#14h42 : La démocratie participative de l'échelon local à l'utilisation d'Internet

#14h42 : La démocratie participative de l’échelon local à l’utilisation d’Internet

Fra-ter-ni-té !

Avatar de l'auteur
David Legrand

Publié dans

Internet

29/10/2014 2 minutes
27

#14h42 : La démocratie participative de l'échelon local à l'utilisation d'Internet

Depuis Ségolène Royal, la démocratie participative a fait son petit bout de chemin. Les initiatives qui visent à donner du pouvoir au citoyen, ou tout simplement à lui permettre de faire entendre sa voix se multiplient. Nous avons cherché à savoir en quoi Internet pouvait être un vecteur idéal de cette petite révolution, et si cela pouvait être à même de réellement changer les choses.

Récemment, le Conseil National du Numérique lançait sa concertation afin de récolter l'avis des citoyens concernant le projet de loi numérique, et de permettre à chacun de faire ses propositions ou de donner son avis. Mais de manière plus générale, il est de plus en plus courant de voir le monde politique (entre autres) chercher à fédérer les électeurs autour de systèmes « participatifs ».

 

C'est devenu un besoin grandissant et, notamment grâce aux nouvelles technologies, les internautes ont pu commencer à se regrouper afin de se faire entendre. D'une simple contestation de masse sur Twitter à la création de pages et de groupes sur Facebook en passant par les pétitions qui se multiplient, comment réussir à réunir des mondes qui ont besoin de travailler ensemble, mais qui n'ont pas toujours les outils pour cela ?

 

Nous avons décidé d'en faire le sujet du nouveau numéro de la seconde saison de 14h42, notre émission conjointe avec Arrêt sur images, présentée par Jean-Marc Manach. Sont invités cette semaine Cyril Lage, co-fondateur de Démocratie ouverte et créateur de Parlement & citoyens, et Benjamin des Gachons, qui dirige la branche française de Change.org.

 

Comme toujours, vous pouvez librement regarder les premières minutes. L'émission intégrale est réservée à nos abonnés pendant une semaine. Elle sera ensuite accessible à tous via notre compte YouTube sur lequel vous pouvez nous rejoindre. 

 

 

 

Bonne émission !

27

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (27)


Ce qui est intéressant, c’est de constater que les médias parlent de “démocratie participative” sans rappeler que notre démocratie est une “démocratie représentative” (donc pas une démocratie, mais c’est du détail).



Et mille fois oui à l’utilisation d’internet, c’est même une évidence, je regarderai cette émission avec intérêt une fois rentré du boulot :)



P.S. : vivement que l’on passe tous à cette démocratie, mais il n’y à guère que les chinois qui auront les djeubeulbeuze de le faire <img data-src=" />


Publiée le 29/10/2014 à 14:43



Y’a du laissé aller <img data-src=" />


Une démocratie représentative, comme le nom l’indique, c’est une démocratie…

On peut la qualifier d’indirecte, d’imparfaite, de degré zéro de la démocratie, mais ça reste une démocratie. Et si les citoyens s’y intéressaient un peu plus elle pourrait ne pas être si imparfaite que cela.



Les chinois, justement, aimeraient bien déjà avoir une démocratie représentative avant de rêver à une démocratie plus directe ou participative.



Internet peut être utile pour faire circuler l’information, débattre, pétitionner, s’organiser etc. Mais pas pour prendre les décisions : on a souvent discuté ici des problèmes du vote électronique et encore plus du vote sur internet ! La démocratie participative n’est pas à opposer à la démocratie représentative.

&nbsp;


Le goéland a tout dit <img data-src=" />



Je n’ai pas encore écouté l’émission d’il y a 2 semaines, heureusement que ce n’est pas hebdomadaire <img data-src=" />


participatif : le terme amalgamant et sans substance que les “marketeux” et les experts en com’ aiment bien utiliser pour vendre des histoires. Avant le web 2.0 on brandissait les mots démocratique ou client-Roi


On pourrait déjà commencer par améliorer la représentativité de notre démocratie actuelle.



Aujourd’hui, on est plus proche du mode “capture the flag” que du mode “collaborative”.


“intelligence collective” plutôt que “démocratie participative” <img data-src=" />


Malgré les avis contraires, il me semble clair que l’avenir de la démocratie passe forcément par le vote par Internet.



Si notre modèle démocratique s’effondre, la démocratie ne pourra renaître que sous cette forme. D’ailleurs les suisses dont le modèle démocratique est exemplaire ont un système de vote par Internet… utile pour participer aux très nombreux référendums.


l’exemplarité du modèle suisse se mesure totalement lorsqu’un référendum est organisé pour choisir la marque des futures avions de l’armée de l’air, que tout citoyen (même ceux naturalisés, venus là pour échapper à l’impôt) vient voter sans connaissance de cause (en me^me temps c’est un sujet très technique) et qu’au résultat, la marque retenue n’est pas acceptée par les citoyens ce qui force l’armée de l’air suisse à demander à l’Italie et la France de protéger son espace aérien entre 17h et 8h.



Je préfère une démocratie poussive comme la nôtre avec une souverainté conservée qu’une démocratie exemplaire à la suite où ce genre d’absurdité arrivent.



maintenant j’aime beaucoup le principe de parlement et citoyen.


il y a une différence entre un referendum et une votation en Suisse.




En Suisse, il n'y a pas de gouvernement central et chaque citoyen représente l'Etat. En me faisant&nbsp; l'avocat du diable, je dirais que la Suisse est un régime dictatorial du Citoyen sur autrui.

En même temps, l’Union européenne est un peu à l’image de la

Confédération helvétique : un ensemble de territoires qui coopèrent sans

vraiment avoir de pouvoir central


Le système suisse n’est pas parfait, il pousse à la démagogie et au replis sur soi, et a d’autres soucis.



Cependant, c’est un système de démocratie quasi-directe qui fonctionne bien, depuis pas mal de temps.



Et ils n’ont pas de fixation sur le vote par Internet…


un Citoyen suisse n’est pas une personne qui a fuit l’impôt de son pays : la fiscalité en Suisse dépend du Canton de résidence et l’accession à la Nationalité suisse (naturalisation) s’obtient par filiation – droit du sang - art. 38 de la Constitution fédérale de la Confédération suisse


C’est pas cela qui fera retourner les électeurs devant les urnes soient-elles électronique, il faudrait sans doute creuser un peu plus le manque d’éthique, la corruption, etc … etc … quelque soit l’échelon électoral








artragis a écrit :



l’exemplarité du modèle suisse se mesure totalement lorsqu’un référendum est organisé pour choisir la marque des futures avions de l’armée de l’air, que tout citoyen (même ceux naturalisés, venus là pour échapper à l’impôt) vient voter sans connaissance de cause (en me^me temps c’est un sujet très technique) et qu’au résultat, la marque retenue n’est pas acceptée par les citoyens ce qui force l’armée de l’air suisse à demander à l’Italie et la France de protéger son espace aérien entre 17h et 8h.



Je préfère une démocratie poussive comme la nôtre avec une souverainté conservée qu’une démocratie exemplaire à la suite où ce genre d’absurdité arrivent.



maintenant j’aime beaucoup le principe de parlement et citoyen.





On a aussi ca chez nou avec les questions sur le numérique à l’Assemblée, des gens qui s’y intéressent pas ou n’y connaissent que dalle et pourtant ils prennent les décisions



Légère différence néanmoins : dès qu’il faut prendre une décision, on passe par une commission (qu’elle soit de loi, d’enquête, mixte paritaire…) qui auditionne voire est composé d’experts aux compétences holistiques.



La démocratie française n’est pas parfaite car trop technocrate, on le voit sur le systématisme de la solution fiscale dès qu’un problème se pose, mais actuellement, il n’y a guerre que le précédent président qui ait donné quelques coups de boutoir à notre souveraineté (merkozy, OTAN…).



Mais même quand cet ancien président faisait ça, notre pays pouvait largement s’en remettre et assurer sa propre continuité. Lorsque les votation/referendum du type celui que j’ai cité échouent, la suisse ne peut tout simplement plus assurer la continuité de la protection de son ciel une fois les heures de bureau terminées.

&nbsp;

Je pense en effet comme dit dans une autre réponse que la France se focalise trop sur le “vote par internet”, alors que notre démocratie a besoin d’évoluer. Eh bien mine de rien parlement & citoyen a bien fonctionné non? Et le CNNUM a l’air de continuer dans ce sens alors que c’est un “machin” au départ.








artragis a écrit :



Légère différence néanmoins : dès qu’il faut prendre une décision, on passe par une commission (qu’elle soit de loi, d’enquête, mixte paritaire…) qui auditionne voire est composé d’experts aux compétences holistiques.



La démocratie française n’est pas parfaite car trop technocrate, on le voit sur le systématisme de la solution fiscale dès qu’un problème se pose, mais actuellement, il n’y a guerre que le précédent président qui ait donné quelques coups de boutoir à notre souveraineté (merkozy, OTAN…).



Mais même quand cet ancien président faisait ça, notre pays pouvait largement s’en remettre et assurer sa propre continuité. Lorsque les votation/referendum du type celui que j’ai cité échouent, la suisse ne peut tout simplement plus assurer la continuité de la protection de son ciel une fois les heures de bureau terminées.

 

Je pense en effet comme dit dans une autre réponse que la France se focalise trop sur le “vote par internet”, alors que notre démocratie a besoin d’évoluer. Eh bien mine de rien parlement & citoyen a bien fonctionné non? Et le CNNUM a l’air de continuer dans ce sens alors que c’est un “machin” au départ.





le fait d’avoir une commission, même composé d’expert ne garantit en rien que les décisions seront prises dans le bon sens en mesurant les plus et moins. Pour l’exemple cité, y a t il eu une explication aux citoyens avant ? Si oui, ca peut revenir au fait d’avoir une comission









athlon64 a écrit :



le fait d’avoir une commission, même composé d’expert ne garantit en rien que les décisions seront prises dans le bon sens en mesurant les plus et moins.



Ca ne garantit pas, mais au moins on est sur que que les bases minimales su sujet ont été abordées, et sont disponibles à tous les votants.





Pour l’exemple cité, y a t il eu une explication aux citoyens avant ?

&nbsp;&nbsp;

Comment l’expliquer ? Seuls les gens intéressés par le sujet passeront du temps à écouter l’explication. &nbsp;

Et quand on voit à quel point il est facile de faire croire aux gens que des téléphones font exploser du pop-corn, comment peut-on croire que le choix d’une large population sera plus fiable que celle d’une commission ?&nbsp;

&nbsp;

Si on voulait un système législatif plus fiable, il faudrait faire comme pour les jurys citoyens: un panel de citoyens tirés au sort, enfermés le temps que les experts leurs exposent la situation et qu’ils procèdent à un vote.

&nbsp;Là, j’aurais un peu confiance dans le processus. Mais le coup des référendums à tout bout de champ, ça n’a aucun sens.









Faith a écrit :



Ca ne garantit pas, mais au moins on est sur que que les bases minimales su sujet ont été abordées, et sont disponibles à tous les votants.





Je trouve que ca sert plus a payer certains et perdre du temps plus que rien d’autre vu que généralement ils font tout le contraire. Et une commission peut aussi etre biaisée suivant le choix des experts







Faith a écrit :



Comment l’expliquer ? Seuls les gens intéressés par le sujet passeront du temps à écouter l’explication.  

Et quand on voit à quel point il est facile de faire croire aux gens que des téléphones font exploser du pop-corn, comment peut-on croire que le choix d’une large population sera plus fiable que celle d’une commission ? 

 

Si on voulait un système législatif plus fiable, il faudrait faire comme pour les jurys citoyens: un panel de citoyens tirés au sort, enfermés le temps que les experts leurs exposent la situation et qu’ils procèdent à un vote.

 Là, j’aurais un peu confiance dans le processus. Mais le coup des référendums à tout bout de champ, ça n’a aucun sens.





Le référundum devrait etre obligatoire pour certaines questions de société, pour des sujets très pointus et trop loin du citoyen, oui c’est une solution envisageable le tirage au sort. Tant que dans le tirage on n’exclut personne, ce qui peut etre compliqué et etre sur qu’on ne tire pas qu’un tranche de la population (notamment sur l’age et les revenus). Pour la commission chargée de leur expliquer, comme aujourd’hui, ca dépend des experts et on n’est jamais impartial, il faut que tous les points soient abordés et avec beaucoup de nuances, pas dans un seul sens



Si vous voulez juste vous répondre, pensez à utiliser la fonction répondre ;)&nbsp;



http://www.nextinpact.com/news/90675-les-commentaires-sameliorent-et-peuvent-saf…


pour faire plaisir je l’utilise pour répondre, mais j’ai du mal avec cette approche, je préfère pouvoir couper la quote, modifier etc. <img data-src=" /> comme sur l’ancienne version quoi


Dans ce cas fait une réponse + quote ;)


Ok, je vais essayer de m’y habituer <img data-src=" />


Il y a beaucoup de bon dans votre échange avec Faith… à côté des mines (fosses?) sceptiques désabusées que j’ai pu croiser sur le forum d’asi… A mon avis, une démocratie “augmentée” par le numérique inclurait un savant mélanges de démocratie directe et représentative.

Petit détours sur le sujet de l’émission : il est question non pas faire de la démocratie directe, mais d’injecter de la démocratie directe dans la démocratie représentative. Car finalement, ce que proposent change.org et encore plus démocratie ouverte, c’est de rapprocher les élus des citoyens, en proposant une interface&nbsp; d’échange ou le citoyen exerce pour de bon sa liberté d’expression. Mécaniquement, il fait contrepoids aux lobbies existants. Enfin, c’est un peu utopique, mais dans le bon sens du terme : ça nous semble très lointain vu d’ici bas. Pour reprendre Mark Twain : “They didn’t know it was impossible, so they did it.” Un point fondamental que Cyril a relevé lorsqu’il travaillait dans sa boite de représentants, c’est qu’une bonne portion des élus sont blasés de cette situation, et regrettent d’avoir abandonné leur pouvoir à celui des lobbies. La condition qu’ils expriment : obtenir le soutient massif des citoyens sur ces sujets clé.

Le sens de “direct” quand il est l’adjectif de démocratie, c’est sans intermédiaires, comme en Suisse. Or il existe effectivement des sujets ou des experts doivent être consultés. L’optique du tirage au sort est très intéressante,c’est&nbsp; la solution d’Edouard Chouard. Contrairement à vous, il n’exprime pas clairement dans quel contexte ça devrait s’appliquer. Je rajouterais une condition sine qua non pour que ça fonctionne : une parfaite transparence sur les experts en question, leurs conflits d’intérêts potentiels, leurs fiscalité, au même titre que ce qui devrait être exigible des élus. Aujourd’hui, on parle de technocratie parce que les technocrates en question agissent dans l’ombre (pardon pour l’image d’Épinal). Eh bien, rendons leur agissements visibles! Je ne crois pas en l’efficacité d’une démocratie purement directe, mais plus à une structure hybride. On pourrait imaginer aussi des groupes d’action citoyenne qui peuvent se constituer, et s’ils rassemblent plus de 300 000 signatures (je parle à l’échelle nationale), ils pourraient soumettre une proposition de loi à un référendum en ligne.


Non, une démocratie dite représentative n’est pas nécessairement une démocratie au sens propre.

&nbsp;

Il faut au préalable définir ce qu’est une démocratie.

Étymologiquement, c’est une organisation de la société où le pouvoir appartient au peuple.

Donc, pour affirmer qu’une “démocratie représentative” (ou tout autre régime d’ailleurs) est une démocratie au sens propre, il suffit de démontrer que le pouvoir appartient au peuple.



Qu’est ce qu’avoir le pouvoir ?

Dans une entreprise par exemple, c’est clairement le PDG qui détient le pouvoir sur toute l’entreprise.

Cela se caractérise par le fait qu’au final c’est lui qui peut trancher une décision sur n’importe quel domaine.

Par contre, cela n’empeche pas que certains collaborateurs puissent prendre des décisions sur tel ou tel sujet souvent sans demander la validation auprès du PDG; ce qui se vérifie plus facilement dans les grandes entreprises.

Donc avoir le pouvoir, c’est être en position de prendre la décision finale et pas nécessairement prendre toutes les décisions.



Si on prend le cas de la France qui est qualifiée de “démocratie représentative”, le peuple a-t-il le pouvoir ?

Donc est ce que c’est le peuple qui a le dernier mot, qui est en position de prendre la décision finale ?

On pourrait retorquer que c’est le peuple qui désigne ses représentants. Mais est ce qu’il suffit d’avoir des élections pour affirmer avoir le pouvoir ?

En effet, en France, le peuple n’a que les élections pour s’exprimer. Est ce suffisant ?

Et puis c’est sans parler des systèmes électoraux qui en France favorise le bipartisme : Condorcet a très bien expliqué le problème.



Donc, étant donné que ce n’est pas le peuple qui peut prendre la décision finale, il me semble difficile de qualifier de démocratique, la “democratie représentative” française.



Attention, une démocratie représentative peut être démocratique dans la mesure où l’organisation de la société donne au peuple le dernier mot.



Dit comme cela, on pourrait croire qu’on vit dans une dictature.

Evidemment, la France n’est pas une dictature. On peut exprimer son opinion sans avoir à craindre d’être sanctionné (dans les limites fixées par la loi).

C’est ce qui explique la différence entre la France et d’autres pays ou des éléctions existent pourtant.

Je pense qu’il faut bien disstinguer la liverté d’expression et la Démocratie. L’un n’entraine pas l’autre.

Le France n’est pas une démocratie au sens propre mais pourtant on dispose de la liberté d’expression. Et on peut avoir une démocratie ou la liberté d’expression est limitée car la majorité a décidé de fixer des limites.



On voit ainsi que la démocratie n’est une système “parfait” ou la meilleure décision peut être prise.

La démocratie n’a comme objectif que de permettre à chacun de participer aux débats publiques. Ce sont alors les citoyens qui prennent les décisions qu’elles soient bonne ou mauvaises.


Je suis étonné que l’on parle de “démocratie participative” alors que dans l’émission, il est question de dialogue citoyens / élus et de groupes de pression (lobbies).




  La "démocratie" est une notion philosophique d'organisation politique (rattachée à la notion de "peuple") qui n'a rien à voir avec le sujet de l'émission : comment l'élu consulte des avis et des suggestions de la société grâce aux outils numériques de collaboration collective. D'ailleurs, Arrêt sur Images a titré ce 14h42 : « L'internaute est-il l'avenir du citoyen&nbsp;?&nbsp;  - Pétitions en ligne, lois participatives, etc&nbsp;: on tente un bilan », titre qui me paraît mieux convenir au contenu de l'émission, à part que l'élu ne prend pas ses décisions uniquement à partir de l'avis de citoyens : il y a aussi les entreprises, les étrangers, les ONG, les Etats étrangers, les contre-pouvoirs au sein de l'Etat, etc.        






  Pour finir, en dehors de considérations sur la "démocratie" et même si on se focalise sur le "citoyen" et sa "participation" au processus de décision d'un élu, un mandat électif en France n'est pas impératif. C'est-à-dire que la personne élue garde son libre-arbitre sur ses décisions : il n'y a pas de révocation possible de l'élu, pas de véto possible aux choix de l'élu, pas de consigne à exécuter lors d'un mandat électif. Donc, en l'absence de corruption, de conflit d'intérêt, un élu est seul maître de ses décisions depuis son élection jusqu'à sa déchéance à l'échéance électorale suivante (par un vote ou par une règle électorale de limitation de mandat). "loi participative", "démocratie participative" sont des appellations abusives.