Vers la reconnaissance du « burn-out » comme maladie professionnelle

Vers la reconnaissance du « burn-out » comme maladie professionnelle

On approche de burn-août

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

08/07/2015 4 minutes
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Vers la reconnaissance du « burn-out » comme maladie professionnelle

Même si le Sénat s’y est opposé, l’Assemblée nationale s’apprête à faciliter la reconnaissance des « burn-out » comme maladie professionnelle. Un syndrome d’épuisement intense lié bien souvent à certaines méthodes de management, mais aussi au développement croissant des nouveaux moyens de communication.

Alors que les emails et coups de téléphone à caractère professionnel ont tendance à s’immiscer de plus en plus dans la sphère privée des salariés, notamment via les smartphones, plusieurs députés socialistes avaient profité de l’examen du projet de loi sur le dialogue social pour faire adopter en mai dernier un amendement facilitant la reconnaissance du « burn-out » (ou syndrome d’épuisement professionnel) comme maladie dont la responsabilité incombe à l’employeur.

Le problème est qu’actuellement, les burn-out ne peuvent être considérés comme relevant d’un accident du travail, en raison notamment de leur « absence de soudaineté », expliquaient ces parlementaires. Leur solution ? Permettre aux salariés souffrant de « pathologies psychiques » de demander la requalification de leur épuisement en maladie professionnelle, et ce par l’intermédiaire du système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles (lequel s’exerce devant des comités régionaux, qui décident au cas par cas).

Votées dans l’hémicycle avec le soutien du gouvernement, ces dispositions ont cependant été purement et simplement supprimées par le Sénat le mois dernier. « N’imputons pas tous les problèmes au travail, ce qui aurait des répercussions pénalisantes pour les entreprises : plus les accidents du travail et les maladies professionnelles déclarés sont nombreux, plus le taux de cotisation est important » avait notamment soutenu le sénateur René-Paul Savary (Les Républicains) lors des débats du 24 juin. Et pour cause, les porteurs de cette réforme estiment de leur côté qu'il n’est pas normal que l’Assurance maladie prenne en charge les effets désastreux du management de certains employeurs.

Les comités régionaux seront spécialement revus, promet le gouvernement

Mais les députés ne lâchent pas le morceau ! Alors que le projet de loi sur la dialogue revient devant l’Assemblée nationale dans le cadre d’une nouvelle lecture (députés et sénateurs n’étant pas parvenus à un accord en commission mixte paritaire), le fameux amendement a été réintroduit en commission, le 1er juillet, sur proposition du rapporteur socialiste Christophe Sirugue et de l’écologiste Christophe Cavard.

Lors de ces débats en commission, les élus LR (ex-UMP) ont bien tenté de faire barrage, mais n'y sont sans surprise pas parvenus. « Le Sénat a eu raison de supprimer l’article, car il faudrait mener une étude d’impact sur le sujet. Comme cela n’est pas au programme, nous continuons à nous opposer à cette disposition. Je ne dis pas que la notion de burn-out n’existe pas. Mais on ne peut pas la traduire ainsi dans la loi, sans prendre un peu de recul » a fait valoir à cet égard Dominique Tian.

Sauf surprise, ces dispositions soutenues par la majorité socialiste devraient être votées en l’état cette semaine dans l’hémicycle, puisque aucun amendement n’a été déposé par les députés (de suppression ou de simple modification). Mais même si tel était le cas, tout burn-out ne serait pas forcément reconnu comme maladie professionnelle. Le Code de la sécurité sociale impose en effet que chaque maladie soit « essentiellement et directement causée par le travail habituel de la victime et qu'elle entraîne le décès de celle-ci ou une incapacité permanente d'un taux (...) au moins égal à un pourcentage déterminé ». L’amendement prévoit à cet effet que « les modalités spécifiques de traitement de ces dossiers [seront] fixées par voie réglementaire » – autrement dit par décret ou arrêté.

Le ministre du Travail, François Rebsamen, avait par ailleurs indiqué lors des débats au Sénat que des mesures ne relevant pas du domaine de la loi seraient prises pour accompagner cette réforme. « La composition des comités qui seront appelés à se prononcer sur la reconnaissance de ce syndrome sera notamment revue pour intégrer des médecins psychologues lorsque seront examinés des cas potentiels de burn-out. (...) Parallèlement, j’ai mis en place en février dernier un groupe de travail spécifique sur le syndrome de burn-out, qui a produit un guide de prévention d’une grande qualité à destination des acteurs de l’entreprise. » Celui-ci est d'ailleurs disponible ici en PDF

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Les comités régionaux seront spécialement revus, promet le gouvernement

Le brief de ce matin n'est pas encore là

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Commentaires (100)


<img data-src=" /> ce sous-titre..


<img data-src=" /> le sous-titre

&nbsp;



&nbsp;Sinon j’ai envie de dire qu’il serait temps !


perso je n’y crois pas : cela couterait trop d’argent !

&nbsp;

ils vont bien nous trouver un prétexte <img data-src=" />


si les sénateurs ump y sont opposés c’est parce qu’ils en sont loin du burn out, non ? qu’on les envoie à l’usine et on verra ensuite ce qu’ils en pensent.


L’actu est quand même un peu très éloigné du domaine IT…


C’est clair… L’IT c’est bien le domaine où il n’y a aucun burn-out…….


Pas seulement a l’usine.

Par contre est-ce que le stress est reconnu comme maladie professionnelle?

Par contre c’est vrai que ca peut etre difficle de faire la difference entre vie pro et privee. Si une personne a par exemple des problemes familiaux (divorce qui se passe mal, enfants hospitalises…) et qu’il fait un burn-out au boulot alors que le travail n’est pas plus lourd que d’habitude, difficile de mettre ca sur la faute de l’employeur.


Très bon exemple en effet.


Pourquoi pas parler du taux de chômage, c’est en partie lié à l’IT aussi…


Socialistes en mousse !!!!

Ils sont en train de détruire la valeur travail, qui fait le coeur de nos sociétés occidentales modernes…



Ca va favoriser les fainéants, les tire au flanc, et donner du gras aux syndicalistes…


Mais tu comprends pas, il a fait une actu juste pour placer le sous-titre.








Drepanocytose a écrit :



Socialistes en mousse !!!!

Ils sont en train de détruire la valeur travail, qui fait le coeur de nos sociétés occidentales modernes…



Ca va favoriser les fainéants, les tire au flanc, et donner du gras aux syndicalistes…



C’est gros…

Pas sûr que ça passe. <img data-src=" />



C’est pas mal cette loi. A défaut d’être carrée, elle va permettre une auto-régulation des boites qui abusent des astreintes et du fait que l’on soit joignable tout le temps.



Parce que c’est bien beau de se tué a la tache, mais ça dépend de la personne, chacun n’est pas disposé à donner sa vie au taf. Et il ne faut surtout pas en faire une règle.


Ça coute déjà trop d’argent.

Le débat est de savoir si c’est la Sécu qui doit continuer à payer, ou si ce sera aux employeurs responsables.








frscot a écrit :



Pas seulement a l’usine.

Par contre est-ce que le stress est reconnu comme maladie professionnelle?

Par contre c’est vrai que ca peut etre difficle de faire la difference entre vie pro et privee. Si une personne a par exemple des problemes familiaux (divorce qui se passe mal, enfants hospitalises…) et qu’il fait un burn-out au boulot alors que le travail n’est pas plus lourd que d’habitude, difficile de mettre ca sur la faute de l’employeur.







bah dans ce cas c’est pas un burn out professionnel mais une dépression ou un truc du genre, qui nécessite un arrêt maladie standard



Je ne vois pourquoi on devrait reconnaître le burn-out en tant que maladie professionnelle.



Soit c’est le management de l’entreprise qui le provoque, et dans ce cas, c’est un grave problème de conditions de travail qui devrait plutôt se régler par les prud’hommes que par l’assurance maladie.

Soit c’est l’employé qui a des problèmes psychologiques qui n’ont rien à voir avec le travail, et qui le conduisent à faire tout et n’importe quoi jusqu’à l’épuisement.








Xire a écrit :



L’actu est quand même un peu très éloigné du domaine IT…



C’est vrai que dans l’IT y’a personne qui bosse, ce sont tous des robots…





darkdestiny a écrit :



C’est clair… L’IT c’est bien le domaine où il n’y a aucun burn-out…….



Aucun, y’a que des tire au flanc <img data-src=" />





frscot a écrit :



Pas seulement a l’usine.

Par contre est-ce que le stress est reconnu comme maladie professionnelle?

Par contre c’est vrai que ca peut etre difficle de faire la difference entre vie pro et privee. Si une personne a par exemple des problemes familiaux (divorce qui se passe mal, enfants hospitalises…) et qu’il fait un burn-out au boulot alors que le travail n’est pas plus lourd que d’habitude, difficile de mettre ca sur la faute de l’employeur.



Dans certaisn cas, le stress est reconnu comme maladie professionnelle, mais c’est rare. Justement, en partie à cause des soucis perso qui influent dessus.

D’un autre côté, combien de personnes, vraiment tire au flanc, essaieraient de s’y coller si c’était trop facile :/&nbsp;





Drepanocytose a écrit :



Socialistes en mousse !!!!

Ils sont en train de détruire la valeur travail, qui fait le coeur de nos sociétés occidentales modernes…



Ca va favoriser les fainéants, les tire au flanc, et donner du gras aux syndicalistes…



Les tires au flanc sont déjà favorisés dans de nombreux domaines, on les aide à rester au chômage, à faire des gosses pour pas bosser, à se loger à pas cher, &nbsp;à faire 20 ans d’études, …

&nbsp;La France est pleine de tires au flanc, ouvre les yeux :p

&nbsp;

&nbsp;Pour en revenir au sujet, et pour avoir une collègue en arrêt avec le joli motif du médecin du travail “Burn Out” je pense que, pour ceux qui ne sont pas des tire au flanc, c’est une avancée. Pourles autres, c’est juste une piste de plus a explorer pour encore moins en faire.









the_Grim_Reaper a écrit :



je pense que, pour ceux qui ne sont pas des tire au flanc, c’est une avancée. Pourles autres, c’est juste une piste de plus a explorer pour encore moins en faire.





Perso, je pense qu’on va faire payer à tout le monde via l’assurance maladie, des problèmes liés à des techniques de management qui n’ont pas lieu d’être.



Non pas forcément :

si la charge de travail imposée est vraiment trop importante, il y a deux cas de figure (sans accord amiable, type réaménagement de poste, embauche, réorganisation, etc.).




  • Comme tu dis : les prud’hommes mais là, t’es grillé (surtout que dans ces cas là, il y a fort à parier que ton “départ” sous cette forme soit provisionnée de longue date…)

  • Soit c’est l’arrêt maladie, à l’initiative du salarié (Ex. dépression, hospitalisation, cure de sommeil et autres). Mais aussi un facteur de “grillade” (salarié fragile, “toujours malade”, “pas fiable”). De plus, ton employeur devient la sécu, et tu as donc une certaine pression (convocations de contrôle, ce qui est normal. Généralement au bout d’un à 2 mois. Puis après, mi-temps thérapeutique, par exemple).



    Donc si le burn-out est confirmé en maladie pro., c’est l’employeur qui est responsable et qui paye. De plus, en cas d’impact (définitif ou non) sur ta santé, il peut payer très, très… longtemps (comme un accident pro.).

    Et cette reconnaissance peut aussi faire valoir auprès des syndicats, de l’Inspection, des D.P. …

    Si tu es seul arrêté dans ton coin pour dépression (ou bien plus grave), tu peux crever tranquilou.








Dr.Wily a écrit :



C’est pas mal cette loi. A défaut d’être carrée, elle va permettre une auto-régulation des boites qui abusent des astreintes et du fait que l’on soit joignable tout le temps.



Parce que c’est bien beau de se tué a la tache, mais ça dépend de la personne, chacun n’est pas disposé à donner sa vie au taf. Et il ne faut surtout pas en faire une règle.



Le problème, c’est surtout les abus dans tous les sens, salariés et entreprise.

&nbsp;Au bout d’un moment, faut pouvoir/dévoir déconnecté du taf, pouvoir pour ceux qui sont présurisés par leur boite, et devoir pour ceux qui savent pas vivre sans leur taf.





Jonathan Livingston a écrit :



Ça coute déjà trop d’argent.

Le débat est de savoir si c’est la Sécu qui doit continuer à payer, ou si ce sera aux employeurs responsables.



C’est 1 de savoir si c’est une maladie pro, et 2 de savoir qui paye pour les erreurs des boites, et perso, je penche pour que ce soit pas la Sécu.





ActionFighter a écrit :



Je ne vois pourquoi on devrait reconnaître le burn-out en tant que maladie professionnelle.



Soit c’est le management de l’entreprise qui le provoque, et dans ce cas, c’est un grave problème de conditions de travail qui devrait plutôt se régler par les prud’hommes que par l’assurance maladie.

Soit c’est l’employé qui a des problèmes psychologiques qui n’ont rien à voir avec le travail, et qui le conduisent à faire tout et n’importe quoi jusqu’à l’épuisement.





Pour y être confronté au taf ça donne :

&nbsp;- arrêts de travail à donf (cf. mon post précédent),

&nbsp;- des départs en masse,

&nbsp;- des presta qui font même pas la journée avant demander à leur commercial de les sortir de là…

&nbsp;Le soucis des prud’, c’est que c’est parfois long et fastidieux, encore plus pour ce genre de cas, même si j’en connais qu’on des dossiers tout packagé en cours ^^









ActionFighter a écrit :



Perso, je pense qu’on va faire payer à tout le monde via l’assurance maladie, des problèmes liés à des techniques de management qui n’ont pas lieu d’être.



C’est ça un des soucis en France, on fait payer tous ceux qui bossent, pour les conneries de certains :/

&nbsp;Le cas de l’amiante & co ça a été ça pendant des années.



Pour les astreintes j’ai subit ça.

Pendant deux ans nous avons alterné à deux, chacun sa semaine…



Plus jamais, c’est infernal pour planifier quoique ce soit de perso. Et le client qui s’en foutait.








the_Grim_Reaper a écrit :



Le problème, c’est surtout les abus dans tous les sens, salariés et entreprise.

 Au bout d’un moment, faut pouvoir/dévoir déconnecté du taf, pouvoir pour ceux qui sont présurisés par leur boite, et devoir pour ceux qui savent pas vivre sans leur taf.







Se déconnecté, pour avoir vu le truc, quand une boite veu joindre quelq’un t’inquiète c’est a la limite du harcelement et de l’enquètre policière pour te joindre pendant tes congés (pour savoir où tu es et pourquoi tu ne répond pas).



Pour le second cas, c’est plus compliqué, car ce genre de personne, scotcher à son taf, le plus souvent voudrait que son attitude soit la même pour tous. Les règles qu’il s’applique devrait l’être à tous. Donc, difficile de faire comprendre à ce genre de personne, qu’il y a des gens avec une vie autre que le travail…







SebGF a écrit :



Pour les astreintes j’ai subit ça.

Pendant deux ans nous avons alterné à deux, chacun sa semaine…



Plus jamais, c’est infernal pour planifier quoique ce soit de perso. Et le client qui s’en foutait.







Vous étiez payé ou pas ? Parce que certaines boites, non seulement ne payent pas les astreintes, mais en plus considèrent que tu es en astreinte dès que ton binôme est en congé. Donc en gros, quand ton binôme n’est pas là potentiellement on t’appel n’importe quand.



C’est une bonne nouvelle. Et avec le passage en CRRMP, on est loin du classement systématique en maladie professionnelle. Nulle doute que les problèmes personnels seront pris en compte et pondérés.

&nbsp;



Bref, on cherche une voie médiane qui soit à la fois protectrice des travailleurs et des cotisants.








SebGF a écrit :



Pour les astreintes j’ai subit ça.

Pendant deux ans nous avons alterné à deux, chacun sa semaine…



Plus jamais, c’est infernal pour planifier quoique ce soit de perso. Et le client qui s’en foutait.



Le client paye la prestation à ta boite dans ce cas, il a raison de pas vouloir savoir qui sera d’astreinte, et combien vous êtes à tourner dessus. Encore une fois, le soucis c’est l’employeur, soit qui à mal calculé son prix de vente de prestation, soit qui veut maximiser sa marge en prenant 2 gars au lieu de 3 ou 4 pour assurer le taf dns de bonnes conditions.





Dr.Wily a écrit :



Se déconnecté, pour avoir vu le truc, quand une boite veu joindre quelq’un t’inquiète c’est a la limite du harcelement et de l’enquètre policière pour te joindre pendant tes congés (pour savoir où tu es et pourquoi tu ne répond pas).



Pour le second cas, c’est plus compliqué, car ce genre de personne, scotcher à son taf, le plus souvent voudrait que son attitude soit la même pour tous. Les règles qu’il s’applique devrait l’être à tous. Donc, difficile de faire comprendre à ce genre de personne, qu’il y a des gens avec une vie autre que le travail…







Vous étiez payé ou pas ? Parce que certaines boites, non seulement ne payent pas les astreintes, mais en plus considèrent que tu es en astreinte dès que ton binôme est en congé. Donc en gros, quand ton binôme n’est pas là potentiellement on t’appel n’importe quand.



J’ai été dans plusieurs cas :

&nbsp;- appel sur le perso, parce que je l’ai laissé à la mauvaise personne, qui l’a filé au chef…

&nbsp;- appel sur le portable pro d’astreinte N2 pendant les congés, mais j’avais le choix de répondre ou pas

avec effectivement les “t’es où, tu fais quoi, pourquoi t’es pas la, tu peux me faire ça, me dire ça, …”

Le pire ça a été d’être appeler pour me faire engueuler parce que j’étais pas au taf, pendant les congés, parce qu’une collègue à fait des échanges d’astreinte avec une 3ieme personne après en avoir fait 1 avec mois 1 an avant qunad le planning d’astreinte initial a été mis à dispo.

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Depuis j’ai fais quelques modifs, et le numéro qui est dispo pour certains collègues, c’est un numéro B.Duo, que je peux désactivé le soir, le week-end et pendant les vacances pour pas qu’on me fasse chier, bon ok, ça me coute 2€/mois, mais c’est aussi à charge de revanche dans certains cas. Après, je suis pas joignable, et personne n’a le bon phone, et ils peuvent rien faire/dire dans ce cas, même au retoru de congés, puis ils vont pas me faire chier, vu qu’ils veulent pas que je parte ^^

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Oui bien entendu on avait la prime + les inters.

Le contraire aurait été un gros “FUCK you” de ma part <img data-src=" />



Mais le client aimait pas qu’on fasse jouer la récup après appel… Quand tu te prends des remarques alors que t’as sauvé le monde à 2h du mat et que tu viens pas à 8h c’est agréable.



Certains clients devraient se rappeler qu’il n’existe pas de lien de servilité avec un presta. J’en ai connu qui se sont fait sortir parce qu’ils ont répondu de travers après une nuit d’inter et qu’ils se sont fait engueuler parce qu’ils sont pas venus le matin…








the_Grim_Reaper a écrit :



C’est ça un des soucis en France, on fait payer tous ceux qui bossent, pour les conneries de certains :/

 Le cas de l’amiante & co ça a été ça pendant des années.





Je me demande (sans avoir vérifié <img data-src=" />) si le médecin conseil de la sécu n’a pas son mot à dire non plus pour la qualification d’une maladie pro. et de l’application des modalités.



Problème de cette loi, c’est qu’elle parle des salariés.

&nbsp;

Or lorsque l’on regarde réellement les professions en burn out, il y a bcp de libéraux et d’indépendants qui sont à leur compte. Et là ca va être la double peine, avec une augmentation des cotisations et en plus une minimisation des déclarations comme avec les arrêts maladie puisqu’ils seront de toute façon mal indemnisés.

&nbsp;

Faire des études d’impacts avant une loi devrait être obligatoire même quand le texte est déposé par des députés sauf à mettre en jeux la responsabilité personnelle des députés.

&nbsp;








kade a écrit :



Non pas forcément :

si la charge de travail imposée est vraiment trop importante, il y a deux cas de figure (sans accord amiable, type réaménagement de poste, embauche, réorganisation, etc.).




  • Comme tu dis : les prud’hommes mais là, t’es grillé (surtout que dans ces cas là, il y a fort à parier que ton “départ” sous cette forme soit provisionnée de longue date…)

  • Soit c’est l’arrêt maladie, à l’initiative du salarié (Ex. dépression, hospitalisation, cure de sommeil et autres). Mais aussi un facteur de “grillade” (salarié fragile, “toujours malade”, “pas fiable”). De plus, ton employeur devient la sécu, et tu as donc une certaine pression (convocations de contrôle, ce qui est normal. Généralement au bout d’un à 2 mois. Puis après, mi-temps thérapeutique, par exemple).





    Moi ca m’est arrivé, un burnout sérieux. Ce jour là (ca a lâché subitement, un matin, sans prévenir), soit j’eclatais la gueule de mon patron et il prenait vraiment très très cher, soit je m’arrêtais : le choix n’a pas été très diffcile à faire….



    Et c’est aps au bout d’un à 2 mois que j’ai été convoqué, mais au bout de 3 jours….

    Fait extrêmement rare, c’est le medecin du travail lui même qui m’a prolongé l’arrêt en me disant que, vue la situation, l’employeur se foutait carrément de sa gueule….

    Puis l’employeur a changé de medecin du travail, et a “négocié” mon retour avec lui, et a eu le malheur de me l’ecrire…..

    J’ai porté plainte direct, contre à la fois le médecin, et l’employeur…. J’ai été payé plein pot à rien foutre chez moi pendant 8 mois <img data-src=" /> (j’ai beaucoup squatté PCI pendant la période, d’ailleurs)



Il va falloir combien de décennie avant de reconnaitre que les étudiants peuvent aussi avoir un burn-out ?…

&nbsp;J’en serait peut être morte avant…








aerith a écrit :



Il va falloir combien de décennie avant de reconnaitre que les étudiants peuvent aussi avoir un burn-out ?…

 J’en serait peut être morte avant…







Euh, mais Séphiroth t’as tué il y a 18 ans déjà :‘(:’(:‘(









SebGF a écrit :



Oui bien entendu on avait la prime + les inters.

Le contraire aurait été un gros “FUCK you” de ma part <img data-src=" />



Mais le client aimait pas qu’on fasse jouer la récup après appel… Quand tu te prends des remarques alors que t’as sauvé le monde à 2h du mat et que tu viens pas à 8h c’est agréable.



Certains clients devraient se rappeler qu’il n’existe pas de lien de servilité avec un presta. J’en ai connu qui se sont fait sortir parce qu’ils ont répondu de travers après une nuit d’inter et qu’ils se sont fait engueuler parce qu’ils sont pas venus le matin…



La où j’étais, les astreinte c’était en plus des journées de taf pour eux, alors, l’inter à pas d’heure la nuit et être au taquet le matin c’était compliqué, puis après remarques style “bah, tu pars déjà, t’as déjà fini ta journée ?”



&nbsp;Ouai, ouai, sauf que j’y étais depuis 3h du mat :‘(

&nbsp;&nbsp;



Drepanocytose a écrit :



Moi ca m’est arrivé, un burnout sérieux. Ce jour là (ca a lâché subitement, un matin, sans prévenir), soit j’eclatais la gueule de mon patron et il prenait vraiment très très cher, soit je m’arrêtais : le choix n’a pas été très diffcile à faire….



Et c’est aps au bout d’un à 2 mois que j’ai été convoqué, mais au bout de 3 jours….

Fait extrêmement rare, c’est le medecin du travail lui même qui m’a prolongé l’arrêt en me disant que, vue la situation, l’employeur se foutait carrément de sa gueule….

Puis l’employeur a changé de medecin du travail, et a “négocié” mon retour avec lui, et a eu le malheur de me l’ecrire…..

J’ai porté plainte direct, contre à la fois le médecin, et l’employeur…. J’ai été payé plein pot à rien foutre chez moi pendant 8 mois <img data-src=" /> (j’ai beaucoup squatté PCI pendant la période, d’ailleurs)





T’as cogné ton boss et t’as été arrêté pour fracture de la main et du poignet ?

&nbsp;





aerith a écrit :



Il va falloir combien de décennie avant de reconnaitre que les étudiants peuvent aussi avoir un burn-out ?…

&nbsp;J’en serait peut être morte avant…



Une chômeuse en moins ! et une stagiaire en moins à payer&nbsp;<img data-src=" />





kade a écrit :



Je me demande (sans avoir vérifié <img data-src=" />) si le médecin conseil de la sécu n’a pas son mot à dire non plus pour la qualification d’une maladie pro. et de l’application des modalités.





Bah, il passe après si :)

&nbsp;C’est le médecin de la sécu qui peut te faire retourner au taf si il considère que l’arrêt n’est pas justifié.









Drepanocytose a écrit :



Moi ca m’est arrivé, un burnout sérieux. Ce jour là (ca a lâché subitement, un matin, sans prévenir), soit j’eclatais la gueule de mon patron et il prenait vraiment très très cher, soit je m’arrêtais : le choix n’a pas été très diffcile à faire….



Et c’est aps au bout d’un à 2 mois que j’ai été convoqué, mais au bout de 3 jours….

Fait extrêmement rare, c’est le medecin du travail lui même qui m’a prolongé l’arrêt en me disant que, vue la situation, l’employeur se foutait carrément de sa gueule….

Puis l’employeur a changé de medecin du travail, et a “négocié” mon retour avec lui, et a eu le malheur de me l’ecrire…..

J’ai porté plainte direct, contre à la fois le médecin, et l’employeur…. J’ai été payé plein pot à rien foutre chez moi pendant 8 mois <img data-src=" /> (j’ai beaucoup squatté PCI pendant la période, d’ailleurs)





Expérience à peu près similaire, mais pas un “burn-out” (donc pas classable dans le projet de loi).

Ta convocation sécu au bout de 3 jours j’imagine que c’est à la demande de l’employeur (la sécu ne fait jamais ça, surtout si tu n’as pas de “dossier”).

De mon côté, ce fut le médecin du travail qui m’a demandé d’aller voir sur le champ mon généraliste (en quittant mon poste). Par contre, la cause de tout ça aurait pu être le pénal pour l’employeur, mais tout le monde a fini par se calmer (menace de faire appel à la presse…).

Puis j’ai eu d’autres XP dans le genre.



Mais la sécu a commencé à voir rouge dans le temps aménagé thérapeutique : normal, tu bosses et ils payent quand tu bosses pas <img data-src=" />









eliumnick a écrit :



Euh, mais Séphiroth t’as tué il y a 18 ans déjà :‘(:’(:‘(





Non, je ressuscite dans Advent children…









frscot a écrit :



Pas seulement a l’usine.

Par contre est-ce que le stress est reconnu comme maladie professionnelle?

Par contre c’est vrai que ca peut etre difficle de faire la difference entre vie pro et privee. Si une personne a par exemple des problemes familiaux (divorce qui se passe mal, enfants hospitalises…) et qu’il fait un burn-out au boulot alors que le travail n’est pas plus lourd que d’habitude, difficile de mettre ca sur la faute de l’employeur.





Pas plus lourd ne veut pas dire moins intense voire cool. Le burn-out est une combinaison de plusieurs facteurs dont le plus lourd est le travail (management, charge, …). Les problèmes personnels peuvent être des facteurs aggravants voire catalyseur dans ce genre de cas.

&nbsp;

&nbsp;Quant au stress comme maladie pro, non je ne pense pas. Le stress est une réaction normale de l’organisme, il peut etre toxique (comme dans l’épuisement) ou bénéfique.









aerith a écrit :



Non, je ressuscite dans Advent children…







Ah bon ??? Il m’a tellement marqué que jmen souviens même pas :x









aerith a écrit :



Il va falloir combien de décennie avant de reconnaitre que les étudiants peuvent aussi avoir un burn-out ?…

&nbsp;J’en serait peut être morte avant…







&nbsp; Il n’y a pas d’étudiants en burn-out. Seulement des erreurs d’orientation <img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;Blague à part, ça fait partie de la sélection… c’est moche mais c’est bien le cas dans certaines prépas ou même en fac avant les concours…









Dr.Wily a écrit :



Se déconnecté, pour avoir vu le truc, quand une boite veu joindre quelq’un t’inquiète c’est a la limite du harcelement et de l’enquètre policière pour te joindre pendant tes congés (pour savoir où tu es et pourquoi tu ne répond pas).







Et si tu téléphones à la police ça marche ? <img data-src=" />



Allô ? Oui bonjour, mon employeur me harcèle au téléphone alors que je suis en congés, pourriez-vous lui dire de se calmer ou sinon je porte plainte. Merci.



<img data-src=" />









kade a écrit :



Non pas forcément :

si la charge de travail imposée est vraiment trop importante, il y a deux cas de figure (sans accord amiable, type réaménagement de poste, embauche, réorganisation, etc.).




  • Comme tu dis : les prud’hommes mais là, t’es grillé (surtout que dans ces cas là, il y a fort à parier que ton “départ” sous cette forme soit provisionnée de longue date…)

  • Soit c’est l’arrêt maladie, à l’initiative du salarié (Ex. dépression, hospitalisation, cure de sommeil et autres). Mais aussi un facteur de “grillade” (salarié fragile, “toujours malade”, “pas fiable”). De plus, ton employeur devient la sécu, et tu as donc une certaine pression (convocations de contrôle, ce qui est normal. Généralement au bout d’un à 2 mois. Puis après, mi-temps thérapeutique, par exemple).



    Donc si le burn-out est confirmé en maladie pro., c’est l’employeur qui est responsable et qui paye. De plus, en cas d’impact (définitif ou non) sur ta santé, il peut payer très, très… longtemps (comme un accident pro.).

    Et cette reconnaissance peut aussi faire valoir auprès des syndicats, de l’Inspection, des D.P. …

    Si tu es seul arrêté dans ton coin pour dépression (ou bien plus grave), tu peux crever tranquilou.





    Sauf qu’il n’y a pas que l’employeur qui paie puisque tous les soins sont pris en charge par l’assurance maladie.







    the_Grim_Reaper a écrit :



    Pour y être confronté au taf ça donne :

     - arrêts de travail à donf (cf. mon post précédent),

     - des départs en masse,

     - des presta qui font même pas la journée avant demander à leur commercial de les sortir de là…

     Le soucis des prud’, c’est que c’est parfois long et fastidieux, encore plus pour ce genre de cas, même si j’en connais qu’on des dossiers tout packagé en cours ^^





    Oui, c’est vrai que les prud’hommes ne sont peut-être pas la meilleure solution pour le salarié.



    Mais dans ce cas, la CRRMP devrait avoir des recours directement sur l’employeur, sans que ce soit le salarié qui en soit à l’initiative. Paiement complet des soins engendrés, et renvoi au pénal si une responsabilité pénale est envisagée.







    the_Grim_Reaper a écrit :



    C’est ça un des soucis en France, on fait payer tous ceux qui bossent, pour les conneries de certains :/

    Le cas de l’amiante & co ça a été ça pendant des années.





    C’est bien ça qui m’énerve.



    Je ne suis pas absolument pas contre une reconnaissance du phénomène, mais encore une fois, on va creuser le trou de la sécu déjà bien profond en majorité pour des conditions de travail qui n’ont pas lieu d’être.









ActionFighter a écrit :



Je ne suis pas absolument pas contre une reconnaissance du phénomène, mais encore une fois, on va creuser le trou de la sécu déjà bien profond en majorité pour des conditions de travail qui n’ont pas lieu d’être.





C’est bien beau de dire ca, et c’est pas faux dans l’esprit, mais tu préconises quoi ?

Parce que des putains de managers qui, de par le système, ont d’autant plus de primes qu’ils mettent le plus la pression sur les opérationnels, tu ne les feras pas changer facilement….









Drepanocytose a écrit :



C’est bien beau de dire ca, et c’est pas faux dans l’esprit, mais tu préconises quoi ?

Parce que des putains de managers qui, de par le système, ont d’autant plus de primes qu’ils mettent le plus la pression sur les opérationnels, tu ne les feras pas changer facilement….





Comme je le dis au dessus, la CRRMP devrait avoir des recours systématiques pour récupérer les sommes dépensées dans les soins directement chez l’employeur indélicat. Et la sécu devrait également avoir des recours lorsque les arrêts sont en trop grand nombre pour les mêmes raisons dans une entreprise.



Parce que, comme toujours, c’est en tapant le porte-monnaie que les choses changeront.



Ça fera réfléchir les managers à deux fois avant de foutre la pression sur quelqu’un.









ActionFighter a écrit :



Comme je le dis haut dessus, la CRRMP devrait avoir des recours systématiques pour récupérer les sommes dépensées dans les soins directement chez l’employeur indélicat. Et la sécu devrait également avoir des recours lorsque les arrêts sont en trop grand nombre pour les mêmes raisons dans une entreprise.



Parce que, comme toujours, c’est en tapant le porte-monnaie que les choses changeront.



Ça fera réfléchir les managers à deux fois avant de foutre la pression sur quelqu’un.





Tu rêves debout, sérieux.

Même si dans l’absolu c’est ce qu’il faudrait faire, tu seras mort avant que quelqu’un se mette même à y penser un tant soit peu sérieusement.









ActionFighter a écrit :



Perso, je pense qu’on va faire payer à tout le monde via l’assurance maladie, des problèmes liés à des techniques de management qui n’ont pas lieu d’être.





Des techniques de non-management tu veux dire.

Perso je considère que le véritable management consiste à faire en sorte de maximiser l’efficacité et la productivité de ses collaborateurs en leur fournissant les meilleures conditions et la meilleure ambiance de travail possible. (dans les limites du raisonnable hein <img data-src=" />)



Les brimades et la pression non stop sont souvent le fait de sinistres incompétents qui ne doivent leur poste de petits chefaillons qu’à la stricte application du principe de Peter dans leurs entreprises.

Le pire c’est qu’il n’y a pas plus contre productif niveau efficacité mais comme ils sont souvent trop cons pour s’en apercevoir, et je ne parle même pas de se remettre en question … <img data-src=" />



Malheureusement c’est justement le principe de Peter qui prédomine dans beaucoup trop de boites, et plus encore de gouvernements … <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Tu rêves debout, sérieux.

Même si dans l’absolu c’est ce qu’il faudrait faire, tu seras mort avant que quelqu’un se mette même à y penser un tant soit peu sérieusement.





Je sais bien que c’est impensable, et que le lobby du capital s’y opposera clairement <img data-src=" />



Mais ça reste pour moi une bien meilleure solution que ce compromis qui même s’il fait évoluer favorablement le traitement du salarié, ne donne aucune contrainte aux employeurs pour essayer d’éradiquer ce phénomène de management destructeur.









Guinnness a écrit :



Des techniques de non-management tu veux dire.

Perso je considère que le véritable management consiste à faire en sorte de maximiser l’efficacité et la productivité de ses collaborateurs en leur fournissant les meilleures conditions et la meilleure ambiance de travail possible. (dans les limites du raisonnable hein <img data-src=" />)



Les brimades et la pression non stop sont souvent le fait de sinistres incompétents qui ne doivent leur poste de petits chefaillons qu’à la stricte application du principe de Peter dans leurs entreprises.

Le pire c’est qu’il n’y a pas plus contre productif niveau efficacité mais comme ils sont souvent trop cons pour s’en apercevoir, et je ne parle même pas de se remettre en question … <img data-src=" />



Malheureusement c’est justement le principe de Peter qui prédomine dans beaucoup trop de boites, et plus encore de gouvernements … <img data-src=" />





Oui, je suis entièrement d’accord <img data-src=" />



C’est vrai qu’on a tendance à galvauder le terme de management à cause des mauvaise pratiques.









Guinnness a écrit :



Des techniques de non-management tu veux dire.

Perso je considère que le véritable management consiste à faire en sorte de maximiser l’efficacité et la productivité de ses collaborateurs en leur fournissant les meilleures conditions et la meilleure ambiance de travail possible. (dans les limites du raisonnable hein <img data-src=" />)



Les brimades et la pression non stop sont souvent le fait de sinistres incompétents qui ne doivent leur poste de petits chefaillons qu’à la stricte application du principe de Peter dans leurs entreprises.

Le pire c’est qu’il n’y a pas plus contre productif niveau efficacité mais comme ils sont souvent trop cons pour s’en apercevoir, et je ne parle même pas de se remettre en question … <img data-src=" />



Malheureusement c’est justement le principe de Peter qui prédomine dans beaucoup trop de boites, et plus encore de gouvernements … <img data-src=" />





très juste <img data-src=" />



&nbsp;Surtout qu’à part gueuler sur les gens, il passe leur temps à colorier des cases sous Excel (à ne pas sortir à son chef, ça m’a couté une augment <img data-src=" />)









Guinnness a écrit :



Des techniques de non-management tu veux dire.

Perso je considère que le véritable management consiste à faire en sorte de maximiser l’efficacité et la productivité de ses collaborateurs en leur fournissant les meilleures conditions et la meilleure ambiance de travail possible. (dans les limites du raisonnable hein <img data-src=" />)





Je pense pareil… Et pas mal de boites aussi (de plus en plus ?). Mais nous sommes loin des petits costard-cravate de la Défense…









Drepanocytose a écrit :



Socialistes en mousse !!!!

Ils sont en train de détruire la valeur travail, qui fait le coeur de nos sociétés occidentales modernes…



Ca va favoriser les fainéants, les tire au flanc, et donner du gras aux syndicalistes…





J’ai du mal à savoir si c’est dérieux ou du troll. Si c’est le cas il est donc de qualité.







Xire a écrit :



L’actu est quand même un peu très éloigné du domaine IT…



C’est plus un retour sur une ancienne actu (lien dans la news) qui elle s’y rapportait plus clairement.



Que fais tu encore ici feignasse ? T’as pas un vrai boulot ?








Yzokrad a écrit :



Bientôt le travail comme maladie professionnelle, merci les socialistes, il faut dire que ceux qui rédigent les lois n’ont jamais travaillé (études -&gt; fonction publique -&gt; élection/nomination) et voient le travail comme une maladie (toujours à réduire, 35h, …).

 

Et non ça ne concerne pas l’IT, honnêtement passer 4 heures par jour sur facebook trouvez encore moyen de faire croire que vous faites un burn out, on vous connait.





Va bosser, débile, au lieu de raconter des conneries.









ActionFighter a écrit :



Sauf qu’il n’y a pas que l’employeur qui paie puisque tous les soins sont pris en charge par l’assurance maladie.





Il y a des causes valables pour la sécu, d’autres plus discutées.

Si on commence par mettre le paquet de Malbak à 15€ (en veillant à la fraude), la bouteille du (si bon <img data-src=" />) Label 5 à 40€ et la Villageoise à 10€ le litre, on finira bien par en voir les effets (bon je sais, contrebande toussa, pays frontaliers…). A ce sujet, si les frontaliers EU avaient les même règles ce serait plus simple, mais l’EU est foutue.



Donc en réduisant des frais de sécu et en donnant plus de pognon (via la consommation des produits, et la diminution des cancers et autres) on pourrait peut-être dégager des budgets pour d’autres causes.



Je n’ai pas le temps d’étayer ma discussion de fin de comptoir café-calva, mais l’idée y est.









Drepanocytose a écrit :



Va bosser, débile, au lieu de raconter des conneries.





Je n’avais pas relevé, en effet. Qu’il fasse mon taf “IT” comme il dit et partage mes soucis de la vie et on en reparle.



Il faut se méfier des conséquences en cascade que peut avoir ce genre de loi. Ca ne se limite pas à la caricature facile du fonctionnaire qui dégaine son burn-out pour aller à la peche. Ca peut barrer l’accès à l’emploi à certaines personnes (t’as 2 bébés ? ok, on te rappellera… T’habites loin ? T’as l’air stressé ? T’as enchainé plusieurs jobs sans periode de congés? Merci, au revoir, demi-tour, la porte est là) et ca peut etre un vrai risque financier ou organisationnel pour certaines boites (audit, finances… etc) ou certains emplois (commerciaux et assimilés). Le risque ca se chiffre, et si le chiffre fait peur ca fait mal aux embauches.

&nbsp;

&nbsp;Au bout du raisonnement, les employés en fin de carrière qui acceptent des postes à responsabilité loin de chez eux et qui font l’A/R tous les week ends pendant quelques années (il y en a des brouettes en province) deviendraient à haut risque et pourraient etre condamnés au mieux à pantoufler jusqu’à la retraite, au pire à faire connaissance avec Pole Emploi.


Belle image des fonctionnaires, respect. Au lieu de dire des conneries, réfléchit à ce que tu racontes : pour toi c’est la faute des socialistes qui sont actuellement au pouvoir, et oui ils ont fait la fonction publique… mais rassure-toi, n’importe quel autre pour lequel tu voteras aura fait le même cursus !!



Pour intervenir comme ça, il vaut mieux la fermer et changer de news. Et en passant, pour un mec qui bosse, tu as quand même le loisir de venir sur NXI pour faire des commentaires… tranquille ton taff non ?








kade a écrit :



Si on commence par mettre le paquet de Malbak à 15€ (en veillant à la fraude), la bouteille du (si bon <img data-src=" />) Label 5 à 40€ et la Villageoise à 10€ le litre, on finira bien par en voir les effets





Pour les clopes en tant que non fumeur je ne suis pas concerné mais pour le reste gros +1, il est temps que les gens arrêtent de boire ces immondes mixtures toxiques et apprennent à apprécier le vrai bon whisky et les grands crus … ah c’était pas le sens de ta remarque ? <img data-src=" />



<img data-src=" />









cassoulet a écrit :



Il faut se méfier des conséquences en cascade que peut avoir ce genre de loi. Ca ne se limite pas à la caricature facile du fonctionnaire qui dégaine son burn-out pour aller à la peche. Ca peut barrer l’accès à l’emploi à certaines personnes (t’as 2 bébés ? ok, on te rappellera… T’habites loin ? T’as l’air stressé ? T’as enchainé plusieurs jobs sans periode de congés? Merci, au revoir, demi-tour, la porte est là) et ca peut etre un vrai risque financier ou organisationnel pour certaines boites (audit, finances… etc) ou certains emplois (commerciaux et assimilés). Le risque ca se chiffre, et si le chiffre fait peur ca fait mal aux embauches.

&nbsp;

&nbsp;Au bout du raisonnement, les employés en fin de carrière qui acceptent des postes à responsabilité loin de chez eux et qui font l’A/R tous les week ends pendant quelques années (il y en a des brouettes en province) deviendraient à haut risque et pourraient etre condamnés au mieux à pantoufler jusqu’à la retraite, au pire à faire connaissance avec Pole Emploi.





&nbsp;



&nbsp;Le gros problème de cette loi, c’est que le gros du bataillon du burn out,aujourd’hui c’est les agriculteurs et les travailleurs indépendants devant les salariés.



&nbsp;Et si il y a augmentation des prélèvements, c’est pas la boite qui va payer, ou le donneur d’ordre mais bien indépendants sans toujours avoir la possibilité d’augmenter ses tarifs du fait de la concurrence européenne.









bourgpat a écrit :



&nbsp;



&nbsp;Le gros problème de cette loi, c’est que le gros du bataillon du burn out,aujourd’hui c’est les agriculteurs et les travailleurs indépendants devant les salariés.



&nbsp;Et si il y a augmentation des prélèvements, c’est pas la boite qui va payer, ou le donneur d’ordre mais bien indépendants sans toujours avoir la possibilité d’augmenter ses tarifs du fait de la concurrence européenne.





je me demande sur quoi tu te bases pour dire que ce sont les agriculteurs et travailleur indépendant devant les salariés, à moins que tu n’aies pas compris le principe du mot “burn out” énuméré&nbsp; ici&nbsp;



Drepa, je note que ça fait plusieurs jours que tu chasses à la dynamite à fragmentation. Tu es fatigué de te creuser la tête pour faire dans la qualité ? <img data-src=" />





Alors qu’on voit à côté du vrai spécimen de qualité…

&nbsp;









the_Grim_Reaper a écrit :



Les tires au flanc sont déjà favorisés dans de nombreux domaines, on

les aide à rester au chômage, à faire des gosses pour pas bosser, à se

loger à pas cher, &nbsp;à faire 20 ans d’études, …



&nbsp;La France est pleine de tires au flanc, ouvre les yeux :p      

&nbsp;





Mener des études = tirer au flanc.

&nbsp;



Tu vois, ça c'est du bon troll subtil, surtout qu'on le croirait presque sincère dans son propos vu la formulation. <img data-src=">   



&nbsp;

&nbsp;EDIT : Concernant la news, s’il est certain qu’il est temps de se préoccuper de tous les abus générés par certains patrons, je ne vois pas bien comment prendre cette approche permettra de régler les vrais cas sans susciter une masse de faux positifs. Sauf à suivre un processus particulièrement lourd (donc coûteux) d’examens médicaux pour bien diagnostiquer… Bref, j’attends de voir dans le détail comment ils proposent de qualifier le burn-out.



bah c’est justement à ça que sert les enveloppe sde frics des députés , faire des commissions engager des experts et porter des études et un tas d’autres choses pour les permettre de qualifier quelque chose.

&nbsp;

( en théorie )








kade a écrit :



Il y a des causes valables pour la sécu, d’autres plus discutées.

Si on commence par mettre le paquet de Malbak à 15€ (en veillant à la fraude), la bouteille du (si bon <img data-src=" />) Label 5 à 40€ et la Villageoise à 10€ le litre, on finira bien par en voir les effets (bon je sais, contrebande toussa, pays frontaliers…). A ce sujet, si les frontaliers EU avaient les même règles ce serait plus simple, mais l’EU est foutue.



Donc en réduisant des frais de sécu et en donnant plus de pognon (via la consommation des produits, et la diminution des cancers et autres) on pourrait peut-être dégager des budgets pour d’autres causes.



Je n’ai pas le temps d’étayer ma discussion de fin de comptoir café-calva, mais l’idée y est.





Les clopes et le pinard ?



Nanmého ! Ca va pas bien toi <img data-src=" />









Elwyns a écrit :



je me demande sur quoi tu te bases pour dire que ce sont les agriculteurs et travailleur indépendant devant les salariés, à moins que tu n’aies pas compris le principe du mot “burn out” énuméré&nbsp; ici&nbsp;





Justes les études actuelles sur le burn out qui comme sur le suicide montrent que bien avant les salariés, les agriculteurs et les travailleurs indépendants sont des populations plus à risque et bien moins soutenues. On parle bcp moins des agriculteurs qui se suicident que des employés de France telecom qui eux font la une des journaux.

&nbsp;

&nbsp;Non le burn out n’est pas limité aux salariés et touche bcp plus les indépendants qui sont bcp moins protégè comme l’a montré uber. Et tu as des études tout autour du monde sur ce phenomene qui le montre bien.









fr1g0 a écrit :



si les sénateurs ump y sont opposés c’est parce qu’ils en sont loin du burn out, non ? qu’on les envoie à l’usine et on verra ensuite ce qu’ils en pensent.



Le burn-out, c’est pas vraiment une maladie d’usine… c’est plus l’apanage des boulots physiquement faciles.





Drepanocytose a écrit :



C’est bien beau de dire ca, et c’est pas faux dans l’esprit, mais tu préconises quoi ?

Parce que des putains de managers qui, de par le système, ont d’autant plus de primes qu’ils mettent le plus la pression sur les opérationnels, tu ne les feras pas changer facilement….



Pas convaincu que ce soit à ce point la faute des managers… &nbsp;

Dans notre boite, il y a pas mal de cas de burn-out (ou pas loin), mais dans les cas que je connais, ce sont surtout des gens qui absorbent la pression. Chez nous, chacun est quasiment libre de ne rien faire: aucune conséquence réelle d’une absence de travail (mon nombre de posts en témoigne ;) ), mais certains se pourrissent la vie pour accomplir un travail pour lequel personne ne les remerciera… ça reste un mystère pour moi.

&nbsp;J’ai tendance à penser que les cas que je connais sont des personnes qui se seraient de toute façon écroulées, pour une raison ou une autre.









Citan666 a écrit :



Drepa, je note que ça fait plusieurs jours que tu chasses à la dynamite à fragmentation. Tu es fatigué de te creuser la tête pour faire dans la qualité ? <img data-src=" />





Voulu, voulu…. <img data-src=" />

Le prochain vraiment subtil passera nickel. <img data-src=" />









Faith a écrit :



Pas convaincu que ce soit à ce point la faute des managers…  

Dans notre boite, il y a pas mal de cas de burn-out (ou pas loin), mais dans les cas que je connais, ce sont surtout des gens qui absorbent la pression. Chez nous, chacun est quasiment libre de ne rien faire: aucune conséquence réelle d’une absence de travail (mon nombre de posts en témoigne ;) ), mais certains se pourrissent la vie pour accomplir un travail pour lequel personne ne les remerciera… ça reste un mystère pour moi.

 J’ai tendance à penser que les cas que je connais sont des personnes qui se seraient de toute façon écroulées, pour une raison ou une autre.





Je pense qu’il y a les deux cas.



Et en général, la différence entre l’employeur indélicat et le salarié trop zélé se voit assez vite au nombre d’arrêts maladies.









ActionFighter a écrit :



Je pense qu’il y a les deux cas.



Et en général, la différence entre l’employeur indélicat et le salarié trop zélé se voit assez vite au nombre d’arrêts maladies.





Je pense aussi.

Et il y a aussi les deux cas en même temps, et ca a été mon cas : envie de bien faire mon taf pour quand même lui trouver un sens, et des managers de merde qui m’en demendaient trop, et surtout de trop faire de la merde.









ActionFighter a écrit :



Je pense qu’il y a les deux cas.



Et en général, la différence entre l’employeur indélicat et le salarié trop zélé se voit assez vite au nombre d’arrêts maladies.





Problème entre un salarié du privé, un salarié du publique et un indépendant avec 90 jours de carences, comparer les arrêts maladie présente un certain nombre de biais surtout comment on voit une flambée importante du nombre d’arrêts maladie dans la fonction publique.

&nbsp;

&nbsp;Après, un encadrement “cool”, n’est parfois pas si cool que cela. On le voit avec le nombre non limité de jours de congés fait dans certaines boites qui se traduisent au final par une baisse réelle du nombre de congés réellement pris par des employés.









Faith a écrit :



Chez nous, chacun est quasiment libre de ne rien faire: aucune conséquence réelle d’une absence de travail (mon nombre de posts en témoigne ;) ), mais certains se pourrissent la vie pour accomplir un travail pour lequel personne ne les remerciera… ça reste un mystère pour moi.







Je reconnais ma boite là <img data-src=" />



Bon après sur le long terme ceux qui se décarcassent finissent par se faire repérer si le management est pas complètement idiot et ils obtiennent des promotions.

Je pense aussi que le burn out n’arrive pas du jour au lendemain et que ce sont des personnes de toute façon “à risque” qui en sont victimes, des gens qui savent pas s’écouter un peu et lever le pied quand il le faut.









Drepanocytose a écrit :



Je pense aussi.

Et il y a aussi les deux cas en même temps, et ca a été mon cas : envie de bien faire mon taf pour quand même lui trouver un sens, et des managers de merde qui m’en demendaient trop, et surtout de trop faire de la merde.





Oui, les deux cas peuvent être présent en même temps.



Après, avoir envie de bien faire son taf est une attitude assez “normale”. Quand cette envie est balayée par des prérogatives managériales, là, c’est plus délicat à gérer et à prouver quand la situation devient intenable.



Le mieux à faire lorsque c’est possible, c’est de demander des traces écrites. Ce n’est pas toujours évident à faire, mais ça donne de quoi appuyer ses dires en cas de conflit.







bourgpat a écrit :



Problème entre un salarié du privé, un salarié du publique et un indépendant avec 90 jours de carences, comparer les arrêts maladie présente un certain nombre de biais surtout comment on voit une flambée importante du nombre d’arrêts maladie dans la fonction publique.

 

 Après, un encadrement “cool”, n’est parfois pas si cool que cela. On le voit avec le nombre non limité de jours de congés fait dans certaines boites qui se traduisent au final par une baisse réelle du nombre de congés réellement pris par des employés.





Il ne faudrait pas que les indépendants oublient qu’ils sont indépendants.



Ils ne sont payés ni à l’heure, ni à la journée, mais au résultat.



C’est mon cas. Je gère mon temps comme je veux, en témoigne mon activité ici <img data-src=" />

Ca peut occasionner de grosses périodes de stress en approche de dealine, après c’est à chacun de gérer.



Ce n’est pas très judicieux de se mettre indépendant lorsque l’on ne sait pas s’affirmer.



Quant aux arrêts maladie dans la fonction publique, au delà des je-men-foutistes, qui existent mais pas en si grand nombre que l’on pourrait le penser, pour la connaître de l’intérieur, elle est en grosse majorité due aux pratiques managériales qui font que l’on demande beaucoup aux personnes que l’on estime compétentes et surtout serviles, et que l’on fait rien pour que les autres s’intéressent à leur travail.







bourgpat a écrit :



Après, un encadrement “cool”, n’est parfois pas si cool que cela. On le voit avec le nombre non limité de jours de congés fait dans certaines boites qui se traduisent au final par une baisse réelle du nombre de congés réellement pris par des employés.





En même temps, avec la désaffection des syndicats, plus personne n’est là pour gueuler lorsqu’il y a matière.



Donc au bout d’un moment, faut pas s’étonner de mauvaises conditions de travail lorsque tous les salariés sont désorganisés.









Yzokrad a écrit :



Mais je ne me plains pas d’un “burn-out” moi. Se plaindre, vouloir toucher des allocs et des congés maladies, c’est la spécialité de beaucoup, un sport national, mais pas le mien.





En même choper un burn-out en trollant comme un porc, ce serait du jamais vu.









the_Grim_Reaper a écrit :



Le client paye la prestation à ta boite dans ce cas, il a raison de pas vouloir savoir qui sera d’astreinte, et combien vous êtes à tourner dessus. Encore une fois, le soucis c’est l’employeur, soit qui à mal calculé son prix de vente de prestation, soit qui veut maximiser sa marge en prenant 2 gars au lieu de 3 ou 4 pour assurer le taf dns de bonnes conditions.







Etant donné que nous étions en régie, le client il la voyait bien notre sale gueule et accessoirement le planning d’astreintes c’est lui qui le validait, voire l’imposait <img data-src=" />

Et dans notre cas, non, c’était le client qui refusait d’augmenter les effectifs en considérant qu’on était suffisants. Jusqu’au jour où il y a eu un arrêt maladie de 2 semaines pendant que moi j’étais en congés.



C’était pas faute d’avoir prouvé par A+B que l’effectif et la charge de travail engendrerait une catastrophe à force de tourner en flux tendu comme ils faisaient. Et accessoirement j’ai démissionné de mon employeur car les remontées d’alertes finissaient en lettre morte (faut dire qu’avec 3 commerciaux qui se sont enchaînés sur le compte, ça aide pas). “oui mais tu comprends on peut pas te sortir comme ça sinon le client gnagnagna”.

Réponse =&gt; t (^^ t )



Depuis que nous sommes partis tous les deux y’a une paire d’années, des échos que j’ai, c’est toujours la même galère. Sous effectif et charge de travail qui a encore plus augmenté, apparemment ils chercheraient quand même à restaffer un peu…



Mais y’a pas eu que des inconvénients, ça m’a appris à être beaucoup plus intransigeant sur ce genre de sujets. Notamment parce que dans le cas où il t’arrive un pépin, c’est pour ta poire.









ActionFighter a écrit :



Après, avoir envie de bien faire son taf est une attitude assez “normale”. Quand cette envie est balayée par des prérogatives managériales, là, c’est plus délicat à gérer et à prouver quand la situation devient intenable.



Le mieux à faire lorsque c’est possible, c’est de demander des traces écrites. Ce n’est pas toujours évident à faire, mais ça donne de quoi appuyer ses dires en cas de conflit.





Ca depend de ce que tu entends par “normale”.

S tu entends “logique” ou “qui a le plus de sens”, on est d’accord.

Si tu entends “la plus répandue”, alors là clairement de nos jours les gens s’en branlent de la qualité de leur taf, tout ce qu’ils veulent c’est en glander le moins et se protéger le plus, sans prendre de responsabilités ni assumer celles qu’ils ont déjà, en majorité selon moi…..



Sinon pour les preuves écrites, j’ai bien compris <img data-src=" />

Depuis, j’ai le souci inverse : je ne fais rien sans écrit. On me dit que je suis un fonctionnaire, et quand je leur dis qu’une relation client-fournisseur ca marche à l’écrit, ils se foutent de ma gueule… Jusqu’à ce que je leur dise à demi mots “OK, alors puisque c’est votre facon de faire, je ne demanderai rien à vos fournisseurs d’écrit, et on verra ce qu’il va se passer quand ils viendront vous demander des avenants pour ce qui n’est pas clairement écrit…. “









Drepanocytose a écrit :



Ca depend de ce que tu entends par “normale”.

S tu entends “logique” ou “qui a le plus de sens”, on est d’accord.





C’est bien ça <img data-src=" />







Drepanocytose a écrit :



Si tu entends “la plus répandue”, alors là clairement de nos jours les gens s’en branlent de la qualité de leur taf, tout ce qu’ils veulent c’est en glander le moins et se protéger le plus, sans prendre de responsabilités ni assumer celles qu’ils ont déjà, en majorité selon moi…..





C’est à cause de ces gens là que je ne passe aussi que par l’écrit.



On m’a fait au début le coup de me demander des trucs à l’oral, et ensuite quand il a fallu justifier de trucs qui clochaient (spécifications inadaptées, temps de dév trop long car évolutions au fil de l’eau, etc…), et comme les mecs qui me faisaient les demandes étaient mieux placés, c’était évidemment sur moi que ça retombait.



Depuis, j’ai pris le pli. On me fait une demande, c’est par écrit et pas autrement.







Drepanocytose a écrit :



Sinon pour les preuves écrites, j’ai bien compris <img data-src=" />

Depuis, j’ai le souci inverse : je ne fais rien sans écrit. On me dit que je suis un fonctionnaire, et quand je leur dis qu’une relation client-fournisseur ca marche à l’écrit, ils se foutent de ma gueule… Jusqu’à ce que je leur dise à demi mots “OK, alors puisque c’est votre facon de faire, je ne demanderai rien à vos fournisseurs d’écrit, et on verra ce qu’il va se passer quand ils viendront vous demander des avenants pour ce qui n’est pas clairement écrit…. ”





C’est clair <img data-src=" />



Dans le genre, j’ai une boîte sous-traitante qui a développé des trucs sur les bases de specs, c’était un avenant au contrat pour toutes les modifications.

C’était quand je commençais à bosser, et à l’époque, je trouvais ça un peu procédurier et abusé.



Maintenant, j’ai compris, et je les comprends <img data-src=" />









Jean_Peuplus a écrit :



Bon après sur le long terme ceux qui se décarcassent finissent par se faire repérer si le management est pas complètement idiot et ils obtiennent des promotions.





Ca c’est dans un monde/une boite idéal(e).

Dans la vraie vie ce sont ceux qui brassent le plus de vent et se plaignent le plus partout et auprès de tout le monde, et qui de cette façon arrivent souvent à finir par convaincre les autres qu’ils bossent vraiment, qui obtiennent le plus souvent les gratifications, tout ça sur le dos de ceux qui bossent réellement et n’ont donc pas le temps de se toucher la nouille comme ça et qui eux n’ont donc le plus souvent droit à rien.



Le pire c’est que certains de ces traînes-savates arrivent même parfois à se convaincre eux mêmes qu’ils bossent vraiment (j’en côtoie, malheureusement, quelques uns des comme ça <img data-src=" />)









Drepanocytose a écrit :



Si tu entends “la plus répandue”, alors là clairement de nos jours les gens s’en branlent de la qualité de leur taf, tout ce qu’ils veulent c’est en glander le moins et se protéger le plus, sans prendre de responsabilités ni assumer celles qu’ils ont déjà, en majorité selon moi…..





Marrant tu décris avec une surprenante exactitude l’organisation interne de ma boite : un nombre de strates hiérarchiques qui n’a rien à envier à une administration, comme il se doit atteintes de réunionite chronique, mais jamais personne prêt à se mouiller quand il y a la moindre décision à prendre ce qui fait qu’au final c’est souvent aux employés de base que les décisions incombent <img data-src=" />



C’est quoi cette association réflexe entre usine et burn-out? L’usine produit beaucoup de maladie professionnelle, c’est certain, mais ce n’est clairement pas à l’usine que l’on risque le plus le burn-out….


La sécu est payée par qui?


bah… non. Gros contre-sens! Cette loi vise tout l’inverse.

Ce que tu crains, c’est la situation telle qu’elle existe actuellement: un salarié en arrêt maladie pour ‘dépression’ est payé par la société, que cette dépression soit liée à son travail ou à des problèmes perso (sachant qu’il est très difficile d’ailleurs de faire la part des choses entre ce qui relève du travail et le reste…. en général, c’est imbriqué. Une dépression est rarement mono-factorielle).

Cette loi veut l’inverse: si la ‘dépression’ est reconnue comme burn-out et maladie professionnelle, c’est l’entreprise qui paie (pour son mauvais management).








the_Grim_Reaper a écrit :



C’est 1 de savoir si c’est une maladie pro, et 2 de savoir qui paye pour les erreurs des boites, et perso, je penche pour que ce soit pas la Sécu.







La réponse est dans ta phrase: si c’est une maladie pro, alors, par definition, c’est les entreprises “fautives” qui paient. Sinon, alors on reste comme maintenant : c’est la secu ( sachant que la secu est financée très majoritairement par les entreprises, mais pas plus les “fautives” que les autres).









ActionFighter a écrit :



Sauf qu’il n’y a pas que l’employeur qui paie puisque tous les soins sont pris en charge par l’assurance maladie.

.







faux.

Les coûts sont répercutés sur les cotisations de l’entreprise. C’est la particularité de cette branche de la secu : chaque entreprise a un taux de cotisations différents, indexé sur sa sinistralité constatées sur les années antérieures.









Drepanocytose a écrit :



Tu rêves debout, sérieux.

Même si dans l’absolu c’est ce qu’il faudrait faire, tu seras mort avant que quelqu’un se mette même à y penser un tant soit peu sérieusement.







Je lis les commentaires dans l’ordre… bon,en fait, vous n’avez aucune idée de la réglementation actuelle ??

Difficile d’avoir un avis sur ce projet de loi dans ces conditions, sans comprendre les enjeux et ce que ça changerait….









bourgpat a écrit :



Justes les études actuelles sur le burn out qui comme sur le suicide montrent que bien avant les salariés, les agriculteurs et les travailleurs indépendants sont des populations plus à risque et bien moins soutenues. On parle bcp moins des agriculteurs qui se suicident que des employés de France telecom qui eux font la une des journaux.

 

 Non le burn out n’est pas limité aux salariés et touche bcp plus les indépendants qui sont bcp moins protégè comme l’a montré uber. Et tu as des études tout autour du monde sur ce phenomene qui le montre bien.







Tout à fait!

(beaucoup ici semblent ne pas connaître le sujet. C’est une très bonne idée de PCI de traiter ce sujet, mais l’article meriterait d’etre un peu plus complet )









Tiebor a écrit :



Je lis les commentaires dans l’ordre… bon,en fait, vous n’avez aucune idée de la réglementation actuelle ??

Difficile d’avoir un avis sur ce projet de loi dans ces conditions, sans comprendre les enjeux et ce que ça changerait….





Explique au lieu de la jouer professoral.

Tu vois souvent la sécu se retourner contre les employeurs indélicats ?









ActionFighter a écrit :



Comme je le dis au dessus, la CRRMP devrait avoir des recours systématiques pour récupérer les sommes dépensées dans les soins directement chez l’employeur indélicat. Et la sécu devrait également avoir des recours lorsque les arrêts sont en trop grand nombre pour les mêmes raisons dans une entreprise.



Parce que, comme toujours, c’est en tapant le porte-monnaie que les choses changeront.



Ça fera réfléchir les managers à deux fois avant de foutre la pression sur quelqu’un.









C’est déjà le cas!!!



Financement des accidents de travail et maladies pro (AT/MP): source Wikipedia

“Les accidents du travail font l’objet d’un financement différent de celui de la branche maladie des régimes de sécurité sociale. En outre, il existe des branches accidents du travail distinctes entre le régime général (branche accidents du travail de la sécurité sociale) et les deux régimes agricoles (ATEXA pour les non-salariés agricoles et AT salariés pour les salariés agricoles).



Si le régime maladie est financé par des cotisations des employeurs comme des salariés, le régime Accident du travail est financé, lui, par des cotisations à la charge des seuls employeurs. Les entreprises cotisent en effet au régime des accidents du travail, et cela selon des barèmes établis en fonction de deux critères :



la taille de l’entreprise (qui influence la capacité de l’entreprise à mener des actions de prévention);

la nature de son activité (plus ou moins accidentogène).

Par exemple, dans le régime général, les entreprises de 1 à 9 salariés ont un régime de cotisation forfaitaire qui dépend de leur secteur d’activité. Les entreprises employant entre 20 et 149 salariés relèvent du régime de la tarification mixte : une partie est liée au secteur d’activité de l’entreprise, l’autre est indexée aux performances de l’entreprise en termes d’accidentologie. Les entreprises de 150 salariés et plus, relèvent d’un régime de tarification individuelle, c’est à dire lié à leur propre sinistralité. Pour la calculer, la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) - ou CRAMIF en Ile-de-France - se fonde sur les résultats des années N-2, N-3 et N-4. La cotisation des grandes entreprises est ainsi établie sur le montant des soins et des indemnités d’arrêt liés à leurs salariés (listés dans le document envoyé chaque année, le compte employeur).”









Tiebor a écrit :









Ok.



Je pensais bêtement que les maladies pro/ accidents du travail étaient compris dans les cotisations sociales patronales payées avec le salaire du salarié.



Donc je retire tout ce que j’ai dit, c’est une très bonne mesure.



Même si, dans l’absolu, même les entreprises de moins de 150 salariés devraient relever de la tarification individuelle.



Et reste à voir avec les chiffres, si les cotisations couvrent bien l’intégralité des soins.



J’ai expliqué plusieurs fois, succintement, et j’ai renvoyé vers wikipedia dans mon post précédent (d’autres sources, plus officielles, peuvent être trouvé en tapant “financement branche accident du travail”).



La Sécu n’a pas à se “retourner” vers les employeurs fautifs, sous entendu dans une démarché pré- ou quasi-contentieuse =&gt; c’est automatiquement répercuté sur les cotisations.

Si tu as une maladie pro qui coûte 1000 à la sécu, alors ton entreprise va payer 10 de cotisations supplémentaires pour chacun de ses salariés, sur plusieurs années.

En apparence, c’est la sécu qui paie. En fin de compte, c’est bien l’entreprise fautive.



Ce mécanisme est sensé être incitatif. Ce dont vous “rêvez” existe déjà. Sauf que les accidents du travail et les maladies professionnelles existent encore. Est-ce inefficace? Pas forcément, car sans ce mécanisme, il y aurait peut-être beaucoup plus d’accidents encore.



Mais le burn-out, n’étant à ce jour pas reconnu comme maladie pro, échappe à ce mécanisme. Donc les managers peuvent pressuriser à outrance sans que l’entreprise n’en paie les dégâts.

Logiquement, vous devriez donc être pour cette loi.

(au passage, les managers sont eux-mêmes très exposés au risque de burn-out. Sans doute plus que les salariés de base!!)



Ceci étant posé, je ne suis pas sûr d’être favorable à cette loi. Elle me semble mal fagotée, et dénuée d’étude d’impact. Or, l’impact peut être énorme.



Désolé pour le ton professoral. Mais en lisant des ‘avis’ aussi tranchés (socialiste en mousse, dévaluation du travail, marre de payer pour les fainéants….etc), ça me braque un peu de la part de gens qui n’ont pas compris le débat et font de gros contre-sens.

A l’inverse, je ne la ramène pas quand on parle de la normalisation des d’HTML 5 ou des finesses de gravures des processeurs… <img data-src=" /><img data-src=" />


Heureux d’avoir dissiper un malentendu alors.



Pour les entreprises de moins de 150 salariés: tarification mixte, donc la sinistralité est aussi prise en compte, mais moins. ça ne me parait pas choquant: en statistique, les petits effectifs sont toujours plus volatiles.



Quant à la question de savoir si les cotisations couvrent les frais (NB: les frais ne sont pas que les soins, c’est aussi et surtout les salaires du salarié absents!) : la réponse est non.

http://www.sante-et-travail.fr/branche-at-mp–les-salaries-financeront-ils-le-de…

Où l’on voie que les sénateurs sont cohérents… dans leur bêtise leur souhait de préserver les entreprises.








Tiebor a écrit :



Heureux d’avoir dissiper un malentendu alors.



Pour les entreprises de moins de 150 salariés: tarification mixte, donc la sinistralité est aussi prise en compte, mais moins. ça ne me parait pas choquant: en statistique, les petits effectifs sont toujours plus volatiles.



Quant à la question de savoir si les cotisations couvrent les frais (NB: les frais ne sont pas que les soins, c’est aussi et surtout les salaires du salarié absents!) : la réponse est non.

http://www.sante-et-travail.fr/branche-at-mp–les-salaries-financeront-ils-le-de…

Où l’on voie que les sénateurs sont cohérents… dans leur bêtise leur souhait de préserver les entreprises.





Donc je n’avais pas si tort que ça dans ma diatribe finalement <img data-src=" />









Tiebor a écrit :



Désolé pour le ton professoral. Mais en lisant des ‘avis’ aussi tranchés (socialiste en mousse, dévaluation du travail, marre de payer pour les fainéants….etc), ça me braque un peu de la part de gens qui n’ont pas compris le débat et font de gros contre-sens.





<img data-src=" />



C’était du troll de sa part, rien de sérieux <img data-src=" />









Tiebor a écrit :



J’ai expliqué plusieurs fois, succintement, et j’ai renvoyé vers wikipedia dans mon post précédent (d’autres sources, plus officielles, peuvent être trouvé en tapant “financement branche accident du travail”).



La Sécu n’a pas à se “retourner” vers les employeurs fautifs, sous entendu dans une démarché pré- ou quasi-contentieuse =&gt; c’est automatiquement répercuté sur les cotisations.

Si tu as une maladie pro qui coûte 1000 à la sécu, alors ton entreprise va payer 10 de cotisations supplémentaires pour chacun de ses salariés, sur plusieurs années.

En apparence, c’est la sécu qui paie. En fin de compte, c’est bien l’entreprise fautive.



Ce mécanisme est sensé être incitatif. Ce dont vous “rêvez” existe déjà. Sauf que les accidents du travail et les maladies professionnelles existent encore. Est-ce inefficace? Pas forcément, car sans ce mécanisme, il y aurait peut-être beaucoup plus d’accidents encore.



Mais le burn-out, n’étant à ce jour pas reconnu comme maladie pro, échappe à ce mécanisme. Donc les managers peuvent pressuriser à outrance sans que l’entreprise n’en paie les dégâts.

Logiquement, vous devriez donc être pour cette loi.

(au passage, les managers sont eux-mêmes très exposés au risque de burn-out. Sans doute plus que les salariés de base!!)



Ceci étant posé, je ne suis pas sûr d’être favorable à cette loi. Elle me semble mal fagotée, et dénuée d’étude d’impact. Or, l’impact peut être énorme.



Désolé pour le ton professoral. Mais en lisant des ‘avis’ aussi tranchés (socialiste en mousse, dévaluation du travail, marre de payer pour les fainéants….etc), ça me braque un peu de la part de gens qui n’ont pas compris le débat et font de gros contre-sens.

A l’inverse, je ne la ramène pas quand on parle de la normalisation des d’HTML 5 ou des finesses de gravures des processeurs… <img data-src=" /><img data-src=" />





Ah ouais, OK, j’avais bien compris donc….

AF te l’a dit plus haut, je trollais à bloc en mode dynamite, là.



Je connaissais donc bien la loi, ayant moi même fait un gros burn j’ai eu le temps de me renseigner sur le sujet !!!



Je suis evidemment à 200% pour cette loi, clairement, dans le principe. Même si comme toi et AF, c’est sur le principe que j’acquiesce, le diable peut se cacher dans les détails.

M’enfin, toute avancée sur le sujet, même imparfaite, est bonne à prendre…



le sous titre <img data-src=" />








fr1g0 a écrit :



si les sénateurs ump y sont opposés c’est parce qu’ils en sont loin du burn out, non ? qu’on les envoie à l’usine et on verra ensuite ce qu’ils en pensent.





pour ces gens là, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, les zoizeaux zozillent, les zizis zizillent, le bonheur en somme









Yzokrad a écrit :



Mais je ne me plains pas d’un “burn-out” moi. Se plaindre, un sport national, mais pas le mien.



Étrange, pourtant tu te plains de tout et absolument n’importe quoi d’habitude…



La Sécu est financée par nous tous, en fonction de nos moyens, pour bénéficier à tous, en fonction de nos besoins (enfin, c’est l’idée générale).

Mais si le responsable d’une pathologie est identifié (en l’occurrence un employeur), on peut trouver logique que ce soit lui qui paie (surtout qu’a priori il a fait ça pour gagner plus d’argent), plutôt que nous tous.








Jonathan Livingston a écrit :



La Sécu est financée par nous tous, en fonction de nos moyens, pour bénéficier à tous, en fonction de nos besoins (enfin, c’est l’idée générale).

Mais si le responsable d’une pathologie est identifié (en l’occurrence un employeur), on peut trouver logique que ce soit lui qui paie (surtout qu’a priori il a fait ça pour gagner plus d’argent), plutôt que nous tous.





Le problème étant, quelle que soit la loi, de prouver que ca vient de l’employeur…

C’est là tout le souci, et toute la subtilité….



Oui…. et la réciproque!


Lis mes précédents posts.

La “sécu”, c’est plusieurs branches. Tu parles sans doute de l’assurance-maladie. La branche accident du travail / maladies pro est financée par les employeurs, en fonction de leur sinistralité.



(et l’idée générale selon laquelle la sécu et financée par tous pour bénéficier à tous: mmmm ah quelques nuances prêts… Le modèle français original était assurantiel, donc non. Il devient certes de plus en plus universel, mais c’est là un autre débat)








Drepanocytose a écrit :



Ah ouais, OK, j’avais bien compris donc….





C’est pas ce que j’avais compris de tes messages…. vu que tu approuvais le “rêve” d’AF, qui est en fait déjà la réalité.







Drepanocytose a écrit :



AF te l’a dit plus haut, je trollais à bloc en mode dynamite, là.





Je ne parlais pas que de toi.

Et puis, trollez, trollez, il en restera toujours quelque chose. Le troll n’est pas innocent.







Drepanocytose a écrit :



Je connaissais donc bien la loi, ayant moi même fait un gros burn j’ai eu le temps de me renseigner sur le sujet !!!





Encore une fois, ça ne se voyait pas. Et on peut être victime de burn out sans savoir comment ça se passe en termes de financement, étant donné que c’est transparent pour le salarié.

Et moi aussi, je connais bien le mécanisme, par mon métier.







Drepanocytose a écrit :



Je suis evidemment à 200% pour cette loi, clairement, dans le principe. Même si comme toi et AF, c’est sur le principe que j’acquiesce, le diable peut se cacher dans les détails.

M’enfin, toute avancée sur le sujet, même imparfaite, est bonne à prendre…





Ah mais moi je suis pas forcément pour, comme je l’ai dit (pas d’étude d’impact, loi mal ficelée…). Je suis juste pour que l’on débatte en connaissant un minimum la problématique, sans faire de contre-sens.









Tiebor a écrit :



C’est pas ce que j’avais compris de tes messages…. vu que tu approuvais le “rêve” d’AF, qui est en fait déjà la réalité.





Je ne parlais pas que de toi.

Et puis, trollez, trollez, il en restera toujours quelque chose. Le troll n’est pas innocent.





Encore une fois, ça ne se voyait pas. Et on peut être victime de burn out sans savoir comment ça se passe en termes de financement, étant donné que c’est transparent pour le salarié.

Et moi aussi, je connais bien le mécanisme, par mon métier.





Ah mais moi je suis pas forcément pour, comme je l’ai dit (pas d’étude d’impact, loi mal ficelée…). Je suis juste pour que l’on débatte en connaissant un minimum la problématique, sans faire de contre-sens.





Alors….



Pas vraiment, j’approuvais le “rêve” d’AF dans le cas précis du burnout seulement dans son mode de gestion actuel, je sais bien que les accidents du travail sont cotisés par les entreprises seules en fonction de leur sinistralité constatée. Donc oui, dans l’idée c’est très bien que le burnout soit reconnu maladie pro, ca evite que la collectivité paie pour les mauvais modes de gestion des entreprises….



Sinon pour le troll, pas d’accord du tout : il n’en reste pas quelquechose, c’est l’inverse : un bon troll se base sur des elements vrais. On ironise sur une réalité et des idées malsaines déjà bien présentes.



Sinon aussi, je suis pour la loi dans le principe seulement, à savoir qu’enfin la loi envisage le burn comme une maladie pro. Après, je sais bien que dans son application, des tas de problèmes surgiraient… C’est simplement sur l’idée que j’acquiesce, pas sur l’application concrète.. Comme tu dis, manque de recul et d’études d’impact…. Comment différencier les causes pro des causes perso, etc…Souvent le cas d’ailleurs.

Mais perso, je suis prêt à prendre le risque. Une mauvaise loi se change ou s’adapte, pour peu qu’elle existe déjà…. Et je ne connais modestement pas de loi qui soit sortie parfaite du 1er coup…



<img data-src=" />



Oui bien-sûr je parlais de l’assurance maladie. Je répondais à yukon_42 qui semblait penser qu’actuellement les arrêts maladie et traitements pour burn-out ne sont pas pris en charge. Je voulais juste dire que si, évidement qu’ils le sont, mais sans leur reconnaissance comme maladie professionnelle il ne sont pas pris en charge par le bon financement.