Quatre millions d’élèves sensibilisés « au bon usage de la musique en ligne »

Quatre millions d’élèves sensibilisés « au bon usage de la musique en ligne »

Quid de la Hadopi ?

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Marc Rees

Publié dans

Droit

03/03/2014 7 minutes
31

Quatre millions d’élèves sensibilisés « au bon usage de la musique en ligne »

Sur le site du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), on apprend que Calysto fête cette année ses 10 ans. Depuis 2004, cette association a ainsi sensibilisé quelques quatre millions d’élèves « au bon usage de la musique en ligne », indiquent les acteurs de la filière.

calysto

Le site de Calysto

 

Selon les chiffres fournis, 20 intervenants investissent chaque année 1 800 établissements - aussi bien des écoles, des collèges que des lycées. « Calysto rencontre chaque année 500 000 élèves, soit 4 millions d’élèves depuis 10 ans, et 150 000 adultes. Les sessions de formation ont lieu au sein des établissements scolaires, en complément du travail réalisé par l’Éducation nationale pour sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la création à l’ère du numérique. »

 

La formation porte notamment sur les risques liés au piratage (« virus, spywares et collecte de données personnelles, contenus pornographiques, risques juridiques ») que la présentation des alternatives légales… « Tous pour la musique est l’un des plus anciens soutiens de Calysto. La filière musicale a pris conscience très tôt de la nécessité d’éduquer, d’informer les jeunes publics aux enjeux du piratage et nous a aidés à communiquer vers le plus large public possible » applaudit ainsi Cyril Di Palma, co-fondateur de Calysto.

 

En septembre 2009, PC INpact diffusait un courrier de Calysto enrichi d’une Marianne, d’un drapeau bleu blanc rouge, du logo du ministère de la Culture et de plusieurs acteurs privés dont TPLM ou l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle. Cette opération, nommée « Génération numérique » proposait ainsi des modules aux chefs d’établissements épaulés par des fiches thématiques. Dans le plan d’intervention, il était déjà question des lois Hadopi et Dadvi, ou des « alternatives légales au piratage ». « Le but est de mettre en place un débat pour conseiller au mieux les élèves dans chacune des pratiques » prévenait-on.

Des sessions de formation payées en partie par l'établissement

Ces sessions sont payantes. L’établissement prend à sa charge une partie de ces modules pour un forfait de 344 euros par jour. « Mais une journée coûte presque le double » nous alerte Thomas Rhomer, président et cofondateur. Qui paye le reste ? « On a des partenaires institutionnels, associatifs et privés », confirme l’intéressé. Parmi les institutionnels, le ministère des Affaires sociales, la Culture. « Cependant, en l’état des caisses de l’État, il est toujours difficile d’obtenir des subventions publiques ». Dans le secteur privé associatif, citons la Voix de l’Enfant puisque Calysto distille également des conseils pour communiquer sur les réseaux sociaux. On trouve également Tous pour la musique, et parmi les sociétés, Google.

 

Quid du détail de la ventilation ? Calysto nous précise que la part respective de chaque acteur privé n’excède pas les 5 %. « Quand bien même verseraient-ils 20 ou 10 %, ils n’auraient pas le droit d’intervenir sur nos contenus. »

Principe de neutralité ?

Dans une vidéo, TPLM célébre sa collaboration avec Calysto. Elle diffuse les témoignages de plusieurs jeunes : « la sanction, pour être franc, j’ai l’impression que cela arrive aux autres, ça ne peut pas m’arriver », « quand on paye une musique, on paye un vrai travail », « ne pas payer, c’est dévaloriser leur métier, leur travail », mais un autre indique qu’« on nous a montré plusieurs sites qui nous permettent de télécharger gratuitement et légalement, des musiques et des albums »...

 


Comment Calysto parvient-elle à assurer le principe de neutralité de l’école, des collèges et des lycées avec ses liens financiers avec l’association Tous pour la musique ? Celle-ci compte en effet dans ses rangs l’Adami, la Chambre Syndicale de l’Edition Musicale, la Sacem, la Société civile des producteurs phonographiques, le Snep (syndicat national de l’édition phonographique), ou encore l’UPFI (producteurs indépendants). Bref, des acteurs impliqués de près sur les plateformes commerciales.

 

« C’est un positionnement éthique qu’on a toujours eu, contrairement aux affirmations de certaines personnes qui ne se sont pas rendues sur le terrain. Nous avons une responsabilité importante puisqu’on est face à des publics mineurs, on ne peut se permettre de dire n’importe quoi. Les chefs d’établissements et les enseignants peuvent par ailleurs assister et vérifier ce contenu. S’il y avait des contenus jugés tendancieux, nous aurions explosé en vol depuis longtemps » jure Thomas Rhomer.

 

L’intéressé poursuit sur ce terrain : « On se contente juste de rappeler qu’il y a un cadre légal qui existe comme on le fait pour la protection de l’enfance, le droit à l’image ou le cyber harcèlement. Pour la musique, ce cadre est en pleine évolution en raison de la remise en cause, normalement du rôle de la Hadopi et son transfert vraisemblable vers le CSA. On les incite aussi à s’intéresser à tous ces débats et où ils peuvent jouer un rôle en tant que consommateur et citoyens du web. »

Des relations inexistantes avec la Hadopi

Sauf que la Hadopi organise elle aussi des sessions de formation (voir notre actualité). Calysto est-elle en relation avec la Rue du Texel, histoire d’optimiser et d’éviter les doublons ? « Aucunement. Nous ne sommes pas en relation avec la Hadopi. On connait les équipes qu’on avait rencontrées au tout début de la création de la Haute autorité, à la demande du ministre concerné. Mais rapidement, on a vu qu’il était très difficile de travailler avec eux. ».

 

Pourquoi ? « Les équipes rencontrées à l’époque semblaient plus s’intéresser par le volet communication qui leur incombait que le volet information et sensibilisation. Cela a donné lieu à certaines campagnes de comm’ de leur part, ça leur regarde, ils dépensent leur budget comme ils le souhaitent. En tout cas, pour notre part, nous n’avons jamais eu le moindre soutien de quelque ordre que ce soit venant de la Hadopi. »

Et les sites labellisés par la Hadopi ?

Y a-t-il eu une évolution sociologique des élèves sur la question des nouvelles technologies ? « On constate que c’est un public hyper réactif, qui s’adapte énormément à chaque fois qu’un nouvel outil sort. Ce n’est pas simple pour un ado de se repérer sur ce qui est légal et ce qui ne l’est pas. (…) Ils sont malins, très intuitifs dans leurs usages, et s’adaptent énormément en fonction des outils qui arrivent, comme après la fermeture de Megaupload. »

 

Pour se repérer entre le légal et ce qui ne l’est pas, Calysto prend-elle appui sur les labels PUR (désormais rebaptisés LOL) ? « Non, on ne s’appuie pas dessus. En ce moment, c’est un sujet complexe, en pleine évolution. On leur rappelle simplement qu’une loi existe. Maintenant, derrière, les choses sont en pleine évolution puisqu’on voit que le rôle de la Hadopi est en question. En plus, dans le secteur de la musique, des films et des séries, tout est compliqué puisqu’on voit que de nouveaux acteurs apparaissent, comme Netflix, et que la fenêtre des médias a changé. Nous n’avons jamais eu pour vocation de dire aux gamins faites pas ci, faites pas ça. On est plutôt dans la démonstration pour leur montrer les alternatives légales comme Deezer ou Spotify. »

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Des sessions de formation payées en partie par l'établissement

Principe de neutralité ?

Des relations inexistantes avec la Hadopi

Et les sites labellisés par la Hadopi ?

Commentaires (31)


on leur montre aussi le graphique en camembert de “ où va l’argent ? ” ? <img data-src=" />




La formation porte notamment sur les risques liés au piratage (« virus, spywares et collecte de données personnelles, contenus pornographiques, risques juridiques »)

Ca va les inciter à pirater <img data-src=" />





Plus sérieusement, ca me choque que les établissement scolaires financent ce genre d’association, ce n’est pas leur rôle à mon avis.<img data-src=" />


On apprend aux enfants à l’ecole comment ne pas faire gagner moins argent aux majors ? (vous remarquerez que je n’ai pas dit perdre)

:eeek::eeek::eeek::eeek::eeek:








FunnyD a écrit :



Plus sérieusement, ca me choque que les établissement scolaires financent ce genre d’association, ce n’est pas leur rôle à mon avis.<img data-src=" />







Yup <img data-src=" />



Ça reste moins pire l’apprentissage de l’INternet civilisé par Axa









Texas Ranger a écrit :



on leur montre aussi le graphique en camembert de “ où va l’argent ? ” ? <img data-src=" />







Ça aurait été cool de leur montrer, mais en France, certaines personnes s’indignent du fait que l’on parlerait de cul à l’école.



À ces personnes là, je vous dit ça : <img data-src=" />



On leur apprend bien à jouer au foot à l’école, aux gamins…



<img data-src=" />


J’adore le résumé du site (capture d’écran)



Depuis 2004, vous pouvez accueillir dans votre établissement scolaire une journée d’information et de prévention aux risques d’internet et des outils numériques. L’opération “Génération Numérique” vous permettra d’informer les élèves et d’aider les professeurs et les parents à mieux vivre l’ère numérique!”







  • Informer/prévenir les risques d’internet et des outils numériques, je trouve que ça colle pas avec “faut pas télécharger sur le pé2pé, c’est mal vous m’entendez ?”. Encore plus quand on a comme soutien l’industrie musicale. Pourquoi ne pas dire aux jeunes, lors de ces sessions, que quand ils achètent un périphérique avec stockage, qu’ils paient également la RCP (très cher pour certains produits) alors qu’au final, le contenu pourrait être tout autre chose ?

  • “Aider les profs (d’accord) et les parents (?) à mieux vivre l’ère numérique”. -&gt; Maintenant les parents peuvent venir au collège/lycée pour suivre ces interventions ? C’est nouveau ça …










John Shaft a écrit :



Yup <img data-src=" />



Ça reste moins pire l’apprentissage de l’INternet civilisé par Axa





Moins pire, oui, mais plus mieux, non.<img data-src=" />



atem18 a écrit :



Ça aurait été cool de leur montrer, mais en France, certaines personnes s’indignent du fait que l’on parlerait de cul à l’école.



À ces personnes là, je vous dit ça : <img data-src=" />





<img data-src=" /> Tu leur dit quoi?

Jeunehommedénudéremuantsonculd’unemanièresuggestivequasihypnotiqueetd’uneprécisionproched’unehorlogesuisse?



C’est pas un peu indigeste?<img data-src=" />



Le futur s’annonce brillant.



De l’argent privé dans les écoles publique pour apprendre aux jeunes a “bien utiliser internet”



C’est sûr que le jour ou ils auront compris que c’est pas aux élèves de s’adapter mais a eux…



D’ailleurs, j’aimerai bien connaître le niveau “technique” de ces intervenants voir si ils sont courant de toutes les magouilles qu’ils supportent indirectement.


Jamais vu dans un établissement et aucun collègue ne m’a fait part d’une de leurs visites.



La seule “formation” que j’ai eu, a été faite par la gendarmerie suite à un gros pépin ayant entraîné une condamnation et concernait essentiellement les réseaux sociaux.



Et j’avoue qu’ils étaient loin d’être à jour à ce moment là dans leur videoprojection… mais le type a comblé les manques par des connaissances techniques certaines montrant qu’il savait de quoi il parlait.



Et quand il a débattu (il n’y avait que des profs, les agents de services et la direction dans la salle), il a su trouver des arguments valables. Il a aussi montré une certaine “ouverture d’esprit” et connaissait les limites de l’action de police ou de justice sur internet.



Ensuite, l’action de l’école est très maigre concernant le numérique, le B2I est une vaste fumisterie, tous les élèves sont certifiés même si il n’y a pas ou plus de salles info pour faire passer tous les items.



Les admins déchargés de cours pour une heure ou deux ont autre chose à faire que ce genre de chose. Remettre en état des ordis hors d’âge et malmenés par les élèves, faire les mises à jour, maintenir le serveur etc. en deux heures de décharges c’est déjà beaucoup trop.<img data-src=" />


La “théorie du download” ?








FunnyD a écrit :



Moins pire, oui, mais plus mieux, non.<img data-src=" />







Plus ou moins <img data-src=" />









FunnyD a écrit :



Moins pire, oui, mais plus mieux, non.<img data-src=" />

<img data-src=" /> Tu leur dit quoi?

Jeunehommedénudéremuantsonculd’unemanièresuggestivequasihypnotiqueetd’uneprécisionproched’unehorlogesuisse?



C’est pas un peu indigeste?<img data-src=" />







Bah non, t’as utilisé le mot : “cul”



Suffit de leur dire que quoi qu’il fassent, l’Etat leur mettra toujours bien profond. <img data-src=" />









fwak a écrit :



On leur apprend bien à jouer au foot à l’école, aux gamins…



<img data-src=" />







Il y a la bonne, et la mauvaise musique, la bonne musique c’est celle qui vient de chez nous, mais bon c’est une bonne musique…



<img data-src=" />



<img data-src=" />









atem18 a écrit :



Bah non, t’as utilisé le mot : “cul”



Suffit de leur dire que quoi qu’il fassent, l’Etat leur mettra toujours bien profond. <img data-src=" />





C’est pire que d’utiliser le mot cul <img data-src=" />









FunnyD a écrit :



C’est pire que d’utiliser le mot cul <img data-src=" />







Tout est relatif <img data-src=" />



Le droit d’auteur est votre dieu bandes de païens !!! Vénérez le ou mourrez <img data-src=" />


Ce qui se copie d’un clic ne peut plus être vendu !

Quand comprendront-ils ça ? <img data-src=" />








fred131 a écrit :



Les admins déchargés de cours pour une heure ou deux ont autre chose à faire que ce genre de chose. Remettre en état des ordis hors d’âge et malmenés par les élèves, faire les mises à jour, maintenir le serveur etc. en deux heures de décharges c’est déjà beaucoup trop.<img data-src=" />







Effectivement, comme tu le dis ce n’est pas aux admins déchargé d’une heure de faire ça. Il y a pour cela dans chaque établissement (du moins devrait y avoir) un “référent numérique” qui n’a pas d’heures déchargés pour ça mais qui touche une “belle” prime annuelle pour faire ce boulot. La prime est à hauteur de 600€ si ma mémoire est bonne.

Après, il faut




  1. que le référent se bouge un peu le cul pour organiser des choses

  2. qu’on lui donne des repères/références pour se renseigner et trouver des intervenants.

  3. que le collège octroie un budget pour ces interventions.



    Dans le collège de ma femme, c’est la documentaliste qui a occupé ce poste pendant 6 ans, sans jamais atteindre le stade 1 ci-dessus (mais vraiment, le néant).<img data-src=" />

    Ma femme a récupéré ce “cadeau” cette année, mais bloque un peu au point 2 et surtout au point 3. Elle a eu une journée de “formation” avec une partie de ses équivalents des autres établissements de l’académie, mais elle attend toujours la mise en plus du fameux site de ressource promis, et surtout aucun budget n’est alloué par le collège pour les interventions. Ses meilleurs formateurs sur la question c’est moi et des amis qui font du bénévolat dans des asso informatiques ou qui développent dans le libre, et le meilleur site de ressources c’est PCINpact qui publie (et merci à eux <img data-src=" />) régulièrement des articles sur le sujet.



    <img data-src=" />



C’est beau la propagande…..

Sauf que la plupart des jeunes gens n’ont pas nécessairement l’argent de poche leur permettant de s’acheter légalement musique et films, en revanche ils ont un ordinateur et ne sont pas si bêtes que ça et ils téléchargeront ce qu’ils veulent, rééducation étatique ou pas.

D’ailleurs personnellement je suis titulaire d’un M2 en droit des affaires spécialité propriété intellectuelle, et bien je télécharge ce qu’il me faut bien que l’on m’ait sensibilisé aux problématiques du téléchargement et que j’ai assisté à un séminaire de Pierre Lescure (obligatoire hélas). D’ailleurs nos profs ne s’en cachaient pas et téléchargaient les séries qu’ils ne trouvaient pas en France.

Le seul achat que j’ai fait en la matière en dix ans, ce sont les bluray de Game of Thrones, parce que je soutiens la qualité de cette série que j’ai pourtant téléchargé.








Moebius13100 a écrit :



D’ailleurs personnellement je suis titulaire d’un M2 en droit des affaires spécialité propriété intellectuelle



Menteur, si cela avait été le cas, tu aurais commencé ton commentaire par “Attendu que” et conjugué aucun verbe <img data-src=" /> On ne me la fait pas <img data-src=" />



<img data-src=" />




L’Education Nationale ferait mieux de les sensibiliser au bon usage du Bescherelle…<img data-src=" />








Anartux a écrit :



Ce qui se copie d’un clic ne peut plus être vendu !

Quand comprendront-ils ça ? <img data-src=" />





Il est mignon…



Oh mon Dieu ! La propagande des vendeurs de musique de sauvages (rap- rock’n’roll, jazz et autres musiques paiennes et de gens pas de chez nous) est arrivé jusque dans les écoles de France !!:



Jean-François Copé !! Au secours ! Nos enfants vont acheter des musiques de sauvageons avec du vrai trans-genre dedans, des groupes anarcho-satanisto-anti-chrétiens ! Après ils iront au Hellfest, deviendront sourds et mettront le budget des parents en faillite !



ce genre de nouvelles me fait froid dans le dos, c’est pire que l’activisme LGBT…








darthbob a écrit :



Oh mon Dieu ! La propagande des vendeurs de musique de sauvages (rap- rock’n’roll, jazz et autres musiques paiennes et de gens pas de chez nous) est arrivé jusque dans les écoles de France !!:



Jean-François Copé !! Au secours ! Nos enfants vont acheter des musiques de sauvageons avec du vrai trans-genre dedans, des groupes anarcho-satanisto-anti-chrétiens ! Après ils iront au Hellfest, deviendront sourds et mettront le budget des parents en faillite !



ce genre de nouvelles me fait froid dans le dos, c’est pire que l’activisme LGBT…







<img data-src=" />



<img data-src=" />









CUlater a écrit :



Menteur, si cela avait été le cas, tu aurais commencé ton commentaire par “Attendu que” et conjugué aucun verbe <img data-src=" /> On ne me la fait pas <img data-src=" />



<img data-src=" />







Je me soigne c’est pour ça et je tente de passer incognito <img data-src=" />



Quatre millions d’élèves sensibilisés « au bon usage de la musique en ligne »



Ils ont pas fini de nous prendre pour des lapins de 3 semaines ? <img data-src=" />


(2011)

Calysto est passée tout dernièrement dans un lycée dont nous tairons le nom. C’est le témoignage édifiant d’un enseignant présent ce jour-là que nous vous proposons ci-dessous.



http://www.framablog.org/index.php/post/2011/02/25/calysto-education-internet









darthbob a écrit :



Oh mon Dieu ! La propagande des vendeurs de musique de sauvages (rap- rock’n’roll, jazz et autres musiques paiennes et de gens pas de chez nous) est arrivé jusque dans les écoles de France !!:



Jean-François Copé !! Au secours ! Nos enfants vont acheter des musiques de sauvageons avec du vrai trans-genre dedans, des groupes anarcho-satanisto-anti-chrétiens ! Après ils iront au Hellfest, deviendront sourds et mettront le budget des parents en faillite !



ce genre de nouvelles me fait froid dans le dos, c’est pire que l’activisme LGBT…





Et en plus ils vont s’habiller tout en noir et faire des cornes du diables aux passants, ce sera Halloween tous les jours avec ces vampires gothiques !









Khalev a écrit :



Il est mignon…







À chaque news il nous sort la même… <img data-src=" />



L’interdit est toujours plus attrayant !








/troll a écrit :



L’interdit est toujours plus attrayant !





Sodomite !



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