First Click Free : Google assouplit sa politique pour les éditeurs avec un Paywall

First Click Free : Google assouplit sa politique pour les éditeurs avec un Paywall

Mais ce n'est de toutes façons pas ça le problème

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David Legrand

Publié dans

Internet

29/09/2015 2 minutes
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First Click Free : Google assouplit sa politique pour les éditeurs avec un Paywall

Google vient d'annoncer que les éditeurs qui adoptent sa politique du « First Click Free », afin de faire référencer les articles placés derrière un paywall, ont désormais la possibilité de limiter cet accès à trois articles par jour. Une modification qui ne change pas grand-chose sur le fond.

Depuis de nombreuses années, Google propose une solution pour les éditeurs qui disposent d'un paywall limitant l'accès à leurs articles : First Click Free (FCF). Une politique qui vise à permettre l'accès aux robots du géant du Net afin d'assurer le référencement des contenus malgré un accès restreint. Officiellement, c'était aussi une manière d' « aider les utilisateurs à accéder à des contenus de qualité avec un minimum d'efforts ». Ou de se servir du poids du référencement pour éviter de voir un nombre croissant de sites opter pour un modèle payant, alors que le cœur de l'activité de Google reste la publicité.

Mais voilà, cette solution est surtout une brèche pour les internautes qui peuvent ainsi accéder à ces articles sans avoir à payer un abonnement. De fait, les éditeurs sont de moins en moins à la respecter pour éviter ce genre de problèmes. Google a ainsi revu sa politique en 2009 et autorisé une limite à cinq articles par jour pour les utilisateurs qui viennent d'un domaine [*.google.*]. Mais cela n'est semble-t-il plus suffisant et il sera désormais possible de limiter l'accès à trois articles par jour, comme détaillé par ici. Une limite qu'il sera une fois de plus assez aisée à contourner.

Quoi qu'il en soit, la société en profite pour préciser que montrer une partie du contenu aux internautes et l'ensemble aux robots de Google sera considéré comme du cloacking. Ne pas vous faire référencer, ou laisser Google ouvrir une brèche dans votre paywall, c'est donc à vous de choisir.

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

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Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
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Commentaires (6)


> Googlea ainsi revu sa politique en 2009 et autorisé une limite à cinq articles par jour pour les utilisateurs qui viennent d’un domaine [.google.] 

 Je ne comprends pas comment ça marche.

 Le site laisse passer toutes les consultations dont le referrer est .google. et c’est Google qui gère la limitation ? (Encore faudrait-il que l’utilisateur de Google soit identifié)


Ah c’est ce truc sur les Echos qui “limite à 8 articles” ? J’avoue que je détruis mes cookies à chaque session, et j’ai toujours le même message de “8 articles” <img data-src=" />


Y a mieux, sur Le Monde il affichent une image au-dessus de l’article après 12 articles / mois. Une ligne dans le css custom de Firefox, et on en parle plus…


ah. Article au sens journal, pas article physique. je pensais a des cafetières en vente, ca doit être l’effet “mercredi matin” <img data-src=" />








v1nce a écrit :



&gt;&nbsp;Googlea ainsi revu sa politique en 2009&nbsp;et autorisé une limite à cinq articles par jour pour les utilisateurs qui viennent d’un domaine [.google.]&nbsp;



&nbsp;Je ne comprends pas comment ça marche.      

&nbsp;Le site laisse passer toutes les consultations dont le referrer est *.google.* et c'est Google qui gère la limitation ? (Encore faudrait-il que l'utilisateur de Google soit identifié)








Oui c'est en se basant sur « l'URL de provenance » donc le referer     



(cf. support google):&nbsp;&nbsp;« Premier clic gratuit&nbsp;: nous collaborons avec

certains services disponibles sur abonnement pour faire en sorte que la

toute première consultation d’un article du site concerné par un

utilisateur de Google&nbsp;Actualités (identifiable par l’URL de provenance)

puisse se faire sans abonnement. »

&nbsp;

La limite est géré par le site web lui-même, d’après ce que j’ai compris.

Toujours d’après la même source, je cite et surligne le bon passage :

&nbsp;

« Cette pratique consiste à mesurer les clics de l’utilisateur&nbsp;: dès lors

qu’il a cliqué sur un nombre trop élevé d’articles du même éditeur sur

Google Actualités, le compteur d’articles accessibles gratuitement est

bloqué. Si votre site compte les accès chaque semaine ou chaque mois,

vous devez néanmoins faire en sorte que chaque utilisateur Google puisse



accéder au minimum à trois articles par jour. Sinon, votre site sera      



considéré comme un site exigeant un abonnement. »



Super bon article qui résume bien la sitaution

&nbsp;

Merci



&nbsp;

/p