Licenciement suite à des insultes sur Facebook : attention aux copier/coller

Licenciement suite à des insultes sur Facebook : attention aux copier/coller

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

08/08/2014 5 minutes
130

Licenciement suite à des insultes sur Facebook : attention aux copier/coller

Saisie d’un litige concernant des propos jugés injurieux et dénigrants tenus sur Facebook, la cour d’appel de Bordeaux a décidé que le licenciement en question n’était pas fondé sur une cause réelle et sérieuse. L’employeur avait rapporté aux débats un simple copier/coller des phrases litigieuses, ce qui ne permettait pas de prouver qu’elles avaient effectivement été tenues de manière « publique » sur le célèbre réseau social. 

Décembre 2010. Madame B. est convoquée par son employeur, responsable d’un restaurant Flunch. Ce dernier lui annonce officiellement qu’il la licencie pour faute grave, suite à des propos jugés insultants, discriminants et dénigrants à son égard ainsi qu’à celui de son établissement.

 

Et pour cause. Elle est accusée d’avoir eu des échanges particulièrement indélicats avec deux autres collègues sur le réseau social Facebook il y a de ça plusieurs mois, en mars 2010. « remarque s’il ne reste qu’une heure à vivre on peut mm leur casser la gueule !!! ce kon pt faire des maintenant, c est etablir une liste des prioritaires au cas ou k 1 heure ne suffise pas... j ai déjà 2 noms en tete d ailleurs... faut kon se voit !! ;) » aurait-elle ainsi écrit sur un mur d’un de ces collègues. Dans le fil de la conversation, le nom de « Patrice la pisse » aurait été évoqué, la salariée se voyant reprocher d’avoir ajouté « me serais moqué si j’avais écrit ‘ la tremblette’, mais je ne l’ai pas fait... ». Problème : le responsable du Flunch, qui se prénomme Patrice, est victime de la maladie de Parkinson, dont on sait qu’elle provoque des tremblements.

 

Mais si les trois employés ne se sont pas fait prendre sur le coup, une dénonciation survenue à la fin du mois d’octobre va finalement alerter le responsable de l'établissement. Avertie, l’adjointe de direction arrive à accéder au mur Facebook du collègue en question. Elle fait alors un « copier/coller » des propos litigieux afin de les rapporter à sa direction. La suite est désormais connue...

Le copier/coller des propos ne prouve pas les paramètres de confidentialité du compte

Licenciée, Madame B. n’en reste pas là. Elle saisit tout d’abord le Conseil de prud’hommes, qui donne raison au patron, estimant que le comportement de l’employée était bien constitutif d’une faute grave. De jurisprudence constante, il est généralement admis que la faute grave est celle qui rend impossible le maintien du salarié dans l’entreprise. Pour la personne concernée, cela signifie surtout zéro indemnité, que ce soit de licenciement ou de préavis.

 

Mais en faisant appel, l’ex-salariée a finalement obtenu gain de cause. Et ce pour une raison de forme : « L’extrait de compte Facebook produit aux débats n’était pas suffisamment probant pour asseoir un licenciement pour faute grave » explique ainsi Maître Rocheblave, qui se fait l’écho de cette décision de la cour d’appel de Bordeaux en date du 1er avril dernier. Selon lui, le copier/coller des propos « ne permettait pas de connaître le degré d’accessibilité du compte personnel Facebook [ayant servi de support], et donc son caractère confidentiel, sachant que le supérieur hiérarchique de Mme B. n’était pas clairement désigné et que la conversation portait non pas sur l’entreprise, mais sur les personnes sur lesquelles « on pouvait dire du mal une heure avant la fin du monde... » (sic !) ».

 

De ce fait, le licenciement a été jugé « sans cause réelle et sérieuse ». Une décision qui a habituellement pour conséquence de permettre au salarié d’obtenir d’importants dommages et intérêts, même si ce n’est pas précisé en l’espèce.

 

tribunal justice xavier

 

De jurisprudence globalement constante, les magistrats considèrent aujourd’hui que le paramétrage de la page Facebook permet de déterminer s’il s’agit de propos « publics », accessibles à n’importe quel internaute, ou « privés », rentrant dès lors dans un champ de protection bien différent. Mais ici, rien ne permettait d'attester des conditions d'accès au compte, de telle sorte que le doute a finalement bénéficié à la salariée. D’ailleurs, si certains tribunaux acceptent généralement les captures d’écran, la cour d’appel d’Amiens avait considéré l’année dernière dans un litige similaire que les copies d’écran rapportées aux débats étaient également « insuffisantes à imputer de manière certaine [au salarié mis en cause, ndlr] leur rédaction et/ou à les tenir comme fautives pour concerner l’employeur lui-même et comme revêtant un caractère insultant, menaçant et dénigrant » (voir notre article).

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le copier/coller des propos ne prouve pas les paramètres de confidentialité du compte

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Commentaires (130)


Bah normal j’ai envie de dire, déjà qu’une capture d’écran de Facebook tu peux lui faire dire ce que tu veux alors un copier/coller… <img data-src=" />








Soltek a écrit :



Bah normal j’ai envie de dire, déjà qu’une capture d’écran de Facebook tu peux lui faire dire ce que tu veux alors un copier/coller… <img data-src=" />





Tu m’étonnes… <img data-src=" />









Soltek a écrit :



Bah normal j’ai envie de dire, déjà qu’une capture d’écran de Facebook tu peux lui faire dire ce que tu veux alors un copier/coller… <img data-src=" />





Oui, enfin dans ce cas là, plutôt que de flinguer complètement la procédure, il aurait sûrement été plus aisé de demander un complément d’information par le tribunal.



Je sais pas moi, dans ces cas là, l’autorité ne peut-elle pas faire une demande légitime à Facebook pour récupérer les propos, leur visilibté associée, etc… ? Comme ça il n’y a plus d’incertitude, et on avance sur le fond plus que sur la forme.






Et encore une dénonciation… quel monde formidable :)


Alors qu’une démo en live avec un huissier de justice et le tour est joué.



Par contre, faudrait la condamner pour sa façon d’écrire. Honnêtement je n’ai pas tout compris ce qui était écrit… <img data-src=" />








brazomyna a écrit :



Oui, enfin dans ce cas là, plutôt que de flinguer complètement la procédure, il aurait sûrement été plus aisé de demander un complément d’information par le tribunal.



Je sais pas moi, dans ces cas là, l’autorité ne peut-elle pas faire une demande légitime à Facebook pour récupérer les propos, leur visilibté associée, etc… ? Comme ça il n’y a plus d’incertitude, et on avance sur le fond plus que sur la forme.







Il me semble que faire appel à un huissier pour faire un constat est suffisant. A vérifier



Licencié pour avoir surnommé sont patron “la tremblette” alors qu’il est atteint de parkison ?



En quoi c’est liitgieux pour la société ?

Ok, c’est le “humour” ultra noir, et sans doute très déplacé.

Mais je ne vois pas comment on pourrait être licencié pour “ça”.


Mais est-ce qu’en 2010 Facebook avait déjà un système de visibilité des messages sur les murs des gens ?


Pfff, ça veut dire que ma plainte basée sur un .txt écrit fournit par mes soins ne passera pas <img data-src=" />








Bill2 a écrit :



Licencié pour avoir surnommé sont patron “la tremblette” alors qu’il est atteint de parkison ?



En quoi c’est liitgieux pour la société ?

Ok, c’est le “humour” ultra noir, et sans doute très déplacé.

Mais je ne vois pas comment on pourrait être licencié pour “ça”.





Patrice la pisse, c’est respectueux aussi de sa hiérarchie <img data-src=" />

A la place du gars j’aurais des difficultés à travailler avec une personne qui m’injurie comme cela en public. La question étant de savoir justement si c’était en public ou non. Mais si c’est oui, tout le monde s’accorde à dire que le licenciement est justifié <img data-src=" />









megadub a écrit :



Et encore une dénonciation… quel monde formidable :)







Question: quel type de dénonciations est acceptable de ton point de vue?



celui de Snowden ?








ActionFighter a écrit :



Pfff, ça veut dire que ma plainte basée sur un .txt écrit fournit par mes soins ne passera pas <img data-src=" />





Ça dépend, tu l’as déposé sur pastebin ? <img data-src=" />









Bill2 a écrit :



Licencié pour avoir surnommé sont patron “la tremblette” alors qu’il est atteint de parkison ?



En quoi c’est liitgieux pour la société ?

Ok, c’est le “humour” ultra noir, et sans doute très déplacé.

Mais je ne vois pas comment on pourrait être licencié pour “ça”.







Pour aussi dire “il est sur ma liste de gens à qui je dois casser la gueule”.

Pour ce qui est du litige envers l’établissement, ce ne sont là que des morceaux choisis, le reste des messages devait être du même acabit.









NonMais a écrit :



Patrice la pisse, c’est respectueux aussi de sa hiérarchie <img data-src=" />

A la place du gars j’aurais des difficultés à travailler avec une personne qui m’injurie comme cela en public. La question étant de savoir justement si c’était en public ou non. Mais si c’est oui, tout le monde s’accorde à dire que le licenciement est justifié <img data-src=" />







Bon, dans son cas, y’a effectivement “plusieurs” points.

Mais elle parle de la personne, et non de l’entreprise.

Que le mec soit vexé, blessé, etc, je peux le comprendre.

Mais en quoi ça relève de la société dans laquelle ils bossent ?

C’est pas comme si elle avait dit “la bouffe servie chez flunch est vraiment degueulasse” “



Ceci étant, si un jour me boss me fait chier, et que je m’exclame dans un bureau “il fait chier ce con”, Est-ce que c’est une faute “grave” ?









tAran a écrit :



Ça dépend, tu l’as déposé sur pastebin ? <img data-src=" />





Il est en accès public sur Google Drive <img data-src=" />



Eh la rédaction, vous pourriez pas trouver une autre photo pour illustrer un tribunal car là, elle est bien lugubre et flippante vot’ photo. On dirait qu’il y a une chaise électrique ou une guillotine derrière la porte. <img data-src=" />








eliumnick a écrit :



Il me semble que faire appel à un huissier pour faire un constat est suffisant. A vérifier





Même en admettant que ce soit le cas (et ça l’est probablement), ça reste des considérations de forme plus que de fond.



Pour moi, le jugement devrait statuer sur le fond, pas sur la forme, surtout quand il est facilement possible de régler l’incertitude liée à la forme.









Bill2 a écrit :



Bon, dans son cas, y’a effectivement “plusieurs” points.

Mais elle parle de la personne, et non de l’entreprise.

Que le mec soit vexé, blessé, etc, je peux le comprendre.

Mais en quoi ça relève de la société dans laquelle ils bossent ?

C’est pas comme si elle avait dit “la bouffe servie chez flunch est vraiment degueulasse” “



Ceci étant, si un jour me boss me fait chier, et que je m’exclame dans un bureau “il fait chier ce con”, Est-ce que c’est une faute “grave” ?





Ben tu risques d’avoir des soucis : tu dois respect à hiérarchie.

Surtout qu’ici c’est le responsable du resto : elle ne peut pas être mutée dans un autre service où il n’y aurait plus de lien hiérarchique entre eux.



Et puis, un écrit c’est toujours plus fort qu’une parole (y en a un qui reste…)

Dans le cas que tu dis : tu pourrais dire que c’était sur le coup de la colère ou n’importe, je pense que tu serais rappeler à l’ordre mais c’est tout. Là des écrits répétés sur face de bouc, c’est différent.









Bill2 a écrit :



Bon, dans son cas, y’a effectivement “plusieurs” points.

Mais elle parle de la personne, et non de l’entreprise.

Que le mec soit vexé, blessé, etc, je peux le comprendre.

Mais en quoi ça relève de la société dans laquelle ils bossent ?

C’est pas comme si elle avait dit “la bouffe servie chez flunch est vraiment degueulasse” “





Je plussoie. Ca semble plus une attaque contre la personne physique (donc privée) que la personne morale (donc la société).

Après, on a peut-être pas toutes les citations dans l’article.









ActionFighter a écrit :



Il est en accès public sur Google Drive <img data-src=" />





Peut être qu’une copie sur Reddit accélérerai les choses <img data-src=" />









Bill2 a écrit :



Licencié pour avoir surnommé sont patron “la tremblette” alors qu’il est atteint de parkison ?



En quoi c’est litigieux pour la société ?

Ok, c’est le “humour” ultra noir, et sans doute très déplacé.

Mais je ne vois pas comment on pourrait être licencié pour “ça”.







J’ai eu la même réaction que toi mais en relisant l’article, elle ne l’aurait pas appelé directement la tremblette mais a juste rajouté : je me serais moqué en rajoutant la tremblette mais je ne l’ai pas fait.



Ça permet de déterminer que c’est bien son patron. Ce faire appeler “la pisse” par ces employés n’est pas très cool.



Comment savoir et démontré que les propos ont été tenus sur Facebook de manière publique ? faut il un constat d’huissier ?



Par contre, l’article précise bien que le verdict a changé avec un problème sur la forme et non le fond de l’affaire. (= appel, non ?)

Il y a surement une possibilité de refaire “un appel” ( se pourvoir en cassation ? ).



PS : je suis désolé mais je n’ai pas fait de droit, je ne suis pas habitué aux termes juridiques









Bill2 a écrit :



Ceci étant, si un jour me boss me fait chier, et que je m’exclame dans un bureau “il fait chier ce con”, Est-ce que c’est une faute “grave” ?







Tu risques un avertissement tout au plus, le licenciement pour ce genre de fait (du moment que cela reste exceptionnel) ne passerai jamais aux Prud’hommes.



Plusieurs disent que c’est privé sur la personne : sauf que la personne est le responsable du resto : comment garder un(e) employé(e) qui insulte, rabaisse, attaque le responsable du resto par écrit, de manière répétée (et donc publique?) : ce n’est pas possible. D’où la faute.



Enfin c’est mon avis et je le partage avec moi-même <img data-src=" />








brazomyna a écrit :



Oui, enfin dans ce cas là, plutôt que de flinguer complètement la procédure, il aurait sûrement été plus aisé de demander un complément d’information par le tribunal.



Je sais pas moi, dans ces cas là, l’autorité ne peut-elle pas faire une demande légitime à Facebook pour récupérer les propos, leur visilibté associée, etc… ? Comme ça il n’y a plus d’incertitude, et on avance sur le fond plus que sur la forme.





La personne qui se plaint doit apporter tout élément de preuve sérieux pour justifier de son action en justice.



Ce n’est pas au tribunal de faire le boulot à sa place. Ils ont autre chose à foutre .







eliumnick a écrit :



Il me semble que faire appel à un huissier pour faire un constat est suffisant. A vérifier





Oui.

Encore faut-il que l’huissier vérifie et relève les paramètres relatifs au compte, sinon il aura un peu servi à rien.<img data-src=" />









tAran a écrit :



Peut être qu’une copie sur Reddit accélérerai les choses <img data-src=" />



Il y a déjà 4chan qui s’occupe de harceler la personne, mais on peut faire encore plus collaboratif c’est vrai <img data-src=" />









eliumnick a écrit :



Il me semble que faire appel à un huissier pour faire un constat est suffisant. A vérifier







Oui bien sur, la preuve se fait par constat d’huissier, par captures d’écran successives pour arriver jusqu’au contenu incriminé. L’huissier peut même faire créer un compte FB spécifiquement pour les constats (pas par lui-même, il doit être assisté de la personne qui sollicite le constat).



D’ailleurs généralement les contentieux internet nécessitent des constats de ce genre, c’est le cas pour les contrefaçons de marques (avec en plus achat du produit) et pour le piratage (avec téléchargement et copie du contenu sur CD/DVD).









Fantassin a écrit :



Eh la rédaction, vous pourriez pas trouver une autre photo pour illustrer un tribunal car là, elle est bien lugubre et flippante vot’ photo. On dirait qu’il y a une chaise électrique ou une guillotine derrière la porte. <img data-src=" />







Disons que ça représente bien l’état de la justice française actuelle.



Pour te dire à quel point c’est catastrophique, le dicton le plus connu et utilisé des professionnel du droit est :

“Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès”

<img data-src=" />





remarque s’il ne reste qu’une heure à vivre on peut mm leur casser la gueule !!! ce kon pt faire des maintenant, c est etablir une liste des prioritaires au cas ou k 1 heure ne suffise pas… j ai déjà 2 noms en tete d ailleurs… faut kon se voit !! ;)



Effectivement c’est une faute grave envers la langue française <img data-src=" />








js2082 a écrit :



Oui.

Encore faut-il que l’huissier vérifie et relève les paramètres relatifs au compte, sinon il aura un peu servi à rien.<img data-src=" />





Si l’huissier peut accéder aux écrits depuis un compte lambda (voire même sans compte du tout), alors par définition les écrits sont publics, n’est-ce pas ?



Faudrait peut être la condamner à des TIG, genre aller à l’école pour apprendre à écrire.









durthu a écrit :



J’ai eu la même réaction que toi mais en relisant l’article, elle ne l’aurait pas appelé directement la tremblette mais a juste rajouté : je me serais moqué en rajoutant la tremblette mais je ne l’ai pas fait.



Ça permet de déterminer que c’est bien son patron. Ce faire appeler “la pisse” par ces employés n’est pas très cool.



Comment savoir et démontré que les propos ont été tenus sur Facebook de manière publique ? faut il un constat d’huissier ?



Par contre, l’article précise bien que le verdict a changé avec un problème sur la forme et non le fond de l’affaire. (= appel, non ?)

Il y a surement une possibilité de refaire “un appel” ( se pourvoir en cassation ? ).



PS : je suis désolé mais je n’ai pas fait de droit, je ne suis pas habitué aux termes juridiques





La cour d’appel juge sur le fond et la forme.

Le jugement rendu n’est pas suspensif, cad qu’il s’applique même si un pourvoi en cassation est fait.

La cour de cassation juge sur la forme (le droit utilisé est bon ? L’interprétation est bonne ?) et très très rarement sur le fond.

Là un pourvoi est faisable vu que la cour d’appel a jugé principalement sur la forme.









Demilitarized Zone a écrit :



Si l’huissier peut accéder aux écrits depuis un compte lambda (voire même sans compte du tout), alors par définition les écrits sont publics, n’est-ce pas ?





Oui, mais pas sûr que l’inverse soit vrai, c’est à dire qu’un propos inaccessible depuis un compte lamba ou sans compte n’est pas forcément considéré comme un propos privé, notamment si des personnes de l’entreprise sont dans les amis du compte responsables des propos.









megadub a écrit :



Et encore une dénonciation… quel monde formidable :)







En effet, la personnes qui a dénoncer l’autre jour des personne de sa famille car ils violentaient leur gamin après avoir vu des photos du petit sur ce même réseau social, c’était elle qu’il fallait passer à tabac.



Si je vois que la femme de mon voisin sortir tout les jours avec la tronche a moitié défoncer et que ça gueule pas mal le soir, je ne dirais rien, promis!







ActionFighter a écrit :



Il est en accès public sur Google Drive <img data-src=" />







Ha, mais oui ça passe, c’est pas comme si c’était sur ton OwnCloud, faut pas déconné.







ActionFighter a écrit :



Il y a déjà 4chan qui s’occupe de harceler la personne, mais on peut faire encore plus collaboratif c’est vrai <img data-src=" />







Je vois difficilement comment on peu faire plus “communautaire” que 4chan.









Fouq a écrit :



Oui bien sur, la preuve se fait par constat d’huissier, par captures d’écran successives pour arriver jusqu’au contenu incriminé. L’huissier peut même faire créer un compte FB spécifiquement pour les constats (pas par lui-même, il doit être assisté de la personne qui sollicite le constat).



D’ailleurs généralement les contentieux internet nécessitent des constats de ce genre, c’est le cas pour les contrefaçons de marques (avec en plus achat du produit) et pour le piratage (avec téléchargement et copie du contenu sur CD/DVD).







Oui je pense aussi car un copier/coller ou une capture d’écran tu peux lui faire dire ce que tu veux.



Faut vraiment être bête pour partir dans une telle procédure avec pour prendre un simple copier /coller.









Demilitarized Zone a écrit :



Si l’huissier peut accéder aux écrits depuis un compte lambda (voire même sans compte du tout), alors par définition les écrits sont publics, n’est-ce pas ?







Oui et non. Tout dépend de ce qu’aura écrit l’huissier dans son compte-rendu.



C’est pour ça qu’il est nécessaire que la personne souhaitant ses services soit présente et relève les points clés nécessaires au procès:




  • accès au profil en mode public

  • présence des propos condamnables

  • date de publication des propos

    Etc…











Bill2 a écrit :



Bon, dans son cas, y’a effectivement “plusieurs” points.

Mais elle parle de la personne, et non de l’entreprise.

Que le mec soit vexé, blessé, etc, je peux le comprendre.

Mais en quoi ça relève de la société dans laquelle ils bossent ?

C’est pas comme si elle avait dit “la bouffe servie chez flunch est vraiment degueulasse” “



Ceci étant, si un jour me boss me fait chier, et que je m’exclame dans un bureau “il fait chier ce con”, Est-ce que c’est une faute “grave” ?





Et vice versa.. Si un jour ton boss s’exclame ‘il fait chier ce con’ à ton encontre, peut-il être licencié ?



La hiérarchie implique-t-elle une forme de respect non-mérité ou une certaine inégalité entre les personnes ?









Bobmoutarde a écrit :



Faudrait peut être la condamner à des TIG, genre aller à l’école pour apprendre à écrire.





Condamner à des TIG des gens qui bossent à Flunch <img data-src=" />

Quelle situation ironique









john san a écrit :



Question: quel type de dénonciations est acceptable de ton point de vue?







aucune!






&gt;une dénonciation survenue à la fin du mois

&gt;d’octobre va finalement alerter le responsable

&gt;de l’établissement.



Et après certains sont fier d’avoir plein d’amis … <img data-src=" />








freefree33 a écrit :



aucune!





Dans ce cas là, croise les doigts pour ne jamais être témoin d’un crime.









NonMais a écrit :



Patrice la pisse, c’est respectueux aussi de sa hiérarchie <img data-src=" />

A la place du gars j’aurais des difficultés à travailler avec une personne qui m’injurie comme cela en public. La question étant de savoir justement si c’était en public ou non. Mais si c’est oui, tout le monde s’accorde à dire que le licenciement est justifié <img data-src=" />









l’adjointe de direction arrive à accéder au mur Facebook du collègue en question





Tu parles que c’est en public … elle a du accéder au mur Facebook de queqlu’un … preuve que ce n’est pas public car si ça l’était elle n’était pas obligé de réclamer un code d’accès.



Et si je fais ma capture avec un calque et un crayon ça passe ?








FRANCKYIV a écrit :



Tu parles que c’est en public … elle a du accéder au mur Facebook de queqlu’un … preuve que ce n’est pas public car si ça l’était elle n’était pas obligé de réclamer un code d’accès.





Ce n’est pas parce que les propos sont sur un compte à accès restreint qu’ils sont considérés comme privés.



Voir l‘affaire Alten, par exemple, dans laquelle des propos partagés par les amis des amis et ensuite transmis à la direction ont été considérés comme publics.









ActionFighter a écrit :



Il y a déjà 4chan qui s’occupe de harceler la personne, mais on peut faire encore plus collaboratif c’est vrai <img data-src=" />





Faut pas oublier la grande réussite de Reddit concernant les attentats de Boston. Les joies des milices et de la justice populaire.









megadub a écrit :



Et encore une dénonciation… quel monde formidable :)







je vais me foutre de ton infirmité et tu vas voir si tu trouves ça drôle.

Moi je dirais plutôt : formidable monde où tout le monde ose balancer sur le net mais pas en face de la personne ! Bande d’hypocrites <img data-src=" />









TaigaIV a écrit :



Faut pas oublier la grande réussite de Reddit concernant les attentats de Boston. Les joies des milices et de la justice populaire.





<img data-src=" />



C’est en supprimant tous les suspects qu’on arrive au meilleur rendement <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Ce n’est pas parce que les propos sont sur un compte à accès restreint qu’ils sont considérés comme privés.



Voir l‘affaire Alten, par exemple, dans laquelle des propos partagés par les amis des amis et ensuite transmis à la direction ont été considérés comme publics.







En même temps, injurier les gens de ta boîte sur FB, ben faut pas être très futé non plus <img data-src=" />. Faut pas s’étonner si ça remonte









ActionFighter a écrit :



Ce n’est pas parce que les propos sont sur un compte à accès restreint qu’ils sont considérés comme privés.



Voir l‘affaire Alten, par exemple, dans laquelle des propos partagés par les amis des amis et ensuite transmis à la direction ont été considérés comme publics.







« incitation à rébellion contre la hiérarchie et dénigrement envers la société »





Comme c’est beau.









GeX-R a écrit :



je vais me foutre de ton infirmité et tu vas voir si tu trouves ça drôle.

Moi je dirais plutôt : formidable monde où tout le monde ose balancer sur le net mais pas en face de la personne ! Bande d’hypocrites <img data-src=" />







Il est tout à fait odieux qu’il ai manqué des couilles à cette couarde pour aller voir un malade et se moquer de sa maladie devant lui. <img data-src=" />









GeX-R a écrit :



En même temps, injurier les gens de ta boîte sur FB, ben faut pas être très futé non plus <img data-src=" />. Faut pas s’étonner si ça remonte





Oui, ce n’est pas très futé, mais si on devait condamner le manque de réflexion, on serait plus beaucoup à l’extérieur des prisons <img data-src=" />







TaigaIV a écrit :



Comme c’est beau.





Je te comprend, j’en ai moi-même pleuré.









ActionFighter a écrit :



Oui, ce n’est pas très futé, mais si on devait condamner le manque de réflexion, on serait plus beaucoup à l’extérieur des prisons <img data-src=" />





Perso je ne vois pas trop le problème, mais je vois beaucoup d’avantages à cette solution. On fait comment pour mettre en place ce projet ?









NonMais a écrit :



Plusieurs disent que c’est privé sur la personne : sauf que la personne est le responsable du resto : comment garder un(e) employé(e) qui insulte, rabaisse, attaque le responsable du resto par écrit, de manière répétée (et donc publique?) : ce n’est pas possible. D’où la faute.





La personne en question qui s’estime insultée peut parfaitement porter plainte à titre privé pour insultes. Comme le ferait n’importe quel citoyen vis à vis de n’importe quel autre.



Pour moi il y a une différence claire entre dire “Patrick Bidule est un connard” et “Mon patron est un connard”. Dans le premier cas, on insulte la personne privée, dans le second on l’insulte dans le cadre de la fonction qui représente dans l’entreprise, donc l’entreprise elle-même.



Ici, elle semble plutôt être dans le premier cas, pas le second: d’après les éléments présentés, elle ne cite jamais ni la boite, ni la fonction du gugus dans la boite.







js2082 a écrit :



La personne qui se plaint doit apporter tout élément de preuve sérieux pour justifier de son action en justice.



Ce n’est pas au tribunal de faire le boulot à sa place. Ils ont autre chose à foutre .







Attends, le tribunal n’a pas de moyens de demander des compléments d’information ?



Quand il y a un meutre, on le classe parce que la victime n’a pas apporté les justificatifs en temps et en heure ? (c’est évidemment une exagération, mais c’est pour le principe).





Cette conception de la justice me paraît pour le moins pourrie: ce qu’on veut est-ce une justice qui statue sur les faits ou bien une justice qui donne raison à celui qui a l’avocat le plus cher apte à gérer toutes les procédures ?



<img data-src=" />



Au vu de la qualité de la rédaction du message : est-ce qu’on peut licencier quelqu’un pour “faute d’orthographe/grammaire grave” ?


Je note (encore) un bel exemple de l’ignorance et du manque de compréhension informatique du pékin moyen.



Les gens adorent publier partout leurs petites humeurs et les petits détails insignifiants de leur petite vie. Mais il faudra un jour qu’ils comprennent que publier, c’est rendre public, donc lisible par n’importe qui, et surtout laisser une trace, une preuve. Rien à voir avec une conversation téléphonique.

Chouiner ses petites humeurs sur Facebook, c’est fournir le bâton pour se faire battre.







picatrix a écrit :



Au vu de la qualité de la rédaction du message : est-ce qu’on peut licencier quelqu’un pour “faute d’orthographe/grammaire grave” ?





On a pensé la même chose. J’imaginais même un genre de non-lieu pour vice de procédure. En effet, les message injurieux étant inscrits dans une langue inconnue et difficilement déchiffrable, il ne peuvent être utilisés comme preuve.



hé les gars, la dame aurait très bien pu être virée de façon normale.



mais pas pour faute grave… parce que le type a voulu lui faire payer ça très cher : aucune indemnité de licenciement + pas de chômage + réputation pourrie



Un patron peut toujours vous virer du jour au lendemain (enfin avec préavis) qu’il y ait insulte ou pas.








brazomyna a écrit :



Attends, le tribunal n’a pas de moyens de demander des compléments d’information ?



Quand il y a un meutre, on le classe parce que la victime n’a pas apporté les justificatifs en temps et en heure ? (c’est évidemment une exagération, mais c’est pour le principe).





Cette conception de la justice me paraît pour le moins pourrie: ce qu’on veut est-ce une justice qui statue sur les faits ou bien une justice qui donne raison à celui qui a l’avocat le plus cher apte à gérer toutes les procédures ?



<img data-src=" />







C’est une cour d’appel au civil, donc le tribunal tranche en fonction du dossier. Si le dossier est pourri d’un coté le tribunal ne va rien rattraper du tout, il tranche.



C’est pour ca que régulierement ceux qui vont au civil les mains dans les poches, sans avocats et sur de leur bonne foi se font laminer.



Dans ce cas-là, comment prouver des propos litigieux si le copier-coller et la capture d’écran ne suffisent plus ? Télécharger Fraps et faire une vidéo de son bureau où on lance manuellement Chrome, tape www.facebook.com et navigue vers la page litigieuse ? <img data-src=" />








ALkyD a écrit :



Dans ce cas-là, comment prouver des propos litigieux si le copier-coller et la capture d’écran ne suffisent plus ? Télécharger Fraps et faire une vidéo de son bureau où on lance manuellement Chrome, tape www.facebook.com et navigue vers la page litigieuse ? <img data-src=" />





huissier, constat.

Je crois que ça sert à ça. Il y a plein d’autres cas comme ça, où les preuves peuvent être altérées, ce n’est absolument pas spécifique à internet ou facebook









freefree33 a écrit :



aucune!



Donc on reprend un exemple cité plus haut.

Tu sais que tes voisins du dessus maltraite leur gosse mais fidèle à toi-mêrme tu fermes ta gueule.

Et puis un jour les voisins sont allés trop loin et le gosse est mort…



Tu dis rien et t’as intérêt à la fermer parce que que tu le veuilles ou pas ton silence fait de toi le complice de ce crime et tu serais accusé de non assistance à personne en danger.



L’éthique a des limites…



Le fond de l’affaire est que le gars a des tremblements quand il va pisser, du coup il s’en met partout et ça pue dans tout le restaurant. D’où son surnom. <img data-src=" /> Affaire classée.








brazomyna a écrit :



Attends, le tribunal n’a pas de moyens de demander des compléments d’information ?



Quand il y a un meutre, on le classe parce que la victime n’a pas apporté les justificatifs en temps et en heure ? (c’est évidemment une exagération, mais c’est pour le principe).



Cette conception de la justice me paraît pour le moins pourrie: ce qu’on veut est-ce une justice qui statue sur les faits ou bien une justice qui donne raison à celui qui a l’avocat le plus cher apte à gérer toutes les procédures ?

<img data-src=" />







Tu mélanges tout.

On est ici au civil alors que tu me parles du pénal. Ce sont des procédures très différentes.



Au pénal, l’Etat est partie au procès. Il est chargé de l’accusation (par le ministère public). Les victimes ne sont pas parties au procès.



Au civil, les particuliers font valoir leurs droits. De ce fait, il leur appartient de se défendre, et donc d’apporter tous les éléments nécessaires à cela.



Le juge n’est pas un avocat, il doit rester impartial et il ne peut juger qu’en fonction de ce qu’on lui donne.










TaigaIV a écrit :



Il est tout à fait odieux qu’il ai manqué des couilles à cette couarde pour aller voir un malade et se moquer de sa maladie devant lui. <img data-src=" />







je ne me suis peut-être pas bien exprimé, en fait je pense plus au fait que ce moquer d’une infirmité ce n’est pas respectueux, et si tu as qqch à dire, tu le dis en face …

On peut rigoler de beaucoup de chose (infirmité ou non, l’humour noir/gras n’est pas interdit), c’est plutôt le fait de cibler la personne qui me dérange.



Sinon, pour toi, se foutre de son infirmité comme elle l’a fait(dans son dos) c’est mieux ???

Je préfère qu’on me dise les choses en face moi, mais peut-être que je ne suis pas comme tout le monde <img data-src=" />









Mac_Aravan a écrit :



C’est une cour d’appel au civil, donc le tribunal tranche en fonction du dossier. Si le dossier est pourri d’un coté le tribunal ne va rien rattraper du tout, il tranche.



C’est pour ca que régulierement ceux qui vont au civil les mains dans les poches, sans avocats et sur de leur bonne foi se font laminer.







+10

Il est toujours ahurissant de voir que nombre de personnes pensent que la justice se fait toute seule, que le juge sait tout, voit tout, entend tout et qu’il y a rien besoin de lui dire.

Pourtant la statue de la justice les yeux bandés trônant au milieu du hall d’entrée d’un tribunal devrait leur mettre la puce à l’oreille.



De même, ils pensent que les avocats sont juste là pour la déco, sans se poser la question de savoir comment ceux-ci ont rédigé le dossier de 100 pages les concernant (petit dossier), ni même de savoir combien de temps l’avocat a passé dessus.



Ceux qui me font marrer par leur débilité sont ceux qui cachent des éléments majeurs et préjudiciables à leur avocat, en croyant que “si mon avocat le sait pas, l’avocat adverse (ou le parquet) ne le saura pas non plus”…

Le meilleur moyen pour perdre un procès…<img data-src=" />










NonMais a écrit :



Par contre, faudrait la condamner pour sa façon d’écrire. Honnêtement je n’ai pas tout compris ce qui était écrit… <img data-src=" />





C’est le cas, elle a été licenciée pour FAUTES graves ;-)









TaigaIV a écrit :



Perso je ne vois pas trop le problème, mais je vois beaucoup d’avantages à cette solution. On fait comment pour mettre en place ce projet ?





Faudrait des gens suffisamment cons pour voter une telle loi.



Le problème c’est qu’aucun parti ne voudra se priver de ses électeurs…









js2082 a écrit :



Il est toujours ahurissant de voir que nombre de personnes pensent que la justice se fait toute seule, que le juge sait tout, voit tout, entend tout et qu’il y a rien besoin de lui dire.





On est justement dans un cas où des éléments ont été apportés au juge, certes pas avec tout ce qu’il fallait en matière de forme, mais le fond a été apporté. Et qui si ça se trouve l’accusation aurait pu corriger le tir au niveau de la forme si on lui avait demandé de le faire avant de statuer.



Ca n’a rien à voir avec ton petit délire totalement HD, où dans tes rêves on aurait une accusation qui resterait dans son coin en demandant au juge de deviner tout seul ce qu’aurait pu dire ou ne pas dire l’accusée.












ActionFighter a écrit :



Faudrait des gens suffisamment cons pour voter une telle loi.



Le problème c’est qu’aucun parti ne voudra se priver de ses électeurs…





Suffit de faire comme les partis actuels et de faire croire que le loi les protégera et qu’ils n’en sont pas la cible.









TaigaIV a écrit :



Perso je ne vois pas trop le problème, mais je vois beaucoup d’avantages à cette solution. On fait comment pour mettre en place ce projet ?





un kickstarter pour corrompre les élus qui vont bien faire un lobbying efficace ?







neo_hijacker a écrit :



C’est le cas, elle a été licenciée pour FAUTES graves ;-)





ah ah très bon <img data-src=" />









TaigaIV a écrit :



Suffit de faire comme les partis actuels et de faire croire que le loi les protégera et qu’ils n’en sont pas la cible.





Faut créer un nouveau parti, ce qui ferait de nous des politiciens. J’ai un peu peur qu’on finissent pas devenir un peu cons aussi avec cette solution.



7 mois après les faits ??? <img data-src=" />



Pour qu’elle soit grave, la faute doit être sanctionnée rapidement (et non pas environ deux mois plus tard après l’entretien préalable - cf Cour de cassation, 7 avril 1993, ou près de deux mois après la faute, même si le terme du délai de prescription n’est pas atteint).



et



il doit s’agir d’une faute d’une gravité telle que l’employeur doit se séparer immédiatement du salarié pour ne pas entraver la bonne marche des activités de son entreprise.



Donc ça devrait même pas tenir devant les prud’hommes c’t’affaire là. <img data-src=" />








WereWindle a écrit :



un kickstarter pour corrompre les élus qui vont bien faire un lobbying efficace ?



C’était donc ça la “salade de patates” ? <img data-src=" />









unCaillou a écrit :



Donc ça devrait même pas tenir devant les prud’hommes c’t’affaire là. <img data-src=" />





Et pourtant, le premier jugement des prudhommes donne raison au patron <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



C’était donc ça la “salade de patates” ? <img data-src=" />





Mais tu vas arrêter de divulguer les plans de prise de controle de l’univers.









brazomyna a écrit :



Ca n’a rien à voir avec ton petit délire totalement HD, où dans tes rêves on aurait une accusation qui resterait dans son coin en demandant au juge de deviner tout seul ce qu’aurait pu dire ou ne pas dire l’accusée.







Si seulement c’était un petit délire.<img data-src=" />



Je ne compte même plus les cas que j’ai pu rencontrer au tribunal.

Je t’invite à faire un petit tour dans les TI et TGI de ton secteur (si tu as la chance d’être dans une grande ville, tu peut même y aller à pied). Tu auras de grandes surprises: les défenses/accusations sans avocat, ni dossier (impro totale) n’y sont pas rares. De même que les parties qui contredisent leur propre avocat ou qui te sortent des éléments totalement contradictoires lors de l’audience (perso, c’est pas drôle du tout, surtout pour l’avocat qui voit tout son argumentaire balayé en une phrase <img data-src=" />).



Certains en rigolent mais quand t’en vois tous les jours, c’est pas drôle, surtout pour les magistrats chargés de juger ce genre de cas.









ActionFighter a écrit :



Et pourtant, le premier jugement des prudhommes donne raison au patron <img data-src=" />





Elle a pû effectuer son travail pendant 7 mois après la faute, comment peut-on dire que tout d’un coup le maintien du salarié dans l’entreprise est impossible ? <img data-src=" />









js2082 a écrit :



Je ne compte même plus les cas





Sauf que ça n’a strictement rien à voir avec le cas présenté ici.

Tu ne fais que confirmer que tu pars dans tes délires en HS complet de l’actu.









TaigaIV a écrit :



Mais tu vas arrêter de divulguer les plans de prise de controle de l’univers.





Désolé Cortex, c’est sorti tout seul <img data-src=" />







unCaillou a écrit :



Elle a pû effectuer son travail pendant 7 mois après la faute, comment peut-on dire que tout d’un coup le maintien du salarié dans l’entreprise est impossible ? <img data-src=" />





Tu as mal lu la news. Les propos ont été tenu en Mars mais la dénonciation s’est faites en Octobre, et le licenciement a eu lieu dans la foulée.









brazomyna a écrit :



Sauf que ça n’a strictement rien à voir avec le cas présenté ici.

Tu ne fais que confirmer que tu pars dans tes délires en HS complet de l’actu.





HS ou pas, c’est intéressant d’avoir un point du vue d’un tribunal autrement que dans “le juge est une femme d’honneur”.



C’est pas le premier HS qu’on voit dans les commentaires <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Désolé Cortex, c’est sorti tout seul <img data-src=" />





Tu as mal lu la news. Les propos ont été tenu en Mars mais la dénonciation s’est faites en Octobre, et le licenciement a eu lieu dans la foulée.





Du coup, la faute, ce n’est pas ce qu’elle a dit, mais que ce soit arrivé aux yeux du manager ?









uzak a écrit :



Du coup, la faute, ce n’est pas ce qu’elle a dit, mais que ce soit arrivé aux yeux du manager ?





Oui.



Si les propos étaient restés dans un cadre d’amis restreint, déjà la direction n’aurait pas été au courant, mais les propos auraient de toute façon été considérés comme privés.



edit : après, ce n’est que mon avis perso, je ne suis pas expert en droit.









darthbob a écrit :



hé les gars, la dame aurait très bien pu être virée de façon normale.



mais pas pour faute grave… parce que le type a voulu lui faire payer ça très cher : aucune indemnité de licenciement + pas de chômage + réputation pourrie



Un patron peut toujours vous virer du jour au lendemain (enfin avec préavis) qu’il y ait insulte ou pas.







Bien sûr que si elle a droit au chômage si elle a suffisamment cotisé.



Qui peut le plus peut le moins, bien évidemment qu’on n’est pas forcé de licencier pour faute grave. En même temps, vu les propos qui ne sont, a priori, même pas contestés …



Sinon, du reste, problème de preuve assez inintéressant.



Pour ceux qui veulent faire appel à un huissier, c’est pas neutre au niveau du coût (certes ça l’est moins que de voir le licenciement qualifié de licenciement abusif) et ça n’apporterait pas grand chose à mon sens.



Ils auraient produit des captures d’écran à partir d’un compte dont ils montraient que ce n’était pas celui d’un ami, ça établissait le caractère public et c’était ensuite à la salariée de prouver qu’on avait bidouillé les captures.



Et que dire du motif selon lequel le type n’est pas identifié … la tremblette quoi …





@unCaillou : de jurisprudence constante, des injures c’est une faute grave, même si tu peux tempérer dans chaque situation (on tolèrera plus facilement d’un gars avec 20 ans d’ancienneté dans un atelier un langage “viril” qu’à un type qui est là depuis 3 mois à un poste de comptable). Au niveau des dates, tu pars du moment où l’employeur en a connaissance, donc pas mars ici, mais le 30 octobre.









ActionFighter a écrit :



Tu as mal lu la news. Les propos ont été tenu en Mars mais la dénonciation s’est faites en Octobre, et le licenciement a eu lieu dans la foulée.





La cause invoquée du licenciement est bien les propos survenus 7 mois avant ?



Alors qu’en fait, le patron ne veut pas avouer que la vraie cause c’est qu’il obtient l’information, et qu’il a mal à son ego.





Qui peut le plus peut le moins, bien évidemment qu’on n’est pas forcé de licencier pour faute grave.



Non: en France si on licencie sans pouvoir apporter la preuve soit d’une cause économique réelle, soit d’un problème réel de la personne pour assurer le job qu’on lui demande, la personne peut contester le licenciement aux Prud’hommes pour licenciement abusif.





Le salarié licencié pourra saisir le Conseil de prud’hommes s’il estime que certaines conditions n’ont pas été respectées (conditions de forme) ou si le licenciement n’est pas justifié par des motifs sérieux et réels (conditions de fonds).

Parmi les conditions de forme, la lettre de licenciement adressée au salarié doit être motivée. Cela signifie que la lettre doit comporter l’énumération exhaustive des motifs du licenciement. L’employeur ne pourra pas invoquer devant le Conseil de prud’hommes d’autres motifs que ceux rédigés dans la lettre de licenciement.

Concernant les conditions de fond, le licenciement ne sera valable que s’il intervient pour des causes réelles et sérieuses. Ainsi, le salarié doit par exemple faire preuve d’incompétence objective pour que son employeur puisse le licencier.







Les conséquences du licenciement abusif

Lorsqu’un licenciement est jugé abusif de la part de la juridiction compétente, l’employeur se voit contraint d’allouer des dommages et intérêts au salarié licencié. Ces dommages et intérêts, dont le montant est apprécié par le juge, sont censés réparer le préjudice matériel et éventuellement moral subi par le salarié. En outre, si le licenciement intervient dans une entreprise d’au moins 11 employés et que le salarié concerné dispose d’au moins deux ans d’ancienneté, il donnera lieu à des sanctions assez strictes. En effet, les dommages et intérêts seront au moins équivalents à six mois de salaire du salarié conformément à l’article L1235-3 du Code du travail.



source








brazomyna a écrit :



Non, justement: le licenciement pour faute grave annule toute indemnisation.





Non: en France si on licencie sans pouvoir apporter la preuve soit d’une cause économique réelle, soit d’un problème réel de la personne pour assurer le job qu’on lui demande, la personne peut contester le licenciement aux Prud’hommes pour licenciement abusif.







source







Vous êtes bornés quand même !

Le licenciement pour faute grave prive de l’indemnité de préavis et de l’indemnité de licenciement. Pas des ARE servies par pôle emploi.



Le reste de ton message, je précise mon propos. Un salarié commet une faute grave, disons qu’il tape son employeur par jeu devant 58 témoins. Il était complètement drogué et ivre il faut dire (ce qui est grave pour un chauffeur de bus scolaire).



Son employeur peut très bien choisir de le licencier pour cause réelle et sérieuse, de lui coller une mise à pied ou ne rien faire. Il serait pourtant légitime à le virer pour faute grave.









blob741 a écrit :



Le licenciement pour faute grave prive de l’indemnité de préavis et de l’indemnité de licenciement. Pas des ARE servies par pôle emploi.





Exact, my mistake, j’étais persuadé de l’inverse.

J’ai édité mon post entre temps <img data-src=" />









unCaillou a écrit :



La cause invoquée du licenciement est bien les propos survenus 7 mois avant ?



Alors qu’en fait, le patron ne veut pas avouer que la vraie cause c’est qu’il obtient l’information, et qu’il a mal à son ego.





Ce sont bien les propos tenus 7 mois avant qui sont la cause de licenciement.



Il est évident que si les propos n’étaient pas remontés à la direction, aucune licenciement n’aurait eu lieu.



Et quitte à faire du HS, une perle sur laquelle je viens de tomber:





Un salarié peut parfois abandonner son poste de travail ou ne pas rejoindre l’entreprise, par exemple après un congé. Il est alors fréquent que l’employeur prenne acte de rupture du contrat de travail et considère le salarié comme démissionnaire. Mais même si l’employeur envoie une lettre recommandée avec accusé de réception, il commet là une imprudence en terme de procédure.



En effet, en droit du travail, la démission suppose, de la part du salarié, une volonté claire et non équivoque de mettre fin à son contrat de travail (comme en cas d’envoi d’une lettre de démission par exemple). Conséquence : les tribunaux considèrent que le fait de ne pas exécuter son contrat de travail ne peut pas être assimilé à une démission. La prise d’acte de la rupture du contrat de travail par l’employeur est alors assimilée à un licenciement, sans cause réelle et sérieuse puisque la procédure n’a pas été respectée.

Procédure de licenciement



Pour éviter d’avoir à payer des dommages-intérêts au salarié, l’employeur doit donc impérativement :




  1. envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception enjoignant au salarié de reprendre son poste de travail

  2. en l’absence de reprise du travail, engager une procédure de licenciement, éventuellement pour faute grave.



    Un abandon de poste peut être sanctionné dans un délai de deux mois.



    Donc en gros, si je comprends bien, en tant qu’employeur, tu as un gugus qui ne vient plus au boulot du jour au lendemain:






  • soit t’es pas parfaitement au fait de la procédure et tu as vite fait de te retrouver comme un con avec un licenciement injustifié (+ indemnités + …)



  • même si tu fais tout dans les règles, t’es bon pour minimum 2 mois avant de pouvoir commencer la procédure de licenciement.










ActionFighter a écrit :



Ce sont bien les propos tenus 7 mois avant qui sont la cause de licenciement.



Il est évident que si les propos n’étaient pas remontés à la direction, aucune licenciement n’aurait eu lieu.





C’est ce que je trouve très bizarre.

Techniquement ça ne devrait pas être reconnu comme faute grave.

Soit les prud’homme de bordeaux sont des branquignoles, soit on ne sait pas tout.









unCaillou a écrit :



C’est ce que je trouve très bizarre.

Techniquement ça ne devrait pas être reconnu comme faute grave.

Soit les prud’homme de bordeaux sont des branquignoles, soit on ne sait pas tout.





Ça me choque pas plus que ça.



Si tu choures du matos de l’entreprise, et que le délit est découvert 7 mois après, cela reste un motif de licenciement pour faute grave.









john san a écrit :



Question: quel type de dénonciations est acceptable de ton point de vue?





Il te dira aucune …

C’est trop has been, puis ça rappel les heures les plus sombres de notre histoire ( comme si il n’y avait que la 2nd guerre mondiale en lice ….)









unCaillou a écrit :



C’est ce que je trouve très bizarre.

Techniquement ça ne devrait pas être reconnu comme faute grave.

Soit les prud’homme de bordeaux sont des branquignoles, soit on ne sait pas tout.







Lis la fin de mon commentaire #82







brazomyna a écrit :



[…]







Pas de souci pour l’autre commentaire, par contre je peux plus éditer … mais tu vois bien que ce sont deux choses différentes. On ne va pas demander à l’employeur de m’organiser un pot de départ et de me filer x k€ si je lui ai planté un tire bouchon dans l’œil.

Par contre, j’ai quand même cotisé pendant le temps où je travaillais pour lui.



Pour ton commentaire #88, non. Tu as deux mois pour procéder au licenciement, c’est le max. Passé ce délai, il ne peut plus te licencier. Ensuite ça ne te coûte rien d’attendre un peu à part quelques recommandés.



J’ai eu un cas insoluble comme ça. Un type qui bosse avec sa nana dans un supermarché. Ils ont une gamine en bas âge.

Pour je ne sais plus quelle raison, sa compagne quitte l’entreprise et rentre chez sa mère vachement loin. Sur son seul salaire, il ne peut pas faire face à ses charges (loyer, assurances, etc …). Pour ne pas “travailler à perte”, il quitte son logement et rentre chez ses parents à lui à 400 bornes du taf et 500 de sa compagne et sa fille.



Il ne travaille plus. Aucun revenu, ne peut pas démissionner, n’a paradoxalement aucun motif pour prendre acte de la rupture et son employeur refuse de le licencier. La seule solution éventuellement, qu’il retourne y bosser quelques jours et refasse un abandon de poste.









ActionFighter a écrit :



Ça me choque pas plus que ça.



Si tu choures du matos de l’entreprise, et que le délit est découvert 7 mois après, cela reste un motif de licenciement pour faute grave.





Ouai ok, vu comme ça, ça se tient. <img data-src=" />



J’interprète peut-être un peu trop littéralement la loi.







blob741 a écrit :



Lis la fin de mon commentaire #82





ok, merci des renseignements.









unCaillou a écrit :



Ouai ok, vu comme ça, ça se tient. <img data-src=" />



J’interprète peut-être un peu trop littéralement la loi.





<img data-src=" />









megadub a écrit :



Et encore une dénonciation… quel monde formidable :)







A l’ère du P2P ça s’appelle du partage, d’information. <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



On est justement dans un cas où des éléments ont été apportés au juge, certes pas avec tout ce qu’il fallait en matière de forme, mais le fond a été apporté. Et qui si ça se trouve l’accusation aurait pu corriger le tir au niveau de la forme si on lui avait demandé de le faire avant de statuer.







brazomyna a écrit :



Sauf que ça n’a strictement rien à voir avec le cas présenté ici.

Tu ne fais que confirmer que tu pars dans tes délires en HS complet de l’actu.







Je répondais à la 2e partie de ton commentaire avant.



Pour en revenir à la 1ere partie (que j’ai cité), la forme des éléments apportés au juge entache leur validité sur le fond.



L’un dit “je la vire pour dénigrement de l’entreprise et un de ses salariés en public , j’en ai la preuve: une copie d’écran”.

L’autre dit “ ha ben non. C’était pas public, vous en avez aucune preuve. Le licenciement pour ce motif est pas valable”



Le juge n’a pu que constater que la preuve apportée ne permettait pas de vérifier le fondement du licenciement. D’où la sanction pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.



Quand tu accuses quelqu’un, il t’appartient de prouver que ce quelqu’un a bien commis les faits reprochés. Ici le dénigrement public n’était pas prouvé, c’est tout con.














megadub a écrit :



Et encore une dénonciation… quel monde formidable :)





Tu diras la même chose le jour où quelqu’un dénoncera l’agresseur d’un de tes proches, n’est-ce pas ?









TaigaIV a écrit :



Il est tout à fait odieux qu’il ai manqué des couilles à cette couarde pour aller voir un malade et se moquer de sa maladie devant lui. <img data-src=" />





C’est surtout se moquer de la maladie qui est pitoyable.

Si le mec est un vrai connard, qu’il soit attaqué sur ses réels défauts et pas sur quelque chose où il n’est pour rien et qui ne fait de mal à personne.

Je dis ça parce que la maladie n’empêche pas d’être une ordure.

Après lui dire en face, il y a malheureusement dans la société d’aujourd’hui des circonstances où l’on ne peut pas le faire parce qu’on ne serait pas seul à “assumer”.









MasterDav a écrit :



[…]







N’importe quoi.









blob741 a écrit :



N’importe quoi.







Arrêtez un peu … y a moyen de s’entendre vu vos avatars … <img data-src=" />









unCaillou a écrit :



La cause invoquée du licenciement est bien les propos survenus 7 mois avant ?



Alors qu’en fait, le patron ne veut pas avouer que la vraie cause c’est qu’il obtient l’information, et qu’il a mal à son ego.





J’aimerais bien te voir en tant que patron, croiser et devoir travailler tous les jours un type dont tu sais qu’il t’insulte copieusement sur FB avec son groupe de collègues, sans pouvoir rien y faire.

Le paradis sur terre. <img data-src=" />









FRANCKYIV a écrit :



Arrêtez un peu … y a moyen de s’entendre vu vos avatars … <img data-src=" />







Tu rigoles ? Il répand le mensonge et la haine. Chocolatine, ça ne veut rien dire. Comment tu appelles un pain au raisin dans ces conditions ?









blob741 a écrit :



N’importe quoi.





Ça résume parfaitement bien tes vaines tentatives d’embryon d’argumentation <img data-src=" />









MasterDav a écrit :



J’aimerais bien te voir en tant que patron, croiser et devoir travailler tous les jours un type dont tu sais qu’il t’insulte copieusement sur FB avec son groupe de collègues, sans pouvoir rien y faire.

Le paradis sur terre. <img data-src=" />





Il y a tout un ensemble de sanctions disciplinaires que peut prendre le patron avant d’aller au licenciement pour faute grave.

Mise à pied disciplinaire ou conservatoire, avertissement, blâme…



Là il y va au bazooka, et il rate sa cible… dommage.









unCaillou a écrit :



Il y a tout un ensemble de sanctions disciplinaires que peut prendre le patron avant d’aller au licenciement pour faute grave.

Mise à pied disciplinaire ou conservatoire, avertissement, blâme…



Là il y va au bazooka, et il rate sa cible… dommage.





N’étant pas dans le droit du travail, je ne saurais te dire si effectivement il y a des sanctions adaptées au dénigrement hors travail.

Et puis il semblerait que ça ne soit pas si délirant que ça vu que le directeur a gagné “sur le fond” mais perdu “sur la forme”, donc…









MasterDav a écrit :



Tu diras la même chose le jour où quelqu’un dénoncera l’agresseur d’un de tes proches, n’est-ce pas ?







On parle d’une agression là ? <img data-src=" />



Dans le même genre de réponse débile : tu trouves normal qu’on a dénoncé les juifs en 40 ? :o



Te donnes pas la peine de répondre, c’est juste pour te montrer à quel point ta réponse est idiote <img data-src=" />









GeX-R a écrit :



je vais me foutre de ton infirmité et tu vas voir si tu trouves ça drôle.

Moi je dirais plutôt : formidable monde où tout le monde ose balancer sur le net mais pas en face de la personne ! Bande d’hypocrites <img data-src=" />







Sur le net au téléphone ou à la machine à café ça change pas grand chose, c’est moche. Mais ce qui blesse le plus c’est de le savoir.



Du reste, c’est la délation qui me pose problème… qu’une fois que ça se sache, la personne soit sanctionnée, pourquoi pas… mais aller dénoncer un collègue c’est vraiment le fond du fait-tout de la petitesse <img data-src=" />









megadub a écrit :



On parle d’une agression là ? <img data-src=" />





Agression verbale. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_verbal )









tazvld a écrit :



En effet, la personnes qui a dénoncer l’autre jour des personne de sa famille car ils violentaient leur gamin après avoir vu des photos du petit sur ce même réseau social, c’était elle qu’il fallait passer à tabac.



Si je vois que la femme de mon voisin sortir tout les jours avec la tronche a moitié défoncer et que ça gueule pas mal le soir, je ne dirais rien, promis!







Donc demain tu rentres chez toi avec une rame de papier du boulot ou un stylo, on te dénonce, tu es viré… c’est normal :)









MasterDav a écrit :



Agression verbale. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Abus_verbal )







OK… sauf que le mec ce qui l’a blessé c’est de le savoir. Finalement c’est le dénonciateur en lui disant comme on le traite qui l’a rendu malheureux. Mais bon… c’est bien, il a fait son devoir de citoyen <img data-src=" />



Le mec doit déjà avoir du mal à assumer son handicap, ben maintenant qu’on sait ce qu’on pense de lui, ça doit vachement l’aider <img data-src=" />









megadub a écrit :



Dans le même genre de réponse débile : tu trouves normal qu’on a dénoncé les juifs en 40 ? :o





Fallait même pas prendre la peine de faire ton point godwin tellement la source de ton absence de réflexion était évidente.

Pour ta gouverne, il s’agissait de délation concernant les juifs, les résistants, les homos, etc…

Encore pour ta gouverne, l’acte de dénoncer quelqu’un n’a strictement rien de méprisable quand il s’agit de protéger autrui.

Mais j’ai bien peur que dans ton petit monde binaire en noir et blanc, les nuances n’existent pas.

bêêêêêêêêê





edit suite à ta dernière déjection: tu me permettras alors de dire ce que je pense de toi sans que tu le saches, ça pourrait te blesser <img data-src=" />









MasterDav a écrit :



Encore pour ta gouverne, l’acte de dénoncer quelqu’un n’a strictement rien de méprisable quand il s’agit de protéger autrui.







Je suis totalement d’accord. Mais je suis navré, j’vois pas bien en quoi c’est protecteur de qui que ce soit d’aller voir un mec en lui disant : “oh là là, tu sais pas comment on t’appelle à la machine à café ?” ou “Dis, j’ai entendu Martine à la cafét, bah elle dis que tu pues de la bouche… moi j’trouve que tu sens bon tu sais”



Non, désolé, tout ne se justifie pas avec un tour de manche à la con en me sortant que si ma fille se faisait violait blablabla <img data-src=" />



Toutes les délations sont bonnes à prendre… et c’est toi qui me parle de nuance… c’est à mourir de rire <img data-src=" />



PS : j’avais prévenu qu’il ne fallait pas répondre à cette partie, visiblement t’as pas bien saisi l’objet de cette référence évidemment hors de propos… tant pis <img data-src=" />









megadub a écrit :



Donc demain tu rentres chez toi avec une rame de papier du boulot ou un stylo, on te dénonce, tu es viré… c’est normal :)





Ha, je croyais que c’était punis par la peine capitale ! Bon, si c’est seulement se faire virer, ça va.



Non mais sans déconner, signaler un crime et dénoncer son collègue c’est pas du tout le même registre non ? ;)








MasterDav a écrit :



Ça résume parfaitement bien tes vaines tentatives d’embryon d’argumentation <img data-src=" />







Alors, déjà, on va être sérieux 3 secondes. Quand je dis que tu as tort sur toute la ligne, je parle bien entendu en termes de viennoiseries. Sur le reste, je n’avais pas grand chose à dire puisque je suis plutôt d’accord. Maintenant, je ne vais pas ergoter sur les viennoiseries, avoir tort est ton droit le plus strict.





Sinon, megadub :



Le salarié (y compris sur son lieu de travail) a sa liberté d’expression, mais il ne doit pas en abuser et il est également tenu à une obligation de loyauté.



Insulter comme ça son supérieur et le mettre sur la liste des types à qui on casserait la gueule une heure avant la fin du monde c’est clairement un abus de la première et une violation de la seconde si c’est fait en public.



Et vu le contexte, j’ai du mal à en vouloir à la collègue, même si je ne pense pas que j’aurais dénoncé moi-même.









megadub a écrit :



Je suis totalement d’accord. Mais je suis navré, j’vois pas bien en quoi c’est protecteur de qui que ce soit d’aller voir un mec en lui disant : “oh là là, tu sais pas comment on t’appelle à la machine à café ?” ou “Dis, j’ai entendu Martine à la cafét, bah elle dis que tu pues de la bouche… moi j’trouve que tu sens bon tu sais”



Non, désolé, tout ne se justifie pas avec un tour de manche à la con en me sortant que si ma fille se faisait violait blablabla <img data-src=" />



Toutes les délations sont bonnes à prendre… et c’est toi qui me parle de nuance… c’est à mourir de rire <img data-src=" />



PS : j’avais prévenu qu’il ne fallait pas répondre à cette partie, visiblement t’as pas bien saisi l’objet de cette référence évidemment hors de propos… tant pis <img data-src=" />







L’exemple que tu donnes est assez mauvais, tel quel, c’est pas de la délation, c’est du commérage (dans le but de foutre la merde). Il y a le fond et la forme. Tu lui fait comprendre que certain de ses collègue ne supporte pas bien son alène en prenant plus ou moins de pincette selon la personne que tu as en face. C’est sûr que c’est évidemment bien mieux de ne rien lui dire et laisser les collègues se moquer de lui, ça fait bien sûr avancer la situation dans le bon chemin.










blob741 a écrit :



Sinon, megadub :



Le salarié (y compris sur son lieu de travail) a sa liberté d’expression, mais il ne doit pas en abuser et il est également tenu à une obligation de loyauté.



Insulter comme ça son supérieur et le mettre sur la liste des types à qui on casserait la gueule une heure avant la fin du monde c’est clairement un abus de la première et une violation de la seconde si c’est fait en public.







Oui je suis d’accord, il a fauté, il mérite sanction. J’ai pas le dossier dans les mains, je serais donc mal placé pour donner un avis contraire au tribunal ;)







blob741 a écrit :



Et vu le contexte, j’ai du mal à en vouloir à la collègue, même si je ne pense pas que j’aurais dénoncé moi-même.







Ben moi là, ça me fait juste penser à une boite avec une ambiance de merde et un chef pas dénué de tout reproche quand bien même est-il malade.



Le plus triste dans cette histoire c’est son niveau de français finalement <img data-src=" />









megadub a écrit :



Toutes les délations sont bonnes à prendre… et c’est toi qui me parle de nuance… c’est à mourir de rire <img data-src=" />





T’as décidément rien compris des termes “délation” et “dénonciation”. <img data-src=" />







blob741 a écrit :



Alors, déjà, on va être sérieux 3 secondes. Quand je dis que tu as tort sur toute la ligne, je parle bien entendu en termes de viennoiseries.





Remets dans le contexte, tu me quotes “[…]” suivi d’un “n’importe quoi”.

On ne sait pas de quoi tu parles, ni pourquoi tu le critiques.

Admets que c’est donc une “vaine tentative d’embryon d’argumentation” <img data-src=" />



Ouh la photo ! c’est un tribunal de quelle époque ?








MasterDav a écrit :



T’as décidément rien compris des termes “délation” et “dénonciation”. <img data-src=" />







T’as raison, quand on peut plus répondre sur le fond, vaut mieux parler de sémantique <img data-src=" />









megadub a écrit :



[…]







Le problème c’est que la Cour rend son arrêt sur des motifs très critiquables. A savoir que l’employeur ne rapporte pas la preuve du comportement de la salariée, parce que :







  • Ce sont de simples “copier/coller” de la conversation et non des captures d’écran et que du coup on ne peut pas être sûr des paramètres de confidentialité.

  • Les attestations d’autres salariés ne sont pas claires et ils sont nécessairement de connivence avec l’employeur puisque subordonnés à lui. Je peux rien dire sur la clarté du propos, mais si on commence à tout remettre en doute en raison des liens entre les personnes qui attestent et les parties, ça va vite être le bordel. Que tu les prennes avec des précautions, oui, mais les rejeter en bloc. Là, désolé de le dire, mais entre ça et les propos - qui ne sont pas contestés - j’ai quand même tendance à lui donner tort.











    MasterDav a écrit :



    […]







    C’était pour pas faire trop long. Comme quoi ça pollue tout ton propos <img data-src=" />

    Sur le reste de l’actu, j’avais déjà donné mon avis.



    Edith : bordel de putain de smiley de salope de connard de merde.











blob741 a écrit :



Ce sont de simples “copier/coller” de la conversation et non des captures d’écran et que du coup on ne peut pas être sûr des paramètres de confidentialité.







ben oui, mais c’est essentiel justement. C’est tout ce qui fait la différence entre des insultes entre “potes” et des insultes publiques. Dans le premier cas, ce n’est pas condamnable <img data-src=" />









megadub a écrit :



ben oui, mais c’est essentiel justement. C’est tout ce qui fait la différence entre des insultes entre “potes” et des insultes publiques. Dans le premier cas, ce n’est pas condamnable <img data-src=" />







Enfin si la collègue qui a “balancé” y a eu accès, c’est a priori, bien quele propos était au moins accessible aux amis des amis et donc public.



En plus, ce serait corroboré par des attestations qu’on disqualifie parce qu’émanant de salariés (et peu clair, mais ça, difficile de se prononcer même si on pourra remarquer que le CPH les ont trouvées satisfaisantes). Je trouve le principe gênant.

Quand une apprentie ira demander le paiement de ses heures sup’, elle pourra pas produire d’attestation de sa mère ou d’amies à cause de la connivence et des liens d’affection ?

On indique déjà ces liens, mais quand tu lis les motifs de l’arrêt, ils ne s’en expliquent pas.



Bref, je trouve ça léger comme motivation.









blob741 a écrit :



Enfin si la collègue qui a “balancé” y a eu accès, c’est a priori, bien quele propos était au moins accessible aux amis des amis et donc public.







J’ai justement le genre de détail qui nous manque. Du reste, les amis des amis c’est pas le public au moins au terme de la loi il me semble <img data-src=" />







blob741 a écrit :



Quand une apprentie ira demander le paiement de ses heures sup’, elle pourra pas produire d’attestation de sa mère ou d’amies à cause de la connivence et des liens d’affection ?







J’vois pas le rapport entre les heures sup et la famille







blob741 a écrit :



Bref, je trouve ça léger comme motivation.







D’où l’importance d’avoir le dossier pour donner son avis. La cour n’a pas à motiver sa décision me semble-t-il <img data-src=" />



Je me demande bien pourquoi les employées avaient envie de casser la gueule à la patron s’il leur restait plus qu’une heure à vivre ? Peut-être était-ce un salopard ? Va savoir ?



Moi ce qui me chiffonne, c’est qu’un mur FB puisse être considéré comme des propos publics même si elle est une correspondance privée.








megadub a écrit :



Et encore une dénonciation… quel monde formidable :)







Tu serais malheureux en Suisse toi ! surtout si tu es français <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



Oui, enfin dans ce cas là, plutôt que de flinguer complètement la procédure, il aurait sûrement été plus aisé de demander un complément d’information par le tribunal.



Je sais pas moi, dans ces cas là, l’autorité ne peut-elle pas faire une demande légitime à Facebook pour récupérer les propos, leur visilibté associée, etc… ? Comme ça il n’y a plus d’incertitude, et on avance sur le fond plus que sur la forme.





L’idée, c’est plutôt, pour le plaignant, de faire appel à un expert judiciaire assermenté, qui rapportera non seulement les propos, mais également les questions légales, à savoir l’accessibilité, la confidentialité, etc, toutes ces sortes de choses utiles aux juges.









megadub a écrit :



Donc demain tu rentres chez toi avec une rame de papier du boulot ou un stylo, on te dénonce, tu es viré… c’est normal :)





Exact, d’un point de vue légal c’est considéré comme un vol, et un vol c’est faute lourde. Non seulement tu es viré, mais tu n’as aucune indemnité derrière !









blob741 a écrit :



Enfin si la collègue qui a “balancé” y a eu accès, c’est a priori, bien quele propos était au moins accessible aux amis des amis et donc public.



En plus, ce serait corroboré par des attestations qu’on disqualifie parce qu’émanant de salariés (et peu clair, mais ça, difficile de se prononcer même si on pourra remarquer que le CPH les ont trouvées satisfaisantes). Je trouve le principe gênant.

Quand une apprentie ira demander le paiement de ses heures sup’, elle pourra pas produire d’attestation de sa mère ou d’amies à cause de la connivence et des liens d’affection ?

On indique déjà ces liens, mais quand tu lis les motifs de l’arrêt, ils ne s’en expliquent pas.



Bref, je trouve ça léger comme motivation.





La solution pour les heures sup’ je vous la donne notez les jeunes qui entrent dans le monde du travail.

Vous prenez un calendrier, un agenda, et chaque jour vous notez vos heures d’embauche et de débauche. En cas de conflit avec votre employeur, vous ressortez les trucs que vous aurez patiemment rempli au jour le jour, et ce sera à votre futur ex employeur d’apporter la preuve devant des juges que vous avez écrit des trucs faux, jour par jour. Un bon moyen de changer de voiture, si vous voyez ce que je veux dire…









CaptainDangeax a écrit :



Exact, d’un point de vue légal c’est considéré comme un vol, et un vol c’est faute lourde. Non seulement tu es viré, mais tu n’as aucune indemnité derrière !







Je sais bien, mais la question portait sur la dénonciation. Franchement qu’un collègue dénonce un tel acte “banal” ce serait vraiment triste non ? ;)