Le ministère de l’Enseignement supérieur veut favoriser les logiciels anti-plagiat

Le ministère de l’Enseignement supérieur veut favoriser les logiciels anti-plagiat

C'est un fameux Premat, haut comme un oiseau...

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Xavier Berne

Publié dans

Logiciel

19/12/2014 4 minutes
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Le ministère de l’Enseignement supérieur veut favoriser les logiciels anti-plagiat

Invitée à se positionner sur la généralisation des logiciels « anti-plagiat » au sein des universités françaises, la ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur vient d’expliquer à un député que ses services épaulaient les différents établissements afin qu’ils puissent bénéficier notamment de tarifs moins élevés. Une façon de faire comprendre qu'elle ne trouve rien à redire à un tel déploiement.

Rares sont les professeurs à n’avoir jamais constaté d’étranges ressemblances entre certaines copies. Et avec le développement d’Internet et des nouvelles technologies, les choses ne se sont pas arrangées... Certains étudiants ou doctorants n’hésitent effectivement pas à aller recopier des passages entiers de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, par exemple, pour remplir leurs mémoires ou leurs thèses.

En septembre dernier, le député socialiste Christophe Premat s’inquiétait justement de cette situation. « À l'heure du numérique, de plus en plus de travaux universitaires sont composés de copier-coller qu'il est important de détecter pour le respect de la propriété intellectuelle » faisait-il valoir auprès de la ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur. Au travers d’une question écrite, il demandait à Najat Vallaud-Belkacem de rapidement mettre en oeuvre un « plan ambitieux de lutte contre le plagiat ».

Son idée ? Que des logiciels anti-plagiat soient « systématiquement utilisés dans les universités françaises ». Différentes solutions sont d’ores et déjà utilisées aujourd’hui, et permettent de comparer un texte avec différentes sources (articles de presse, publications scientifiques, encyclopédies...). Un rapport dévoilé début 2012 par l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche invitait à cet égard le gouvernement à engager « une réflexion sur la généralisation » de l’usage de ces logiciels, tant leur utilisation varie d’un établissement à l’autre.

Le ministère aide les universités à s’équiper en logiciels anti-plagiat

Dans sa réponse, publiée cette semaine au Journal officiel, la ministre ne s’oppose absolument pas à ce type d’outils. Elle explique d’ailleurs que « la majorité des établissements a actuellement mis en place un outil anti-plagiat ». Mais problème : « On constate une diversité des solutions existantes et une difficulté des établissements à faire un choix éclairé dans l'offre logicielle. De plus, les principaux outils utilisés au sein des établissements ne sont accessibles qu'à des tarifs élevés », affirme Najat Vallaud-Belkacem.

Trop de choix ? Trop chers, ces logiciels anti-plagiat ? La locataire de la Rue de Grenelle annonce au député qu’un « groupe de travail inter-UNR (université numérique en région) a été constitué en lien avec les services du ministère chargé de l'enseignement supérieur ». Il s’avère même que ce groupe a d’ores et déjà « élaboré un cahier des charges qui permettra de mener rapidement une négociation nationale via le Groupe Logiciel Enseignement Supérieur-Recherche, dont la mission est de négocier les protocoles tarifaires avec les éditeurs de logiciels au profit de tous les établissements de la communauté enseignement supérieur et recherche ».

Najat Vallaud-Belkacem rappelle enfin que la France dispose d’un arsenal législatif permettant de sanctionner les fraudeurs et le plagiat, outre les mesures disciplinaires que peuvent prendre les différents établissements concernés. Sauf que comme l’affirmait le rapport évoqué précédemment, l’usage de telles réprimandes reste « très rare ». La ministre indique à ce sujet que les sanctions ne sauraient donc « se substituer à une politique efficace de prévention », qui passera manifestement par l’utilisation de logiciels anti-plagiat.

Par contre, rappelons qu’aucune « cage de Faraday » ne devrait être installée pour lutter contre la triche durant les examens, contrairement à ce que préconisait également Christophe Premat (voir notre article).

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Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le ministère aide les universités à s’équiper en logiciels anti-plagiat

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (41)


Je trouve que c’est une bonne idée, car il est vrai que les travaux universitaires sont de plus en plus copiés et de moins en moins inspirés, ceci ne dessert pas vraiment l’éducation et encore moins les étudiants.



Cependant je ne suis pas vraiment d’accord avec la réflexion du député socialiste Christophe Premat qui met en avant la propriété intellectuelle pour justifier la lutte contre le plagiat en milieu scolaire.

D’une, la plus part des travaux plagiés ne sortent pas de l’université et de deux, si il parle des thèses qui elles sortent du cadre, je pense que l’étudiant a beaucoup plus a perdre dans l’histoire et se rend coupable de plus grands méfais qu’un simple vol de propriété intellectuelle.


Il est important de détecter pour le respect de la propriété intellectuelle



Ha ha ha, je croyais que nos élus s’inquiétaient du niveau des études ! Je constate que le travail de lobby marche toujours.


Au sein de l’université, il faudrait payer cher des logiciels anti-plagiat :-o ?

Il n’existe aucun logiciel libre qui s’occupe de ça, aucun thésard qui ne s’est lancé là-dedans ?

(quitte à ce qu’une société soit rémunérée pour offrir du support sur ledit logiciel)

 







bombo a écrit :



Je trouve que c’est une bonne idée, car il est vrai que les travaux universitaires sont de plus en plus copiés et de moins en moins inspirés, ceci ne dessert pas vraiment l’éducation et encore moins les étudiants





Je pense que tu as plutôt voulu dire que ça desservait l’éducation et les étudiants (le contraire de servir).







bombo a écrit :



Cependant je ne suis pas vraiment d’accord avec la

réflexion du député socialiste Christophe Premat qui met en avant la

propriété intellectuelle pour justifier la lutte contre le plagiat en

milieu scolaire.

D’une, la plus part des travaux plagiés ne sortent

pas de l’université et de deux, si il parle des thèses qui elles

sortent du cadre, je pense que l’étudiant a beaucoup plus a perdre dans

l’histoire et se rend coupable de plus grands méfais qu’un simple vol de

propriété intellectuelle.





Je partage ton avis, j’allais faire le même commentaire.

 



Ce n’est pas une problématique d’enseignement en fait, mais de propriété intellectuelle. Mmmm okay !

Facepalm.








OlivierJ a écrit :



Je pense que tu as plutôt voulu dire que ça desservait l’éducation et les étudiants (le contraire de servir).  





Tout à fait, merci de m’avoir corrigé&nbsp;<img data-src=" />



Pour réduire les couts, ils n’ont qu’à distribuer des copies pirates de ces logiciels anti-plagiat !








OlivierJ a écrit :



Au sein de l’université, il faudrait payer cher des logiciels anti-plagiat :-o ?

Il n’existe aucun logiciel libre qui s’occupe de ça, aucun thésard qui ne s’est lancé là-dedans ?

(quitte à ce qu’une société soit rémunérée pour offrir du support sur ledit logiciel)

&nbsp;

&nbsp;



Non, mais on peut lancer un projet OpenSource de reformulation d’un document pour rendr el plagiat indétectable si tu veux.

Et on ferait payer les étudiants par micro-transactions (on héberge le logiciel, les étudiants proposent leur document office, on leur présente 5% du document, s’ils sont d’accord ils payent pour la totalité).

De l’autre côté au bout de deux ans, on permet aux université (moyennant finances encore plus grandes, mais moins cher que les anti-plagiats) de récupérer les documents générés sur notre plate-forme



Ah et ce logiciel, reconnait quand c’est le prof qui a copié le taff de son assistant ./ élève / stagiaire ?


En Finlande, ce genre de systeme est systematiquement utilise pour tout devoir important ou pour les theses/memoires.



J’ai eu l’occasion de jeter un oeil sur l’un d’entre eux: un prof a bien voulu nous montrer ce que ca affiche et ce que ca detecte.

Et c’est assez impressionnant.

Ce genre d’application sait detecter si on dans le cas d’une citation ou pas, elle sait detecter les phrases partiellement modifiee etc etc.



En plus de ce systeme, en &nbsp;Finlande, tout etudiant rendant une these ou un memoire doit passer un examen pour verifier qu’il est bien l’auteur de sa these/memoire: le superviseur invite l’etudiant dans son bureau, lui balance une ou plusieurs questions sur sa these, l’etudiant les notes et va dans une salle isolee, et doit ecrire environ 4 ou 5 pages sur une ou plusieurs des questions posees.



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brice.wernet a écrit :



Non, mais on peut lancer un projet OpenSource de reformulation d’un document pour rendr el plagiat indétectable si tu veux.

Et on ferait payer les étudiants par micro-transactions (on héberge le logiciel, les étudiants proposent leur document office, on leur présente 5% du document, s’ils sont d’accord ils payent pour la totalité).

De l’autre côté au bout de deux ans, on permet aux université (moyennant finances encore plus grandes, mais moins cher que les anti-plagiats) de récupérer les documents générés sur notre plate-forme





Je te kiffe :)









brice.wernet a écrit :



Non, mais on peut lancer un projet OpenSource de reformulation d’un document pour rendr el plagiat indétectable si tu veux.

Et on ferait payer les étudiants par micro-transactions (on héberge le logiciel, les étudiants proposent leur document office, on leur présente 5% du document, s’ils sont d’accord ils payent pour la totalité).

De l’autre côté au bout de deux ans, on permet aux université (moyennant finances encore plus grandes, mais moins cher que les anti-plagiats) de récupérer les documents générés sur notre plate-forme





Haha, joli <img data-src=" />

.

On fait payer en bitcoin ou autre litecoin.

Une reformulation indétectable par un autre logiciel, je me demande plaisanterie à part si c’est faisable.

&nbsp;



100 fois moins cher :

&nbsp;plagiat = retrait des diplômes&nbsp; +&nbsp; interdiction d’exercer + exclusion + anomisation de l’ensemble de ce qui a déjà été publié par la personne.

Coût 0, efficacité * 1000


C’est pareil en Belgique, du moins dans mon université (Université libre de Bruxelles)… ou du moins dans mon département.



Notons que les travaux des étudiants sont traités par “batch”, tous à la fois, et que le logiciel est donc également capable de détecter du plagiat inter-étudiants…&nbsp;



Vous seriez étonnés de voir combien d’étudiants se copient les uns les autres (en exprès ou pas) sur des travaux de 15+ pages <img data-src=" />


L’INRIA a des trucs en stocks là dessus.



Sinon c’est vrai que seule la PI est prétextée… Alors que le plagiat est bien plus grave pour l’avancée de la Science.



Mais c’est un député, il sait pas ce genre de chose !








linkin623 a écrit :



Mais c’est un député, il sait pas ce genre de chose !





Bah non, normal : ils se plagient entre eux, au niveau des idées, depuis au bas mot 60 ans… dans leur cas, on appelle ça “tradition”, “idéologie” ou “habitude de travail”.



&nbsp;Du coup, plagiat ça fait un peu gros mot <img data-src=" />



bof suffit de recopier un livre comme ça s’est toujours fait <img data-src=" />








flamwolf a écrit :



100 fois moins cher :

&nbsp;plagiat = retrait des diplômes&nbsp; +&nbsp; interdiction d’exercer + exclusion + anomisation de l’ensemble de ce qui a déjà été publié par la personne.

Coût 0, efficacité * 1000





Et tu détectes comment le plagiat, gros malin ?

C’est toute la question, ici.

&nbsp;





linkin623 a écrit :



L’INRIA a des trucs en stocks là dessus.



Sinon c’est vrai que seule la PI est prétextée… Alors que le plagiat est bien plus grave pour l’avancée de la Science.



Mais c’est un député, il sait pas ce genre de chose !



&nbsp;

Pour l’INRIA, ça serait son rôle, en effet :) .

Pour la PI, ça a quand même un sens parce que quand tu copies le travail de quelqu’un, même si ça n’engendre aucune perte financière, c’est quand même un manque de respect de la source, qui n’est pas citée. On pourrait parler de propriété morale sur le travail réalisé, plutôt que de PI qui est connoté de nos jours sur l’aspect purement financier.

&nbsp;





Sakthivel a écrit :



C’est pareil en Belgique, du moins dans mon université (Université libre de Bruxelles)… ou du moins dans mon département.



Notons que les travaux des étudiants sont traités par “batch”, tous à la fois, et que le logiciel est donc également capable de détecter du plagiat inter-étudiants…&nbsp;



Vous seriez étonnés de voir combien d’étudiants se copient les uns les autres (en exprès ou pas) sur des travaux de 15+ pages <img data-src=" />





Je me demande tout de même comment on peut avoir des travaux très différents sur des sujets relativement courants, tels ceux qu’on demande à des étudiants, surtout en 1er cycle. Il y aura forcément des ressemblances.

&nbsp;



Nombreux sont les adeptes du Ctrl+C / Ctrl+V pour les amendements et projets de de lois fournis par les lobbies… Pour preuve les dernières infos où plusieurs député envoient tel quel des documents reçus.



Quelle satisfaction de voir des élus faire si bien leur travail ! Donc le plagiat, ils connaissent !








OlivierJ a écrit :



Je me demande tout de même comment on peut avoir des travaux très différents sur des sujets relativement courants, tels ceux qu’on demande à des étudiants, surtout en 1er cycle. Il y aura forcément des ressemblances.

&nbsp;





Ce n’est pas la machine qui fait le choix final&nbsp;<img data-src=" />



De plus, les étudiants ont souvent chacun leur sujet…



Pas trop en premier cycle sur des sujets basiques (par exemple, en informatique, exos d’algo/prog), les sujets ne sont pas personnalisés. Là il suffit généralement de comparer les copies entre étudiants.


Quels sont les limites? Parce que si ce n’est qu’une phrase, je suppose qu’il est parfois difficile de l’écrire autrement et ce qui suit, qui coule de source <img data-src=" /> (l’interprétation peut parfois conduire à être à côté de la plaque)


Je sais que les logiciels d’analyse vont bêtement chercher la présence de guillemets. C’est con mais déjà c’est la base.



Après tu compares avec des sources sur internet. Si le passage identifié revient très souvent, sur des sites comme Wikipedia, tu peux commencer à avoir des doutes.



En gros les logiciels vont voir combien de % du texte est similaire à des sources sur le net. Selon les profs, on peut régler un seuil d’alerte et un seuil de fraude, tout comme la granularité.



Les variables sont nombreuses : % global du texte, longueur des passages douteux, leur espacement entre eux, présence de sources ou non.



Mais rien ne remplace l’oeil du correcteur, qui voit le niveau de langage d’une première année de fac s’élever brutalement quand il raconte la vie de Socrate <img data-src=" />


tutuut. Dans ce cas ce n’est pas du plagiat, ca s’appelle “la voix de son maitre”








chichillus a écrit :



Pas trop en premier cycle sur des sujets basiques (par exemple, en informatique, exos d’algo/prog), les sujets ne sont pas personnalisés. Là il suffit généralement de comparer les copies entre étudiants.





Oui, je parlais des travaux de 15+ pages :)



mais merde sa aide bien wikipedia <img data-src=" />


Si l’étudiant est contributeur Wikipedia, il a intérêt à le signaler, sinon il va se retrouver accuser de plagiat envers lui-même


J’ai déjà vu en classe , oula bien 8-10 ans , des profs qui sanctionné des élèves, pour plagiat sur wikipédia ou les 1ères recherches de Google .

&nbsp;faut dire vu le niveau des textes et de certains élèves quand on tape une phrase dans google on retrouve vite la source .



ça date pas d’aujourd’hui, le plagiat sur le net, mais ça s’accélère par contre défendre en premier lieu la lutte contre le “piratage” de la propriété intellectuelle , c’est .. normal en fait, ça change pas de d’habitude.


Je doute qu’il y ai beaucoup d’étudiant qui copie/colle leur thèse. Un travail dans un cours je peux limite comprendre.



&nbsp;Du moins il faut vraiment être con, la thèse est l’aboutissement final de très longues années d’études. Pourquoi vouloir tout gâcher à ce niveau.



Si tu te fais prendre ta vie est foutue et tu peux aussi bien aller travailler chez McDo, car avec le nombre de dettes que tu auras accumulées, car l’école c’est terminé pour toi.


La thèse c’est 3 ans pour la passer, et avec le nombre de fois ou elle est relu par ton tuteur et autres, si ça arrive en validation avec une partie plagiée, c’est vraiment un miracle. Le seul risque à faire du plagiat c’est de perdre du temps à recommencer actuellement. C’est triste mais c’est comme ça, pour les thèses en tout cas.

Après, quand ce sont des rapports qui ne sont relues qu’une fois rendu officiellement, le risque est plus élevé c’est sur.

Mais bon à la base, un rapport avec des sources wikipédia devrait être brulé et non pas lu, vu la fiabilité des éléments… J’exagère mais ce n’est pas une source officielle, vu que tout le monde peut y écrire tout ce qu’il veut.








Spirit_twin a écrit :



La thèse c’est 3 ans pour la passer, et avec le nombre de fois ou elle est relu par ton tuteur et autres, si ça arrive en validation avec une partie plagiée, c’est vraiment un miracle.





On doit pas vivre dans le même monde <img data-src=" />



Les vérifications de plagiat seront aussi rétroactif ?



Si un système comme celui là ce généralise il faudra y passer toutes les anciennes thèse dans un soucis d’équité, le plagiat n’a pas attendu internet pour exister. Il y a quelques années c’était sans doute un peu plus difficile d’obtenir des sources à plagier mais il était quasiment impossible de ce faire chopper, surtout en plagiant des sources étrangère.


Sinon les universitaires pourraient se prendre en charge et élaborer au sein de leur propre cursus informatique un projet informatique open-source de logiciel anti-plagiat. Des universités ont déjà réalisés ou enrichi chaque année des projets pratiques pour la modélisation 3D. L’algo et le traitement en masse de chaînes de texte c’est moins eye-candy, mais c’est bien à la base du Big Data non ?


Les gens n’ont plus de cerveau, que ce soit du côté examinateurs ou des copieurs&nbsp; <img data-src=" />

Je ne parle même pas du député et de la ministre.



Génération Internet.<img data-src=">  



<img data-src=" />


Peut-être faudrait-il sensibiliser les étudiants au plagiat, à citer les sources… Dans un travail universitaire il n’y a aucun mal à prendre appui sur les travaux antérieurs reconnus pour donner du poids/appuyer à sa thèse… C’est d’ailleurs un des principes de bases








malock a écrit :



On doit pas vivre dans le même monde <img data-src=" />







3 ans!!!



La qualité des thèses en France doit pas être super. ^_^



Sinon en effet, un superviseur qui laisse passer une thèse plagier mérite lui aussi le renvoie pour incompétence.



Lorsqu’il donne son accord à la soutenance, il affirme normalement que le produit fini est unique.



C’est surtout sur l’aspect “relecture” que je tique.

Mais oui, une thèse, c’est 36 mois. ça sera un peu plus pour ma part, c’est pas glop pour les stat’ (du labo, de l’université… les allocations en dépendent). ça varie beaucoup en fonction du domaine aussi : une thèse en droit de 3 ans c’est inimaginable…. C’est plutôt 5 ou 6 ans.&nbsp;

En informatique, ce sont les rapporteurs qui vont autoriser la soutenance. Le directeur de thèse, lui, donne un accord pour le dépôt du manuscrit.&nbsp;



Lorsque Spirit_twin parle de nombreuses relectures par le directeur, l’encadrant et j’en passe… ce n’est pas vraiment ce que les collègues et moi-même avons pu voir&nbsp; <img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;


Très intéressant.



Donc tu dis “Je sais que les logiciels d’analyse vont” “chercher la présence de guillemets.” “C’est” “déjà la base.”



Ensuite “tu compares avec des sources” différentes. “Si le passage identifié revient très souvent” ailleurs, “comme Wikipédia, tu peux” “avoir des doutes”……..



Et comme ça, ça va ?&nbsp; <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


<img data-src=" /> c’est typiquement le genre de passages où le logiciel va ressembler à un sapin de Noël (c’est la saison <img data-src=" /> ).



Trop de guillemets tue les guillemets ! <img data-src=" />


Moi au québec en éducation spécialisée je vise sur 4 ans minimum, mais ça va surement être 5.



Et mes deux directeurs et co vont fort probablement lire plusieurs fois le texte.



Chaque département est unique j’imagine.


&nbsp; C’est ça. Un peu comme partout, chacun fait avec ses moyens, ses contraintes.

Et du coup, un doctorat français, au Québec, ça a une valeur ?

J’ai déjà visité un peu, ça m’a assez plu, un postdoc y pourrait être sympa.


Oui j’imagine que pour un Français, un post doc pour se familiariser avec le domaine doit être plutôt obligatoire.



Pour ce qui est de la valeur du diplôme étranger, je n’en sais rien. Notre système est davantage anglo-saxon, &nbsp;dans son fonctionnement, il y a peut-être des différences avec la France.

&nbsp;

En info (si j’ai bien compris, c’est ton domaine), je n’ai aucune idée des perspectives d’avenir (j’imagine que tu vises prof-chercheurs?).



SI tu ne vises qu’un post doc sans carrière ici par la suite, je suis certain qu’il doit avoir des offres de post doc avec peut-être bourse disponible, mais bien honnêtement je n’en ai aucune idée.