Loi Renseignement : pluie de critiques de juristes et d'ONG devant le Conseil constitutionnel

Loi Renseignement : pluie de critiques de juristes et d’ONG devant le Conseil constitutionnel

Avocats, magistrats, Amnesty International, la LDH, etc.

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Marc Rees

Publié dans

Droit

13/07/2015 9 minutes
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Loi Renseignement : pluie de critiques de juristes et d'ONG devant le Conseil constitutionnel

En attendant la décision du Conseil constitutionnel dans une dizaine de jours, les mémoires (ou amicus curiae) s’amoncellent sur le bureau de Jean-Louis Debré. Dernier en date, celui cosigné par une ribambelle d’organisations : le Syndicat de la Magistrature, Amnesty International, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ou encore le Syndicat des Avocats de France (SAF).

Les mémoires déposés à l’encontre du projet de loi sur le renseignement pleuvent depuis que le texte fait l’objet d’un recours par plus de 60 députés, par le président du Sénat et par le Président de la République. L’objectif ? Apporter un éclairage complémentaire pour inciter le Conseil constitutionnel à soulever, éventuellement d’office, les points qui auraient été épargnés par ces saisines. 

Le choix dommageable de la procédure parlementaire accélérée

Dans l’amicus curiae signé du Syndicat de la Magistrature, celui des Avocats de France, du Centre d’étude sur la citoyenneté, l’informatisation et les libertés, du Centre de coordination pour la Recherche et l'Enseignement en Informatique et Société et la Revue Terminal, d'Amnesty International France, le premier reproche frappe le choix de la procédure parlementaire accélérée. Cette option conduit en effet à limiter à une le nombre des lectures du texte entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Des débats en moins, c’est une analyse moins profonde et finalement un risque de violation des normes constitutionnelles plus important.

Les auteurs du mémoire estiment du coup que la régularité même de cette procédure expresse pose question au regard du principe de clarté et de sincérité du débat parlementaire. Le mémoire dézingue spécialement un temps d’échange trop court : « Le total cumulé du temps d’examen en séance s’élève à 10 jours à peine, pour un texte présenté comme fondateur de l’encadrement des pouvoirs des services secrets ».

Des définitions trop floues, une part trop belle au gouvernement

Surtout, ils dénoncent eux aussi de multiples cas d’incompétences négatives. Cette expression juridique, qui peut sembler brumeuse, est en réalité simple : l’article 34 de la Constitution dresse la liste des secteurs de compétence du pouvoir législatif (Assemblée nationale et Sénat). Il a donc interdiction de transférer son périmètre d’action au gouvernement, sans violer la Constitution et la séparation des pouvoirs. Or, le projet de loi sur le Renseignement se montre très généreux pour l’exécutif. 

Comme notamment la Quadrature du Net, FFDN et FDN, le mémoire dénonce ainsi l’expression d’« informations et documents ». C’est le pétrole numérique que peuvent aspirer les services d’espionnage administratif, et demain plus massivement encore. Or, le législateur n’a pas défini cette notion. Il la range certes dans la catégorie des « données de connexion » (lieu, date, origine, destination d’u appel, appareil utilisé, etc., bref les métadonnées, ou les données des données) mais les débats parlementaires ont indiqué que l’expression est en réalité plus vaste.

Pire, le projet de loi se réfère parfois aux « données de connexion », aux « informations et données », aux « données » voire aux « données techniques » pour embrasser visiblement les mêmes faits (voir sur ce point cette actualité). Il y a donc un problème : en rendant vague le périmètre des données aspirées, le législateur laisse finalement au gouvernement le soin de définir ce qu’il pourra espionner. Finalement, c’est donc lui qui portera atteinte aux droits et libertés fondamentaux, alors que la recherche d’un équilibre entre liberté et sécurité est normalement du ressort législatif. 

Un autre cas d’incompétence négative : la surveillance internationale

Autre bug pointé du doigt : les mesures de surveillance internationale, qui prédominent dès lors qu’une communication est « reçue » ou « émise » depuis l’étranger. Nous avons dit plusieurs fois que cette disposition est l’une, si ce n’est la plus importante du projet de loi (voir également les critiques du Conseil national du numérique). Là, en effet, bye-bye les garanties prévues par les dispositions franco-françaises, notamment l’avis préalable de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) que doit requérir le Premier ministre avant d’accorder son feu vert à une surveillance. 

La problématique est similaire : « il n’existe pas de définition de ce qu’il convient d’entendre des communications dites « émises ou reçues » à l’étranger. Le texte est vague et sujet à diverses interprétations. Par exemple, si l’aspect extraterritorial requis pour ces communications peut être constitué dès lors qu’une communication (courriel, audio/visioconférence, sauvegarde dans le « nuage », etc.) a été émise depuis ou a été reçue ou a transitée par un serveur situé à l’étranger, cela permettrait en pratique d’intercepter la quasi-totalité des communications, y compris « franco-françaises », en raison de la nature même d’Internet et de la localisation extraterritoriale de nombreux serveurs d’opérateurs de communication numérique. Il suffirait donc, par exemple, aux services de renseignement de ne s’attacher qu’à l’adresse du service utilisé et basé à l’étranger pour évacuer la reterritorialisation en France. » 

De plus, les modalités de mise en œuvre de la surveillance internationale seront définies dans un décret (du gouvernement, donc) non publié au Journal officiel. Bref, cela fait un peu beaucoup... 

Des finalités non assez affinées

Les mêmes reproches sont adressés aux finalités qui peuvent justifier le déploiement d’une mesure de surveillance. Chaque finalité est une porte ouverte sans solide verrou alors que les pratiques qui s’en suivent sont « extrêmement intrusives ». Pourquoi ? Car les larges marges d’interprétation sont nombreuses et profitent au surveillant. 

Des exemples ? « La plupart des finalités retenues par le législateur ne sont pas définies et sont particulièrement floues, comme celle de « intérêts majeurs de la politique étrangère, l’exécution des engagements européens et internationaux de la France et de la prévention de toute forme d’ingérence étrangère » (...). Il en va de même pour « Les intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France » ». Mêmes reproches à l’encontre de la prévention « des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique » : « Il s’agit là d’une formule extrêmement vague qui peut conduire à une surveillance des mouvements sociaux, et ainsi porter une atteinte disproportionnée au droit de manifester et ses corollaires (par ex. liberté d’expression, d’association, de rassemblement). » 

Disproportion des boîtes noires et des mouchards informatiques

Dans le corps du texte, sont également épinglées les « boites noires », expression utilisée pour décrire ces dispositifs algorithmiques censés détecter une menace terroriste en aspirant, triant et analysant quantités d’ « informations et documents » à partir des connexions Internet fixes. D’après le mémoire, la mesure serait disproportionnée au regard de l’atteinte à la vie privée et du secret des correspondances.

Il en est de même des mouchards informatiques qui pourront être installés afin de contrôler tout ce qui est tapé ou affiché sur l’écran d’un ordinateur, notamment via le flux d’une webcam connectée. Ce dernier outil offre « une multitude de possibilités aux services qui pourront s’introduire, potentiellement à distance ou avec des méthodes aussi simples que l’introduction d’une clé USB vérolée dans l’ordinateur, l’ordiphone, la montre connectée ou tout autre appareil domestique relié ou non au réseau et récolter une quantité colossale d’information sur un individu, potentiellement plus qu’il n’en a sur lui-même. Ce texte permet également d’obtenir des informations sur toutes les personnes qui communiquent avec cet individu quand bien même elles n’auraient aucun lien avec le motif de surveillance initial ».

Certes, la disposition qui autorise ces mouchards obéit à un principe de subsidiarité, en ce sens qu’ils ne pourront être utilisés que si les renseignements ne peuvent être recueillis par un autre moyen légalement autorité. Or là est la subtilité : « de par leur nature même, expliquent Amnesty, le SM et autres cosignataires, ces renseignements numériques ne pourront être obtenus par un autre moyen légalement autorisé vidant de toute substance cette limite. »

Réintroduire le judiciaire dans ces mesures de surveillance administrative

Pour eux, pas de doute : l’ensemble de ces mesures doivent de toute façon être confiées au contrôle du pouvoir judiciaire. La raison tient à l’article 66 de la Constitution, selon lequel l’autorité judiciaire est gardienne de la liberté individuelle. Une interprétation qu’ont toujours rejetée le gouvernement et le député rapporteur Jean-Jaques Urvoas (PS). Dans le camp d’en-face, on jauge les pouvoirs dévolus à la CNCTR comme trop faibles, parfait témoignage d’un déséquilibre au profit de l’exécutif. 

Rappelons que cette commission n’émet que des avis préalables pour les mesures franco-françaises, voire rien du tout pour la surveillance internationale. Son silence conservé pendant 24 heures vaut validation de la surveillance projetée par le Premier ministre. Enfin, son pouvoir de saisine du Conseil d’État n’est qu’optionnel quand bien même aurait-elle constaté une violation de la loi... Enfin, la procédure qui pourrait en déboucher est tout sauf équitable, le justiciable n’étant même pas averti des motifs de la décision d’annulation d’une mesure de surveillance qu'il aurait utilement contestée.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le choix dommageable de la procédure parlementaire accélérée

Des définitions trop floues, une part trop belle au gouvernement

Un autre cas d’incompétence négative : la surveillance internationale

Des finalités non assez affinées

Disproportion des boîtes noires et des mouchards informatiques

Réintroduire le judiciaire dans ces mesures de surveillance administrative

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C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
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Commentaires (61)


Et malgré ce déluge de critiques, ça va quand même passer comme une lettre à la poste… :( Je suis assez pessimiste quand je vois les abus fascistes de nos gouvernements.


Avec cette quantité de voix contre, je me prends à rêver que ces voix finissent par être écoutées.

 

Mais ce n’est qu’un rêve, hélas.


espérons qu’ils* SERONT écoutés ?

 



 * et les nombreux “autres” AVANT eux !


Ouais enfin c’est là qu’on va voir les limites de la démocratie … Ils doivent se dire qu’Internet c’est pas palpable donc on s’en fou, c’est qu’une atteinte à la liberté virtuelle…


Une preuve de plus que nous ne sommes pas en démocratie (au sens de la vraie, directe).

 

Voir l’excellent analyse de DanyCaligula : Démocratie



Quand le 1er ministre, se satisfait que les parlementaires n’aient pas cédé “aux pressions” (sous entendu du peuple) on se demande si nos “représentants” nous représentent bien et donc en quoi nous sommes en démocratie…


Entre cette loi, celle de Macron et le déluge de textes inutiles pour occuper les parlementaires, je constate que Manu semble seul maître à bord.



Le sentiment qu’il se prépare la place pour 2017…


Des définitions trop flou(e)s, une part trop belle au&nbsp;gouvernement&nbsp;<img data-src=" />


Les moyens techniques et juridiques de ce projet de loi sont terribles et si cela passe au Conseil constitutionnel, cela va être une catastrophe pour la France et ce sujet ne sera JAMAIS clos tant que cette loi n’aura pas disparue définitivement. On deviendra les 1ers opposants de ce faux Etat de droit ainsi enterriné, qu’ils se le disent. Une résistance acharnée, à l’intérieur même de la France naîtra et, après de rudes luttes, cette résistance vaincra et sera reconnue par l’histoire comme celle qui a réussi à sortir les citoyens de cette machoire liberticide, inacceptable.



&nbsp;En ont-ils vraiment conscience ? Est-ce leur but de diviser la France, de remplir les prisons de défenseurs des libertés qu’ils feront passer pour terroristes (Snowden, Assange, Manning….) car cela ne va pas passer comme une lettre à la poste ? N’en ont-ils pas vraiment assez à faire avec les vrais criminels, ceux qui vendent du crack, de l’héro en toute impunité depuis des années ? Encore faudrait-il qu’ils ne soient pas criminels impunis eux-même quand on voit qu’eux aussi répandent la mort par les armes qu’ils vendent aux dictatures.



&nbsp;Merci au Syndicat de la Magistrature, Amnesty International, la Ligue des

Droits de l’Homme (LDH) ou encore le Syndicat des Avocats de France

(SAF) de tenter de faire valloir nos droits élémentaires de citoyens libres face à un parlement à l’attitude munichoise face aux ordres des services secrets.



&nbsp;Au passage, pensez à mettre un scotch sur votre webcam quand vous ne l’utilisez pas, on ne sait jamais. J’en reviens pas que l’on soit obligé de se lever ainsi contre son propre Etat mais quand on regarde l’histoire, la France a toujours eu des dérives autoritaires et fascistes. Nous y revoilà, hélas.


C’est bizarre, on entend plus les diatribes de ceux qui soutenaient que les associations de défense des libertés numériques ne servaient à rien <img data-src=" />


Mais ils ne servent a rien ces gars la!!!

&nbsp;



&nbsp;

&nbsp;heuu, de qui tu parlais au fait ?








saf04 a écrit :



Mais ils ne servent a rien ces gars la!!!





Merci, je trouvais que ça manquait <img data-src=" /> 









saf04 a écrit :



heuu, de qui tu parlais au fait ?





Du GDR <img data-src=" />



On est bien content de les avoir là, surtout avec de telles compétences juridiques et techniques.


Heureusement qu’il y a quelques exégètes amateurs pour s’intéresser au sujet… Le bon peuple préfère se passionner pour conserver une émission de tv, aujourd’hui c’est ça le combat pour la liberté d’expression ! Qu’on soit tous écoutés, OSEF c’est pour notre sécurité.


Merci Mr. Marc Rees pour ce contre-rendu.


Cela fait quand même de la peine. Un article sur le blocage de sites pornos (120 posts en deux heures), un sur la surveillance de masse (14 seulement). C’est ainsi mais un peu à désespérer tout de même.


70% des posts sont faits par quelques inpacticiens qui délirent. Dur de comparer les deux ^^


Je viens de tomber là dessus. Tu sais d’où cela vient stp ? Quelqu’un sait-il ?http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/07/13/le-14-juillet-nouveau-grand-soir…


Je pense surtout que “le bon peuple” ne comprend pas, que pour lui tout ce qui se passe sur Internet ne peut pas le concerner directement, lorsque les choses deviennent numériques et cessent d’être palpables beaucoup ne parviennent plus à apercevoir les enjeux.

&nbsp;

Un jour sûrement il y aura de la résistance contre cette loi, mais avant il faut que la population prenne conscience de la réalité d’Internet et de l’importance de celui-ci dans la vie quotidienne.

Est-ce que ce jour arrivé les outils mis en place permettront à cette résistance d’émerger, c’est une autre question.








MobTic a écrit :



Cela fait quand même de la peine. Un article sur le blocage de sites pornos (120 posts en deux heures), un sur la surveillance de masse (14 seulement). C’est ainsi mais un peu à désespérer tout de même.





Tout à fait ! Le nombre de com’ reflète directement l’importance de l’actu.

De la même manière, 1000 like permettent à une petite fille d’obtenir sa greffe du cœur <img data-src=" />



Faudrait voir à prendre des critères plus à propos <img data-src=" />



Si au moins je n’étais pas né Français avec des valeurs de liberté, cela ne me poserait pas de problèmes. Je vais presqu’en arriver à regretter cet état de fait que m’a imposé la vie car cela m’empêche de prendre des distances avec ce qu’il se passe depuis 6 mois et la mise à mort de l’internet libre, de l’expression libre de la population.


Oui, tu as raison. Il y a déjà beaucoup de commentaires sur ce sujet et ce nombre sur cet article là ne reflète pas la tendance depuis plusieurs mois.


Ce truc làhttp://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/07/13/le-14-juillet-nouveau-grand-soir… étant le bouquet de la propagande actuelle pour détourner une partie de nos idées sur l’absence de représentativité de nos députés et les faire passer éhontément pour une conspiration libyenne, j’ai décidé de fermer mon compte ici-même et de ne plus m’exprimer sur la situation France. C’est peine perdue et honteux pour notre pays libre. C’est eux, le gouvernement et les services , qui montent ce type d’opération manipulatoire qui nous précipitent dans l’horreur.&nbsp;



Ciao les françaises et français de bonne volonté. Vous êtes prisonnier d’une propagande inadmissible où ils usent de tous les montages pour nuire à des idées saines, essentielles et ils n’hésiteront pas à vous coller les services sur le dos, à vous ficher, pour toute opposition. Franchement, je suis libre et le reste mais cette machoire étatique mensongère, guerrière et anti-démocratique m’est insupportable.



&nbsp;Pas la peine d’aller dans ce 14 juillet au fait, les risques sont gros. Je vous le conseille surtout pas.&nbsp; Vous vous êtes bien fait manipuler par ce gouvernement. Je demande à NextInpact de supprimer tous mes posts car ils s’en serviront une fois plus, malgré les messages pacifistes sincères qu’ils contiennent. Bye !


C’est sûr que notre condition n’est pas la plus agréable à tenir, entre notre éducation pleine d’éloges envers la démocratie et le rabâchage quotidien que “tout va bien”, la prise de conscience est dure et depuis la vie à quelque chose d’irréel.

&nbsp;

Je me demande juste si nous somme les fers de lance d’une révolution à venir ou au contraire les derniers à ne pas encore s’être résignés à accepter notre condition.








Isshun a écrit :



Je pense surtout que “le bon peuple” ne comprend pas, que pour lui tout ce qui se passe sur Internet ne peut pas le concerner directement, lorsque les choses deviennent numériques et cessent d’être palpables beaucoup ne parviennent plus à apercevoir les enjeux.

 

Un jour sûrement il y aura de la résistance contre cette loi, mais avant il faut que la population prenne conscience de la réalité d’Internet et de l’importance de celui-ci dans la vie quotidienne.

Est-ce que ce jour arrivé les outils mis en place permettront à cette résistance d’émerger, c’est une autre question.





“L’Homme ne sait pas ce qu’il veut, ne sait pas ce qui est bien pour lui.” C’est une chose que j’ai remarqué à de multiple reprise. Mais faut-il que ceux qui, parmi les Hommes, savent ce qu’ils veulent, savent ce qui est bon pour eux prennent les rennes pour diriger le troupeau ?

Internet, pour “le peuple”, c’est youtube, c’est facebook, c’est des commerces… ce n’est pas forcément un endroit d’expression d’idées personnelles. (et non facebook, c’est de la moutonerie, la même chose qui a défilé le 11 janvier)







MobTic a écrit :



Oui, tu as raison. Il y a déjà beaucoup de commentaires sur ce sujet et ce nombre sur cet article là ne reflète pas la tendance depuis plusieurs mois.





J’ai craché tout mon venin sur ce sujet, je suis sec. Donc :

“blablabla belle bande d’enculées blablabla démocratie blablabla 1984 blablabla Hitler blablabla.”

Ca t’ira ?









MobTic a écrit :



Cela fait quand même de la peine. Un article sur le blocage de sites pornos (120 posts en deux heures), un sur la surveillance de masse (14 seulement). C’est ainsi mais un peu à désespérer tout de même.





Et ?

En quoi le fait de ne pas commenter une news veut-il dire qu’on ne l’a pas lu et/ou qu’on s’en fout…



Car si c’est pour sortir les mêmes commentaires vaseux du début qui montre simplement que leurs auteurs à part les brèves de comptoir ne comprennent pas grand chose à la vie parlementaire d’un texte; je ne vois pas l’intérêt.



Le Conseil Constitutionnel a toutes les billes entre les mains et s’il est stupide de penser qu’il ne subira pas de pressions, on peut toujours espérer qu’il fasse son travail…



Et ca chouine, et ca chouine…



L’objectif de cette loi et d’offrir un cadre légal pour les pratiques actuelles des services de renseignement.



A tout ceux qui veulent enterrer cette loi: ca ne mettra pas fin à ces pratiques. Elles seront juste invisibles aux yeux de la loi, comme actuellement. Secrètes. Cachées.








carbier a écrit :



Le Conseil Constitutionnel a toutes les billes entre les mains et s’il est stupide de penser qu’il ne subira pas de pressions, on peut toujours espérer qu’il fasse son travail…





S’il garde raison. Si dieu le veut. Inch Allah.



« Offrir un cadre légal » à des activités illégales et en donnant les pleins pouvoirs à l’exécutif « légalement » en parfaite violation de la Constitution.

Dans ce milieu ça a toujours été pas vu pas pris et excepté le fiasco du Rainbow Warrior,&nbsp; il y a peu d’articles de presse qui relatent des problèmes de cadre légal concernant les activités des services de renseignement, ah si Tarnac…

Avec les pleins pouvoirs et un juge qui ne peut passer outre le secret défense mais qui doit appliquer la loi, l’exécutif peut faire des choses ; peut-être pas toute de suite mais dans 2, 5 ou 10 ans (sans compter les V2, V3… en fonction de l’opportunité de l’actualité section tragique).

Le problème ne concerne pas la pratique des activités en question mais le fait de vouloir les « légaliser ».








tazvld a écrit :



J’ai craché tout mon venin sur ce sujet, je suis sec. Donc :

“blablabla belle bande d’enculées blablabla démocratie blablabla 1984 blablabla Hitler blablabla.”

Ca t’ira ?





Oui, on leur pardonnera jamais si cela passe. Belle bande d’enculés









127.0.0.1 a écrit :



L’objectif de cette loi et d’offrir un cadre légal pour les pratiques actuelles des services de renseignement.





Je doute fortement que les services de renseignement français est aujourd’hui les capacités et moyens techniques de faire ce que leur permettrons les futurs boites noires.

&nbsp;



127.0.0.1 a écrit :



A tout ceux qui veulent enterrer cette loi: ca ne mettra pas fin à ces pratiques. Elles seront juste invisibles aux yeux de la loi, comme actuellement. Secrètes. Cachées.





C’est un faux dilemme, certes le gouvernement continuera à avoir des pratiques alégales mais avec un cadre légal la marge de manœuvre et les ressources seront démultipliés. Sans compter les effets de bords que cette loi va créer comme l’auto-censure.

&nbsp;









Isshun a écrit :



C’est un faux dilemme, certes le gouvernement continuera à avoir des pratiques alégales mais avec un cadre légal la marge de manœuvre et les ressources seront démultipliés. Sans compter les effets de bords que cette loi va créer comme l’auto-censure.







J’aurais plutôt dit que tu as davantage de marge de manœuvre quand tu es hors-la-loi. Quand aux ressources, il est beaucoup plus compliqué de monter une opération illégale avec des ressources légales qui sont référencées, contrôlées, …



Enfin bon. Je ne m’en fais pas. Le texte passera sous une forme ou une autre.



À mon avis il y aura certainement un peu des deux. Ils siphonneront large et majoreront les coûts des opérations légales.

Je ne pense pas qu’ils auront plus de difficultés que maintenant pour faire de l’ illégal .








bruceler a écrit :



Une preuve de plus que nous ne sommes pas en démocratie (au sens de la vraie, directe).

&nbsp;

Voir l’excellent analyse de DanyCaligula : Démocratie



Quand le 1er ministre, se satisfait que les parlementaires n’aient pas cédé “aux pressions” (sous entendu du peuple) on se demande si nos “représentants” nous représentent bien et donc en quoi nous sommes en démocratie…





quand un premier ministre prend le pouvoir de décision sans passer par la justice et quand un premier ministre utilise de plus en plus le 49-3 cela ressemble de plus en plus à un putsch politique

&nbsp;



&nbsp;Putsch: tentative réussie ou non de conquête du pouvoir politique de nature

inconstitutionnelle ou illégale, fondée sur l’usage de la force (exemple: Pinochet au Chili en 1973) ou

de la menace de la force (exemple: Coup de Prague en Tchécoslovaquie en 1948). Généralement, un coup d’État ou un putsch est mené par un groupe restreint de militaires. Une révolution alimentée par des mouvements de masse ne constitue pas un coup d’État ou un putsch.



Un coup d’État ou un putsch

survient dans une société lorsque les institutions sont en crise ou en

difficulté et qu’elles semblent incapables de définir des solutions

consensuelles. Cette situation peut également provenir d’une armée trop

puissante, capable de s’imposer aux autorités civiles et de court-circuiter les processus décisionnels constitutionnels.









0.0.0.0 a écrit :



Ouais enfin c’est là qu’on va voir les limites de la démocratie … Ils doivent se dire qu’Internet c’est pas palpable donc on s’en fou, c’est qu’une atteinte à la liberté virtuelle…





&nbsp;Définition de la démocratie

&nbsp;

Système politique, forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple.

&nbsp;

&nbsp;elle est bien bonne celle là&nbsp; <img data-src=" />



Loi renseignement :

&nbsp;

avez-vous déjà essayé d’en parler autour de vous, famille, amis, connaissances ?

&nbsp;

les réponses sont souvent étonnantes, ça va du “jamais entendu”’ au “bof, encore une connerie de plus”

&nbsp;








MobTic a écrit :



…j’ai décidé de fermer mon compte ici-même et de ne plus m’exprimer sur la situation France…Je demande à NextInpact de supprimer tous mes posts car ils s’en serviront une fois plus, malgré les messages pacifistes sincères qu’ils contiennent. Bye !





Quelqu’un qui veut la liberté mais choisit de se taire, cherchez l’erreur.









127.0.0.1 a écrit :



Et ca chouine, et ca chouine…



L’objectif de cette loi et d’offrir un cadre légal pour les pratiques actuelles des services de renseignement.



A tout ceux qui veulent enterrer cette loi: ca ne mettra pas fin à ces pratiques. Elles seront juste invisibles aux yeux de la loi, comme actuellement. Secrètes. Cachées.





Ça tombe bien vouloir enterrer cette loi n’a pas pour but de mettre fin à ces pratiques.

&nbsp;Elles sont secrètes, cachées, et devraient l’être aussi aux yeux de la loi. Sinon ça n’a aucun sens.







popolski a écrit :



Loi renseignement :

&nbsp;

avez-vous déjà essayé d’en parler autour de vous, famille, amis, connaissances ?

&nbsp;

les réponses sont souvent étonnantes, ça va du “jamais entendu”’ au “bof, encore une connerie de plus”

&nbsp;







  • 1

    &nbsp;Autour de moi j’ai : “c’est très bien”.

    &nbsp;

    &nbsp;H.S. : L’éditeur est de plus en plus chiant, à chaque frappe de la touche entrée il met des retours à la ligne et des retraits en plus partout.

    &nbsp;Je passe plus de temps à frapper la touche d’effacement qu’à saisir mon message.









127.0.0.1 a écrit :



J’aurais plutôt dit que tu as davantage de marge de manœuvre quand tu es hors-la-loi. Quand aux ressources, il est beaucoup plus compliqué de monter une opération illégale avec des ressources légales qui sont référencées, contrôlées, …



Enfin bon. Je ne m’en fais pas. Le texte passera sous une forme ou une autre.





Justement, la même opération devient légale, et le problème(pour ceux qui montent l’opération) n’existe plus de fait.









Winderly a écrit :



Quelqu’un qui veut la liberté mais choisit de se taire, cherchez l’erreur.





Oui, je sais, c’est déplorable et tu as raison de le souligner. Par là,&nbsp; je tombe dans la prison panoptique mais sur le fond, il me faut plus d’anonymat dans le nouveau contexte français où ils n’hésitent pas à envoyer des gens en prison pour deux mots et à mettre sous surveillance massive ceux qui s’opposent. Je ne peux négliger notre sécurité et celle de mes proches quand j’use de ma liberté d’expression.

&nbsp;

&nbsp;Si j’avais la garantie que je puisse m’exprimer librement, ce ne serait pas un problème mais dans ce nouvel Etat, ce n’est plus possible. Quand on voit que quand on critique le manque de représentativité des députés, cette idée passe dans Le Monde comme celle de complotistes proches des milieux libyens, on voit bien les arguments qui avancent pour nous mettre sous surveillance pour des raisons de sécurité nationale.

&nbsp;

Mais entre liberté expression et surveillance/repression, il se pose des questions de sécurité personnelle. On ne peut pas tout dire n’importe comment maintenant en France sans en subir fichages et représailles. Pourquoi crois-tu que de plus en plus de comptes anonymes se créent ?&nbsp; Malheureusement, nous n’avons pas le choix que d’être encore plus dans l’anonymat, ce gouvernement par les lois qu’ils passent nous y poussent irrémédiablement et nous ne pouvons plus qu’aavoir à titre personnel des idées plates consensuelle, ne remettant pas en cause une des lignes officielles portées par les partis de l’AN.

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;J’ai confiance en NXI voilà pourquoi je m’y suis exprimé. Mais quand en face, le pouvoir met les moyens pour que les éditeurs de sites web soient obligés par force de loi à dévoiler nos identités (surtout que je suis abonné), il faut trouver des moyens encore plus anonymes d’exprimer nos idées. C’est comme cela dans tous les systèmes totalitaires, les gens qui s’en sortent se protègent pour s’exprimer. C’est le meilleur conseil que je puisse vous donner si vous souhaitez un peu agir sur le cours des événements.



&nbsp;J’attends que NXI supprime tous mes posts.









127.0.0.1 a écrit :



Et ca chouine, et ca chouine…



L’objectif de cette loi et d’offrir un cadre légal pour les pratiques actuelles des services de renseignement.



A tout ceux qui veulent enterrer cette loi: ca ne mettra pas fin à ces pratiques. Elles seront juste invisibles aux yeux de la loi, comme actuellement. Secrètes. Cachées.





Sauf que maintenant on sait que ces méthodes illégales sont utilisées et on peux donc essayer de les contrôler.







Winderly a écrit :



H.S. : L’éditeur est de plus en plus chiant, à chaque frappe de la touche entrée il met des retours à la ligne et des retraits en plus partout.

Je passe plus de temps à frapper la touche d’effacement qu’à saisir mon message.





Repasse à l’éditeur en BBcode (bouton « options », juste en haut à droite des commentaires).









Mihashi a écrit :



Sauf que maintenant on sait que ces méthodes illégales sont utilisées et on peux donc essayer de les contrôler







Pas illégales, elles sont légales car non interdites par la loi.



+1 !!!








Mihashi a écrit :



Sauf que maintenant on sait que ces méthodes illégales sont utilisées et on peux donc essayer de les contrôler.





On peut maintenant utiliser les résultats de ces investigations devant la justice avec l’assurance que celle-ci ne pourra plus les rejeter.









127.0.0.1 a écrit :



J’aurais plutôt dit que tu as davantage de marge de manœuvre quand tu es hors-la-loi. Quand aux ressources, il est beaucoup plus compliqué de monter une opération illégale avec des ressources légales qui sont référencées, contrôlées, …





Enfaite j’ai mal choisi le terme “marge de manœuvre” j’aurais peut être du dire rayon d’action, l’idée c’est qu’une surveillance garantit par la loi et automatique touche tout le monde, tout le temps, alors que la même chose hors la loi est plus délicat à mettre en place, il faut être capable de contourner les protections, il n’y à pas le support des FAI ni des hébergeurs et le besoin de discrétion limite la pénétration des SI.



Pour ce qui est des ressources tu as raison mais dans ce cas on cesse de considérer ces opérations comme illégale, donc aucun problème pour les financer, les boites noires comme les techniciens en assurant la maintenance seront payées par nos impôts et installé avec l’aide des intermédiaires techniques, c’est quand même un gros gain de ressources :/

&nbsp;









Z-os a écrit :



On peut maintenant utiliser les résultats de ces investigations devant la justice avec l’assurance que celle-ci ne pourra plus les rejeter.





Ce serait le cas si les pratiques sus-citées étaient illégales, mais elles ne le sont plus, il n’y à donc rien à présenter devant la justice vu que celle-ci ne fait qu’appliquer la loi, et que c’est la loi elle-même qui est pourrie :/



À partir du moment où le rayon

d’action des services de renseignements à été élargie à son maximum il n’y à plus de dérives possibles.









MobTic a écrit :



J’attends que NXI supprime tous mes posts.





Tu oublie leDécret n° 2011-219 [..] relatif à la conservation des données&nbsp; <img data-src=" />

Les hébergeurs de contenu Internet doivent conserver pendant un an à compter du jour de la création des contenus, pour chaque opération contribuant à la création d’un contenu&nbsp;:a) L’identifiant de la connexion à l’origine de la communication ;&nbsp;b) L’identifiant attribué par le système d’information au contenu, objet de l’opération ;&nbsp;c) Les types de protocoles utilisés pour la connexion au service et pour le transfert des contenus ;&nbsp;d) La nature de l’opération ;&nbsp;e) Les date et heure de l’opération ;&nbsp;f) L’identifiant utilisé par l’auteur de l’opération lorsque celui-ci l’a fourni ;



Je n’ai pas dit le contraire. Maintenant on peut utiliser ces ‘écoutes’ en tant que preuves alors qu’avant il leur fallait rassembler d’autres preuves et prouver qu’ils les avaient obtenues via des moyens légaux.



Pour le rayon d’action élargi au maximum, c’est l’impression que l’on peut avoir pour l’instant. Je ne doute pas qu’ils trouveront le moyen de l’étendre encore.


Désolé je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’un point pro, effectivement les données issues de la surveillance pourront maintenant servir d’éléments à charge devant la justice, mais je crois que la question de l’utilité de cette loi à été abandonnée depuis longtemps vu le danger quelle représente.


Ca vient d’un ancien patron de clinique condamné pour malversations financières et qui s’est barré aux iles canaries, d’où il vend son vieux bouquin à 45€ (90€ version deluxe) ainsi que de la crème anti chemtrail à 60€, avec des antennes locales en france qui organisent des conférences politico-sanitaires à 50€, surfant sur la plupart des théories du complot et appelant à un syncrétisme nationaliste avec les méthodes bien rodées et le soutien de l’extrême droite 2.0.

&nbsp;source








Isshun a écrit :



Tu oublie leDécret n° 2011-219 [..] relatif à la conservation des données&nbsp; <img data-src=" />



 Les hébergeurs de contenu Internet doivent conserver pendant un an à compter du jour de la création des contenus, pour chaque opération contribuant à la création d'un contenu...    



&nbsp;





Non, je le connais mais j’ai le choix de demander que ce que j’ai posté n’apparraisse plus sur leur site non ? Je ne veux pas faire la guerre à NXI qui est un exemple d’indépendance en plus, ni à nuire à la communauté de ce forum qui est super sympa en général, je veux simplement que mes commentaires soient supprimés et je leur ai signalé. Mais je n’incite personne à faire comme moi ; ce serait un coup dur pour NXI et sa communauté qui résiste malgré tout.



ok, merci pour ce lien, j’en savais rien. Mais cela rend vraimenent bien service au système en place son action bidon quand même.


Ben tu peux demander à ce que tes commentaires n’apparaissent plus aux autres lecteurs, mais ils ne seront pas supprimés pour autant car ils doivent demeurer accessible pendant un an, au cas où tu fasse des conneries d’ici là :p


<img data-src=" /> En même temps la loi renseignement c’est ceux qui on fait Vichy Célestin pendant la Seconde Guerre Intellectuelle..<img data-src=" />

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Une délation = un apéro offert et un résistant= un repas offert par nos amis allemand.<img data-src=" />

&nbsp;

Ceci pour dénoncé l’intelligence artificielle de nos sénateur ou députes sous alimentation assistée (fric par perfusion du peuple français).<img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;<img data-src=" />


Encore un petit false flag de plus et ça passera comme dans du beurre…

&nbsp;



Courage la DGSI, vous avez encore du travail !








MobTic a écrit :



Les moyens techniques et juridiques de ce projet de loi sont terribles et si cela passe au Conseil constitutionnel, cela va être une catastrophe pour la France et ce sujet ne sera JAMAIS clos tant que cette loi n’aura pas disparue définitivement. On deviendra les 1ers opposants de ce faux Etat de droit ainsi enterriné, qu’ils se le disent. Une résistance acharnée, à l’intérieur même de la France naîtra et, après de rudes luttes, cette résistance vaincra et sera reconnue par l’histoire comme celle qui a réussi à sortir les citoyens de cette machoire liberticide, inacceptable.



&nbsp;En ont-ils vraiment conscience ? Est-ce leur but de diviser la France, de remplir les prisons de défenseurs des libertés qu’ils feront passer pour terroristes (Snowden, Assange, Manning….) car cela ne va pas passer comme une lettre à la poste ? N’en ont-ils pas vraiment assez à faire avec les vrais criminels, ceux qui vendent du crack, de l’héro en toute impunité depuis des années ? Encore faudrait-il qu’ils ne soient pas criminels impunis eux-même quand on voit qu’eux aussi répandent la mort par les armes qu’ils vendent aux dictatures.



&nbsp;Merci au Syndicat de la Magistrature, Amnesty International, la Ligue des

Droits de l’Homme (LDH) ou encore le Syndicat des Avocats de France

(SAF) de tenter de faire valloir nos droits élémentaires de citoyens libres face à un parlement à l’attitude munichoise face aux ordres des services secrets.



&nbsp;Au passage, pensez à mettre un scotch sur votre webcam quand vous ne l’utilisez pas, on ne sait jamais. J’en reviens pas que l’on soit obligé de se lever ainsi contre son propre Etat mais quand on regarde l’histoire, la France a toujours eu des dérives autoritaires et fascistes. Nous y revoilà, hélas.





ça ressemble à un coup d’état :

&nbsp;&nbsp; Un coup d’État est un renversement du pouvoir par une personne investie d’une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d’une révolution en ce que celle-ci est populaire









Isshun a écrit :



Ce serait le cas si les pratiques sus-citées étaient illégales, mais elles ne le sont plus, il n’y à donc rien à présenter devant la justice vu que celle-ci ne fait qu’appliquer la loi, et que c’est la loi elle-même qui est pourrie :/





Gné ?

Primo: Sur les “écoutes” en elles même, leurs pratiques sont encadrées et donc peuvent faire l’objet d’un vice de procédure

Secundo, Si le but des écoutes est de faire du renseignement (et donc de ne pas passer par la case justice), c’est déjà ce qui est fait actuellement… à moins de se croire dans un pays de bisounours…

Tertio, de toute façon avant de sortir n’importe quoi, il convient d’attendre la décision du CC et surtout sa motivation…



Paniquez pas. Si la Loi Renseignement est inconstitutionnelle, Y’a qu’à changer la constitution&nbsp; ! <img data-src=" />



Si je ne me trompes pas le Président peut bidouiller la constitution sans référendum si il est suivi par une majorité de députés. Sachant que les parlementaires PS et ex-UMP sont pour, ça devrait passer sans soucis…








popolski a écrit :



ça ressemble à un coup d’état :

&nbsp;&nbsp; Un coup d’État est un renversement du pouvoir par une personne investie d’une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d’une révolution en ce que celle-ci est populaire





Une fois que le dispositif légal va être enterriné, on va glisser un peu plus vers l’abyme. Ce que nous pouvons faire c’est s’entraider les uns les autres, en toute circonstance, quelque soit nos origines, nos confessions,&nbsp; même si on doit y laisser notre vie mais surtout ne jamais faire en sorte que le pouvoir vienne récupérer nos actions, ces traitres. Par exemple, à l’image du malien Lassana Bathily qui a planqué des clients de l’épicerie cashère pendant les attentats. Ou à l’image de Todd, qui se lève en disant que ce que l’on a fait subir aux musulmans suite aux attentas de janvier était innaceptable. Seul les principes de respect de la vie humaine, d’entente entre citoyens et de liberté doivent nous guider, pas les logiques de guerres néocoloniales et de business à coups de missiles. Les dijhadistes (ou ceux que l’on fait passer pour en être) se trompent en tuant des innocents chez nous comme nos armées aux ordres sont dans l’innaceptable en tuant des innoçants ou des résistants (je leur accorde aussi ce terme) chez eux. Egorger un homme ou envoyer un robot ou un pilote tuer, ce sont deux même horreurs, que ce soit clair !

&nbsp;&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Pour ce qui&nbsp; est du coup d’Etat, je n’en sais rien mais nous ne sommes plus en démocratie, c’est certain, tous les indices sont là (référendum contre la constitution europ mais vote du parlement en sa faveur -&gt; et on a la Grèce maintenant&nbsp; ; 49-3 pour faire passer tout un tas de mesures contre les citoyens comme la plus grande pollution des sols au monde pour des centaines de milliers d’années avec CIGEO en France ; loi renseignement où on se passe de la Justice qui, si elle est loin d’être parfaite, constitue toujours un contre pouvoir, 50 % d’abstention à chaque élection et j’en passe).

&nbsp;



&nbsp;L’Elysée dit que le terrorisme cherche à briser notre unité.https://twitter.com/Elysee/status/620921341936578561 Non mais on rêve ! Quelle unité il y avait ? Le retour aux valeurs de la République ? Mais alors pourquoi ce parlement nous trahit, pourquoi nuit il à nos libertés, la liberté c’est pas une valeur de la République peut-être ? Et l’égalité, elle est où avec toujours plus de pauvreté en France ?&nbsp; On était devenu vraiment très défiants face à eux et leurs manipulations ; le peuple n’allant jusqu’à ne plus voter. Donc, il n’y avait plus d’unité mais avec le terrorisme, il nous demande de leur donner plus de pouvoir, d’être unis derrière eux et de tout accepter. C’est trop la bonne affaire de leur côté.

&nbsp;



&nbsp;Pour ce qui est du coup d’Etat, je ne sais pas encore qui est derrière. Mais vu que ce sont les juifs, les musulmans et les anars qui paient le plus lourd tribu à cette vague d’attentat, j’aurais tendance à croire que c’est une nébuleuse d’extrème droite.









carbier a écrit :



Gné ?

Primo: Sur les “écoutes” en elles même, leurs pratiques sont encadrées et donc peuvent faire l’objet d’un vice de procédure

Secundo, Si le but des écoutes est de faire du renseignement (et donc de ne pas passer par la case justice), c’est déjà ce qui est fait actuellement… à moins de se croire dans un pays de bisounours…

Tertio, de toute façon avant de sortir n’importe quoi, il convient d’attendre la décision du CC et surtout sa motivation…





En moins facile et massif.



Le gros point noir du projet, ce n’est pas la surveillance en elle même qui existe déjà , ce sont les appareils de récolte massive d’informations.

Et au vu du peu d’utilité de ce genre de dispositif en rapport avec les dérives possibles, il est plus que nécessaire que ces dispositions soient retirées du projet de loi.



Quant à l’aspect “commentaires de comptoir”, il y a du vrai, mais il est tellement énervant de voir que l’on ne tire aucune leçon de ce qui a pu mis en place ailleurs que s’en est profondément navrant.

Et même si le texte n’est pas encore application, rien que de proposer de telles propositions en dit long que la considération de certains politiques quant à la vie privée des citoyens.









MobTic a écrit :



Oui, je sais, c’est déplorable et tu as raison de le souligner. Par là,  je tombe dans la prison panoptique mais sur le fond, il me faut plus d’anonymat dans le nouveau contexte français où ils n’hésitent pas à envoyer des gens en prison pour deux mots et à mettre sous surveillance massive ceux qui s’opposent. Je ne peux négliger notre sécurité et celle de mes proches quand j’use de ma liberté d’expression.

 

 Si j’avais la garantie que je puisse m’exprimer librement, ce ne serait pas un problème mais dans ce nouvel Etat, ce n’est plus possible. Quand on voit que quand on critique le manque de représentativité des députés, cette idée passe dans Le Monde comme celle de complotistes proches des milieux libyens, on voit bien les arguments qui avancent pour nous mettre sous surveillance pour des raisons de sécurité nationale.

 

Mais entre liberté expression et surveillance/repression, il se pose des questions de sécurité personnelle. On ne peut pas tout dire n’importe comment maintenant en France sans en subir fichages et représailles. Pourquoi crois-tu que de plus en plus de comptes anonymes se créent ?  Malheureusement, nous n’avons pas le choix que d’être encore plus dans l’anonymat, ce gouvernement par les lois qu’ils passent nous y poussent irrémédiablement et nous ne pouvons plus qu’aavoir à titre personnel des idées plates consensuelle, ne remettant pas en cause une des lignes officielles portées par les partis de l’AN.

  

 J’ai confiance en NXI voilà pourquoi je m’y suis exprimé. Mais quand en face, le pouvoir met les moyens pour que les éditeurs de sites web soient obligés par force de loi à dévoiler nos identités (surtout que je suis abonné), il faut trouver des moyens encore plus anonymes d’exprimer nos idées. C’est comme cela dans tous les systèmes totalitaires, les gens qui s’en sortent se protègent pour s’exprimer. C’est le meilleur conseil que je puisse vous donner si vous souhaitez un peu agir sur le cours des événements.



 J’attends que NXI supprime tous mes posts.





T’as des nom de gens arrêtés pour avoir tenus des propos comme les tiens publiquement ?



Pas moi.



Ne sombrons pas dans la paranoïa, il y a un risque de dérive, mais ce n’est pas pour autant que l’état français a basculé au point d’interdire tous les contre-discours.









anonyme_c55738e8696920956e8acb44d0115c60 a écrit :











Quoi que l’on puisse penser fondamentalement du 49.3, il erst CONSTITUTIONNEL, c’est même l’article 49.3 de la Constitution <img data-src=" />



Et son utilisation n’a strictement rien de nouveau, Valls n’étant, pour le moment, loin d’être celmui qui l’a le plus utilisé.



Nombre de recours au 49.3 par PM :



Michel Debré 1959 - 1962 2

Georges Pompidou 1962 - 1968 2

Maurice Couve de Murville 1968 - 1969 0

Jacques Chaban-Delmas 1969 - 1972 3

Pierre Messmer 1972 - 1974 1

Jacques Chirac 1974 - 1976 1

Raymond Barre 1976 - 1981 2

Pierre Mauroy 1981 - 1984 5

Laurent Fabius 1984 - 1986 1

Jacques Chirac 1986 - 1988 3

Michel Rocard 1988 - 1991 1

Édith Cresson 1991 - 1992 0

Pierre Bérégovoy 1992 - 1993 1

Édouard Balladur 1993 - 1995 2

Alain Juppé 1995 - 1997 3

Lionel Jospin 1997 - 2002 1

J.P Raffarin 2002 - 2005 2

Dominique de Villepin 2005 - 2007 1

François Fillon 2007 - 2012 3

Jean-Marc Ayrault 2012 - 2014 1

Manuel Valls 2014 - 2

Total 16 au 22 septembre 2014 : 37



(source Wikipedia)



Bon là c’est vrai que Valls est bien parti pour exploser le score, mais pour le moment, il est encore derrière son prédécesseur socialiste Mauroy.