Toulouse est depuis peu l’une des villes de France les plus fournies en solutions libres pour son administration. Elle a ainsi annoncé la semaine dernière avoir économisé un million d’euros en basculant l’ensemble des postes de son administration vers LibreOffice. Mais ce mouvement est simplement le dernier en date d’une longue série de travaux.
Un million d'euros d'économies
Toulouse Métropole, la communauté urbaine qui regroupe la ville elle-même ainsi que 37 municipalités voisines, compte environ 714 000 habitants. Les 10 000 employés qui composent son administration utilisent tous depuis peu LibreOffice, une suite bureautique libre et gratuite, en remplacement d’Office de Microsoft. Une bascule qui a permis d’économiser un million d’euros. Un chiffre obtenu en comparant ce qu’auraient couté les licences propriétaires, soit 1,8 million d’euros, au coût de la migration, chiffrée à 800 000 euros.
Il s’agit d’une nouvelle étape dans un plan beaucoup plus général de mise en avant des logiciels libres pour les rouages de l’administration toulousaine. Interrogée à ce sujet par la Commission européenne, Erwane Monthubert, responsable de l’application des politiques sur les technologies de l’information, a indiqué que la ville ne possédait pas vraiment de gestion unifiée dans ce domaine. Les infrastructures telles que les hôpitaux et les écoles étaient donc plus ou moins libres d’adopter les outils qu’ils souhaitent. Il fallait donc un coup de pouce pour déclencher tout le processus d’harmonisation.
Toulouse Métropole et l'harmonisation des pratiques
Cet accélérateur est arrivé avec la mise en place de Toulouse Métropole en décembre 2008. La structure a créé de profonds changements dans l’administration de la ville et de ses voisines, avec une mise en commun d’un certain nombre de ressources et une harmonisation forte des pratiques, outils et ainsi de suite. Le département informatique de Toulouse a donc été fondu dans un nouveau département, plus large, qui regroupait tous ceux des communes voisines.
La nouvelle structure a alors changé d’optique : « L’ancien directeur de l’information pour la banlieue est devenu directeur adjoint du nouveau département agrandi, et le [nouveau] directeur a commencé à prendre une approche plus active de l’open source. L’utilisation de l’open source est donc montée d’un cran, bien qu’elle se soit faite de manière très graduelle. Au niveau politique, elle est régulièrement débattue » a indiqué Erwane Monthubert.
Toujours selon elle, l’approche de Toulouse et de sa communauté urbaine a toujours été pragmatique quand il s’agissait de choisir des solutions logicielles. Il n’existait tout simplement pas de courant porteur pour unifier le système d’information. Quand la problématique s’est posée, l’open source a été mis en avant comme le moyen d’unifier les échanges d’informations tout en économisant.
L'open source présent dans une bonne partie des outils et services
Mais quels sont au juste les domaines dans lesquels l’open source s’est répandu ? Bertrand Serp, qui a repris le poste d’Erwane Monthubert après les dernières élections municipales, explique que désormais, tous les sites et applications web, les portails des intranets, les outils de collaboration et les solutions de gestion des documents électroniques sont désormais tous basés sur des solutions libres. Joomla est parfois utilisé pour le développement de petits sites, et LibreOffice est maintenant présent sur l’ensemble des postes informatiques. Notons aussi que les systèmes NFC utilisés pour les transports en commun ou les piscines sont basés sur des solutions libres.
Cependant, toute la machinerie de l’administration toulousaine n’est pas nécessairement sur des solutions open source. Bertrand Serp précise en effet que « le cœur stratégique des applications professionnelles demeure sur des systèmes UNIX, AIX d’IBM ou Windows, ainsi que des bases de données Oracle pour leur usabilité et leur maturité, ainsi que leur faculté à gérer de vastes quantités d’informations sur des systèmes hautement sécurisés ». Les services d’e-administration n’utilisent pas encore non plus de solutions open source. Au total, Linux représente la moitié des systèmes d’exploitation présents sur les machines.
Une ville « modèle »
Cependant, même si l’open source a très largement envahi l’administration toulousaine, son utilisation n’est pas encore systématique. Serp précise à ce sujet que l’agglomération est tout de même en état de mettre en application la circulaire Ayrault de 2012, qui porte justement sur une utilisation favorable de l’open source. Mais il s’agirait d’une étape logique, car Toulouse est la première grande ville de France par exemple à avoir adhéré à l’April (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre) en 2011, et elle est membre depuis quatre ans de l’Adullact, une association qui certifie les solutions open source pour les gouvernements et les administrations locales.
Pour Erwane Monthubert, la situation de Toulouse reste un reflet de la situation dans l’Hexagone : « Le logiciel libre est un bon moteur pour le développement économique et l’emploi. La France a une grande valeur à l’international dans ce domaine. Tout dirigeant devrait le savoir. La France a le plus grand nombre de développeurs et d’entreprises impliqués dans ce secteur ». Mais Toulouse reste selon elle une référence : « Toulouse a été le principal moteur de la création de l’Association Française des Collectivités Open Data », dont Bertrand Serp est d’ailleurs le président. Cependant, même si elle estime que le logiciel libre devrait être intégré dans tous les politiques numériques, elle souhaite qu’il ne soit pas vecteur d’exclusions. De fait, un travail en partenariat avec des associations permet par exemple de mettre en place des formations pour les séniors.
Commentaires (215)
#1
Merci pour cet article, sauf que je me pose deux question :
#2
#3
#4
Très bonne initiative.
Il sera intéressant d’avoir un retour sur le cout réel dans 2 à 3 ans.
#5
#6
#7
#8
Ils économiserais une fortune en passant au papier, pas besoin de formation, ni de maintenant et coup d’achat dérisoire.
Oui, c’est un troll gratuit.
#9
#10
#11
#12
#13
#14
Ca va dans le bon sens…
Migration –> économie –> achat de prestation externe –> création d”emploi local
" />
#15
« le cœur stratégique des applications professionnelles demeure sur des systèmes UNIX, AIX d’IBM ou Windows, ainsi que des bases de données Oracle pour leur usabilité et leur maturité, ainsi que leur faculté à gérer de vastes quantités d’informations sur des systèmes hautement sécurisés
C’est ce que j’observe effectivement en tant que presta chez les différents clients que j’ai pu voir.
Pour la bureautique, beaucoup passent de plus en plus à des solutions libres (telles que LibreOffice) voir délocalisée en cloud (Google Apps for Business par exemple, bien que perso je ne sois pas fan de cette idée).
Les serveurs sont de plus en plus souvent des Linux, les Windows étant plus pris pour les applications qui ne laissent peu le choix. Et les infrastructures les plus critiques continuent de tourner sur des éléments éprouvés (hardware et software) où la boîte met les moyens pour préserver son activité. Donc effectivement du Power System sous AIX et des mécanismes de haute dispo qui coûtent une blinde.
Postgresql se voit également régulièrement mis en valeur à la place d’Oracle pour les BDD ne nécessitant pas les mécanismes de haute dispo que vendent ces derniers (bien que Postgres ait les siens aussi, je ne sais pas ce qu’ils valent car jamais vu en production).
Après c’est une logique économique principalement qui est causée par le fait qu’à une époque, les DSI claquaient du pognon par la fenêtre et les vendeurs de logiciels avaient la ristourne facile pour mieux rendre captif.
Le “pas assez cher, mon fils” est mort depuis et les DSI se rendent compte qu’il existe des solutions à moindre coût qui leur apportent autant. Et les crises économiques couplées aux coupes budgétaires n’y sont pas pour rien non plus.
C’est bien que les entreprises adoptent du Libre, c’est un gain réciproque pour le développement des solutions et si ça peut permettre aux DSI de garder des SI mieux maintenus car moins fusillés à chaque mise à jour de licence, tant mieux.
#16
#17
#18
Sans considérations “philosophiques”.
Pour ceux qui en achètent pour leurs entreprises, les licences en volume pour 10 000 postes, ça revient vraiment à 180€ ou ils gonflent le chiffre pour montrer leur côté vertueux ?
#19
#20
Je bosse en communauté d’agglomération : 70 000 habitants, il y a à peu près 8⁄9 ans, nous(les employés) avons suivis une formation assez rapide mais suffisante sur la suite openoffice, c’était un bon début.
Aujourd’hui nous sommes toujours sur la suite payante et rien n’a jamais changé.
Nous ne sommes pas non plus des centaines d’agents mais bon, à l’heure où on nous rabâche “economie…… economie…. et retriction budgétaire”, je pense que ça ne ferait pas de mal de s’y mettre.
#21
#22
c’est 1M sur combien de temps ? " />
#23
Bravo Toulouse !
#24
#25
#26
#27
#28
Et dans 3 à 5 ans ils repassent à la suite Office en catimini sans que personne ne le sache parce qu’il va manquer des fonctionna litées que Libre Office n’a pas encore.
Autant il y a 5 ans sous Office 2007 c’était discutable autant Microsoft à quand même bossé et creusé l’écart entre Libre Office maintenant.
Je ne dis pas que c’est mieux … Juste que je veux voir si le choix restera dans le temps ! Et ça c’est moins sur parce que ils vont encore l’afficher partout sur le net que ouais 800K € de gagné blabla et en fait il les perdront ensuite …
Bref " />
#29
#30
#31
#32
#33
#34
#35
#36
" /> inside
Je me doute que ça ne représente pas 1 million d’€ mais quelques heures de formation x 10 000 employés ça commence à chiffrer
On parle bien d’heures d’employés municipaux, là ?
Quelqu’un a chiffré le coût du TNPMF (Temps Non Productif Moyen d’un Fonctionnaire) suite à une [défaite|victoire] de [une ville|un pays] en [Insérer ici votre sport favori] ?
" />
#37
#38
#39
#40
#41
#42
#43
Ce qui coûte surtout très cher chez MS c’est Outlook…
Et de mémoire il n’y a pas de volume de license sans celui - ci…?
Car bon autant je n’ai jamais pu bien m’adapter à OpenOffice pour remplacer word ou Excel, autant je suis toujours ravi de lâcher Outlook pour un Zimbra par exemple.
Je vois des tonnes de gens utiliser Outlook pour rien, leur webmail fait déjà tout ce qu’il faut…
(Je parle en général, y a des cas où outlook sert bien sûr ;) )
#44
#45
Si je peux vous donner quelques éléments et réponses, pour avoir été mêlé à ce projet.
Concernant le coût de migration, il ne faut pas oublier que la migration à Office 2010 (ce qui était prévu en alternative) a un coût aussi, et il est non négligeable, et les gros fichiers Excel et Word posent également problème lors de la migration (en moindre nombre), surtout que sur Toulouse ce sont des doc et xls sous Office 2003 mais il y a des vieux reliquats bien plus anciens.
Tous les agents qui en ont exprimé le souhait ont eu un suivi dans la migration qui a duré 1 an hors phase pilote.
Certains usages spécifiques et poussés de fichiers Excel notamment ont poussé la DSI a converser MS Office 2003 sur leur poste
Globalement les agents semblent satisfaits de ce passage, beaucoup ne voient pas beaucoup la différence et une fois les quelques heures d’accoutumance passées, tout roule. La grosse difficulté réside encore dans les échanges avec l’extérieur, mais ça se résorbe.
Enfin, c’est la branche 3 de Libre Office qui a été déployée ici, nul doute que la branche 4 corrigerait beaucoup des soucis remontés par les utilisateurs (notamment sur Calc avec la 4.1) mais ça viendra…
#46
#47
#48
Pour la taille de toulouse ça reste une économie de bout de chandelle, même si c’est toujours ça si les chiffres annoncés prennent tout en compte (pas comme le font d’habitude les politiques).
#49
#50
#51
On avait l’habitude d’entendre que «passer au libre ça a un coût, ce n’est pas gratuit, il faut former les gens, etc. donc ça revient aussi cher que de rester sur du propriétaire».
Les exemples de München, de la Gendarmerie Française, et désormais de Toulouse, montrent clairement le contraire.
#52
#53
#54
Nos chers gendarmes ont compris depuis longtemps que le libre était l’avenir : ils utilisent leur distrib’ personnalisée et ultra sécurisée GENDBUNTU et tous les logiciels (libres) qui vont avec depuis 2011…
ça représente un gros paquet quand même … (98 155 personnes ( en 2011) et 80 000 postes migrés jusqu’en 2014) mais je ne saurais pas dire combien pour les économies de licences.
" />
#55
#56
#57
#58
#59
#60
J’vais arrêter certaines véléïtés et casser des mythes :
Les formats de MS Office (.*x) sont basés sur le format ouvert Office Open XMLhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Office_Open_XML
Le container utilisé par Libre Office c’est de l’ODF.
Les deux sont normés, se qui veux dire que Microsoft ne peut pas faire n’importe quoi avec son .docx par exemple …
De plus, même Microsoft est en train de migrer vers l’ODF … Donc au final, hormis le VBA intégré pour les macros (olol ?) et les présentations ben … Y’a plus grand intérêt a avoir une suite ou l’autre, vue que l’interopérabilité sera totale.
#61
#62
#63
#64
#65
#66
#67
Et combien cela coûtera-t-il quand ils décideront de revenir chez MS, quand ils auront vu tous les manques/problèmes/bugs avec LibreOffice ?
LibreOffice n’est pas à la hauteur d’un usage pro, tout au plus pour du travail basique pour un particulier
#68
#69
#70
#71
Moi, ce qui m’intéresserait c’est de savoir si la ville, qui utilise des logiciels open-source (et/ou Libre), possède-t-elle des informaticiens pour contribuer à ces mêmes logiciels (en terme de code, report de bug, orientations en terme de besoins utilisateurs, etc…)
Parce que je pense pas que la ville mette la main à la poche pour contribuer en terme financier si elle n’a rien en retour. Ou est-ce qu’on reste dans la démarche de vente “j’utilise le logiciel gratos mais je pais le support”
#72
#73
#74
#75
#76
#77
Et sinon, vous êtes au courant que Microsoft propose le SDK pour OpenXML sous licence Apache 2 sur GitHub ?
https://github.com/OfficeDev/Open-Xml-Sdk
#78
#79
#80
Ceux qui demandent l’utilisation de LL sont lucides et à jour des technos / coûts.
Il ni a pas besoin de formation “puissante” pour utilser LO.
C’est aux agents à se former , c’est un devoir dans la fonction publique, car ils sont au service des contribuables.
Il y a des gens compétents dans cette mairie, au moins , et puis c’était une volonté des élus, non ? Il faut que les décisions viennent d’en haut pour que cela bouge en général.
#81
#82
#83
#84
Merci Fabeme pour ton retour d’expérience.
#85
#86
#87
#88
#89
#90
#91
#92
#93
#94
#95
#96
#97
#98
#99
#100
#101
#102
Ça serait bien qu’un petite partie des économies soient versées sous forme de dons a LibreOffice, on utilise du libre on le paye pour le soutenir, ça me parait normal :-)
#103
Y’a encore des gens (fous ?) qui utilise VisiCalc et MultiPlan sur la planète ?
Parce que bon, comme vieilleries, on ne fait pas mieux … " />
#104
#105
#106
#107
#108
#109
#110
#111
#112
« le cœur stratégique des applications professionnelles demeure sur des systèmes UNIX, AIX d’IBM ou Windows, ainsi que des bases de données Oracle pour leur usabilité et leur maturité, ainsi que leur faculté à gérer de vastes quantités d’informations sur des systèmes hautement sécurisés ».
" />
#113
#114
#115
#116
#117
Si toutes les communues, agglo, administrations passent au libre, ça pourrait faire de sacrés économie au pays.
Si ensuite les entreprises privés prennent la même direction, ça pourrait faire de meilleur marge :)
Mais d’ici les lobbys des éditeurs auront fait le petit tour dans les couloirs de l’assemblée.
#118
#119
#120
Et pendant ce temps au Japon, tous mes collègues utilisent MS Office voire KingSoft Office. Certains connaissent Open Office mais LibreOffice rien, nada " /> .
Perso LibreOffice, je l’utilise juste pour lire les .docx que l’on m’envoie. En général ça marche bien (mieux que la liseuse de MS qui date de l’an 40).
#121
#122
On parle beaucoup de technique dans le commentaires.
Quand bien même on arriverait au même cout au final (ce dont je doute), ce ne sera pas pour arroser des ingés Ricain et des commerciaux en France.
OK je bosse en société de service, mais il faut bien voir que le libre fait bosser BEAUCOUP de monde, contrairement à MS (côté bureautique) où on se contente de vendre des licences dont les bénef partent direct en dehors des frontières.
Bref, votez contre le chômage, votez pour le libre " />
#123
Je confirme au japon le logiciel libre c’est vraiment pas grand public du tout, du moins beaucoup moins qu’en France j’ai l’impression.
C’est encore tres mal connu je pense… Alors bien sur il y a quelques libristes extremistes (imberbes, japon oblige) mais je ne peut imaginer des collectivites/municipalites entieres passer a des solutions libres…
Meme dans le milieu ou je traine (recherche academique/labos/boite de biotech) qui a pourtant tendance a utiliser pas mal de linux dans nos contrees (avec les logiciels qui vont avec dont OO et compagnie), ici ca reste sous Mac et MS office si il faut un truc en *nix. Sinon c’est windows.
Les seules fois ou j’ai vu du logiciel libre c’est dans certains magasins de pc d’occaz qui parfois revendent des pc sans windows et du coup mettent un linux dessus.
#124
#125
#126
#127
#128
#129
#130
#131
#132
#133
Si on ajoute a ça, les 36 millions économisés de la région de Valence en Espagne ( dont 1,5 million d’euros par an pour libreoffice) plus Munich il y a quelques semaines, ça fait un beau pactole
http://www.gizmodo.fr/2014/07/28/linux-economiser-36-millions-euros.html
#134
#135
#136
#137
#138
Utilisateur de LO au travail, j’en suis satisfait dans la mesure où j’en reste à du traitement de texte et du tableur “au cas par cas”.
Certains de mes collègues ont des “applicatifs” à base de macros compliquées etc, le passage de MSoffice à OOo a été compliqué il y a qq années et maintenant le passage à LO n’est pas évident non plus.
Quand au passage à Linux, ce ne sera pour demain vu le nombre de programmes pros qui n’existent que sous Windows et qui sont de toute manière utilisés par les bureaux d’études qui bossent avec nous (déjà, rien qu’ouvrir un .docx avec LO ça fout le bordel niveau mise en forme)
Ensuite bosser sur des pdf c’est bien pour les documents définitifs mais quand tu es sur une version de travail d’une note, c’est sympa de pouvoir la modifier directement pour faire tes remarques
#139
#140
#141
#142
#143
#144
#145
Boarf, Pierre, Paul ou Jacques, quel que soit le produit bureautique, tant qu’on touche pas à leur navigateur pour glandouiller sur le net, ils s’en tapent. " />
(un peu " /> mais pas trop)
#146
#147
#148
#149
#150
#151
#152
#153
#154
#155
#156
#157
#158
#159
Sur le point formation, je ne serais pas trop inquiet. Si pour le personnel en place depuis quelques années la question peut se poser, elle l’est moins pour le personnel à venir et plus récent, en particulier dans ces administrations publiques.
En général, ce sont des personnes qui ont suivi des études supérieures post-bac, réussies ou non, et donc la plupart du temps une formation à la bureautique via le c2i. Vous me répondrez que le c2i c’est un peu une blague vu sa facilité, que l’assiduité aux TD est relativement faible suivant les formations ou encore qu’ils ne le font pas dans un cadre professionnel. Mais déjà la bureautique n’a pas vocation à être spécialement difficile et beaucoup n’utiliseront pas de fonctions tableur très avancées, ensuite “bizarrement” les TD dans la plupart des universités sont faits sous Libre Office donc en ce qui les concernent ils n’auront pas trop de difficultés d’adaptation.
Leynas.
#160
#161
#162
#163
#164
#165
#166
#167
#168
#169
#170
#171
#172
#173
Désolé, j’ai fait un lapsus dans mon dernier message et j’ai dépassé le délai pour pouvoir l’éditer convenablement (compréhensible mais peu pratique), sur la dernière phrase :
Et par pitié pas d’accusation dans un sens ou dans l’autre concernant le libre, qu’on soit libriste ou pas on a le droit d’être honnête dans son organisation.
Leynas.
#174
#175
#176
#177
#178
Et en plus ça améliore leur sécurité grâce au pare-feu inclus… que du bonheur " />
#179
#180
#181
#182
#183
#184
#185
#186
#187
#188
#189
714 000 habitants, et 10 000 employés !!?? Ca fait 71.4 habitants par employés !!! Et l’article ne parle que d’employés de l’administration ??
C’est un repaire de glandus, ou ya une erreur ? Je connais bien des villes qui tournent très bien avec 1 employé pour 200 habitants… Petites & grosses.
#190
#191
#192
#193
#194
#195
De mémoire il date de Septembre/Octobre, et centré sur les ministères et non les collectivités. Après le nom…
C’est bizarre, le rapport que j’ai mentionné, qui date de juillet, parle pas mal des ministères puisqu’il cible l’organisation territoriale (notamment l’extrait cité), parle clairement des systèmes d’information et mentionne explicitement les logiciels libres à défaut de leur faire un pamphlet. Cela dit j’ai quand même fait une recherche sur Septembre-Octobre et je n’ai trouvé aucun rapport sur les collectivités publiques ou ministères qui mentionne concrètement les logiciels libres.
Je ne perdrai pas plus mon temps à faire une troisième recherche pour une idée qui ressemble de plus en plus à un simple écran de fumée, mais si tu arrives à retrouver ce dont tu parles, je reste preneur.
Leynas.
#196
#197
#198
#199
#200
#201
#202
Munich n’est pas passé complètement aux logiciels libres et c’est de la “faute aux chopes” de bière.
Hum…
#203
et les 19 millions d’euros pas an pendant 5 ans de la défense?
Et puis la vraie solution c’est le zigouillage de la bureautique… c’est plus profond que ça.
#204
#205
#206
#207
#208
Le temps étant de l’argent.
Avec LibreOffice au lieu d’Office ils vont en perdre pas mal au final …
Je crache volontier sur windows et apple des que je peux, mais la suite Office est inégalé.
La dernière fois que j’ai lancé Writer il tentait encore et toujours de me récupérer des documents que j’avais pourtant correctement fermé … Tout ça dans une lenteur incroyable.
#209
#210
#211
#212
#213
Déjà que l’administration n’est pas un modèle de rapidité, alors passer à LibreOffice ne va pas améliorer le rendement " />
PS : c’est ironique mais à la fois très sérieux
#214
#215