Alors que de nombreux bruits courent autour de la santé financière de Crytek, le studio affirmait hier que tout va pour le mieux et que sa situation est sous contrôle. Manque de chance pour lui, plusieurs de nos confrères ont eu vent de démissions au Royaume-Uni et obtenu des précisions concernant les salaires non versés aux employés.
Ryse : Son of Rome
Crytek, ton univers impitoyable
Malgré tous ses efforts du studio pour étouffer l'affaire, les difficultés financières de Crytek sont en train de se dévoiler au grand jour. Tout a commencé avec un article publié dans un magazine allemand recueillant les témoignages d'employés de l'entreprise et d'autres acteurs de l'industrie vidéoludique. L'ensemble des personnes interrogées s'accordaient à dire que Crytek va mal, en expliquant que certains employés ne touchaient pas leur salaire dans les temps, et qu'une large part des grands éditeurs s'attend à ce que l'entreprise mette la clé sous la porte dans un futur proche.
Bien évidemment, Crytek a immédiatement réagi en expliquant, que de son côté tout se passe bien. « Contrairement à ce que certains médias rapportent, en s'appuyant sur un article récemment publié dans le magazine GameStar, les informations qui y sont présentées ne sont que des rumeurs, que Crytek dément », déclarait ainsi un porte-parole de l'entreprise, avant d'ajouter que le développement de plusieurs titres suivait son cours.
Pas de licenciements, mais un turn-over important
Malgré toute la bonne volonté affichée par le studio dans les médias, il est difficile de croire que tout est parfait au vu des éléments que continuent d'avancer nos confrères. Ainsi selon Eurogamer, qui s'appuie sur les témoignages de plusieurs sources proches du dossier, l'ambiance est loin d'être au beau fixe dans les locaux de Crytek.
Ainsi, environ 30 des 130 employés que comptent le studio britannique de l'entreprise ont quitté leur poste depuis 2011, principalement en raison de retards de paiement dans les salaires et le rythme s'accélère ces derniers mois. Parmi eux on retrouve des figures importantes comme Karl Hilton, le directeur général de Crytek UK, parti le 28 mai dernier. Les derniers partants se sont notamment dirigés vers Cloud Imperium Games, le studio à l'origine de Star Citizen, un titre qui exploite les capacités du CRYENGINE.
D'autres sources ont apporté des précisions sur les problèmes touchant le versement des salaires. Ainsi chez Crytek UK, les employés auraient touché 600 puis 700 livres de salaire au lieu du montant habituel ces deux derniers mois. Un signe révélateur de la bonne santé de l'entreprise, ou pas. D'ailleurs, elle s'est depuis refusé à tout commentaire.
Commentaires (61)
#1
N’importe quelle boîte qui met sa philosophie dans la forme (le graphique dans les JV) et s’oriente sur le fric avant tout ne peut faire que couler.
Crytek était une boîte de beauf, elle coule, c’est normal.
Avoir un patron qui a un minimum de philosophie, c’est essentiel.
Toute structure basée sur le pouvoir ne peut que s’autodétruire (n’en témoigne ce qui arrive au PS et à l’UMP actuellement).
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Ainsi, environ 30 des 130 employés que comptent le studio britannique de l’entreprise ont quitté leur poste depuis 2011, principalement en raison de retards de paiement dans les salaires et le rythme s’accélère ces derniers mois. Parmi eux on retrouve des figures importantes comme Karl Hilton, le directeur général de Crytek UK, parti le 28 mai dernier
Ah ouais quand même… effectivement ça sent très très très fort le roussi…
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Il meurt à la fin de la saison 3.
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Goldorak, j’espère que tu blagues ??
Le mec qui viens spolier çà ici…
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C’est quoi ces commentaires supprimés “spoiler alert” et qui reviennent ensuite ?
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Comment ils se sont débrouillé chez crytek ?
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Ils avaiaent pourtant du savoir faire avec leur moteur graphique, je sais bien que c’est pas les devs qui gèrent la boîte, mais manifestement quelqu’un a tout gâché
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Question sérieuse: Avec une estimation de 64 milliards en 2014 et peut être 100 milliards en 2018 pour le marché du jeu vidéo, comment des structures comme ça ne s’en sortent pas ?
Il y a bien quelqu’un/un éditeur qui s’en met plein les poches quand même ?
Il y a un gros problème de redistribution dans ce milieu…c’est pas possible…
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Comment pourrir une news en moins de deux, on parle plus de house of cards que de crytek.
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Si ça coule, ça va tout de même faire une technologie apacher sur le marché. Le cryengine, il est tout de même pas dégueu.
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Les derniers partants se sont notamment dirigés vers Cloud Imperium Games
Sa fait une poignées de jours que sa parle de sa sur le fofo de star citizen, y en a qui voulait carrément lancer une autre campagne de crowdfunding pour racheter crytek…
Ils rigolent pas les bakers de sc
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Ils sont sur le chemin de croix, mais dans le domaine du jeu vidéo je pense qu’on dit le chemin de THQ.
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Je sais pas comment ça se passe en Angleterre mais en France une boite qui ne te paie pas tu peux te casser directement (pour un dev ce n’est pas compliqué de retrouver du taf) et en plus ils doivent te payer par la suite ce qu’ils te doivent.
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Crytek est dans un état critique.
D’un coté vue le fiasco de warface en Europe il est difficile de garder la face.
Et puis bon je doute que ryse sur un parc de quelque million de console est été un choix judicieux quelle hérésie pour un studio étant le meilleur niveaux graphisme et où la mode c’est au plus beau graphisme d’être en difficulté.
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Dommage. C’était un chouette moteur.
il finira par n’en rester plus que 2 Après fermetures, rachats et consolidations.
Pas si facile de grossir très vite.
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Ainsi, environ 30 des 130 employés que comptent le studio britannique de l’entreprise ont quitté leur poste depuis 2011
J’aurais plutôt dit comptaient car on est en 2014 sauf erreur de ma part (ou j’ai pas compris, possible aussi).
Parmi eux on retrouve des figures importantes comme Karl Hilton, le directeur général de Crytek UK, parti le 28 mai dernier.
Non vraiment, il y a un problème temporel là, je suis tombé dans une faille.
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Crysis me a river
Du grand art
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Ils auraient mieux fait d’en rester à leur spécialité de base : les jeux “vitrines technologiques” style Crysis 1 sur PC, un secteur sur lequel ils n’avaient pas vraiment de concurrents sérieux.
Au lieu de ça ils se sont éparpillés dans tous les sens en se lançant dans la médiocrité du jeu consoles, marché sur lequel la concurrence est énorme, probablement attirés par les sirènes du fric facile sauf que ça n’a été qu’un mirage.
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En même temps, quand bien même tout s’effondre en coulisses, je vois mal comment la direction d’une boite peut l’avouer comme ça au monde entier sans aggraver la situation.
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Juste une remarque, l’info sur la santé financière de Crytek n’est pas nouvelle, semiaccurate a révélé l’affaire il y a près de 3 mois. Ils ne donnaient pas le nom à l’époque, mais toute personne suivant le jeux vidéo pouvait mettre un nom assez facilement (même moi c’est peu dire).
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