Si Facebook veut devenir un annuaire universel, ses concurrents ne sont pas en reste, chacun à leur manière. Ainsi, LinkedIn vient d'annoncer LookUp, un service qui veut vous aider à mieux connaître et à rester en contact avec les membres de votre société.
Si LinkedIn est un réseau social dédié au monde professionnel, qui permet de suivre et d'échanger avec des personnes que l'on côtoie au sein d'autres entreprises, il permet aussi de le faire avec des collègues. Les équipes de la société se sont ainsi récemment rendues compte que 30 % des membres qui effectuaient une recherche chaque mois se rendaient sur des profils liés à leur propre entreprise.
Après une enquête menée auprès d'un peu plus de 800 utilisateurs, il est ressorti que 46 % indiquent chercher des informations sur leurs collègues. Une manière de détecter les compétences alors que ces informations sont en général assez peu exploitées au sein des intranets maison. De quoi inciter le réseau social à donner naissance à LookUp.
Ici, le principe est simple : vous indiquez votre adresse email, dont le domaine doit être préalablement lié à la page Entrerprise de votre société. Vous pourrez alors accéder facilement aux profils des autres membres présents sur LinkedIn, que vous les suiviez ou non.
Un moteur de recherche est présent, permettant de trouver les contacts aussi bien par nom que par compétence, études, poste, etc. Vous pourrez bien entendu étudier chaque profil en détail, mais aussi engager la conversation via une messagerie intégrée. S'ils ne sont pas sur LookUp, ils recevront votre message via leur boîte de réception LinkedIn.
De quoi tenter de faciliter les échanges et de contourner les DSI qui pourraient rechigner à mettre en place un intranet plus efficace. Reste néanmoins à voir si le fait de disposer d'une page Entreprise et d'un compte LinkedIn n'est pas un frein à un tel usage.
Commentaires (17)
#1
vous indiquez votre adresse email, dont le domaine doit être préalablement lié à la page Entrerprise de votre société
Il faut fournir son adresse e-mail professionnelle pour accéder au service! C’est moche.
#2
C’est leur dernière tentative de survie ? Ou bien ?
#3
Linkedin commence à me faire vomir de plus en plus …
#4
Ca devient de plus en plus difficile de ne pas être sur ces réseaux professionnels…
" /> Certains requins commerciaux imposent d’avoir un profil Linkedin avant de présenter le CV au client (qui dit pourtant la même chose).
#5
La recherche de collègues sur LinkedIn, c’est toujours intéressant comme exercice, la différence entre les compétences affichées et la réalité laisse en général pantois.
#6
En tant que commercial LinkedIn est un très bon outil.
Savoir écrire et se vendre est un minimum requis sinon on reste seul devant son PC, si possible dans une cave.
#7
Rien ne t’oblige à utiliser lookup ou même linkedin.
Je trouve que ça reste bien moins envahissant et malsain qu’un Facebook ou qu’un google , mais si tu n’aimes pas tu ne t’inscris pas…
Perso je trouve que ça facilite pas mal la gestion de réseaux pro, et même la mobilité professionnelle.
#8
Je n’ai jamais trop vu l’intérêt des réseaux sociaux “pro” (déja que les classiques …
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D’un coté impossible se de fier à ce qu’on y trouve pour se faire une idée sur un éventuel nouveau collaborateur car la plupart des profils sont totalement bidonnés et de l’autre la majorité du temps quand on voudrait faire jouer ses soit disant “contacts/amis” pour dégoter plus facilement un autre taff soit ça fait le mort soit c’est pas possible, bref ça ne sert à rien.
Quand à l’utilisation pour garder le contact avec des anciens collègues perso ceux dont j’apprécie la compagnie et que je souhaite voir/revoir en dehors du cadre pro on s’échange tout simplement nos numéros de téléphone et on se voit/fait un resto régulièrement, pas besoin de passer par ces grossistes en informations perso/pro pour ça.
#9
Pas compris. Quel est le rapport avec savoir écrire ? Mettre ses expériences en lign, je n’appelle pas ça savoir écrire.
Et je préfère rester seul dans ma cave mais maîtriser la diffusion de mes données professionnelles.
#10
“savoir écrire et se vendre” c’est important. Mais ce n’est que mon avis, chacun est libre de penser ce qu’il lui plait et bien sûr de faire ce qu’il souhaite avec ses données professionnelles.
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#11
Je n’aime pas la politique intrusive qu’ils commencent à mettre en place. point final. Je l’utilise de manière professionnel mais ils n’ont pas à connaitre tout de moi non plus. On sait tous que les sites “sociaux” s’y mettent ou s’y sont déjà mis mais ça commence à devenir lourd. Connaitre la couleur de ton slip et combien de fois tu baises ! c’est bon, ça va bien 5 mins …. Je sais j’exagère :-)
#12
Personnellement je trouve ça dangereux et malhonnête car cela pourrait constituer une liste noire de personnes à la recherche d’un emploi et dont la porte serait fermée systématiquement parce que ce dernier est simplement mis dans cette liste noire pour diverses raisons.
Je ne serais guère surpris qu’il existe déjà ce genre de pratiques entre les entreprises. Déjà que maintenant il faut souvent donner les coordonnées de ses anciens employeurs pour savoir pourquoi il est plus dans la boite, etc… Je trouve ça malhonnête. Ils n’ont pas à le savoir.
Une loi encadrant et interdisant certaines pratiques devrait être mise en place pour empêcher ces requins menteurs de s’immiscer dans la vie personnelle et professionnelle des futures employés.
#13
Il y a même déjà des boites qui fournissent une sorte de “taux de crédibilité” aux banques pour l’obtention d’un prêt, par analyse de tes profils sur les réseaux sociaux… Donc oui, pour un recrutement ça n’a rien d’exceptionnel en comparaison.
#14
Oui bah ça devrait être clairement interdit cette pratique car c’est discriminatoire. Que les banques ne fassent pas de prêt pour des problèmes de revenus stables, etc, je peux le comprendre mais se fier sur des stats de réseaux sociaux, là ça devrait être poursuivi en justice.
Donc si c’est déjà mis en pratique par les entreprises “pour la liste noire”, alors la cnil et la justice devrait se pencher sur cette question car personne ne leur a autorisé ça.
#15
C’est clair que ça devient n’importe quoi quand on en arrive là.
Cela dit je ne suis pas sûr que ce soit autorisé en France, mais ça existe déjà aux États-Unis.
#16
Les Etats-Unis ont un système complètement différent de la France pour les prêts, où chaque emprunteur a une note par des entreprises spécialisées (d’ailleurs subprime désigne les emprunteurs en dessous d’une certaine note, note au dessus de laquelle se trouvent les emprunteurs prime… ces mots rappellent quelque chose, non ?).
Contrairement à la France, plus tu fais de prêts différents (y compris et surtout à la consommation !), meilleure sera ta note et c’est inutile de demander un prêt immobilier sans avoir déjà emprunté.
#17
Merci pour ces précisions
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