Comme ACTA, Bruxelles veut s’attaquer au piratage à échelle commerciale

Comme ACTA, Bruxelles veut s’attaquer au piratage à échelle commerciale

Accroche-toi à l’échelle commerciale, j’enlève le pinceau

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Marc Rees

Publié dans

Droit

20/06/2014 4 minutes
33

Comme ACTA, Bruxelles veut s’attaquer au piratage à échelle commerciale

« Nous voulons cibler les intermédiaires, les sites qui violent les droits de propriété intellectuelle, plutôt que les utilisateurs finaux ». Voilà ce que nous confie la Commission européenne qui vient d’annoncer une prochaine communication contre les contenus illicites.

karel de gucht

 

Les mesures seront dévoilées le 1er juillet prochain. Ce jour, « la Commission européenne adoptera un ensemble de deux communications : la première est un plan d’action de l’UE pour lutter contre les atteintes aux droits de propriété intellectuelle; la seconde est une stratégie pour la protection et le respect des droits de propriété intellectuelle dans les pays tiers ».

 

Ce plan d’action intégrera dix mesures destinées à s’attaquer à ceux qui violent la propriété intellectuelle à une « échelle commerciale ». La Commission ne détaille pas pour l’instant le contenu de ces mesures, mais assure que « ces nouveaux outils (non législatifs) comprennent ce que l’on appelle l’approche «follow the money» («suivez l’argent»), dont la finalité est de priver les contrevenants agissant à une échelle commerciale de leurs revenus. Le dispositif sera épaulé par des actions de coopérations entre les autorités européennes et même avec les pays tiers. Il s’agira par exemple « d’utiliser tous les moyens possibles pour dissuader et empêcher efficacement l’entrée et la diffusion des contrefaçons sur les marchés de l’UE et ceux des pays tiers. »

 

Ces outils « non législatifs » s’appuieront sans doute sur la bonne volonté des acteurs, sans recourir donc à de nouveaux textes ni nécessairement à un juge. L’avantage de ces solutions négociées dans le silence feutré des bureaux réside dans leur rapidité de mise en œuvre. Leur inconvénient tient au manque de contrôle démocratique et aux risques d’atteintes à la liberté d’expression ou de communication.

L’« échelle commerciale », un reste d’ACTA

Problème, la notion même d’ « échelle commerciale », cible de ces mesures, est bien plus large qu’elle ne le laisse entendre. Le communiqué de la Commission est certes laconique, mais la notion avait déjà été utilisée dans l’accord ACTA. Miracle sémantique, l’ « échelle commerciale » peut en effet viser des opérations qui ne sont pas nécessairement effectuées à des fins commerciales. Dans ACTA, la notion d’échelle commerciale visait en effet :

«- les infractions délibérées et significatives aux droits d’auteur et droits voisins qui n'ont pas pour but direct ou indirect un gain financier, et
- les infractions délibérées et significatives aux droits d’auteur et droits voisins qui ont pour but un avantage commercial ou un gain financier. »

 

ACTA avait été rejeté par le Parlement européen. Avec ces futures mesures non législatives, Karel de Gutch, Commissaire européen au Commerce, pourra souffler : il n’aura donc pas à affronter la démocratie européenne.

« Follow the money »

La communication attendue de Bruxelles peut viser aussi bien Internet que les biens physiques. Elle s’inscrit dans le même mouvement que les lois SOPA/PIPA, applaudies par les ayants droit français ( et )   mais abandonnées après un black out mondial. On retrouve déjà des traces du rapport Lescure et surtout celui de Mireille Imbert Quaretta. L’expression « follow the money » a en effet été utilisée par l’actuelle présidente de la Commission de protection des droits.

 

Celle-ci propose différentes pistes pour impliquer les acteurs de paiement et les régies publicitaires, sans intervention préalable du juge. Elle milite par exemple pour l’édiction de chartes de bonnes pratiques. « Volontairement, dans un premier temps, je ne propose qu’un droit fondé sur l’autorégulation sans sanction, nous précisait MIQ dans une interview. Pour ma part, je compte sur la bonne volonté des gens. Cependant, si à un moment donné, cela ne marche pas, on pourra envisager des sanctions. » 

 

MIQ prône aussi la mise en place d’une liste noire des sites contrefacteurs que les intermédiaires seraient amenés à éviter. Là encore, cette liste noire serait rédigée sans jugement. « Quand vous avez au niveau international la liste des compagnies aériennes qu’il vaut mieux éviter, on n’attend pas un crash et un jugement pour dire qu’il vaut mieux éviter cette société ». Fait notable ses outils visant la contrefaçon commerciale s’appliquent également à la contrefaçon non commerciale, comme MIQ nous l’a confirmé.

 

L’Europe suivra-t-elle ses préconisations pour le moins ambitieuses ? Réponse dans quelques jours.

Écrit par Marc Rees

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L’« échelle commerciale », un reste d’ACTA

« Follow the money »

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Commentaires (33)


Le plus simple pour asphyxier les sites “commerciaux” illégaux c’est tout simplement de légaliser les échanges NON marchants.



Du coup plus personne n’ira sur les sites vendeurs underground. <img data-src=" />


A force de faire des listes noires pour les intermédiaires, va falloir passer à la liste blanche, elle sera plus simple à maintenir <img data-src=" />











picatrix a écrit :



Le plus simple pour asphyxier les sites “commerciaux” illégaux c’est tout simplement de légaliser les échanges NON marchants.



Du coup plus personne n’ira sur les sites vendeurs underground. <img data-src=" />





Hippie <img data-src=" />



Et pourquoi pas supprimer l’argent, pendant qu’on y est ?









picatrix a écrit :



Le plus simple pour asphyxier les sites “commerciaux” illégaux c’est tout simplement de légaliser les échanges NON marchants.



Du coup plus personne n’ira sur les sites vendeurs underground. <img data-src=" />









Le plus simple, c’est de confisquer les serveurs du site comme pour Megaupload, tout simplement, mais pour cela, il faut l’ordonnance d’un juge, point barre;

Il ni a pas autre chose à faire.



Aussi, il ni a pas que la contrefaçon musilcale ou video, il y a toutes la pharmacopée qui se vend en ligne, sans même parler des drogues, les lois existent, il y a qu’à les appliquer.









picatrix a écrit :



Le plus simple pour asphyxier les sites “commerciaux” illégaux c’est tout simplement de légaliser les échanges NON marchants.



Du coup plus personne n’ira sur les sites vendeurs underground. <img data-src=" />





Que fait-on pour les échanges sprintants ? <img data-src=" />



Ou des pastille, rouge pour mauvais pour le commerce à vert pour excellent pour l’emploi.


Donc, si je comprends bien, l’obsession de l’Europe sera de faire respecter la propriété intellectuelle de la grande industrie américaine.



Un pays comme la France n’a aucun intéret à abonder dans ce sens. C’est une logique qui ne fait qu’accroître la domination économique des plus grands pays.









sr17 a écrit :



Donc, si je comprends bien, l’obsession de l’Europe sera de faire respecter la propriété intellectuelle de la grande industrie américaine.



Un pays comme la France n’a aucun intéret à abonder dans ce sens. C’est une logique qui ne fait qu’accroître la domination économique des plus grands pays.





On a pas d’industrie culturelle et pas non plus d’ayant droit ?





Et pourquoi ils ne font pas tout simplement appliquer les règles de droit déjà existantes et qu’ils négocient tous ensemble leur application à l’international par un grand traité signé par tous les pays?



Oui, oui, c’est compliqué et ça prend du temps…



… et quelqu’un peut-il me rappeler depuis combien de temps ça dure leur histoire? Et le temps perdu, les textes nouveaux inutiles, l’argent dépensé en pure perte pour des conneries comme hadopi, etc…



En clair, s’ils avaient fait cela dès le départ, on aurait déjà eu un traité international résolvant la question depuis 5 ans et plus personne n’en entendrait plus parler.<img data-src=" />



Mais bon, après tout, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?<img data-src=" />









metaphore54 a écrit :



On a pas d’industrie culturelle et pas non plus d’ayant droit ?





Si … qui sont même très choyés au point de faire voter leurs lois … pendant que les intermittents sont dans la rue !



Quelle Sacré exception culturelle avons-nous là… NOUS la France ! <img data-src=" />









sr17 a écrit :



Un pays comme la France n’a aucun intéret à abonder dans ce sens.





Oui mais on va le faire tout de même. <img data-src=" />









sr17 a écrit :



Donc, si je comprends bien, l’obsession de l’Europe sera de faire respecter la propriété intellectuelle de la grande industrie américaine.



Un pays comme la France n’a aucun intéret à abonder dans ce sens. C’est une logique qui ne fait qu’accroître la domination économique des plus grands pays.







Au contraire, la France est bien plus fournisseur de contenu que de tuyaux. Protéger les contenus et faire peser la responsabilité sur les grands acteurs intermédiaires, c’est viser Google principalement.









metaphore54 a écrit :



On a pas d’industrie culturelle et pas non plus d’ayant droit ?







D’abord, la propriété intellectuelle, ce n’est pas que le monde culturel. Par définition, cela touche toute production intellectuelle, y compris la conception industrielle.



Ensuite, dans tous les domaines, y compris artistique, la France est juste un petit nain face à l’industrie américaine.



Le renforcement de la propriété intellectuelle n’avantagera pas notre petite industrie. Bien au contraire, elle ne fera que renforcer le monopole écrasant de la grande industrie mondialisée.



Ces grands monopoles industriels ruinent la France progressivement et tueront sa culture.



Demandez vous que deviendra l’industrie culturelle française quand l’état n’aura plus d’argent pour la subventionner. Regardez simplement le régime des intermittents. Et ce n’est qu’un début.



Dans quelques années, je vous prédit une hécatombe dans le monde de la culture française.














Fouq a écrit :



Au contraire, la France est bien plus fournisseur de contenu que de tuyaux. Protéger les contenus et faire peser la responsabilité sur les grands acteurs intermédiaires, c’est viser Google principalement.







Les gars, il faudrait arrêter de rêver.



La France ne pèse absolument rien face à l’industrie américaine de production de contenus.



Et le plus gros de ce qu’on produit ici est fait sous perfusion étatique.



Dans pas longtemps, notre état en faillite arrêtera de payer. Que croyez vous qu’il adviendra ?



Contenus, tuyaux, infrastructures : dans tous les domaines nous sommes petits.



Et toute propriété intellectuelle ne fera toujours que renforcer les plus grands acteurs au détriment des petits en leur permettant de capitaliser pour peser toujours plus.



Conclusion : la France n’a aucun intéret dans la propriété intellectuelle.









sr17 a écrit :



Les gars, il faudrait arrêter de rêver.



La France ne pèse absolument rien face à l’industrie américaine de production de contenus.



Et le plus gros de ce qu’on produit ici est fait sous perfusion étatique.



Dans pas longtemps, notre état en faillite arrêtera de payer. Que croyez vous qu’il adviendra ?



Contenus, tuyaux, infrastructures : dans tous les domaines nous sommes petits.



Et toute propriété intellectuelle ne fera toujours que renforcer les plus grands acteurs au détriment des petits en leur permettant de capitaliser pour peser toujours plus.



Conclusion : la France n’a aucun intéret dans la propriété intellectuelle.





Étonnamment, +1 <img data-src=" />



La propriété intellectuelle est déjà largement surprotégée, dans tous les domaines.



Aujourd’hui nous sommes au state ou la “protection” de la propriété intellectuelle a atteint un tel niveau qu’elle empêche bien plus qu’elle encourage l’innovation.



Les droits d’auteurs ont été progressivement étendus à un siècle après la mort du créateur. Uns siècle de rente sans justification.



Dans l’industrie, les critères de brevetabilité ont été étendus jusqu’à l’absurde.



Tout ça pour le bénéfice unique des rentiers…





ACTA avait été rejeté par le Parlement européen. Avec ces futures mesures non législatives, Karel de Gucht, Commissaire européen au Commerce, pourra souffler :

L’est pas encore mort “le Karel”, ce flamingant nous les casses depuis un bon bout de temps, qu’il soit à la botte des lobbys de l’industrie culturelle ne m’étonne pas, n’importe quoi pour remplir les popoches, hein, Karel?<img data-src=" />








wagaf a écrit :



Étonnamment, +1 <img data-src=" />



La propriété intellectuelle est déjà largement surprotégée, dans tous les domaines.



Aujourd’hui nous sommes au state ou la “protection” de la propriété intellectuelle a atteint un tel niveau qu’elle empêche bien plus qu’elle encourage l’innovation.



Les droits d’auteurs ont été progressivement étendus à un siècle après la mort du créateur. Uns siècle de rente sans justification.



Dans l’industrie, les critères de brevetabilité ont été étendus jusqu’à l’absurde.



Tout ça pour le bénéfice unique des rentiers…





Là, tu définie notre modèle qui est largement accepté.Même si je suis contre car ça crée des effets d’aubaine comme tout les systèmes avantageux.



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come over here

scorpion wins

footballity





Finalement on peut peut être gagner la coupe.








metaphore54 a écrit :



Là, tu définie notre modèle qui est largement accepté.Même si je suis contre car ça crée des effets d’aubaine comme tout les systèmes avantageux.





Non, ça n’a pas toujours été ainsi, et c’est loin d’être “largement accepté”, comme le partage en p2p le montre, entre autre.



À une époque le droit d’auteur durait beaucoup moins longtemps et le champ de brevetabilité était beaucoup plus réduit, ne permettait par ex. pas de breveter des concepts génériques ou des algorithmes (ce qui a été rendu possible au fil de la pression des rentiers).



Rien, moralement ou économiquement, ne justifie de reverser une rente aux héritiers d’un créateur jusqu’à 90 ans après sa mort.









wagaf a écrit :



Non, ça n’a pas toujours été ainsi, et c’est loin d’être “largement accepté”, comme le partage en p2p le montre, entre autre.



À une époque le droit d’auteur durait beaucoup moins longtemps et le champ de brevetabilité était beaucoup plus réduit, ne permettait par ex. pas de breveter des concepts génériques ou des algorithmes (ce qui a été rendu possible au fil de la pression des rentiers).



Rien, moralement ou économiquement, ne justifie de reverser une rente aux héritiers d’un créateur jusqu’à 90 ans après sa mort.







Le p2p ne démontre rien du tout, juste qu’une partie de la population ne veut pas payer. Je ne vois pas beaucoup de gens dans la rue protester, de pétition etc…contre ce système qui sont des des moyens de se faire entendre.









metaphore54 a écrit :



Le p2p ne démontre rien du tout, juste qu’une partie de la population ne veut pas payer. Je ne vois pas beaucoup de gens dans la rue protester, de pétition etc…contre ce système qui sont des des moyens de se faire entendre.





La contestation contre SOPA/ACTA, le blackout de Wikipedia etc ont vraiment pesé dans la balance.



Et ce n’est qu’un exemple directement lié au numérique…









metaphore54 a écrit :



Le p2p ne démontre rien du tout, juste qu’une partie de la population ne veut pas payer. Je ne vois pas beaucoup de gens dans la rue protester, de pétition etc…contre ce système qui sont des des moyens de se faire entendre.





Pour le P2P, je pense que l’ampleur du phénomène malgré la propagande montre bien que la population se fiche de la “propriété intellectuelle” de Beyoncé etc.



Compare au vol, pas très difficile d’empêcher que les gens volent, il suffit de leur expliquer que c’est mal et la plupart des gens ne le font pas.









wagaf a écrit :



Pour le P2P, je pense que l’ampleur du phénomène malgré la propagande montre bien que la population se fiche de la “propriété intellectuelle” de Beyoncé etc.



Compare au vol, pas très difficile d’empêcher que les gens volent, il suffit de leur expliquer que c’est mal et la plupart des gens ne le font pas.







Du flan, il suffit d’une crû pour que les magasins soient pillés par tous les gens et ensuite l’état est obligé de posté des policiers ou militaire pour empêcher d’autres vols.



C’est la peur du gendarme qui empêchent les vols pas par conscience du bien ou du mal.



<img data-src=" /> Ca ne sert à rien de lutter contre la commission européenne, les mecs sont corrompus et travail main dans la main avec les lobbys.

Si on arrive à les faire plier, ils reviendront autant de fois que nécessaire sous une forme différente.








ActionFighter a écrit :



Et pourquoi pas supprimer l’argent, pendant qu’on y est ?







Suivez les pire Bitcoins & Co



Argent pouvant être très douteux (fabriqué sur du vent changeant)












2show7 a écrit :



Suivez les pire Bitcoins & Co



Argent pouvant être très douteux (fabriqué sur du vent changeant)





Ta confiance dans le système te rend aveugle : c’est le cas aussi pour les autres monnaies.



Ce n’est qu’une nième accord pour rendre l’Europe compatible à 100% avec le système américain… TAFTA inside…

Ce n’est rien d’autre… et comme tout les accords avec les USA, c’est toujours le cosignataire qui se fait enfiler en long, en large et en travers…








metaphore54 a écrit :



C’est la peur du gendarme qui empêchent les vols pas par conscience du bien ou du mal.







Si tu marche comme ça, c’est ton problème <img data-src=" /> le monde entier, heureusement ne fonctionne pas sur ce modèle…

Le roumain n’est pas peureux visiblement <img data-src=" />









psn00ps a écrit :



Ta confiance dans le système te rend aveugle : c’est le cas aussi pour les autres monnaies.







En même temps, il n’a pas complètement tort.



Tout n’est pas rose dans le domaine des crypto monnaies.



Échapper à toute régulation, ça peut avoir des avantages, mais aussi de redoutables inconvénients.



Parce qu’il ne faut pas se leurrer, il y a des gens qui sont capables de toutes les manipulations pour faire de l’argent. Et c’est toujours plus facile de le faire la ou il y a moins de règles.



En tout cas, ce n’est pas un domaine que je recommanderais aujourd’hui pour stocker son argent. Surtout si on ne dispose pas du temps nécessaire pour suivre tout cela de près.






















sr17 a écrit :



En même temps, il n’a pas complètement tort.



Tout n’est pas rose dans le domaine des crypto monnaies.



Échapper à toute régulation, ça peut avoir des avantages, mais aussi de redoutables inconvénients.



Parce qu’il ne faut pas se leurrer, il y a des gens qui sont capables de toutes les manipulations pour faire de l’argent. Et c’est toujours plus facile de le faire la ou il y a moins de règles.



En tout cas, ce n’est pas un domaine que je recommanderais aujourd’hui pour stocker son argent. Surtout si on ne dispose pas du temps nécessaire pour suivre tout cela de près.





Je ne dirai qu’un nom: Crédit Lyonnais.

Il est dans nos pattes depuis 24 ans et l’état a encore récemment emprunté pour 4,5 Milliards

=&gt; leurs conneries, qui créent notre crise d’aujourd’hui.

Il y avait déjà des règles, et ça s’est quand même produit.



MtGox est un ange par rapport à ces andouilles.









sr17 a écrit :



Les gars, il faudrait arrêter de rêver.



La France ne pèse absolument rien face à l’industrie américaine de production de contenus.



Et le plus gros de ce qu’on produit ici est fait sous perfusion étatique.



Dans pas longtemps, notre état en faillite arrêtera de payer. Que croyez vous qu’il adviendra ?



Contenus, tuyaux, infrastructures : dans tous les domaines nous sommes petits.



Et toute propriété intellectuelle ne fera toujours que renforcer les plus grands acteurs au détriment des petits en leur permettant de capitaliser pour peser toujours plus.



Conclusion : la France n’a aucun intéret dans la propriété intellectuelle.







D’une, ce n’est pas parce que tes concurrents sont premiers sur le marché que l’on doit supprimer la protection pour tout le monde. Je ne vois pas en quoi la production France sortira favorisée de l’abandon de la protection de la PI, elle sera ruinée comme les autres. A moins que ça soit ça l’idée ?



D’autre part, la production, secteur sous perfusion de l’Etat ? L’Etat ne subventionne pas la plus grosse partie de la production ciné et audiovisuelle française. Les chaines télé et autres SMAD implantés en France sont la principale source de revenus grâce au système de la loi de 86. Pas pour rien que l’Etat va ponctionner le CNC !



Bref, le problème de la concurrence France/USA dans la fourniture de contenus n’est pas un problème de PI pour moi, c’est un problème de… concurrence :)



https://www.youtube.com/watch?v=xhY5UuBvIo8



et ça vient du service publique <img data-src=" />








psn00ps a écrit :



Je ne dirai qu’un nom: Crédit Lyonnais.

Il est dans nos pattes depuis 24 ans et l’état a encore récemment emprunté pour 4,5 Milliards

=&gt; leurs conneries, qui créent notre crise d’aujourd’hui.

Il y avait déjà des règles, et ça s’est quand même produit.



MtGox est un ange par rapport à ces andouilles.









C’est surtout que personne ne rembourse ceux qui se sont fait avoir par MtGox, alors que l’état a rembourser tout les clients du crédit lyonnais,



… et même M Tapis <img data-src=" /> <img data-src=" />



C’est l’état donc nous qui sommes des andouilles. <img data-src=" />









caesar a écrit :



C’est surtout que personne ne rembourse ceux qui se sont fait avoir par MtGox, alors que l’état a rembourser tout les clients du crédit lyonnais,



… et même M Tapis <img data-src=" /> <img data-src=" />



C’est l’état donc nous qui sommes des andouilles. <img data-src=" />





Bernard Tapie était ministre à l’époque, et le Crédit Lyonnais une banque publique.

Ils ne pouvaient juste pas faire autrement.