Les premières applications issues de l'accord Apple/IBM sont là

Les premières applications issues de l’accord Apple/IBM sont là

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Vincent Hermann

Publié dans

Société numérique

11/12/2014 4 minutes
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Les premières applications issues de l'accord Apple/IBM sont là

Apple et IBM ont annoncé que les dix premières applications issues de leur partenariat étaient prêtes. Comme prévu, elles visent exclusivement le monde de l’entreprise et de l’administration, avec notamment les aéroports, la banque et la police.

À peine quelques mois pour les premiers résultats

En juillet, Apple et IBM signaient un important partenariat. Pour la firme de Cupertino, l’objectif était de propulser plus fortement iOS dans le monde de l’entreprise. Un mouvement d’autant plus logique que des bastions comme celui de BlackBerry se sont écroulés et que les stratégies BYOD (Bring Your Own Device) autorisent des parcs beaucoup plus hétérogènes. Encore faut-il proposer un parc applicatif capable de séduire les entreprises, surtout quand les besoins se font spécifiques.

 

D’où l’accord avec Big Blue, qui travaille presque exclusivement avec le monde professionnel. Aussi, la dizaine de premières applications issues du travail sont particulièrement spécifiques. Par exemple, l’une est destinée aux hôtesses de l’air qui pourront s’en servir pour personnaliser l’expérience utilisateur des passagers quand ils se servent des écrans intégrés dans les sièges. Une autre se destine au domaine bancaire pour permettre à des conseillers d’opérer hors des bureaux, en pouvant accéder à distance aux comptes des clients pour réaliser des opérations si nécessaire ou fournir simplement des informations.

 

Des applications assez spécifiques

Voici d’autres applications développées par les deux entreprises :

  • Retention : permet aux conseillers d’assurances d’accéder à distance aux dossiers des clients avec des analyses, des alertes et des recommandations. L’application propose également une gestion des signatures électroniques pour que le client puisse valider un contrat.
  • Case Advice : fournit des informations aux travailleurs sociaux quand ils sont en déplacement chez les personnes et familles. Certaines situations à risque peuvent être signalées grâce à des analyses de type big data.
  • Incident Aware : offre aux forces de l’ordre un accès en temps réel aux cartes et flux vidéo des incidents. Toutes les informations disponibles sont envoyées, notamment celles sur la victime, le risque d’escalade dans la violence, l’historique criminel d’un suspect ou encore la possibilité de demander des renforts.
  • Sales Assist : conçue comme un compagnon pour le personnel de vente dans les boutiques. Peut fournir des informations sur un profil de client afin d’aider dans les recommandations. On peut également consulter l’inventaire du magasin, localiser les produits et s’occuper d’une livraison.
  • Pick & Pack : permet aux commerçants de gérer leur inventaire avec un suivi des produits, ainsi qu’une connexion aux systèmes tiers de gestion.
  • Expert Tech : fait de FaceTime le moyen de communication privilégié pour les entreprises de télécommunication, qu’il s’agisse d’une discussion entre un employé et un expert, ou entre un client et le support technique.

Ces premières applications devraient faire la preuve aux entreprises de l’engagement des deux entreprises l’une envers l’autre. Ce qui ne peut qu’augmenter la crédibilité d’Apple dans le monde professionnel puisque Big Blue proposera directement les iPhone en tant que solutions mobiles. Les applications seront préchargées en fonction des cas et IBM en profitera pour fournir ses solutions d’activation, de gestion et de sécurité.

 

Et puisque l'on parle de sécurité, il faut souligner que ces applications feront transiter pour la plupart des données sensibles. Il faut donc espérer qu'Apple et IBM ont prévu des connexions chiffrées de bout-en-bout et une protection exemplaire des informations personnelles. En outre, l'utilisation des iPhone dans les cas abordés rappelle qu'il s'agit de smartphones dont la NSA et les autres agences de renseignement maîtrisent en grande partie les arcanes.

 

On peut donc se demander si les données seront parfaitement à l'abris sur l'iPhone et lors des échanges avec les bases de données. Des questionnements qui sont tous liés à l'épineuse problématique de la confiance accordée dans ces outils suite aux révélations d'Edward Snowden.

Écrit par Vincent Hermann

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Introduction

À peine quelques mois pour les premiers résultats

Des applications assez spécifiques

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

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Commentaires (8)


pour moi, Big Blue est une des dernières boites qui garde une crédibilité de sérieux et de compétence (bien qu’US et soumis aux “lois” US)

 on peut espérer qu’ils ont fait du bon boulot, surtout que les exemples sont des services hyper critiques (banque, assurance, forces de l’ordre …), ça serait dommage de se planter d’emblée :)


Clair que ça “fait sérieux” , ça change de l’image bling-bling-gadget que véhicule les smartphones actuellement… ça va peut-être retrouver l’image de sérieux d’il y a dix ans tout en allant bcp plus loin en aboutissement des apps.


Pour moi les tablettes souffrent de leur mode de saisie.



Un clavier virtuel qui nique un tiers, voire la moitié de l’écran, c’est assez contre productif, et donc pas adapté au monde du travail.

Les apps proposé sont au final que des visualiseurs, et donc assez limité en terme de productivité.



Il va falloir attendre encore un certain temps pour en faire un outil productif.

Ca passera p-e par une démocratisation du stylet, et de grande avancés dans la reconnaissance de l’écriture.



Mais même avec ca, je vois difficilement encore, comment réaliser un rapport / tableur propre et complet en un temps honnête sur tablette.








Northernlights a écrit :



Pour moi les tablettes souffrent de leur mode de saisie.



Un clavier virtuel qui nique un tiers, voire la moitié de l’écran, c’est assez contre productif, et donc pas adapté au monde du travail.

Les apps proposé sont au final que des visualiseurs, et donc assez limité en terme de productivité.



Il va falloir attendre encore un certain temps pour en faire un outil productif.

Ca passera p-e par une démocratisation du stylet, et de grande avancés dans la reconnaissance de l’écriture.



Mais même avec ca, je vois difficilement encore, comment réaliser un rapport / tableur propre et complet en un temps honnête sur tablette.





Mais là n’est pas le but, les tablettes et mobiles sont plus pour un utilisation en déplacement ou dans les endroits ou même un laptop s’avère difficile et c’est le cas des app présentées. 



En même temps être “productif” c’est pas forcément remplir des documents au kilomètre hein, il n’y a pas qu’un métier et qu’une façon d’utiliser un “outil” très généraliste comme le smartphone/tablette.



Il y a des métiers qui consistent à agréger et analyser (mentalement, tu sais, avec son cerveau quoi) et prendre une décision, voire la communiquer (une case à cocher, ou un petit mail de qques mots) , pas besoin de capacités folles en terme d’entrée clavier…



Etc.



Sinon ton comm laisserait sous-entendre que les autres professions qui consultent sans entrer bcp de texte au clavier ne sont pas productifs… :/


Dans beaucoup de metier de terrain, l’utilisation d’une tablette est plus adapté.

Un deviseur qui rempli un formulaire sous forme de cases à cocher et prend des photos pour appuyer son devis.

Il n’a pas besoin de taper pendant qu’il est sur le terrain, un mail eventuellement … et encore souvent ça peut attendre.

Il faut voir un peu plus loin que la saisie pure et savoir choisir l’outil de travail adapté à chaque metier.


Et lorsque la saisie vocale sera vraiment au point ça ne sera plus un problème du tout.

Seuls ceux qui auront des dessins à faire ou vraiment bcp de petites cases à cocher se serviront d’un stylet…


Par contre on ne sais pas avec quel logiciel ou BDD ça communique derrière, je pari que c’est des solutions IBM de bout en bout.



Résultat pour utiliser les tablettes faudra acheter les serveurs IBM et leur applicatif qui seront configurés aux petits oignons.



Pour les entreprises déjà sur IBM ça peut être viable mais pour les autres ?



A part si cette solution peut se plugger à n’importe quel autre service à travers des API.