Le développeur en chef de la distribution Kubuntu a finalement quitté ses fonctions. La décision fait suite à une période complexe durant laquelle il lui a été demandé de se retirer, à cause notamment de rapports conflictuels avec le reste de l’équipe. Bien que rien ne soit censé changer pour Kubuntu, l’avenir parait un peu plus incertain.
Jonathan Riddell, qui « dirigeait » le développement de la distribution Kubuntu depuis dix ans, a décidé de laisser sa place. Dans un message publié vendredi, il indique que toutes ces années ont constitué « un fantastique voyage », qui a d’ailleurs démarré le jour où il a appris qu’un astronaute (Mark Shuttleworth) voulait créer une distribution Linux. Un projet qui a abouti à Ubuntu, l’envie de Riddell étant de créer alors une variante centrée sur l’environnement KDE. D’où le nom du système.
Le manque de clarté autour des distributions dérivées d'Ubuntu
Les souvenirs émus s’arrêtent cependant vite pour laisser place au cœur du problème. Selon Riddell, Canonical (la société qui se tient derrière Ubuntu en tant que plus gros soutien financier) a des objectifs contraires aux règles les plus élémentaires d’une communauté open source. En d’autres termes, cette dernière n’est plus maitresse du destin de la distribution et il est devenu difficile pour lui de participer à un projet qui se compromet ainsi. Principal reproche, le manque criant de clarté des licences entourant les systèmes dérivés de la distribution Ubuntu originale (Kubuntu, Xubuntu, etc.).
Pour comprendre le contexte actuel, il faut repartir quelques années en arrière, quand Riddell était lui-même employé de Canonical. On se rappelle que l’entreprise avait fini par décider que seule la distribution Ubuntu originelle serait alimentée par ses capitaux. Kubuntu se retrouvait donc privée de son plus gros sponsor, et Riddell avait alors démissionné. Cette décision avait été prise en février 2012 et entérinée dès la version 12.04 du système. Deux mois plus tard, Kubuntu trouvait cependant un sponsor et gardait son statut de « version dérivée officielle ».
Le travail a continué, l'ambiance s'est dégradée
Jonathan Riddell a cependant continué à être très impliqué dans le développement de Kubuntu. Mais tout ce travail s’est fait au prix de confrontations régulières avec l'Ubuntu Community Council qui préside au destin de la distribution Ubuntu principale. Il y a quelques mois, ce conseil indiquait que les désaccords, sur les plans social et technique, étaient nombreux. Au regard de l’importance du personnage pour le projet global, le conseil avait cependant laissé la situation s’éterniser pour qu’un terrain d’entente soit trouvé. En vain.
Problèmes de licences et de distribution des fonds ont poussé Riddell à déplacer le débat des discussions privées vers des espaces publics, provoquant des divisions dans la communauté. En mai, il a finalement été demandé à Riddell de quitter son poste. L’annonce avait été suivie d’une polémique, tant sur les raisons du départ (qui concernent notamment des éclaircissements sur les licences des distributions dérivées d’Ubuntu) que sur l’avenir même de Kubuntu.
Mark Shuttleworth en personne s’était exprimé sur le sujet (8e commentaire), se montrant particulièrement incisif au sujet de l’ancien responsable, l’estimant « fourbe, malhonnête, indigne de confiance et ingrat ». Des propos qui avaient évidemment fait réagir largement une partie de la communauté, pour qui le départ de Riddell ne résolvait rien. Et pour cause : il avait été élu par la communauté et jouait donc le rôle de concentrateur des problèmes à signaler. Conséquence, les soucis remontés n’étaient pas les siens mais bien les échos de questionnements plus profonds.
Des doutes autour de Kubuntu, mais la distribution continue
Le départ du responsable illustre les difficultés qui peuvent parfois émailler le fonctionnement d’une communauté, qu’il s’agisse d’open source ou autre. Mais il pose évidemment une question beaucoup plus concrète : quel avenir pour Kubuntu ?
Comme l’indique OMGUbuntu, on peut considérer d’un côté que ce départ n’est pas une bonne nouvelle, car Riddell était particulièrement motivé et impliqué. De l’autre, c’est bien un conseil élu par la communauté qui prend les décisions et un autre finira par remplacer l’ancien responsable. Il y aura donc nécessairement une perte de temps dans le processus, mais la distribution Kubuntu ne s’arrêtera pas. La situation montre en tout cas que l'opposition entre la communauté et Canonical n'est jamais très loin, comme avec les choix faits sur Unity l'année dernière.
Commentaires (138)
#1
Il est parti bosser pour Netrunner.
#2
C’est l’un des principaux problèmes des distributions dirigé par des entreprises, que ça soit ubuntu, RedHat Linux enterprise (et fedora) et Suse Linux enterprise (et Opensuse).
Les différends entre ce que veut la communauté et les nécessités financières des entreprises sont récurrents.
Et encore plus quand ces entreprises se font concurrences. On se rappellera du développement totalement opaque de gnome 3 et gnome-shell qui s’est fait uniquement en interne chez RedHat avec des choix plus qu’étrange. Tout ça pour éviter que le communauté et les entreprises concurrentes viennent mettre leur grain de sel (Canonical en l’occurence).
#3
Il n’y a pas photo, vive Debian !
#4
Non c’est pas pareil.
Là c’est un problème de relationnel.
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#6
c’est dommage. Kubuntu rattrapait à mon sens les dérives d’Ubuntu. en tout cas, il essayait…
le fait de dégager un porte-parole ne fait que gagner du temps, et encore. la grogne va se faire de plus en plus grande et les reproches de plus en plus nombreux.
#7
Peut être mais la dernière version de kubuntu était particulièrement réussie.
Enfin ils avaient mis à l’honneur le design, l’érgonomie et la rapidité dans un seul produit.
Je trouve le départ de Ridell vraiment dommage, car ça commencait à sentir bon.
Bon perso je suis sur manjaro et W10. Mais c’est une distrib qui aurait pu me faire migrer vers un environnement ubuntu.
#8
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#10
#11
Moi j’ai pris l’habitude de parler aux trolls depuis Witcher 3, navré :/
#12
Ah oui, c’est une sacrée fragmentation… " />
#13
J’ai switché sur Debian stable depuis que ce truc a commencé, craignant pour la pérennité de Kubuntu. Dommage car c’était une distrib sympa, mais il faut reconnaître qu’avec Debian Jessie on arrive à peu près au même résultat qu’avec Kubuntu LTS. Ca demande un peu plus de travail mais on y arrive. Après l’intérêt est que c’est bien plus rapide et plus stable.
#14
À priori, j’ai l’impression que c’est plutôt l’astronaute qui devrait apprendre la diplomatie. Ce n’est pas en se comportant comme un Cave Johnson qu’il va obtenir l’appui de la communauté.
#15
#16
Y’a quand même des distrib bien space
#17
La majorité des distributions sont créées par des gens qui ont l’espoir de percer et de faire LE nouvel Ubuntu.
En pratique ils auraient tout aussi bien pu se concentrer sur une distribution actuelle, il en existe tellement que j’ai du mal à croire qu’on ne trouve pas son bonheur, quels que soient ses besoins.
C’est peut être moins vrai pour les entreprises mais pour le grand public, c’est bel et bien le cas.
#18
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#22
Ben elle est sur le graphique en lien d’eglyn ^^ " />
En voulant faire le curieux de tester d’autre truc nouvau je suis tombé dessus :)
#23
de même la distrib viperr envoi du pâté !! https://viperr.org/
#24
Effectivement :
http://ubuntuce.com/screenshots.htm
http://www.sabily.org/website/
http://buddhabuntu.8m.net/
Pour une liste plus complète :)
https://en.wikipedia.org/wiki/User:Pseudo_daoist/Religious_Distros#Microsoft_Windows
#25
Bizarre, moi la Kubuntu 15.4 est celle qui m’a fait quitter Ubuntu pour Debian 8 KDE, beaucoup mieux intégré. Je ne regrette pas d’avoir migré.
#26
#27
Je reste sous une *buntu car je veux profiter de ses dépôts. Donc j’ai pas trop le choix, en fait.
#28
#29
Après moi je dit ca sur des on dit ^^ j’entend beaucoup parler en bien. Pour ma part, je préfère les rolling release c’est pour cela que je suis sur manjaro qui d’ailleurs intègre déjà wayland pour moi qui est une config AMD ca change tout c’est du bonheur
#30
Je crois que c’est la ubuntu bible édition qui me fait le + peur.
Perso je prend plutot la sataniste " /> métalleux " />
" />
#31
Je pense que Canonical ne souhaite conserver qu’ubuntu comme image de fabriq car contrairement aux autres il n’hésite pas à faire équipe avec Microsoft ou d’autres entreprise propriétaire pour gratter des part de marché et avancer sur le terrain du cloud par example.
Les autres distributions *buntu n’ont surement pas la même vision des choses à savoir gagner de l’argent , gratter des part comme je disais plus haut la ou les autres développeur ne souhaitent que du soutien financier pour développer une distribution à leur image et au bout d’un moment ca va coincer pour canonical car cela a des cout dispensable à leurs yeux ! bref la charité ne fait pas avancer le vagon Ubuntu et encore moins le porte monnaie de Mark..
#32
#33
Edit: message en double dsl
#34
C’est mon seul regret, les dépôts, mais au final, ça passe pas trop mal. Il y a juste qu’on sent bien que Steam est plus fait pour Ubuntu.
#35
#36
#37
Ressembler vaguement. Te rappelles-tu de comment la communauté s’en est pris à RedHat à propos du développement de gnome-shell ? De ce qu’a dit Torvalds a propos de développeurs de gnome et du brouillard dont ils ont enveloppés gnome-shell lors des premières phases de développement ? De la grogne des développeurs des autres distributions car RedHat refusait toutes contributions extérieures ?
#38
#39
Oui. La communauté linuxienne ne brille pas par sa maturité, malheureusement.
#40
" /> Nan même pas
Mais un réel aficionado il est vrai de cette marque.
Mais c’est purement à cause ou grâce a leur politique que je choisis mes marques.
Je ne critique pas la qualité de nvidia ou d’intel^^
Mais la façon de faire d’intel et nvidia sont vraiment détestable ^^.
Je me rabat sur du AMD.
AMD FX 8650
AMD 7950 en Gygabite
Ben ca marche bien, y’a pas a tortiller
#41
Tu veux dire que la manière dont ils agencent leurs cartes électroniques sont détestables?
Faut dire, j’y comprend rien quand je regarde la carte. C’est juste une plaque en plastique verte avec des tas de bidules soudés dessus.
#42
C’est quoi le besoin de passer sur du mint? Je comprend pas.
Mageia pourquoi pas et encore ^^ (un brin de nostalgie de mandrake/mandriva ptet?)
De ma fenêtre je vois :
Debian, pour la stabilité
Elementary os, pour le design pour qui aime apple mais qui n’a pas les moyens " />
Fedora, pour participer
Ubuntu pour les novices
Manjaro/Arch pour les testeurs, ou les feignants comme moi qui ne veulent pas faire de maj tous les six mois " />
Après j’ai du mal à voir l’intéret de Mint, Opensuse, Mageia et tout i quanti.
Je ne demande qu’à me tromper mais c’est ce que je pense ajd.
#43
#44
#45
Non pas du tout je parlais plutot au sens où intel et nvidia sont des menteurs un peu à la manière de sony ^^ envoyer du rêve alors qu’au final c’est pas aussi bien… Marketing du mensonge.
Du genre cette affaire^^ (dsl pr le lien clubic). Il y en a plein, une bonne centaine. Je trouve ca dingue.
Amd est pas parfait, mais ils vendent ce qu’ils font quitte à avouer qu’ils sont derrière. M’enfin business is business
#46
Oh purée merci j’avais pas fait gaffe " />
#47
#48
#49
#50
Je confirme steam sur manjaro fonctionne parfaitement bien." />
#51
#52
Tu utilises quoi toi?
#53
#54
Ok donc tu utilises kde uniquement sur ton pc boulot :)
Sinon tu es un pro mint d’où ta réaction sur ma question quel intérêt de mint?
Pour LMDE je ne savais pas que c’était une rolling release, est elle aussi stable que manjaro?
#55
Ce que tu dis est tellement faux mec ! " />
Pour une base .deb, Kubuntu enfonce largement toutes les autres distrib et de loin. Même en comparant sans religion de paquetages, elle fait partie des toutes mieux finies.
Installation simple et efficace, stable, pas de surcourche à la con (le panneau de config de KDE par défaut remplit 95% des besoins) et tout le bénéfice d’un grand choix de logiciels…
#56
#57
" />
#58
#59
Je peux te parler de Mint dans sa version KDE qui est très réussi et bien mieux que Kubuntu niveau stabilité et rapidité.
Comme l’indique ce test : http://mylinuxexplore.blogspot.fr/2015/01/linux-mint-171-rebecca-kde-review-best…
Après chacun voit 12h à sa porte.
#60
Pas content de vos mainteneurs, marre de l’upstream ? Faites comme les vrais geeks : passez sur gentoo/funtoo.
#61
Merci et En effet le test est flatteur pour mint.
Le tableau de recap n’est pas à jour du moins pour les comparo avec manjaro.
Mais oui en effet ça à l’air de bien fonctionner :)
Le seul truc qui m’embête c’est qu’il n’y ai pas le support de wayland pour le moment avec mint.
Mais si en avril 2016 pour la prochaine sortie de ubuntu, ils se lancent alors peut être que je tenterai l’experience mint.
#62
tu t’offusques pour ça mais pas pour les renommages sauvages de NVidia comme AMD? bizarre, comme réaction…
#63
#64
#65
" />
Sinon blague à part c’est dommage pour Kubuntu, j’espère qu’ils arriveront à rebondir (je viens juste de réinstaller mon PC du taf avec la 15.10, pas envie de recommencer " />).
#66
#67
#68
Oh que si je trouve ça minable.
Mais les deux marques de CG le font tu veux que je fasse quoi?
#69
#70
" /> Hum, j’aime bien le bleu " />
Donc CM Gygabite la 990 XA-UD3 pour être précis
Et j’ai suivi avec la version gygabite de la 7950 car d’après les test c’est l’une des meilleures versions et la plus silencieuse.
" />" />
J”aime le silence, le tout couplé sous une alim passive modulaire seasonic et le compte est bon.
RTL inside" />
#71
Oui c’est malheureux et dommageable pour tous.
#72
Il me semble que Xubuntu est laissé à la communauté, ce qui n’empêche pas que ça soit une bonne distro
#73
#74
KDE tourne tres bien sur Debian. Bon d’accord, il foire a chaque mise a jour sur Sid en ce moment a cause du passage a KDE 5, mais sur testing ou stable c’est franchement pas mauvais comme intégration ! D’ailleurs, KDE 5 est vachement fluide sur Debian, tellement que ca en est surprenant.
La forte préférence de Debian pour Gnome a quand meme bien régréssée depuis Gnome 3.
#75
Ah bah tiens !
J’avais pas lu ton post là…
Pour le coup je t’aurais recommandé d’installer directement Kubuntu plutôt que Ubuntu+KDE justement pour éviter les bidouilles et l’aspect “jamais 100% intégré” de cette méthode…
Pour ceux qui veulent un DE efficace et stable, je recommande la 14.10, dernière à embarquer KDE4 par défaut. Ce n’est pas une LTS certes, mais elle a des paquets relativement à jour (ce que ne permet pas Debian si on reste sur la branche stable) et KDE 4.10+ est vraiment chouette à utiliser. Ça permet d’attendre sereinement que la branche 5.x soit réellement exploitable. " />
#76
On se rappellera surtout des gens qui causent mais ne savent pas… J’ai testé Gnome Shell pendant toute sa période de dev (avec les différents concepts) donc parler de développement opaque sur un serveur git public, ça me fait rire…
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Pas la communauté, les boulets qui n’ont rien d’autres à faire que de troller sur des forums…
La communauté, elle était sur bugs.gnome.org pour faire remonter les problèmes.
Après, Linus a juste dit qu’il ne comprennait pas les choix d’IHM de GNOME, pas que les devs avait développé dans le secret dans une cage de faraday.
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Mais tu vois si au lieu de faire Mate ils avaient juste proposé un paquet bien foutu pour Ubuntu qui permettait de garder l’interface qu’on veut (avec la légèreté qu’on veut), ça aurait été plus simple pour tout le monde au lieu de faire une nouvelle distrib qui est presque complètement compatible avec Ubuntu mais pas tout à fait.
Ca aurait fait du temps de maintenance en moins, et ils auraient pu se concentrer sur les fonctionnalités et la performance.
Je comprends le besoin de temps en temps de faire de nouvelles distributions, mais au final ça éparpille les efforts et au final l’OS se retrouve à la traîne sur les sujets importants.
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Je vais abuser de votre générosité et tirer sur votre bras, mais pour ceux qui ont un vieux clou de chez vieux clou (pc portable Acer de 2005) et qui veulent une distrib extrêmement légère mais qui offre quand même des dépôts convenables (de l’ordre d’un debian, suse ou fedora) et DE qui claque un peu (donc pas un fluxbox). Donc puppylinux et compagnie risquent de ne pas convenir. Et mes tests montrent que lubuntu est aussi lent que xubuntu sur cette machine, lenteur qui est supportable mais pas tellement agréable. Faut dire, même windows xp avait du mal.
Et evidemment, les trucs esoteriques du genre E17 vont probablement pas convenir car la carte graphique est comme la marque : de la camelote.
Mais je cherche toujours et encore le graal, beau et complet mais peu gourmand.
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Ceux qui bossent sur des stations de travail certifiées ont bien besoin d’une interface, il n’y a pas que les serveurs qui tournent sous linux.
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J’étais dans le même cas que toi, un vieux PC et une licence XP expirée.
Du coup j’ai tenté Kubuntu dessus, c’était juste pas possible. Hop désinstallation et j’ai tenté Lubuntu.
Depuis le PC tourne nikel, un bon OS, tous les programmes qu’il faut pour l’utilisateur final (Firefox et LibreOffice).
Le PC est 1 an plus récent que ce que tu annonces, mais cela m’étonne qu(il y ait tant de ralentissement avec un Lubuntu ou Xubuntu. Peut être un Mint? (d’ailleurs j’hésite à passer sur ce dernier)
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En fait, Xubuntu n’est pas trop lent. C’est juste que je n’ai remarqué aucune amélioration en passant à Lubuntu. Donc j’ai préféré le premier. Mais voilà, lorsque je surfe sur le web (avec opera), je sens vite le problème. C’est supportable. J’arrive même à faire tourner Godot Engine, c’est dire! Mais pour simplement du surf, ça devient vite douloureux. Pour le moment, je regarde si antix MX ou vectorlinux sont acceptables à mes yeux.
Bon, c’est vrai que je dois peut-être aussi envisager un autre browser. Mais si je veux faire du google docs, en particulier pour les spreadsheets, dillo ne convient pas.
#99
LXDE, j’avais testé et j’ai bien aimé l’ergonomie. par contre c’est vrai que face à un XFCE, l’intérêt en terme de réactivité est presque nul.
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avec environnement de bureau? par ce que la compilation du noyau, déjà, c’est pas rapide mais wayland et les diverses application (open office, etc…), ça peut vite chiffrer!
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Oui mais juste le kernel, un terminal, internet et le disque dur, ça compte pas. Il faut aussi configurer tout le reste. Et la CG, avec acceleration 3D, svp.
Note que pour funtoo, je connais pas. Peut-être qu’il fait tout tout seul.
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#106
J’aurais tendance à appuyer la suggestion de Konrad sur ce coup, les “anciennes” interfaces ont au moins ce grand mérite d’être très peu gourmandes.
Car ne nous leurrons pas, “léger” pour une machine actuelle peut encore très bien être “hors d’atteinte” pour une vieille machine…
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#110
#111
C’est le problème du libre çà et c’est à cause de cela que Linux est un échec. Ca permet de faire trop de distributions. Il faudrait faire une seule distribution officielle de Linux. Il pourrait toujours y avoir des contributeurs mais il faudrait interdire de sortir une autre distribution avec. Les seuls projets libres qui marchent sont ceux où il n’y a qu’une version officielle comme pour Firefox. (ou alors d’autres versions mais insignifiantes).
#112
En quoi linux est un echec ? Linux fonctionne très bien.
Et puis l’idée de faire une distrib officielle avec interdiction de forker ou contribuer à autrechose va carrément dans le sens du libre c’est sur " />
T’en as encore beaucoup des idées comme ça ?
#113
A mon avis il parlait pour le monde desktop où linux a encore de gros progrès à faire en part de marché.
Je vois l’avenir du desktop se diriger vers des projets à la elementary os.
C’est beau c’est flashy c’est fluide c’est Ilinux. Ca plait y’a pas a dire. Pour le grand public en tout cas
#114
Faut bien comprendre au bout d’un moment qu’on s’en fout des part de marchés. Ca s’installe, ca marche, le reste se fera tout seul. Même si ça prend encore 10 ans à quoi bon se presser ? Vous avez essayé Linux en 98 (par exemple) ? Quand il fallait 15 jours pour configuerer une simple carte son ? Les progrès se font, au rythme du libre, selon sa propre philosophie établies pour de bonnes raisons. Le transformer en néo-windows, quel qu’en soit le but, a pas beaucoup de sens tu crois pas ?
#115
Encore une fois, TOI tu n’y arrives pas, TOI tu n’aimes pas, TOI tu refuses le changement. Et ainsi de suite. Personnellement, je n’ai aucun souci avec GNOME 3.
#116
Même s’il n’y avait qu’Ubuntu, ça ne changerait strictement rien à la situation. La majorité des gens se contentent de prendre ce qu’on leur donne. Mais voilà, pour ça, il faudrait déjà qu’il y ait une offre commerciale, ainsi qu’une véritable campagne marketing et des constructeurs qui jouent le jeu…
Mais voilà, il n’y a rien de tout ça. À l’arrivée, qu’il y ait une ou mille distributions, on s’en fout. Les quelques rares personnes qui ont entendu parler de Linux et qui veulent tenter l’aventure finissent de toute façon sous Ubuntu, et ceux qui s’y connaissent continueront d’utiliser ce qui leur convient le mieux.
#117
#118
Oui enfin on à le droit de pas aimer aussi. Pas aimer un nouveau truc ça veut pas dire être réfractaire au changement. Gnome Shell (ça veut pas dire grand chose gome 3 au fond) je trouve ça à chier mais j’empêche personne d’aimer ça.
#119
Ça serait cool si toutes les DE des distributions linux pouvaient gérer les 120 ou 144Hz des moniteurs de manière native. C’est à dire de ne pas être obligé d’installer le driver proprio dégueulasse d’AMD. Comme le fait KDE ou sur XFCE à ma grande surprise.
#120
Refuser le changement est également un droit. Ça n’a rien de négatif. Chacun vie comme il l’entend et utilise ce qui est le mieux pour lui. Par contre, je déteste quand on considère son propre avis comme une vérité universelle. Que certains n’aiment pas GNOME 3, c’est leur droit. Moi même je n’aime vraiment pas KDE, par exemple. Mais ce n’est pas pour autant que je vais dire que c’est complètement à chier, que ça a été conçu par des branquignols et que strictement personne ne l’utilise.
#121
bon on est d’accord alors. J’aime pas KDE non plus ceci dit. J’aime pas grand chose en fait " />
#122
Interdire les forks c’est contraire à l’esprit du libre donc aucune chance.
Ensuite tu compare deux trucs pas vraiment comparables, entre changer de navigateur, ou de suite bureautique, et changer d’OS c’est pas vraiment la même facilité ni les mêmes implications.
Déja entre 2 versions de Windows il y a toujours un nombre conséquent de réfractaires alors que ça reste portant grosso modo le même OS alors tout changer c’est pas demain pour M et Mme tout le monde.
#123
Il y a quelques années ça avait pourtant commencé à bien décoller sur les 1er netbooks.
Si MS n’avait pas endigué ça rapidement en sortant une version de Windows adaptée à ces petites configs et en filant les licences quasi gratos aux constructeurs il est probable qu’on aurait aujourd’hui nettement plus de machines tournant sous Linux, et donc de gens habitués à l’utiliser.
#124
#125
#126
#127
#128
Je pense aussi que c’est l’un des freins majeurs à l’expension de linux chez le grand public.
Beaucoup de mes connaissances sont tentées de passer à linux, mais sont piégés par windows car ils dépendent de logiciels propiétaires pour leurs boulots, qui évidemment ne sont disponibles que sur windows " />
#129
#130
Tu mélange multiplateforme/interopérabilité des logiciels libres en général et compatibilité là.
De mon point de vue l’argument “compatibilité” est à double tranchant en ce qui concerne Linux, le coté fermé du proprio permet d’avoir une relative homogénéité là où la possibilité de faire tout et n’importe quoi du libre devient parfois plus un inconvénient qu’une force.
Je m’explique :
En fait il faudrait quasiment considérer chaque distrib comme un OS à part entière sauf que tout ça étant regroupé sous le nom générique “Linux” on peut comprendre que les “non initiés” se sentent perdu et ne comprenne pas pourquoi “ça devrait marcher mais ça marche pas”. (déja qu’en tant qu’utilisateur de longue date je trouve ça absurde …)
De ce point de vue j’aurais tendance à abonder dans le sens de ceux qui voudraient bien voir apparaître un cadre précis et rigoureux sur les règles à respecter pour “avoir le droit” de s’appeler Linux histoire d’assurer que quand c’est indiqué “compatible Linux” ce soit compatible avec TOUS les Linux.
Bon après se poserait évidemment la question de l’utilité d’avoir 50 distribs “différentes”.
#131
#132
Merci pour ces explications. Je comprends mieux le fonctionnement des programmes Linux et les implications sur les logiciels disponibles sur systèmes Linux.
#133
Je tiens à apporter quelques précisions. Une application utilise des bibliothèques. Au moment de la compilation, il y a deux possibilités. Faire en sorte que ce soit dynamique ou statique.
Le premier choix, qui est celui effectué par les distributions, permet de fournir séparément l’application d’un côté et les bibliothèques de l’autre. L’application ayant été compilée par rapport aux versions précises des bibliothèques fournies par la distribution, elle sera forcément compatible.
Dans le second choix, on va lier ensemble l’application et les bibliothèques dont elle aura besoin. L’avantage, c’est que l’application ayant toujours avec elle les bibliothèques dont elle se sert, elle tournera partout, peu importe la distribution et les versions (c’est ce que font les applications propriétaires sous Linux). Les inconvénients sont le gaspillage d’espace disque, les applications étant beaucoup plus grosses, et les problèmes de sécurité, un problème corrigé dans une bibliothèque devra attendre que l’éditeur de l’application ressorte une nouvelle version incluant la version corrigée de cette bibliothèque.
Ça, c’est pour la méthode actuelle.
Maintenant, il est prévu que dans un futur proche, les applications sandboxées arrivent sous Linux. Dans la foulée, il y aura également la notion de frameworks. Par exemple, les environnements de bureau GNOME ou KDE, les langages de programmation Python / Perl et leurs modules… pourront fournir des images de chacune de leurs versions.
À l’arrivée, imaginons qu’un éditeur développe une application propriétaire prévue pour fonctionner sous GNOME 3.18. Il fournira un conteneur de son application qui sera lié au framework GNOME 3.18. Ensuite, si un utilisateur Debian (qui ne fournit pour le moment que GNOME 3.14) choisit d’installer cette application, ça récupérera automatiquement tout le nécessaire de façon transparente.
Il y a toujours l’inconvénient de l’espace disque occupé, puisque l’utilisateur devra potentiellement installer plusieurs versions de GNOME en parallèle, mais ça supprime le problème de compatibilité, aussi bien vis-à-vis des bibliothèques que celui du système de packages ou des versions.
Lennart Poettering en avait discuté sur son blog.
#134
Je ne voulais pas entrer dans le détail des bibliothèques, mais merci pour les précisions " />