Traiter son patron de « boulet » et de « guignol » sur Facebook peut être une faute grave

Traiter son patron de « boulet » et de « guignol » sur Facebook peut être une faute grave

Les amis de mes amis Facebook sont tes ennemis ?

Avatar de l'auteur
Xavier Berne

Publié dans

Droit

05/11/2014 5 minutes
92

Traiter son patron de « boulet » et de « guignol » sur Facebook peut être une faute grave

Le 20 octobre dernier, le conseil de prud’hommes de Saint-Denis (île de la Réunion) a validé le licenciement pour faute grave d’un salarié qui avait traité son patron de « guignol » et de « boulet » sur Facebook. Next INpact revient aujourd’hui plus en détail sur cette décision.

Un dimanche soir d’août 2012, Vincent C. lâche sur sa page Facebook : « Reprise du taf demain matin... J’ai autant envie de voir mon guignol de patron que de me pendre... Bon, ça devrait se gérer quand même ! Bonne semaine à tous ! » Ce statut suscite quelques réactions de la part des « amis » de l’intéressé (qui pour quelques-un sont ses collègues de travail), son auteur leur expliquant alors dans les commentaires : « Mon taf, en lui-même, c’est cool. Mais mon boss, c’est un boulet, t’imagines même pas ! »

 

Sauf qu’après avoir eu vent de l’existence de ces propos grâce à certains de ces « amis », l’employeur de Vincent C. le convoque et demande à un huissier de justice de réaliser un constat. Quelques semaines plus tard, en octobre 2012, le salarié reçoit un courrier fleuri de son patron. « Nous vous notifions par la présente votre licenciement sans préavis ni indemnités pour faute grave, et ceci pour [des] propos dénigrants, diffamatoires et insultants à l’égard de votre employeur ».

 

Remercié, cet éducateur spécialisé n’en est cependant pas resté là. En février 2013, il saisit le conseil de prud’hommes de Saint-Denis, estimant que son licenciement n’est pas fondé. Vincent C. soutient alors que les propos qu’il a tenus sur Facebook étaient d’ordre privé, dans la mesure seuls ses « amis » et les « amis de ses amis » y avaient accès. Selon lui, un tel paramétrage avait pour effet de modifier la portée des insultes proférées, et donc l’éventuelle sanction qui aurait dû en découler.

 

Au total, l’internaute réclame plus de 130 000 euros à son ex-employeur, au titre de dommages et intérêts et d’indemnités de licenciement non versées.

Accès des « amis des amis » : le caractère privé n'est « plus maintenu »

La suite est connue. La justice a donné raison à l’entreprise. Les conseillers prud’homaux ont en effet suivi l’avocat de l’employeur, qui affirmait à l’appui du constat d’huissier que les propos de Vincent C. étaient « publics », car accessibles à la quasi-totalité de ses collègues de travail ainsi qu’à des personnes extérieures à l’association. Dans leur décision, que nous avons pu consulter, les magistrats ont ainsi relevé que le caractère privé n’était « plus maintenu » dès lors que « tous ses amis et amis de ses amis » avaient accès à sa page Facebook.

 

Une fois cette étape franchie, le conseil de prud’hommes a confirmé que les propos litigieux étaient « non conformes à la liberté d’expression » du salarié. « Si Facebook est ce réseau social permettant à tout utilisateur de communiquer et d’échanger, néanmoins, il ne peut être admis que Monsieur C. puisse l’utiliser pour déballer et afficher par là même ses ressentis et critiques aussi invraisemblables à l’égard de [son employeur] » indique la décision, dans une sorte d’avertissement très clair en direction du mis en cause.

 

Les magistrats ont par ailleurs pris en considération la fonction du salarié pour appuyer leur jugement : « Vincent C. étant éducateur spécialisé, de par sa fonction et l’image qu’il est censé inculquer, se devait et se doit d’observer une ligne de conduite exemplaire dans la communication et les échanges sur ce réseau social Facebook, entre autres ».

 

Concluant que ces propos étaient donc « constitutifs de faute grave », la justice n’a pas donné suite aux prétentions de l’ex-salarié. Elle a cependant condamné l’association qui l’employait à lui verser 2 952,92 euros d’indemnités, pour une irrégularité dans la procédure de licenciement (sa lettre de convocation à l’entretien préalable de licenciement n’a été envoyée ni en recommandé ni en remise en main propre contre récépissé). 

L’affaire devrait se poursuivre en appel

Ce dossier devrait cependant être à nouveau débattu devant les tribunaux. L’avocat du salarié, Maître Bruno Agliany, a indiqué à la presse régionale qu’il allait faire appel de cette décision. L’intéressé conteste le raisonnement du conseil des prud’hommes, en particulier parce que le constat d’huissier a selon lui été réalisé en passant par le compte Facebook d'un « ami » du salarié.

 

On rappellera également que la Cour de cassation a considéré l’année dernière dans un arrêt de principe qu’une page Facebook dont l’accès est réservé « aux seules personnes agréées par [son propriétaire], en nombre très restreint », et de telle sorte que ces internautes forment « une communauté d’intérêts », revêt un caractère privé. Or ici, les juges n’ont guère motivé leur décision, ne faisant par exemple aucune mention du nombre d’amis pouvant potentiellement accéder aux propos en question. Affaire à suivre donc.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Accès des « amis des amis » : le caractère privé n'est « plus maintenu »

L’affaire devrait se poursuivre en appel

Fermer

Commentaires (92)


Je ne comprend pas c’est d’une part du bon sens : facebook n’est pas privé maintenant quelqu’un de normalement constitué devrait le savoir et d’autre part il y a un problème d’éducation… même si son patron est un guignol on peut s’affranchir de ce genre de commentaire sur la place numérique publique dans la mesure ou c’est lui qui vous nourris (surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…)


Donc le salarié, du moment qu’il est payé, peut juste arrêter de penser? Les serfs c’est finis hein…



Pour revenir à l’actu, et là je te rejoins, c’est que FB est un espace public (malgré les tentatives de faire croire à un espace privé pour obtenir tes données perso), et parler de son patron ou d’un supérieur hiérarchique ne se fait qu’entre amis, et pas ailleurs (et surtout pas entre collègues).



Et si on veut dire sur la place publique que son patron est un guignol, ça peut se faire, faut juste réfléchir à la forme. Et être syndiqué <img data-src=" />


&lt;&lt;Au total, l’internaute réclame plus de 130 000 euros à son ex-employeur,

au titre de dommages et intérêts et d’indemnités de licenciement non

versées.&gt;&gt;&nbsp;

juste cela ça en dit long sur la mentalitée du personnage …


Moi ce qui m’épate c’est le culot de l’employeur qui le licencie pour propos, entre autres, diffamatoires. Moi j’oserais pas, imaginez qu’il prouve que c’est vrai pendant le procès, c’est trop risqué ^^


Que des boulets et des guignols sur NXI ! <img data-src=" />



<img data-src=" />








linkin623 a écrit :



Donc le salarié, du moment qu’il est payé, peut juste arrêter de penser? Les serfs c’est finis hein… …





On ne parle pas de pensées là, mais de l’expression de propos “injurieux” sur un espace publique/privée !

&nbsp;



Quand je vois toutes ces news et qu’on voit tout le monde dire “oui il faut apprendre aux enfants à ne pas mettre n’importe quoi sur les reseaux sociaux” …. facepalm quand même …


Pour le coup, le boulet, ce n’est pas l’employeur ici <img data-src=" />


oh oha le mec : tu plaisantes j’espère ?


Faut être bête parler d’autrui sur son compte facebook.



Surtout si ta des “amis” bien mesquins capable de faire un jolie print screen et avertir la personne en question <img data-src=" />


Deja que faire un article entier sur une telle affaire je trouvais ca limite mais hop carrement un 2eme … <img data-src=" />


boulet guignol ? injurieux ?

non mais tu vas ou là !!








Willy21a a écrit :



&gt; 

juste cela ça en dit long sur la mentalitée du personnage …







Tu parles du patron qui en profite pour ne pas payer des indemnités qu’il aurait dû payer s’il l’avait licencié pour un autre motif et sans ce jugement ?

Tu connais son ancienneté, son salaire et la convention collective qui régit ses indemnités ?



On vous dit de jarter de face de bouc et autres conneries .. après si vous vous entêtez , c’est votre problème


Il tue une vieille avec une batte de baseball pour lui voler 14€, le tribunal le condamne!



Ça a l’air de vous étonner…








linkin623 a écrit :



Donc le salarié, du moment qu’il est payé, peut juste arrêter de penser? Les serfs c’est finis hein…



Pour revenir à l’actu, et là je te rejoins, c’est que FB est un espace public (malgré les tentatives de faire croire à un espace privé pour obtenir tes données perso), et parler de son patron ou d’un supérieur hiérarchique ne se fait qu’entre amis, et pas ailleurs (et surtout pas entre collègues).



Et si on veut dire sur la place publique que son patron est un guignol, ça peut se faire, faut juste réfléchir à la forme. Et être syndiqué <img data-src=" />&nbsp;



Remplaces “patron” par “client” et ses propos prennent tout leur sens ^^

Sinon oui ça peut se faire, mais faut être sacrément indispensable à son patron.



Sujet déjà mentionné ,non ? Oo



Sinon ,je le redis …dire que qqun est un “boulet” est une opinion propre à chacun…cela relève de la libre expression pour moi …

Maintenant, le crier sur les toits ou le balancer à la tronche de qqun est différent mais en parler avec un groupe ou des amis, cela reste dans la sphère privée même si l’info sort de ce cercle …que cela soit sur un réseau social (faut être con encore d’utiliser ces derniers pour dire ce qu’on pense de qqqun sans croire que cela va pas être vu par les mauvaises personnes… faut être le premier des “boulets”) ou au café entre potes / collègues…



M’enfin ! Nous n’avons plus le droit de dire ce que l’on veut dans ce pays ou même dans son entreprise …


C’est pas toi le gars de facebook&nbsp;<img data-src=" />



C’est sur que dire à quelqu’un que c’est un boulet ou un guignol, ça n’a qu’un aspect positif qui met la personne en valeur. C’est moins choquant que de parler de la profession de sa maman qui travail dans la finition manuelle et bucale, mais que ça te plaise ou non, cela reste de l’injure en publique !


La liberté d’expression se limite à énoncer de bons sentiments maintenant ?



Bienvenue dans Demolition Man !








wanou2 a écrit :



Je ne comprend pas c’est d’une part du bon sens : facebook n’est pas privé maintenant quelqu’un de normalement constitué devrait le savoir et d’autre part il y a un problème d’éducation… même si son patron est un guignol on peut s’affranchir de ce genre de commentaire sur la place numérique publique dans la mesure ou c’est lui qui vous nourris (surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…)





Ha, c’est quoi ce relent?<img data-src=" />

Le patron fait donc la charité en voulant bien daigner nourrir ses pauvres salariés?

S’il avait le choix il ne le ferrait pas, un patron ne fait pas de social (surtout en ce moment), s’il le fait c’est parce qu’il est légalement obligé.

On n’a donc pas à éprouver le moindre sentiment de reconnaissance pour son patron à ce niveau là, mais plus du coté des générations d’esclaves et de travailleurs qui se sont battus pour avoir un salaire.



Faut faire comme les pros de la comm, dire “mon boss, c’est un *”.



&nbsp;Comment caractériser la faute ? En démontrant le sous-entendu ?

Délit d’arrière-pensées ? (ne riez pas c’est arrivé en France l’année dernière).



Pourquoi pas, vu l’époque, ça pourrait clairement passer à nouveau sans choquer personne.



Flirter avec la ligne, hmmm, le frisson ultime








linkin623 a écrit :



Donc le salarié, du moment qu’il est payé, peut juste arrêter de penser? Les serfs c’est finis hein…



Pour revenir à l’actu, et là je te rejoins, c’est que FB est un espace public (malgré les tentatives de faire croire à un espace privé pour obtenir tes données perso), et parler de son patron ou d’un supérieur hiérarchique ne se fait qu’entre amis, et pas ailleurs (et surtout pas entre collègues).



Et si on veut dire sur la place publique que son patron est un guignol, ça peut se faire, faut juste réfléchir à la forme. Et être syndiqué <img data-src=" />



&nbsp;

T’as le droit de penser que ton patron est le plus gros des cons et même le dire à qui te le chante… mais dans ce cas&nbsp;soit on a besoin du taf et on fait gaffe à qui on le&nbsp;dit soit t’as pas besoin de ce taf, tu vas le voir tu lui dis en même temps que te lettre de dem. Sinon, je suis syndiqué et&nbsp;syndicaliste et ça ne me viendrait même&nbsp;pas à l’idée de&nbsp;tenir des propos comme cela à son encontre…&nbsp;



Y’a de ces cocos dans les commentaires, énorme. Méchants patrons esclavagistes, gentils employés modèles et exploités, etc.








Yseader a écrit :



Que des boulets et des guignolstrolls sur NXI ! <img data-src=" />



<img data-src=" />





<img data-src=" />



Je ne vois pas bien la différence avec l’article du 23/10/2014 :



http://www.nextinpact.com/news/90557-traiter-son-patron-guignol-sur-facebook-peu…








maestro321 a écrit :



Ha, c’est quoi ce relent?<img data-src=" />

Le patron fait donc la charité en voulant bien daigner nourrir ses pauvres salariés?

S’il avait le choix il ne le ferrait pas, un patron ne fait pas de social (surtout en ce moment), s’il le fait c’est parce qu’il est légalement obligé.

On n’a donc pas à éprouver le moindre sentiment de reconnaissance pour son patron à ce niveau là, mais plus du coté des générations d’esclaves et de travailleurs qui se sont battus pour avoir un salaire.



&nbsp;

Non la patron rémunère une force de travail loyal ! L’individu en question manque visiblement de loyauté il dégage c’est tout. Je ne vois même pas ou peut se trouver le problème. D’ailleur le devoir de loyauté protège aussi bien l’employeur que l’employé. Dans le sens inverse, le salarié serait tout aussi fondé à porter plainte !



à la différence que l’employé trouvera jamais qqun dans ses collègues pour témoigner contre la parole du boss alors que l’inverse si …


Je ne suis pas sur que si le patron écrit sur facebook que tel salarié est un imbécile mélé d’un tire au flanc et que ces propos soit constaté par huissier il s’en sorte comme ça. En l’occurence il s’agit de propos visible sur facebook.


Attention je n’excuse pas ce qui à été dit ni la manière dont ça à été dit.



Je rebondissais juste sur ton argument du “devoir de reconnaissance envers le patron qui te nourris” qui me semble complètement déplacé quel que soit le contexte.








wanou2 a écrit :



&nbsp;

… D’ailleur le devoir de loyauté protège aussi bien l’employeur que l’employé. Dans le sens inverse, le salarié serait tout aussi fondé à porter plainte !





Source ?



&nbsp;Il n’y a absolument aucun texte à ce propos !



&nbsp;Sinon on pourrait tous attaquer nos employeurs pour manquement à la loyauté envers leur employés quand ils font tout pour déstabiliser la carrière d’un de leur salarié ! (Mise au placard…) Ou ne pas le faire évoluer (refus de promotions…)



Je n’ai jamais vu ce genre de comportement réprimandé autre que via les lois qui protègent de harcèlement (qui ne valent pas grand chose d’ailleurs…)



Un soi-disant syndicaliste qui sort ce genre de connerie, j’aimerais pas qu’il me défende !



Et c’est la même chose toutes les semaines. Ça me fait penser aux gens qui se filment à faire des excès de vitesse : Ils se font chopper à chaque fois, mais ils remettent le couvert. Que ce soit justifié ou non, c’est tout de même dingue de voir que ça continu.


Les fameux crypto-communistes <img data-src=" />


J’ai sans doute fait dans le mélo j’avoue <img data-src=" />


Je suis assez d’accord même si le patron peut montrer des preuves à propos de son larbin ^^” étayant son opinion.



Pour l’exemple, sur fb, il avait mis entre “amis” et non “public” ,il me semble…



Après,perso, n’importe qui même mon patron peut me traiter de ce qu’il veut sur fb …je m’en care complétement .Et, si qqun vient à venir porter plainte des propos de son patron ,c’est qu’il a qquechose à se reprocher ou cherche une excuse pour en tirer un profit…

Les gens n’ont tjs pas compris que fb doit rester pour des futilités et dissocié de sa vie pro pour ne pas avoir de soucis …mais non …



Et ,pis bon, Mr Einstein le dit mieux que moi ce que notre civilisation est devenue.


Devoir de “reconnaissance” envers son patron (et/ou ses collègues), c’est un peu fort j’avoue <img data-src=" />.

&nbsp;

Mais il y a cependant quand même un devoir de “respect”, ne serait-ce que par le respect que l’on se doit d’offrir à autrui pour vivre en société. Après s’il y a vraiment incompatibilité d’humeur et antipathie manifeste, soit on prend sur soit et on reste “professionnel”, soit on démissionne et on va voir ailleurs.








kypd a écrit :



Un soi-disant syndicaliste qui sort ce genre de connerie, j’aimerais pas qu’il me défende !





Il n’a pas précisé de quel syndicat, il est peut-être tout simplement au MEDEF. <img data-src=" />



Ne pas raconter sa vie sur Facebook, ça devrait être enseigné à l’école je pense.

&nbsp;


<img data-src=" />


Effectivement cela ne s’appelle pas le devoir de loyauté au sens strict du terme mais la jurisprudence a été assez claire dans cette thématique.



Comment faire autrement que passer par une loi sur le harcelement lors d’une mise au placard ? On est sur du pénal dans ce cas pas dans du droit du travail ou même civil. Le refus de promotion est assez compliqué à prouver et je suis assez bien placé pour le savoir…



Bah tu ne m’as rien demandé donc on va continuer comme ça, je vais me contenter d’aider mes collègues avec de vraies difficultées plutôt que d’essayer de sauver les miches d’un mec qui crache dans la soupe.


Il parlait du devoir de loyauté de l’employeur qui est effectivement pas défini de cette façon.


&nbsp;Papa Panda a écrit : Je suis assez d’accord même si le patron peut montrer des preuves à propos de son larbin ^^” étayant son opinion.



<img data-src=" />


Pire que ça au yeux c’un cégétiste !


Je pense (j’espère) que c’est bien plus complet :) J’ai pu appuyer mon article sur la décision, alors que je devais auparavant m’en remettre à des éléments rapportés par des confrères. Là on voit que la motivation des juges est finalement assez légère, et que ça risque de ferrailler dur en appel sur ce point du paramétrage de la page Facebook.


UNI <img data-src=" /> ?


Quand même pas ^^








wanou2 a écrit :



Je ne comprend pas c’est d’une part du bon sens : facebook n’est pas privé maintenant quelqu’un de normalement constitué devrait le savoir et d’autre part il y a un problème d’éducation… même si son patron est un guignol on peut s’affranchir de ce genre de commentaire sur la place numérique publique dans la mesure ou c’est lui qui vous nourris (surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…)







Oui avec la 1ere partie de ton commentaire mais absolument pas d’accord avec la parti surlignée. C’est pas le patron qui te nourris. Il ne fait que te versé un salaire en fonction d’une prestation que tu lui offre et qu’il n’est pas capable (pour diverse raison) d’effectuer lui même.



Fraudait surtout pas inverser les rôles, surtout que l’on atteins l’apothéose quand tu dis : “surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…



Ça a un coté abatage très nauséabond. Les gens qui travail ne sont pas du bétail ils offrent leur services et non une forme d’asservissement dont la principale menace serait le chômage. Les media matraquent déjà assez comme ça avec e spectre du chômage.



<img data-src=" />


Traiter son patron de « boulet » et de « guignol » sur Facebook peut être une faute grave.



On va faire plus simple : être inscrit sur facebook est une faute grave.&nbsp; <img data-src=" />


Non : c’est toi qui nourris ton patron. Nuance.


Ou alors on évite de parler comme Arlette, vu qu’on est au XXIème siècle, et on constate que c’est mutuellement bénéficiaire, vu que le patron en question te verse un salaire.


Tu peux mettre des photos et parler avec tes amis, c’est plutôt sympa.

&nbsp;

Mais là visiblement il y avait des faux amis dans ses contacts.

&nbsp;


on a pas deja eu cet article ?








Zorak Zoran a écrit :



Ou alors on évite de parler comme Arlette, vu qu’on est au XXIème siècle, et on constate que c’est mutuellement bénéficiaire, vu que le patron en question te verse un salaire.





Pour le coup ça se discute, le status du salariat c’est bien plus qu’un accord mutuel entre deux partis aux positions équivalentes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage_salari%C3%A9





L’esclavage salarié suppose l’idée que le choix entre travailler pour un patron et mourir de faim, ne constitue aucunement un choix libre. Cela relève plutôt d’une aliénation, purement établie par l’homme (« de l’homme sur l’homme ») et fondée à sa base sur une relation d’asservissement. Autrement dit, il loue sa force de travail, au quotidien, pour survivre.



il est où le l’accord “mutuellement bénéficiaire” ici?

Nier les abus qui découlent du salariat n’apporte pas non plus grand chose au débat..



Merci pour la précision d’ailleurs.



Et ce qui est étonnant, ou pas en fait, c’est que pas un seul commentaire n’est venu relever le fait que “ami+amis des amis” ça reste un cercle fermé, à 2 niveaux certes, mais inaccessible du public.

Sphère privée donc, les propos n’étaient pas publics.



Ça pue le conseil prud’homal bien partial et orienté ça.


Ça ne m’étonne pas que les français stressent au travail s’il pensent que leur vie ne tient que par le fil de leur job… vivement que cette mentalité évolue, le monde du travail en sortira grandi.


Ah tiens donc, on est donc forcé de travailler pour un patron ? Moi qui croyais qu’il était possible de se lancer dans les professions libérales, de devenir patron soi-même, ou artisan, ou en scop, etc, etc, etc, mais non en fait, tous des esclaves. Merci de m’avoir ouvert les yeux mec.








Zorak Zoran a écrit :



Ah tiens donc, on est donc forcé de travailler pour un patron ? Moi qui croyais qu’il était possible de se lancer dans les professions libérales, de devenir patron soi-même, ou artisan, ou en scop, etc, etc, etc, mais non en fait, tous des esclaves. Merci de m’avoir ouvert les yeux mec.



Cesse ce discours de coco prolo, à quoi bon travailler quand être riche suffit ?<img data-src=" />









Zorak Zoran a écrit :



Ah tiens donc, on est donc forcé de travailler pour un patron ? Moi qui croyais qu’il était possible de se lancer dans les professions libérales, de devenir patron soi-même, ou artisan, ou en scop, etc, etc, etc, mais non en fait, tous des esclaves. Merci de m’avoir ouvert les yeux mec.





Tout est dans la nuance du contexte (dont tu ne fait pas preuve), et qui est pourtant indispensable pour engager le débat sur le salariat.

Pour ce qui est des alternatives au travail salarial, elles existent effectivement, mais d’autres contraintes entrent aussi en ligne de compte (mais évidement tu ne t’y attardes pas).



Quand à dire “tous des esclaves”, c’est toi qui le dit, pas moi.









wanou2 a écrit :



dans la mesure ou c’est lui qui vous nourris (surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…)







Lol mon patron me nourris pas il me paye. D’ailleurs une partie de ce que je lui rapport va dans sa poche. Donc c’est aussi un peu moi qui le “nourris”.



Il prend des risques en tant que patron mais de la à dire qu’il me nourrit faut pas pousser non plus. Il gagnerait pas autant d’argent sans ses salariés, hein.



&nbsp;Effectivement, après avoir relu les deux articles, le deuxième est plus complet. Ca m’a peut être perturbé parce que j’avais plutôt l’habitude de voir un lien en début d’article quand c’est la suite ou un complément d’un ancien article. Par exemple : “Comme nous vous le rapportions recemment dans l’affaire [lien vers l’ancien article]…” Mais bon je chipote…


http://fr.wikipedia.org/wiki/Six_degrés_de_séparation



2 degrés de séparation (amis des amis), c’est déjà énorme !


Un enfant est nourrit par ses parents.

Un salarié est payé par son patron pour un travail.

&nbsp;

Très grande différence.



Considérer que votre Patron vous nourrit, créé un lien de soumission et d’obéissance sans limite qui n’a pas lieu d’être et la porte ouverte à toutes les dérives dans le monde du travail.

&nbsp;

&nbsp;


Il y a de quoi rire. Tu cites wikipedia, puis tu me demandes de te faire une dissertation sur les avantages et inconvénients des alternatives au salariat ? J’ai du temps à perdre, sinon je ne serais pas là en train de me marrer à vous lire, mais pas à ce point.



La notion impliquant que le salariat est un esclavage est totalement stupide dans nos pays riches, où des alternatives existent. J’ai un pote qui a monté une gaec, il fait du fromage de chèvre (ce n’est pas une blague). J’ai des potes qui ont monté leurs boites, sans aucun apport initial. Un qui a monté une franchise. Et personnellement je suis très satisfait de mon boulot salarié. Bref, ridicule, ici en France.



Ailleurs, c’est une autre histoire.


Que mon patron soit oui ou non un boulet ou un guignol, si je l’écris, je diffame mon patron. La diffamation est punie par loi. De plus, logiquement, je risque de me retrouver à la porte, sans avoir aucune indemnité, qui est plus est. En effet, je fait un acte d’insubordination.



Bordel, la liberté d’expression a ses limites. Un salarié ne peut pas insulter ses responsables ou son patron. Si il le fait, il s’expose à des risques. Je n’arrive pas à comprendre que tant de gens l’oublie. Tout n’est pas permis, même sur les réseaux sociaux, même verbalement !



Ce qui est dommage, c’est que beaucoup de salariés pourraient critiquer leurs responsable et leur patron sans prendre aucun risque. Mais encore faut-il qu’ils sachent maîtriser la syntaxe et le vocabulaire. La langue française est assez riche pour dire que son patron est un boulet et un guignol dans des termes différents, qui ne pourront être qualifiés de diffamation.



De toute façon, ce type d’actualité démontre combien en France les relations entre les salariés et les responsables (cadres et agents de maîtrise) et les patrons sont loin d’être au beau fixe. Bien au contraire, généralement, les salariés français n’ont pas une bonne image de leurs responsables et de leurs patrons.


Cela dépend du nombre de ses amis et du nombre d’amis de ces amis.

Si on n’a qu’un ami qui n’a qu’un ami, ça fait que 2 personnes en tout, pas si énorme que ça.

Après si on ajoute n’importe qui comme “ami” et qu’ils font tous la course au nombre d’amis eux aussi, là oui ça peut grimper très vite.

Mais dans une utilisation raisonnable, ça se compte au maximum en dizaines de personnes, en atteignant rarement la centaine (en comptant famille et amis irl).

C’est pour ça que ça reste de la sphère privée, et c’est aussi là dessus que va se jouer l’Appel je pense.


A voir dans son cas combien il avait d’amis, et combien d’amis avaient ses amis.

Mais bon, toujours est-il que autant tu “maitrises” tes amis, autant tu n’as pas la main sur les amis de tes amis. Donc leur ouvrir ton contenu, c’est l’ouvrir à des inconnus. Et donc potentiellement à n’importe qui, ce qui revient un peu à la notion de “sphère publique”


Mais tu ne peux nier que la majorité des salariés en france s’enferme dans une relation de dépendance non seulement vis à vis de leur travail, mais aussi vis à vis de leur hiérarchie, au point de se foutre la santé (moralement et physiquement) en l’air.

Surtout dans les grosses boites au management agressif (culture du rendement et de l’objectif avec mise en concurrence des employés).


Public = n’importe qui.

Or dans ce cas ce n’est pas n’importe qui, puisqu’il y a un lien avec un ami.

J’en reviens à ce que je disais: certes c’est à 2 niveaux, mais ça reste de la sphère privée.



edit: mais je suis d’accord avec toi que ça reste pour l’instant assez spéculatif tant que l’on ne connait pas le nombre d’amis en question.


Pour moi, à 2 niveaux ce n’est déjà plus de la sphère privée, dans le sens où tu n’as pas moyen de “sélectionner” les amis de tes amis. La sphère privée, pour moi, ce sont les personnes que tu définies toi-même comme t’étant proches.


A voir la définition légale.

J’ai cherché, pas trouvé.


Je ne sais pas s’il y a une définition légale rigoureuse du terme. A voir, comme tu dis…



Et au passage, une chocolatine n’existe pas. C’est un pain au chocolat et puis c’est tout <img data-src=" />








Zorak Zoran a écrit :



Il y a de quoi rire. Tu cites wikipedia, puis tu me demandes de te faire une dissertation sur les avantages et inconvénients des alternatives au salariat ? J’ai du temps à perdre, sinon je ne serais pas là en train de me marrer à vous lire, mais pas à ce point.





Heu non je te demande pas de faire ça, je dit juste que ton propos n’est pas nuancé, et lorsque tu dis que si on est pas content en tant que salarié il y a des alternatives, c’est vrai, mais ce n’est pas pour autant que les alternative soient plus enviables.







Zorak Zoran a écrit :



La notion impliquant que le salariat est un esclavage est totalement stupide dans nos pays riches, où des alternatives existent. J’ai un pote qui a monté une gaec, il fait du fromage de chèvre (ce n’est pas une blague). J’ai des potes qui ont monté leurs boites, sans aucun apport initial. Un qui a monté une franchise. Et personnellement je suis très satisfait de mon boulot salarié. Bref, ridicule, ici en France.





Je n’ai jamais dit ça, et le lien wikipédia ne dit pas ça non plus.

Par contre, il souligne que dans les pays riches on se retrouve avec des travailleurs “pauvres”, et si ce n’est pas directement assimilable à l’esclavage, ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas d’abus de position (on n’est donc pas toujours dans une situation d’“accord mutuellement bénéficiaire” ).



Je ne peux le nier ? Ben je crois que si pourtant. Personne n’a de couteau sous la gorge, étant donné que les alternatives existent. Si l’on était forcé d’aller se tuer à la tache pour survivre, tu aurais raison, mais ce n’est pas le cas. Et si t’es malheureux avec ton boulot de 80h hebdomadaires, rien ne t’empêche d’aller ramasser les poubelles, je l’ai fait, les journées se terminaient en 4 ou 5h.








MasterDav a écrit :



Cela dépend du nombre de ses amis et du nombre d’amis de ces amis.



Si on n'a qu'un ami qui n'a qu'un ami, ça fait que 2 1 personne en tout, pas si énorme que ça.







&nbsp;S’il n’a qu’un seul ami, c’est forcément toi (dans ton exemple). Du coup on peut même se dire que l’option de confidentialité “amis de ces amis” est pas mal inutile dans ton exemple.&nbsp;<img data-src=" />



En quoi les alternatives seraient moins enviables, si l’on ne supporte pas d’avoir un patron ? T’es pas content de bosser pour un connard, ben monte une pizzéria. T’aimes pas faire des pizzas, ben monte une franchise de vente de matériel de bureau, de services à la personne… T’aimes pas le principe des franchises, ben crée ta boite, ou fais un fongécif plomberie.



Tout ça te fait chier, tu préférerais rester chez toi à rien foutre, là c’est pas de bol, mais en attendant que les robots bossent à notre place…


Précision pour ceux qui invoquent la liberté d’expression : son rôle est de garantir que l’état&nbsp;ne prend pas de mesure à l’encontre de ceux qui le critique. Elle ne régit pas ce qui doit se passer entre 2 tiers dont l’un dit des choses déplaisantes à l’autre (en dehors de l’injure et de la diffamation). Elle n’interdit pas à un barman de vous foutre dehors si vous tenez des propos d’ivrogne dans sa taverne ; à un modérateur de forum de vous sworder si vous trollez ; à un ami de couper les ponts si vous le débiner ; à un patron de vous foutre dehors si vous l’insulter.



Ni même au dernier des cons de vous en vouloir si vous lui dites ses 4 vérités.


Et si on est marionnettiste dans la Compagnie des Zonzons&nbsp; : a-t-on le droit de traiter son patron de “guignol” ?


J’ai un peu poussé dans la caricature mais en attendant s’il était pas content de son sort chez ce patron il n’a qu’a aller ailleurs !


Comme répondu à d’autre j’ai été un peu excessif mais si on prend le salariat comme un échange de bon procédé (salaire contre force de travail) en bons partenaires il est de bon ton de ne pas se tacler la tronche !

Mais d’un autre coté j’affirme qu’en période de chômage si tu tiens à ton boulot tu fais attention à pas brusquer ton patron ! D’ailleurs, ton patron est le client de la force de travail et moins y’a de client plus on y fait attention !


Le problème c’est que Facebook fait office de gros défouloir. Alors comme la plupart des gens accepte tout le monde… Voilà ce qui arrive !

Une solution : quitter Facebook :3








le podoclaste a écrit :



Précision pour ceux qui invoquent la liberté d’expression : son rôle est de garantir que l’état&nbsp;ne prend pas de mesure à l’encontre de ceux qui le critique. Elle ne régit pas ce qui doit se passer entre 2 tiers dont l’un dit des choses déplaisantes à l’autre (en dehors de l’injure et de la diffamation). Elle n’interdit pas à un barman de vous foutre dehors si vous tenez des propos d’ivrogne dans sa taverne ; à un modérateur de forum de vous sworder si vous trollez ; à un ami de couper les ponts si vous le débiner ; à un patron de vous foutre dehors si vous l’insulter.



Ni même au dernier des cons de vous en vouloir si vous lui dites ses 4 vérités.





Une fois que c’est tranché par un tribunal cette définition ne s’applique plus !



Et déjà pour le reste du temps j’ai un doute, on peu interpréter très largement la constitution sur ce point, et c’est justement le rôle de la loi ! Ici le code du travail devrait déterminer les droits/devoirs/limites dans les conditions de temps et de spatialité de réalisation du contrat, si la loi possède des zones d’ombres alors la jurisprudence s’appliquera…



D’où le fait que les premières décisions, comme ici, sont très importante pour la suite qui sera donnée dans des conflits similaires !



Si seulement la “legislation” suffisait à régler ce genre de cas on serait même pas en train d’en discuter…&nbsp;



C’est comme tout. Y a le bon boulet et le mauvais boulet… :souvenir:


Moi, mon patron, c’est l’État. Je n’ai pas besoin de l’insulter où que ce soit, d’autres le font à ma place…



Je préfère le défendre quand il le mérite, c’est à dire pas souvent… <img data-src=" />&nbsp; <img data-src=" />&nbsp; <img data-src=" />&nbsp; <img data-src=" />&nbsp; <img data-src=" />



Ce qui n’empêche pas qu’il y a de beaux numéros de clowns là où je travaille…



Sinon, FB = lieu public, point barre, peu importe les limitations que l’on met à son compte. Et quand on est en société, que ce soit sur Facebook ou ailleurs, on surveille son langage, putain de bordel de chiotte d’enculé de foutre de merde. C’est la base de la vie en société.



Le fait que le salarié soit sanctionné me paraît logique. Foutu à la porte, par contre, je demande à voir le dossier avant de me prononcer… Devait pas y avoir qu’un abus de langage à lui reprocher, ou alors le patron en question méritait les épithètes qui lui ont été adressées.








wanou2 a écrit :



Je ne comprend pas c’est d’une part du bon sens : facebook n’est pas privé maintenant quelqu’un de normalement constitué devrait le savoir et d’autre part il y a un problème d’éducation… même si son patron est un guignol on peut s’affranchir de ce genre de commentaire sur la place numérique publique dans la mesure ou c’est lui qui vous nourris (surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…)





L’employeur “nourrit” son salarié en contre-partie&nbsp; du temps que ce dernier veut bien lui céder. C’est un échange de bons procédé.





(surtout en ce moment avec le monde qui attend au portillon…)



Partir de ce principe ne participe qu’au “moutonage” de son esprit.

Je me félicite encore d’avoir tout plaqué à 48 ans sans avoir un job à suivre.

Une bonne dose d’optimisme, la rage d’y arriver et surtout vaincre sa propre peur de l’inconnu, voici le secret.









Zorak Zoran a écrit :



Je ne peux le nier ? Ben je crois que si pourtant. Personne n’a de couteau sous la gorge, étant donné que les alternatives existent. Si l’on était forcé d’aller se tuer à la tache pour survivre, tu aurais raison, mais ce n’est pas le cas. Et si t’es malheureux avec ton boulot de 80h hebdomadaires, rien ne t’empêche d’aller ramasser les poubelles, je l’ai fait, les journées se terminaient en 4 ou 5h.





Merci de relire ce que j’ai écrit, avec le doigt.







Sodckar a écrit :



S’il n’a qu’un seul ami, c’est forcément toi (dans ton exemple). Du coup on peut même se dire que l’option de confidentialité “amis de ces amis” est pas mal inutile dans ton exemple. <img data-src=" />





Aucun rapport avec la choucroute.



Casses-toi pov con =&gt; 30 ans de taule pour incitation à la haine + 30 ans pour haute trahison + 150 ans de condamnation à une peine privative du territoire basée sur des menaces pour la sécurité intérieure et extérieure de la France + 1.5 ans de dédommagement moral et 500 000 000 000 milliards d’euros.



?


Il a peut-être des travaux de rénovation à faire dans son appartement.


Effectivement, les débats risquent d’être longs en appel :





  • le nombre d’amis Facebook est maximum de 5000

  • le caractère confidentiel (amis, amis de mes amis, public, etc) peut être changé à tout moment

  • une restriction à quelques amis permet quand même à ces personnes de partager le contenu avec n’importe qui (leurs amis, voire en public)

  • les paramétrages de confidentialité sont difficiles à comprendre et à cerner, sans compter que facebook change ces paramètres sans préavis à l’occasion d’une “amélioration” de l’interface



    Je pense qu’il y a un peu le même problème avec les courriels dont beaucoup de gens utilisent les fonctionnalité avec beaucoup de laxisme vis-à-vis de la vie privée et de la confidentialité de la correspondance (transferts de mail à d’autres personnes). J’ai l’impression qu’avec le courrier postal ou même la parole de vive voix, les limites techniques empêchent une sorte de publication étendue au réseau social de chacun (personne ne va imprimer une lettre en format A3 pour l’afficher sur un mur, comme on le fait très facilement sur un mur facebook).








nicolasc a écrit :



Et c’est la même chose toutes les semaines. Ça me fait penser aux gens qui se filment à faire des excès de vitesse : Ils se font chopper à chaque fois, mais ils remettent le couvert. Que ce soit justifié ou non, c’est tout de même dingue de voir que ça continu.





Comme disait je crois le père Einstein : “La notion d’infini, concernant l’univers on s’interroge, mais il n’y a aucun doute concernant la connerie humaine”



Tout ce que m’inspire ce genre de news c’est “tant pis pour lui”, &nbsp;je n’éprouve aucune compassion pour ces abrutis qui persistent à se répandre sur les réseaux sociaux.



A mon sens, même si le tribunal tranche en faveur du patron, ça n’en fera pas une affaire de liberté d’expression. Ce n’est pas l’état qui est visé par les propos en question et l’éventuelle sanction ne se fera pas en sa faveur.&nbsp;


laisses faire, quand certains vont se reveiller : ce sera comme un lendamein de très mais alors très grosse cuite.

Ce jour là on les plaindra pas.



La cigale et la fourmis ?

OUI et je suis déjà barré en province …. bye.