a écrit :



Agglomération de Toulouse :

économie d’1 million d’Euros en passant de MS-Office à LibreOffice.





Cela reste de la com’: le cout du passage à libreoffice ayant été estimé à 80€ par utilisateur. Ce cout comprenant à la fois le déploiement, le transfert, le suivi et la formation parait extrêmement faible (surtout en prenant en compte la formation).



On passe au libre, non pas pour une histoire d’argent, mais principalement par idéologie et par volonté d’indépendance.

Après on communique sur l’argent “gagné” car il est beaucoup plus facile de communiquer dessus…









0xFlame a écrit :



oui, le messicrosoft a rejoins la France et dans sa grande mansuétude nous a gentiment fait don de 83M d’euro…

mais bien sur on y croit, c’est surtout pas pour utilisé les solutions microsoft, nooooon pas du tout voyons <img data-src=" />





D’après la news Microsoft ne donne pas d’argent directement mais fournit des services et/ou des logiciels…









Konrad a écrit :



Youpi, droguons les futures générations à coups de Windows et de tablettes Surface, histoire que dès le plus jeune âge ce soit bien ancré que « informatique = Microsoft »…



Ya qu’à voir tous ces jeunes, avec leurs tablettes et téléphone avec OS Microsoft…

ou pas <img data-src=" />



Qui couterai 83M d’euro, dans ce monde là tout est rapport a l’argent, même le temps… on peut également appeler ça la fidélisation du client.


Sur les 70 ils doivent en donner un peu à Nxi qui annonce religieusement chaque build mineure de l’OS de Redmont&nbsp;<img data-src=" />





ou pas&nbsp;<img data-src=" />?








carbier a écrit :



Le libre coute au final aussi cher ou plus cher: ce que tu ne paies pas en licences, tu le paies en maintenance et en support.



Cela reste de la com’: le cout du passage à libreoffice ayant été estimé à 80€ par utilisateur. Ce cout comprenant à la fois le déploiement, le transfert, le suivi et la formation parait extrêmement faible (surtout en prenant en compte la formation).



On passe au libre, non pas pour une histoire d’argent, mais principalement par idéologie et par volonté d’indépendance.

Après on communique sur l’argent “gagné” car il est beaucoup plus facile de communiquer dessus…







Ben écoute tu peux toujours dire ça, mais aucune source ne le montre…



La migration et la formation ont un coût oui, ça c’est indéniable, mais après cette étape initiale, tous les exemples montrent une économie dans l’exploitation sur le long terme…



Je n’aurais pas dit mieux.



Et dire que notre Flamby national lui fait des courbettes… ça me débecte tout ça.


Parce que tu crois qu’ils ont les moyens? Et même si REDHat le faisait, en quoi ça changerait qqch? Une entreprise privé qui achète le programme scolaire c’est normal aujourd’hui ?



L’Etat cette pute du capital, tu paye et t’a le bon morceaux.








parnetiel a écrit :



c’est vrai que quand Hollande claque des fortunes pour équiper sa région en iPad le tout sans réduc ou versement d’apple c’est vachement plus utile, y’a pas à dire…







Ben non, je trouve ça tout aussi stupide, que ce soit des iPads ou des Surface…









Laelen a écrit :



Non chaque année Microsoft est la boite parmi les GAFAM qui paie le plus d’impôts chez nous et de très loin, ils sont les seuls à avoir un siège social aussi gigantesque avec des dizaines de milliers d’emplois à haut salaires directs et indirects, des participations dans la recherche française et dans le tissu socio-économique local, etc…

après t’as pas forcément tord pour la base linux potable, mais avec des “si” la Terre tournerait dans l’autre sens.







ils ont un siège en france et pourtant ils facturent des 100aines de millions à l’état français via leur siège irlandais ?



tiens tiens ….









carbier a écrit :



Le libre coute au final aussi cher ou plus cher: ce que tu ne paies pas en licences, tu le paies en maintenance et en support.







Chaque migration est différente donc ne fait pas une géneralité, on peux surement trouver des exemples dans un sens ou l’autre. L’exemple frappant c’est les 7 milloins d’euros economisés par Munich



http://www.silicon.fr/munich-migration-linux-bilan-chiffre-95531.html









Laelen a écrit :



ils le font dès qu’il peuvent le faire oui comme tout le monde qui profitent des failles du système, mais les emplois français (et on ne parle pas de 3 pékins dans un bureau osbcur à Paris comme Google ou de boutiquiers payés au SMIC en CDD comme Apple ou Amazon…) et leurs investissements dans la recherche locale ils sont bien aussi en France eux







Je leur fait confiance pour avoir plus de commerciaux que d’ingénieurs en tous cas, quand je vois la matraquage publicitaires auprès des grossistes.



Leurs concurrents n’ont vraiment aucune chance de percer a coté.









parnetiel a écrit :



pour un ingénieur informaticien tu sais vraiment pas de quoi tu parles visiblement, car le cloud de Microsoft est l’un de ceux qui sont les plus en avance au niveau des nouvelles certifications ISO concernant la protection des données privées, faut juste se renseigner un minimum sur le sujet, y a des confs spécialisées pour ça…





Une boite américaine et protection des données privées…&nbsp;<img data-src=" />









Kakuro456 a écrit :



Business à l’américaine, je vous aide, pour mieux vous mettre profond plus tard.



Oui, c’est tout à fait ça… 70 millions dans des start-ups, avec une probabilité non négligeable que, dans le tas, une «licorne» émerge: sympa comme ROI…



J’imagine que grâce à ça MS pourra&nbsp; avoir accès aux innovation et être dans le peloton de tête du rachat de ces mêmes entreprises. Comme on a pas de fond de pension, il faut bien trouver de l’argent frais&nbsp; sans avoir à augmenter les impôts et les taxes.








parnetiel a écrit :



Microsoft est en multiple procès contre la NSA justement, ils sont pas à la solde du gouvernement US, ils ont d’ailleurs aussi le plus de servers dans le plus grand nombre de pays de toutes les offres de cloud existantes sur le marché, afin de respecter les règles et lois locales pour chacun…





Certes ils ont leur propre agenda.

Mais jamais je n’oserais mettre Microsoft et confiance dans la même phrase.

Source : juste 20 ans d’observation du comportement de cette boite.









Ingénieur informaticien a écrit :



Mais jamais je n’oserais mettre Microsoft et confiance dans la même phrase.



Ni “Microsoft” et “Serveur” <img data-src=" />









Tourner.lapache a écrit :



J’imagine même pas ce qu’on pourrait faire avec cet argent et une base linux potable.







Quasiment rien



Il n’existe aucune loi en France contre la corruption ?








Konrad a écrit :



Ben écoute tu peux toujours dire ça, mais aucune source ne le montre…



La migration et la formation ont un coût oui, ça c’est indéniable, mais après cette étape initiale, tous les exemples montrent une économie dans l’exploitation sur le long terme…







J’avoue que je serai curieux de voir TOUS les exemples dont tu parles…



Si je ne doute pas qu’il soit beaucoup plus avantageux pour les grands groupes disposant de budgets IT de plusieurs dizaines de millions d’euros de migrer progressivement une bonne partie de leur Infra vers du libre comme l’on fait avant eux les hébergeurs (exemple AMAZON qui base la majorité de ses offres de virtualisation, backup, stockage longue durée sur de l’open source) vu le racket pratiqué par les éditeurs comme EMC, VMWARE, Oracle, IBM, etc… Ne serait-ce qu’au niveau des politiques de support, autant pour la plupart des PME les solutions proprio (par exemple Microsoft) restent ultra compétitives…



Un poste de travail complet hors hardware (OS, cal user, office365, stockage en ligne partagé en ligne de plusieurs To) doit pas taper dans les 400€ sur 3 ans et un environnement virtualisé (toujours hors hardware)) à base de Windows 2012 Datacenter avec une trentaine de VM sous OS Win 2K8/2012 à moins de 6000€ !

Difficile de faire plus compétitif…!!!



Parce qu’au delà de la migration, de la formation qui ont un coût certain (kif kif que ce soit proprio ou open source), faut pas oublier le coût du support (et là c’est pas donné) et la maintenance en condition opérationnel qui nécessite d’avoir des techniciens assez pointus (surtout sur des technos Linux) avec des salaires 2030% plus élevés que les techniciens Microsoft…



Mis bout à bout, dans notre (petit) service, quand on étudie les différentes solutions, ça coûte souvent plus cher de migrer sur de l’open source que de rester sur du propriétaire…



Mis à part la messagerie et les outils de supervision/gestion d’incidents, je suis pas certain que l’open source soit toujours la solution la plus économique…



Même pour un techkos ultra compétent, c’est souvent agréable d’être pris par la main lors de l’installation et d’avoir un support au petit oignons en cas de pépin !



enfin des gens cultivés sur nextinpact. Les gens crachent sur MS alors qu’ils ont surement le plus gros siège social en France parmi les géants de l’informatiques, MS paye plus d’impôt en France que Google et Apple mais non, c’est MS donc on critique. Mais bon on France, c’est bien connu, on n’aime pas la réussite




Ainsi en décembre 2003, le ministre Luc Ferry annonçait la signature d’un accord-cadre avec l’éditeur de Windows, avec « pour objectif de rendre plus homogènes et d’actualiser les systèmes d’exploitation du parc de PC des écoles, collèges et lycées, en favorisant l’accès à la dernière version de la suite bureautique Microsoft Office. Il devrait, tout particulièrement, permettre un développement plus rapide des NTIC et de leurs usages, notamment dans les ZEP ». Le même accord facilitait également la propagation des licences made in Redmond dans l’Éducation. « Étant rappelé que les établissements et les collectivités territoriales sont totalement libres de leurs choix, ce contrat permettra à ceux qui le souhaitent d’utiliser ces logiciels dans des conditions plus favorables permettant des économies financières et de services ».





Merci Luc! Ton idée à totalement réussie! Normal que tu sois candidat pour 2017 :x








befa508 a écrit :



enfin des gens cultivés sur nextinpact. Les gens crachent sur MS alors qu’ils ont surement le plus gros siège social en France parmi les géants de l’informatiques, MS paye plus d’impôt en France que Google et Apple mais non, c’est MS donc on critique. Mais bon on France, c’est bien connu, on n’aime pas la réussite







Il ne faut pas avoir une lecture si sélective. Sur chaque article à propos des GAFA, ils se font tous critiquer pour ça. Il n’y a pas vraiment de discrimination.



Microsoft c’est la boite qui







parnetiel a écrit :



Microsoft est en multiple procès contre la NSA justement, ils sont pas à la solde du gouvernement US, ils ont d’ailleurs aussi le plus de servers dans le plus grand nombre de pays de toutes les offres de cloud existantes sur le marché, afin de respecter les règles et lois locales pour chacun…





Si tu parle de ce procès j’ai pas vu de news depuis. Qu’elle soient à la solde du gouvernement ou non, tant que la boite est basé au USA elle reste dans l’obligation de se conformer au patriot act et cie, donc oui dire que Microsoft respecte les données privée est à mon sens un plan com’ bien maîtrisé de leur part.

Ça reste évidement la même chose pour les google/apple/oracle/amazon…









befa508 a écrit :



enfin des gens cultivés sur nextinpact. Les gens crachent sur MS alors qu’ils ont surement le plus gros siège social en France parmi les géants de l’informatiques, MS paye plus d’impôt en France que Google et Apple mais non, c’est MS donc on critique. Mais bon on France, c’est bien connu, on n’aime pas la réussite





La réussite d’avoir créé le plus grand botnet du monde ? Sinon côté impôts, ils continuent de frauder, et récidiver…

http://www.societe.com/actualites/redressement_fiscal_pour_microsoft_france-3506…



Si je comprend bien l’article, la France est un pays du tiers monde qui n’arrive pas à soutenir l’éducation et l’innovation. Elle a donc besoin d’une “œuvre de bienfaisance” (multinationale américaine) pour financer tout ça, ou plutôt pour remplacer l’éducation et l’innovation par l’importation de produits étrangers et l’utilisation d’un cloud étranger.









Konrad a écrit :



La migration et la formation ont un coût oui, ça c’est indéniable, mais après cette étape initiale, tous les exemples montrent une économie dans l’exploitation sur le long terme…







Moi je vois surtout que si c’est bien fait, on peut faire faire ça par des boîte locales qui payent l’impôt ici et le coût diminue d’autant, vu que ça permet d’aider des boîtes françaises à se développer (stratégiquement c’est cool), d’aider l’emploi , d’aider la croissance, de faire rentrer de l’argent dans les caisse indirectement via les impôts, bref c’est un investissement plus qu’intéressant.



Mais faut croire que défendre l’emploi c’est pas le fort du gouvernement, il préfère une solution de facilité.



Très bonne news pour commencer la semaine !








befa508 a écrit :



enfin des gens cultivés sur nextinpact. Les gens crachent sur MS alors qu’ils ont surement le plus gros siège social en France parmi les géants de l’informatiques, MS paye plus d’impôt en France que Google et Apple mais non, c’est MS donc on critique. Mais bon on France, c’est bien connu, on n’aime pas la réussite





Le problème c’est justement de vouloir à tout prix déléguer à un géant de l’informatique.









parnetiel a écrit :



c’est exactement ce qu’il se passe déjà avec Microsoft en France depuis plus de 15 ans, la présence de Microsoft dans ce pays génèrent des milliards de CA locaux directs et indirects avec les partenaires, le tout soumis à impôts français!





Je suis moyennement convaincu que les emploi Microsoft français soit directement lié avec les contrat que l’état fait avec Microsoft Irlande.









parnetiel a écrit :



plutôt qu’à toutes les initiatives open source qui ferment tous les 3 ans dans ce pays?!? <img data-src=" />





Comme ?

Ensuite, c’est sûr qu’avec un tel raisonnement tu risque pas de faire survivre ces boîtes,

c’est le serpent qui se mord la queue.





parnetiel a écrit :



non c’est la logique même pour des marchés de cette ampleur!





Ou pas. On n’est pas obliger de ne se fournir qu’à un unique acteur. D’autant plus en informatique ou l’on peut facilement découper un problème.









parnetiel a écrit :



Ou pas. Dans les faits la préférence va très souvent à un unique acteur qui prend en charge le projet de A à Z et pour de multiples raisons toutes plus valables les uns que les autres, ce qui évite notamment en cas de problèmes que les x acteurs se renvoient la balle indéfiniment.





Donc on est d’accord, c’est bel et bien un choix. Et tout choix peut se discuter.

Moi je persiste à croire que l’option microsoft est une option de facilité mais qu’elle est stratégiquement à côté de la plaque.









parnetiel a écrit :



et on te fait confiance pour troller sans savoir de quoi tu parles aussi,







Faut pas croire tout ce qu’on lit sur internet :-)



http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/microsoft-paye-peu-dimpots-france-google…



20 millions d’impots au lieu des 255 millions comme tout le monde , c’est pas ça de la fraude fiscal ?



ha mais depuis 2012 ils sont surement devenu très gentils.



Tu ajoutes a ça les centaines de millions de notre argent public qui finissent dans la poche de microsoft ( comme l’indique marc a la fin de son article) et le vomi n’est pas loin <img data-src=" />



PS : ta prose me rappelle quelqu’un .









parnetiel a écrit :



on s’en fiche royalement de ce que toi qui n’est personne veut croire ou pas, tu as des décideurs informatiques pour décider de ce genre de choses à ta place et eux ils ont une confiance professionnelle importante envers Microsoft après 20 d’observation du professionnalisme de cette boite, la preuve plus de 80% des boites du Fortune 500 utilisent déjà Azure.





Certes…

Pour des boites américaines, je dis pas.

Maintenant pour des startups françaises, faut soit être aveugle soit ignorant.

&nbsp;

http://www.liberation.fr/planete/2015/06/29/espionnage-economique-le-sale-jeu-am…

http://www.leparisien.fr/international/espionnage-americain-le-trompe-l-oeil-de-…



Certains semblent vivre encore dans l’ère pre-Snowden.









parnetiel a écrit :



tu as peut-être raison sur le fait que les gens se rendent pas compte, mais en tout cas à titre personnel j’ai encore jamais rencontré une boite qui avait peur du cloud de Microsoft bien au contraire, je sais pas si tu as su mais les abo à office 365 explosent en ce moment et pas qu’un peu.





Près de 80% des DSI ne font pas confiance au cloud, qu’il soit de Microsoft ou pas.

Il y’a eu des sondages sur le sujet, encore récemment.



A moins de maîtriser toute l’infrastructure de A à Z, et comme c’est rarement le cas.

En tout cas on ne met pas ses infos stratégiques sur le cloud … point barre.



Avec les 13 millions pour l’éducation nationale, on peut investir dans des postes Linux ? <img data-src=" />








MdMax a écrit :



La réussite d’avoir créé le plus grand botnet du monde ? Sinon côté impôts, ils continuent de frauder, et récidiver…

http://www.societe.com/actualites/redressement_fiscal_pour_microsoft_france-3506…



Si je comprend bien l’article, la France est un pays du tiers monde qui n’arrive pas à soutenir l’éducation et l’innovation. Elle a donc besoin d’une “œuvre de bienfaisance” (multinationale américaine) pour financer tout ça, ou plutôt pour remplacer l’éducation et l’innovation par l’importation de produits étrangers et l’utilisation d’un cloud étranger.





Pas mieux <img data-src=" />



c’est justement parce que MS a un siège important qu’il est plus difficile pour lui de frauder. Je protège pas MS sur ce point la mais à côté d’Apple, Google Amazon, Oracle etc… MS est un très bon contribuable en France.

Quand MS en aura marre de payer seul, il fermera son siège en France et des gens comme toi se demanderont pourquoi ils partent.


&nbsp;si c’est pas MS, c’est Apple, si c’est pas Apple c’est Google et si c’est pas Google c’est MS.

Cite moi qui d’autre peut mettre 83 m€ d’Euro sur la table même si c’est de l’investissement. Une SSII ou éditeur français se mettrant en grande difficulté financière en donnant 10x moins


Des investisseurs c’est pas ça qui manque.

C’est plutôt de projets bien ficelés qu’il manque.

Et ce n’est pas le coté technique qui pèche, mais bien souvent le coté commercial.

En France on sait faire de super technos, mais on ne sait pas les vendre comme il faut.








parnetiel a écrit :



Justement Microsoft est le seul acteur qui te laisse mettre le curseur de contrôle de ton cloud soit mixe privé/public soit tout l’un soit tout l’autre, juste comme tu veux avec une maitrise complète de ce dernier, et leur succès vient de là aussi!







Juste pour dire que Microsoft n’est pas encore un gros acteur du cloud et beaucoup d’autres permettent du privé/public comme tu le décris.



Par contre MS a très bien pris le virage du cloud computing en contribuant a Linux assez tot.



Ya pas que sur amazon qu’il faudrait supprimer les commentaires véreux.








freechelmi a écrit :



Juste pour dire que Microsoft n’est pas encore un gros acteur du cloud et beaucoup d’autres permettent du privé/public comme tu le décris.



Par contre MS a très bien pris le virage du cloud computing en contribuant a Linux assez tot.



Euh&nbsp;… Azure, ça te dit quelque chose ? <img data-src=" />



C’est bien, comme la NSA n’aura plus a pirater les startup, juste a demander leur données a M. Crosoft.

&nbsp;


Au revoir M. le président&nbsp; <img data-src=" />


On peut troller tant qu’on veut, mais quand on fait une startup, on est bien content d’avoir des outils ou de l’hébergement gratuits pour les premières années, celles où on se finance avec rien.



Je signalerais egalement qu’à titre personnel, je prefere que la NSA puisse peut-être&nbsp;accéder à des données dont elle n’a rien&nbsp;à fiche plutôt que d’avoir le risque reel de subir des pannes de DD et de passer ensuite 2 jours à redresser une machine au lieu de bosser pour un truc idiot qui s’appelle gagner de l’argent pour vivre (et accessoirement payer les salariés, puisque contrairement à une idée reçue, l’argent ne pousse pas sur les arbres quand on est une entreprise)



Bon, j’ai fini ma ralerie, je retourne dans mon trou <img data-src=" />








darth21 a écrit :



Euh … Azure, ça te dit quelque chose ? <img data-src=" />







Oui Azure commence a avoir une bonne place effectivement , c’est ce que je voulais dire, mais beaucoup d’autres acteurs sont bien plus gros notamment AWS qui était la dès le début.



Après j’avais regardé il y a quelques mois, qu’en est il maintenant ?



WHoo , on dirait que turgouna fait péter le compteur des coms supprimés <img data-src=" />









sepas a écrit :



Quasiment rien







Avec 30 millions d’euros / an (budget hoptiaux) t’emploie 500 personnes à 2000 € / mois plus les frais fixes. Ce n’est pas rien.



Ca critique, mais c’est quand même pas plus mal que cet argent vienne

chez nous pour financer l’innovation et l’éducation. Pourquoi pas ?

D’autres

solutions ? Je n’en ai pas vue une seule dans les commentaires, à part

dire qu’il y a du libre (et c’est bien analysé pour les avantages et

inconvénients au travers des commentaires : il y a en effet aussi plein

d’inconvénients).

Qui propose des solutions intégrées come MS ?

Perso, je n’ai pas confiance dans leur cloud et j’utilise un service

basé en France, mais pour une entreprise, bénéficier de tous les

services MS, ça facilite quand même la vie.

&nbsp;







Laere a écrit :



On peut troller tant qu’on veut, mais quand on fait une startup, on est bien content d’avoir des outils ou de l’hébergement gratuits pour les premières années, celles où on se finance avec rien.



Je signalerais egalement qu’à titre personnel, je prefere que la NSA puisse peut-être&nbsp;accéder à des données dont elle n’a rien&nbsp;à fiche plutôt que d’avoir le risque reel de subir des pannes de DD et de passer ensuite 2 jours à redresser une machine au lieu de bosser pour un truc idiot qui s’appelle gagner de l’argent pour vivre (et accessoirement payer les salariés, puisque contrairement à une idée reçue, l’argent ne pousse pas sur les arbres quand on est une entreprise)



Bon, j’ai fini ma ralerie, je retourne dans mon trou <img data-src=" />





Tu as bien fait de sortir de ton trou je trouve. J’adhère à ce point de vue.

Utiliser les services MS n’oblige pas une entreprise à partager tous ses secrets professionnels non plus. Par contre, ça l’aide à passer du tout sur sa valeur ajoutée plutôt que de passer son temps à chercher d’autres solutions.









Vader_MIB a écrit :



Ca critique, mais c’est quand même pas plus mal que cet argent vienne

chez nous pour financer l’innovation et l’éducation.







Tu crois sérieusement que Microsoft finance l’innovation et l’éducation ? Genre mécène qui donne de l’argent aux autres entreprises ou à l’État français sans rien attendre en retour ?



Relis bien les news sur le sujet… <img data-src=" />









deepinpact a écrit :



Parce qu’au delà de la migration, de la formation qui ont un coût certain (kif kif que ce soit proprio ou open source), faut pas oublier le coût du support (et là c’est pas donné) et la maintenance en condition opérationnel qui nécessite d’avoir des techniciens assez pointus (surtout sur des technos Linux) avec des salaires 2030% plus élevés que les techniciens Microsoft…



Mis bout à bout, dans notre (petit) service, quand on étudie les différentes solutions, ça coûte souvent plus cher de migrer sur de l’open source que de rester sur du propriétaire…







Il y a réellement besoin d’autant de support ? En général, t’installe un poste Linux, tu reviens cinq ans plus tard, ça n’a pas bougé. Pas de virus, le système ne part pas tout seul en sucette par l’opération du Saint Esprit, il n’y a pas besoin de faire du vaudou pour que ça fonctionne… XD



Il y a peu, je lisais un article sur IBM qui abandonnait petit à petit ses PC sous Windows pour filer des Mac sous OS X a ses centaines de milliers d’employés. C’est proprio, mais tout comme Linux, ça reste une base Unix.



« Economies aussi de personnel. Reprenant des chiffres de Gartner, Fletcher Previn a déclaré que le ratio optimal d’administrateur/employés était de 1 pour 70, tandis que la moyenne constatée tournait autour de 1 pour 242. Chez IBM, auprès des utilisateurs de Mac, il est de 1 responsable pour 5 400 utilisateurs. Ils ne sont que 24 à gérer ce parc. Enfin, cette équipe est moins sollicitée : 5% des utilisateurs de Mac font appel à eux pour résoudre des problèmes, contre 40% pour les utilisateurs sur PC. »



J’ai donc limite envie de penser qu’avec une bonne distribution Linux, on pourrait obtenir la même chose. Un système qui juste marche et sur lequel il n’y a pas sans cesse besoin d’intervenir.









Okki a écrit :



Il y a réellement besoin d’autant de support ? En général, t’installe un poste Linux, tu reviens cinq ans plus tard, ça n’a pas bougé. Pas de virus, le système ne part pas tout seul en sucette par l’opération du Saint Esprit, il n’y a pas besoin de faire du vaudou pour que ça fonctionne… XD



Il y a peu, je lisais un article sur IBM qui abandonnait petit à petit ses PC sous Windows pour filer des Mac sous OS X a ses centaines de milliers d’employés. C’est proprio, mais tout comme Linux, ça reste une base Unix.



« Economies aussi de personnel. Reprenant des chiffres de Gartner, Fletcher Previn a déclaré que le ratio optimal d’administrateur/employés était de 1 pour 70, tandis que la moyenne constatée tournait autour de 1 pour 242. Chez IBM, auprès des utilisateurs de Mac, il est de 1 responsable pour 5 400 utilisateurs. Ils ne sont que 24 à gérer ce parc. Enfin, cette équipe est moins sollicitée : 5% des utilisateurs de Mac font appel à eux pour résoudre des problèmes, contre 40% pour les utilisateurs sur PC. »



J’ai donc limite envie de penser qu’avec une bonne distribution Linux, on pourrait obtenir la même chose. Un système qui juste marche et sur lequel il n’y a pas sans cesse besoin d’intervenir.







+1 <img data-src=" />



Il convient quand même de se méfier des phrases péremptoires comme “pas de virus” d’autant plus quand on parle d’ordinateurs de l’administration, donc cible privilégiée des pirates …








Tourner.lapache a écrit :



Avec 30 millions d’euros / an (budget hoptiaux) t’emploie 500 personnes à 2000 € / mois plus les frais fixes. Ce n’est pas rien.







Et tu penses avoir des experts à 2000€ par mois?

Le problème du public est justement de ne pas arriver à attirer les talents à cause des grilles et de l’intérêt du boulot.

J’aimerais bien savoir ce que tu fais avec 500 personnes à 2000€…



Tourner.lapache a écrit :



Avec 30 millions d’euros / an (budget hoptiaux) t’emploie 500 personnes à 2000 € / mois plus les frais fixes. Ce n’est pas rien.











Et tu penses avoir des experts à 2000€ par mois?

Le problème du public est justement de ne pas arriver à attirer les talents à cause des grilles et de l’intérêt du boulot.

J’aimerais bien savoir ce que tu fais avec 500 personnes à 2000€ au niveau national.

Je connais parfaitement le contexte et il est impossible de travailler de manière constructive avec les hôpitaux.



Tes 500 personnes travailleront unitairement sur un projet pour un hôpital. Chaque hôpital travaille de manière différente avec des outils différents.










sepas a écrit :



Et tu penses avoir des experts à 2000€ par mois?

Le problème du public est justement de ne pas arriver à attirer les talents à cause des grilles et de l’intérêt du boulot.

J’aimerais bien savoir ce que tu fais avec 500 personnes à 2000€…







Et tu penses avoir des experts à 2000€ par mois?

Le problème du public est justement de ne pas arriver à attirer les talents à cause des grilles et de l’intérêt du boulot.

J’aimerais bien savoir ce que tu fais avec 500 personnes à 2000€ au niveau national.

Je connais parfaitement le contexte et il est impossible de travailler de manière constructive avec les hôpitaux.



Tes 500 personnes travailleront unitairement sur un projet pour un hôpital. Chaque hôpital travaille de manière différente avec des outils différents.





Sans compter que 2000 € par mois, c’est visiblement compter sans les charges patronale. Pour une entreprise, le coût d’un salarié ça n’est pas juste son salaire net.









Okki a écrit :



Il y a réellement besoin d’autant de support ? En général, t’installe un poste Linux, tu reviens cinq ans plus tard, ça n’a pas bougé. Pas de virus, le système ne part pas tout seul en sucette par l’opération du Saint Esprit, il n’y a pas besoin de faire du vaudou pour que ça fonctionne… XD



Il y a peu, je lisais un article sur IBM qui abandonnait petit à petit ses PC sous Windows pour filer des Mac sous OS X a ses centaines de milliers d’employés. C’est proprio, mais tout comme Linux, ça reste une base Unix.



« Economies aussi de personnel. Reprenant des chiffres de Gartner, Fletcher Previn a déclaré que le ratio optimal d’administrateur/employés était de 1 pour 70, tandis que la moyenne constatée tournait autour de 1 pour 242. Chez IBM, auprès des utilisateurs de Mac, il est de 1 responsable pour 5 400 utilisateurs. Ils ne sont que 24 à gérer ce parc. Enfin, cette équipe est moins sollicitée : 5% des utilisateurs de Mac font appel à eux pour résoudre des problèmes, contre 40% pour les utilisateurs sur PC. »



J’ai donc limite envie de penser qu’avec une bonne distribution Linux, on pourrait obtenir la même chose. Un système qui juste marche et sur lequel il n’y a pas sans cesse besoin d’intervenir.







Bien que je ne sois pas certain que l’écart de coût sur des problématiques de micro-réseau (c’est à dire OS+couche applicative bureautique) soit très important entre un poste Linux et un poste Windows (400€ environ pour une station de travail Windows pour la licence Windows, le cal user, Office 365 et le partage de fichier en ligne sur 3 ans) et bien que je n’ai pas fait le calcul pour de l’équivalent Linux, je veux bien croire que c’est moins cher sur Linux et que sur un très grand nombre de poste que le jeu peu en valoir la chandelle…



Donc comme j’ai dit, il y a une différence certaine entre la PME de 50 postes de travail et le grand groupe de 50000 ! Et l’intérêt pour une petite boite de passer sur du Linux sur les stations j’en suis pas certain… Le coût d’une station Windows en soit n’étant pas choquant !



Après quand je parle d’open source et quand je parle de support, je ne parle pas uniquement de station de travail (d’ailleurs je n’ai même pas de support sur mes OS Microsoft) mais de aussi des solutions serveurs.



Et là encore, je ne doute pas qu’il y ait des cas où l’Open Source sera toujours moins cher (serveur de messagerie, outil de supervision et gestion d’incidents), je ne suis pas certain que ce sera toujours le cas !



Il y a une différence fondamentale assez importante entre un OS configuré comme il faut et qui ne bouge pas (ou peu, parce que je connais peu de stations de travail sans mises à jour de sécurité et sans antivirus…) et une solution serveur qui supporte ton métier…



Quelque soit le choix que tu fais (proprio ou open source) quand t’es une entreprise tu ne te lances pas dans l’implémentation d’un outil sans support… Je connais vraiment peu d’entreprises qui font ça !

Une mise à jour quelconque de tes postes de travail et là t’arrives plus à te connecter sur ton appli serveur… Pourquoi ? Tu te démerdes ???



Et là généralement que cela soit proprio (via l’éditeur) ou open source (via une SS2i) tu raques sévère !

Et souvent tu raques plus fort sur les solutions open source que sur les solutions proprios car les éditeurs de solutions proprios font également (principalement) leur beurre sur la vente de licence…



Et dans ces cas là, je sais pas comment tu fais de l’économie de personnel… Quand t’as besoin d’un expert Linux, PostGreSQL, KVM qui ne court pas les rues, tu le paies pas comme ton expert Windows, SQL Server, VMWare qui sont déjà un peu plus nombreux…





Aussi je fais très attention aux propos d’IBM. Pour avoir déjà bossé avec eux, tout ce qu’ils te disent est loin d’être parole d’évangile ! Surtout que s’agissant de stations de travail sous Mac dans les entreprises la plupart du temps, il s’agit de populations bien à part qui font très peu appels aux ressources de l’entreprise (pas de clients lourd qui se connectent à un applicatif métier style ERP par exemple).



Pour être très au fait des problématiques d’impression dans mon métier (notamment sur l’impression sécurisé et à la demande), je peux te dire que le rapport d’incidents Mac/Windows n’est plus le même…



Donc encore une fois je dis que ça dépend vraiment des cas…

Type d’entreprise, types de solutions, etc…



Dans les très grandes boites, je suis persuadé que l’Open Source au final finit toujours par coûter moins cher car tu peux monter une cellule expert que tu vas rationaliser sur un très grand nombre d’utilisateurs. Du coup ce que tu vas payer en formation, salaire, tu ne le paieras pas en licence et support…



Mais dans les petites structures là je veux voir l’étude qui explique cela…









sepas a écrit :



Et tu penses avoir des experts à 2000€ par mois?

Le problème du public est justement de ne pas arriver à attirer les talents à cause des grilles et de l’intérêt du boulot.

J’aimerais bien savoir ce que tu fais avec 500 personnes à 2000€…







Et tu penses avoir des experts à 2000€ par mois?

Le problème du public est justement de ne pas arriver à attirer les talents à cause des grilles et de l’intérêt du boulot.

J’aimerais bien savoir ce que tu fais avec 500 personnes à 2000€ au niveau national.

Je connais parfaitement le contexte et il est impossible de travailler de manière constructive avec les hôpitaux.



Tes 500 personnes travailleront unitairement sur un projet pour un hôpital. Chaque hôpital travaille de manière différente avec des outils différents.







Qui parle d’experts à 2 k€ / mois ? Ça suffit pour attirer des ingénieurs pour les temps qui courent. On parle d’une moyenne qui permet d’avoir des techs au dessous et quelques experts bien au dessus.



Sinon ça me ferait bien chier qu’avec 500 personnes on ne soit pas en mesure de travailler avec plus d’un hôpital. (support compris) On parle d’une base Linux déjà fonctionnelle sur laquelle on vient rajouter des applis spécifiques… qui si pour certaines sont locales, d’autres sont nationales.



M’enfin ptet que j’y connais rien mais j’aurais plutot tablé sur 50 pers / hopital que 500 ;)







seblutfr a écrit :



Sans compter que 2000 € par mois, c’est visiblement compter sans les charges patronale. Pour une entreprise, le coût d’un salarié ça n’est pas juste son salaire net.







Fait le calcul et tu verras que c’est avec les charges patronales et qu’on a de largement de la marge pour les frais de fonctionnement (électricité, eau, location de locaux, entretien, matériel…)

M’enfin c’est toujours facile de balancer de banalités sans même essayer de refaire le calcul.









Laere a écrit :



Je signalerais egalement qu’à titre personnel, je prefere que la NSA puisse peut-être accéder à des données dont elle n’a rien à fiche plutôt que d’avoir le risque reel de subir des pannes de DD et de passer ensuite 2 jours à redresser une machine au lieu de bosser pour un truc idiot qui s’appelle gagner de l’argent pour vivre (et accessoirement payer les salariés, puisque contrairement à une idée reçue, l’argent ne pousse pas sur les arbres quand on est une entreprise)



Bon, j’ai fini ma ralerie, je retourne dans mon trou <img data-src=" />







Oui, il vaut mieux que la start up refile ton modèle économique et tes éventuelles innovations à une boite américaine et tes données financières à la goldman sachs.









Konrad a écrit :



+1 <img data-src=" />







Bah non pas +1 :p









Tourner.lapache a écrit :



Fait le calcul et tu verras que c’est avec les charges patronales et qu’on a de largement de la marge pour les frais de fonctionnement (électricité, eau, location de locaux, entretien, matériel…)

M’enfin c’est toujours facile de balancer de banalités sans même essayer de refaire le calcul.





Pour résumer, si j’ai bien compris, avec 2000 €, tu paies un ingénieur pendant un mois, les charges patronales, et il te reste du rab pour les frais de fonctionnement ?

On va plutôt faire dans l’ordre inverse puisque c’est toi qui annonces : je veux bien voir le détail de ton calcul.

Avec les charges du moment, on donne autant à l’Etat qu’au salarié, ou presque, ce qui revient à payer ton ingé 1000 €. Le tout sans rab.



Vous vous focalisez bêtement sur des points de détails. Même si ce n’était que 200 ingénieurs au lieu de 500, et sachant que l’État et les collectivités (et c’est applicable à toute l’Europe) sont coutumiers du 30 millions par-ci, 15 millions par-là, à l’arrivée, oui, on pourrait embaucher énormément de personnes compétentes pour travailler sur du logiciel libre, qui serait bénéficiable à tous.



Et c’est bien là le gros problème. Il n’y a aucun projet de société, il n’y a aucune mutualisation des moyens, aucune collaboration… On pourrait faire de grandes choses, mais les politiques et les décideurs se contentent de voir à très court terme. C’est plus sûr d’acheter des licences Microsoft ou SAP aujourd’hui, plutôt que de faire des plans sur l’avenir. Puis au moins, quoi qu’il arrive, personne ne leur reprochera d’avoir opté pour les solutions des leaders du moment. Comme ça, ils sont tranquilles.








Okki a écrit :



Vous vous focalisez bêtement sur des points de détails. Même si ce n’était que 200 ingénieurs au lieu de 500, et sachant que l’État et les collectivités (et c’est applicable à toute l’Europe) sont coutumiers du 30 millions par-ci, 15 millions par-là, à l’arrivée, oui, on pourrait embaucher énormément de personnes compétentes pour travailler sur du logiciel libre, qui serait bénéficiable à tous.



Et c’est bien là le gros problème. Il n’y a aucun projet de société, il n’y a aucune mutualisation des moyens, aucune collaboration… On pourrait faire de grandes choses, mais les politiques et les décideurs se contentent de voir à très court terme. C’est plus sûr d’acheter des licences Microsoft ou SAP aujourd’hui, plutôt que de faire des plans sur l’avenir. Puis au moins, quoi qu’il arrive, personne ne leur reprochera d’avoir opté pour les solutions des leaders du moment. Comme ça, ils sont tranquilles.









on pourrait embaucher énormément de personnes compétentes pour travailler sur du logiciel libre, qui serait bénéficiable à tous.





Juste quelques questions un peu bête :



C’est qui “on” ?



C’est qui “tous” ?



Est-ce vraiment le rôle de l’état, des collectivités, des agences nationales, des institutions de se substituer aux SS2I que sont ATOS, CapGemini, ou aux éditeurs que sont Microsoft, Oracle ou IBM…?



De quelle façon ensuite, calcule-t-on le bénéfice d’une telle approche ?



Et pour finir, qu’est-ce qui se passe quand une startup scandinave ou un géant américain te sort une solution propriétaire de malade 1000 fois moins cher que la solution open source dans laquelle t’as englouti des centaine de milliers d’euros voir des millions d’euros en R&D ?



Parce que contrairement à ce que tu penses, des grands projets IT français ou européen il y en a certainement eu à la pelle ! Pour en citer deux le minitel, le geoportail IGN.

Au delà de la qualité intrinsèque de ces outils, quand tu les compare à leurs concurrents américain que sont l’internet et Google MAP par exemple, comprends-tu la difficulté que c’est pour un état d’avoir une approche IT stratégique nationale ?



N’est-il pas utile pour une institution (comme pour une entreprise) de se recentrer sur le cœur de son activité et de gérer des budgets en adéquation avec cette activité ?

L’éducation gère l’éducation, la police la sécurité, la justice rend la justice, etc…

Et si le meilleur rapport/qualité prix d’un ordinateur se trouve chez un constructeur chinois… Tant pis !

Si le meilleur rapport/qualité prix d’une solution se trouve chez un constructeur américain… Tant pis !



Parce que bon, avec ton approche, avec le budget d’achat du hardware, il y aurait certainement moyen de monter une cellule R&D pour assembler nos propres PC non ?

Et pis tant qu’à faire, pourquoi ne pas fabriquer nos propres composants (CPU/RAM/Disques…), cela créerait de l’emploi non ?



Elle est où la frontière ?



Et donc au final, tu vas me dire, inutile de réinventer la roue, on passe par des SS2I qui vont nous installer de l’Open Source… Mais là, c’est plus le même coût… T’es 200 ingénieurs c’est 200 x 1000€/jour !



Et là, il ressemble à quoi ton ROI ?









Tourner.lapache a écrit :



Qui parle d’experts à 2 k€ / mois ? Ça suffit pour attirer des ingénieurs pour les temps qui courent. On parle d’une moyenne qui permet d’avoir des techs au dessous et quelques experts bien au dessus.









Pour un projet comme ça , un groupement d’hopitaux irait voir une boite comme smile et linagora qui lui facturerait surement un minimum de 700 euros/jour HT.



Donc avec 10 millions d’euros ça fait 20 personnes pendant 3 ans, donc un beau projet donc qui permet largement d’implementer toutes les briques necessaires et il reste meme du fric pour une maintenance a long terme.










deepinpact a écrit :



N’est-il pas utile pour une institution (comme pour une entreprise) de se recentrer sur le cœur de son activité et de gérer des budgets en adéquation avec cette activité ?

L’éducation gère l’éducation, la police la sécurité, la justice rend la justice, etc…

Et si le meilleur rapport/qualité prix d’un ordinateur se trouve chez un constructeur chinois… Tant pis !

Si le meilleur rapport/qualité prix d’une solution se trouve chez un constructeur américain… Tant pis !







Il faut arrêter de tout réfléchir uniquement en termes de coûts et de comparer des administrations publiques avec des entreprises.



Une entreprise, elle fait ce qu’elle veut, elle achète les solutions matérielles/logicielles qu’elle veut, ou elle le fait en interne : c’est son choix, ses sous, son problème.



Un État, il ne fait pas ce qu’il veut, il doit rendre des comptes à la population. Au-delà du coût, il y a d’autres contraintes qui doivent s’imposer à un État. Déjà le fait qu’il doit être souverain, seul propriétaire de ses données, et pas dépendre d’une et une seule entreprise pour accéder à ses données ou lire ses documents. Ensuite, et ça va de pair, quand il sous-traite l’État ne doit pas privilégier une entreprise particulière, il doit passer par des appels d’offre transparents et non dirigés.



Exemple : si l’État a des documents au format propriétaire “.truc”, et qu’il est obligé d’acheter le logiciel de l’entreprise “Machin” pour lire ses fichiers, alors c’est une situation intolérable, l’État n’est plus souverain et ne possède plus vraiment ses documents puisqu’il est incapable de les ouvrir et les traiter sans le logiciel de l’entreprise Machin. Il ne peut pas y avoir de véritable appel d’offre, puisque le format de fichiers est propriétaire, personne ne sait comment il est fait. C’est typiquement le genre de situation qu’il faut éviter.



Ce qu’il faut : que les documents de l’État soient tous dans un format ouvert et standard, et lance un véritable appel d’offre du type « un logiciel capable d’ouvrir et éditer le fichiers au format XXX ». De cette façon, plusieurs entreprises peuvent développer et proposer des logiciels pour répondre à l’appel d’offre : à la fois des éditeurs de logiciels propriétaires, et des logiciels libres. Et là l’État aurait un véritable choix, il pourrait choisir véritablement la solution la plus avantageuse.



Au-delà du simple coût de telle ou telle solution, c’est surtout ça le cœur de la problématique, à mon humble avis…



Un SMIC c’est 1934 euros en france.



Un ingénieur informatique c’est plutot 5000 euros/mois en cout pour l’entreprise








deepinpact a écrit :



Et dans ces cas là, je sais pas comment tu fais de l’économie de personnel… Quand t’as besoin d’un expert Linux, PostGreSQL, KVM qui ne court pas les rues, tu le paies pas comme ton expert Windows, SQL Server, VMWare qui sont déjà un peu plus nombreux…



.







Tu penses vraiment que les admins Windows serveur sont plus répandus que les admins linux ?



En fait comme déjà dit plus haut Windows serveur demande plus de main d’oeuvre donc un admin d’un parc linux serait aussi payé plus cher car mécaniquement plus “productif”.



Mais de toutes façons un bon admin touche a tout, il gère un parc avec plein d’OS et d’hyperviseur différent.









deepinpact a écrit :



Juste quelques questions un peu bête : C’est qui “on” ? C’est qui “tous” ?







J’aimerai dire l’Europe dans son ensemble, mais rien que la France, ça serait déjà bien. Quant au tous, c’est encore mieux, puisque le libre bénéficie à l’ensemble de l’Humanité, sans distinction.







deepinpact a écrit :



Est-ce vraiment le rôle de l’état, des collectivités, des agences nationales, des institutions de se substituer aux SS2I que sont ATOS, CapGemini, ou aux éditeurs que sont Microsoft, Oracle ou IBM…?







Je ne saurai dire sous quelle forme ça doit se faire. Contributions financières aux projets utilisés, contributions de chercheurs payés par sur fonds publics à des projets libres (certains le font déjà), création d’un organisme du logiciel libre employant des fonctionnaires pour contribuer à des projets libres existants ou spécifiques aux besoins de certaines administrations ? Mais ça serait un grand pas en avant que d’y réfléchir…







deepinpact a écrit :



Et pour finir, qu’est-ce qui se passe quand une startup scandinave ou un géant américain te sort une solution propriétaire de malade 1000 fois moins cher que la solution open source dans laquelle t’as englouti des centaine de milliers d’euros voir des millions d’euros en R&D ?







On dépense déjà des millions en licences. L’idée ce n’est pas de dépenser plus, mais de dépenser différemment.







deepinpact a écrit :



Parce que contrairement à ce que tu penses, des grands projets IT français ou européen il y en a certainement eu à la pelle ! Pour en citer deux le minitel, le geoportail IGN.

Au delà de la qualité intrinsèque de ces outils, quand tu les compare à leurs concurrents américain que sont l’internet et Google MAP par exemple, comprends-tu la difficulté que c’est pour un état d’avoir une approche IT stratégique nationale ?







Il s’agissait avant tout de projets privés ou commerciaux (ou vus comme tel). Si jamais ça devait se faire, je pense qu’il faudrait vraiment intégrer la notion de collaboration, que ce soit avec des pays, des entreprises ou de simples particuliers. Et puisque tu parles du Géoportail et des cartes IGN, j’ai envie de te répondre « regarde OpenStreetMap et tout ce que l’on peut faire en collaborant ».







deepinpact a écrit :



N’est-il pas utile pour une institution (comme pour une entreprise) de se recentrer sur le cœur de son activité et de gérer des budgets en adéquation avec cette activité ?

L’éducation gère l’éducation, la police la sécurité, la justice rend la justice, etc…







Je suis tout à faire d’accord, mais je ne demande pas à l’Éducation Nationale d’engager elle-même des gens pour ça. Par contre, puisque elle a un budget pour le contenu pédagogique, plutôt que de financer des éditeurs de manuels soumis au droit d’auteur traditionnel, elle pourrait, pour le même coût, privilégier le financement de projets sous licence libre.



Non seulement ça existe déjà, comme Sésamath, mais ce choix a également déjà été fait par d’autres, que ce soit en Californie ou en Inde. Signe que c’est bel et bien faisable.







deepinpact a écrit :



Et si le meilleur rapport/qualité prix d’un ordinateur se trouve chez un constructeur chinois… Tant pis !

Si le meilleur rapport/qualité prix d’une solution se trouve chez un constructeur américain… Tant pis !







Le problème, c’est qu’autant ça me paraît sensé pour une entreprise, qui se doit de faire du profit, pour qui nous ne somme que des clients potentiels et qui ne doit rendre de comptes qu’à ses actionnaires, autant dans le cas d’un État ou de collectivités, ça me dérange.



Ces derniers devraient avoir un projet de société, privilégier les biens communs, améliorer nos conditions de vie, respecter la devise de notre pays… Alors oui, je suis un idéaliste, mais je pense sincèrement qu’entre ma vision d’un idéal qu’on devrait tenter d’atteindre et la situation actuelle, il y a clairement moyen d’en faire un peu plus.







deepinpact a écrit :



Et donc au final, tu vas me dire, inutile de réinventer la roue, on passe par des SS2I qui vont nous installer de l’Open Source… Mais là, c’est plus le même coût… T’es 200 ingénieurs c’est 200 x 1000€/jour !







Le souci, c’est que tu as une vision trop capitaliste. On critique souvent le service public, mais plutôt que ta SSII qui se gaverait bien, avec des fonctionnaires du libre ça reviendrait bien moins cher :)



Je t’invite d’ailleurs à regarder cette vidéo sur le salaire à vie. Ils donnent d’ailleurs un très bon exemple à partir de la 14e minute.







deepinpact a écrit :



Et là, il ressemble à quoi ton ROI ?







Tout dépend de ce que tu intègres dans ton équation. Encore une fois, l’État n’est pas une entreprise et ne devrait donc pas s’arrêter au seul coût des licences. On peut prendre en compte la souveraineté nationale, le fait de créer des emplois locaux (qui paieront à leur tour des impôts), de privilégier des entreprises qui ne font pas de l’optimisation fiscale, d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens (si c’est libre et gratuit, ça leur fera toujours ça de moins à acheter)…









Konrad a écrit :



(…)







Oula, tu mélanges un peu tout…





Il faut arrêter de tout réfléchir uniquement en termes de coûts et de comparer des administrations publiques avec des entreprises.





Okay…





Et là l’État aurait un véritable choix, il pourrait choisir véritablement la solution la plus avantageuse.





Avantageuse en terme de… coût ?





Une entreprise, elle fait ce qu’elle veut, elle achète les solutions matérielles/logicielles qu’elle veut, ou elle le fait en interne : c’est son choix, ses sous, son problème.





Et donc une agence gouvernementale ou territoriale ne devrait pas avoir le choix ?





Un État, il ne fait pas ce qu’il veut, il doit rendre des comptes à la population. Au-delà du coût, il y a d’autres contraintes qui doivent s’imposer à un État. Déjà le fait qu’il doit être souverain, seul propriétaire de ses données, et pas dépendre d’une et une seule entreprise pour accéder à ses données ou lire ses documents.





Quels documents ?

S’il s’agit de formats bureautique Microsoft, si je ne m’abuse il est soit possible d’utiliser de l’opendocument dans Office et de lire les documents office dans libreoffice par exemple… Quels sont ces formats si fermés que l’état ne serait plus propriétaire de ses données ?





Exemple : si l’État a des documents au format propriétaire “.truc”, et qu’il est obligé d’acheter le logiciel de l’entreprise “Machin” pour lire ses fichiers, alors c’est une situation intolérable, l’État n’est plus souverain et ne possède plus vraiment ses documents puisqu’il est incapable de les ouvrir et les traiter sans le logiciel de l’entreprise Machin. Il ne peut pas y avoir de véritable appel d’offre, puisque le format de fichiers est propriétaire, personne ne sait comment il est fait. C’est typiquement le genre de situation qu’il faut éviter.





Oui mais ça n’existe pas ça…

Disons que l’état ou une entreprise mandate une SS2I pour créer un outil qui n’existe pas avec un format de données qui n’existe pas… C’est pas grave car des clauses de réversibilités existent dans tous les contrats d’externalisation de ce type…





Ce qu’il faut : que les documents de l’État soient tous dans un format ouvert et standard, et lance un véritable appel d’offre du type « un logiciel capable d’ouvrir et éditer le fichiers au format XXX ». De cette façon, plusieurs entreprises peuvent développer et proposer des logiciels pour répondre à l’appel d’offre : à la fois des éditeurs de logiciels propriétaires, et des logiciels libres. Et là l’État aurait un véritable choix, il pourrait choisir véritablement la solution la plus avantageuse.





OK, mais si une entreprise sort un logiciel 100 fois plus performant avec un format propriétaire (pas nécessairement fermé) et qui coûte beaucoup moins cher ?

Tu restes dans une position dogmatique ?



C’est bien beau d’évoquer les standards, les formats ouverts, le souverainisme… Mais c’est oublier que l’utilisateur final lui fait preuve de pragmatisme. S’il un logiciel proprio lui permet de faire à moindre coût ce que ne permet pas de faire ton logiciel, tu vas juste dépenser de l’argent pour rien !









Okki a écrit :



(…)









Quant au tous, c’est encore mieux, puisque le libre bénéficie à l’ensemble de l’Humanité, sans distinction.



Je suis d’accord avec ça !





Je ne saurai dire sous quelle forme ça doit se faire. Contributions financières aux projets utilisés, contributions de chercheurs payés par sur fonds publics à des projets libres (certains le font déjà), création d’un organisme du logiciel libre employant des fonctionnaires pour contribuer à des projets libres existants ou spécifiques aux besoins de certaines administrations ? Mais ça serait un grand pas en avant que d’y réfléchir…





Contribuer à des projets libre c’est très bien ! En quoi c’est le rôle impérieux de l’état ?

S’il s’agit là d’une de ses fonctions, faudrait pas seulement le faire pour le logiciel, faudrait le faire pour l’énergie, la santé, etc…



Ça n’existe pas déjà ça ? Les unversités, les agences de recherche…?

In fine, c’est pas parce qu’une université va te pondre un super outil open source que cela sera rentable de l’intégrer au sein du système d’information d’une institution publique…

De la même façon si le CNRS te sort une techno de centrale à base de panneau solaire, plus propre et qui nous rende indépendant d’un point de vue énergétique…

Si le coût de son implémentation est trop lourd, faut-il absolument l’implémenter ? T’es prêt à payer 5 fois le prix de ton électricité par pure dogmatisme ? Pourquoi cela serait le cas des institutions d’état ?





Il s’agissait avant tout de projets privés ou commerciaux (ou vus comme tel). Si jamais ça devait se faire, je pense qu’il faudrait vraiment intégrer la notion de collaboration, que ce soit avec des pays, des entreprises ou de simples particuliers. Et puisque tu parles du Géoportail et des cartes IGN, j’ai envie de te répondre « regarde OpenStreetMap et tout ce que l’on peut faire en collaborant ».







Je suis tout à faire d’accord, mais je ne demande pas à l’Éducation Nationale d’engager elle-même des gens pour ça. Par contre, puisque elle a un budget pour le contenu pédagogique, plutôt que de financer des éditeurs de manuels soumis au droit d’auteur traditionnel, elle pourrait, pour le même coût, privilégier le financement de projets sous licence libre.



Non seulement ça existe déjà, comme Sésamath, mais ce choix a également déjà été fait par d’autres, que ce soit en Californie ou en Inde. Signe que c’est bel et bien faisable.





Donc on est d’accord, c’est pas le rôle de l’état d’engager elle-même des gens pour ça… Mais c’est toujours le même principe, c’est pas parce qu’il existe des alternatives libres qu’elles sont automatiquement 1) plus performante, 2) moins chère.

(Encore que pour Sesamath, il s’agit pas tant d’open source que de diffusion de la connaissance…C’est encore différent).





Le souci, c’est que tu as une vision trop capitaliste. On critique souvent le service public, mais plutôt que ta SSII qui se gaverait bien, avec des fonctionnaires du libre ça reviendrait bien moins cher :)



Je t’invite d’ailleurs à regarder cette vidéo sur le salaire à vie. Ils donnent d’ailleurs un très bon exemple à partir de la 14e minute.





Non j’ai pas une vision capitaliste (pour info je suis pour l’institution du salaire de base), j’ai juste une vision très simplifiée des choses. Je hais les choses compliquées !



L’état à des fonctions régaliennes, je considère que le logiciel et l’IT n’en fait pas partie…



Et puis dans l’ensemble même si je ne suis pas contre tes propos, tu mélanges un peu tout, Open Source et partage de la connaissance qui sont deux choses différentes !



Je dis jamais que l’état quand il en a le choix ne doit pas faire le choix de l’Open Source.

Je dis juste qu’il doit faire le choix de la solution au meilleur rapport qualité/prix !



Je veux dire, par exemple, en matière de virtualisation VMWARE est très performant, s’il n’existe pas d’équivalent sur le marché, pour notre souveraineté, on développe un outil qui va nous coûter des centaines de millions juste histoire de profiter d’une solution open source ?

Est-ce vraiment dans notre intérêt ?



Mais si on fait ça avec VMWARE, Microsoft, IBM etc… Faudrait qu’on le fasse aussi avec nos champions nationaux… Le CERN et le CNRS utilisent CATIA et l’état ne se sent pas l’obligation de créer un outil concurrent…









deepinpact a écrit :



C’est bien beau d’évoquer les standards, les formats ouverts, le souverainisme… Mais c’est oublier que l’utilisateur final lui fait preuve de pragmatisme. S’il un logiciel proprio lui permet de faire à moindre coût ce que ne permet pas de faire ton logiciel, tu vas juste dépenser de l’argent pour rien !







Tu regardes trop sur le court terme. Alors ok, Microsoft sera toujours là demain. Maintenant, c’est loin d’être le seul éditeur et les collectivités doivent utiliser de nombreuses applications.



Par le passé, j’ai travaillé pour une entreprise qui avait commandé une application métier développée sur mesure. Pendant plusieurs années, tout s’est bien passé. Puis un jour, l’éditeur de l’application a mis la clé sous la porte.



Ayant acheté une application propriétaire et ne disposant pas des sources, quand il a fallu la faire évoluer, mon entreprise s’est retrouvée bien emmerdée. Obligé de faire appel à un nouveau prestataire pour redévelopper une nouvelle application de zéro, ce qui leur a coûté infiniment plus cher que s’ils avaient pu faire évoluer l’existant, tout en ayant un temps de développement, et donc de mise en service, bien plus longs.



Avec du logiciel libre, ils n’auraient pas eu ce souci. On gagne vraiment en indépendance (on peut changer de prestataire à tout moment), en flexibilité (en ayant la possibilité d’adapter l’application à ses besoins, de la faire évoluer comme on le souhaite) et en pérennité.



Ensuite, un autre avantage du libre, c’est qu’il se base généralement sur d’autres technologies libres, ce qui lui permet bien plus facilement d’envisager le multi-plateforme. Quand tu dis que l’utilisateur fait preuve de pragmatisme et qu’il choisit l’outil le moins cher qui répond le mieux à son besoin, tu oublies qu’un certain nombre d’applications ne sont pas disponibles sur toutes les plate-formes. Et j’irai même jusqu’à dire que l’écrasante majorité des applications qui le sont, sont généralement des applications libres. Quand on dispose d’un parc hétérogène, c’est aussi à prendre en compte.









freechelmi a écrit :



Tu penses vraiment que les admins Windows serveur sont plus répandus que les admins linux ?



En fait comme déjà dit plus haut Windows serveur demande plus de main d’oeuvre donc un admin d’un parc linux serait aussi payé plus cher car mécaniquement plus “productif”.



Mais de toutes façons un bon admin touche a tout, il gère un parc avec plein d’OS et d’hyperviseur différent.







90% des stations de travail étant sous Windows, j’aurais tendance à dire oui, les admin systèmes sous Windows sont plus répandus que les admin linux… Par corollaire cela voudra dire qu’il y aura plus de serveurs LDAP sont Windows et par corollaire, tout un paquet de solutions fonctionnant sous Windows et pas sous Linux.



Pareil, pour VMWARE, ils disposent de 50% du marché de la virtualisation, mécaniquement derrière cela veut dire qu’il y aura plus d’admin VMWARE, que d’admin KVM par exemple !



Ce qui est rare étant cher, c’est la raison qui fait que les admin dédiés aux solutions Open Source basés sur Linux sont mieux payés… Rien avoir avec la performance (sans quoi dans pas longtemps on va nous expliquer que le QI des admin linux est plus élevé que celui des admin Windows…).



Oui un admin touche à tout ! Toujours est-il qu’il est plus facile de trouver un admin Windows + VMWARE qu’un admin Linux + KVM…









Okki a écrit :



Tu regardes trop sur le court terme. Alors ok, Microsoft sera toujours là demain. Maintenant, c’est loin d’être le seul éditeur et les collectivités doivent utiliser de nombreuses applications.

/quote]



Le long terme dans l’IT ça n’existe pas.

Et j’ai jamais dit que les collectivités ne devaient pas utiliser d’autres applications…



[quote:5527328:Okki]

Par le passé, j’ai travaillé pour une entreprise qui avait commandé une application métier développée sur mesure. Pendant plusieurs années, tout s’est bien passé. Puis un jour, l’éditeur de l’application a mis la clé sous la porte.



Ayant acheté une application propriétaire et ne disposant pas des sources, quand il a fallu la faire évoluer, mon entreprise s’est retrouvée bien emmerdée.







C’est vraiment pas commun comme truc… Payer une application sur-mesure mais ne pas être propriétaire des sources… Je suppose que vous n’aviez pas prévu de clause de réversibilité non plus (même si dans le cas d’une boite qui met la clé sous la porte ça ne sert pas à grand chose), mais dans l’ensemble j’aurais tendance à dire que ta boite a un peu merdé niveau gestion de projet…







Okki a écrit :



Obligé de faire appel à un nouveau prestataire pour redévelopper une nouvelle application de zéro, ce qui leur a coûté infiniment plus cher que s’ils avaient pu faire évoluer l’existant, tout en ayant un temps de développement, et donc de mise en service, bien plus longs.



Avec du logiciel libre, ils n’auraient pas eu ce souci. On gagne vraiment en indépendance (on peut changer de prestataire à tout moment), en flexibilité (en ayant la possibilité d’adapter l’application à ses besoins, de la faire évoluer comme on le souhaite) et en pérennité.







Rien avoir avec l’open source… S’agissant d’application métier si ça se trouve, ça aurait coûté peut-être même moins cher de développer l’outil en interne, qui sait… Et là vous auriez vraiment été indépendant, flexible et pérenne…







Okki a écrit :



Ensuite, un autre avantage du libre, c’est qu’il se base généralement sur d’autres technologies libres, ce qui lui permet bien plus facilement d’envisager le multi-plateforme. Quand tu dis que l’utilisateur fait preuve de pragmatisme et qu’il choisit l’outil le moins cher qui répond le mieux à son besoin, tu oublies qu’un certain nombre d’applications ne sont pas disponibles sur toutes les plate-formes. Et j’irai même jusqu’à dire que l’écrasante majorité des applications qui le sont, sont généralement des applications libres. Quand on dispose d’un parc hétérogène, c’est aussi à prendre en compte.







Oui, dans tous les cas, tu calcules ton ROI !

Tu ne peux pas faire autrement.



Quand t’as 10 salariés c’est autre chose que d’en avoir 10000 !

J’ai 10 salariés, je veux faire de la bureautique, disposer d’un espace collaboratif en ligne, et être opérationnel le plus vite possible, en outre j’ai pas les moyens de lancer d’appel d’offre, d’implémenter une solution coûteuse en formation… Je fais quoi ?



Je prends des stations sous Windows avec Office 365 avec des boites gmail ou je prends des stations sous Linux avec Libre Office de l’Alfresco et ma messagerie sous Zimbra hébergé dans mon datacenter personnel ?









deepinpact a écrit :



L’état à des fonctions régaliennes, je considère que le logiciel et l’IT n’en fait pas partie…







Nous vivons dans un monde de plus en plus connecté, où l’informatique est devenue omniprésente. Les démarches administratives se font désormais par Internet, et il faut bien du logiciel derrière. Il en va de même de tous les domaines. Et dans bien des cas, il ne peut pas se contenter d’acheter des solutions sur lesquelles il n’a aucun contrôle (calcul des impôts, radars routiers, machines à voter, Défense…)







deepinpact a écrit :



Et puis dans l’ensemble même si je ne suis pas contre tes propos, tu mélanges un peu tout, Open Source et partage de la connaissance qui sont deux choses différentes !







Je suis pour le libre sous toutes ses formes : logiciel, savoir, culture, données…



Ensuite, il arrive que ces différentes sources s’imbriquent les unes les autres. J’avais cité le cas de manuels scolaires. Encore aujourd’hui, même s’ils sont disponibles dans un format numérique, ils doivent garder une approche plutôt traditionnelle. Mais demain, ça sera sans doute bien plus interactif.



Plutôt qu’un bête livre électronique, on trouvera de véritables applications qui pourront faire appel à des données ou d’autres œuvres sous licence libre. Une application éducative sur la géographie pourra très bien utiliser des photos sous licence libre issues de Wikimedia Commons, des données géographiques issues d’OpenStreetMap et des données factuelles issues de Wikidata.



C’est d’ailleurs également le cas du libre dans son ensemble. Ce n’est pas du logiciel, mais LibreOffice utilise par exemple les thèmes d’icônes Oxygen, Breeze, Tango… crées par les projets KDE ou FreeDesktop. À partir du moment où c’est libre, tout le monde peut réutiliser le travail des autres.







deepinpact a écrit :



Pareil, pour VMWARE, ils disposent de 50% du marché de la virtualisation, mécaniquement derrière cela veut dire qu’il y aura plus d’admin VMWARE, que d’admin KVM par exemple !







Apple venant de les abandonner au profit de KVM, ça leur en fera un peu moins <img data-src=" />



Pour la CAO, ce n’est absolument pas mon domaine et n’ai donc aucune idée de ce que ça vaut, mais EDF (dont l’État français est actionnaire majoritaire) a développé et publié sous licence libre plusieurs logiciels tels que Salome (CAO), Code_Aster (mécanique des structures), Code_Saturne (mécanique des fluides)… Encore une fois, c’est donc faisable :)









Okki a écrit :



Nous vivons dans un monde de plus en plus connecté, où l’informatique est devenue omniprésente. Les démarches administratives se font désormais par Internet, et il faut bien du logiciel derrière. Il en va de même de tous les domaines. Et dans bien des cas, il ne peut pas se contenter d’acheter des solutions sur lesquelles il n’a aucun contrôle (calcul des impôts, radars routiers, machines à voter, Défense…)







Non mais… <img data-src=" />



Bon il est tard je réponds là mais je vais me coucher après, on tourne en rond…

Le fait qu’on soit de plus en plus connecté n’a aucun rapport !

L’état n’est pas souverain sur les équipements réseau, les stations, serveurs et smartphones… N’a aucun contrôle sur les firmwares des composants, et pourtant ça ne l’empêche pas de fonctionner…







Okki a écrit :



Je suis pour le libre sous toutes ses formes : logiciel, savoir, culture, données…



(…)



À partir du moment où c’est libre, tout le monde peut réutiliser le travail des autres.







OK c’est bien mais ça ne change rien au fait que l’Open Source n’est pas tout le temps la solution la plus rentable pour une entreprise, c’est comme ça épicétou !







Okki a écrit :



Apple venant de les abandonner au profit de KVM, ça leur en fera un peu moins <img data-src=" />







A titre personnel je pense qu’ils vont surtout perdre beaucoup au profit de Microsoft et son Hyper-V !

VMWare au niveau des licences c’est un bordel son nom…

Et comme je l’ai déjà dit, les coûts en support son tels que les hébergeurs préfèrent investir dans l’expertise de solutions libres, donc KVM, mais c’est normal, eux ils rationalisent…







Okki a écrit :



Pour la CAO, ce n’est absolument pas mon domaine et n’ai donc aucune idée de ce que ça vaut, mais EDF (dont l’État français est actionnaire majoritaire) a développé et publié sous licence libre plusieurs logiciels tels que Salome (CAO), Code_Aster (mécanique des structures), Code_Saturne (mécanique des fluides)… Encore une fois, c’est donc faisable :)







C’est pas mon domaine non plus… Cependant, OK, il existe des outils sous licence libre en CAO (je n’en doutais pas ceci dit). Mais comment ça se passe quand ça bug ?

EDF prévoit-il aussi des contrats de maintenance ?

Si oui, est-ce plus intéressant (économiquement) que les contrats de maintenance de Dassault Systèmes et son CATIA ?

Si non… Bah…



Allez bonne nuit, j’arrête là car cette discussion n’ira nulle part de de toute façon car t’es un fanatique ! <img data-src=" />



Que MS propose c’est son rôle, elle fait du lobbying, du dumping.



Par contre, qu’un Gouvernement, dit de gauche de surcroît, accepte, ça ne va pas.



L’occasion de faire profiter les technologies et les entreprises informatiques françaises, européennes, libres, est à nouveau piétinée, à cause d’ambitions ronflantes, des tablettes pour tous ça va rendre nos chêtes têtes blondes vaaaachement plus intelligentes et performantes, mais bien sûr !!



Des solutions éducatives payées par une firme étrangère, quelle poilade ! Il n’y a pas que la Grèce qui vend son territoire, la France aussi.



Bon, sur ce, je vais installer une Mageia sur un DD, continuer mes ziques sur séquenceur, composer des textes sur Libre Office, et retoucher des photos sur Gimp, pas que ça à faire que de m’occuper de la vie de MS.








deepinpact a écrit :



90% des stations de travail étant sous Windows, j’aurais tendance à dire oui, les admin systèmes sous Windows sont plus répandus que les admin linux… Par corollaire cela voudra dire qu’il y aura plus de serveurs LDAP sont Windows et par corollaire, tout un paquet de solutions fonctionnant sous Windows et pas sous Linux.







Pas compris, quel rapport ? Tu peux avoir un parc de clients windows qui se connecte a un Ldap Linux , meme si oui un serveur AD est plus naturel et offre plus de fonctionnalités.



L’inverse est vrai aussi. Si 60% des serveurs (de mémoire) utilisent linux c’est qu’il n’y a pas forcément de lien entre l’OS serveur et l’OS client.









deepinpact a écrit :



C’est bien beau d’évoquer les standards, les formats ouverts, le souverainisme… Mais c’est oublier que l’utilisateur final lui fait preuve de pragmatisme. S’il un logiciel proprio lui permet de faire à moindre coût ce que ne permet pas de faire ton logiciel, tu vas juste dépenser de l’argent pour rien !







Tu es bien urbain de dire aux autres qu’ils mélangent tout. Selon ce que tu veux démontrer, tu vas invoquer les particuliers, l’utilisateur final, des entreprises… On parle du rapport des logiciels avec l’État là hein, donc merci de ne pas ramener des exemple tirés du monde de l’entreprise pour justifier ce que l’État doit faire. <img data-src=" />







deepinpact a écrit :



Le long terme dans l’IT ça n’existe pas.







Ce genre de phrase péremptoire ça me fait bien marrer aussi.



L’État lui, est là sur le long terme. Quand des entreprises comme Microsoft, Google et autres, font du lobbying auprès des États pour que leurs solutions s’imposent, c’est parce qu’ils savent qu’une fois que l’État a migré et enregistré tous ses documents dans un format, il est enfermé sur le long terme, obligé de racheter les mêmes licences logicielles d’année en année. C’est le pari qu’a fait Microsoft, et ça marche très bien, regarde 30 ans après les différents États du monde continuent de leur acheter leurs licences, parfois même sans appel d’offre, parce qu’ils n’ont pas le choix.



Alors oui, je suis bien d’accord, les preneurs de décision qui ont laissé faire ce genre de choses ont une vision très court-termiste, ça c’est clair. Mais le long terme, il y en a certains qui le calculent très bien dans l’IT, et qui en jouent pour asseoir et pérenniser leur position dominante…



Et c’est justement cela qui n’est pas logique : l’État est là sur le long terme, il devrait penser à des solutions pérennes et des formats de fichiers ouverts, et non pas penser purement en termes de ROI sur 3 ans comme la première entreprise venue…









seblutfr a écrit :



Pour résumer, si j’ai bien compris, avec 2000 €, tu paies un ingénieur pendant un mois, les charges patronales, et il te reste du rab pour les frais de fonctionnement ?

On va plutôt faire dans l’ordre inverse puisque c’est toi qui annonces : je veux bien voir le détail de ton calcul.

Avec les charges du moment, on donne autant à l’Etat qu’au salarié, ou presque, ce qui revient à payer ton ingé 1000 €. Le tout sans rab.







Si tu lis le commentaire original tu as 30 millions par an. 500 personnes en moyenne à 2000 € net / mois ça fait dans les 24 millions annuel. (12 2 (charges patronale + impots) 2000 * 500) Voilà il te reste 6 millions pour le reste.



Merci de ne rien lire.









freechelmi a écrit :



Pour un projet comme ça , un groupement d’hopitaux irait voir une boite comme smile et linagora qui lui facturerait surement un minimum de 700 euros/jour HT.



Donc avec 10 millions d’euros ça fait 20 personnes pendant 3 ans, donc un beau projet donc qui permet largement d’implementer toutes les briques necessaires et il reste meme du fric pour une maintenance a long terme.







Merci pour les infos, là on a 120 millions au total de budget et 30 millions par an ;) (pour les hopitaux)









Konrad a écrit :



Tu es bien urbain de dire aux autres qu’ils mélangent tout. Selon ce que tu veux démontrer, tu vas invoquer les particuliers, l’utilisateur final, des entreprises… On parle du rapport des logiciels avec l’État là hein, donc merci de ne pas ramener des exemple tirés du monde de l’entreprise pour justifier ce que l’État doit faire. <img data-src=" />







Jusqu’à présent j’ai jamais parlé des particuliers il me semble…

Je vois pas le problème non plus de parler d’utilisateur final…

Et je vois pas non plus pourquoi l’on pourrait pas tirer des exemples du monde de l’entreprise pour justifier de ce que l’état doit faire… Jusqu’à preuve du contraire il me semble que les institutions furent-elle d’état ou territoriale sont également soumises à une certaine rigueur budgétaire non ?



Et preuve que ton propos est confus





La migration et la formation ont un coût oui, ça c’est indéniable, mais après cette étape initiale, tous les exemples montrent une économie dans l’exploitation sur le long terme…





Tous les exemples au niveau de l’état seulement tu voulais dire ?

OK dans ce cas…







Konrad a écrit :



Ce genre de phrase péremptoire ça me fait bien marrer aussi.



L’État lui, est là sur le long terme. Quand des entreprises comme Microsoft, Google et autres, font du lobbying auprès des États pour que leurs solutions s’imposent, c’est parce qu’ils savent qu’une fois que l’État a migré et enregistré tous ses documents dans un format, il est enfermé sur le long terme, obligé de racheter les mêmes licences logicielles d’année en année. C’est le pari qu’a fait Microsoft, et ça marche très bien, regarde 30 ans après les différents États du monde continuent de leur acheter leurs licences, parfois même sans appel d’offre, parce qu’ils n’ont pas le choix.







C’est pas moi qui le dit ça, ce sont les faits !

L’IT évolue vite c’est comme ça…

Y a dix ans l’iphone n’existait pas !



A quoi aurait ressemblé selon toi un OS mobile Open Source sponsorisé par l’état avant l’iphone et les smartphones android par exemple et quel serait sont intérêt aujourd’hui face à l’offre mondiale ?



Si je comprends bien qu’il peut y avoir une certaine prérogative à très haut au niveau de l’état pour imposer l’utilisation d’un format bien précis dans le cadre de ses communications vis à vis des citoyens ou entre les différents organismes publics (ce qui serait tout bonnement normal) et que ce format se doit d’être ouvert, cela ne change rien au fait que l’état ne peut imposer l’utilisation de logiciel Open Source dans tous les cas de figure… C’est juste pas du tout rentable !



Dans bien des domaines de niches qui ne sont pas liés à de la bureautique l’état fait appel à des prestations de logiciel proprio !



Quel est l’intérêt par exemple pour l’état de financer le développement d’un logiciel open source pour piloter ses imprimantes grands volumes quand celui propriétaire est intégré avec la location/vente de ces dites imprimantes ? Et par conséquent pour éviter de se faire enfermer par un constructeur l’état se mettrait également à faire des périphériques d’impression ?







Konrad a écrit :



Alors oui, je suis bien d’accord, les preneurs de décision qui ont laissé faire ce genre de choses ont une vision très court-termiste, ça c’est clair. Mais le long terme, il y en a certains qui le calculent très bien dans l’IT, et qui en jouent pour asseoir et pérenniser leur position dominante…



Et c’est justement cela qui n’est pas logique : l’État est là sur le long terme, il devrait penser à des solutions pérennes et des formats de fichiers ouverts, et non pas penser purement en termes de ROI sur 3 ans comme la première entreprise venue…







Quelles que furent les raisons des mauvaises décisions prisent par les preneurs de décision d’un pays, incompétence, accointance ou veulerie ça ne change rien au propos.



L’Open Source c’est bien j’ai pas de débat là dessus. J’en profite, mon entreprise en profite, pourquoi pas l’état… Que les universités et certains acteurs de l’état contribuent au monde libre c’est très bien aussi…



Mais dire que c’est forcément moins cher (quelque soit le cas de figure), ça je ne suis pas d’accord…









deepinpact a écrit :



Et preuve que ton propos est confus



Tous les exemples au niveau de l’état seulement tu voulais dire ?







Ben oui tous les exemples où des États ou des collectivités territoriales ont migré montrent des économies substantielles : la Gendarmerie Nationale, l’agglomération de Toulouse, la ville de Berlin, le Brésil…











deepinpact a écrit :



C’est pas moi qui le dit ça, ce sont les faits !

L’IT évolue vite c’est comme ça…

Y a dix ans l’iphone n’existait pas !







Mais on s’en cogne de l’iPhone ! L’État n’est pas là pour suivre les dernières tendances et les derniers gadgets hi-tech à la mode ! C’est quoi ces exemples à la c <img data-src=" />



Non mais t’as raison cette discussion ne mènera nulle part, on ne parle pas du tout de la même chose… <img data-src=" />









deepinpact a écrit :



A quoi aurait ressemblé selon toi un OS mobile Open Source sponsorisé par l’état avant l’iphone et les smartphones android par exemple et quel serait sont intérêt aujourd’hui face à l’offre mondiale ?







Je pense que ton erreur, c’est de voir l’État en tant que chef de projet et unique contributeur.



Bien souvent, le libre ce n’est pas ça. Plusieurs entreprises concurrentes peuvent collaborer sur un même projet, de même que des institutions ou des particuliers.



Et on a vu l’erreur que ce fut que de voir Sun, puis ensuite Oracle, diriger le développement d’OpenOffice.org et de rejeter les contributions de la communauté. Depuis la création de la Document Foundation et le fork du projet qui donna naissance à LibreOffice, le développement est incroyablement plus sain et plus actif.



Je crois sincèrement que les gros projets devraient être gouvernés par des fondations qui représentent tous les contributeurs. Que les décisions et la communication soient publiques, transparentes. Et qu’aucune entreprise ou institution ne puisse avoir la main mise sur le projet.



Ce que je demande à l’État, c’est d’apporter des ressources humaines et/ou financières aux projets libres qu’il utilise. Si le projet est bien ouvert, l’innovation viendra naturellement.



Sinon, ton exemple me fait penser à Arnaud Montebourg qui, il y a deux ans de ça, souhaitait développer un système d’exploitation Made in France. Idée stupide s’il en est, alors qu’il aurait suffit de contribuer à GNU/Linux ou Firefox OS pour obtenir des systèmes qui auraient répondu au besoin. Tristan Nitot avait publié une tribune à ce sujet.



Ça montre néanmoins que nos politiques ne comprennent rien aux différentes problématiques ou aux incroyables possibilités offertes par le logiciel libre.









Okki a écrit :



Bien souvent, le libre ce n’est pas ça. Plusieurs entreprises concurrentes peuvent collaborer sur un même projet, de même que des institutions ou des particuliers.



Et on a vu l’erreur que ce fut que de voir Sun, puis ensuite Oracle, diriger le développement d’OpenOffice.org et de rejeter les contributions de la communauté. Depuis la création de la Document Foundation et le fork du projet qui donna naissance à LibreOffice, le développement est incroyablement plus sain et plus actif.



Je crois sincèrement que les gros projets devraient être gouvernés par des fondations qui représentent tous les contributeurs. Que les décisions et la communication soient publiques, transparentes. Et qu’aucune entreprise ou institution ne puisse avoir la main mise sur le projet.



Ce que je demande à l’État, c’est d’apporter des ressources humaines et/ou financières aux projets libres qu’il utilise. Si le projet est bien ouvert, l’innovation viendra naturellement.



Sinon, ton exemple me fait penser à Arnaud Montebourg qui, il y a deux ans de ça, souhaitait développer un système d’exploitation Made in France. Idée stupide s’il en est, alors qu’il aurait suffit de contribuer à GNU/Linux ou Firefox OS pour obtenir des systèmes qui auraient répondu au besoin. Tristan Nitot avait publié une tribune à ce sujet.



Ça montre néanmoins que nos politiques ne comprennent rien aux différentes problématiques ou aux incroyables possibilités offertes par le logiciel libre.









Je pense que ton erreur, c’est de voir l’État en tant que chef de projet et unique contributeur.





Ah non, c’est pas du tout ce que je dis !



Je suis même tout à fait d’accord avec toi et je suis certain d’avoir déjà dit la même chose que toi dans ce thread !



C’est juste que Konrad et toi vous ne souhaitez lire que ce que vous avez envie de lire… C’est parfaitement différent !



A la base quoiqu’il en dise Konrad indiquait que l’Open Source était quoiqu’il arrive moins cher !

Contribuer à l’Open Source et indiquer l’Open Source est toujours moins cher sont deux choses parfaitement différentes…



Entreprises, états ou collectivités c’est pareil ! Cela dépendra des cas…



Autre chose qui a été dit, c’est qu’il s’agissait d’une nécessité pour permettre de la souveraineté de l’état pour éviter que l’état s’enferme avec un format fermé… Chose avec laquelle je suis pas tout à fait d’accord !



Une fois de plus il y a une différence entre imposer des formats ouverts (ce qui est une bonne chose) et imposer le logiciel Open Source (ce qui est inutile)…



Mon propos est parfaitement sain !









Tourner.lapache a écrit :



Qui parle d’experts à 2 k€ / mois ? Ça suffit pour attirer des ingénieurs pour les temps qui courent. On parle d’une moyenne qui permet d’avoir des techs au dessous et quelques experts bien au dessus.



Sinon ça me ferait bien chier qu’avec 500 personnes on ne soit pas en mesure de travailler avec plus d’un hôpital. (support compris) On parle d’une base Linux déjà fonctionnelle sur laquelle on vient rajouter des applis spécifiques… qui si pour certaines sont locales, d’autres sont nationales.



M’enfin ptet que j’y connais rien mais j’aurais plutot tablé sur 50 pers / hopital que 500 ;)







500 personnes, ça ne veut rien dire car ça dépend du périmètre

Il y a 2700 structures médicales en France. Chaque structure gère son informatique d’une manière différente selon la taille, les besoins, la spécialisation, etc…

Donc, en moyenne, ça te fait 1/5ème d’ingé par hôpital. Top! Avec ça, on va tout révolutionner.

Et encore, on imagine 500 ingés sans management, sans chef de projet, dans structure financière, sans RH, etc…

Enlève tout ça, il reste la moitié d’ingés et encore…

Donc, on est à 1/10ème d’ingé par structure médicale.

Il faut arrêter de croire que tous les hôpitaux ont les mêmes logiciels, c’est complètement faux car ils n’ont pas du tout les mêmes besoins.

Une maternité n’est pas une maison de retraite, ni un centre de soin, etc…

A cela, ajoute les machines spécialisées comme les scanners, bloc opératoires spéciaux, etc…

Comment veux tu que les hôpitaux soient mutualisés avec une structure commune?

J’aimerais bien savoir ce que tu as comme expérience dans le domaine hospitalier pour sortir ça…









deepinpact a écrit :



Une fois de plus il y a une différence entre imposer des formats ouverts (ce qui est une bonne chose) et imposer le logiciel Open Source (ce qui est inutile)…







Juste pour dire que là-dessus je suis 100% d’accord : il me paraît absolument fondamental d’imposer des formats ouverts pour les documents de l’État.



À partir de là, une fois que les formats ouverts sont inscrits dans la loi et les usages, les appels d’offre ne sont plus biaisés, il peut y avoir de vrais appels d’offre, et une vraie concurrence, ça fait des marchés beaucoup plus sains. Différents acteurs peuvent répondre à l’appel d’offre avec des logiciels propriétaires ou libres : une vraie concurrence, l’État peut opérer un véritable choix.



Ce n’est qu’avec des formats ouverts et des marchés vraiment ouverts et compétitifs que l’on verra si les logiciels libres sont vraiment intéressants pour l’État ou pas. Intéressants en termes de prix peut-être, mais encore une fois, ce n’est pas le seul facteur à prendre en compte : respect des données (pas de logiciel espion qui transmet des données vers les USA par exemple), etc.



Bref, pas imposer les logiciels libres, mais imposer les formats propriétaires <img data-src=" />



À mon humble avis les logiciels libres sont mieux indiqués pour l’État (pour tout un tas de raisons), imposer des formats ouverts permettrait de le vérifier… ou pas.









Konrad a écrit :



Juste pour dire que là-dessus je suis 100% d’accord : il me paraît absolument fondamental d’imposer des formats ouverts pour les documents de l’État.



À partir de là, une fois que les formats ouverts sont inscrits dans la loi et les usages, les appels d’offre ne sont plus biaisés, il peut y avoir de vrais appels d’offre, et une vraie concurrence, ça fait des marchés beaucoup plus sains. Différents acteurs peuvent répondre à l’appel d’offre avec des logiciels propriétaires ou libres : une vraie concurrence, l’État peut opérer un véritable choix.



Ce n’est qu’avec des formats ouverts et des marchés vraiment ouverts et compétitifs que l’on verra si les logiciels libres sont vraiment intéressants pour l’État ou pas. Intéressants en termes de prix peut-être, mais encore une fois, ce n’est pas le seul facteur à prendre en compte : respect des données (pas de logiciel espion qui transmet des données vers les USA par exemple), etc.



Bref, pas imposer les logiciels libres, mais imposer les formats propriétaires <img data-src=" />



À mon humble avis les logiciels libres sont mieux indiqués pour l’État (pour tout un tas de raisons), imposer des formats ouverts permettrait de le vérifier… ou pas.







Dans le principe, je suis d’accord mais c’est loin d’être aussi simple.

Le problème des standards, c’est que ça bloque souvent l’innovation car il faut des années pour que la valider.

Un exemple sur les protocoles, la messagerie…on en serait resté à l’imap et au pop…

La MAPI apporte beaucoup plus, et même Google a fait un protocole propriétaire car l’imap et le pop ne suffisait plus.

Des exemples comme ça, il y en a plein.

Et sur la forme, ça ne suffirait même pas. Si tu penses que les marchés sont passés en toute équité, fait un tour dans les structure publique. Et en informatique, c’est encore le secteur le plus honnête, va voir les appels d’offre de BTP, c’est à gerber.

Dès qu’il y a du pognon et du pouvoir, l’équité part en fumée









sepas a écrit :



Dans le principe, je suis d’accord mais c’est loin d’être aussi simple.

Le problème des standards, c’est que ça bloque souvent l’innovation car il faut des années pour que la valider.

Un exemple sur les protocoles, la messagerie…on en serait resté à l’imap et au pop…

La MAPI apporte beaucoup plus, et même Google a fait un protocole propriétaire car l’imap et le pop ne suffisait plus.

Des exemples comme ça, il y en a plein.

Et sur la forme, ça ne suffirait même pas. Si tu penses que les marchés sont passés en toute équité, fait un tour dans les structure publique. Et en informatique, c’est encore le secteur le plus honnête, va voir les appels d’offre de BTP, c’est à gerber.

Dès qu’il y a du pognon et du pouvoir, l’équité part en fumée







Et alors ? Va au bout de ton raisonnement, où veux-tu en venir ? Tous des pourris, alors on se résigne, on ne change rien, on renouvelle chaque année les licences Microsoft et les contrats Open Bar, ad vitam eternam, sans jamais rien changer ?…



Concernant l’innovation, franchement les services de l’État ont avant tout besoin de fonctionner de façon efficace et transparente, pas d’être à la pointe de l’innovation avec les derniers gadgets hi-tech. Je préfère encore recevoir un formulaire au format ODF 1.2 de la part de l’État, plutôt qu’un DOCX version Word 2016-Roxxor qui ne s’ouvre correctement qu’avec MS-Office. Dans ce dernier cas, que dois-je comprendre : pour dialoguer correctement avec l’État je suis obligé d’acheter Windows et une licence MS-Office ? C’est absolument intolérable. ODF lui, s’ouvre aussi bien avec MS-Office qu’avec LibreOffice et d’autres logiciels, là l’utilisateur est libre d’utiliser le logiciel qu’il veut. Ce n’est qu’un exemple bidon, mais c’est typique de la sclérose logicielle dans laquelle nous ont foutu les formats proprio.



Déjà pas mal de services de l’État sont en principe tenus d’utiliser des formats ouverts (circulaire Jean-Marc Ayrault, 2012), mais tous ne le font pas. Force est de constater que ce genre de changement met du temps à se déployer. Mais en tout cas, la direction intentée est la bonne. Dans cette circulaire le Premier Ministre donnait alors les principaux atouts du logiciel libre pour l’État :



« moindre coût, souplesse d’utilisation, levier de discussion avec les éditeurs ».









sepas a écrit :



500 personnes, ça ne veut rien dire car ça dépend du périmètre

Il y a 2700 structures médicales en France. Chaque structure gère son informatique d’une manière différente selon la taille, les besoins, la spécialisation, etc…

Donc, en moyenne, ça te fait 1/5ème d’ingé par hôpital. Top! Avec ça, on va tout révolutionner.

Et encore, on imagine 500 ingés sans management, sans chef de projet, dans structure financière, sans RH, etc…

Enlève tout ça, il reste la moitié d’ingés et encore…

Donc, on est à 1/10ème d’ingé par structure médicale.

Il faut arrêter de croire que tous les hôpitaux ont les mêmes logiciels, c’est complètement faux car ils n’ont pas du tout les mêmes besoins.

Une maternité n’est pas une maison de retraite, ni un centre de soin, etc…

A cela, ajoute les machines spécialisées comme les scanners, bloc opératoires spéciaux, etc…

Comment veux tu que les hôpitaux soient mutualisés avec une structure commune?

J’aimerais bien savoir ce que tu as comme expérience dans le domaine hospitalier pour sortir ça…







Qui a parlé de 500 ingé. Je te parles de 500 employés avec 2000 € net en moyenne donc des tech, des experts et du management aussi…

Bref je te laisse lire les autres messages plus concis et pertinents plus haut dans le fil :




  • Équipe de 20 personnes nécessaire pour un hôpital

  • le budget de 30 millions annuel ce n’est que pour les hôpitaux. Pas pour les autres structure. Enfin, je dois être idiot, mais je ne vois pas en quoi la maternité de l’hopital Y a un besoin réellement différent de la maternité de l’hopital X. Idem pour les autres services.









Tourner.lapache a écrit :



Qui a parlé de 500 ingé. Je te parles de 500 employés avec 2000 € net en moyenne donc des tech, des experts et du management aussi…

Bref je te laisse lire les autres messages plus concis et pertinents plus haut dans le fil :




  • Équipe de 20 personnes nécessaire pour un hôpital

  • le budget de 30 millions annuel ce n’est que pour les hôpitaux. Pas pour les autres structure. Enfin, je dois être idiot, mais je ne vois pas en quoi la maternité de l’hopital Y a un besoin réellement différent de la maternité de l’hopital X. Idem pour les autres services.







    Tu n’as pas bien lu. Les 2700 structures sont uniquement des structures hospitalières. Donc, on est loin des 20 ingés par hôpital. J’ai donné le ratio; on est à 1 ingé/10 hôpitaux

    Oui, car quand on parle d’hôpital, il n’y a pas que les grands hôpitaux, on parle de tout ce qui est médicalisé comme les maisons de retraites.

    Et oui, la maternité X peut être complètement différente de la maternité Y. Tu as des maternités public/privées (les privées dépendent aussi de l’état), des maternités spécialisées dans les accouchements compliqués, des maternités en CHU et des maternités de petites villes, etc…

    Et les besoins sont complètement différents.

    Par exemple tu ne gères pas du tout une maternité installée dans un CHR d’une maternité autonome.

    La maternité autonome utilise un logiciel adaptée à la maternité, celle dans un CHU va utiliser le logiciel du CHU.

    Et tu ne vas pas imposer à la petite maternité une grosse infra pour utiliser le softs qui fait tout.

    Ce n’est qu’un exemple mais il y en a plein comme ça

    Un hôpital psychiatrique n’a pas les même besoins que les urgences, etc…



    Donc, je me répète mais ce n’est pas avec 500 personnes qui tu vas pouvoir développer du libre pour l’ensemble des besoins. On en est loin









Konrad a écrit :



Et alors ? Va au bout de ton raisonnement, où veux-tu en venir ? Tous des pourris, alors on se résigne, on ne change rien, on renouvelle chaque année les licences Microsoft et les contrats Open Bar, ad vitam eternam, sans jamais rien changer ?…



Concernant l’innovation, franchement les services de l’État ont avant tout besoin de fonctionner de façon efficace et transparente, pas d’être à la pointe de l’innovation avec les derniers gadgets hi-tech. Je préfère encore recevoir un formulaire au format ODF 1.2 de la part de l’État, plutôt qu’un DOCX version Word 2016-Roxxor qui ne s’ouvre correctement qu’avec MS-Office. Dans ce dernier cas, que dois-je comprendre : pour dialoguer correctement avec l’État je suis obligé d’acheter Windows et une licence MS-Office ? C’est absolument intolérable. ODF lui, s’ouvre aussi bien avec MS-Office qu’avec LibreOffice et d’autres logiciels, là l’utilisateur est libre d’utiliser le logiciel qu’il veut. Ce n’est qu’un exemple bidon, mais c’est typique de la sclérose logicielle dans laquelle nous ont foutu les formats proprio.



Déjà pas mal de services de l’État sont en principe tenus d’utiliser des formats ouverts (circulaire Jean-Marc Ayrault, 2012), mais tous ne le font pas. Force est de constater que ce genre de changement met du temps à se déployer. Mais en tout cas, la direction intentée est la bonne. Dans cette circulaire le Premier Ministre donnait alors les principaux atouts du logiciel libre pour l’État :



« moindre coût, souplesse d’utilisation, levier de discussion avec les éditeurs ».







Je n’ai pas dit ça mais les “Y a qu’à faut qu’on”, j’ai donné. Tout le monde est plein de bonnes idées mais quand il faut passer à l’action, il n’y a plus personne.

Qu’est ce que tu attends pour les aider? Tu penses que les hôpitaux n’y ont jamais pensé? Tu penses que vous, les quelques libristes, êtres plus intelligents que tous les services informatiques réunis?









sepas a écrit :



Je n’ai pas dit ça mais les “Y a qu’à faut qu’on”, j’ai donné. Tout le monde est plein de bonnes idées mais quand il faut passer à l’action, il n’y a plus personne.

Qu’est ce que tu attends pour les aider? Tu penses que les hôpitaux n’y ont jamais pensé? Tu penses que vous, les quelques libristes, êtres plus intelligents que tous les services informatiques réunis?







C’est vrai que si MOI je ne déploie pas moi-même des logiciels libres dans les hôpitaux, je n’ai pas le droit de donner des arguments, suis-je bête !



Si la Gendarmerie ou d’autres services ont migré et économisé des sous c’est sans doute un pur coup de chance.



Ouais décidément t’as raison. Que l’État continue de donner les sous de nos impôts pour renouveler toutes ses licences logicielles propriétaires, comme ça pas besoin de se casser le cul pour les appels d’offre, ce sera beaucoup plus simple pour tout le monde !



« On veut un logiciel 100% compatible MS-Office pour lire des fichiers DOCX », ça fera très bien l’affaire ! Pourquoi chercher à changer <img data-src=" />









Konrad a écrit :



C’est vrai que si MOI je ne déploie pas moi-même des logiciels libres dans les hôpitaux, je n’ai pas le droit de donner des arguments, suis-je bête !



Si la Gendarmerie ou d’autres services ont migré et économisé des sous c’est sans doute un pur coup de chance.



Ouais décidément t’as raison. Que l’État continue de donner les sous de nos impôts pour renouveler toutes ses licences logicielles propriétaires, comme ça pas besoin de se casser le cul pour les appels d’offre, ce sera beaucoup plus simple pour tout le monde !



« On veut un logiciel 100% compatible MS-Office pour lire des fichiers DOCX », ça fera très bien l’affaire ! Pourquoi chercher à changer <img data-src=" />







Donner son avis et donner des leçons, ce sont 2 concepts complètement différents.



Tu es un peu extrémiste dans la vie toi non? Où ai-je dis qu’il ne fallait rien faire?

Je dis juste que c’est très compliqué et qu’aujourd’hui, les hôpitaux prennent la voie la plus facile.

N’oublie pas que les hôpitaux sont en restriction budgétaire d’une année sur l’autre.

On leur demande le bénéfice à court terme et ce n’est certainement pas en investissant une migration vers le libre qu’ils le feront.

Tu oublies aussi (ou tu ne sais pas) que dans le domaine médical, les médecins sont rois, et tu n’imagines pas à quel point. Dans le public les hôpitaux essayent de conserver les bons médecins et chirurgiens car ils ont tendance à partir dans le privé où c’est bien mieux rémunéré et avec des conditions de travail bien meilleures.

Alors, pour les garder, on cède à leurs caprices.

Ca va du bureau qu’on repeint tous les mois, au dernier IPad, dernier IPhone, etc…

Essaye d’aller leur dire qu’ils vont devoir travailler sur Libre Office/linux, ils vont bien rire.



Tu ne peux pas te baser uniquement sur un coût pour justifier un choix même si les appels d’offre sont là pour ça.

La plupart des AO sont biaisés pour tout un tas de raisons.

Alors, je vois ta réponse de personne outrée mais je te parle de la vraie vie. Dans chaque boite, il y a des VIP à qui on accepte tout pour tout un tas de raisons, dans le domaine hospitalier, ce sont les médecins, et ils sont en nombre.

Et si tu penses qu’il vaut mieux perdre des chirurgiens renommé pour pousser du libre, ce n’est pas l’avis des hôpitaux

Bienvenue dans la vraie vie



Il y a quelques mois, il y avait eu une excellente réponse d’un fonctionnaire décisionnaire à ce sujet.