Internet, c'est l'abondance

Internet, c’est l’abondance

Mais certains veulent contrôler la corne

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Nil Sanyas

Publié dans

Internet

26/07/2014 8 minutes
87

Internet, c'est l'abondance

Depuis quelques mois, une tendance lourde s'affirme un peu plus chaque jour dans le monde du dématérialisé : l'achat à l'unité perd des plumes au profit des offres illimitées. La musique a déjà confirmée cette tendance, et la vidéo comme le livre numérique feront de même. La morale de cette histoire est surtout que l'essence même d'Internet a toujours été l'abondance, et que cela n'a pas de raison de changer.

Amazon Kindle Unlimited

Avec Kindle Unlimited, Amazon propose désormais aux abonnés Prime un accès illimité à la musique, la vidéo et aux livres

La petite mort de l'achat à l'unité

On le sait, on l'a maintes fois remarqué, Internet révolutionne de nombreux secteurs traditionnels de l'économie. Tout ce qui porte aux biens culturels de masse est bien évidemment aussi touché, à des degrés divers pour des questions pratiques comme technologiques. Mais que ce soit la musique, la vidéo et les livres, soit la majorité des produits culturels consommés, la révolution Internet implique un nouveau mode de fonctionnement inspiré par les bibliothèques et médiathèques : une large disponibilité quasi sans limite, sans jamais détenir les biens consommés.

 

Seuls les jeux vidéo semblent pour le moment à peu près épargnés.Du côté de la presse, c'est un peu différent puisque chaque titre compte à sa manière sur un abonnement plus ou moins accessible et plus ou moins intéressant, mais sans aller vers une offre unifiée pour le moment, même au sein d'un même groupe.

 

Si le système n'a évidemment rien de parfait dès lors que tout arrêt d'abonnement implique de tout perdre, il semble pourtant bien s'imposer, d'autant que certains services proposent des versions gratuites (avec publicité) pour attirer le chaland. Tous les grands évènements de ces derniers mois vont dans ce sens :

  • En juin, Amazon lance Prime Music, un accès illimité en streaming à un catalogue d'un million de titres, ceci intégré à son abonnement Amazon Prime qui offre déjà de nombreux avantages.
  • Il y a quelques semaines, l'institut Nielsen confirmait que les États-Unis, pourtant en retard dans ce secteur, font la part belle au streaming. Au point que le téléchargement légal est même en baisse.
  • Pendant ce temps-là, Google rachète Songza, une start-up spécialisée dans les listes de lecture en streaming.

Nous le savons depuis plusieurs années, mais le marché le confirme désormais, l'avenir est au streaming par abonnement, car l'avenir est à l'accès sans limites. Tout le monde le sait. Google le sait. Apple, roi du téléchargement à l'unité grâce à iTunes, le sait aussi. Et toutes les compagnies qui se lanceront dans les marchés de ce type ont intérêt à le savoir : l'achat à l'unité peut fonctionner, mais il est voué à rester un marché restreint, un marché de niche. Dès lors que les éditeurs de contenus ont de toute façon un intérêt dans le streaming plus que dans la vente directe, les jeux sont déjà faits.

De l'illimité, oui, mais pas uniquement

Tout ceci est-il surprenant ? Pas vraiment. Certes, avec iTunes, la Pomme a prouvé que l'achat à l'unité était possible. Mais c'est surtout du fait que les singles sous format CD ont toujours été très onéreux que l'achat en ligne avec un prix d'environ 1 euro a totalement bousculé le marché. En dehors de cette situation, tout prouve que l'illimité est la solution. Les services classiques de vidéo à la demande n'ont jamais explosé, pire encore, ce marché pourtant naissant arrive déjà à régresser en France, preuve qu'il y a des grains de sable dans les rouages. Pendant ce temps-là, Netflix cumule des millions d'abonnés à l'étranger. Quant aux ebooks, n'en parlons pas. Ce marché n'a jamais décollé en France, et même si outre-Manche ou encore outre-Atlantique, il a connu plus de succès, le fait de lancer Kindle Unlimited prouve qu'Amazon ne se contente pas de cette situation.

 

Bien entendu, pour que les offres illimitées attirent, il ne suffit pas qu'elles existent. Dans ce cas, Canalplay compterait des millions de clients. Encore faut-il que le catalogue soit suffisament fourni et que la qualité soit présente. Ce sont les raisons qui expliquent le succès de Deezer et Spotify, ou encore celui de Netflix. Ce sont ces mêmes raisons qui expliquent les échecs d'autres plateformes encore trop légères.

 

En France, dans le secteur du livre numérique, point besoin d'attendre Amazon, il existe déjà Youboox (voir notre interview de sa fondatrice Hélène Mérillon). Assez récent, le service compte 70 000 titres, ce qui ne sera pas forcément suffisant pour attirer un maximum de lecteurs, d'autant que les trois grands éditeurs français sont absents. Néanmoins, lors de notre entrevue, Hélène Mérillon n'a pas caché que deux d'entre eux risquaient fort de signer d'ici peu, sans compter une nouvelle levée de fonds importante à venir. Ce n'est que dans ces conditions qu'une telle offre peut s'imposer : de l'illimité, un catalogue fourni, de la simplicité.

 

C'est ce que recherchent les clients dans tous les secteurs, et la vidéo ne déroge pas à la règle. En ce sens, l'arrivée de Netflix est vue comme le messie en France. Il s'agit peut-être d'une erreur et d'une confiance trop aveugle. Cette vision idyllique du service américain prouve néanmoins qu'il existe une frustration dans le secteur. Les offres à l'unité sont jugées trop chères pour une offre parfois limitée et une qualité loin d'être toujours au rendez-vous. Ce que veut le consommateur pour la musique et les livres, il le veut aussi pour la vidéo, et on ne lui propose pas à sa convenance, alors qu'il est pourtant prêt à donner quelques euros pour cela. En attendant, il obtient illégalement ce qu'il souhaite.

« On n'a plus besoin d'acheter tous les biens culturels dont on veut profiter »

Questionnée sur l'offre gratuite de Youboox financée par la publicité et les faibles marges que doit réaliser la société, la co-fondatrice de la start-up parisienne nous a répondu que « l'intérêt de l'accès gratuit financé par la pub est que cela permet de couper l'herbe sous le pied des pirates. Finalement, c'est une solution à la piraterie. Pourquoi pirater des livres qui sont déjà accessibles, gratuitement ? Je pense que c'est une pratique qui est comprise dans la culture digitale aussi de subir une publicité en échange de profiter d'un contenu. C'est complètement en phase avec l'air du temps, avec le principe que l'on n'a plus besoin d'acheter tous les biens culturels dont on veut profiter. »

 

L'argumentation est limpide, et cela a en partie fait ses preuves avec la musique, et cela peut tout aussi bien fonctionner avec les livres. Et la vidéo dans tout ça ? L'arrivée de Netflix en France cumulée avec une chronologie des médias assouplie et une véritable volonté des producteurs pourrait bien changer la donne. Peut-être. S'ils comprennent les besoins des consommateurs et comment fonctionne Internet depuis ses débuts, à savoir un accès libre, sans limite ni contrainte, alors cela fonctionnera.

 

Enfin, comme l'ont noté les auteurs de CommitStrip, entre les formules illimitées pour la musique, la vidéo et les livres électroniques, on peut se demander si la mise en place d'une licence globale n'aurait finalement pas été plus judicieuse. En effet, ces forfaits, certes très pratiques pour les internautes (qui ne souhaitent pas détenir ce qu'ils consomment), profitent avant tout aux plateformes et aux producteurs qui mettent en place leur licence globale privée. Les créateurs et les auteurs, eux, sont généralement les dindons de la farce.

 

En attendant, il faudra donc se contenter de ces offres, même si la prochaine évolution pourrait bien être des forfaits couplés (musique-vidéo, vidéo-ebooks, ou les trois à la fois). Contrairement aux acteurs français qui y vont encore de leurs petites rivalités, Amazon, via son abonnement Prime, tend vers ce modèle. L'avenir ?

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Écrit par Nil Sanyas

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

La petite mort de l'achat à l'unité

De l'illimité, oui, mais pas uniquement

« On n'a plus besoin d'acheter tous les biens culturels dont on veut profiter »

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (87)


Dire que les créateur et auteurs sont les dindon de la farce c’est un peut gros.

Il ont le choix des labels avec qui ils signent les contrats de publication…



Rien ne les obligent à se lier à un producteur qui va les enculer avec un contrat à la con.



Désolé mais ils ont le choix…



Après effectivement la tendance est à l’illimitée, reste à avoir ça pour le jeux, ça risique des faire des dégâts.

Mais ça ne sera pas pour tout de suite, les coûts à l’unité des jeux sont trop élevés par rapport à un livre ou cd pour passer à l’illimitée (ou ça va douiller méchant)


Le strip était très bon en effet. La licence globale impossible, mais possible <img data-src=" />








A-snowboard a écrit :



Dire que les créateur et auteurs sont les dindon de la farce c’est un peut gros.

Il ont le choix des labels avec qui ils signent les contrats de publication…



Rien ne les obligent à se lier à un producteur qui va les enculer avec un contrat à la con.



Désolé mais ils ont le choix…



(…)



Les créateurs, artistes, auteurs ont plutôt un caractère brouillon ou naïf. Les producteurs sont des financiers et des juristes au caractère rationnel et organisé. Ont-ils le choix ? Sûrement mais quand on voit les contrats d’exclusivité ou les contrats de concession de droits d’auteurs ça interpelle un peu sur la liberté des créateurs. Ceci-dit, il existe sûrement des créateurs et des producteurs qui sont sur la même longueur et qui réussisent sans se faire mutuellement du tord.



Ça sera simple le jour où Google aura tous les catalogues vidéo, musique, livres, articles PCI.

Simple hein. Pas bien.




Depuis quelques mois, une tendance lourde s’affirme un peu plus chaque jour dans le monde du dématérialisé : l’achat à l’unité perd des plumes au profit des offres illimitées.

Merci de ne pas avoir utilisé le terme “virtuel” à la place de “dématérialisé”. Mais pourquoi ce terme “illimité” qui n’est qu’une vue de l’esprit ?



Pourquoi ne pas parler d’offre de service culturel ?

à opposer à la vente de biens culturels dématérialisés.



Je pose cette question car, selon mon expérience,




  • les “offres illimitées” ne sont consultables que pendant la souscription à un abonnement (souvent mensuel ou annuel).

  • alors que les “achats à l’unité” sont conservables sur un support (même si le support n’est pas toujours réenregistrable sur un autre support).








joma74fr a écrit :



Les créateurs, artistes, auteurs ont plutôt un caractère brouillon ou naïf. Les producteurs sont des financiers et des juristes au caractère rationnel et organisé. Ont-ils le choix ? Sûrement mais quand on voit les contrats d’exclusivité ou les contrats de concession de droits d’auteurs ça interpelle un peu sur la liberté des créateurs. Ceci-dit, il existe sûrement des créateurs et des producteurs qui sont sur la même longueur et qui réussisent sans se faire mutuellement du tord.







Je ne suis pas allé lire le contrat question, c’est un peut trop long.



Après tu l’a dit toi même, en face, c’est des financier, juriste (aux dents longue).

Ça devrais mettre un peut la puce à l’oreille avant de signer un contrat non ?

Bien le lire en entier, téléphoner à un avocat…

Oui demander conseil à un avocat ça coûte cher dans l’absolu, mais si ça permet d’avoir un contrat plus équilibré et en notre faveur…

Faut savoir ce que l’on veut, signer les yeux fermé, pourquoi pas. Mais ne pas râler après.



Par contre je suis d’accord qu’il y a un rapport de force en défaveur du créateur.

C’est le producteur qui propose son contrat, et rarement l’inverse.

Un peut comme le consommateur avec le contrat de téléphonie. J’aimerais bien leur proposer MON contrat et non que ce soit systématiquement eux qui le proposent. (je cherche pas à rentrer dans le débat de la téléphonie, c’est juste un exemple)



Ceci étant dit, je ne sais pas pour la musique, mais coté livre en France il y a beaucoup de maison d’édition, on doit pouvoir s’y retrouver.

Sans parler de ceux qui créent leur propre structure pour éditer tranquillement leur livre.



C’est pas internet qui veut l’abondance, c’est le “bien” culturel lui meme d’une maniere generale… La culture est purement immaterielle et on sait depuis longtemps que l’immateriel tend vers la diffusion en illimité. Seules les “industries” de la culture (berk) veulent transformer les biens culturels en baguettes de pains pour creer de l’obsolescence artificielle et les vendre, re-vendre et re-re-vendre encore et encore.



Internet n’est que le vecteur qui permet le “vrai” illimité. Mais avant, on avait deja les radios d’une certaine maniere qui distribuaient de la musique gratuitement d’une maniere illimitée (a peu pres). L’imprimerie n’a pas ete seulement une revolution technique, ca a aussi et surtout permis de multiplier les livres d’une facon incroyable pour l’epoque.

Internet est juste le meme concept poussé a son niveau le plus absolu en s’affranchissant (presque) totalement du support physique.








KP2 a écrit :





C’est intéressant mais je ne suis pas complètement d’accord : dans un autre sens, le support existe toujours et le distributeur (propriétaire du support) vend un accès à son support au lieu de vendre des copies sur des supports qu’il vend.



« On a plus besoin d’acheter tous les biens culturels dont on veut profiter »

Attention à l’ambiguïté.



On a plus(ss) besoin : on a davantage besoin.



On n’a plus besoin : le besoin en est désormais épuisé.



Je suis pour le typage fort, tant pour les langages informatiques que pour marquer la négation.



Je chipote, c’est un bon article.


Lexique novlang 2.0



Gratuit = sponsorisé

Abonnement = forfait mensuel

Illimité = au catalogue

Premium = avec supplément



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Sinon on pourrait faire un peu comme le revenu de base inconditionnel : de sa naissance jusqu’à sa mort, tout individu a accès à la production culturelle mondiale, les seules limites étant techniques (accès à internet, débit…) et législatives (âge minimum pour certaines œuvres…)



C’est pas du tout utopique en plus, c’est ça qui est bien <img data-src=" />








Reznor26 a écrit :



Sinon on pourrait faire un peu comme le revenu de base inconditionnel : de sa naissance jusqu’à sa mort, tout individu a accès à la production culturelle mondiale, les seules limites étant techniques (accès à internet, débit…) et législatives (âge minimum pour certaines œuvres…)



C’est pas du tout utopique en plus, c’est ça qui est bien <img data-src=" />







Même temps à la naissance, la culture c’est l’échographie sur facebook. <img data-src=" />









Reznor26 a écrit :



Sinon on pourrait faire un peu comme le revenu de base inconditionnel : de sa naissance jusqu’à sa mort, tout individu a accès à la production culturelle mondiale, les seules limites étant techniques (accès à internet, débit…) et législatives (âge minimum pour certaines œuvres…)



C’est pas du tout utopique en plus, c’est ça qui est bien <img data-src=" />





C’est qui « on » ?









Ph11 a écrit :



C’est qui « on » ?





C’est tout le monde et personne, ça n’a rien d’une idée sérieuse ni réalisable.



D’un autre coté, c’est juste une facilitation d’accès de services déjà existant :



* Carte illimité au ciné

* Carte de bibliothèque

* Carte de ludothèque

* Carte de médiathèque

* Redevance TV



bref, internet ne fait que “faire exploser” des services en facilitant l’accès mais sans inventer une nouvelle façon de “consommer” la culture.


Honnêtement, je ne sais pas (pour les séries TV j’entends). Licence globale, ou achat à l’unité avec un tarif compétitif (cad, pas ce qui se fait actuellement) ?

Je continue donc de pirater en attendant mieux et en achetant de temps en temps des packs DVD Collector à bas prix (mais donc à postériori du visionnage des épisodes) pour me donner bonne conscience (Firefly, GoT, Castle, OUAT, etc).








KP2 a écrit :



C’est pas internet qui veut l’abondance, c’est le “bien” culturel lui meme d’une maniere generale… La culture est purement immaterielle et on sait depuis longtemps que l’immateriel tend vers la diffusion en illimité.







Non je suis pas d’accord. Tu mélange culture et bien culturel.

La culture n’est pas accessible à tout le monde et est loin d’être illimité sans support culturel. Si on se passait des supports, on aurait juste le droit à des musiciens qui font leur concert, des auteurs qui racontent leurs histoire, des comédiens qui font leur pièce. Et dans ces cas là, la culture est limitée au nombre de représentation, et l’accès aux endroits où celles ci ont lieu.





Seules les “industries” de la culture (berk) veulent transformer les biens culturels en baguettes de pains pour creer de l’obsolescence artificielle et les vendre, re-vendre et re-re-vendre encore et encore.





C’est parce que c’est la vocation du bien culturel. Tu n’as pas pu te rendre à un concert/une pièce/une lecture publique (parce que tu n’as pas le temps, ou que c’est trop loin), et bien on te propose d’acheter un équivalent sur support pour l’avoir chez toi et en profiter quand tu veux (donc en illimité, contrairement à la représentation).

L’importance du support est donc bien là.



P*tain… 15 ANS !!!



Il leur a fallu 15 ANS pour comprendre que les systèmes de “licence globale” (abonnement pub et sans pub) sont la solution contre le piratage.



Pire que l’Etat français, faut le faire…<img data-src=" />









Cartmaninpact a écrit :



L’abonnement <img data-src=" />http://www.youtube.com/watch?v=En9XVbn74L4







Ce sketch date de 1999 ou 2000 (l’époque de J2M à Canal).

Ils avaient tout juste depuis le début.



Tendance lourde qui marche, donc cela correspond à une demande du public.



Reste la question de la rétribution des auteurs comparée au système actuel. Parce que là, nous n’avons que la version des dits distributeurs…








coucou_lo_coucou_paloma a écrit :



Ça sera simple le jour où Google aura tous les catalogues vidéo, musique, livres, articles PCI.

Simple hein. Pas bien.





Carrément, seulement y aura visiblement toujours des jaloux (malade qui ne voient pas plus loin que leur pauvre égos nombrilisés dans une étroitesse incommensurable) pour imposer des règles qui empêcherons le bon sens puisque nous sommes actuellement dans un système qui privilégie une partie par rapport à une autre.



Il me semble que l’on ne fait pas chier les musées qui collectent sans vergogne les antiquités, alors pourquoi faire chier google qui collecte de l’info qui en plus la redistribue sans faire payer financièrement !?



Ah mais oui c’est vrai, les musées font partie de la classe privilégié alors ils font bien ce qu’ils veulent !

Et google qui est initialement une bande de geeks non privilégié (qui avec le temps l’ont mis profond aux privilégiés), se font donc encadrer par les privilégiés avec leur règles du jeu pour imposer leur privilèges sur les non privilégiés (note : la répétition du mot privilégiés est intentionnellement voulu).



Le jour où la culture ne sera plus un business, les poules auront des dents et les pauvres financièrement parlant auront une possibilité non restreinte (hormis leur propre volonté) de ne plus être pauvre intellectuellement parlant.









A-snowboard a écrit :



Dire que les créateur et auteurs sont les dindon de la farce c’est un peut gros.

Il ont le choix des labels avec qui ils signent les contrats de publication…



Rien ne les obligent à se lier à un producteur qui va les enculer avec un contrat à la con.



Désolé mais ils ont le choix…



Après effectivement la tendance est à l’illimitée, reste à avoir ça pour le jeux, ça risique des faire des dégâts.

Mais ça ne sera pas pour tout de suite, les coûts à l’unité des jeux sont trop élevés par rapport à un livre ou cd pour passer à l’illimitée (ou ça va douiller méchant)



et quand c’est le label qui est racheté après la signature du contrat? ou un nouveau service non prévu au contrat (je pense surtout à la vente de la musique démat, alors que pour la plupart des auteurs/compositeurs/interprètes/musiciens, rien n’est prévu au contrat et ne touchent donc rien)?



La nouvelle mode : payer, même si on ne consomme pas.



Logiciels, OS, musique, cinéma, voiture, transports, théatre, téléphone, télévision… on veut nous abonner partout !!



Il reste la bouffe, à quand un abonnement pour manger ? <img data-src=" />








unCaillou a écrit :



La nouvelle mode : payer, même si on ne consomme pas.



Logiciels, OS, musique, cinéma, voiture, transports, théatre, téléphone, télévision… on veut nous abonner partout !!



Il reste la bouffe, à quand un abonnement pour manger ? <img data-src=" />







C’est la cantine scolaire ça :) pour les grands, tickets restau.





Enfin, comme l’ont noté les auteurs de CommitStrip, entre les formules illimitées pour la musique, la vidéo et les livres électroniques, on peut se demander si la mise en place d’une licence globale n’aurait finalement pas été plus judicieuse.





Oui bien sûr. Une licence globale à 40 ou 50 euros (pour inclure tous ces services), ça aurait un succès monstre, on est des millions à n’attendre que ça (et surtout à pouvoir se payer un service plus cher que l’abonnement triple play).



Le fait de payer le prix fort pour la globalité est aussi très pratique, ça permet aux ayants droit d’être rémunérés même si les oeuvres ne sont pas consommés. Ou alors il faut considérer que tout le monde consomme une grande quantité de vidéos, de musiques, d’e-books, de jeux, …



C’est très hypocrite de comparer des services isolés (qui ne rencontrent pas tous le même succès) à la licence globale. Et en plus, on oublie de préciser que ça serait une simple location d’accès. Tu résilies, il te te reste rien de ce que tu as payé, ça fait effectivement rêver. A la limite, ça conviendrait à ceux qui téléchargent énormément, mais pour les autres, c’est encore payer plus pour consommer que dalle.


Abondante, à condition d’avoir une connexion correcte.

C’est investir dans la montée en puissance qui est essentiel.

Sinon c’est vendre des Ferrari pour rouler sur des chemins de campagne défoncés.








Patch a écrit :



et quand c’est le label qui est racheté après la signature du contrat? ou un nouveau service non prévu au contrat (je pense surtout à la vente de la musique démat, alors que pour la plupart des auteurs/compositeurs/interprètes/musiciens, rien n’est prévu au contrat et ne touchent donc rien)?







A voir, faudrait surtout un avocat à ce moment la pour une lecture précise du contrat et des enjeux (rachat, musique démat, etc…) afin de savoir si le contrat est toujours d’actualité ou pas, et de ce qu’il faut faire après : aménagement du contrat, résiliation, indemnisation, ou même procès.

Mais comme tout le reste, faut surtout du temps et de l’énergie pour le faire.

Je ne parle pas d’argent car l’enjeu est justement l’argent ;)



Et comme ce sont avant tout des humains, ben ils font comme les consommateurs, ils laissent passer tant qu’ils ont un minimum ce qu’ils veulent ou baissent carrément les bras.

Donc en face ça se régale et ça continue…



Je ne dit pas que les labels sont des anges, mais ils se prendraient plus souvent un bâton dans la gueule, peut être qu’ils seraient moins requins.









caoua a écrit :



Carrément, seulement y aura visiblement toujours des jaloux (malade qui ne voient pas plus loin que leur pauvre égos nombrilisés dans une étroitesse incommensurable) pour imposer des règles qui empêcherons le bon sens puisque nous sommes actuellement dans un système qui privilégie une partie par rapport à une autre.





Je pense que ce qui dérange coucou, c’est que Google gagne de plus en plus une sorte de monopole dessus. En tout cas sur de plus en plus de types d’informations et de services.

Les monopoles (à but lucratif) sont bien souvent économiquement et moralement préjudiciables, peu importe la « classe », peu importe le domaine, et peu importe l’entreprise.



Après tu vas dire « s’ils ont un monopole c’est qu’ils ont le meilleur service, on va pas les empêcher de faire du bon boulot ». Et je serai entièrement d’accord avec toi. <img data-src=" />

Mais la plupart des monopoles en question ont surtout un très fort facteur « social ». Donc c’est dur de détrôner le roi même quand on est techniquement meilleur, ou plus responsable de la vie privée, ou tout autre critère plus ou moins objectif.

Je n’ai pas de bonne solution, mais je pense quand même que c’est un problème.



<img data-src=" /> Ca me met hors de moi, mais c’est bien une demande du public.

Là où je bosse je suis le plus âgé (de seulement 2-3 ans) et pourtant à mon grand âge de même pas 30 piges il y a déjà une différence culturelle.



J’aime posséder le bien lui-même, avoir le CD, le livre etc.

Et je suis seul dans ce cas parce que mes collègues sont à fond dans le dématérialisé, le cloud “c’est génial, j’ai tout au même endroit j’y accède depuis ma TV, mon téléphone, ma tablette -ouais même le PC c’est has been-”.

On me dit même que c’est plus simple de lire un pdf sur un écran qu’un vrai livre…



Je n’ai rien contre le cloud, j’ai des documents/musique que j’aime écouter partout, mais je préfère pouvoir me couper de tout ça si je veux, ne pas être tributaire de 4 abonnements, ne pas me retrouver sans rien si ma connexion saute ou si un major décide que son catalogue doit disparaître de mon service de streaming (qui au passage aurait une qualité déplorable sauf à payer une blinde pour un Qobuz-like).

Par exemple quelqu’un a déjà essayé d’écouter un cd des Beatles sur Grooveshark dernièrement ? C’est plus facile d’écouter le dernier hit dubstep hein !



Et je ne parle même pas des logiciels…



Bref je vais finir en vieux grand-père barbu dans sa cave qui expliquera à ses petits-enfants ce qu’est un clavier, un écran de PC, un disque dur, et surtout pourquoi il est plus libre avec son antique lecteur-graveur CD <img data-src=" />








Ler van keeg a écrit :



<img data-src=" /> Ca me met hors de moi, mais c’est bien une demande du public.

Là où je bosse je suis le plus âgé (de seulement 2-3 ans) et pourtant à mon grand âge de même pas 30 piges il y a déjà une différence culturelle.







C’est surtout une différence de mode de consommation.



Dans une offre abondante et illimité, consommer s’apparente à “picorer” du contenu. C’est logique: on n’a matériellement pas le temps de consommer “en intégralité” l’offre disponible.



On a l’habitude de traiter les consommateurs de moutons. Il serait plus juste de les traiter de poules, et les GAFA produisent le grain.









caoua a écrit :



[…]

Il me semble que l’on ne fait pas chier les musées qui collectent sans vergogne les antiquités, alors pourquoi faire chier google qui collecte de l’info qui en plus la redistribue sans faire payer financièrement !?



Ah mais oui c’est vrai, les musées font partie de la classe privilégié alors ils font bien ce qu’ils veulent !

[…]







Parce que les musées ont vocation de rendre l’accès culturel le plus accessible possible (bien public), alors que Google à la volonté de s’approprier cette culture (bien privé). Si je ne me trompe pas, lorsque Google scanne un document du domaine publique, ce document n’est plus accessible à tous. C’est une différence non-négligeable qui peux avoir un impact très lourd sur le long terme.



“Mais certains veulent contrôler la corne”



pour savoir à qui la mettre <img data-src=" />


Un truc pourrait quand même mettre un léger frein: les piratages de données bancaires qui continuent de grimper. A un moment, ça va peter.








A-snowboard a écrit :



A voir, faudrait surtout un avocat à ce moment la pour une lecture précise du contrat et des enjeux (rachat, musique démat, etc…) afin de savoir si le contrat est toujours d’actualité ou pas, et de ce qu’il faut faire après : aménagement du contrat, résiliation, indemnisation, ou même procès.

Mais comme tout le reste, faut surtout du temps et de l’énergie pour le faire.

Je ne parle pas d’argent car l’enjeu est justement l’argent ;)



Et comme ce sont avant tout des humains, ben ils font comme les consommateurs, ils laissent passer tant qu’ils ont un minimum ce qu’ils veulent ou baissent carrément les bras.

Donc en face ça se régale et ça continue…



Je ne dit pas que les labels sont des anges, mais ils se prendraient plus souvent un bâton dans la gueule, peut être qu’ils seraient moins requins.



justement sur le cas de la vente démat, ils n’ont rien eu à dire : rien de prévu au contrat, ils ne touchent rien… et c’était légal.









127.0.0.1 a écrit :



C’est surtout une différence de mode de consommation.



Dans une offre abondante et illimité, consommer s’apparente à “picorer” du contenu. C’est logique: on n’a matériellement pas le temps de consommer “en intégralité” l’offre disponible.



On a l’habitude de traiter les consommateurs de moutons. Il serait plus juste de les traiter de poules, et les GAFA produisent le grain.





Je suis d’accord, mais justement ça pigeonne bien les gens ce système.

En ayant accès à tout via des services de streaming, ils pensent que c’est génial par rapport au mec qui achète des disques à l’unité.



Sauf que celui qui achète ses cd/dvd, il a le temps de regarder/écouter tout ce qu’il a, mais en plus il a le choix et surtout il est regardant!









Delqvs a écrit :



Parce que les musées ont vocation de rendre l’accès culturel le plus accessible possible (bien public), alors que Google à la volonté de s’approprier cette culture (bien privé). Si je ne me trompe pas, lorsque Google scanne un document du domaine publique, ce document n’est plus accessible à tous. C’est une différence non-négligeable qui peux avoir un impact très lourd sur le long terme.





La situation est bien plus complexe que ce que tu laisses entendre :

http://creativecommons.fr/institut-culturel-google-et-les-oeuvres-du-domaine-pub…











Pikrass a écrit :



Je pense que ce qui dérange coucou, c’est que Google gagne de plus en plus une sorte de monopole dessus. En tout cas sur de plus en plus de types d’informations et de services.

Les monopoles (à but lucratif) sont bien souvent économiquement et moralement préjudiciables, peu importe la « classe », peu importe le domaine, et peu importe l’entreprise.



Après tu vas dire « s’ils ont un monopole c’est qu’ils ont le meilleur service, on va pas les empêcher de faire du bon boulot ». Et je serai entièrement d’accord avec toi. <img data-src=" />

Mais la plupart des monopoles en question ont surtout un très fort facteur « social ». Donc c’est dur de détrôner le roi même quand on est techniquement meilleur, ou plus responsable de la vie privée, ou tout autre critère plus ou moins objectif.

Je n’ai pas de bonne solution, mais je pense quand même que c’est un problème.





Oui, c’est bien ce que j’raconte, les coucous malades sont dérangés par le bon filon de google.

Et puis le problème est dans le fond non pas les situations (pseudo monopole google) mais plutôt ce que les acteurs font des situations (google n’agit pas en tant que dictateur).



Ce qui est dangereux, c’est les politiques d’un pays qui peuvent contraindre google a servir d’outils à des fins dictatoriales. Tant que google sert au bien public, il n’y a pas de problèmes. C’est comme un marteau, tant qu’on s’en sert pour clouer, c’est bien comme outil, mais lorsque l’on s’en sert pour fracasser le crane de quelqu’un, c’est pas bien… quoique… nan j’déconne !



Bref, les outils ne sont pas responsables, mais plutôt les utilisateurs.









Patch a écrit :



justement sur le cas de la vente démat, ils n’ont rien eu à dire : rien de prévu au contrat, ils ne touchent rien… et c’était légal.







Je suis curieux de voir ça quand même. Car justement si un truc n’est pas prévu dans le contrat peut difficilement être vendu sans être considéré comme un pillage de l’auteur (ou ce que tu veux veux).



Après je ne suis pas juriste, je présume que des avocats se sont penché sur la question.









caoua a écrit :



Oui, c’est bien ce que j’raconte, les coucous malades sont dérangés par le bon filon de google.



Je ne suis pas sûr de bien comprendre le “coucous malades”. Je précise, que j’ai dit que ça serait “Simple hein. Pas bien.”

Simple car, le monopole dans lequel Google aurait les droits de tous les différents catalogues, simplifierait la problématique pour les consommateurs : un seul “fournisseur”.

Pas bien (et non pas “Mal”) car avec le monopole, potentiellement les problèmes concurrentiels inhérents à cette situation. Mais je ne fais pas de procès d’intention. Pour la protection des données personnelles, on est de toute façon déjà dedans.









coucou_lo_coucou_paloma a écrit :



Je ne suis pas sûr de bien comprendre le “coucous malades”. Je précise, que j’ai dit que ça serait “Simple hein. Pas bien.”

Simple car, le monopole dans lequel Google aurait les droits de tous les différents catalogues, simplifierait la problématique pour les consommateurs : un seul “fournisseur”.

Pas bien (et non pas “Mal”) car avec le monopole, potentiellement les problèmes concurrentiels inhérents à cette situation. Mais je ne fais pas de procès d’intention. Pour la protection des données personnelles, on est de toute façon déjà dedans.





Pardon, c’est moi qui ai mal compris, et pas fais gaffe que le mot «coucou» faisait référence à ton pseudo. Merci de répondre parce que je n’étais pas sur de bien comprendre le commentaire de Pikrass et du coup, j’ai fais un amalgame foireux. Sorry !



Sinon, oui j’avais bien compris ton point de vue initial sur la simplicité du fait qu’il y ai un seul point qui distribuerai toute la culture pour le consommateur.

Et comme tu le dis, ce n’est ni bien ni mal, c’est juste que dans un contexte de monopoli, il peu potentiellement créer des problèmes concurrentiels.



M’enfin, je pense que tant que l’égo humain voudra plus pour lui au détriment de son voisin, peu importe les systèmes dans lesquels il fonctionnera, les problématiques seront toujours présentes.









Jarodd a écrit :



Oui bien sûr. Une licence globale à 40 ou 50 euros (pour inclure tous ces services), ça aurait un succès monstre, on est des millions à n’attendre que ça (et surtout à pouvoir se payer un service plus cher que l’abonnement triple play).



Le fait de payer le prix fort pour la globalité est aussi très pratique, ça permet aux ayants droit d’être rémunérés même si les oeuvres ne sont pas consommés. Ou alors il faut considérer que tout le monde consomme une grande quantité de vidéos, de musiques, d’e-books, de jeux, …



C’est très hypocrite de comparer des services isolés (qui ne rencontrent pas tous le même succès) à la licence globale. Et en plus, on oublie de préciser que ça serait une simple location d’accès. Tu résilies, il te te reste rien de ce que tu as payé, ça fait effectivement rêver. A la limite, ça conviendrait à ceux qui téléchargent énormément, mais pour les autres, c’est encore payer plus pour consommer que dalle.







Que les œuvres soient consommées ou pas, ça ne change rien à leurs coûts de production…



Ca fait plusieurs intervenants que je vois raisonner sur les problématiques de l’immatériel comme s’il s’agissait de produits physiques.










A-snowboard a écrit :



Je suis curieux de voir ça quand même. Car justement si un truc n’est pas prévu dans le contrat peut difficilement être vendu sans être considéré comme un pillage de l’auteur (ou ce que tu veux veux).



Après je ne suis pas juriste, je présume que des avocats se sont penché sur la question.







oui…

c’est connu et accepté, quand tu signes un contrat d’utilisation de droits, tu n’es rémunéré que sur les ventes physiques. que tu soit chanteur ecrivain ou acteur.










saf04 a écrit :



oui…

c’est connu et accepté, quand tu signes un contrat d’utilisation de droits, tu n’es rémunéré que sur les ventes physiques. que tu soit chanteur ecrivain ou acteur.







Ce que tu me dit la n’a strictement aucun sens.

En dehors du sujet, ce n’est pas parce que quelque chose est connu qu’il est forcément légal et qu’il faut l’accepter.



Je n’ai pas dit que c’est le cas dans le domaine de la musique. Mais ce genre d’affirmation générale me fait plus penser qu’il y a un problème qu’autre chose.









Reznor26 a écrit :



Sinon on pourrait faire un peu comme le revenu de base inconditionnel : de sa naissance jusqu’à sa mort, tout individu a accès à la production culturelle mondiale, les seules limites étant techniques (accès à internet, débit…) et législatives (âge minimum pour certaines œuvres…)



C’est pas du tout utopique en plus, c’est ça qui est bien <img data-src=" />





Faudrait que les gens puissent manger et vivre correctement d’abord. Ton idée est bonne mais des besoins essentiels ne sont pas couverts dans pas mal de pays…









A-snowboard a écrit :



Ce que tu me dit la n’a strictement aucun sens.

En dehors du sujet, ce n’est pas parce que quelque chose est connu qu’il est forcément légal et qu’il faut l’accepter.



Je n’ai pas dit que c’est le cas dans le domaine de la musique. Mais ce genre d’affirmation générale me fait plus penser qu’il y a un problème qu’autre chose.







alors je te le redis autrement…. c’est une tournure de contrat connue et acceptée par les signataires.












js2082 a écrit :



P*tain… 15 ANS !!!



Il leur a fallu 15 ANS pour comprendre que les systèmes de “licence globale” (abonnement pub et sans pub) sont la solution contre le piratage.



Pire que l’Etat français, faut le faire…<img data-src=" />







Ce sketch date de 1999 ou 2000 (l’époque de J2M à Canal).

Ils avaient tout juste depuis le début.







Heu… tu es certains d’avoir bien compris le sketch ? Parce que si tu associe licence globale aux abonnements et que cela te plaît. Tu es un paysan qui va à l’abattoir… tout seul <img data-src=" /> (d’après le sketch).



Je ne suis pas un grand fan de la licence globale et pire des abonnements à une plateforme spécifique. Mais en complément d’autres solutions pourquoi pas.



Cela dépend surtout du type de contenu ou du contexte dans lequel je le consomme. La SVOD (gratuite ou payante) me semble être un gros progrès par rapport à la TV (gratuite ou payante). Mais une grosse régression par rapport à l’achat d’une œuvre (même si c’est juste le support et son usage que l’on achète en général).



Pour la vidéo, à moins que les gens qui restent abonné à un service de SVOD le fassent en majorité pour regarder le même film en boucle <img data-src=" />. Je cherche toujours à comprendre pourquoi il n’est pas possible d’acheter des films et séries en dématérialisé, sans verrou, en bonne qualité et a un prix attractif ?

Le plaisir de se priver d’une (grosse ?) partie de ses clients ?<img data-src=" />

A part pour le prix attractif (car c’est gratuit), les pirates le font depuis des années, ils attendent quoi ? 15 années de plus ?











Chocolat-du-mendiant a écrit :



Je cherche toujours à comprendre pourquoi il n’est pas possible d’acheter des films et séries en dématérialisé, sans verrou, en bonne qualité et a un prix attractif ?







la raison est très simple en fait:

quand tu prend un truc en dématerialisé (que cela soit un livre, un film, une musique ou un jeu vidéo) tu n’as droit qu’a une licence d’utilisation. (ce n’est pas un achat en fait.)



ensuite avec des jeux de contrats cela permet aux majors de ne pas (ou tres peu) payer les artistes vu qu’il n’y a pas de ventes…









sr17 a écrit :



Que les œuvres soient consommées ou pas, ça ne change rien à leurs coûts de production…



Ca fait plusieurs intervenants que je vois raisonner sur les problématiques de l’immatériel comme s’il s’agissait de produits physiques.







La coût de production ne fait pas partie de mon raisonnement, car ce n’est pas mon problème de consommateur. Par contre, ce qu’on me fait payer, ça ça m’intéresse, et qu’on me fasse payer un “tout compris” au lieu que je paye uniquement le contenu qui m’intéresse, ça ne me plaît pas. Si je regarde des vidéos mais que je n’écoute pas de musique, je ne vois pas pourquoi je payerai la musique (c’est ce que j’appelle “oeuvres non consommées”). Ce coût de production devrait être supporté uniquement par ceux qui écoutent de la musique, et pas par tous.









saf04 a écrit :



la raison est très simple en fait:

quand tu prend un truc en dématerialisé (que cela soit un livre, un film, une musique ou un jeu vidéo) tu n’as droit qu’a une licence d’utilisation. (ce n’est pas un achat en fait.)





Ben c’est exactement pareil avec une œuvre sur un support physique, je vois pas où est le problème ? Et en quoi ça empêche ce que je réclame ?







saf04 a écrit :



ensuite avec des jeux de contrats cela permet aux majors de ne pas (ou tres peu) payer les artistes vu qu’il n’y a pas de ventes…







Là on a peut-être un début d’explication pour des œuvres anciennes.

Mais en 2014 rassurez moi (et merci d’apporter des preuves), a part pour de l’événementiel (et encore), il n’y a plus aucun auteur/artiste qui signe un contrat qui le coupe complètement des revenus du dématérialisé. C’est pas possible.

Il y a certaines œuvres qui ne connaîtront probablement aucune sortie en physique. Jamais ! Ils travaillent gratos ?



Pour ceux qui attendent Netflix comme le messie, ils vont être très déçus!

Le catalogue de films est très moyen (quelques gros titres et plein de nanards), pour les série c’est vraiment pas mal mais ils manquent quelques grosses série comme Game of Thrones et toutes les saisons les plus récente sont indisponible.

En gors c’est mieux qu’un Canal Infinity mais pas plus que ça…








linkin623 a écrit :



Faudrait que les gens puissent manger et vivre correctement d’abord. Ton idée est bonne mais des besoins essentiels ne sont pas couverts dans pas mal de pays…







Je pense que l’on devrait creuser ce genre d’idée. Économiquement, ce n’est pas aussi utopique que certains le pensent. La monnaie n’est qu’une abstraction servant à redistribuer la valeur produite par les habitants d’un pays.



Et je dirais même que ce sera indispensable parce qu’on ne parviens plus à donner du travail à tout le monde.









Jarodd a écrit :



La coût de production ne fait pas partie de mon raisonnement, car ce n’est pas mon problème de consommateur. Par contre, ce qu’on me fait payer, ça ça m’intéresse, et qu’on me fasse payer un “tout compris” au lieu que je paye uniquement le contenu qui m’intéresse, ça ne me plaît pas. Si je regarde des vidéos mais que je n’écoute pas de musique, je ne vois pas pourquoi je payerai la musique (c’est ce que j’appelle “oeuvres non consommées”).







Justement, le problème, c’est que consommer ne coûte rien.



Donc au final, que tu consomme beaucoup ou peu, ça ne change rien.



Ce qui est important, c’est ce que tu payes.



Et comme pour tout produit, la base de calcul n’est pas ce que coûte le produit, mais ce que le consommateur moyen est prêt à lâcher.





Ce coût de production devrait être supporté uniquement par ceux qui écoutent de la musique, et pas par tous.





Il y a du pour et du contre. L’intérêt de la mutualisation du payement de la culture c’est de permettre l’accès à tous.









saf04 a écrit :



alors je te le redis autrement…. c’est une tournure de contrat connue et acceptée par les signataires.







Donc on en revient à ce que j’ai dit plus haut.

C’est bien un problème de contrat dont je suis a peut près sur que les 34 sont signé à l’aveugle par l’artiste. (ce n’est que ma vision des choses pour les 34, mais comme on est tous des humains à la base, ça ne m’étonnerai pas)









Chocolat-du-mendiant a écrit :



Là on a peut-être un début d’explication pour des œuvres anciennes.



Mais en 2014 rassurez moi (et merci d’apporter des preuves), a part pour de l’événementiel (et encore), il n’y a plus aucun auteur/artiste qui signe un contrat qui le coupe complètement des revenus du dématérialisé. C’est pas possible.







si c’est possible.

pour expliquer grosso modo:

“les ventes digitales doivent en effet être considérées comme une ré-utilisation, et non une vente physique.”

voici ce que tu trouves dans la majorité des contrats.

EDIT: avec bien sur la grosse erreur demat/digital….



quand a l’artiste qui refuse un contrat… excuse moi d’etre cru mais les maisons d’édition sont les maquereaux de ce siecle. ce sont eux qui font les contrats pas les artistes…



PS: a quand une étude avec témoignages de NXI sur les revenus dématérialisés des artistes.

par exemple mr arditi (qui pour ma part assure dans son jeu d’acteur), qui était vachement pour hadopi sans comprendre les enjeux techniques. je met ma main au feu que ce monsieur ne se fait quasi-rien payer sur le démat…












sr17 a écrit :



Justement, le problème, c’est que consommer ne coûte rien.



Donc au final, que tu consomme beaucoup ou peu, ça ne change rien.



Ce qui est important, c’est ce que tu payes.



Et comme pour tout produit, la base de calcul n’est pas ce que coûte le produit, mais ce que le consommateur moyen est prêt à lâcher.



Il y a du pour et du contre. L’intérêt de la mutualisation du payement de la culture c’est de permettre l’accès à tous.







Il y a plusieurs définitions de la culture. La mienne, c’est les musées, les expos, les festivals, les animations,… Les productions Universal, EMI et HBO ne sont pas de la culture pour moi, c’est de l’industrie. Donc ça n’a pas à être mutualisé, ou alors ça doit l’être par ceux qui le consomment ensuite, pas par tous. Il n’y a aucun intérêt public là dedans, contrairement à la culture (toujours selon ma définition, je comprends qu’on puisse en avoir une différente).









Jarodd a écrit :



Il y a plusieurs définitions de la culture. La mienne, c’est les musées, les expos, les festivals, les animations,… Les productions Universal, EMI et HBO ne sont pas de la culture pour moi, c’est de l’industrie. Donc ça n’a pas à être mutualisé, ou alors ça doit l’être par ceux qui le consomment ensuite, pas par tous. Il n’y a aucun intérêt public là dedans, contrairement à la culture (toujours selon ma définition, je comprends qu’on puisse en avoir une différente).







autant j’approuve régulièrement ce que tu ecris, autant aujourd’hui tu promeut juste la culture de l’élitisme…



la culture, ca va de goldorak à la recette de la carbonara en passant par les films danois des années 70.









caoua a écrit :



Et puis le problème est dans le fond non pas les situations (pseudo monopole google) mais plutôt ce que les acteurs font des situations (google n’agit pas en tant que dictateur).



Ce qui est dangereux, c’est les politiques d’un pays qui peuvent contraindre google a servir d’outils à des fins dictatoriales. Tant que google sert au bien public, il n’y a pas de problèmes. C’est comme un marteau, tant qu’on s’en sert pour clouer, c’est bien comme outil, mais lorsque l’on s’en sert pour fracasser le crane de quelqu’un, c’est pas bien… quoique… nan j’déconne !



Bref, les outils ne sont pas responsables, mais plutôt les utilisateurs.





Je comprends tout à fait ton point de vue. Sauf que plus qu’un outil, moi j’y vois du pouvoir brut. Et quand une seule entité amasse trop de pouvoir, et qu’il n’y a aucune règle pour l’encadrer, n’importe quoi peut se passer. Ca peut être des choses bien, ça peut être des choses pas catholiques. Ils peuvent être respectueux des utilisateurs et de la concurrence, ou ils peuvent imposer leur loi au marché sans aucune résistance et aucun risque.



Pour l’instant ils sont relativement éthiques, mais quand le CEO changera ? Ou quand un gouvernement, effectivement, lui demandera de faire sous couvert du secret quelque chose de répréhensible (et donnera un nom de figure géométrique à ce programme) ? <img data-src=" />



On a besoin de lois contre ça. Mais de bonnes lois, qui sanctionnent effectivement les abus plutôt que les situations, je te rejoins là-dessus.

Ca n’empêche que je préfère donner leur chance à des concurrents plutôt que de prendre du tout Google, même si c’est « mieux », par principe de ne pas accumuler le pouvoir entre les mêmes mains.









saf04 a écrit :



la culture, ca va de goldorak à la recette de la carbonara en passant par les films danois des années 70.







Dans ce cas un site proposant des recettes devrait recevoir une partie des revenus de la licence globale ? Ou n’importe quel site exposant des photos ? Voire même un site qui propose des sous-titres de films ou des paroles de chansons ? Alors ce n’est pas 50€ par mois qu’on va payer, mais 500 <img data-src=" />



Et aller au musée ou dans un festival n’est pas de l’élitisme, c’est justement ouvert à tous, avec des réductions et même de la gratuité. Ce qui n’est pas le cas industries musicales ou vidéos, au contraire. Payer 10€ pour un film d’1h30, ça pour moi c’est élitiste, car seuls les plus riches peuvent se le permettre.







saf04 a écrit :



autant j’approuve régulièrement ce que tu ecris, autant aujourd’hui tu promeut juste la culture de l’élitisme…







Mais ne pas être d’accord, ce n’est pas sale <img data-src=" />









saf04 a écrit :



autant j’approuve régulièrement ce que tu ecris, autant aujourd’hui tu promeut juste la culture de l’élitisme…



la culture, ca va de goldorak à la recette de la carbonara en passant par les films danois des années 70.







Pareil, je trouve cela un peu réducteur.

On peut effectivement parler d’industrie du divertissement pour les cas cités (Universal, HBO, etc…), mais ça n’en reste pas moins une forme de culture.

Que l’on a parfaitement le droit de ne pas apprécier, critiquer, et même trouver de moindre valeur part rapport à d’autres formes de cultures. (les goûts, les couleurs)



Et, souvent ce type de jugement risque d’évoluer au cours du temps ;)

On peut trouver dans les musés une majorité d’œuvres qui en leur temps étaient du pur business.

J’ai l’impression qu’il s’agit plus d’une sorte de consensus qui permet avec le temps de définir ce qui a un intérêt culturel pour la société, et donc un intérêt d’être mutualisé pour le bénéfice de l’ensemble de la société.

Pour l’art contemporain (que je ne connaît pas et auquel je ne comprend rien), c’est sans doute plus discutable. mais le principe est, il me semble, d’aider à ce que de nouvelles œuvres puissent naître, même(surtout ?) si elles n’ont pas un intérêt commerciale évident et/ou immédiat.



Le principale inconvénient de la mutualisation pour moi c’est justement sur le mode de sélection pour définir ce qui a un intérêt, de ce qui n’en a pas.

J’ai peur que de nouvelles choses originales et innovantes ne puissent plus vraiment émerger dans un système où la licence globale serait dominante.

Y compris de gros trucs potentiellement ultra-populaires, un peu gras, mais tellement bon (si on apprécie). Quel intérêt (pour les gens qui le font) dans le contexte d’une licence globale ?

Il y a des solutions, mais pas certains qu’elles me plaisent…











Jarodd a écrit :



Dans ce cas un site proposant des recettes devrait recevoir une partie des revenus de la licence globale ? Ou n’importe quel site exposant des photos ? Voire même un site qui propose des sous-titres de films ou des paroles de chansons ? Alors ce n’est pas 50€ par mois qu’on va payer, mais 500 <img data-src=" />





déjà on pourrait partir du principe que la licence globale n’existe pas…

et que avant de meler recettes, photos, sous titre ou paroles, il faut bien savoir que chaque sont soumis a des regimes différents.



par exemple: tu me parles de payer pour des recettes. une recette dévoilée devient un bien commun. il n’existe aucun copyright sur les recettes.

(c’est peut-etre le meilleur exemple de connaissance a partager librement)









Jarodd a écrit :



Et aller au musée ou dans un festival n’est pas de l’élitisme, c’est justement ouvert à tous, avec des réductions et même de la gratuité. Ce qui n’est pas le cas industries musicales ou vidéos, au contraire. Payer 10€ pour un film d’1h30, ça pour moi c’est élitiste, car seuls les plus riches peuvent se le permettre.







en mettant les musées en concurrence avec HBO dans ton commentaire précédent tu fais forcément de l’élitisme (meme si non dit). le plus con c’est que HBO est une chaine avec des programmes de qualité.



t’aurais dit “culture sur TF1” j’aurais meme pas sourcillé…









saf04 a écrit :



t’aurais dit “culture sur TF1” j’aurais meme pas sourcillé…







C’est très élitiste ce commentaire <img data-src=" />









Jarodd a écrit :



C’est très élitiste ce commentaire <img data-src=" />







si tu arrives a me citer une émission culturelle sur tf1, j’avouerais humblement m’etre trompé et etre élitiste.



ps: sans te cibler, cet echange me fait quand meme penser à un commentateur qui a du rester 3 jours, avec des k dans son pseudo, qui revendiquait la Kontre Kulture tout en étant totalement réac et proche de l’extrême droite.









saf04 a écrit :



si tu arrives a me citer une émission culturelle sur tf1, j’avouerais humblement m’etre trompé et etre élitiste.



ps: sans te cibler, cet echange me fait quand meme penser à un commentateur qui a du rester 3 jours, avec des k dans son pseudo, qui revendiquait la Kontre Kulture tout en étant totalement réac et proche de l’extrême droite.







D’ailleurs, c’était vraiment Kon komme kommentaires…



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Commentaire_supprime a écrit :



D’ailleurs, c’était vraiment Kon komme kommentaires…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









t’aurais pas une Marlboro ?









saf04 a écrit :



si c’est possible.

pour expliquer grosso modo:

“les ventes digitales doivent en effet être considérées comme une ré-utilisation, et non une vente physique.”

voici ce que tu trouves dans la majorité des contrats.

EDIT: avec bien sur la grosse erreur demat/digital….



quand a l’artiste qui refuse un contrat… excuse moi d’etre cru mais les maisons d’édition sont les maquereaux de ce siecle. ce sont eux qui font les contrats pas les artistes…



PS: a quand une étude avec témoignages de NXI sur les revenus dématérialisés des artistes.

par exemple mr arditi (qui pour ma part assure dans son jeu d’acteur), qui était vachement pour hadopi sans comprendre les enjeux techniques. je met ma main au feu que ce monsieur ne se fait quasi-rien payer sur le démat…







Et choisir des maisons d’édition alternatif ? Ça leur troue le cul d’en choisir une ?

Il n’y a pas que les gros dans la vie.



Et puis bon, si tu estime que le contrat te désavantage, tu le signe pas. Ou si tu le signe, c’est en connaissance de cause et tu ramène pas ta fraise après.

Personne ne force quelqu’un à être artiste et à signer un contrat à la con.









A-snowboard a écrit :



Et choisir des maisons d’édition alternatif ? Ça leur troue le cul d’en choisir une ?

Il n’y a pas que les gros dans la vie.



Et puis bon, si tu estime que le contrat te désavantage, tu le signe pas. Ou si tu le signe, c’est en connaissance de cause et tu ramène pas ta fraise après.

Personne ne force quelqu’un à être artiste et à signer un contrat à la con.







donc toi, tu n’as jamais accepté de stage, d’interim, de cdd, de cdi sous payé ?









saf04 a écrit :



donc toi, tu n’as jamais accepté de stage, d’interim, de cdd, de cdi sous payé ?







Tu interprète mal mon propos.



J’ai dit que si on accepte de plein grès une condition, il faut pas venir râler derrière.



A ce que je sache, les artiste sont libre de choisir leur éditeur, et ce n’est pas ça qu’il manque en France.



Mettre ça en balance avec un stage obligatoire dans le cadre d’une formation. Ou l’intérim pour pouvoir bouffer un minimum… je vais dire que c’est culotté.









A-snowboard a écrit :



je vais dire que c’est culotté.







c’est surtout culotté de reprocher aux autres d’aimer la sodo quand on est accro au fist…












saf04 a écrit :



c’est surtout culotté de reprocher aux autres d’aimer la sodo quand on est accro au fist…







<img data-src=" />



Si tu persiste dans la mauvaise interprétation je n’y peut rien.

Bonne soirée. <img data-src=" />









A-snowboard a écrit :



<img data-src=" />



Si tu persiste dans la mauvaise interprétation je n’y peut rien.

Bonne soirée. <img data-src=" />







la mauvaise interprétation elle est partout tout le temps

tu seras peut-être d’accord sur ca…

mais sachant que tu tapes sur tout le monde (fonctionnaires, artistes, arabes) ca serait bien de se demander si ce n’est pas toi qui as un problème.



si tu n’aimes pas ta vie ce n’est pas notre faute….









Pikrass a écrit :



Je comprends tout à fait ton point de vue. Sauf que plus qu’un outil, moi j’y vois du pouvoir brut. Et quand une seule entité amasse trop de pouvoir, et qu’il n’y a aucune règle pour l’encadrer, n’importe quoi peut se passer. Ca peut être des choses bien, ça peut être des choses pas catholiques. Ils peuvent être respectueux des utilisateurs et de la concurrence, ou ils peuvent imposer leur loi au marché sans aucune résistance et aucun risque.



Pour l’instant ils sont relativement éthiques, mais quand le CEO changera ? Ou quand un gouvernement, effectivement, lui demandera de faire sous couvert du secret quelque chose de répréhensible (et donnera un nom de figure géométrique à ce programme) ? <img data-src=" />



On a besoin de lois contre ça. Mais de bonnes lois, qui sanctionnent effectivement les abus plutôt que les situations, je te rejoins là-dessus.

Ca n’empêche que je préfère donner leur chance à des concurrents plutôt que de prendre du tout Google, même si c’est « mieux », par principe de ne pas accumuler le pouvoir entre les mêmes mains.





Les lois sont faites pour être contournées ! Et elles sont valables dans notre paradigme «monopoliste» actuel, tout comme ta préférence de donner des chances à la concurrence est valable dans ce mode de pensée.



Seulement, et heureusement, la vie n’est pas uniquement un jeu de monopoli, et nous avons le droit de rêver à un monde ou une entité aura pour rôle de rassembler la culture pour éviter à la personne désireuse de se cultiver de courir dans tous les sens pour trouver son bonheur dans la pléthore des concurrents.









caoua a écrit :



Les lois sont faites pour être contournées !







si tu le dis…

mais le jour ou un gars essaye de contourner les lois avec ma sœur ou ma fille, perso je prend le fusil de chasse.



et la je pense pas qu’il dira la meme…









saf04 a écrit :



la mauvaise interprétation elle est partout tout le temps

tu seras peut-être d’accord sur ca…

mais sachant que tu tapes sur tout le monde (fonctionnaires, artistes, arabes) ca serait bien de se demander si ce n’est pas toi qui as un problème.



si tu n’aimes pas ta vie ce n’est pas notre faute….







Sauf qu’on a beau t’expliquer tu cherche pas à comprendre. :)



Après pour le reste… Juge moi si ça te fait bander. Tu ne dois pas aimer la vie toi aussi. <img data-src=" />









A-snowboard a écrit :



Sauf qu’on a beau t’expliquer tu cherche pas à comprendre. :)







on c’est un con, déjà de base…

quand a toi je ne sais pas. mais il me semble que tu n’as rien expliqué… juste formulé des phrases toutes faites.









saf04 a écrit :



on c’est un con, déjà de base…

quand a toi je ne sais pas. mais il me semble que tu n’as rien expliqué… juste formulé des phrases toutes faites.







Et ça se croit plus futé en sortant une phrase toute faite… <img data-src=" />









saf04 a écrit :



si tu arrives a me citer une émission culturelle sur tf1



secret story.

ca te montre à quel point les gens peuvent être cons <img data-src=" />









A-snowboard a écrit :



Mettre ça en balance avec un stage obligatoire dans le cadre d’une formation. Ou l’intérim pour pouvoir bouffer un minimum… je vais dire que c’est culotté.



un stage n’est pas forcément une obligation dans une formation… pour certains c’est juste le seul moyen qu’ils ont réussi à trouver pour se faire de l’expérience, parce qu’ils n’arrivent pas à trouver de CDD/interim dans leur secteur.









Patch a écrit :



un stage n’est pas forcément une obligation dans une formation… pour certains c’est juste le seul moyen qu’ils ont réussi à trouver pour se faire de l’expérience, parce qu’ils n’arrivent pas à trouver de CDD/interim dans leur secteur.







Je suis d’accord avec toi.



Je pense quand même que dans beaucoup de formations, les stages sont obligatoires pour valider l’année. (Du moins dans le BTP c’est comme ça, en archi aussi, et dans certaines formation médicales)









saf04 a écrit :



si tu le dis…

mais le jour ou un gars essaye de contourner les lois avec ma sœur ou ma fille, perso je prend le fusil de chasse.



et la je pense pas qu’il dira la meme…





oui et en même temps, ma phrase est a ressituer dans le contexte du sujet dans lequel elle était exprimée.

Sinon, pour parler de ton sujet, je crois qu’il faut savoir pardonner car la haine appelle la haine, ce qui n’enlève pas le fait que la haine est quelque chose d’humain et qu’il est compréhensible qu’il soit possible d’être prit par ce sentiment.









A-snowboard a écrit :



Je suis d’accord avec toi.



Je pense quand même que dans beaucoup de formations, les stages sont obligatoires pour valider l’année. (Du moins dans le BTP c’est comme ça, en archi aussi, et dans certaines formation médicales)





mais jsutement je ne parlais pas des stages obligatoires de formation… uniquement des stages qui sont là pour remplir un CV à défaut d’autre chose.



Et le jour ou tu résilies tes abonnements, tu perd tout puisque tu n’est pas propriétaire des biens dématérialisés <img data-src=" />



La liberté d’entreprendre (sacrée) se heurte donc au droit de propriété (tout aussi sacré) <img data-src=" /> OMG, appelez les libéro-pompiers <img data-src=" />



On va me rétorquer :

* Tu as signé en toute connaissance de cause

* Tu es libre d’aller ailleurs



Si l’abonnement devient la norme et que tout le monde si met, la liberté de choisir est biaisée et faussée.

Un abonnement pour un service ne choque pas. Mais un abonnement pour un “bien” c’est un coup porté au droit de propriété.



Combien on a convaincu de clients d’acheter nos logiciels plutôt que de choisir les offres hébergées chez leurs banquiers ou en SaaS chez un prestataires? Une bonne centaine, au moins. Ils ont choisit la liberté !



A part cela, c’est un article assez juste mais le titre est un peu réducteur



L’abondance n’existe pas si on parle de la bande passante et de la gestion du réseau. Il faut des infrastructures qui nécessitent des matériaux et dont le déploiement et l’entretien ont des coûts non négligeables. Il est moins facile d’obtenir un retour sur investissement que sur un contenu de divertissement produit une fois et démultiplié à l’infini pour peanuts.



La bande passante, le coeur de l’internet, n’est pas “abondante ” <img data-src=" />








Patch a écrit :



mais jsutement je ne parlais pas des stages obligatoires de formation… uniquement des stages qui sont là pour remplir un CV à défaut d’autre chose.







Disons que quelqu’un qui fait un stage de quelques moi pour ensuite trouver des CDI peut-il se permettre de se plaindre par rapport à celui qui doit faire obligatoirement le stage pour sa formation ?



Attention, je ne dit pas que le premier à tord de faire des stages.



Mais j’y met une petite nuance. Celle du choix.









A-snowboard a écrit :



Disons que quelqu’un qui fait un stage de quelques moi pour ensuite trouver des CDI peut-il se permettre de se plaindre par rapport à celui qui doit faire obligatoirement le stage pour sa formation ?



Attention, je ne dit pas que le premier à tord de faire des stages.



Mais j’y met une petite nuance. Celle du choix.



la plupart des stages sont là par pur effet d’aubaine, parce que ca coûte moins cher aux boîtes qui pourraient très bien embaucher. en ce sens oui les stagiaires peuvent se plaindre.









Patch a écrit :



la plupart des stages sont là par pur effet d’aubaine, parce que ca coûte moins cher aux boîtes qui pourraient très bien embaucher. en ce sens oui les stagiaires peuvent se plaindre.







ça on est d’accord.

Mais au final on se retrouve avec le même problème dans tous les domaines :




  • les stagiaires pas obligatoire qui font des stages

  • les codeurs qui acceptent de coder pour rien en espérant avoir le taf

  • etc…



    Bref, nivellement par le bas quoi…

    Des fois je me demande quand est-ce que ça va vers le haut ?









caoua a écrit :



Seulement, et heureusement, la vie n’est pas uniquement un jeu de monopoli, et nous avons le droit de rêver à un monde ou une entité aura pour rôle de rassembler la culture pour éviter à la personne désireuse de se cultiver de courir dans tous les sens pour trouver son bonheur dans la pléthore des concurrents.





Je suis assez d’accord, mais il faut que l’entité en question ait vraiment un but qui soit fondamentalement bon. C’est le cas de certaines organisations, dont des entreprises, … mais Google ? Tu es sûr qu’ils ne sont pas dans le paradigme monopoliste/“moderniste” ?



Y’a un bouquin qui devrait énormément t’intéresser : Reinventing organizations de Frédéric Laloux. Il est dispo aux formats classiques, ainsi qu’en téléchargement en mode “paie ce que tu veux un mois après l’achat”.









Pikrass a écrit :



Je suis assez d’accord, mais il faut que l’entité en question ait vraiment un but qui soit fondamentalement bon. C’est le cas de certaines organisations, dont des entreprises, … mais Google ? Tu es sûr qu’ils ne sont pas dans le paradigme monopoliste/“moderniste” ?



Y’a un bouquin qui devrait énormément t’intéresser : Reinventing organizations de Frédéric Laloux. Il est dispo aux formats classiques, ainsi qu’en téléchargement en mode “paie ce que tu veux un mois après l’achat”.





Merci pour le lien.



Comme je disais, nous avons le droit de rêver à…, ce qui relève, en l’occurrence ici d’un idéal auquel il n’est pas interdit de tendre vers.



Après je ne connais pas personnellement les dirigeants de google pour être certain qu’ils ne soient pas dans le paradigme monopoliste (d’ailleurs, nous y sommes tous, mais libre a chacun de tendre vers autre chose dans l’espoir qu’un jour la possibilité d’en sortir s’offre à soi), mais je préfère penser par défaut que les humains sont des grands garçons (et les grands garçons sont sensés faire les choses dans le bon sens tout en ayant le droit à l’erreur tant qu’elle n’est pas répétée sciemment), et non des enfants bas âge dont il faut contraindre à agir comme ceci ou cela (cf notre gouvernement qui veut nous obliger a faire ceci et cela comme eux ont décidés pour nous ! -parenthèse : en même temps, ce sont certainement des parents refoulés, ce qui expliquerai pourquoi ils agissent de la sorte !?-).



Bref, comme tout grands garçons qui se respectent, ils assument et font tout pour réparer au mieux leurs erreurs, contrairement aux malades actuels qui n’ont qu’une chose en tête : assouvir leur pauvre petit moi intérieur ! Libre à chacun d’être un grand ou de ne pas l’être.









caoua a écrit :



(d’ailleurs, nous y sommes tous, mais libre a chacun de tendre vers autre chose dans l’espoir qu’un jour la possibilité d’en sortir s’offre à soi)





Je te spoil le bouquin : les religions, armées et services d’état sont majoritairement conformistes, les entreprises sont majoritairement modernistes (ou “monopolistes” comme tu les appelles), les assoc’ d’intérêt général sont généralement pluralistes (ou post-modernistes). Ce sont trois étapes “d’évolution sociale”. Le livre décrit en profondeur l’étape d’après, appelée évolutionnaire ou intégrale.



L’idée est que la société dans son ensemble transitionne de plus en plus vers les étapes “d’après”. Il est quasi-sûr que le paradigme moderniste va céder sa place (sans forcément disparaître), la question c’est à quelle vitesse.







caoua a écrit :



mais je préfère penser par défaut que les humains sont des grands garçons (et les grands garçons sont sensés faire les choses dans le bon sens tout en ayant le droit à l’erreur tant qu’elle n’est pas répétée sciemment), et non des enfants bas âge dont il faut contraindre à agir comme ceci ou cela





C’est justement un des fondements du mode de pensée “évolutionnaire”. <img data-src=" /> Et ta façon de le dire me fait beaucoup penser aux textes de Jean-François Zobrist, l’ex-patron de FAVI (une fonderie française), qui a fait transitionner sa boîte vers des modes de gestion conformes à ce mode de pensée. C’est un des exemples phares de la recherche de Laloux. Il a écrit son histoire dans un livre publié sur leur site, je l’ai un peu parcouru en parallèle, c’est bien sympa.









Pikrass a écrit :



Je te spoil le bouquin : les religions, armées et services d’état sont majoritairement conformistes, les entreprises sont majoritairement modernistes (ou “monopolistes” comme tu les appelles), les assoc’ d’intérêt général sont généralement pluralistes (ou post-modernistes). Ce sont trois étapes “d’évolution sociale”. Le livre décrit en profondeur l’étape d’après, appelée évolutionnaire ou intégrale.



L’idée est que la société dans son ensemble transitionne de plus en plus vers les étapes “d’après”. Il est quasi-sûr que le paradigme moderniste va céder sa place (sans forcément disparaître), la question c’est à quelle vitesse.





C’est justement un des fondements du mode de pensée “évolutionnaire”. <img data-src=" /> Et ta façon de le dire me fait beaucoup penser aux textes de Jean-François Zobrist, l’ex-patron de FAVI (une fonderie française), qui a fait transitionner sa boîte vers des modes de gestion conformes à ce mode de pensée. C’est un des exemples phares de la recherche de Laloux. Il a écrit son histoire dans un livre publié sur leur site, je l’ai un peu parcouru en parallèle, c’est bien sympa.







Je te remercie pour ton partage de références.