Hubble fête ses 25 ans d'observation de l'Univers, la relève se prépare

Hubble fête ses 25 ans d’observation de l’Univers, la relève se prépare

Vers l'infini et au-delà, mais pour de vrai !

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

24/04/2015 10 minutes
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Hubble fête ses 25 ans d'observation de l'Univers, la relève se prépare

Hubble fête aujourd'hui même ses 25 ans dans l'espace. Après trois premières années compliquées et une frayeur liée au « bug de l'an 2000 », le télescope spatial a capturé des milliers d'images et a permis des avancées majeures dans certains domaines. Mais la relève est déjà en route avec le James Webb Space Telescope qui promet d'être 100 fois plus puissant.

Le 24 avril 1990, la NASA lançait une navette Discovery avec à son bord le télescope spatial Hubble. Il porte ce nom en l'hommage de l'astronome Edwin Hubble décédé en 1953. La mission était un succès et, dès le lendemain, les astronautes ont pu placer le télescope en orbite à près de 600 km de la Terre. Partenaire de ce projet, le CNES indique qu'il s'agit du « fruit d'un long travail de recherche de la NASA et de l'Agence Spatiale européenne ».

Hubble : un télescope de 11 tonnes qui tourne autour de la Terre à plus de 28 000 km/h...

Coût de l'opération au moment du lancement : 1,5 milliard de dollars... bien plus quelques années plus tard. Pour la petite histoire, Hubble ressemble à un gros tube avec des panneaux solaires en guise de bras. Il pèse la bagatelle de 11,11 tonnes et mesure 13,2 m de long sur 4,2 m de large. Sa vitesse de croisière est de 28 000 km/h et il fait le tour de la Terre en près de 97 minutes, ce qui limite ses possibilités pour photographier notre belle planète dans de bonnes conditions, qu'importe ce n'est pas son objectif.

Il dispose de deux miroirs : un primaire de 828 kg avec un diamètre de 2,4 m et un secondaire de 12,3 kg et 0,3 m. Sa consommation électrique moyenne est de 3 000 watts, soit « environ la même quantité d'énergie que les ampoules de 30 ménages » précise la NASA. Il peut observer la quasi-totalité de l'espace, hormis le Soleil et Mercure qui est trop proche du Soleil, dans un spectre allant de l'ultraviolet à l'infrarouge (longueurs d'onde de 110 à 2500 nm).


L'ESA organise un concours de vidéos hommage à Hubble. Voici les derniers participants en lice

... mais qui fait des photos floues à ses débuts

Le principal avantage de Hubble est qu'il s'agit d'un télescope spatial, il n'est donc pas gêné par la pollution lumineuse des villes sur la Terre, les nuages, la pollution, etc. Les seuls éléments qui peuvent venir le perturber sont les rayons cosmiques, les satellites et les débris qui tournent inlassablement autour de la Terre. 

Le premier cliché arrivera moins d'un mois plus tard, le 20 mai 1990, avec l'amas d'étoiles NGC 3532. Mais des problèmes sont rapidement venus entacher l'enthousiasme de l'équipe en charge du projet, dont un bien plus important que les autres : Hubble voit flou à cause d'un défaut de 2 microns sur la périphérie du miroir primaire

HubbleAvant/Après

Heureusement, le problème est uniforme et il peut être réparé facilement depuis l'espace. C'était d'ailleurs l'objectif principal de la première mission de maintenance (elles sont au nombre de cinq actuellement, la dernière date de 2009 et un résumé vidéo est disponible) qui a eu lieu en décembre 1993 et qui fut couronnée de succès. Comme on peut le voir sur la capture ci-dessus, le changement est impressionnant

Quand une mission de maintenance est écourtée à cause... du « bug de l'an 2000 »

Une autre mission de maintenance a attiré notre attention : celle de décembre 1999 (la troisième). À son bord se trouvait l'astronaute français Jean-François Clervoy qui était en charge du bras robotisé qui a notamment servi à capturer le télescope. Il explique que cette mission a été décidée au dernier moment, car « le télescope perdait trop de gyroscope qui permet le pointage fin vers les objets célestes ». Les astronautes n'ont eu que six mois de préparation, contre un an normalement.

Mais la mission sera finalement plus courte que prévue pour une raison étonnante : la peur du « bug de l'an 2000 ». Jean-François Clervoy s'explique sur ce point : « notre vol ayant été retardé à cause du mauvais temps les derniers jours, on nous a dit : bon il y a une des quatre sorties dans l'espace qui est supprimée, parce qu'on veut vous voir revenir au moins deux trois jours avant le 31 décembre parce qu'on ne veut pas que la navette soit en vol le 31 décembre de peur qu'il y ait des bugs informatiques au centre de contrôle ». 

Hubble : un CPU 80486 aux commandes et 120 Go de données transmises par semaine

À l'origine, Hubble était animé par un CPU DF-224, avant d'être épaulé par un dérivé d'un 80386 d'Intel en 1993 par la première mission de maintenance, puis d'être finalement remplacé en 1999 par un 80486 20 fois plus rapide et avec six fois plus de mémoire.

Hubble

Notez qu'il n'est pas étonnant que la NASA utilise un processeur d'ancienne génération puisqu'il faut qu'il passe une impressionnante batterie de tests et qu'il soit extrêmement résistant, les conditions climatiques dans l'espace n'étant pas vraiment les mêmes que sur Terre. De plus, cette puissance de calcul est apparemment largement suffisante pour le télescope qui ne traite pas les images lui-même, il ne fait qu'envoyer les données brutes.

Mais tout cela appartient au passé et Hubble est désormais parfaitement opérationnel depuis plusieurs années. Si l'on s'attarde un peu sur le côté big data de Hubble, sachez que chaque semaine le télescope transmet environ 120 Go de données scientifiques à la Terre qui transitent par des relais satellites avant d'arriver finalement au centre spatial de Goddard aux États-Unis. Sachez qu'il est possible d'accéder librement à l'immense base de données de Hubble via ce site.

Hubble a-t-il permis de faire des avancées scientifiques majeures ?

25 ans plus tard, il est temps de faire un premier bilan sur les découvertes qui découlent plus ou moins directement de la mise en orbite de ce télescope spatial. Il y a quelques années, l'astronaute Jean-François Clervoy proposait un petit résumé encore valable aujourd'hui : « Hubble à contribué à trois avancées majeures en astronomie : affiner l'âge de l'Univers, contribuer à la démonstration de l'existence des trous noirs et surtout je pense, démontrer que le nombre de galaxies dans l'Univers est de plusieurs ordres de grandeur plus grands que tout ce que l'on peut imaginer avant. Au point que certains scientifiques disent qu'il y avait un avant/après la lunette de Galilée, comme il y a un avant/après l'existence du télescope spatial Hubble ».

S'il ne fallait retenir qu'une seule photo de Hubble, ce serait probablement celle du Hubble eXtreme Deep Field ou champ extrêmement profond de Hubble. Il s'agit d'une petite partie de l'Univers et dans laquelle on retrouve... près de 5 000 galaxies. Chacune de ces galaxies est composée de plusieurs centaines de millions d'étoiles, autour desquelles peuvent graviter plusieurs objets célestes. Pour plus de détails, n'hésitez pas à regarder cette vidéo d'e-penser sur le sujet.

Le choix a néanmoins été difficile car on aurait également pu retenir le mirage gravitationnel de la Wide Field Camera 3 de Hubble d'il y a deux ans et qui représentait... un Space Invaders. Pour en savoir plus sur les principales découvertes qui découlent des clichés de Hubble, vous pouvez vous rendre sur ce site officiel qui les a classés en trois catégories : la cosmologie, la science des planètes et celle des galaxies.

Un artiste en orbite

Des photos de toute beauté de l'Univers, Hubble en a amassé des tas au cours du quart de siècle qui vient s'écouler, en voici deux parmi les plus célèbres :

Piliers de la création HubbleHubble Saturne
Les piliers de la création (longs de 5 années-lumière) et Saturne

Il y a tout d'abord les piliers de la création qui ont été capturés pour la première fois en 1995. Ils sont longs d'environ... 5 années-lumière (soit plus de 47 000 milliards de km) et à une distance d'environ 6 500 années-lumière (il faut donc voyager pendant 6 500 ans à bord d'un vaisseau qui avance à la vitesse de la lumière pour les rejoindre). Comme vous pouvez le voir, l'image a depuis été retravaillée afin d'avoir des couleurs plus justes et avec un champ un peu plus large. On peut également citer l'aurore boréale de la région polaire sud de Saturne avec une série d'images prises au début de l'année dernière.

De manière plus générale, pour retrouver de nombreux clichés, triés, retravaillés et commentés, il faut se rendre sur cette page du site officiel de Hubble. Et si vous avez envie de savoir comment sont retraitées les photos envoyées par Hubble afin d'arriver à ce résultat, il y a une vidéo explicative : 

Le remplaçant de Hubble sera le James Webb Space Telescope. Décollage en octobre 2018

Quoi qu'il en soit, l'avenir est d'ores et déjà en marche et le remplaçant de Hubble devrait être lancé en octobre 2018 par Ariane 5 depuis la Guyane. Il prendra place au point de Lagrange L2 opposé au Soleil par rapport à la Terre et à environ 1,5 million de km de nous. Alors que le miroir primaire de Hubble mesure 2,4 m, celui du James Webb Space Telescope (JSWP) ne mesure pas moins de 6,5 m. Espérons que ses premières années ne seront pas aussi mouvementées que celles de Hubble.

Ce nouveau télescope spatial était initialement baptisé Next Generation Space Telescope (ou NGST) avant de devenir le JWSP en l'honneur d'un ancien administrateur de la NASA. L'agence américaine indique qu'il « étudiera chaque phase de l'histoire de notre Univers, depuis les premières lueurs lumineuses après le Big Bang, à la formation de systèmes solaires capables d'abriter de la vie sur des planètes comme la Terre, à l'évolution de notre propre système solaire ». Notez qu'il s'agit là encore d'un projet commun entre trois agences spatiales : la NASA, l'ESA (European Space Agencey) et la CSA (Canadian Space Agency).

NASA JWSP
Crédits : NASA

Interrogé par l'AFP, l'astronaute et membre de l'équipe scientifique du JWSP Mark Clampin explique que « le Webb pourra aller jusqu'à au moins 300 millions d'années après le Big Bang [qui a donné naissance à notre univers il y a 13,8 milliards d'années, ndlr] quand les toutes premières étoiles et galaxies sont apparues ». Il ajoute que ce télescope pourra également servir à la recherche de signes de vie extra-terrestre : « Le Webb pourrait permettre de faire des progrès importants dans la quête pour la vie dans l'univers, car le télescope est suffisamment puissant pour pouvoir détecter des bio-signatures dans l'atmosphère de ces planètes ». Autant dire que les prochaines années promettent d'être intéressantes.

Sa construction n'est pas encore terminée et si vous souhaitez la suivre en direct, c'est possible via deux webcams qui se mettent à jour toute les minutes. Des timelapses sont également mis en ligne de temps en temps et vous pouvez les retrouver sur la chaine YouTube officielle du projet.

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Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Hubble : un télescope de 11 tonnes qui tourne autour de la Terre à plus de 28 000 km/h...

... mais qui fait des photos floues à ses débuts

Quand une mission de maintenance est écourtée à cause... du « bug de l'an 2000 »

Hubble : un CPU 80486 aux commandes et 120 Go de données transmises par semaine

Hubble a-t-il permis de faire des avancées scientifiques majeures ?

Un artiste en orbite

Le remplaçant de Hubble sera le James Webb Space Telescope. Décollage en octobre 2018

Le brief de ce matin n'est pas encore là

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Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (50)


25 ans déjà ? <img data-src=" />



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Génial l’article. Il y a tout ce qu’il faut pour les passionés : des infos, des dates, de l’histoire et des vidéos.

Merci


Merci pour cet article très intéressant ! Tout ça ne nous rajeunit pas…








barok a écrit :



Génial l’article. Il y a tout ce qu’il faut pour les passionés : des infos, des dates, de l’histoire et des vidéos.

Merci





Les passionnés et les curieux ;)



En positionnant le JWSP au point L2, ça rend quasi impossible toute mission de maintenance. Quand on sait que Hubble a eu 5 maintenances, je trouve ce choix curieux.

&nbsp;


Bien sympa cet article


La fin du programmes des navettes spatiales fait que même en orbite proche, l’humanité ne dispose plus des capacités pour faire ce genre d’opération.

L’avantage du point de lagrange c’est qu’il est beaucoup moins pollué que l’espace proche&nbsp; (Hubble est à 600 km de la terre , L2 est à 1.5 Million de km) .



De plus ca fait quelques temps qu’on envoit des sattelites d’observation à L2 ( Planck / gaia en autres) et on est confiant sur l’expérience acquise


Oui, d’ailleurs la vidéo est déjà dans l’actu&nbsp;<img data-src=" />


Je viens de réaliser qu’il y a un lien vers la vidéo. <img data-src=" />


Au pire on enverra une sonde robotisé (comme les mini sous-marin actuel) pour la maintenance, doit être moins compliqué que le rover sur Mars.








NextINpact a écrit :



&nbsp;Il y a quelques années,&nbsp;l’astronaute&nbsp;Jean-François Clervoy proposait un petit résumé encore valable aujourd’hui : «&nbsp;Hubble à contribué à trois avancées majeures en astronomie : affiner l’âge de l’Univers, contribuer à la démonstration de l’existence des trois noirs et&nbsp;[…]





C’est qui ces 3 noirs ?&nbsp;<img data-src=" />



Les racistes en ferait une jaunisse tellement le blanc est en minorité dans l’espace.<img data-src=" />


Merci pour cette article on voit que Sebastien est “the passionnee” astronomie de NXI



puis souvenir 80386 et maintenance de Hubble ca nous rajeuni pas



&nbsp; edit . oups quelque jours de APOD en retard <img data-src=" />








Shobi a écrit :



C’est qui ces 3 noirs ?&nbsp;<img data-src=" />





3 mecs qui zonaient mais que personne n’avait pu repérer jusqu’à hubble



la video imax de la maintanance de Hubble au futuroscope



pas mal pour ceux qui aime sinon sieste


Merci pour l’info ! C’est quand même d’une avancée majeure en matière d’astronomie optique dont on parle.



Quand à son successeur, ça promet. À suivre !


Étonnant que l’on souhaite mettre de nous un télescope en orbite, je croyais que des observatoires comme celui du Las Campanas ou celui de Cerro Paranal&nbsp;on arrivait avec l’Interférométrie optique d’augmenter la taille des télescope. Quand à la pollution lumineuse est quasiment absente et les interférences sont corrigées avec un traitement logiciel.








Soriatane a écrit :



Étonnant que l’on souhaite mettre de nous un télescope en orbite, je croyais que des observatoires comme celui du Las Campanas ou celui de Cerro Paranal on arrivait avec l’Interférométrie optique d’augmenter la taille des télescope. Quand à la pollution lumineuse est quasiment absente et les interférences sont corrigées avec un traitement logiciel.







Le problème que le télescope Hubble résoud porte un nom : atmosphère.



Même avec un ciel nocture limpide, tu as toujours plusieurs kilomètres de gaz instable au-dessus de la tête qui ne demande qu’à réduire la résolution de tes images du fait de la météo (humidité, mouvements thermiques, brassage des couches d’air par les vents, poussières…).



Dans l’espace, tu es dans le vide et ce problème est réglé.









Commentaire_supprime a écrit :



Le problème que le télescope Hubble résoud porte un nom : atmosphère.



Même avec un ciel nocture limpide, tu as toujours plusieurs kilomètres de gaz instable au-dessus de la tête qui ne demande qu’à réduire la résolution de tes images du fait de la météo (humidité, mouvements thermiques, brassage des couches d’air par les vents, poussières…).



Dans l’espace, tu es dans le vide et ce problème est réglé.





Justement, l’optique adaptative a quasiment résolu ce problème au point que le VLT est bien plus performant que Hubble.



L’intérêt à aller dans l’espace est pour les temps de pose très longs (on peut pointer le télescope sur un objet 30 heures d’affilée) et les infrarouges. L’atmosphère terrestre étant chaude, elle empêche de voir les objets plus froids dans l’espace. D’ailleurs le James Webb Telescope n’observera pas dans la lumière visible, mais dans les infrarouges.



Le premier avantage des télescopes spatiaux, c’est le temps d’exposition continu.



Comme expliqué dans la vidéo d’e-penser, on peux laisser pointer des dizaines d’heures en continu… Chose qu’un télescope terrestre ne pourra que fonctionner entre 23h et 4h du matin par exemple.



Pour les longueurs d’ondes en dehors du spectre “presque visible”, les télescopes géants et donc terrestres sont adaptés via les méthodes d’interférométrie. Et l’absorption de l’atmosphère est largement compensé par la taille et l’écartement des antennes.



Pour le spectre “presque visible”, les images de l’espace seront toujours plus “claires”, moins floues et permettent d’aller plus loin (dans le temps, et donc l’espace <img data-src=" /> ).




Sa vitesse de croisière est de 28 000 km/h



Sans référentiel, cette phrase ne veut rien dire.

Et tous les médias font la même connerie.


Sachant que la Terre se déplace déjà à environ 110 000 km/h dans le repère héliocentrique, ça ne peut être que dans le repère géocentrique et ça correspond donc à sa vitesse orbitale.


Article très intéressant et les commentaires m’en ont appris également beaucoup.

Merci pour le tout.

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J’étais à la soirée consacrée au HST hier à Toulouse, très intéressant à voir (et écouter) :)


Il n’a pas tort.

Pour parler de prendre des photos de la terre, le repère terrestre me semble plus adpaté.



De toute façon, ici l’important c’est 100minutes/révolution (et encore référenciel ?), les km/h on s’en fout.


Très sympa cet article

Merci msieur

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J’espère que la NASA proposera un pack des plus belles photos, un Hubble Bundle -


Le site des photos ne te suffit pas ?

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Le jeu de mot était trop tentant <img data-src=" />


Ouais mais même, quand on donne une vitesse dans l’espace on indique par rapport quoi est calculée cette vitesse.








alexandredenis a écrit :



En positionnant le JWSP au point L2, ça rend quasi impossible toute mission de maintenance. Quand on sait que Hubble a eu 5 maintenances, je trouve ce choix curieux.

&nbsp;





le choix n’est pas curieux mais en effet il y a un risque surtout avec le déploiement du miroir primaire.

Placer le télescope en L2 assure au télescope la meilleur sensibilité car il regarde uniquement en infrarouge . Cela pemet de le garder toujours a la meme position par rapport a la terre et au soleil. Il pourra faire des observation de plus longue durée en une seule fois chose que ne pouvait pas faire hubble.

De plus la navette spatiale n’étant plus en service. Impossible de faire des réparations comme sur hubble.



Merci pour cette information ^ ^


Le choix du point L2 est avant tout pour l’obligation de conserver toute l’optique en permanence à l’ombre, derrière le pare soleil du télescope, afin que l’ensemble reste à une température constante de 40 K.








MasterDav a écrit :



Sans référentiel, cette phrase ne veut rien dire.

Et tous les médias font la même connerie.





C’est comme Linux vs GNU/Linux : certes techniquement c’est pas correct mais il faut arrêter de chipoter : on s’en branle. L’article est très bon.



Pour ceux ayant un permis, ils peuvent de faire une idée de la vitesse.


A propos de permis, il n’est pas précisé dans le code de la route que la limitation de vitesse doit être calculée en prenant le sol comme référentiel :)


T’as encore un poil de cul sur la langue.









Ami-Kuns a écrit :



Pour ceux ayant un permis, ils peuvent de faire une idée de la vitesse.





Y dit qu’il a pu d’genoux







TBirdTheYuri a écrit :



A propos de permis, il n’est pas précisé dans le code de la route que la limitation de vitesse doit être calculée en prenant le sol comme référentiel :)





Il me semble que cet axe là a déjà été tenté, en vain, contre une prune pour excès de vitesse.

Mais j’arrive pas à retrouver où j’ai lu ça.



Ok merci de tes éclaircissement.


Ok

Merci


Je vais surement dire une connerie, mais au point de Lagrange L2, le photo-voltaïque marche moins bien, non?



Sinon merci pour l’article ;)








barlav a écrit :



Je vais surement dire une connerie, mais au point de Lagrange L2, le photo-voltaïque marche moins bien, non?



Sinon merci pour l’article ;)





Normalement a cette distance le satellite ne sera jamais caché par la terre(&gt;1,3millions calcul brute via le théorème de Thales) et si entre le satellite et la terre il n’y a pas de nuage de poussière normalement il captera assez bien la lumière, même mieux que les satellites en orbite.









MasterDav a écrit :



T’as encore un poil de cul sur la langue.



Commence par écrire un article lu par des milliers de gens avant de critiquer…



Aucun rapport.

D’ailleurs je ne critique pas l’article en entier mais un point de détail.

Et que ça émoustille tes hormones de fanboy basique qui se prend pour le sauveur du rédacteur façon super héros en slip et collants moulants flashy, disons que ça m’en secoue l’une sans toucher l’autre.








MasterDav a écrit :



Aucun rapport.

D’ailleurs je ne critique pas l’article en entier mais un point de détail.

Et que ça émoustille tes hormones de fanboy basique qui se prend pour le sauveur du rédacteur façon super héros en slip et collants moulants flashy, disons que ça m’en secoue l’une sans toucher l’autre.





Yen a un qui s’est levé du pied gauche…



Si c’est un point de détail, pas la pas d’en faire tout un fromage.



6000W.. fichtre, je pensais pas autant quand même..


Le sommet du cône d’ombre est presque exactement au niveau du point L2. Mais ce n’est pas un problème, car les satellites ne restent jamais sur les points de Lagrange, mais orbitent autour de ceux-ci. C’est le cas de SOHO par exemple, côté Soleil, qui orbite autour de L1.

L2 est d’ailleurs déjà orbité par plusieurs satellites d’observation de l’univers.








TBirdTheYuri a écrit :



A propos de permis, il n’est pas précisé dans le code de la route que la limitation de vitesse doit être calculée en prenant le sol comme référentiel :)





ou y’a le soucis de la vitesse sur les panneau aussi, qui en absence d’unité, sont de fait exprimés selon la mesure SI soit en m/s, les autoroutes sont donc limitées a 468km/h <img data-src=" />



d’autant renforcé que les panneau 30 et 50km/h sont precisé comme etant exprimés en Km/h dans les textes, faisant d’eux une exception (donc les autres panneau utilisent implicitement le SI)