[MàJ] Hadopi : jusqu’à 70 000 euros pour l’étude sur le crowdfunding

[MàJ] Hadopi : jusqu’à 70 000 euros pour l’étude sur le crowdfunding

Emma Leprince bientôt sur My Major Company

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

26/08/2014 4 minutes
44

[MàJ] Hadopi : jusqu’à 70 000 euros pour l’étude sur le crowdfunding

Grâce à des sites tels que My Major Company, KissKissBankBank ou Ulule, les internautes peuvent aujourd’hui apporter leur contribution financière à de nombreux projets artistiques : jeux vidéo, films, livres, musique... Les projets pullulent sur le Web. À tel point que la Hadopi cherche désormais à en savoir plus sur ce phénomène. 

« S'inscrivant dans le cadre de la mission d'observation de l'Hadopi, le présent marché a pour objet la réalisation d'une étude sur les mécanismes de soutien à la création mis en oeuvre par les internautes, leur impact économique et les conséquences en termes de perception de la valeur pour un artiste et une oeuvre à l'heure de l'économie numérique » explique la Haute autorité au travers d’un avis publié vendredi au Bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP). En clair, l’institution s’intéresse de près au financement participatif - ou, en anglais, « crowdfunding » - et recherche ainsi un prestataire externe pour mener une étude sur le sujet, en son nom et sur ses deniers.

 

Il faut dire que les exemples en la matière ne manquent pas. Dans le domaine de la musique, les internautes ont d’ores et déjà apporté leur soutien à des artistes tels que Grégoire, Joyce Jonathan ou bien encore Irma, et ce grâce à la plateforme « My Major Company ». Le principe est plutôt simple : les particuliers sont invités à contribuer financièrement à la production d’un album, en fonction de leurs moyens et de leurs envies. Dès lors qu’assez d’argent a été récolté, le projet peut être mis en œuvre. En retour, chaque contributeur peut recevoir différentes contreparties, symboliques (album dédicacé, présence lors de l’enregistrement...) et/ou financières (un certain pourcentage sur les ventes).

 

 

Le financement participatif est d’ailleurs loin de n’être réservé qu’à la musique, puisqu’il vaut pour une multitude de projets : jeux de société, cinéma, livres, jeux vidéo (voir à cet égard notre dossier), etc. Comme nous l’expliquions alors, même si les acteurs du crowdfunding se multiplient en France, l'on retrouve principalement trois incontournables que sont KissKissBankBank, Ulule et My Major Company.

Un volet économique, un autre relatif aux comportements des internautes

S’intéressant à ces nouvelles pratiques impliquant directement les internautes, la Hadopi a donc passé commande pour une étude divisée en deux parties :

  • D’une part, elle souhaite une étude économique portant « sur les mécanismes de soutien à la création et de prescription développés en ligne entre internautes et rendus possibles par l'essor du web dit social ». On comprend qu’il sera ici question de mesurer l’ampleur du crowdfunding en France (combiens d’internautes concernés, quels montants, etc.).
  • D’autre part, l’institution veut une étude qualitative relative aux « pratiques de soutien aux projets de création par les internautes, à travers notamment les mécanismes de recommandation et de prescription en ligne d'une part, et les pratiques en ligne de contribution directe à la création telles que le financement participatif ou "crowdfunding" d'autre part ». La Rue du Texel explique qu’il s'agira cette fois d'explorer les comportements des internautes. Le prestataire devra ainsi se pencher sur les « divers usages en ligne par lesquels l'internaute manifeste son intérêt et son soutien pour une œuvre ou un artiste cherchant à se faire connaître ».

Les différents instituts de sondage ou autres entreprises spécialisées dans ce type d’étude ont jusqu’au 15 septembre pour déposer leur dossier. Une fois que le prestataire aura été désigné par la Hadopi, le marché devrait durer dix mois. L’institution, qui règlera intégralement cette nouvelle étude, n’a pas précisé la somme maximale à laquelle peuvent prétendre les candidats. 

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un volet économique, un autre relatif aux comportements des internautes

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Commentaires (44)




La Hadopi va se payer une étude sur le financement participatif





Pourquoi pas tester eux même en faisait financer leur “étude” via le financement participatif volontaire (et non le financement participatif obligatoire de nos impôts) ?





Edit : Ho putain ! une news sur l’Hadopi dès le lundi matin, rien de tel pour commencer la semaine de bonne humeur ! Tellement que j’ai envie de jouer au “golf chaton”.


avant que les critiques ne débarquent:

Il est préférable voir la Hadopi s’intéresser à l’évolution des usages et ainsi mieux les comprendre, plutôt que de brûler leur budget dans une chasse aux sorcières perdue d’avance.


Je croyais que c’était une des missions de la hadopi de promouvoir elle même l’offre légale.

Cette enquête ci va-t-elle aussi coûter dans les 50k € ?








Malkomitch a écrit :



avant que les critiques ne débarquent:

Il est préférable voir la Hadopi s’intéresser à l’évolution des usages et ainsi mieux les comprendre, plutôt que de brûler leur budget dans une chasse aux sorcières perdue d’avance.





Oui mais c’est un peu tard.









Winderly a écrit :



Je croyais que c’était une des missions de la hadopi de promouvoir elle même l’offre légale.

Cette enquête ci va-t-elle aussi coûter dans les 50k € ?







Rajoute un zéro.



Elle ne sort pas de son domaine là ? Le financement participatif c’est tout ce qu’il y a de plus légal, avec les accords des ayant droit, donc que vient foutre la Hadopi dans ce domaine ? Quel rôle qu’elle n’a pas, essaie-t-elle de jouer ?



La Hadopi a l’air de faire plus d’études que de réelle progrès son son objectif principal. En meme temps il faut bien justifier les millions qu’elle empoche pur un travail quasi inexistant.

Bref la Hadopi c’est un peu tout et n’importe quoi, mais surtout ça coute très cher et en ces temps de crise je ne comprend pas qu’on garde ce machin


Ça commence à m’irriter un peu le financement participatif pour la musique.



Entre ceux qui demandent beaucoup trop dans le seul but de faire un single chez l’ingé-son qui prend la peau des fesses, juste pour se faire un nom et signer sur une major ensuite, et tous les groupes de merde débutants pas connus qui veulent absolument sortir un album sans débourser un centime dans une auto-production…



Personnellement, je préfère un système de pré-commande pour les groupes que je connais déjà, qui permet de financer une partie du CD tout en étant à peu près sûr d’avoir un truc bien à la sortie.








Malkomitch a écrit :



Il est préférable voir la Hadopi s’intéresser à l’évolution des usages et ainsi mieux les comprendre,.





8 millions € par an juste pour faire des études, c’est chèrement payé, non ?









Malkomitch a écrit :



avant que les critiques ne débarquent:

Il est préférable voir la Hadopi s’intéresser à l’évolution des usages et ainsi mieux les comprendre, plutôt que de brûler leur budget dans une chasse aux sorcières perdue d’avance.





Tu sais, une news sur l’Hadopi c’est comme de la variété française, tu as plus de chance que ce soit encore de la merde que quelque chose de bien.

Et comme l’a dit Winderly





Winderly a écrit :



Oui mais c’est un peu tard.







Ca, ça aurait du être fait il y a 10ans au moins. C’est pas quand la maison brûle qu’il faut se dire si oui ou non, c’est une bonne idée de mettre les détergents dissolvants à coté de la gazinière.



Enfin ?



Oui l’offre légale s’est développée par ce moyen et non par une perfusion de moyens chez les majors qui ont tout mis dans leur poche et ont fait le strict minimum.


Next Inpact, vous pouvez faire une liste de toutes les etudes commandées et leur cout ??



Qu’ils fassent une etude sur eux meme, leur utilité et leur résultats!!



quel bande de minables!








ActionFighter a écrit :



Ça commence à m’irriter un peu le financement participatif pour la musique.



Entre ceux qui demandent beaucoup trop dans le seul but de faire un single chez l’ingé-son qui prend la peau des fesses, juste pour se faire un nom et signer sur une major ensuite, et tous les groupes de merde débutants pas connus qui veulent absolument sortir un album sans débourser un centime dans une auto-production…



Personnellement, je préfère un système de pré-commande pour les groupes que je connais déjà, qui permet de financer une partie du CD tout en étant à peu près sûr d’avoir un truc bien à la sortie.









Moi je trouve ça cool, le but c’est quand même de les aider, et je me dit que ça les aide beaucoup plus pour leurs débuts…



Un exemple, le groupe “Toybloïd”, très bon petit groupe de rock français. Je suis super content de leur avoir filé 30 boules… http://www.kisskissbankbank.com/toybloid-premier-album)

Et puis on a quand même une contrepartie : on récupère des CDS et tout… et pour les prix des fois tu récupères beaucoup plus que tu n’as donné (en termes de valeurs.) (Voilà ce qu’ils donnent pour 30€ : On t’envoie le CD dédicacé + On t’envoie des goodies (stickers, mediator et badges) + Un grand merci avec ton nom dans le livret de l’album + On t’envoie notre EP « From Scratch » dédicacé.

(Quantité illimitée)



(Surtout que la chanteuse étant la fille de Stéphane Sirkis, elle voudrait beaucoup d’argent il suffirait qu’elle demande à tonton… ;) )



Donc c’est mieux comme ça que passer par les pistons ? ;)



Edit : Lien et contenu



Quelque part les contribuables font du financement participatif en finançant Hadopi :)


Quelle genre d’étude ? Ils en ont entendu parler et ils veulent savoir si ça marche dans la vrai vie ?








lataupe a écrit :



Quelle genre d’étude ? Ils en ont entendu parler et ils veulent savoir si ça marche dans la vrai vie ?







Oui ça s’appelle les impôts <img data-src=" /> <img data-src=" />









Malkomitch a écrit :



avant que les critiques ne débarquent:

Il est préférable voir la Hadopi s’intéresser à l’évolution des usages et ainsi mieux les comprendre, plutôt que de brûler leur budget dans une chasse aux sorcières perdue d’avance.











Winderly a écrit :



Oui mais c’est un peu tard.







+1. C’était quand ils sont devenus opérationnels qu’il fallait faire ce genre d’étude.



Parce que point de vue crédibilité, l’hadopi qui oeuvre au développement de l’offre légale, c’est comme dire que le Parti Socialiste est de gauche.





Emma Leprince



Pas fan des mecs se déguisant en fille perso.<img data-src=" />








Tamos a écrit :



Moi je trouve ça cool, le but c’est quand même de les aider, et je me dit que ça les aide beaucoup plus pour leurs débuts…



Un exemple, le groupe “Toybloïd”, très bon petit groupe de rock français. Je suis super content de leur avoir filé 30 boules… http://www.kisskissbankbank.com/toybloid-premier-album)

Et puis on a quand même une contrepartie : on récupère des CDS et tout… et pour les prix des fois tu récupères beaucoup plus que tu n’as donné (en termes de valeurs.) (Voilà ce qu’ils donnent pour 30€ : On t’envoie le CD dédicacé + On t’envoie des goodies (stickers, mediator et badges) + Un grand merci avec ton nom dans le livret de l’album + On t’envoie notre EP « From Scratch » dédicacé.

(Quantité illimitée)



(Surtout que la chanteuse étant la fille de Stéphane Sirkis, elle voudrait beaucoup d’argent il suffirait qu’elle demande à tonton… ;) )



Donc c’est mieux comme ça que passer par les pistons ? ;)



Edit : Lien et contenu





Il est possible de trouver de bons exemples, mais malheureusement, c’est un peu perdu dans la masse.



Là, visiblement, t’avais déjà un EP pour juger de la qualité. Mais j’en vois pas mal qui veulent se faire financer sans avoir produit quoi que ce soit d’écoutable.



Et si c’est pour aller signer sur une major ensuite, c’est tout bénéf pour les majors. Les backers financent, et eux ont juste à distribuer.



Et je n’aime pas trop l’opacité dans laquelle certaines plateformes utilisent l’argent. Une simple pré-commande, tu sais ce tu paies, à quoi sera utilisé l’argent puisque le tarif est fixé, et ce que tu vas récupérer à la fin.









ActionFighter a écrit :



Ça commence à m’irriter un peu le financement participatif pour la musique.



Entre ceux qui demandent beaucoup trop dans le seul but de faire un single chez l’ingé-son qui prend la peau des fesses, juste pour se faire un nom et signer sur une major ensuite, et tous les groupes de merde débutants pas connus qui veulent absolument sortir un album sans débourser un centime dans une auto-production…



Personnellement, je préfère un système de pré-commande pour les groupes que je connais déjà, qui permet de financer une partie du CD tout en étant à peu près sûr d’avoir un truc bien à la sortie.







Surtout que quand tu regardes comment les grands de la musique des années 1960-1970 se sont fait un nom, tu t’aperçois qu’ils ont tous fait de la scène pendant des années avant de signer leur premier single.



Neil Young : premier album avec Buffalo Springfield en 1966, alors qu’il tournait depuis 1963, Sprinsgteen : premier album en 1973, alors qu’il tournait depuis 1966, et je te parle même pas des Beatles et des Stones, qui avaient 34 ans de scène derrière eux quand ils ont sorti leurs premiers albums.



Là, j’ai l’impression qu’il y en a pas mal qui marchent sur la tête en voulant d’abord faire un album et ensuite de la scène… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> <img data-src=" />



Mais bon, paraît que ça existe des musiciens qui ne font jamais de concerts, selon certains…









Commentaire_supprime a écrit :



Surtout que quand tu regardes comment les grands de la musique des années 1960-1970 se sont fait un nom, tu t’aperçois qu’ils ont tous fait de la scène pendant des années avant de signer leur premier single.



Neil Young : premier album avec Buffalo Springfield en 1966, alors qu’il tournait depuis 1963, Sprinsgteen : premier album en 1973, alors qu’il tournait depuis 1966, et je te parle même pas des Beatles et des Stones, qui avaient 34 ans de scène derrière eux quand ils ont sorti leurs premiers albums.



Là, j’ai l’impression qu’il y en a pas mal qui marchent sur la tête en voulant d’abord faire un album et ensuite de la scène… <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /> <img data-src=" />



Mais bon, paraît que ça existe des musiciens qui ne font jamais de concerts, selon certains…





C’est exactement ça.



Ils veulent la célébrité, le contrat mirobolant avec la major tout de suite, sans avoir à faire des concerts au préalable pour prouver leur valeur, et en oubliant que quand on fait de la musique, c’est avant tout pour la musique, pas pour faire des soirées coke et putes dès la sortie du premier album.









ActionFighter a écrit :



C’est exactement ça.



Ils veulent la célébrité, le contrat mirobolant avec la major tout de suite, sans avoir à faire des concerts au préalable pour prouver leur valeur, et en oubliant que quand on fait de la musique, c’est avant tout pour la musique, pas pour faire des soirées coke et putes dès la sortie du premier album.







Surtout que le premier album, c’est pas la garantie du succès !



Je me suis repassé des vieux Supertramp ce week-end, c’est un groupe qui a fait deux albums à ses débuts, en 1970 et 1971, albums qui n’ont pas du tout marché, avant de décrocher le jackpot en 1975 avec leur troisième album.



Le pire, c’est Fleetwood Mac : premier album en 1968, succès en 1975… et neuf albums qui sont passés inaperçus entre temps.



Aujourd’hui, ça ne serait plus possible ce genre de carrière, les majors veulent un album à succès tout de suite, quitte à ce que la carrière du groupe s’arrête là…









ActionFighter a écrit :



C’est exactement ça.



Ils veulent la célébrité, le contrat mirobolant avec la major tout de suite, sans avoir à faire des concerts au préalable pour prouver leur valeur, et en oubliant que quand on fait de la musique, c’est avant tout pour la musique, pas pour faire des soirées coke et putes dès la sortie du premier album.







Oui effectivement avec cette vision moi c’est un exemple très positif ^^’



C’est sûr qu’il faut se taper des petites salles, trouver un public et… assurer sur scène avant de demander de l’argent.



Il y a déjà eu des cas de groupes qui auraient récolté la thune et n’ont rien “fait” avec ?









Malkomitch a écrit :



avant que les critiques ne débarquent:

Il est préférable voir la Hadopi s’intéresser à l’évolution des usages et ainsi mieux les comprendre, plutôt que de brûler leur budget dans une chasse aux sorcières perdue d’avance.







Vu que c’est le PS aux commandes, je pense qu’il s’agit d’une étude de “taxabilité”, afin de financer d’autres projets des copains du PS qui n’auraient jamais été financés sinon. <img data-src=" />



salut

faudra qu’on m’explique ?




  1. au début, l’Hadopi se plaignait CAR son budget était revu à baise …

    2)…et, subitement ils “réussissent” à trouver de quoi financer une érude

    ( + auparavant : 50 000 E. pour un sondage) !!!




  • ne se foutraient-ils pas, un peu, de nous ? <img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



Surtout que le premier album, c’est pas la garantie du succès !



Je me suis repassé des vieux Supertramp ce week-end, c’est un groupe qui a fait deux albums à ses débuts, en 1970 et 1971, albums qui n’ont pas du tout marché, avant de décrocher le jackpot en 1975 avec leur troisième album.



Le pire, c’est Fleetwood Mac : premier album en 1968, succès en 1975… et neuf albums qui sont passés inaperçus entre temps.



Aujourd’hui, ça ne serait plus possible ce genre de carrière, les majors veulent un album à succès tout de suite, quitte à ce que la carrière du groupe s’arrête là…



Ou alors quand il n’y a pas d’album, c’était tout de même des groupes qui tournaient, comme Iron Maiden qui ont écumés les salles anglaises et produits une démo avant de signer pour un album chez EMI.



Dans la majorité des cas maintenant, ce sont soit des “artistes” issus de casting à qui l’on dit tout ce qu’ils doivent jouer, soit des gens qui ont déjà roulé leur bosse dans diverses salles et pour qui la major prend très peu de risque.



Après, c’est pas plus mal si cela peut favoriser l’émergence de labels alternatifs.







Tamos a écrit :



Oui effectivement avec cette vision moi c’est un exemple très positif ^^’





Après, je ne suis pas non plus très objectif en matière de musique <img data-src=" />



J’écoute majoritairement du punk-rock, et c’est une scène qui fonctionne énormément par labels indé et par auto-production.







Tamos a écrit :



C’est sûr qu’il faut se taper des petites salles, trouver un public et… assurer sur scène avant de demander de l’argent.



Il y a déjà eu des cas de groupes qui auraient récolté la thune et n’ont rien “fait” avec ?



Pas à ma connaissance, mais il y a déjà eu des polémiques, notamment avec MyMajorCompany sur l’utilisation qui était faite des fonds récoltées.









ActionFighter a écrit :



Ça commence à m’irriter un peu le financement participatif pour la musique.



Entre ceux qui demandent beaucoup trop dans le seul but de faire un single chez l’ingé-son qui prend la peau des fesses, juste pour se faire un nom et signer sur une major ensuite, et tous les groupes de merde débutants pas connus qui veulent absolument sortir un album sans débourser un centime dans une auto-production…



Personnellement, je préfère un système de pré-commande pour les groupes que je connais déjà, qui permet de financer une partie du CD tout en étant à peu près sûr d’avoir un truc bien à la sortie.





Il faut un mécanisme découvreur de nouveaux talents hors-circuit traditionnel. C’est ce qu’ils font à la sauce internet : pour 1000 inscrits 1 qui marche.

Après je connais pas assez bien le milieu, y a-t-il suffisamment de scènes pour laisser leur chance aux nouveaux ?



Les Majors ont toujours pleuré sur le piratage qui leur coutait cher, avec un manque à gagner énorme. Ils ont poussé pour avoir des taxes sur les mémoires et supports, mais non satisfait ils ont imposé la riposte Gradué et surtout la fameuse Hadopi qui coute un bras et dont il aurait été préférable de reverser l’argent au artiste plutot qu’à cette société privé qui s’en fout plein les poches sans rien faire.



Mais le succès des financement participatif emmerde bien les Majors, car nus seulement c’est légal mais c’est un bon moyen que les artistes ont de financer leurs projets sans devoir passer par ses majors qui sont les premiers à voler les artistes. Il n’y a qu’à voir se qu’ils se mettent dans la poche sur le prix d’un CD et voir le peu que recoit réellement un artiste. Ces derniers vivant surtout des concerts.



Bref, les Majors doivent encore pleurer contre ces nouvelles compagnies qui leur grignote une bonne part de marché, et comme d’hab le gouvernement et la Hadopi obéissent. Nul doute que la Hadopi, aux ordres des Majors sera critiques et demanderont une taxation.








Koxinga22 a écrit :



Il faut un mécanisme découvreur de nouveaux talents hors-circuit traditionnel. C’est ce qu’ils font à la sauce internet : pour 1000 inscrits 1 qui marche.

Après je connais pas assez bien le milieu, y a-t-il suffisamment de scènes pour laisser leur chance aux nouveaux ?





Malheureusement, les bars concerts ferment les uns après les autres. Principalement à cause de plaintes de riverains, qui se plaignent du bruit de salles mal insonorisées et des fumeurs dans la rue.







Mustard27 a écrit :



Les Majors ont toujours pleuré sur le piratage qui leur coutait cher, avec un manque à gagner énorme. Ils ont poussé pour avoir des taxes sur les mémoires et supports, mais non satisfait ils ont imposé la riposte Gradué et surtout la fameuse Hadopi qui coute un bras et dont il aurait été préférable de reverser l’argent au artiste plutot qu’à cette société privé qui s’en fout plein les poches sans rien faire.



Mais le succès des financement participatif emmerde bien les Majors, car nus seulement c’est légal mais c’est un bon moyen que les artistes ont de financer leurs projets sans devoir passer par ses majors qui sont les premiers à voler les artistes. Il n’y a qu’à voir se qu’ils se mettent dans la poche sur le prix d’un CD et voir le peu que recoit réellement un artiste. Ces derniers vivant surtout des concerts.



Bref, les Majors doivent encore pleurer contre ces nouvelles compagnies qui leur grignote une bonne part de marché, et comme d’hab le gouvernement et la Hadopi obéissent. Nul doute que la Hadopi, aux ordres des Majors sera critiques et demanderont une taxation.





Non, les majors ne s’en plaignent pas. Ils n’ont pas à faire le tri. Quand un artiste marche en crowfunding, ils signent des contrats de distribution, et ensuite, ils signent pour la production des albums suivants.









ActionFighter a écrit :



Ou alors quand il n’y a pas d’album, c’était tout de même des groupes qui tournaient, comme Iron Maiden qui ont écumés les salles anglaises et produits une démo avant de signer pour un album chez EMI.



Dans la majorité des cas maintenant, ce sont soit des “artistes” issus de casting à qui l’on dit tout ce qu’ils doivent jouer, soit des gens qui ont déjà roulé leur bosse dans diverses salles et pour qui la major prend très peu de risque.



Après, c’est pas plus mal si cela peut favoriser l’émergence de labels alternatifs.





Après, je ne suis pas non plus très objectif en matière de musique <img data-src=" />



J’écoute majoritairement du punk-rock, et c’est une scène qui fonctionne énormément par labels indé et par auto-production.



Pas à ma connaissance, mais il y a déjà eu des polémiques, notamment avec MyMajorCompany sur l’utilisation qui était faite des fonds récoltées.







MMC il est vrai que je lui fais plus spécialement confiance…



Si tu aimes bien l’indépendant… tu as peut être aimé la démarche Linkin Park, leur démarche m’a séduite et l’album encore plus :-)



Et hop !

Encore un petit copain qui va se mettre dans la poche une partie de nos impôts.



Hormis cela, le gouvernement (démissionnaire ce jour, donc avouant son incompétence) a remarqué qu’il devait faire des économies.








Tamos a écrit :



MMC il est vrai que je lui fais plus spécialement confiance…



Si tu aimes bien l’indépendant… tu as peut être aimé la démarche Linkin Park, leur démarche m’a séduite et l’album encore plus :-)





C’est à dire ?



J’aime pas du tout leur musique, donc j’ai pas suivi ce qu’ils ont fait.









Mustard27 a écrit :



8 millions € par an juste pour faire des études, c’est chèrement payé, non ?





Bah non, c’est aussi pour payer les salaires. Un peu plus de 70 personnes pour un salaire moyen d’environ 6600€ / mois. <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



C’est à dire ?



J’aime pas du tout leur musique, donc j’ai pas suivi ce qu’ils ont fait.







il me semblait qu’ils avaient pu sortir leur album de façon indépendante et en auto-production, mais c’est pas ce que dit wiki <img data-src=" />









Tamos a écrit :



il me semblait qu’ils avaient pu sortir leur album de façon indépendante et en auto-production, mais c’est pas ce que dit wiki <img data-src=" />





http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Hunting_Party_%28album%29



Ce sont des membres du groupes qui le produisent, mais ils sont toujours publiés sous le label Warner Bros. Donc autoproduits, mais pas indés.









ActionFighter a écrit :



http://fr.wikipedia.org/wiki/The_Hunting_Party_%28album%29



Ce sont des membres du groupes qui le produisent, mais ils sont toujours publiés sous le label Warner Bros. Donc autoproduits, mais pas indés.







Oui justement il y a bien le label WB. :(



Tant pis, ce que j’ai dit tombe à l’eau <img data-src=" />









fbzn a écrit :



Vu que c’est le PS aux commandes, je pense qu’il s’agit d’une étude de “taxabilité”, afin de financer d’autres projets des copains du PS qui n’auraient jamais été financés sinon. <img data-src=" />







<img data-src=" />



J’ai pensé exactement tout pareil. Une étude afin de savoir comment taxer. <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Malheureusement, les bars concerts ferment les uns après les autres. Principalement à cause de plaintes de riverains, qui se plaignent du bruit de salles mal insonorisées et des fumeurs dans la rue.





Je vois.

La dématérialisation est la solution : un site comme MMC permet de faire vitrine sans déclencher les plaintes sus-nommées.



Je suis sur que plen de gens ont des exemples d’erreur de gestion de MMC sur tel ou tel groupe mais l’idée c’est de développer ce concept de “les majors c’est has been, débrouillons-nous sans elles”.









ActionFighter a écrit :



Ça commence à m’irriter un peu le financement participatif pour la musique.



Entre ceux qui demandent beaucoup trop dans le seul but de faire un single chez l’ingé-son qui prend la peau des fesses, juste pour se faire un nom et signer sur une major ensuite, et tous les groupes de merde débutants pas connus qui veulent absolument sortir un album sans débourser un centime dans une auto-production…



Personnellement, je préfère un système de pré-commande pour les groupes que je connais déjà, qui permet de financer une partie du CD tout en étant à peu près sûr d’avoir un truc bien à la sortie.





Je testerai le financement participatif quand on pourra obtenir une action de la société ou bien un retour en € sur les bénéfices.



Les dons c’est que pour les assos, pour tous les autres il y a le capitalisme <img data-src=" />



Voila, 50 k €, j’ai visé juste. <img data-src=" />


Merci mes impots ….








Koxinga22 a écrit :



Je suis sur que plen de gens ont des exemples d’erreur de gestion de MMC sur tel ou tel groupe mais l’idée c’est de développer ce concept de “les majors c’est has been, débrouillons-nous sans elles”.







Sauf que ça fait plus de 50 ans qu’il existe et qu’il se développe ce concept. La majeure partie de la production musicale est indépendante des 3 majors.



Leynas.





Par ailleurs, 6% des internautes français de 15 ans et plus ont déclaré avoir déjà financé un projet culturel sur une plateforme de crowdfunding.





J’imaginais pas que cela avait autant percé <img data-src=" />


Pour mieux taxer pour les droits d’auteurs ?








Leynas a écrit :



Sauf que ça fait plus de 50 ans qu’il existe et qu’il se développe ce concept. La majeure partie de la production musicale est indépendante des 3 majors.



Leynas.





Tout comme la majeure partie d’un iceberg est immergée ?



Kox