Android : Lollipop présent sur près d'un quart des terminaux, KitKat toujours en tête

Android : Lollipop présent sur près d’un quart des terminaux, KitKat toujours en tête

Tournée de sucettes !

Avatar de l'auteur
Sébastien Gavois

Publié dans

Société numérique

07/10/2015 2 minutes
25

Android : Lollipop présent sur près d'un quart des terminaux, KitKat toujours en tête

Android 5.1 continue de gagner du terrain, mais reste minoritaire avec 7,9 % de parts de marché seulement. Lollipop est désormais présent sur près d'un smartphone sur quatre, mais cela reste bien moins qu'Android 4.4 (KitKat) qui est toujours majoritaire.

C'est un rendez-vous quasiment immanquable à chaque début de mois : Google publie les chiffres de la fragmentation d'Android. La méthode reste la même et il s'agit des données collectées sur les sept jours précédents auprès des terminaux qui se sont connectés au Play Store ; cela prend donc en compte les firmwares alternatifs comme CyanogenMod. Nous avons ajouté entre parenthèses l'évolution par rapport au mois précédent :

  • Android 2.2 (Froyo) : 0,2 % (stable)
  • Android 2.3 (Gingerbread) : 3,8 % (- 0,3 point)
  • Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) : 3,4 % (- 0,3 point)
  • Android 4.1 (Jelly Bean) : 11,4 % (- 0,7 point)
  • Android 4.2 (Jelly Bean) : 14,5 % (- 0,7 point)
  • Android 4.3 (Jelly Bean) : 4,3 % (- 0,2 point)
  • Android 4.4 (KitKat) : 38,9 % (- 0,3 point)
  • Android 5.0 (Lollipop) : 15,6 % (- 0,3 point)
  • Android 5.1 (Lollipop) : 7,9 % (+ 2,8 points)

Le premier point que l'on remarque d'emblée est la baisse généralisée pour toutes les moutures d'Android 2.2 à 5.0. Elle se fait en douceur puisqu'elle n'est que de 0,7 point au maximum pour Android 4.1 et 4.2. Dans le même temps, Android 5.1 est donc la seule version qui gagne des parts de marché avec 2,8 points de mieux pour arriver à 7,9 % de parts de marché. De manière générale, Android 5.x est désormais installé sur 23,5 % des terminaux quasiment un an après son lancement.

Cela signifie donc que seulement 1 terminal sur 12 au maximum peut profiter de la mise à jour de sécurité du mois d'octobre. Pour rappel, elle vient juste d'être mise en ligne par Google et bouche notamment la faille Stagefright, en plus de quatre autres brèches jugées comme critiques.

Android 6.0, alias Marshmallow, n'est pas dans cette liste. Logique puisque les images d'usines viennent seulement d'arriver sur le site de Google pour les développeurs. Il faudra donc attendre encore quelques jours avant d'avoir des mises à jour OTA (Over The Air) sur les terminaux compatibles, tandis qu'il sera certainement question de semaines voire de mois pour les fabricants... à condition qu'ils proposent des mises à jour bien évidemment.

Google Fragmentation Android

 

25

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (25)


Pour ma part, tant qu’il n’y aura pas d’amélioration dans les durées de support des appareils, je n’achèterais plus ces bidules coûteux.



Je veux des appareils qui peuvent accepter une nouvelle version de l’Os pendant au moins 10 ans.



Qu’on ne me dise pas que c’est impossible puisque ça l’est bien pour les PC classiques. Ces derniers peuvent recevoir n’importe quel Os et j’attends de même d’un téléphone.



Techniquement, les téléphones sont de simples ordinateurs. On peut y appliquer exactement les mêmes principes techniques.



Un bios/uefi standard et un petit effort de la part des fabricants de SOC pour le support des drivers dans le temps et on y sera.




Cela signifie donc que seulement 1 terminal sur 12 au maximum peut

profiter de la mise à jour de sécurité du mois d’octobre. Pour rappel,

elle vient juste d’être mise en ligne par Google et bouche notamment la

faille Stagefright, en plus de quatre autres brèches jugées comme critiques.



 



On pouvait taper sur MS et son parc de machines sous Windows XP comme étant une catastrophe sécuritaire, les contraintes de l’embarqué font bien pire avec Android au final…

Ca fait mal de se dire que l’on a un téléphone toujours sous garantie constructeur, acheté à la sortie… mais blindé de failles critiques sur un truc aussi con que des métadonnées.

 



Curieux de voir dans les mois/années à venir les apports de Marshmallow sur ce domaine, et voir aussi comment BlackBerry va s’y prendre pour un meilleur support OEM avec son Priv (et futurs teminaux ?) par rapport à un HTC/Samsung/Sony/Huawei/Wiko.


D’après ce que j’ai compris, le coeur est compilé autour du matériel et donc ne peut pas être mis à jour comme un Windows (pour des soucis de sécurité, d’optimisation et de place, très probablement), mais je peux me tromper :)



Du coup, on est dépendant des constructeurs…



… et du coup, les parts de marché dépendent surtout du renouvellement des smartphones/tablettes par les clients.



J’ai une Asus TF300 en 4.2.2 (de souvenir) qui ne bougera probablement plus jamais et un Moto G 4G qui restera probablement en 5.1.


Mon Nexus 5 attend Android 6 avec impatience… <img data-src=" />

<img data-src=" />


J’ai Galaxy Note 1 vendu au départ sous 2.3, il tourne actuellement sous 5.1.1 en ROM Custom. Je ne dis pas que c’est possible pour tous les appareils, mais je pense plutôt a la feignantise des constructeurs et qu’ils comptent la dessus pour te vendre un nouveau téléphone.


Les constructeurs android ne gagnent pas d’argent (ou très peu) sur leur terminaux (hormis Samsung). C’est normal qu’ils aient besoin que les clients renouvelle souvent leurs mobiles, sa leur permet de faire beaucoup de volume et donc de gagner de l’argent, si tout le monde gardait son téléphone 2 ans ou plus sans renouveler, il y aurais déjà eu plein de faillites. Et pour ceux qui citerais les téléphones chinois pas cher, ils ont tous augmenté leur prix et vont continuer à le faire car vendre presque à perte n’est pas une solution de long terme.

&nbsp;On peut critiquer les prix scandaleux d’apple mais au moins les terminaux sont mis a jour pendant 2 voire 3 ans.


Sony a fait une mise à jour inutile aujourd’hui…

Toujours en 5.1.1 sur mon Z3 mais j’attends la 6.x car de ce que j’ai pus entrevoir, ça sent bon tout ça. :)



Bon après, la V5.1.1 tourne très bien.


Pousse la MAJ via fastboot ou si tu as un recovery flash la stock en zip (facile à trouver sur xda!).



Nan mais quel INtérêt d’avoir un Nexus si c’est pour attendre! <img data-src=" />


Des constructeurs comme Motorola ou Sony mettent souvent les sources à disposition des devs pour laisser la communauté faire sa propre magie!

Ces constructeurs “jouent le jeu”… qui permettent facilement de se voir gâter par des MAJ pendant 3-4 ans… sinon il faut aller sur du Nexus pour comparer avec le suivi de la Pomme!








Aricko a écrit :



D’après ce que j’ai compris, le coeur est compilé autour du matériel et donc ne peut pas être mis à jour comme un Windows (pour des soucis de sécurité, d’optimisation et de place, très probablement), mais je peux me tromper :)



Du coup, on est dépendant des constructeurs…



… et du coup, les parts de marché dépendent surtout du renouvellement des smartphones/tablettes par les clients.



J’ai une Asus TF300 en 4.2.2 (de souvenir) qui ne bougera probablement plus jamais et un Moto G 4G qui restera probablement en 5.1.







Pour ma part, je ne trouve pas ces explications plausibles sur un plan technique.



D’abord, le coeur d’Android est à la base un simple noyau Linux qui viens du monde PC. Il n’a pas été conçu “spécialement” pour les téléphones.



Le fait de compiler un noyau Linux et de le paramétrer pour l’optimiser un peu pour un appareil donné n’a rien d’exceptionnel. C’est une façon de faire courante qu’on trouve aussi sur certaines distro Linux PC.



Les interfaces des smartphones sont relativement simples comparées à celles d’un PC. Peut t’on vraiment parler d’exploits d’optimisation ?



Compte tenue de l’énorme puissance que les smartphone modernes embarquent (plusieurs coeur, fréquence supérieure au Ghz, circuit vidéo dédié, puces de décompression vidéo, etc…), soit une puissance supérieure aux PC d’il y a quelques années, je ne vois pas un résultat qui démontrerait une optimisation exceptionnelle. Regardez ce que les programmeurs tiraient d’un Amiga à 7mhz à une époque…



Le fait que le matériel est différent d’un téléphone à l’autre serait t’il une raison valable ? Pourtant c’est aussi le cas des PC depuis la nuit des temps. Les drivers sont faits pour cela. Encore faut t’il qu’il y ait du suivi (ou de l’ouverture de specs).



L’exemple du Raspberry PI dont le coeur est un SOC de mobile/tablette d’il y a quelques années démontre également que l’évolution est possible avec un peu d’ouverture et de suivi.



L’explication la plus crédible ne serait t’elle pas simplement que commercialement parlant, cela arrange les fabricants de téléphone et de SOC de faire des appareils qui ne puissent pas s’upgrader et qui se remplacent par millions à chaque nouvelle version des Os ?



Je ne sais pas si c’est pertinent de comparer les smartphones qui sont relativement jeunes, aux PCs qui sont relativement vieux (à l’échelle de temps de l’informatique, hein). Je veux dire, on a du attendre les années 80 avant de voir apparaître des PC multi-plateforme (et encore) ; alors que des PCs on en vendait déjà depuis quoi, 10 ou 15 ans.

Ceci dit je suis d’accord, c’est un vrai frein autant pour les utilisateurs que pour les développeurs. J’ai un Nexus 4 depuis peu, ok je suis pas à la page niveau hardware mais niveau soft j’ai des mises à jour chaque semaine. De mon point de vue, ça devrait être la même chose sur tous les terminaux Android ; mais je sais d’expérience (plusieurs HTC) que c’est loin d’être le cas…

Le jour où je pourrai installer FirefoxOS, le dernier Android ou Ubuntutouche, sur mon téléphone sans avoir peur de tout flinguer, ça me fera plaisir. En attendant, bin…








Sony a écrit :



Rolling out over the next couple of weeks, the programme is open to 10,000 Xperia Z3 and Xperia Z3 Compact users in Sweden, Denmark, Norway, Finland, Iceland, Estonia, Latvia, Lithuania, United Kingdom, Ireland and Germany.





Certes mais pas le bon pays…

Bordel, bon bah j’ai plus qu’à attendre…



Les architecture des téléphones actuel sont toutes apte a faire tourner les différents OS actuel mais l’interopérabilité OS-hardware n’est pas dans les objectifs des intervenants du mobile pour la simple raison qu’avec ce nouveau marché l’objectif est de coincé en quelque sorte l’utilisateur sur une plateforme donnée. Le meilleur exemple de cette stratégie est Apple évidement, mais que ce soit Google ou Microsoft les objectifs sont les mêmes ( Bien que du coté de Microsoft, j’ai l’impression qu’avec Nadella, ils se concentre plus a construire un éco-système multi-plateforme pour faire venir les utilisateurs vers leurs services et au final leur OS mobile qui intègre bien mieux leur services un peu comme Google).

&nbsp;Tout sa pour dire que je ne pense pas que l’ère de la bidouille sur smartphone soit pour bientôt.


On est en plein dans l’age d’or de la bidouille sur mobile…

&nbsp;

Mais pas avec des OS fermés c’est certain <img data-src=" />








sr17 a écrit :



Pour ma part, je ne trouve pas ces explications plausibles sur un plan technique.



D’abord, le coeur d’Android est à la base un simple noyau Linux qui viens du monde PC. Il n’a pas été conçu “spécialement” pour les téléphones.



Le fait de compiler un noyau Linux et de le paramétrer pour l’optimiser un peu pour un appareil donné n’a rien d’exceptionnel. C’est une façon de faire courante qu’on trouve aussi sur certaines distro Linux PC.



Les interfaces des smartphones sont relativement simples comparées à celles d’un PC. Peut t’on vraiment parler d’exploits d’optimisation ?



Compte tenue de l’énorme puissance que les smartphone modernes embarquent (plusieurs coeur, fréquence supérieure au Ghz, circuit vidéo dédié, puces de décompression vidéo, etc…), soit une puissance supérieure aux PC d’il y a quelques années, je ne vois pas un résultat qui démontrerait une optimisation exceptionnelle. Regardez ce que les programmeurs tiraient d’un Amiga à 7mhz à une époque…



Le fait que le matériel est différent d’un téléphone à l’autre serait t’il une raison valable ? Pourtant c’est aussi le cas des PC depuis la nuit des temps. Les drivers sont faits pour cela. Encore faut t’il qu’il y ait du suivi (ou de l’ouverture de specs).



L’exemple du Raspberry PI dont le coeur est un SOC de mobile/tablette d’il y a quelques années démontre également que l’évolution est possible avec un peu d’ouverture et de suivi.



L’explication la plus crédible ne serait t’elle pas simplement que commercialement parlant, cela arrange les fabricants de téléphone et de SOC de faire des appareils qui ne puissent pas s’upgrader et qui se remplacent par millions à chaque nouvelle version des Os ?







Pour voir ou se situe l optimisation compare le rapport perf/watt de ton ordi d il y a qq annees avec ton smartphone.



Niveau archi un PC c est un gros proc central + qq periph (GPU + carte son) alors qu soc de smartphone c est mini 30 processeurs specialises qui se repartissent les taches



L effort de suivi c est une chose de le faire pour un soc dans le cas du RPI mais le faire pour toute la gamme de produit d un fabricant de smartphone vu le nombre de modeles qu ils sortent chaque annee c est autre chose…surtout que certains modeles sortent avec plusieurs socs differents



Tout ceci etant dit je pense qu il y a aussi un interet commercial a ne pas proposer de mises a jour.

Perso je prefererai un smartphone qui dure avec des MAJ sur plusieurs annees









sr17 a écrit :



Techniquement, les téléphones sont de simples ordinateurs. On peut y appliquer exactement les mêmes principes techniques.







Techniquement ca peut se voir comme un simple ordinateurs.

Mais dans les usages, le marché, la clientèle, les partenariats ce n’est pas un ordinateur.



Seuls les geeks (au sens “bidouilleurs”) voient leur smartphone android comme un simple terminal informatique sous linux.



Pour tous les autres, c’est un smartphone. Et un smartphone n’est pas un ordinateur. Tout comme la télé n’est pas un ordinateur. Tout comme le GPS n’est pas un ordinateur. Tout comme la Box ADSL n’est pas un ordinateur. Tout comme le photocopieur n’est pas un ordinateur. etc.









quicky_2000 a écrit :







Tout ceci etant dit je pense qu il y a aussi un interet commercial a ne pas proposer de mises a jour.

Perso je prefererai un smartphone qui dure avec des MAJ sur plusieurs annees



Et la correction d’une faille critique mondiale? besoin de toucher au noyau pour fournir à tous un bouclier?



Quelles que soient les contraintes, il restera vrai que les fabricants se foutent de notre tronche car le pékin moyen va remplacer ou ne pas mettre à jour, sir cette maj n’est pas proposée. Car il ne sait même pas qu’il a une faille.



Ah mais je suis complètement d’accord pour la fainéantise des constructeurs, néanmoins, l’exemple de Cyanogenmod nous montre bien qu’il faut refaire toute l’image pour chaque appareil !








quicky_2000 a écrit :



Pour voir ou se situe l optimisation compare le rapport perf/watt de ton ordi d il y a qq annees avec ton smartphone.







De nos jours, c’est aussi le cas des PC desktop.



Sur mobile, l’enjeu c’est de consommer peu, sur PC, de tirer le maximum de puissance de calcul avec une enveloppe énergétique donnée.





Niveau archi un PC c est un gros proc central + qq periph (GPU + carte son) alors qu soc de smartphone c est mini 30 processeurs specialises qui se repartissent les taches





Sauf que ce n’est pas aussi simple.



Déjà, dans un PC, il y a un bon paquet de circuits et pas juste les quelques circuits principaux (CPU, GPU, Chipset, etc) que tout le monde connait.



Parce que la carte graphique ou la carte mère ne sont pas composés que d’un seul circuit intégré.



Enfin, ce n’est pas le nombre de circuits qui font la complexité d’une plateforme. Mais la complexité de leur fonction et de leur interaction.



Par exemple, un circuit du genre accéléromètre branché sur un bus I2C, c’est relativement simple à gérer. Mais ce n’est pas le cas d’un GPU.



Donc pour évaluer la complexité d’une plateforme, il ne suffit pas juste de compter les circuits.





L effort de suivi c est une chose de le faire pour un soc dans le cas du RPI mais le faire pour toute la gamme de produit d un fabricant de smartphone vu le nombre de modeles qu ils sortent chaque annee c est autre chose…surtout que certains modeles sortent avec plusieurs socs differents





Sur le marché PC, il existe des milliers de modèles de PC qui ont chacun leur combinaison de composants. Il est aussi très fréquent de voir des changements de composants pour un modèle d’ordinateur donné.



Intel dispose d’une gamme de dizaines de processeurs différents. Et il en va de même pour chaque fabricant de circuit, que ce soit des GPU, des circuits son, réseau, chipsets, etc…



Et les modèles évoluent et changent assez régulièrement.



Et pourtant, les systèmes d’exploitation gèrent tout cela et les fabricants du monde PC assurent un suivi dans le temps.



En comparaison, le nombre de fabricants “principaux” de SOC est plutôt limité. Et de la même façon qu’on dira qu’un modèle de processeur intel a d’énormes similitudes avec un autre processeur intel, c’est aussi le cas des SOC de téléphones mobiles d’un même fabricant.



Par exemple, le Raspberri PI a évolué en passant du BCM2835 au BCM2836. Beaucoup de différences au niveau performances, mais pas tellement au niveau compatibilité.





Tout ceci etant dit je pense qu il y a aussi un interet commercial a ne pas proposer de mises a jour.

Perso je prefererai un smartphone qui dure avec des MAJ sur plusieurs annees





Je préférerais aussi, quitte à le payer un peu plus cher.



Avec un peu plus d’ouverture et la possibilité d’installer un vrai Os (Linux) et donc de vraies applications(comme sur un Raspberry pi), les téléphones pourraient aussi se montrer bien plus puissants….



J’aimerais pouvoir passer avec le même téléphone d’Android à Windows (ou l’inverse) et pourquoi pas à ios.



La vente liée de l’OS et du téléphone n’a pas plus lieu d’être sur mobile que sur un PC classique.









sr17 a écrit :



De nos jours, c’est aussi le cas des PC desktop.



Sur mobile, l’enjeu c’est de consommer peu, sur PC, de tirer le maximum de puissance de calcul avec une enveloppe énergétique donnée.



Oui c est bien la toute la difference et cela explique la difference d architecture entre les deux mondes

&nbsp;



&nbsp;

Déjà, dans un PC, il y a un bon paquet de circuits et pas juste les quelques circuits principaux (CPU, GPU, Chipset, etc) que tout le monde connait.



Parce que la carte graphique ou la carte mère ne sont pas composés que d’un seul circuit intégré.



C est vrai mais c est masque par le driver donc l OS ne le voit pas

&nbsp;



&nbsp;

Enfin, ce n’est pas le nombre de circuits qui font la complexité d’une plateforme. Mais la complexité de leur fonction et de leur interaction.



Donc pour évaluer la complexité d’une plateforme, il ne suffit pas juste de compter les circuits.



C est bien pour cela que je precisais que dans un PC tu as un gros processeur central alors que tu en as une multitude dans un SoC de smartphone qui interagissent tous entre eux.

&nbsp;

Le dernier soc sur lequel j ai travaille il y avait par exemple deja:

un processeur ARM rien que pour la PRCMU ( unite de gestion des clocks et du power ) avec son propre firmware

un processeur ARM pour une unite dediee a la lecture de support proprios cryptes, avec son propre firmware

un processeur pour la partie audio

&nbsp;

des processeurs dans les IPs VP9, H365

&nbsp;

toutes les IPs securites etc

&nbsp;+ l application processor.

&nbsp;Il faut voir que le soft qui tourne sur l application processor doit orchestrer tout ca ( demarrage des IPs, chargement des firmwares, interactions avec les IPs ) sachant qu en plus d un SoC a l autre tu peux avoir les meme IPs mais des mappings memoires complements differents donc le soft est tres specialise en fonction de l architecture du SoC.

&nbsp;En plus de ca l espace ROM ou stocker le soft est tres restreint donc il n embarque que le strict necessaire pour faire tourner le soc contrairement a un Linux Desktop ou un windows qui sont livres avec des tonnes de drivers qui leur permettent de gerer tous les matos et c est compile avec les options aux petites oignons pour que ca tienne dans la memoire.

&nbsp;





En comparaison, le nombre de fabricants “principaux” de SOC est plutôt limité. Et de la même façon qu’on dira qu’un modèle de processeur intel a d’énormes similitudes avec un autre processeur intel, c’est aussi le cas des SOC de téléphones mobiles d’un même fabricant.



Comparer un proc intel avec un SoC c est comme comparer un proc Intel avec un PC complet a la configuration figee

Et non d un SoC a l autre d un meme fabricant l architecture interne peut enormement changer avec tous les impacts que ca implique sur le soft. c est pas gratuit du tout un changement d architecture. A chaque fois il faut tout reverifier. La verif et la valid d un soc c est un enorme boulot compare a celle d une IP

&nbsp;



sr17 a écrit :



Par exemple, le Raspberri PI a évolué en passant du BCM2835 au BCM2836. Beaucoup de différences au niveau performances, mais pas tellement au niveau compatibilité.





&nbsp;

Super comparaison. Le SoC d un RPI a 30euros ca n a rien a voir avec celui d un smartphone…

&nbsp;

Rien qu au niveau spec t as 250 pages contre plus de 6000 sur celui sur lequel j ai travaille il y a un an ( je parle seulement de la spec Soc a cela tu rajoutes&nbsp; les specs IPs )… la tu as seulement qq registres a configurer

&nbsp;

et Raspberry Pi on est a 3 modeles avec 2 socs seulements donc heureusement qu il y a un suivi…

&nbsp;

Rien que chez Samsung regarde le nombre de models differents qui sortent chaque annee.

&nbsp;

Je m en rappelle pour mon Galaxy S2 il y avait 2 socs differents + ceux avec NFC et les ROMs n etaient pas compatibles entre elles…

&nbsp;



&nbsp;Bref pour resumer tu compares deux mondes qui se ressemblent du point de vue utilisateurs mais qui ne se ressemblent pas du tout sous le capot et qui, comme la souligne un commentaire precedent, n ont pas du tout la meme maturite.

&nbsp;

Peut etre que le temps passant il y aura une normalisation et une convergence comme dans le monde PC mais je pense que ca prendra du temps

&nbsp;

Ceci dit c est aussi a cause de toutes ces choses que j ai bcp de mal a croire dans le projet Ara, un smartphone modulaire ca a d enormes implications sur les interactions entre les composants. Apres si ca marche ca pourrait peut etre permettre d avoir qq chose comme le monde du PC avec des composants interoperables…



Corriger Stagefright est inutile…








quicky_2000 a écrit :



Oui c est bien la toute la difference et cela explique la difference d architecture entre les deux mondes







C’était très différent il y a quelques années, ça ne l’est plus tant que ça maintenant.



Parce qu’avec le nombre de transistors qui explose, la notion de performance par watt est devenue presque aussi importante dans un gros PC. Et ce n’est pas parce que le besoin d’IPC plus élevé conduit à des choix légèrement différents que pour autant, le degré d’optimisation serait moindre.



D’ailleurs, dans le mobile, on veut de plus en plus de performances, donc dans le temps, les deux logiques tendent à se rejoindre.





C est vrai mais c est masque par le driver donc l OS ne le voit pas





Par définition, tout ce qui est périphérique est géré par des drivers. Un Os ne gère directement que le processeur et la mémoire. Et encore, dans certains micro noyaux, la mémoire peut être gérée par un driver.





C est bien pour cela que je precisais que dans un PC tu as un gros processeur central alors que tu en as une multitude dans un SoC de smartphone qui interagissent tous entre eux.





Sur PC aussi, quantité de composants qui intègrent des microcontrôleurs et un firmware. Ce n’est pas tellement spécifique.

 



Le dernier soc sur lequel j ai travaille il y avait par exemple deja:

un processeur ARM rien que pour la PRCMU ( unite de gestion des clocks et du power ) avec son propre firmware.

un processeur ARM pour une unite dediee a la lecture de support proprios cryptes, avec son propre firmware

un processeur pour la partie audio





Et sur PC, tu as aussi des composants qui intègrent un microcontrôleur et un firmware. Les contrôleurs de tension numériques, les DSP des circuits son, des circuits wifi, etc, etc…



Est ce que c’est source de complexité ? Bien sûr que non.



Qu’est ce qui est plus dur à programmer ? Un circuit dont il faut gérer toutes la moindre subtilité à coup d’écriture dans une foultitude de registres ? Ou un circuit qui intègre un firmware qui est déjà une sorte de driver et qui va communiquer avec des commandes de haut niveau ?



Par exemple, quand on s’amuse à parler à un GPS, c’est quand même plus simple de lui envoyer des commandes et de récupérer des coordonnées toutes calculées que de gérer son (complexe) fonctionnement interne.



Tout cela n’a rien d’exceptionnel et ce fonctionnement se retrouve aussi sur PC et dans toute l’architecture informatique.



On retrouvait déjà ce fonctionnement il y a plus de 30 ans dans certains ordinateurs familiaux. Avec des périphériques qui intégraient un vrai microprocesseur, un firmware et qui communiquaient avec le processeur central par le biais d’une liaison de données.

 



des processeurs dans les IPs VP9, H365

 

toutes les IPs securites etc

 + l application processor.

 Il faut voir que le soft qui tourne sur l application processor doit orchestrer tout ca ( demarrage des IPs, chargement des firmwares, interactions avec les IPs ) sachant qu en plus d un SoC a l autre tu peux avoir les meme IPs mais des mappings memoires complements differents donc le soft est tres specialise en fonction de l architecture du SoC.





Parce que c’est typiquement le genre de problématique qui doit être gérée au démarrage par un bios/uefi et non par l’OS.



Quand l’Os démarre, le bios doit initialiser le chipset et les principaux circuits et transmettre à l’OS des informations sur la cartographie mémoire, énumérer les circuits présents, etc … une couche d’abstraction matérielle doit permettre de manipuler les principales fonctions avant d’installer un driver, voir même en le remplaçant.



Il y a quelques années, Intel avait écrit de très bons documents sur le concept de driver indépendant de l’Os.



A quoi servent les progrès de l’informatique si certains les ignorent ?





En plus de ca l espace ROM ou stocker le soft est tres restreint donc il n embarque que le strict necessaire pour faire tourner le soc contrairement a un Linux Desktop ou un windows qui sont livres avec des tonnes de drivers qui leur permettent de gerer tous les matos et c est compile avec les options aux petites oignons pour que ca tienne dans la memoire.





En même temps, un bon linux avec tous les drivers, ça tient dans à peine 4 gig. Les téléphones mobiles d’aujourd’hui intègrent largement assez de mémoire flash.



Idem pour la RAM, un Linux pas particulièrement optimisé tourne parfaitement avec ce que proposent les smartphones actuels. Et même avec bien moins (1Go sur un netbook, ça tourne et même avec les 512ko d’un RPI).





Comparer un proc intel avec un SoC c est comme comparer un proc Intel avec un PC complet a la configuration figee

Et non d un SoC a l autre d un meme fabricant l architecture interne peut enormement changer avec tous les impacts que ca implique sur le soft. c est pas gratuit du tout un changement d architecture. A chaque fois il faut tout reverifier. La verif et la valid d un soc c est un enorme boulot compare a celle d une IP





D’un PC à l’autre, d’un chipset à l’autre, beaucoup de choses peuvent changer. C’est juste que sur un PC, il y a eu un travail pour que malgré les différences cela reste compatible.





Super comparaison. Le SoC d un RPI a 30euros ca n a rien a voir avec celui d un smartphone…

Rien qu au niveau spec t as 250 pages contre plus de 6000 sur celui sur lequel j ai travaille il y a un an ( je parle seulement de la spec Soc a cela tu rajoutes  les specs IPs )… la tu as seulement qq registres a configurer





Ce SOC n’a pas été conçu pour le RPI. Et tout démontre qu’il est plutôt issu des technologies mobiles.



Le SOC du RPI est de toute évidence un modèle dépassé. Ce qui n’empêche pas le PI d’être plus polyvalent qu’un smartphone et de faire tourner parfaitement Linux.



Au passage, à quoi sers de fabriquer des SOC dernier cri, s’ils sont aussi limités dans ce qu’ils peuvent faire tourner ?



Et la doc de tous les composants PC représente aussi un volume impressionnant. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir droit à plusieurs Os…

 



et Raspberry Pi on est a 3 modeles avec 2 socs seulements donc heureusement qu il y a un suivi…





En même temps, c’est un bon rythme de renouvellement…

 



Rien que chez Samsung regarde le nombre de models differents qui sortent chaque annee.





Un constructeur de PC sors quantité de produits. Sauf qu’ils sont tous compatibles…



Ce n’est pas un miracle. Dans le monde PC, tout le monde travaille pour cela. Il y a de standard et des règles.

 



Je m en rappelle pour mon Galaxy S2 il y avait 2 socs differents + ceux avec NFC et les ROMs n etaient pas compatibles entre elles…





Oui, je me rappelle de détail.





Bref pour resumer tu compares deux mondes qui se ressemblent du point de vue utilisateurs mais qui ne se ressemblent pas du tout sous le capot et qui, comme la souligne un commentaire precedent, n ont pas du tout la meme maturite.

 

Peut etre que le temps passant il y aura une normalisation et une convergence comme dans le monde PC mais je pense que ca prendra du temps





Je ne suis pas sûr que ce soit une question de maturité.



J’ai connu les premiers smartphones il y a presque 15 ans. Au début, j’était tolérant, je pensait que cela allait évoluer.



Et bien pas du tout, avec le temps, ça n’a fait que régresser, devenir toujours plus fermé.



De l’autre côté, un ordinateur comme le PC est né il y a plus de 30 ans. Et les paradigmes qui permettent la compatibilité étaient déjà présents au départ.



Conclusion, je doute que le temps seul y fasse quelque chose.

 



Ceci dit c est aussi a cause de toutes ces choses que j ai bcp de mal a croire dans le projet Ara, un smartphone modulaire ca a d enormes implications sur les interactions entre les composants. Apres si ca marche ca pourrait peut etre permettre d avoir qq chose comme le monde du PC avec des composants interoperables…





J’ignore si ce projet débouchera sur quelque chose. Si c’est le cas, tant mieux.









sr17 a écrit :



C’était très différent il y a quelques années, ça ne l’est plus tant que ça maintenant.



Parce qu’avec le nombre de transistors qui explose, la notion de performance par watt est devenue presque aussi importante dans un gros PC. Et ce n’est pas parce que le besoin d’IPC plus élevé conduit à des choix légèrement différents que pour autant, le degré d’optimisation serait moindre.



D’ailleurs, dans le mobile, on veut de plus en plus de performances, donc dans le temps, les deux logiques tendent à se rejoindre.







Par définition, tout ce qui est périphérique est géré par des drivers. Un Os ne gère directement que le processeur et la mémoire. Et encore, dans certains micro noyaux, la mémoire peut être gérée par un driver.







Sur PC aussi, quantité de composants qui intègrent des microcontrôleurs et un firmware. Ce n’est pas tellement spécifique.

&nbsp;





Et sur PC, tu as aussi des composants qui intègrent un microcontrôleur et un firmware. Les contrôleurs de tension numériques, les DSP des circuits son, des circuits wifi, etc, etc…



Est ce que c’est source de complexité ? Bien sûr que non.



Qu’est ce qui est plus dur à programmer ? Un circuit dont il faut gérer toutes la moindre subtilité à coup d’écriture dans une foultitude de registres ? Ou un circuit qui intègre un firmware qui est déjà une sorte de driver et qui va communiquer avec des commandes de haut niveau ?



Par exemple, quand on s’amuse à parler à un GPS, c’est quand même plus simple de lui envoyer des commandes et de récupérer des coordonnées toutes calculées que de gérer son (complexe) fonctionnement interne.



Tout cela n’a rien d’exceptionnel et ce fonctionnement se retrouve aussi sur PC et dans toute l’architecture informatique.



On retrouvait déjà ce fonctionnement il y a plus de 30 ans dans certains ordinateurs familiaux. Avec des périphériques qui intégraient un vrai microprocesseur, un firmware et qui communiquaient avec le processeur central par le biais d’une liaison de données.

&nbsp;





Parce que c’est typiquement le genre de problématique qui doit être gérée au démarrage par un bios/uefi et non par l’OS.



Quand l’Os démarre, le bios doit initialiser le chipset et les principaux circuits et transmettre à l’OS des informations sur la cartographie mémoire, énumérer les circuits présents, etc … une couche d’abstraction matérielle doit permettre de manipuler les principales fonctions avant d’installer un driver, voir même en le remplaçant.



Il y a quelques années, Intel avait écrit de très bons documents sur le concept de driver indépendant de l’Os.



A quoi servent les progrès de l’informatique si certains les ignorent ?







En même temps, un bon linux avec tous les drivers, ça tient dans à peine 4 gig. Les téléphones mobiles d’aujourd’hui intègrent largement assez de mémoire flash.



Idem pour la RAM, un Linux pas particulièrement optimisé tourne parfaitement avec ce que proposent les smartphones actuels. Et même avec bien moins (1Go sur un netbook, ça tourne et même avec les 512ko d’un RPI).







D’un PC à l’autre, d’un chipset à l’autre, beaucoup de choses peuvent changer. C’est juste que sur un PC, il y a eu un travail pour que malgré les différences cela reste compatible.







Ce SOC n’a pas été conçu pour le RPI. Et tout démontre qu’il est plutôt issu des technologies mobiles.



Le SOC du RPI est de toute évidence un modèle dépassé. Ce qui n’empêche pas le PI d’être plus polyvalent qu’un smartphone et de faire tourner parfaitement Linux.



Au passage, à quoi sers de fabriquer des SOC dernier cri, s’ils sont aussi limités dans ce qu’ils peuvent faire tourner ?



Et la doc de tous les composants PC représente aussi un volume impressionnant. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir droit à plusieurs Os…

&nbsp;





En même temps, c’est un bon rythme de renouvellement…

&nbsp;





Un constructeur de PC sors quantité de produits. Sauf qu’ils sont tous compatibles…



Ce n’est pas un miracle. Dans le monde PC, tout le monde travaille pour cela. Il y a de standard et des règles.

&nbsp;





Oui, je me rappelle de détail.







Je ne suis pas sûr que ce soit une question de maturité.



J’ai connu les premiers smartphones il y a presque 15 ans. Au début, j’était tolérant, je pensait que cela allait évoluer.



Et bien pas du tout, avec le temps, ça n’a fait que régresser, devenir toujours plus fermé.



De l’autre côté, un ordinateur comme le PC est né il y a plus de 30 ans. Et les paradigmes qui permettent la compatibilité étaient déjà présents au départ.



Conclusion, je doute que le temps seul y fasse quelque chose.

&nbsp;





J’ignore si ce projet débouchera sur quelque chose. Si c’est le cas, tant mieux.





Bon visiblement c est un dialogue de sourd.

&nbsp;Tu as tes certitudes&nbsp; et tu persistes a comparer le monde du PC ou tous les composants s achètent séparément&nbsp; avec le monde des SoC ou tous les composant sont fondus dans la même puce et customises ce qui entraine des problématiques différentes.

Ce dont je suis sur c est que je travaille sur a la conception de SoC tous les jours et si on pouvait faire quelque chose d aussi “simple” et “modulaire” que dans le monde PC on réduirait carrément nos temps de conception et nos couts. Si c était faisable facilement la boite le ferait déjà pour reverser plus de dividendes aux actionnaires









quicky_2000 a écrit :



Bon visiblement c est un dialogue de sourd.

 Tu as tes certitudes







Je pourrais en dire autant <img data-src=" />





et tu persistes a comparer le monde du PC ou tous les composants s achètent séparément  avec le monde des SoC ou tous les composant sont fondus dans la même puce et customises ce qui entraine des problématiques différentes.





Tu affirmes que cela change quelque chose. Mais la encore, l’exemple du PC démontre tout le contraire.



Parce qu’il existe aussi des PC sous forme de SOC…



D’un point de vue matériel, le PC d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec le PC d’origine qui était composé d’une très grande quantité de circuits séparés.



Tous ces circuits qui étaient auparavant séparés se sont vu progressivement fondus dans des puces plus grandes. Même le GPU finit par être intégré. Tout cela pour aboutir à un PC sous forme de SOC.



Qu’est ce que ça change d’un point de vue logiciel ? Et bien strictement rien.



Quel que soit son niveau d’intégration des puces, le PC est toujours resté un PC qui maintient la compatibilité avec les autres PC.



Et cela reste même valable pour un PC de type SOC.





Ce dont je suis sur c est que je travaille sur a la conception de SoC tous les jours

et si on pouvait faire quelque chose d aussi “simple” et “modulaire” que dans le monde PC on réduirait carrément nos temps de conception et nos couts.





Je dirais plutôt que certains fabricants de SOC se sont fourvoyés en croyant naïvement qu’il serait avantageux de s’affranchir des contraintes de compatibilité et de céder à la facilité de faire table rase à chaque nouveau produit.



Mais c’est une fausse bonne idée qui se traduit logiquement par des coûts cachés et du travail inutile.



Cela n’est bien évidement pas adapté a une logique de support de longue durée.



A terme, je ne serais pas surpris qu’Intel (et/ou AMD) profitent des défauts des SOC pour venir faire le ménage…





Si c était faisable facilement la boite le ferait déjà pour reverser plus de dividendes aux actionnaires





Je pense que les actionnaires n’ont absolument aucune raison d’être mécontents de cette logique de vente en volume et de renouvellement permanent. Tant que l’argent rentre, ils n’ont aucune raison de se plaindre.



Mais je doute que cette logique soit tenable à long terme.



D’une part, il n’est pas certain que le consommateur continuera d’accepter de consacrer des sommes importantes à des appareils non évolutifs, donc à l’usage limités dans le temps.



Des appareils non évolutifs qui ne reçoivent pas de mise à jour de sécurité pendant une partie de leur durée de vie effective, cela pose un problème de sécurité à grande échelle. Des normes et/ou des pressions de la part des opérateurs télécom finiront fatalement par arriver.



Pour les pays occidentaux, les gadgets électroniques représentent une source d’importation importante et par la même une source de déséquilibre de la balance commerciale. La encore, il est probable que des lois et des normes finiront par apparaître pour forcer l’allongement de la durée de vie des produits.