L'une des dernières acquisitions de Google ne concerne ni les systèmes mobiles, ni les drônes ou encore les véhicules sans pilote. Non, le géant du Net a préféré mettre la main sur Lift Labs, une start-up spécialisée dans la fabrication d'ustensiles high-tech destinés faciliter les repas de ceux souffrant de la maladie de Parkinson.
Touchant le système nerveux central, la maladie de Parkinson a de multiples conséquences pour la personne touchée. L'un des symptômes les plus connus est le tremblement, notamment des mains. Manger devient alors compliqué dans ces conditions. Et c'est ici que Lift Labs intervient. Basée à San Francisco, la société, composée d'ingénieurs et de scientifiques, a donc créé Liftware, un appareil qui permet de stabiliser une cuillère (ou même une fourchette) lorsque l'on mange.
Le produit coûte tout de même 295 dollars, et rajouter à la cuillère de base une fourchette ou une cuillère à soupe coûte 19,95 dollars. Il est toutefois possible de se faire rembourser sous trente jours en cas de mécontentement et la livraison est offerte.
Exemple avec un cas assez sévère de Parkinson
Il est intéressant de noter que Lift Labs ne rejoint pas précisément Google, mais Google[x], un laboratoire plus ou moins secret dirigé par Sergey Brin et créé il y a quatre ans. Cette branche est à l'origine de projets spécifiques comme les voitures sans conducteur, les Google Glass, les drônes de livraison, le projet Loon, etc.
Après les lentilles anti-diabète, la cuillère anti-Parkinson
Le rachat de Lift Labs participe aux projets de Google[x] visant à aider les personnes touchées par certaines maladies spécifiques. Rappelons par exemple qu'au début de l'année, l'Américain a annoncé travailler sur des lentilles de contact permettant aux diabétiques de mesurer leur taux de glucose. Le groupe pharmaceutique Novartis s'est d'ailleurs allié avec Google pour développer ce type de lentilles dites intelligentes.
Sur leur site, les fondateurs de Lift Labs indiquent qu'ils continueront de fabriquer et de vendre ses stabilisateurs. En rejoignant Google, ils espèrent même atteindre encore plus de personnes. La somme mise sur la table par le moteur de recherche n'est pas précisée. Google indique par contre sur son compte Google+ qu'il compte « explorer la façon dont cette technologie pourrait être utilisée pour d'autres façons afin de mieux comprendre et de gérer les maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson et le tremblement essentiel ».
Commentaires (91)
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C’est très bien, tout ça, j’approuve à 100%. Mais on voudrait aussi des améliorations, ou plutôt des “augmentations” (cf Deus Ex). Pas seulement des aides aux handicapés.
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Testé et approuvé par Jean-Paul II ?
Rhoooooo
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le produit coûte tout de même 295 dollars et rajouter à la cuillère de base une fourchette ou une cuillère à soupe coûte 19,95 dollars
Ils y vont pas avec le dos de la cuillère pour la facture en tous cas … Divisez le prix par 2 et vous aurez 3 fois plus de client, donc 30% de plus de pognon a vous partager
brevet quand tu nous tient
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Nul doute que Google va passer du trou de la tête à un autre orifice dans quelques mois. Tremblez !
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Ils sont prêts à tout pour faire de l’argent !
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Chez moi y a aussi la vidéo qui a parkinson
" /> (heureusement que je suis pas épileptique)
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Prochaine étape : le thermomètre connecté.
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Comme ça ils pourront se targuer de nous l’avoir vraiment mis dans le
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ouaih mais surtout big brother vient de se faire pirater 5 millions de comptes Gmail : in cloud you trust ? again ?
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source : The Daily Dot
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Le produit est génial, impressionnant !
Par contre la gueule de l’entreprise Google dans 50 ans, ça va pas faire rigoler…
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Pas fan du sous-titre, mais curieux de voir ce qu’il vont faire de cette acquisition
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C’est indéniablement une amélioration du confort de vie pour les malades de Parkinson. Mais vu le prix de l’appareil, seuls les riches pourront se le payer. Les pauvres continueront de sucrer les fraises. M’enfin c’est déjà le cas aujourd’hui, pas la faute à Google.
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D’un autre côté ne pas oublier que Sergey Brin est porteur du gène LRRK2 ce qui le prédispose à développer la maladie de Parkinson.
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Serieusement, les mecs on vous parle de cuières electroniques, vous pensez directement au cul … faut vous faire soigner
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Une information interessante a ne pas oublier est que Sergey Brin a decouvert il y a quelques annees qu’il avait dans son ADN un gene augmentant le risque pour lui de developer le syndrome de Parkinson, cf. :
http://www.slate.fr/story/24113/google-sergey-brin-parkinson
Depuis cela, Sergey met personnellement un paquet d’argent dans la recherche contre cette maladie…
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http://www.zebrolution.net/google-transhumanisme-intelligence-artificielle-t169.html
En fait, les deux fondateurs de Google se verraient bien en Hugh Darrow et David Sarif. C’est un fait plus ou moins connu depuis un moment déjà
Rien de bien surprenant pour ces transhumanistes
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Vous avez rien compris, ils ont jute besoin de leur techno pour la stabilisation des gatling sur les terminator T1
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Excellente idée, un peu cher pour le moment, mais le R&D a dû couter bonbon.
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Connaissant une malade de Parkinson et l’énergie que ça lui demande pour manger, c’est une belle avancé pour le confort de vie.
Après 300 \( pour ça ou 1000 \) pour un téléphone, le choix est vite fait..
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Au moins ce rachat aura permis que la presse IT française parle de ce projet que j’avais trouvé sympa à sa sortie (= ingénieux et potentiellement utile), et ça c’est cool : il y a un an presque personne ne l’avait fait, alors que pourtant The Verge, Cnet et compagnie en avaient parlé, j’ai pas compris pourquoi.
Surtout en comparaison avec la couverture médiatique de (cette grosse daube de) HAPIfork et d’autres objets connectés d’évidence quasi inutiles.
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comment on peut vendre son entreprise comme ça, après faut pas venir pleurer et dire qu’il reste que des grosses boites comme google
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Impressionnant le produit …
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Par contre, je veux pas faire mon rabat-joie, mais comment le patient atteint de Parkinson va faire pour brancher l’USB ou changer d’accessoire ?
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Prochaine étape pour Google :
Les cercueils connectés !
Destiné aux familles pour Twitter avec celui se trouvant six pieds sous terre.
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Je trouve ça magnifique j’en ai les larmes au yeux
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On sait tout de nous dans les moindres détails. Google veut être l’interface unique de notre vie en ligne. Dès maintenant, Google contrôle le commerce du monde, l’étape suivante est le contrôle de notre vie. Nous ne sommes pas les clients de Google : nous sommes (nos données personnelles sont) la marchandise. Le client, c’est le publicitaire, Nous sommes la marchandise.
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J’ai une idée, et si on revenait sur le sujet
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