178 mails avec des vidéos porno et humoristiques : licencié pour faute grave

178 mails avec des vidéos porno et humoristiques : licencié pour faute grave

Blanche fesse et les sept mains

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

31/12/2013 5 minutes
70

178 mails avec des vidéos porno et humoristiques : licencié pour faute grave

Vous pouvez prévenir vos collègues qui vous envoient des mails pas forcément toujours très drôles : le fait d’adresser à un même salarié « 178 courriels accompagnés de vidéos à caractère sexuel, humoristique, politique ou sportif » à partir d’un ordinateur mis à disposition par l'entreprise peut caractériser une faute, dès lors susceptible de licenciement. C’est en effet le sens d’une récente décision de la Cour de cassation. Explications.

 

Le 18 décembre dernier, la Cour de cassation s’est prononcée sur un litige vieux de plus de quatre ans. En mai 2009, Monsieur X. a été licencié pour faute grave après plus de treize années passées au sein de la même entreprise. Le motif de cette sanction ? Il passait trop de temps sur son ordinateur, durant ses horaires de travail et pour des motifs non professionnels...

 

L’employeur reprochait ainsi au salarié d’avoir « [bombardé] ses collègues d'innombrables courriels ». À l’appui d’un constat d’huissier effectué sur l’ordinateur d’une de ses collègues de travail, l’ancien patron de Monsieur X affirmait que ce dernier lui avait adressé 178 emails. Au programme : des messages, souvent accompagnés de courtes vidéos comportant des scènes de sexe (dont une rubrique sur « Blanche neige et le sexe »), d'humour, de politique, de football féminin...

 

Mais ces délicates tentatives d’amuser la galerie n’ont manifestement pas fait rire l’employeur, qui y a vu non seulement une violation au règlement intérieur de l’entreprise (qui interdisait l'utilisation du réseau informatique à d'autres fins que le travail), mais également un facteur concourant au travail « désinvolte » de Monsieur X, ce dernier ayant mis longtemps pour réparer une machine en panne.

Un licenciement d'abord jugé « sans cause réelle et sérieuse »

Une fois remercié, le salarié n’a cependant pas voulu lâcher le morceau. Il a donc exercé un recours devant les prud’hommes, lequel s’est poursuivi en appel. Et surprise : le 21 février 2012, la cour d’appel de Besançon a considéré que le licenciement de Monsieur X était « sans cause réelle et sérieuse ». Les magistrats ont en effet retenu que même si le comportement du salarié était bien « contraire non seulement au règlement intérieur dont fait état l'employeur, mais également aux obligations contractuelles du salarié censé consacrer son temps de travail à l'accomplissement de sa mission, il n'est nullement démontré par l'employeur que ces agissements aient été de nature à porter atteinte à l'image de la société, et qu'ils aient été de nature à porter préjudice à son fonctionnement ». Sans l'un de ces deux éléments justifiant le licenciement, celui-ci devenait donc irrégulier.

 

Pour justifier sa position, la cour d’appel précisait que « l'employeur produit d'ailleurs aux débats un courriel adressé le 18 mars 2009 à 9h15 par Madame Virginie Y en réponse à un envoi d'un courriel quelques minutes plus tôt de Monsieur X, et dont la teneur démontre l'insignifiance de la perturbation des collègues destinataires des messages adressés par Monsieur X : "Tu sais que j'ai un travail, MOI, Monsieur ?" ». Aux yeux des juges, l’employeur n’a pas non plus démontré que « le temps consacré par Monsieur X à l'envoi de messages à certains collègues ait été à l'origine d'une négligence des tâches qui lui incombaient ». Autrement dit, même si ce comportement confirmait que le salarié pouvait être parfois inoccupé, il n'était selon les magistrats « nullement de nature à justifier le licenciement pour faute grave, ni même pour faute simple, d'un salarié ancien de près de 15 ans ».

Puis invalidé par la Cour de cassation

Le salarié aurait pu se frotter les mains suite à cette décision, sauf que la Cour de cassation a finalement décidé d’invalider le raisonnement des juges du fond. La haute juridiction a en effet considéré que la cour d’appel de Besançon s’était emmêlé les pinceaux : le fait d’envoyer « à ses collègues de travail à partir de l'ordinateur mis à sa disposition par l'entreprise cent soixante-dix-huit courriels accompagnés de vidéos à caractère sexuel, humoristique, politique ou sportif » caractérisait bien « une faute », qu’auraient dû reconnaître les magistrats selon la Cour de cassation.

 

Dès lors, celle-ci a « cassé » la décision de la cour d’appel selon laquelle le licenciement du salarié devenait « sans cause réelle et sérieuse ». La Cour de cassation a surtout annulé la condamnation de l’employeur à verser les différents dédommagements accordés au salarié : indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, d'indemnité de préavis, etc. Mais cette affaire ne s’arrête pas là. La cour d’appel de Dijon devra en effet examiner à nouveau le litige, tout en prenant en considération les recommandations de la Cour de cassation.

 

Rappelons enfin que de jurisprudence constante, le salarié bénéficie d’un droit au respect de l'intimité de sa vie privée, même au temps et sur son lieu de travail. Ce droit s’applique ainsi au secret des correspondances : emails, conversations téléphoniques... Cependant, le salarié ne doit pas avoir un usage abusif des outils de communication mis à sa disposition.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un licenciement d'abord jugé « sans cause réelle et sérieuse »

Puis invalidé par la Cour de cassation

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
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Commentaires (70)


J’aimerais savoir surtout sur combien de temps ont été envoyés les 178 mails car si c’est sur plusieurs mois/années, c’est vraiment peu si c’est en une semaine c’est énorme et ça change tout à l’interprétation du problème. <img data-src=" />


178 messages par collègue, avec pièce jointe, de quoi saturer la messagerie et la bande passante :/ de plus c’est limite du harcèlement :/


On en connais tous un et ils le fond pas avec de mauvaises intentions… Même si c’est un peu lourd par fois et qu’ils ne comprennent pas que c’est pas forcement marrant pour tous le monde.



Mais perso j’ai toujours préférer voir des personnes comme ca que des gens qui fond la gueule toutes la journée.








feuille_de_lune a écrit :



J’aimerais savoir surtout sur combien de temps ont été envoyés les 178 mails car si c’est sur plusieurs mois/années, c’est vraiment peu si c’est en une semaine c’est énorme et ça change tout à l’interprétation du problème. <img data-src=" />





+1, la période d’envoi me semble en effet une information assez capitale pour se faire une idée de la signification réelle du gros chiffre balancé en l’air “178 e-mails”.









Obidoub a écrit :



178 messages par collègue, avec pièce jointe, de quoi saturer la messagerie et la bande passante :/ de plus c’est limite du harcèlement :/





ça reviens à ma question primaire, sur combien de temps les 178 mails ? Sur 6 mois tu descends à 1 ou 2 mails dans la journée rien de bien méchant. Par contre sur une semaine, ça en fait 20 à 30 dans la journée et là je trouve le licenciement plus justifié.



Cette échelle de temps me semble primordial dans cette affaire.









feuille_de_lune a écrit :



ça reviens à ma question primaire, sur combien de temps les 178 mails ? Sur 6 mois tu descends à 1 ou 2 mails dans la journée rien de bien méchant. Par contre sur une semaine, ça en fait 20 à 30 dans la journée et là je trouve le licenciement plus justifié.



Cette échelle de temps me semble primordial dans cette affaire.





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mahn a écrit :



On en connais tous un et ils le fond pas avec de mauvaises intentions… Même si c’est un peu lourd par fois et qu’ils ne comprennent pas que c’est pas forcement marrant pour tous le monde.



Mais perso j’ai toujours préférer voir des personnes comme ca que des gens qui fond la gueule toutes la journée.







Ouais, enfin a force de faire des conneries ca peut déraper… j’ai déjà prévenu certains de mes clients : j’ai reçu des chaines, des invitations de groupe genre secte… bref pour l’image de l’entreprise ca le fait pas…



Ici ca ne sembe pas être le cas mais une petite erreur et bam ton plus gros client reçoit un court film anal avec comme blague : nous et les clients <img data-src=" />





L’employeur reprochait ainsi au salarié d’avoir « (bombardé) ses collègues d’innombrables courriels ». À l’appui d’un constat d’huissier effectué sur l’ordinateur d’une de ses collègues de travail, l’ancien patron de Monsieur X affirmait que ce dernier lui avait adressé 178 e mails.



donc c’est pas “innombrable” c’est juste que vous êtes nuls avec les chiffres <img data-src=" />





Cependant, le salarié ne doit pas avoir un usage abusif des outils de communication mis à sa disposition.



Il existe une définition claire d’“abusif” ? Ou est-ce à la discrétion de chaque boîte ?

Là où je bosse, on retrouve parfois des mails datant de 2006 dans la BàL… Si là où bossait Monsieur X (encore cette famille <img data-src=" />) c’est la même, 178 en 8 ans c’est pas le Pérou non plus. (perso dans le cas où on me signale ce genre de mail, c’est rappel aimable au règlement intérieur) pour éviter :









Obidoub a écrit :



178 messages par collègue, avec pièce jointe, de quoi saturer la messagerie et la bande passante :/ de plus c’est limite du harcèlement :/





ou alors il a un humour à la Bigard et ne pensait pas à mal.

Idéalement, il aurait fallu le prévenir plus tôt









Obidoub a écrit :



178 messages par collègue, avec pièce jointe, de quoi saturer la messagerie et la bande passante :/ de plus c’est limite du harcèlement :/







178 courriels, toutes origines confondues, il me faut six mois à un an pour en recevoir une quantité équivalente sur ma messagerie pro.



Donc, quid de la période de référence ?









CryoGen a écrit :



et bam ton plus gros client reçoit un court film anal avec comme blague : nous et les clients <img data-src=" />







Mouais, enfin s’il ne le sait pas au départ, ce n’est pas un pro… <img data-src=" />









CryoGen a écrit :



Ouais, enfin a force de faire des conneries ca peut déraper… j’ai déjà prévenu certains de mes clients : j’ai reçu des chaines, des invitations de groupe genre secte… bref pour l’image de l’entreprise ca le fait pas…



Ici ca ne sembe pas être le cas mais une petite erreur et bam ton plus gros client reçoit un court film anal avec comme blague : nous et les clients <img data-src=" />







Pour ma part, c’est simple : messagerie pro = messages pro, messages privés = messagerie privée, point.



Ça la foutrait mal que mon employeur, l’Etat, tombe sur les bulletins de la Fédération Anarchiste que je reçois à titre privé par courriel…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Bon le soucis c’est que la décision de la cour de cassation ne porte que sur certains points de loi. Il faudrait le le jugement précédant pour avoir plus d’info ,et peut-être le temps qu’il a fallu pour les 178 mails.



En tout cas y a eu une “plainte” (interne) d’une employée (je vous raconte pas aux stazuni le procès pour harcèlement <img data-src=" /> )








Commentaire_supprime a écrit :



Pour ma part, c’est simple : messagerie pro = messages pro, messages privés = messagerie privée, point.



Ça la foutrait mal que mon employeur, l’Etat, tombe sur les bulletins de la Fédération Anarchiste que je reçois à titre privé par courriel…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





“chef ! chef ! Nous avons un dissident dans nos bureaux de l’Isère ! Il tient des propos séditieux ” \o/



Je crois que je vais faire un mail groupé au taf, j’ai quelques collègues qui vont commencer à serrer les fesses <img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



Je crois que je vais faire un mail groupé au taf, j’ai quelques collègues qui vont commencer à serrer les fesses <img data-src=" />





perso je me tatais de mettre “coucou ! tu veux voir ma b<img data-src=" />” en son d’ouverture de session de tous les postes pour le 1er avril mais ça sera mal perçu, je crois <img data-src=" />



En même temps pour envoyer à ses collègues faut être maso. Encore, si c’était à destination d’amis hors bureau pourquoi pas.








WereWindle a écrit :



perso je me tatais de mettre “coucou ! tu veux voir ma b<img data-src=" />” en son d’ouverture de session de tous les postes pour le 1er avril mais ça sera mal perçu, je crois <img data-src=" />







Super idée, je la retiens <img data-src=" />



Et le sous titre <img data-src=" />












WereWindle a écrit :



perso je me tatais de mettre “coucou ! tu veux voir ma b<img data-src=" />” en son d’ouverture de session de tous les postes pour le 1er avril mais ça sera mal perçu, je crois <img data-src=" />





<img data-src=" />



Sinon, tu as l’idée de TaigaIV : mettre cet autocollant sous les souris <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



<img data-src=" />



Sinon, tu as l’idée de TaigaIV : mettre cet autocollant sous les souris <img data-src=" />





la classe <img data-src=" />





après plus de treize années passées au sein de la même entreprise.





le fait d’adresser à un même salarié « 178 courriels accompagnés de vidéos à caractère sexuel, humoristique, politique ou sportif »







cqfd ( en gros ) ca fait 4745 jours / 178 = 1 mails tous les 26.65 jours



Je pense plutot que c’est a cause de la Salariee qui a recu ce type de mail

(pas sure que Blanche Neige fasse frissonner madame par contre … si cela avait ete Brat Pit en HotPic …)

par contre cela veut dire egalement qu’au lieu de vider sa messagerie celle-ci les a garder pendant … 13 ans … ?? heu .. vengeance ??



a moins que les mails n’ayent ete envoyes sur une courte periode ??? (precision plz)





Toutefois on peut voir ici une manoeuvre dans le sens ou … le constat d’huissier a ete fait sur le poste .. d’une Femme .. contre un Homme

on tente d’influencer la decision de justice en mettant en avant le Harcellement Sexuelle au travail (qui etait fortement reprime … a toutes les sauces) .. si le juge est une femme cela peut donner une vision tres negative du salarié

si c’est un homme … ca peut passer pour des blagues potaches



car en definitive l’autre motif de licenciement a ete balaye du jugement (??)



[…], ce dernier ayant mis longtemps pour réparer une machine en panne







donc on “remercie” quelqu’un apres 13ans de services dans une meme entreprise … car il a mis trop de temps a reparer une machine (a cafe ?) en panne et poster sur une laps de temps inconnu a l’aide d’une mailling list (ou en reforwordant) des 178 mails a ses collegues.









J’en profite alors pour rajouter un eventuel 179eme sur la liste



Un homme est marié depuis deux semaines et souhaite faire un tour au bar pour voir ses vieux copains.

Il dit à sa femme :




  • Chérie, je reviens tout de suite.

  • Tu vas où, mon coeur?

  • Je vais au bistrot ma beauté, boire une bière.

  • Tu veux une bière, mon amour? J’ai mis 25 bières différentes au frigo !

  • Mais chérie, au bistrot ils ont des verres gelés.

  • Tu veux un verre gelé, mon amour ?

    La femme ouvre alors le congélateur, et en sort une chope froide.

    Le mari dit alors:

  • Oui mais en plus ma chérie, ils ont des petits biscuits apéritifs délicieux. Je ne serai pas long.

  • Mon amour, le frigo est plein d’ailes de poulet, crevettes, jambon cru. Et l’armoire est pleine de chips.

    L’homme est décontenancé :

  • Mais, chérie… au bar, tu sais, on jure, on dit des gros mots…

  • Tu veux entendre des gros mots, mon chéri ? Bois ta putain de bière dans ta chope de naze et bouffe ces foutus snacks assis dans ton canapé pourri, parce que tu ne vas nulle part! T’as compris, connard?





    En souhaitant a tous les INpactiens une Bonne Fete de fin d’annee 2013

    <img data-src=" />


à une époque, je recevais des masses de PPT





Le collègue de l’époque faisait son boulot, ceci dit.



Aujourd’hui je reçois des brouettes de mails qui ne servent à rien, et qui me feraient perdre mon temps si je les lisais intégralement.



Mais c’est les listes de diffusion de la boîte, alors impossible de faire quelque chose …








ActionFighter a écrit :



<img data-src=" />



Sinon, tu as l’idée de TaigaIV : mettre cet autocollant sous les souris <img data-src=" />



Toute ma jeunesse, à l’IUT <img data-src=" />



Enfin ce que je comprends moi c’est que c’est le patron qui a reçu 178 e-mails.





À l’appui d’un constat d’huissier effectué sur l’ordinateur d’une de ses collègues de travail, l’ancien patron de Monsieur X affirmait que ce dernier lui avait adressé 178 emails.





L’histoire ne dis pas combien l’huissier à retrouvé de mails sur l’ordinateur de la collègues de travail.


Si l’employé n’a pas reçu d’avertissement préalable (et pas de la part de collègues), le licenciment me semble excessif…


Le gars passe son temps à chercher des blagues pourries/douteuses et se fatigue à les envoyer par emails alors qu’il suffit juste d’envoyer une fois un lien de page Google images bien ciblées. C’est de l’incompétence, viré !



<img data-src=" />








cubiss a écrit :



Enfin ce que je comprends moi c’est que c’est le patron qui a reçu 178 e-mails.







L’histoire ne dis pas combien l’huissier à retrouvé de mails sur l’ordinateur de la collègues de travail.







C’est peut-être un peu mal tournée, mais c’est bien sur l’ordinateur d’une seule collègue (et non pas du patron) que les mails ont été trouvés.



On ne sait malheureusement pas sur quelle période ces 178 mails ont été envoyés (et c’est bien dommage !).



Ils servent vraiment à rien, les Prud’hommes, à rendre des jugements systématiques en faveur des employés, juste par principe. Ici c’est quand même pas mal: “ok l’employé ne bossait pas et ne respectait pas le règlement, mais vous devez le payer quand même”.



Séparer les instances de justice, c’est vraiment pas une bonne idée. Faut vraiment laisser ça au tribunal…








cubiss a écrit :



Enfin ce que je comprends moi c’est que c’est le patron qui a reçu 178 e-mails.







L’histoire ne dis pas combien l’huissier à retrouvé de mails sur l’ordinateur de la collègues de travail.







Quand tu prends l’arrêt :





l’arrêt retient que l’huissier de justice mandaté par l’employeur a relevé sur l’ordinateur d’une collègue du salarié cent soixante dix-huit courriels émanant de ce dernier





Maintenant, 14 ans d’ancienneté, c’est pas encore suffisant pour taper son employeur, donc pour ce type de mails, ça pouvait passer mais la chambre sociale semble reprendre la bride depuis quelques temps.



Pour le nombre de mails, c’est pas non plus là dessus qu’il faut s’arc-bouter. Si l’employeur n’a fait un constat d’huissier que sur un poste, c’est probablement parce que les huissiers qui bossent pour la gloire sont assez rares.

Un peu comme pour le téléchargement. On relève le téléchargement de 15 chansons, mais c’est pas pour autant qu’il n’y en a pas eu 80 000 de téléchargées.



Dans le cas qui nous occupe c’est aussi à prendre en compte dans l’appréciation des faits.

Si j’étais l’employeur j’aurais fait des attestations des autres salariés, maintenant, il a un constat, autant s’en servir.









Gilles.T a écrit :



Ils servent vraiment à rien, les Prud’hommes, à rendre des jugements systématiques en faveur des employés, juste par principe. Ici c’est quand même pas mal: “ok l’employé ne bossait pas et ne respectait pas le règlement, mais vous devez le payer quand même”.



Séparer les instances de justice, c’est vraiment pas une bonne idée. Faut vraiment laisser ça au tribunal…





En l’occurrence, à la lecture de l’article, on ne sait rien de la décision des Prud’hommes. C’est le jugement de la cour d’appel qui était favorable à l’employé et qui s’est fait cassé









Groumfy a écrit :



à une époque, je recevais des masses de PPT





Le collègue de l’époque faisait son boulot, ceci dit.



Aujourd’hui je reçois des brouettes de mails qui ne servent à rien, et qui me feraient perdre mon temps si je les lisais intégralement.



Mais c’est les listes de diffusion de la boîte, alors impossible de faire quelque chose …





bah des règles de tri : si mail corpo &gt; poubelle <img data-src=" />









Gilles.T a écrit :



Ils servent vraiment à rien, les Prud’hommes, à rendre des jugements systématiques en faveur des employés, juste par principe. Ici c’est quand même pas mal: “ok l’employé ne bossait pas et ne respectait pas le règlement, mais vous devez le payer quand même”.





Non seulement il ne s’agissait pas des Prud’hommes, mais en plus il y a une différence énorme entre le licenciement pour cause réelle et sérieuse et le licenciement pour faute grave !

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1137.xhtml

“La faute du salarié est considéré comme grave lorsqu’elle provient d’un fait ou d’un ensemble de faits qui rendent impossible le maintien du salarié dans l’entreprise. Ce ou ces faits doivent être directement imputables au salarié. La faute grave entraîne le départ immédiat du salarié. ”



Est-ce que l’envoi de 178 mails “rend impossible le maintien du salarié” et nécessite “son départ immédiat” ?



Qu’il soit viré, ok, pourquoi pas. Pour faute grave, non (sauf éventuellement si la salariée en question s’est sentie victime de harcèlement)



Au boulot on a tous notre smartphone, les pc nous n’avons pas confiance, surtout en l’admin…Mr <img data-src=" /> <img data-src=" />


Conséquence, grâce aux vieux mails, il sera plus facile de licencier pour faute grave sans indemnités. Faut voir l’aspect positif pour le boss ou le service RH.


Bon dieu je me sais pourquoi maintenant je dois garder les archives de mail aussi longtemps <img data-src=" />

Et comme chaque année, je sens que mes serveurs exchange et le bes vont encore morfler cette nuit et dans les prochains jours.

Saleté de nouvelle an.








refuznik a écrit :



Bon dieu je me sais pourquoi maintenant je dois garder les archives de mail aussi longtemps <img data-src=" />

Et comme chaque année, je sens que mes serveurs exchange et le bes vont encore morfler cette nuit et dans les prochains jours.

Saleté de nouvelle an.





“comment ça ? un gif animé au format grand aigle envoyé à tous les collaborateurs pour fêter la bonne année, ça prend de la place ?”

:compassion:









feuille_de_lune a écrit :



J’aimerais savoir surtout sur combien de temps ont été envoyés les 178 mails car si c’est sur plusieurs mois/années, c’est vraiment peu si c’est en une semaine c’est énorme et ça change tout à l’interprétation du problème. <img data-src=" />







Je crois qu’il faut etre clair, ca ressemble vraiment pas a un “vrai” motif de licenciement…

A mon avis, ce type devait etre percu (je dis pas que c’est la realité) comme un gros lourd et un branleur et cette histoire de mails est un pretexte pour le virer car “etre un gros lourd et un branleur” n’est pas suffisant…

Le patron a du prendre conseil chez son avocat prefere qui n’a trouvé que ca comme motif. Pas de chance, le licencié ne s’est pas laissé faire (sur conseil de son propre avocat) et ca fout la grouille.

Pour l’histoire des 178 mails, c’est pas necessairement la totalité des mails envoyés mais surement un echantillon assez consequent pour apporter des preuves. Dans ce genre de cas, on cherche pas a etre exhaustif.









Faith a écrit :



Non seulement il ne s’agissait pas des Prud’hommes…

Est-ce que l’envoi de 178 mails “rend impossible le maintien du salarié” et nécessite “son départ immédiat” ?







Pour rebondir sur ces deux remarques fort pertinentes, l’employeur ne pouvait-il / devait-il pas intervenir, bien avant pour rectifier le tir ? plutôt que de sortir l’artillerie lourde pour un fait - finalement - pas si grave que ça ? On a l’impression qu’il y a un non-dit et que l’employeur instrumentalise une faute vénielle pour se débarrasser de son salarié, pour un motif réel indéfendable…



Deuxième remarque concernant cet arrêt de la cour de cassation qui ne juge donc que le déroulement formel du jugement en appel et ne doit porter aucune appréciation sur le fond de l’affaire qui devra être re-jugée… Ce que le ton de l’article ne suggère pas :

“caractérisait bien « une faute », qu’auraient dû reconnaître les magistrats”

rattrapé in extremis :

“La Cour de cassation a surtout annulé la condamnation de l’employeur à verser les différents dédommagements accordés au salarié”



J’aimerais bien lire les attendus de ce jugement ! <img data-src=" />









DownThemAll a écrit :



Super idée, je la retiens <img data-src=" />

Et le sous titre <img data-src=" />





Cette blague est un peu éculée <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Ça la foutrait mal que mon employeur, l’Etat, tombe sur les bulletins de la Fédération Anarchiste que je reçois à titre privé par courriel…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />







P’tit joueur, je reçois le Monde Libertaire dans le cadre de mon travail <img data-src=" /> (bon je reçois aussi Minute et Rivarol <img data-src=" />)









-zardoz- a écrit :



Pour rebondir sur ces deux remarques fort pertinentes, l’employeur ne pouvait-il / devait-il pas intervenir, bien avant pour rectifier le tir ? plutôt que de sortir l’artillerie lourde pour un fait - finalement - pas si grave que ça ? On a l’impression qu’il y a un non-dit et que l’employeur instrumentalise une faute vénielle pour se débarrasser de son salarié, pour un motif réel indéfendable…



Deuxième remarque concernant cet arrêt de la cour de cassation qui ne juge donc que le déroulement formel du jugement en appel et ne doit porter aucune appréciation sur le fond de l’affaire qui devra être re-jugée… Ce que le ton de l’article ne suggère pas :

“caractérisait bien « une faute », qu’auraient dû reconnaître les magistrats”

rattrapé in extremis :

“La Cour de cassation a surtout annulé la condamnation de l’employeur à verser les différents dédommagements accordés au salarié”



J’aimerais bien lire les attendus de ce jugement ! <img data-src=" />







La décision complète est ici, comme linké dans l’article : http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000028364369&fastReqId=1554485524&fastPos=2









-zardoz- a écrit :



Pour rebondir sur ces deux remarques fort pertinentes, l’employeur ne pouvait-il / devait-il pas intervenir, bien avant pour rectifier le tir ?





A priori, l’employeur n’est pas tenu d’avertir l’employé quand il s’agit d’une faute grave… ce qui est logique dans le cas d’une véritable faute grave (“tu as pourri volontairement la base des clients, c’est pas bien ne recommence pas…”).

Mais dans le cas présent, un avertissement aurait été normal.









feuille_de_lune a écrit :



ça reviens à ma question primaire, sur combien de temps les 178 mails ? Sur 6 mois tu descends à 1 ou 2 mails dans la journée rien de bien méchant.







Un mec qui m’envoie 2 mails par jour juste pour faire des vannes ou passer des vidéos de fesses, je lui envoie un rappel à la charte informatique assez rapidement. Tout dépend de la tolérance de chacun et la mienne a vite ses limites dans ces cas-là.

Déconner et faire des blagues de c*l avec des potes en soirée ou même de temps en temps à la pause café, je dis pas non, mais devoir me farcir le tri de ma boîte mail à cause de boulets, ça me gonfle…



Après, l’histoire ne raconte pas s’il a été averti avant le licenciement, ce qui me paraîtrait quand même être la moindre des choses (s’il y a un règlement, il y a des gens censés le faire appliquer).

Quant au licenciement «pour faute grave», ça me semble également abusé, du fait qu’il n’y a pas ici de remise en cause ni des activités, ni de l’image de l’entreprise (à moins qu’il n’en envoie aussi aux clients, mais c’est un autre problème).









Commentaire_supprime a écrit :



178 courriels, toutes origines confondues, il me faut six mois à un an pour en recevoir une quantité équivalente sur ma messagerie pro.



Donc, quid de la période de référence ?







Il me faut 1 ou 2 jours pour recevoir cette quantité sur le mail pro. Sans compter les mails de notification qui sont direçtement tries ou mis à la poubelle.



L’employeur voulait se débarrasser de lui, il a juste cherché quelquechose pour le faire….









ActionFighter a écrit :



<img data-src=" />



Sinon, tu as l’idée de TaigaIV : mettre cet autocollant sous les souris <img data-src=" />





Droit de réponse : C’était celui-ci la version avec le dessin est bien trop osée à mon gout. (non je n’ai pas perdu la moindre minute à me taper mon historique de ma formidable prose pour retrouver le lien). <img data-src=" />









TaigaIV a écrit :



Droit de réponse : C’était celui-ci la version avec le dessin est bien trop osée à mon gout. (non je n’ai pas perdu la moindre minute à me taper mon historique de ma formidable prose pour retrouver le lien). <img data-src=" />





Le dessin c’est pour ceux qui ne comprenne pas l’anglais <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



Le dessin c’est pour ceux qui ne comprenne pas l’anglais <img data-src=" />





Houla, je serais toi j’enverrais une boite ou deux à ton service informatique.









Obidoub a écrit :



178 messages par collègue, avec pièce jointe, de quoi saturer la messagerie et la bande passante :/ de plus c’est limite du harcèlement :/





Si t’as 2 neurones, tu envoies un lien vers une plateforme de streaming à tous les collègues d’un coup - plus rapide et plus d’effet <img data-src=" />









feuille_de_lune a écrit :



ça reviens à ma question primaire, sur combien de temps les 178 mails ? Sur 6 mois tu descends à 1 ou 2 mails dans la journée rien de bien méchant. Par contre sur une semaine, ça en fait 20 à 30 dans la journée et là je trouve le licenciement plus justifié.



Cette échelle de temps me semble primordial dans cette affaire.







Juste pour parler chiffres, dans ton hypothèse, 1 à 2 mails dans la journée ça veut dire que tous les jours tu te tapes un mail a priori lourdingue qui est hors-sujet avec la vie de l’entreprise. Moi je trouve ça déjà trop.



Si en plus l’employeur a réussi à prouver que ces violations du règlement intérieur faisaient que le salarié ne travaillait pas trop, c’est marron pour lui.



Sans lui jeter la pierre, ça prouve qu’il faut quand même garder à l’esprit qu’on est au travail pour travailler, et que les écarts sont sanctionnables.









Gilles.T a écrit :



Ils servent vraiment à rien, les Prud’hommes, à rendre des jugements systématiques en faveur des employés, juste par principe. Ici c’est quand même pas mal: “ok l’employé ne bossait pas et ne respectait pas le règlement, mais vous devez le payer quand même”.



Séparer les instances de justice, c’est vraiment pas une bonne idée. Faut vraiment laisser ça au tribunal…



Si tu savais le nombre d’employés qui ne font rien parce qu’on ne leur donne rien à faire <img data-src=" />



L’affaire ne dit pas qu’il ne faisait pas ce que l’on lui demandait, mais qu’il était inoccupé d’après ce que je lis.









feuille_de_lune a écrit :



ça reviens à ma question primaire, sur combien de temps les 178 mails ? Sur 6 mois tu descends à 1 ou 2 mails dans la journée rien de bien méchant. Par contre sur une semaine, ça en fait 20 à 30 dans la journée et là je trouve le licenciement plus justifié.



Cette échelle de temps me semble primordial dans cette affaire.







1 ou 2 mails par personne / jour, c’est pas pareil, là l’employeur a pris l’exemple d’une salarié qui avait 178 mails, mais le mec a envoyé à &gt; , je ne sais pas combien mais bon même si c’est un listing avec pièce jointes etc ça sature inutilement









psn00ps a écrit :



Si tu savais le nombre d’employés qui ne font rien parce qu’on ne leur donne rien à faire <img data-src=" />



L’affaire ne dit pas qu’il ne faisait pas ce que l’on lui demandait, mais qu’il était inoccupé d’après ce que je lis.









Mais ces délicates tentatives d’amuser la galerie n’ont manifestement pas fait rire l’employeur, qui y a vu non seulement une violation au règlement intérieur de l’entreprise (qui interdisait l’utilisation du réseau informatique à d’autres fins que le travail), mais également un facteur concourant au travail « désinvolte » de Monsieur X, ce dernier ayant mis longtemps pour réparer une machine en panne.





Moi je lis plutot qu’il était occupé









psn00ps a écrit :



Si tu savais le nombre d’employés qui ne font rien parce qu’on ne leur donne rien à faire <img data-src=" />





Quelques bons milliers d’INpactiens ? <img data-src=" />



Le sous titre est pas mal mais il date un peu, je peux vous conseiller l’excellente trilogie du Saigneur des Anus: la Communauté des Anus, Les 2 trous et Le retour du Doigt.



Je vais d’ailleurs partager le lien de cette excellente trilogie dans toutes les boites mails de ma boite (j’ai besoin de vacances) ^^








Xavier.B a écrit :



La décision complète est ici, comme linké dans l’article : http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000028364369&fastReqId=1554485524&fastPos=2







Merci pour le lien, qui mérite bien d’être lu et que je n’avais pas vu dans l’article !



A sa lecture, il semble bien que l’employé était quand même un peu “borderline”, et nous ignorons quels étaient ses rapports avec sa hiérarchie…



Dans tous les cas, au seul motif des faits qui lui sont reprochés, on ne peut pas invoquer “raisonnablement”, une faute grave. De là, à demander une compensation financière pour licenciement abusif… Il a peut-être poussé le bouchon un peu trop loin !









Abused a écrit :



donc on “remercie” quelqu’un apres 13ans de services dans une meme entreprise … car il a mis trop de temps a reparer une machine (a cafe ?) en panne et poster sur une laps de temps inconnu a l’aide d’une mailling list (ou en reforwordant) des 178 mails a ses collegues.







Jme suis dis la m^peme chose mais en lisant rapidement le lien ils disent quand même:



“afin de dépanner le variateur de notre plieuse ¿ (?) ¿ en date du lundi 2 mars 2009. L’intervention n’a été réalisée qu’en date du jeudi 10 avril 2009”



“n’intervenant, malgré les demandes et relances faites, qu’au bout de 7 semaines pour réparer une machine en panne”







Certes au final il manque en combien de temps il a envoyé ces mails mais au final il avait pas non plus l’air de bosser des masses donc bon…









psn00ps a écrit :



Si tu savais le nombre d’employés qui ne font rien parce qu’on ne leur donne rien à faire







Il en a qui risquent même l’accident du travail vu la position du siège pendant la sieste après le repas… Ils n’en branlent pas une mais n’écrivent pas de mails pour faire rire la galerie: Aucun risque pour eux donc. Hélas. <img data-src=" />









KP2 a écrit :



Je crois qu’il faut etre clair, ca ressemble vraiment pas a un “vrai” motif de licenciement…

A mon avis, ce type devait etre percu (je dis pas que c’est la realité) comme un gros lourd et un branleur et cette histoire de mails est un pretexte pour le virer car “etre un gros lourd et un branleur” n’est pas suffisant…







<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Sinon tous les anciens de Jeunesse et Sport qu’on est obligés de supporter dans l’administration où je travaille, on pourrait les dégager fissa.



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bojack9512 a écrit :



Jme suis dis la m^peme chose mais en lisant rapidement le lien ils disent quand même:



“afin de dépanner le variateur de notre plieuse ¿ (?) ¿ en date du lundi 2 mars 2009. L’intervention n’a été réalisée qu’en date du jeudi 10 avril 2009”



“n’intervenant, malgré les demandes et relances faites, qu’au bout de 7 semaines pour réparer une machine en panne”





Certes au final il manque en combien de temps il a envoyé ces mails mais au final il avait pas non plus l’air de bosser des masses donc bon…





Sans vouloir à tout pris prendre la défense du bonhomme, rien ne dit qu’il ne fallait pas recommander une pièce (Un nouveau variateur, par exemple) pour la dite plieuse, et que la livraison a mis du temps. Et pour l’autre exemple, même chose, si ça intervient chez un fournisseur qui ferme 1 mois en été (C’est rare mais ça existe), le temps de traiter la commander, l’envoyer etc … Ceci peut expliquer cela.



Ou alors il dévissait une vis par jour et c’est plus compréhensible. Difficile d’en savoir plus !



Pour les mails, je ne jugerais pas, car ça dépend du secteur. Il était courant, il y a quelques années, d’avoir des .ppt à longueurs de journée de la part de certains … Et jamais je n’ai vu quelqu’un viré pour ça. Après, si ça tombe, ils ont ressortis des archives de 2003, là encore, ceci explique cela … Et quand à dire que c’était un branleur car il envoyait des mails durant le boulot, rien ne dit qu’il ne faisait pas ça durant la pause de midi ou encore quand les collègues prenaient une pause clope (Parce que lui ne fumait pas) ou café (car il n’en boit pas).



Ca pourrait être mon cas ça, je ne bois pas de café, ne fume pas, et ne prend jamais de pauses de ce type. Pourtant, j’avais des collègues qui passaient leur temps en pause, et un boss a fait une remarque (en venant chercher un collègue qui était parti fumer justement) à une ex-collègue parce qu’elle était sur internet … et est par après aller fumer avec la personne qu’il cherchait à la base !



Deux poids, deux mesures donc.









GregLu a écrit :



Sans vouloir à tout pris prendre la défense du bonhomme, rien ne dit qu’il ne fallait pas recommander une pièce (Un nouveau variateur, par exemple) pour la dite plieuse, et que la livraison a mis du temps. Et pour l’autre exemple, même chose, si ça intervient chez un fournisseur qui ferme 1 mois en été (C’est rare mais ça existe), le temps de traiter la commander, l’envoyer etc … Ceci peut expliquer cela.



Ou alors il dévissait une vis par jour et c’est plus compréhensible. Difficile d’en savoir plus !.







Vu la date il y aurait un léger décalage pour l’été.<img data-src=" />



Plus sérieusement il est dit qu’il était désinvolte donc il semblerait que ce soit bien entièrement de sa faute si cela à pris autant de temps.



Par contre c’est vrai que pour les mails ça manque clairement de détails.





Blanche fesse et les sept mains





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bojack9512 a écrit :



Vu la date il y aurait un léger décalage pour l’été.<img data-src=" />



Plus sérieusement il est dit qu’il était désinvolte donc il semblerait que ce soit bien entièrement de sa faute si cela à pris autant de temps.



Par contre c’est vrai que pour les mails ça manque clairement de détails.





Oui enfin, certains ferment aussi dans des périodes plus creuses parfois, mais c’était clairement pour exagérer ;) (Et une belle phôte à pris/prix :/)



Après, je ne prend pas spécialement sa défense sans connaître les tenants et les aboutissants mais j’ai hâte de voir les conclusions générales (complètes) du jugement … Car virer quelqu’un sans recadrage via le ROI vu qu’il semblait en avoir un, je trouve ça fort tout de même.



Et dans cette entreprise, aucun système de contrôle d’accès à l’internet, via un proxy interne et des plages horaires et des filtres de contenu ? Super ! Moi, j’ai pas droit à internet, presque tous mes collègues oui, sauf pour des choses très rares (on ne sait pas les critères d’autorisation) et je ne m’en porte pas plus mal : aucun risque de dérive de mon côté…Finalement, ça me convient.


On suppose que l’employé(e) qui s’est plaint a obtenu le poste libéré par le licencié…

Les collègues de travail, c’est comme la famille, on ne les choisit pas.


Bon pour son prochain emploi, il va pouvoir réfléchir à l’acquisition d’un ordi-portable/tablette couplé à de la 3G/4G et d’envoyer ses mails depuis un adresse non nominative.



En ce qui me concerne, j’ai des adresses pro (une intranet - une internet) et des adresses privées. Dans le passé (2000 à 2003) on s’envoyait par l’intranet des conneries en PPT par le réseau, jamais aux filles qui n’aiment jamais les blagues “bite et couille”. Mais ça fait bien longtemps que je n’ai rien reçu en mail pro …










ungars a écrit :



Et dans cette entreprise, aucun système de contrôle d’accès à l’internet, via un proxy interne et des plages horaires et des filtres de contenu ? Super ! Moi, j’ai pas droit à internet, presque tous mes collègues oui, sauf pour des choses très rares (on ne sait pas les critères d’autorisation) et je ne m’en porte pas plus mal : aucun risque de dérive de mon côté…Finalement, ça me convient.





ne pas confondre internet et web :

au taf, mes accès aux sites web sont limités à ceux qui me sont utiles (et encore il y a de quoi buller), mais je pourrais commettre les mêmes excès que cette personne par l’utilisation de la messagerie. <img data-src=" />



À lire la décision de la cour de cassation, il traîne d’autre casseroles.

Je n’ai rien contre les glandus, tant que l’insuffisance dans leur travail n’impacte pas le mien. À bon entendeur…



salut

à mon avis –&gt; c’était, juste, un prétexte “cette histoire de Mails pornos”

vu qu’il était f…, il fallait, “bien”, trouver un motif !

(parce que : c’est flou leur histoire)








GregLu a écrit :



Ca pourrait être mon cas ça, je ne bois pas de café, ne fume pas, et ne prend jamais de pauses de ce type. Pourtant, j’avais des collègues qui passaient leur temps en pause, et un boss a fait une remarque (en venant chercher un collègue qui était parti fumer justement) à une ex-collègue parce qu’elle était sur internet … et est par après aller fumer avec la personne qu’il cherchait à la base !



Deux poids, deux mesures donc.







<img data-src=" />



Moi, c’est pareil. On m’emmerde parce que j’ai un navigateur ouvert toute la journée sur mon poste de travail (Légifrance pour le fun, c’est génial comme site de blagues, la meilleure étant la L134-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles) et que je me commande un bouquin sur Amazon, une chemise chez C & A ou un autorail anglais pendant la pause déjeuner.



Pendant ce temps-là, les experts en pause-clope, celle qui est entre deux pauses-cafés et vice-versa, la “chef” qui se barre trois jours en congés syndicaux pour faire les soldes sans rien dire à personne, et sans qu’on puisse savoir où elle est et les cadres de direction qui ne sont jamais là le matin avant 10 heures (la première fois que je vois ça en quasiment 20 ans d’administration. Et pourtant, je suis lève-tard et jamais au bureau avant 9 heures)…



Comme tu dis : deux poids, deux mesures…









Commentaire_supprime a écrit :



<img data-src=" />



Moi, c’est pareil. On m’emmerde parce que j’ai un navigateur ouvert toute la journée sur mon poste de travail (Légifrance pour le fun, c’est génial comme site de blagues, la meilleure étant la L134-1 du Code de l’Action Sociale et des Familles) et que je me commande un bouquin sur Amazon, une chemise chez C & A ou un autorail anglais pendant la pause déjeuner.



Pendant ce temps-là, les experts en pause-clope, celle qui est entre deux pauses-cafés et vice-versa, la “chef” qui se barre trois jours en congés syndicaux pour faire les soldes sans rien dire à personne, et sans qu’on puisse savoir où elle est et les cadres de direction qui ne sont jamais là le matin avant 10 heures (la première fois que je vois ça en quasiment 20 ans d’administration. Et pourtant, je suis lève-tard et jamais au bureau avant 9 heures)…



Comme tu dis : deux poids, deux mesures…





donc le comportement de ton supérieur te permet de justifier le tien ?

Alors tu ne vaux pas mieux que lui.



Sinon, tu peux continuer à prôner le service public et commander chez amazon <img data-src=" />









_fefe_ a écrit :



donc le comportement de ton supérieur te permet de justifier le tien ?







Oui. Quand tu emmerdes tes employés façon stasi au lieu de les laisser bosser, surtout en leur demandant d’adopter un comportement que tu es le premier à transgresser, il y a des retours de manivelle. Surtout quand toi, tu fais ton boulot, tu es à ton poste quand tu dois y être et tu ne cherches pas à truander des avantages indus grâce à une interprétation spécieuse du règlement intérieur.



Relis-bien mon post, c’est pendant la pause que je suis sur le net à titre perso. Le reste du temps, c’est pour le boulot, Légifrance et les autres sites équivalents que je visite…



Je te rappelle qu’en cas de catastrophe naturelle, les DDCS sont sensées devoir réagir au quart de tour pour mettre en place et coordonner les mesures d’urgences. Avec une direction qui s’en fout et bosse n’importe comment sans comprendre le boulot qu’elle est sensée faire, j’espère qu’on n’aura pas un Seveso-like dans l’Isère tant que ladite direction sera en place.





Sinon, tu peux continuer à prôner le service public et commander chez amazon <img data-src=" />





Vois pas le rapport.






  Utiliser le matos de la boîte à des fins personnelles, ben oui, il est des motifs de licenciements beaucoup plus douteux !... ( Mais celui-là, non !... Et à la place de l'employeur, je n'aurai pas "attendu" les 178 mails-vidéo !... )