Très haut débit : l’État prévoit de dépenser 3,3 milliards d’euros d’ici 2022

Très haut débit : l’État prévoit de dépenser 3,3 milliards d’euros d’ici 2022

Vite, des enchères pour les fréquences 5G

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Guénaël Pépin

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03/11/2014 5 minutes
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Très haut débit : l’État prévoit de dépenser 3,3 milliards d’euros d’ici 2022

Dans le projet de loi de finances pour 2015, l’État maintient son objectif de couvrir la majorité de la France en très haut débit d’ici 2022, et compte débloquer de nouveaux fonds pour y parvenir. Plus d’un tiers des demandes de financement de réseaux de collectivités ont été validées, pour un montant dépassant le milliard d’euros.

Le déploiement du très haut débit (THD) en France reste l'une des priorités de l’État pour les prochaines années, selon le projet de loi de finances 2015. Il compte ainsi couvrir, d’ici 2022, l’ensemble du territoire, dont 80 % en fibre optique. Un objectif ambitieux, régulièrement décrit par certains acteurs comme irréaliste et coûteux pour les opérateurs, les collectivités et l’État. Le déploiement du très haut débit en France devrait ainsi coûter de 20 à 30 milliards d’euros, avec une couverture de 50 % des foyers en 2017. Les opérateurs joueront un grand rôle dans cet objectif, mais sur certaines zones seulement.

 

55 % des logements sont en zones dites « conventionnées », soit des zones très denses en habitants ou assez intéressantes pour que les opérateurs veuillent les fibrer d’eux-mêmes. Ces zones, sur lesquelles les grands opérateurs se sont jetés, représentent à peine 10 % du territoire, mais une grande part de leurs investissements. Pour les 90 % restants, les zones non-conventionnées, les collectivités sont soumises à la bonne volonté des opérateurs. La solution : des réseaux d’initiative publique (RIP), gérés par la collectivité ou un délégataire privé, qui vont fibrer eux-mêmes tous ces endroits qui n’intéressent pas les opérateurs nationaux.

 

Depuis 2013, les collectivités peuvent soumettre leurs projets de réseaux publics, qui sont examinés par la mission France THD, menée par Antoine Darodes. Chaque projet doit être cohérent avec la géographie locale et avec les objectifs du plan national, pour arriver à l’objectif de couverture martelé par l’État.

Une nouvelle source de financement

Selon le projet de loi, 60 dossiers de réseaux d’initiative publique ont été déposés à la mission THD depuis un an et demi, couvrant 71 départements. Une quinzaine d’autres travaillent avec la mission pour déposer de nouveaux projets dans les prochains mois. En juin, c’était 67 départements qui étaient soumis à la mission THD, selon La Gazette des communes. 31 de ces projets de RIP ont été acceptés, selon le projet de loi de finances, pour 38 départements couverts et une enveloppe supérieure à 1,1 milliard d'euros. L'État y promet d'ailleurs les premiers versements cet automne. Ça laisse une quinzaine de départements retardataires ou qui ne prévoient pas de créer un réseau d’initiative publique.

 

L’État compte investir 3,3 milliards d’euros pour ces réseaux d’initiative publique, dont 1,412 milliard en 2015, l’année où la majorité des projets soumis à la mission France THD devraient être validés… Cet objectif serait simplement impossible à tenir avec un financement par le Fonds de soutien numérique (FSN), la ressource principale de la mission France THD, doté de 900 millions d’euros pour le déploiement du très haut débit. Viennent donc s'y ajouter deux compléments : les recettes des réseaux d’initiative publique en place et le « programme 343 », qui vise à débloquer des fonds supplémentaires pour soutenir le FSN.

 

Après avoir distribué près de la moitié des subventions prévues en 2015, l’État ne prévoit « que » des soutiens de 188 millions et 150 millions d’euros pour 2016 et 2017. Des sommes qui devraient encore aller en décroissant les années suivantes. Avec cet argent, l’État envisage même de dépasser son objectif de logements et de locaux professionnels en 2017. Ce ne seraient plus 50 % mais 60 % d’entre eux qui seraient connectés en THD. Encore faut-il que ce programme soit lui-même validé dans la loi de finances 2015.

9 000 écoles connectées

Le projet de loi se penche enfin sur l’école connectée, le projet de raccordement des écoles au haut débit, avec une enveloppe de 5 millions d’euros pour payer les frais d’installation. Selon l’État, 9 000 écoles ont bénéficié de telles connexions cette année. Les solutions acceptées comprennent notamment l’ADSL et le satellite, la dernière roue du carrosse, habituellement réservée au raccordement des foyers isolés.

 

Ce plan « écoles connectées » est aussi le premier à comprendre les offres d’opérateurs associatifs, comme ceux de la fédération FDN, à côté de celles d’opérateurs locaux. Ces opérateurs non-commerciaux ont été jusque-là écartés du raccordement du territoire car ils n’offrent pas de solution industrialisable... contrairement au satellite, censé connecter les derniers 200 000 habitants que d’autres solutions ne pourront pas couvrir.

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Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une nouvelle source de financement

9 000 écoles connectées

Commentaires (54)


Serait pas contre de payer un peu plus mon abonnement si avant fin 2015 pouvait passer de mon petit 720 ko/s de mon adsl à de la fibre. Mais vu mon coin en raz-campagne, les chances sont très mince.<img data-src=" />




Plus d’un tiers des demandes de financement de réseaux de collectivités ont été validées





C’est peu, qu’est-ce qui justifie le refus de deux tiers des demandes ?








Jarodd a écrit :



C’est peu, qu’est-ce qui justifie le refus de deux tiers des demandes ?





Pour suivre un peu la question, il y a plusieurs raisons :




  • Dossiers non déposés

  • Projet digne d’un fascicule publicitaire (là où certains font un travail remarquable, certains dossiers sont vraiment très intéressants à lire).

  • Certain projets tiennent plus de la pensée magique qu’autre chose, en se contentant de rester très vague (réseau ERDF ? Autoroutes, RFF ? Ils mettent tout dans le même panier).



    En fait, beaucoup de départements se contentent du minimum, dans l’espoir que l’Etat lâche de l’argent, puis finisse par imposer de bosser sur la question (et donc que l’Etat devra injecter de l’argent encore une fois).



    Il y a une autre raison qui fait que les départements sont frileux, qu’un dossier mettait en avant : il n’existe aucune carte utilisable présentant les réseaux enterrés (dans le but d’utiliser les fourreaux). Le dossier du Loir-et-Cher est clair là dessus. Une petite partie des plans sont vectorisés et numérisés. Le reste… est sur papier. Impossible de faire des estimations de couts et de travaux avec ces données. Et ce problème est valable sur l’ensemble des données utiles : réseau privé qui ne communique pas ses caractéristiques, données anciennes, les FAI qui font tout pour bloquer le moindre mouvement ou demande…

    &nbsp;

    Et les élus locaux peuvent aussi ralentir le processus en ne remontant pas les infos utiles, car ils ont peurs de se retrouver à devoir payer l’installation de la fibre, sans financement.

    Et si ça passe, beaucoup ne voient là dedans que l’occasion de fibrer… les zones industrielles. Alors que le but est d’équiper les particuliers. Ca donne un truc fou, où une fibre arrive par la gare dans ma ville, mais va traverser la ville pour aller dans la ZI à 2km, sans aller ailleurs. Résultat, quand l’Etat devra taper sur la table, il faudra tout réouvrir, ce qui va couter bien cher, et tout ralentir d’au moins 6 mois, au mieux.



Les déclarations gouvernementales arrivent par la fibre, ça c’est sûr. Quant aux réalisations…








Jarodd a écrit :



C’est peu, qu’est-ce qui justifie le refus de deux tiers des demandes ?





Les deux autres tiers ne sont pas tous refusés, la grande majorité sont simplement en cours d’étude. D’où l’énorme budget prévu l’année prochaine, qui devrait être l’année où la grosse majorité des dossiers devraient être acceptés et financés.



Concernant ce qui bloque, ça peut être :




  • que&nbsp;la solution technique choisie ne va pas. Par exemple vouloir tout fibrer tout de suite alors que de la montée en débit sur cuivre (VDSL) peut être plus réaliste, qu’une ville du département est oubliée alors qu’avec un effort de plus, on peut la fibrer. Dans l’absolu, une collectivité va très rarement faire “tout fibre”, mais va mélanger fibre, cuivre (VDSL), technos radio (Wimax parfois, satellite…) ;

  • que le projet est trop ou pas assez ambitieux, par exemple choisir de la montée en débit partout sur conseil d’un opérateur, alors qu’on peut directement fibrer une grosse partie du territoire… ou vouloir tout fibrer alors que quelques années de montée en débit dans certains coins peuvent déjà apporter une amélioration du débit à moindre coût ;

  • que les choix juridiques ne vont pas. Un réseau d’initiative publique peut être géré et commercialisé par la collectivité, géré par la collectivité et commercialisé par un délégataire privé, ou géré et commercialisé par un délégataire privé. C’est le choix de la collectivité, mais il faut qu’il soit cohérent avec les compétences de la collectivité, que le délégataire soit sûr ;

  • que le dossier n’est pas complet ou ne prévoit pas assez…



    Dans tout ça, un dossier recalé n’est pas un dossier à mettre à la poubelle, de ce que j’en sais. La mission France THD aide déjà les collectivités quand elles montent leurs dossiers, elle les aide aussi une fois une version du dossier reçu. Le but pour tous étant de boucler au plus vite les dossiers pour débloquer les financements.



    Voilà voilà. :)









Moff Tigriss a écrit :



Il y a une autre raison qui fait que les départements sont frileux, qu’un dossier mettait en avant : il n’existe aucune carte utilisable présentant les réseaux enterrés (dans le but d’utiliser les fourreaux). Le dossier du Loir-et-Cher est clair là dessus. Une petite partie des plans sont vectorisés et numérisés. Le reste… est sur papier. Impossible de faire des estimations de couts et de travaux avec ces données. Et ce problème est valable sur l’ensemble des données utiles : réseau privé qui ne communique pas ses caractéristiques, données anciennes, les FAI qui font tout pour bloquer le moindre mouvement ou demande…





Il y a bien un tram parisien (Je pensais que c’était le T7 mais je ne trouve pas de lien là dessus) où ils ont trouvé d’anciennes lignes électriques en dessous de celles connues et ont du lancer une étude pour savoir si c’était encore connecté à quelque chose.









Moff Tigriss a écrit :



Pour suivre un peu la question, il y a plusieurs raisons :



- Dossiers non déposés      

- Projet digne d'un fascicule publicitaire (là où certains font un travail remarquable, certains dossiers sont vraiment très intéressants à lire). - Certain projets tiennent plus de la pensée magique qu'autre chose, en se contentant de rester très vague (réseau ERDF ? Autoroutes, RFF ? Ils mettent tout dans le même panier).&nbsp;







Sur l’aspect “fascicule publicitaire”, l’Etat dénonce effectivement certaines pratiques… Comme des consultants en aménagement numérique (qui conseillent les collectivités dans leurs plans) qui copient-collent leurs dossiers, parfois eux-mêmes copiés sur ce que vendent les opérateurs (shameless plug :&nbsp;voir cet article).&nbsp;Ou des collectivités qui se font directement dicter certaines solutions par les opérateurs, des plans de déploiement tout prêts sous le bras.



La plupart des collectivités seraient encore “vulnérables” face au discours des opérateurs, qui sont vus comme EDF : s’ils le disent, c’est que c’est vrai. D’où l’intérêt de la mission THD, qui même si elle n’est pas parfaite et est déjà revenue sur ses positions (par exemple sur la fibre), assainit déjà beaucoup les dossiers et recale les dossiers qui abusent vraiment.



My 2 cents.



Question conne :



Qu’appelle-t-on “Très Haut Debit” ?








FRANCKYIV a écrit :



Question conne :



Qu’appelle-t-on “Très Haut Debit” ?





Oups, pas précisé ici : en France, c’est une connexion au-dessus de 30 Mb/s. En clair, du VDSL ou du câble peuvent être du très haut débit.









Reguen a écrit :



Oups, pas précisé ici : en France, c’est une connexion au-dessus de 30 Mb/s. En clair, du VDSL ou du câble peuvent être du très haut débit.







Ah ok.



Avec mon câble 30Mbps/1Mbps je suis donc en Très Haut Débit.



(enfin pas pour l’upload, c’est clair … <img data-src=" />)



Pourquoi c’est à l’État de développer ça ? Les télécoms ne sont pas du ressort du privé ?

Donc, c’est une décision de business pour y aller ou pas, normalement.








Aloyse57 a écrit :



Pourquoi c’est à l’État de développer ça ? Les télécoms ne sont pas du ressort du privé ?

Donc, c’est une décision de business pour y aller ou pas, normalement.





C’est un investissement énorme, et les opérateurs doivent être encouragés à le faire, concrètement. C’est un enjeu d’aménagement du territoire, de réduction de la fracture numérique… Aussi, les milliards de l’Etat vont surtout dans des projets de collectivités, qui posséderont en majorité leur réseau. En tous cas c’est &nbsp;l’objectif : combler les limites des opérateurs en créant des réseaux publics.



Il&nbsp;compte ainsi couvrir, d’ici 2022, l’ensemble du territoire, dont 80 % en fibre optique.



On en est encore là-dedans ? Mais comme si c’était réalisable, déjà on a toujours pas trouvé d’accord pour mettre ou du GPON ou du P2P, alors couvrir 80 % du territoire…



<img data-src=" />


La majorité des États participe aux infrastructure de communication (et autres: eau , gaz, électricité, …) de leurs pays, ça permet de lutter contre la désertification de certaine zone, un léger coup de pouce à l’emploi, retombé économique en rendant l’installation d’entreprise plus facile.

Sans l’État on n’aurait pas toute les infrastructure actuel à ce niveau. Mais tout n’est pas parfait à 100% .


les opérateurs de Droit privé choisissent là où ils souhaitent installer leur propre réseau (les zones de population très denses) et négocient des subventions pour s’installer dans les zones moins denses. Et quand ils prétendent que ce n’est pas rentable (les zones peu denses) ils laissent en jachère.



Sans péréquation tarifaire, sans l’aide de l’Etat, impossible aux collectivités locales de financer un réseau THD dans les zones blanches des opérateurs de Droit privé.



http://www.arcep.fr/index.php?id=11325


La péréquation tarifaire ? Communiste !



<img data-src=" /> Pourtant la seule méthode pour avoir un réseau correct…








Reguen a écrit :



Oups, pas précisé ici : en France, c’est une connexion au-dessus de 30 Mb/s. En clair, du VDSL ou du câble peuvent être du très haut débit.





Ouai enfin le 30 mega, j’appelle ça du haut débit, pas du très haut débit, quand je vois SFR avec c’est 1 giga, les autres avec leurs 500 mega, ça c’est du très haut débit, 100 et en dessous c’est juste du haut débit.



Et pour couper court au 30 mega c’est suffisant, dans une famille de 4 personnes avec pratiquement chacun son ordi, le soir ça galère un peu :/



Et une fois que l’état à financé ces structures il est opérateur à la fois ou ce sont les entreprises privées qui s’occupent de délivrer l’accès à Internet ?








joma74fr a écrit :



les opérateurs de Droit privé choisissent là où ils souhaitent installer leur propre réseau (les zones de population très denses) et négocient des subventions pour s’installer dans les zones moins denses. Et quand ils prétendent que ce n’est pas rentable (les zones peu denses) ils laissent en jachère.



Sans péréquation tarifaire, sans l’aide de l’Etat, impossible aux collectivités locales de financer un réseau THD dans les zones blanches des opérateurs de Droit privé.



http://www.arcep.fr/index.php?id=11325



Ça valait bien la peine de démanteler France Telecom si c’est pour faire le boulot à leur place.





k4sh a écrit :



Et une fois que l’état à financé ces structures il est opérateur à la fois ou ce sont les entreprises privées qui s’occupent de délivrer l’accès à Internet ?



Tel que c’est parti, encore une fois les dépenses sont publiques et les revenus privés.



Les opérateurs payent un taxe pour l’usage hein #ouf #ironie








Moff Tigriss a écrit :



Et si ça passe, beaucoup ne voient là dedans que l’occasion de fibrer… les zones industrielles. &nbsp;



&nbsp;

Ils font déjà des zones industrielles / artisanales sans ADSL alors <img data-src=" /> pour ce qui est de l’occasion de fibrer ça serait déjà bien de tirer un câble de cuivre au minimum



Même dans les zones “prioritaires” qui ont les faveurs des opérateurs pour fibrer eux&nbsp; mêmes, ca tarde, ca tarde et c’est une galère sans nom….



Je l’ai supervisé chez ma mère à 17 km de Paris, fin de semaine dernière, c’est SFR qui s’en est occupé : une bande de merdeux.

4 reports de suite, un technicien aussi qualifié que ma grand mère….. Heureusement il savait au moins souder la fibre (enfin, faire marcher l’appareil qui le fait tout seul), parce que la fibre, j’ai fini par la tirer moi même tellement c’était un manchot, le gars…



Ce que j’ai vécu là, je l’ai entendu venant de tous les opérateurs quels qu’ils soient, et par plusieurs personnes : tout ca ne me semble vraiment pas très sérieux…



A se demander si les opérateurs mettent vraiment les moyens (à part Orange, qui lui évidemment les met) et prennent vraiment le sujet au sérieux…

A mon avis non, ils ne sont pas sérieux sur l’affaire : heureusement donc que l’état mette le pognon sur la table lui même et s’occupe d’une partie de l’opération.

Parce que ca vaut le coup pour le péquin de base : chez ma mère par exemple, passage de 512 kb sans upload ou presque, à un 100 Mb symetrique, ca change carrément la vie…


Il a écrit



&nbsp;“l’État prévoit de dépenser 3,3 milliards d’euros d’ici 2022”

J’ai lu

“L’état prévoit de faire un cadeau de 3.3 milliards aux fournisseurs d’accès”



Je ne vois pas en quoi je devrai payer doublement mon raccordement, une fois à l’état, une fois au fournisseur d’accès. A eux d’investir, ils sont prestataires d’une mission de service public à eux de lisser leurs bénéfices pour apporter le même service à tous.

D’autant plus qu’ils sont un poids énorme en terme de limite en architecture du réseau.


Il y a un truc que je ne comprends pas.

On a voulu le libéralisme dans les telecoms pour faire baisser les prix.

Ici j’apprends que seul 10% du territoire intéresse les opérateurs.



Pourquoi serait-ce à l’état de payer le reste?

Ne vaudrait-il pas mieux d’obliger les sociétés vivant du libéralisme, de payer pour ces travaux ?



Ou sinon autant tout renationnalisé.


Perso c’est des gars mandatés par Orange qui sont venu, et clairement c’était des pro, j’avais prit ma journée pour être là et surveiller, mais au final j’ai jamais rien eu à redire.


c’est con, mais cela me dérangerait pas de payer plus pour avoir un territoire fibré intégralement.

c’est pas comme si le reseaux des resaux est devenue indispensable à l’heure ou meme les mouchoirs jetables sont connecté…





et perso numericable 100 donwn et 10 Mo up c’est pas mal, mais quand je reviens sur des connexions plus conventionnel ( 8-10 méga) oulalalala le choc, on s’habitue trop vite








Reguen a écrit :



ou vouloir tout fibrer alors que quelques années de montée en débit dans certains coins peuvent déjà apporter une amélioration du débit à moindre coût ;





&nbsp;

Mais… Ça serait gâcher de l’argent que de faire de la demie-mesure pour recommencer dans 5 ans non?! Pour moi, il vaut bien mieux tout fibrer immédiatement.







Kazer2.0 a écrit :



Ouai enfin le 30 mega, j’appelle ça du haut débit, pas du très haut

débit, quand je vois SFR avec c’est 1 giga, les autres avec leurs 500

mega, ça c’est du très haut débit, 100 et en dessous c’est juste du haut

débit.



Et pour couper court au 30 mega c’est suffisant, dans

une famille de 4 personnes avec pratiquement chacun son ordi, le soir

ça galère un peu :/





Absolument d’accord sur tout! Même à 2 (ma femme et moi), sur 30Mb/s, ça arrive à être juste. Je n’ose pas imaginer quand mes gamins seront plus grands…

&nbsp;









sioowan a écrit :



Pourquoi serait-ce à l’état de payer le reste?

Ne vaudrait-il pas mieux d’obliger les sociétés vivant du libéralisme, de payer pour ces travaux ?



Ou sinon autant tout renationnalisé.







Indirectement, ils vont payer. Quand les collectivités locales auront déployés leur réseau fibre, ils devront payer un droit d’usage comme ils le font actuellement en utilisant le cuivre de France Telecom. Et un apport régulier d’argent pour un réseau qui va rester 50 ans, c’est intéressant.









Moff Tigriss a écrit :



&nbsp; il n’existe aucune carte utilisable présentant les réseaux enterrés (dans le but d’utiliser les fourreaux). Le dossier du Loir-et-Cher est clair là dessus. Une petite partie des plans sont vectorisés et numérisés. Le reste… est sur papier. Impossible de faire des estimations de couts et de travaux avec ces données. Et ce problème est valable sur l’ensemble des données utiles : réseau privé qui ne communique pas ses caractéristiques, données anciennes, les FAI qui font tout pour bloquer le moindre mouvement ou demande…





C’est on ne peut plus vrai… sauf que, ça fait une bonne dizaine d’année maintenant que les entreprises de TP doivent fournir les plans de relèvement à la commune/administration concernée, et ce de façon numérique. Or il y a 10 ans, les réseaux enterrés n’étaient pas la majorité.

La raison est vraiment que les concessionnaires (France Telecom pour ne pas le nommer) fait tout son possible pour entraver l’installation de la concurrence. Et ce avec un zèle particulièrement efficace.



Totalement interdit par la loi.<img data-src=" />


Depuis 2007 j’entends parler de plan Très Haut Débit, et mes potes qui, dans différents bleds, ont péniblement 512 k ou 1, 2 M ne voient aucun changement…



Si c’est vrai qu’Orange essaie de faire avancer la fibre (et c’est le seul), un ami a récemment eu besoin de 3 rendez-vous avec le technicien envoyé par Sosh pour que le gars vienne vraiment lui installer le fibre.&nbsp; Ce type bossait d’ailleurs pour tous les FAI. Mon ami a été ravi de prendre 2 demi-journées de congés pour rien.



&nbsp;


Comme d’habitude, ce sont les grandes villes qui seront les uniques bénéficiaires de la fibre, et comme d’hab ce sont déja les gens qui sont à proximité des centraux ou ont déja le VSLD2 qui vont bénéficier de la fibre.

Bref j’ai l’impression que ce sont toujours les memes, ceux qui ont déja un très très bon débit qui font bénéficier d’encore plus de très très haut débit. Et les autres vont continuer à ramer sous les 8Mbps, sous les ReADSL, voir pour certains toujours pas d’ADSL.

Plus cela ira plus on aura une France numérique à deux vitesses, ceux des villes et les autres.








Moff Tigriss a écrit :



&nbsp; Et les élus locaux peuvent aussi ralentir le processus en ne remontant pas les infos utiles, car ils ont peurs de se retrouver à devoir payer l’installation de la fibre, sans financement. Et si ça passe, beaucoup ne voient là dedans que l’occasion de fibrer… les zones industrielles. Alors que le but est d’équiper les particuliers. Ca donne un truc fou, où une fibre arrive par la gare dans ma ville, mais va traverser la ville pour aller dans la ZI à 2km, sans aller ailleurs. Résultat, quand l’Etat devra taper sur la table, il faudra tout réouvrir, ce qui va couter bien cher, et tout ralentir d’au moins 6 mois, au mieux.





J’en avais parlé ici il y a quelques années. Un simple petit décret qui oblige les communes à poser 2 fourreaux de 41 supplémentaires et tout ceci serait réglé depuis longtemps, et ce pour un coût négligeable.









palmipedeeee a écrit :



Si c’est vrai qu’Orange essaie de faire avancer la fibre (et c’est le seul)



&nbsp;



Lol. Orange (FT) n’est pas le seul. Seulement il est propriétaire de par son histoire de 95% des réseaux existants. C’est FT qui s’occupe de faire installer les réseaux, les plans etc… et reste propriétaire des chambres de tirages (boite de raccordement sur ton trottoir) où il est libre de faire passer qui il veut, ou pas. Bien évidement, il font passer leur fibre dans l’unique fourreau qu’ils ont tout fait pour qu’il soit unique ce fourreau.

Si la fibre ne se développe pas en France, c’est bien grâce à Orange.



ON aurait du ecrire “2062” au lieu de 2022…&nbsp;


Suppression de l’AME, en 15 ans on fibre 60% de la France sans dépenser plus…

Suppression de la CMU, en 3 ans on fibre 80% du territoire …



Si ils ne savent pas ou trouver l’argent qu’ils viennent me voir, j’ai quelques idées à leur proposer.


Supprimons les écoles, supprimons les hôpitaux,…


Le Sénat aussi ?


J’ai 14 Mb/s mais je ferais bien la même chose.


mouais ça avance pas trop vite par chez moi, ville quand même…

&nbsp;

mais bon la différence de prix entre ADSL est fibre et juste trop faible pour progresser rapidement.








Darnel a écrit :



J’ai 14 Mb/s mais je ferais bien la même chose.







Perso j’ai 30 Mbps … mais je le troquerais même contre du 10 Mbps / 10 Mbps.



Parce qu’1Mpbs d’upload, au secours quoi !









ben314 a écrit :



mouais ça avance pas trop vite par chez moi, ville quand même…

 

mais bon la différence de prix entre ADSL est fibre et juste trop faible pour progresser rapidement.



et si la diff est plus importante, peu de gens passeront à la fibre, ce qui ne la financera pas vraiment non plus.



Non, uniquement ce qui alimente les parasites ….








Soriatane a écrit :



Indirectement, ils vont payer. Quand les collectivités locales auront déployés leur réseau fibre, ils devront payer un droit d’usage comme ils le font actuellement en utilisant le cuivre de France Telecom. Et un apport régulier d’argent pour un réseau qui va rester 50 ans, c’est intéressant.







Merci



il y a une part de vérité, mais il n’y a pas que les fourreaux Orange sous les trottoirs. Il n’y a que dans les zones très denses (les grosses villes françaises : Paris Lyon Marseille Toulouse Lille, etc) qu’il y a de la concurrence dans l’installation des réseaux. Dans le reste du territoire, il y a des appels à projet - http://arcep.fr/index.php?id=8650 Le fait est que ce sont principalement Orange et SFR qui se sont manifesté jusqu’à présent.




  Par exemple, dans mon département, il y a un syndicat intercommunal qui installe des fourreaux prêt à l'emploi pour les opérateurs télécom. Ces fourreaux n'attendent que le passage d'un équipement de n'importe quel opérateur national. Mais il faut bien avouer qu'à part les centres-villes, ça n'est pas encore assez rentable d'y aller.        






  &nbsp;

Non mais la loi c’pour toi et les sans dents, pas pour eux <img data-src=" />








Elwyns a écrit :



Non mais la loi c’pour toi et les sans dents, pas pour eux <img data-src=" />





Même pas. T’as pas idée.<img data-src=" />



Voilà, vous avez voulu des abonnements fixe pas cher … payez donc la fibre avec les impôts maintenant …








jimmy_36 a écrit :



Voilà, vous avez voulu des abonnements fixe pas cher … payez donc la fibre avec les impôts maintenant …







Au final ça change rien quoi … c’est toujours toi qui paye … <img data-src=" />



Ah ben nan même pas en fait, je paye pas d’impôt … donc tout bénéf pour moi … <img data-src=" />









FRANCKYIV a écrit :



Au final ça change rien quoi … c’est toujours toi qui paye … <img data-src=" />



Ah ben nan même pas en fait, je paye pas d’impôt … donc tout bénéf pour moi … <img data-src=" />





J’aurai préféré que ce soit les FAI plutôt.

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jimmy_36 a écrit :



J’aurai préféré que ce soit les FAI plutôt.







Et les FAI … ils font comment pour payer hormis en te facturant plus cher ?









FRANCKYIV a écrit :



Et les FAI … ils font comment pour payer hormis en te facturant plus cher ?





Au moins c’est répartit équitablement sur ceux qui consomment de l’internet, plutôt que de taper toujours sur l’impôt.

&nbsp;









jimmy_36 a écrit :



Au moins c’est répartit équitablement sur ceux qui consomment de l’internet, plutôt que de taper toujours sur l’impôt.







Ouai c’est sûr