Des archives parlementaires de la Révolution mises à disposition sur Internet

Des archives parlementaires de la Révolution mises à disposition sur Internet

Louis XVI soupapes

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Xavier Berne

Publié dans

Internet

25/02/2014 3 minutes
39

Des archives parlementaires de la Révolution mises à disposition sur Internet

Fruit d’un travail de collaboration « de plusieurs années » entre la Bibliothèque nationale de France et l’Université de Stanford, des dizaines de milliers de documents d’archives parlementaires remontant à la période de la Révolution française viennent d’être mises en ligne sur Internet. Explications.

révolution bnf

 

La Révolution française, épisode majeur de notre histoire, est l’une des périodes ayant déjà intéressé de très nombreuses disciplines, et ce, bien au-delà des frontières de l'Hexagone : droit, science politique, histoire, sociologie, etc. Pour leurs travaux, les chercheurs peuvent s’appuyer un nombre relativement conséquent d’archives, dont un fonds spécialement constitué de délibérations parlementaires, de comptes-rendus, de rapports ou de discours prononcés au sein des assemblées entre les années 1787 et 1794. C’est d’ailleurs ce qu’on appelle les « Archives parlementaires de la Révolution française ». Ces dernières ont progressivement été rassemblées à partir de 1862.

 

En 1989, année du Bicentenaire de la Révolution, la Bibliothèque nationale de France (BNF) avait confié à une société externe le soin de mettre sur microfilm 82 volumes d’archives parlementaires. 14 000 documents iconographiques, publiés entre 1787 et 1799, furent également sauvegardés sur « vidéodisque ». Sauf que le temps passant, la consultation de ces documents n’était pas des plus aisée... Au milieu des années 2000, un projet a ainsi été initié afin de numériser l’ensemble de ces documents.

82 volumes d'archives parlementaires à la disposition du plus grand nombre

La semaine dernière, la BNF a ainsi annoncé que l’ensemble de ce fonds était désormais accessible à tous, gratuitement, sur Internet. Au programme : la possibilité d’avoir un aperçu des rouages de la Révolution, en suivant les discussions ayant animé le Parlement, les cahiers de doléances envoyés aux États généraux en 1789, les comptes rendus journalistiques des procédures, etc. Le tout est rangé par ordre chronologique, afin de suivre au mieux la marche des événements. Du côté des images, l’on retrouve beaucoup des gravures appartenant au Département des Estampes et de la Photographie, mais aussi des portraits, des illustrations,...

 

révolution bnf

 

 

Un moteur de recherche « plein texte » et une interface de consultation ont été mis en place afin de permettre aux internautes de trouver plus facilement des éléments en particulier, le tout s’avérant extrêmement dense. Pour ce faire, la BNF s’est appuyée sur l’aide de l’Université de Stanford (Californie), qui héberge d’ailleurs le portail dédié à ces « Archives numériques de la Révolution française ». S’agissant des documents textuels, le site propose même de télécharger des copies.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

82 volumes d'archives parlementaires à la disposition du plus grand nombre

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Commentaires (39)


Vous avez mis le turbo pour le sous titre….



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Très bonne initiative.

Je m’attendais à voir des documents purement manuscrits toutefois. Après quelques recherches, le smachines à écrire aurait été breveté au début du 19ème.

Celles de 1789 auraient donc été “numérisées” à la machine à écrire quelques décennies après ?




Pour ce faire, la BNF s’est appuyée sur l’aide de l’Université de Stanford (Californie), qui héberge d’ailleurs le portail dédié à ces « Archives numériques de la Révolution française ».



C’est pas un peu aberrant ça quand même <img data-src=" />


Je suis effaré de découvrir les archives de la révolution Française sur le site Standford et pas sur le site Gallica !!!!!

Nos ministres parlent beaucoup mais ne font rien….


Ivre, il percute une news en dérapant sur un sous-titre.


Louis croix “V” baton :mgreen:








AlphaBeta a écrit :



Je suis effaré de découvrir les archives de la révolution Française sur le site Standford et pas sur le site Gallica !!!!!

Nos ministres parlent beaucoup mais ne font rien….





J’ai une idée : faire une nouvelle révolution.



Le roi louis 6 le gros








Chloroplaste a écrit :



Très bonne initiative.

Je m’attendais à voir des documents purement manuscrits toutefois. Après quelques recherches, le smachines à écrire aurait été breveté au début du 19ème.

Celles de 1789 auraient donc été “numérisées” à la machine à écrire quelques décennies après ?





Il y avait déjà l’imprimerie, peut-être était-ce ce qui a servi.









dematbreizh a écrit :



Il y avait déjà l’imprimerie, peut-être était-ce ce qui a servi.







+1

j’avais oublié ce “détail” du 15ème siècle <img data-src=" />









mimoza a écrit :



Louis croix “V” baton :mgreen:







sais pas lire : Louis Seize puis crois “V” bâton <img data-src=" />









AlphaBeta a écrit :



Je suis effaré de découvrir les archives de la révolution Française sur le site Standford et pas sur le site Gallica !!!!!

Nos ministres parlent beaucoup mais ne font rien….





C’est vrai que Gallica est précisément fait pour héberger ce type de documents donc je ne comprends pas non plus que ça soit hébergé ailleurs… Peut-être à cause du contrat entre la BNF et Stanford ?



Ah je vois que la BNF n’a pas changé ses mauvaises habitudes.

Après avoir refusé de placer dans le domaine public un livre vieux de plusieurs siècles, la BNF, allié cette fois-ci avec l’université de Stanford privatise une nouvelle fois le domaine public.



Il est clair que ces documents appartiennent au domaine public. C’est d’ailleurs indiqué sur le site de Stanford via la phrase



This image(s) is a digital reproduction of works from the collections of the Bibliothèque nationale de France that are no longer protected by intellectual property rights.





Mais juste après on peut lire



The use of these contents for commercial purposes is subject to payment and covered by a license.



Comment ça ? Il y a une licence sur des documents du domaine public pour limiter des utilisations commerciales ???








Chloroplaste a écrit :



j’avais oublié ce “détail” du 15ème siècle <img data-src=" />





Ayant travaillé un temps en reliure, je peux te confirmer que tous les documents administratifs importants sont de ce style depuis très longtemps (j’en ai déjà croisé d’avant la Révolution en tous cas).



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pamputt a écrit :



Comment ça ? Il y a une licence sur des documents du domaine public pour limiter des utilisations commerciales ???





Le document original est dans le domaine publique, pas sa numérisation.

Et oui…










Wawet76 a écrit :



Le document original est dans le domaine publique, pas sa numérisation.

Et oui…





Et non, tu as le texte de loi qui indique ça.

Pour ce que j’en ai compris, il faut qu’il y ait un ajout substantiel pour qu’il s’agisse d’une œuvre différente et donc que la licence change.



C’est vrai que trouver des documents de l’histoire Française chez des anglophones…c’est moyen.



Mais bon, le numérique est l’avenir qu’ils disaient.








Wawet76 a écrit :



Le document original est dans le domaine publique, pas sa numérisation.

Et oui…









pamputt a écrit :



Et non, tu as le texte de loi qui indique ça.

Pour ce que j’en ai compris, il faut qu’il y ait un ajout substantiel pour qu’il s’agisse d’une œuvre différente et donc que la licence change.





Il faudrait vérifier, mais, si je me souviens bien, un scan (2D) d’une œuvre du domaine public est dans le domaine public, ce qui n’est pas le cas d’une photo (3D) d’une œuvre dans le domaine public.



Donc ici ça devrait bien être du domaine public, je pense. <img data-src=" />



Édit : Moi non plus, je ne peux pas supporter les pratiques de la BNF en la matière. <img data-src=" />





Les opérations de numérisation de documents ne confèrent à la bibliothèque aucun droit de propriété littéraire et artistique sur les oeuvres ainsi reproduites.



À lire ici. Il semble y avoir des exceptions, mais c’est surtout dans le cas où quelqu’un récupèrerait une grosse partie de la base de données.








Lady Komandeman a écrit :



À lire ici. Il semble y avoir des exceptions, mais c’est surtout dans le cas où quelqu’un récupèrerait une grosse partie de la base de données.





On s’en fout. Si c’est dans le domaine public, tout le monde a le droit de récupéré une grosse partie de la base de données (même toute la base de données) et peut en faire ce qu’il veut, y compris la vendre.









pamputt a écrit :



On s’en fout. Si c’est dans le domaine public, tout le monde a le droit de récupéré une grosse partie de la base de données (même toute la base de données) et peut en faire ce qu’il veut, y compris la vendre.







Mais faut trouver un pigeon pour l’acheter, si elle est dispo gratuitement dans le domaine plublique <img data-src=" />









chaps a écrit :



Mais faut trouver un pigeon pour l’acheter, si elle est dispo gratuitement dans le domaine plublique <img data-src=" />







Si tu récupère des données pour en faire un livre, en y ajoutant une analyse, y’a moyen de vendre ce genre de chose assez facilement. Et pas qu’au simple publique francophone.

On touche ici une partie de l’histoire de France qui a eu des répercussions importantes sur l’ensemble du globe.









Kanchelsis a écrit :



Si tu récupère des données pour en faire un livre, en y ajoutant une analyse, y’a moyen de vendre ce genre de chose assez facilement. Et pas qu’au simple publique francophone.

On touche ici une partie de l’histoire de France qui a eu des répercussions importantes sur l’ensemble du globe.







Si tu y ajoutes une analyse, ce que tu vend c’est justement l’analyse.

Si tu vends juste les données brutes accessibles dans le domaine publique sans y ajouter de plus value, c’est difficile à vendre <img data-src=" />









chaps a écrit :



Mais faut trouver un pigeon pour l’acheter, si elle est dispo gratuitement dans le domaine plublique <img data-src=" />





On est bien d’accord. Cela dit, ça peut se faire par exemple pour le distribuer dans des régions mal connectés à internet, comme l’Afrique par exemple.

Bon cela dit on est bien d’accord qu’ils ont probablement d’autres préoccupations.









AlphaBeta a écrit :



Je suis effaré de découvrir les archives de la révolution Française sur le site Standford et pas sur le site Gallica !!!!!

Nos ministres parlent beaucoup mais ne font rien….







Galicia semble servir pour les œuvre (littéraire, musical, ect) et non les documents officiels. Ce qui me surprend plus, c’est que ces documents soit sous la juridiction de la BNF et pas des Archives nationales.



Zut, je peux plus editer



Après recherche, les Archives Parlementaires semble être des livre produit ce qui explique leur présence à la BNF.

Et Gallicia semble avoir déjà numériser une partie de ces documents. En revanche, le texte n’as pas été extrait pour en facilité la lecture.








ike a écrit :



Galicia semble servir pour les œuvre (littéraire, musical, ect) et non les documents officiels. Ce qui me surprend plus, c’est que ces documents soit sous la juridiction de la BNF et pas des Archives nationales.







D’une maniere plus générale, la valorisation virtuelle de notre patrimoine est en dessous de tout !

On paye un max pour des instances pubilques avec pleins de nomminations de copains et au final …. ce seront Google et quelques autres US qui ramasseront le morceau !



C’est bien, ils vont pouvoir réutiliser ces documents pour la prochaine révolution qui va très bientôt arriver… <img data-src=" />









pamputt a écrit :



Et non, tu as le texte de loi qui indique ça.

Pour ce que j’en ai compris, il faut qu’il y ait un ajout substantiel pour qu’il s’agisse d’une œuvre différente et donc que la licence change.









C’est en pure et due forme du piratage avec des circonstances aggravantes puisqu’à but commercial.



Assez pour saisir Hadopi! <img data-src=" />



C’est très bien tout ça, mais moi ce sont les archives sur Kennedy et la seconde guerre mondiale que j’aimerais lire maintenant et pas dans 200 ans…

Bon, c’est 70 ans, mais ils vont faire une purge pour certains documents qui réapparaitrons dans 200 ans… Comment ça complotiste ?


On voit bien que ça vient d’Angleterre tout ça !

Exit les lettres accentuées des extraits d’OCR après scan.



Un exemple :

http://frda.stanford.edu/fr/catalog/fz023dp4399_00_0395



Navrant <img data-src=" />



Quelle tristesse de voir que les fruits de se travail ne sont pas Franco-Français.

Pourtant l’initiative est louable mais comme d’habitude le discours politique est incohérent avec les faits.








pamputt a écrit :



Et non, tu as le texte de loi qui indique ça.

Pour ce que j’en ai compris, il faut qu’il y ait un ajout substantiel pour qu’il s’agisse d’une œuvre différente et donc que la licence change.







Le substantiel est sujet à controverse. Il me semble que les partitions de musique tombent dedans…







Kornemuse a écrit :



On voit bien que ça vient d’Angleterre tout ça !

Exit les lettres accentuées des extraits d’OCR après scan.



Un exemple :

http://frda.stanford.edu/fr/catalog/fz023dp4399_00_0395



Navrant <img data-src=" />





c’est effectivement ridicule, j’ose espérer que c’est juste l’encoding du document afficher qui ne les supporte pas…









dam1605 a écrit :



c’est effectivement ridicule, j’ose espérer que c’est juste l’encoding du document afficher qui ne les supporte pas…







Y’a des pages où les accents sont là.



A noter que la licence vient de la bnf pas de stanford.









Kornemuse a écrit :



On voit bien que ça vient d’Angleterre des États-Unis tout ça !

Exit les lettres accentuées des extraits d’OCR après scan.





<img data-src=" />



M’enfin c’est des anglo-saxons, tous les mêmes <img data-src=" />









sioowan a écrit :



C’est très bien tout ça, mais moi ce sont les archives sur Kennedy et la seconde guerre mondiale que j’aimerais lire maintenant et pas dans 200 ans…

Bon, c’est 70 ans, mais ils vont faire une purge pour certains documents qui réapparaitrons dans 200 ans… Comment ça complotiste ?





En attendant tu peux te faire les dents sur les documents sur la Zone 51.



Je cherche le bouton “Signaler un erreur dans la page”.



http://frda.stanford.edu/fr/catalog/cg346zm5141_00_0718



ceux-là, dis-je, ne se lèveront pas pour le décret d’accusatioîi.





Moins grave que la disparation des lettres accentuées ceci dit…








Konrad a écrit :



En attendant tu peux te faire les dents sur les documents sur la Zone 51.







Merci, je vais jeter un oeil.



c’est fait exprès Xavier Berne pour un article historique ? <img data-src=" />