Adobe vise une croissance annuelle d'environ 20 %

Adobe vise une croissance annuelle d’environ 20 %

Enfin à une vache près, c'est pas une science exacte

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

07/10/2015 2 minutes
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Adobe vise une croissance annuelle d'environ 20 %

Chez Adobe, les responsables ont plutôt le moral. L'entreprise vient d'annoncer ses objectifs financiers pour les trois années à venir et ils sont très ambitieux. Au programme, une croissance annuelle de 20 % du chiffre d'affaires, pendant que celle du bénéfice flirterait avec les 30 %

Adobe est en pleine forme. Alors qu'il vient de tenir comme chaque année sa conférence MAX, où a été présenté l'ensemble des nouveautés à venir sur ses suites logicielles, l'éditeur a également levé le voile hier sur ses prévisions financières pour les exercices 2015 à 2018 et il semble en pleine confiance. 

Une croissance à deux chiffres

Parmi les chiffres clés, on en retiendra principalement deux. D'abord, le chiffre d'affaires global d'Adobe devrait progresser « d'approximativement 20 % par an » sur l'ensemble de la période. Une valeur que bon nombre d'éditeurs de logiciels peuvent lui envier. Parallèlement, Adobe estime que son bénéfice net par action progressera d'approximativement 30 % par an, ce qui là aussi est une position plus que favorable pour l'entreprise. 

Pour parvenir à ces résultats, Adobe compte principalement sur la croissance des revenus de son « Marketing Cloud » dont les ventes doivent progresser « de plus de 20 % par an » sur les trois prochaines années. Un rythme qui sera également suivi par la branche Digital Media du groupe.

Adobe Previsions 2018Adobe Previsions 2018 

L'éditeur estime également que ses produits prendront place sur un marché qui représentera un total de 48 milliards de dollars en 2018. Un marché sur lequel il espère pouvoir capter une base de plus de 29 millions d'utilisateurs pour son Creative Cloud. Un chiffre qui comprend 8,6 millions de clients actuels, 8,3 millions de personnes et entreprises disposant d'une licence pour les Creative Suite 3 à 6 et 11,7 millions de personnes, issus de « nouveaux emplois créatifs », des effets des licences éducation mais aussi d'une conversion des « pirates » vers l'offre légale.

2016 sera très lucrative

Pour l'exercice fiscal 2016, Adobe a également dévoilé des objectifs plus précis. Le chiffre d'affaires de l'entreprise devrait atteindre 5,7 milliards de dollars l'an prochain, à comparer aux 4,7 milliards de dollars prévus sur l'exercice en cours. Sur la même période, le bénéfice net devrait atteindre 1,80 $ par action. En supposant que le nombre d'actions d'Adobe reste constant, cela serait synonyme d'un bénéfice net annuel proche des 900 millions de dollars.

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Écrit par Kevin Hottot

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une croissance à deux chiffres

2016 sera très lucrative

Commentaires (29)


Forcément, à plumer les pros en abonnements perpétuels.. <img data-src=" />


En effet vive le cloud… ou l’abonnement à vie…




Enfin à une vache près, c’est pas une science exacte



Ouais c’est pas faux… <img data-src=" />


Sur une échelle de 1 à 11, à 1 ils arrivent à 20% en grattant les pros, à 5, ils se maintiennent au même CA, et seulement à 11, ce sont vraiment des gros cons.


S’ils visent comme un stormtrooper <img data-src=" />


Les financiers d’Adobe en auraient pas un peu trop pris là?

&nbsp;

&nbsp;Ils s’attendent sérieusement à avoir une augmentation de 60% de leur CA en 3 ans et multiplier leur PDM en conséquence?

&nbsp; Je crois qu’il y en a qui vont tomber des nues très rapidement (en même temps que le cours de l’action).

&nbsp;



&nbsp;Adobe voit trop gros, ça se retournera contre eux.


Ils misent tout sur flash ? <img data-src=" />


De 72 %, les pourcentages ça se multiplie.


donc on est à 12 :oui2:



Non mais franchement, la croissance, c’est pas relatif aux gens qui vivent à la campagne ? <img data-src=" />


Ils comptent revendre leur branche Flash pour générer du profit ? <img data-src=" />








jb18v a écrit :



donc on est à 12 :oui2:



Non mais franchement, la croissance, c’est pas relatif aux gens qui vivent à la campagne ? <img data-src=" />





Mais non, c’est psychologique ça.





L’éditeur estime également que ses produits prendront place sur un marché qui représentera un total de 48 milliards de dollars en 2018. Un marché sur lequel il espère pouvoir capter une base de plus de 29 millions d’utilisateurs pour son Creative Cloud. Un chiffre qui comprend 8,6 millions de clients actuels, 8,3 millions de personnes et entreprises disposant d’une licence pour les Creative Suite 3 à 6 et 11,7 millions de personnes, issus de « nouveaux emplois créatifs », des effets des licences éducation mais aussi d’une conversion des « pirates » vers l’offre légale.



<img data-src=" />



<img data-src=" />&nbsp;le sous-titre…

&nbsp;



&nbsp;Ce qui est moche avec le cloud , c’est que ca devient plus compliqué pour trouver nos achats sur Bittorent


Ils ont de la bonne chez Adobe <img data-src=" />


Les mecs sont vachement confiants!! à moins qu’ils sortent de leur botte un super produit révolutionnaire toutafait inatendu, je vois mal comment ca pourrait etre tenable…


Mouais, ça me fait mal tiens. Déjà, on se fait “bip” avec leurs abonnements et perso, on se fait racketer hors USA (61 euros par mois en france contre $49,99 aux USA, sont malades, oh pardon, je viens de vérifier, ils ont baissé à 59,99, grands seigneurs). Perso, pourtant je bosse avec, j’ai dû laisser tomber après une année et en rester à la version Photographe (Photoshop + Lightroom) qui est accessible.


60 euros par mois pour une installation sur un maximum de 2 machines seulement… C’est clairement hors de prix, mais impossible de faire sans Photoshop, illustrator ou Acrobat Pro, et ils le savent bien.


Ouais, je préfère passer pour un gland et récupérer les fichiers en PDF HD que de payer autant et récupérer des fichiers InDesign, comme avant… Sérieux, en freelance, ça fait mal.








altazon a écrit :



60 euros par mois pour une installation sur un maximum de 2 machines seulement… C’est clairement hors de prix, mais impossible de faire sans Photoshop, illustrator ou Acrobat Pro, et ils le savent bien.





Et du coup c’est un jolie cercle vicieux vu que personne ou presque n’essaye de tenter autre chose.

Pourtant c’est possible, du moins pour certain métiers créatifs







ActionFighter a écrit :



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Sérieusement, il est pas rare que les étudiants des métiers créatifs se font refiler plus ou moins légalement ces fameux logiciels avec la pleine complaisance du système éducatif.

C’est très rare que les écoles décident à l’inverse de présenter autre chose que photoshop.



Dans ces conditions, aucune concurrence possible.









hurd a écrit :



Sérieusement, il est pas rare que les étudiants des métiers créatifs se font refiler plus ou moins légalement ces fameux logiciels avec la pleine complaisance du système éducatif.

C’est très rare que les écoles décident à l’inverse de présenter autre chose que photoshop.



Dans ces conditions, aucune concurrence possible.





<img data-src=" />



Sauf que là, ils distinguent bien les deux, en parlant “des effets des licences éducation”.



perso… je les crois.


[quote:5499435:hurd]

Et du coup c’est un jolie cercle vicieux vu que personne ou presque n’essaye de tenter autre chose.

Pourtant c’est possible, du moins pour certain métiers créatifs

[\quote]



Pour un illustrateur c’est bcp plus simple, ils ne bossent pas avec la chaine graphique, ils fournissent un élément, très important, mais ils ne s’occupent pas de la mise en page, retouche ou autre.



Et là sans adobe c’est moins facile.



Ensuite le soucis c’est que leurs produits sont de très bonne qualité et que la concurrence n’essais même plus <img data-src=" /><img data-src=" />



Corel, Quark ou autres ont prit d’autres direction pour éviter la confrontation frontale, les seul qui avait les bons soft pour les concurrencer ont fini dans leur escarcelle <img data-src=" />








misterB a écrit :



Corel, Quark ou autres ont prit d’autres direction pour éviter la confrontation frontale, les seul qui avait les bons soft pour les concurrencer ont fini dans leur escarcelle <img data-src=" />





Quark, c’est pas une redirection, ils ont plus que raté le coche face à indesign. Et cela à tout niveau, fonctionnalités, ergonomie, prix…

Quand indesign 2 est sorti, on était sous Quark xpress 4 et bien ce fût la claque.

J’ai enseigné les deux pendant 10 ans et dans une salle de formation lorsque deux stagiaires étaient côte à côte, un sur chaque soft, y’en avait un qui se marrait et l’autre qui pleurait…

Corel, à part painter, tout le reste est et était une vaste blague…

3615mylife : parole d’un ancien adobe certified instructor



On peut sans ses outils mais pour ça, il faut avoir le temps et l’envie d’aller voir ailleurs…

Après, je suis toujours sur Toshop CS2 et à côté, je me fais la main sur GIMP et il a du potentiel l’animal !

Mais, il est moins intuitif que Toshop.








mickaelb a écrit :



Corel, à part painter, tout le reste est et était une vaste blague…






 Triste de lires de bêtises péremptoires comme celles-là, visiblement par quelqu'un qui n'a même pas connu les débuts des logiciels.      

&nbsp;






&nbsp;Corel Draw permettait dès la fin des années 80 la création automatique de dégradés, là où, sur Adobe Illustrator, il falliat les réaliser par transformations successives d'objets (ce que permettait évidemment Corel Draw aussi).      

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&nbsp;Pour manipuler du texte et ses fontes graphiquement, déformer, étirer, tourner, pivoter, travailler node par node, ET garder le texte éditable en tant que texte, Corel Draw le faisait directement dans le graphique, tandis que Illustrator nécessitait la présence (payante) de Type-in qui réclamait ensuite l'import de 'lobjet Type-in dans Illustrator !

&nbsp;

&nbsp;Quand je montrais ça à une personne qui ne connaissait que le Mac, elle pleurait presque sur le temps qu'elle perdait.



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&nbsp;J’arrête les exemples là, mais il y en a des douzaines.




Seulement Adobe avait le plein soutien d'Apple et Apple avait réussi à persuader les designers (qui découvraient l'informatique et étaient formés aux planches de décalques Letraset et Mecanorma et aux stylos Rotring, etc) que seul Apple pouvait gérér du graphique et que Adobe était son prophète.      

&nbsp;

&nbsp;Ca a magnifiquement bien marché.



&nbsp;



J’ai écrit “Type-in”, c’est évidemment Type-Align


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Aces a écrit :



Ouais c’est pas faux… <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Sur une échelle de 1 à 11, à 1 ils arrivent à 20% en grattant les pros, à 5, ils se maintiennent au même CA, et seulement à 11, ce sont vraiment des gros cons.





&nbsp;Perceval est dans la place !









jul a écrit :



Déjà, on se fait “bip” avec leurs abonnements et perso, on se fait racketer hors USA (61 euros par mois en france contre \(49,99 aux USA, sont malades, oh pardon, je viens de vérifier, ils ont baissé à 59,99, grands seigneurs).





C'était vrai quand l'euro était à 1,30\)
, ça l’est beaucoup moins aujourd’hui. Et il ne faut pas oublier que le tarif ricain est indiqué hors taxe. Il faut donc le comparer avec le tarif hors taxe français qui est de 50€. Adobe n’est pas responsable du niveau élevé de la TVA française… ;-)



Pas encore de point Godgimp ?

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