Le prix moyen d'un smartphone en Europe est de 310 euros

Le prix moyen d’un smartphone en Europe est de 310 euros

Un tarif entre le bas et le haut de gamme

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Nil Sanyas

Publié dans

Société numérique

27/11/2013 3 minutes
56

Le prix moyen d'un smartphone en Europe est de 310 euros

Selon les dernières données publiées par IDC, plus de 52 % des smartphones dans le monde seront livrés en Asie-Pacifique* cette année. Mais l'institut nous indique surtout les prix moyens des smartphones écoulés selon les régions. Et de très fortes disparités peuvent être constatées.

IDC prix moyen smartphones 2013 2017

 

Si le secteur du smartphone atteindra pour la première fois de son histoire le milliard d'unités écoulées cette année, il le doit principalement aux appareils bas de gamme à prix cassé. Il faut dire qu'il est plus aisé de vendre un appareil sous les 100 euros qu'à 500 euros. C'est d'ailleurs en Asie-Pacifique, où s'écoule le plus de smartphones (528 millions cette année), que le tarif moyen est le plus bas - à savoir 262 dollars, soit l'équivalent de 193 euros. Viennent ensuite l'Amérique Latine et la région MOA (Moyen-Orient et Afrique), aux tarifs moyens respectifs de 288 dollars (212 euros) et 338 dollars (250 euros).

Vers un tarif moyen en forte baisse en Europe

Sans surprise, les territoires les plus importants en valeur pour les smartphones sont l'Europe et l'Amérique du Nord. Sur notre continent, le tarif moyen devrait ainsi être de 419 dollars (310 euros) cette année, tandis qu'outre-Atlantique, la moyenne grimpe à 531 dollars (392 euros). Ces sommes concernent tous les smartphones et toutes les offres, et donc les subventionnées. Si un client croit acheter un appareil à prix cassé, c'est bien entendu sa véritable valeur qui est prise en compte, dès lors que de toute façon, le client paie bien la valeur de l'appareil.

 

Les prévisions des prix moyens en 2017 par IDC sont par contre très étonnantes. En effet, si, sans surprise, les tarifs devraient diminuer régulièrement ces prochaines années en Asie-Pacifique (-18 %) ainsi qu'en Amérique Latine (-14 %) et en MOA (-32 %), les prévisions de l'institut pour l'Europe et l'Amérique du Nord sortent du lot. Concernant le premier continent, IDC s'attend ainsi à une chute importante de 38 % en quatre ans, soit un prix moyen de 259 dollars (190 euros) en 2017. C'est à peine supérieur à l'Amérique Latine (246 dollars). Mais surtout, les prévisions pour 2017 tablent sur une augmentation des tarifs en Amérique du Nord. L'institut ne donne pas d'explication sur ses prévisions, mais il semblerait que les offres subventionnées des appareils très haut de gamme aux États-Unis et au Canada aient encore un bel avenir.

 

En moyenne, les tarifs des smartphones devraient être de 337 dollars cette année (soit 249 euros), contre un peu moins de 400 dollars l'an passé (295 euros) et les prévisions tablent sur à peine 265 dollars en 2017 (195 euros).

1,7 milliard de smartphones en 2017

Enfin, concernant les niveaux de livraisons de smartphones dans le monde, nous devrions pour la toute première fois atteindre la barre du milliard d'unités cette année, avec précisément 1,010 milliard d'appareils selon les prévisions d'IDC. Plus de la moitié (52,3 %) le seront en Asie-Pacifique, très loin devant l'Europe (18 %), l'Amérique du Nord (15 %), l'Amérique Latine (9 %) et la région MOA (5,7 %).

 

Selon les prévisions de l'institut, en 2017, l'Asie-Pacifique à elle seule écoulera quasi 1 milliard d'unités (986 millions), soit 58,5 % du marché, très loin devant l'Europe (261 millions / 15,5 %) et l'Amérique du Nord (189 millions / 11,2 %). Près de 1,7 milliard de smartphones pourraient être vendus en 2017. Un acteur qui capterait ne serait-ce que 10 % du marché écoulerait donc environ 170 millions d'appareils. Des chiffres qui donnent le tournis. Samsung et Apple doivent en tout cas se frotter les mains. 

 

* L'Asie-Pacifique comprend tous les pays d'Océanie et d'Asie, excepté ceux du Moyen-Orient.

Écrit par Nil Sanyas

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Vers un tarif moyen en forte baisse en Europe

1,7 milliard de smartphones en 2017

Commentaires (56)


1 milliards d’unité? Impressionnant? Qu’en est il par rapport au PC traditionnel?








Optrolight a écrit :



1 milliards d’unité? Impressionnant?







Et toujours pas de contraintes pour gérer leur fin de fin (recyclage, les batteries, …)

Alors qu’à ce rythme, l’ensemble du parc est renouvelé en quelques années… <img data-src=" />









dam1605 a écrit :



Et toujours pas de contraintes pour gérer leur fin de fin (recyclage, les batteries, …)

Alors qu’à ce rythme, l’ensemble du parc est renouvelé en quelques années… <img data-src=" />







En effet mais quand tu vois tout l’electroménagé qui normalement est récupérer par les vendeurs et qui finisse en décharge en Afrique… Dire qu’on recycle me fait un peu rire.









dam1605 a écrit :



Et toujours pas de contraintes pour gérer leur fin de fin (recyclage, les batteries, …)

Alors qu’à ce rythme, l’ensemble du parc est renouvelé en quelques années… <img data-src=" />







On a l’Afrique pour régler ces problèmes de recyclage. Ça ne coute rien…<img data-src=" />









dimounet a écrit :



On a l’Afrique pour régler ces problèmes de recyclage. Ça ne coute rien…<img data-src=" />







Ouais enfin c’est recyclé en jouets vu qu’ils n’ont pas d’électricité (ou presque). De magnifiques œuvres d’art en métal pour amuser les gamins, mais j’appelle pas ça du recyclage.



Après, c’est clair qu’ils ont de la place pour mettre leurs poubelles <img data-src=" />



Faire des prévisions pour 2017 alors qu’on ne sait même pas ce qui peut se passer demain … <img data-src=" />



Il y a 4 ans, qui pouvait dire que Blackberry allait plonger, que l’iPhone allait se faire dépasser par Android et que WindowsPhone allait grimper à plus de 10% de part de marché.


De nos jours même les clochards ont un smartphone, ça ne coûte rien. Le logement, le transport et l’énergie en revanche…








HarmattanBlow a écrit :



De nos jours même les clochards ont un smartphone, ça ne coûte rien. Le logement, le transport et l’énergie en revanche…







Le logement, grosse bulle et niveau loyers, on dépasse 30% d’endettement à Paris pour louer plus cher, du coup, avec caution. Des quarantenaires avec caution, voilà le profil recherché, on marche sur la tête.



Contre toute attente, le transport et l’énergie ne sont pas si cher que ça. Quand on pense que les découvertes de pétrole sont de plus en plus faibles (en volumes estimés), on continue à foncer joyeusement dans le mur, pareil pour les métaux rares, les métaux tout court avec lesquels on fait nos téléphones et batteries.



Tiens, ça me fait penser qu’une ardoisière vient de fermer à Angers, le filon est épuisé. Mouarf, on manque d’ardoise en France, la loose. En Chine, on manque de sable pour faire du béton alors certaines plages se font dévaliser la nuit. (Non, petit scarabée, le sable du désert ne permet pas de faire du béton, pas assez granuleux).



C’était ma minute “fin du monde”









plumachau a écrit :



Faire des prévisions pour 2017 alors qu’on ne sait même pas ce qui peut se passer demain … <img data-src=" />



Il y a 4 ans, qui pouvait dire que Blackberry allait plonger, que l’iPhone allait se faire dépasser par Android et que WindowsPhone allait grimper à plus de 10% de part de marché.





Sans la partie en gras: j’aurai mis ma main à couper que ça allait se finir comme ça.



Wait…mais en fait ça c’est passé comme ça vu que WP n’est pas à 10% de PDM: regarde ce beau graphique.<img data-src=" />









raoudoudou a écrit :



Le logement, grosse bulle et niveau loyers, on dépasse 30% d’endettement à Paris pour louer plus cher, du coup, avec caution. Des quarantenaires avec caution, voilà le profil recherché, on marche sur la tête.





Bien tenté, mais, contrairement à ce qu’on peut lire: la bulle immobilière n’est pas dans les loyers.



Les loyers sont peu ou prou à un niveau historiquement normal par rapport aux salaires.



C’est les prix à l’achat et la rentabilité associée qui est bullesque(à Paris on a même assez souvent une rentabilité net d’inflation négative).<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Les loyers sont peu ou prou à un niveau historiquement normal par rapport aux salaires.





* Sur cinquante ans les loyers sont stables par rapport aux salaires.

* Sur trente ans ils sont en augmentation par rapport aux salaires, de davantage par rapport aux petits salaires, et encore davantage par rapport à l’inflation. Avec une hausse presque toujours supérieure à un ICC de toute façon surévalué et ce malgré le fait que le parc social s’est fortement agrandi et recouvre aujourd’hui une part significative des locataires qui sont donc soumis à des loyers modérés, souvent la moitié des loyers normaux.









HarmattanBlow a écrit :



* Sur cinquante ans les loyers sont stables par rapport aux salaires.

* Sur trente ans ils sont en augmentation par rapport aux salaires, de davantage par rapport aux petits salaires, et encore davantage par rapport à l’inflation. Avec une hausse presque toujours supérieure à un ICC de toute façon surévalué et ce malgré le fait que le parc social s’est fortement agrandi et recouvre aujourd’hui une part significative des locataires qui sont donc soumis à des loyers modérés, souvent la moitié des loyers normaux.







Moi je te donne ma source.



Ce sont des chiffres officiels: les prix des loyers ont augmentés plus vite que l’inflation ces dernières années, certes, mais de pas grand chose.



Ce sont surtout les prix à l’achat qui sont historiquement délirants au niveau national(contrairement à a bulle de 90 qui était plus localisée en IdF).<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Bien tenté, mais, contrairement à ce qu’on peut lire: la bulle immobilière n’est pas dans les loyers.

Les loyers sont peu ou prou à un niveau historiquement normal par rapport aux salaires.







Non, relis ce que j’ai écrit, à Paris, pour les loyers, on dépasse régulièrement les 30% d’endettement, et dans d’autres grandes villes. C’est à dire que les loyers ne sont plus calés sur les revenus des gens, contrairement au dogme que tu poses, et qui est faux en pratique. Le phénomène n’est pas général, mais la bulle immo a bien impacté les loyers (pas autant certes)









raoudoudou a écrit :



Non, relis ce que j’ai écrit, à Paris, pour les loyers, on dépasse régulièrement les 30% d’endettement, et dans d’autres grandes villes. C’est à dire que les loyers ne sont plus calés sur les revenus des gens, contrairement au dogme que tu poses, et qui est faux en pratique. Le phénomène n’est pas général, mais la bulle immo a bien impacté les loyers (pas autant certes)





Je n’ai pas les chiffres parisiens pour les loyers. J’ai uniquement ceux de la France.



Sur la France en général, les loyers sont normaux par opposition aux prix à l’achat( qui sont totalement bullesques).



Mais si tu as les chiffres parisiens je les veux bien.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Moi je te donne ma source.





Et je t’invite à la regarder : depuis 1980 tu verras une hausse de 30% par rapport au RDD moyen. Qui a augmenté plus vite que le RDD des bas revenus, qui lui-même a augmenté plus vite que l’inflation. A vue de nez je dirais qu’à euro constant les loyers ont dû quadrupler en trente ans.



Et ce alors que paradoxalement une part de plus en plus grande des loyers correspond à des HLM, donc une hausse encore plus violente pour les loyers libres.





Ce sont surtout les prix à l’achat qui sont historiquement délirants au niveau national(contrairement à a bulle de 90 qui était plus localisée en IdF).<img data-src=" />



Ils sont encore plus délirants, oui. Mais des loyers qui augmentent plus vite que les salaires dans un contexte où les écarts de salaires se creusent et où les loyers sociaux sont de plus en plus nombreux, ce n’est pas un problème bénin.



Allez, un autre chiffre : en 1970 les locataires des deux déciles les plus pauvres dépensaient 20% de leurs revenus pour le logement, aujourd’hui c’est 50%.









HarmattanBlow a écrit :



Et je t’invite à la regarder : depuis 1980 tu verras une hausse de 30% par rapport au RDD moyen. Qui a augmenté plus vite que le RDD des bas revenus, qui lui-même a augmenté plus vite que l’inflation. A vue de nez je dirais qu’à euro constant les loyers ont dû quadrupler en trente ans.



Et ce alors que paradoxalement une part de plus en plus grande des loyers correspond à des HLM, donc une hausse encore plus violente pour les loyers libres.





Ils sont encore plus délirants, oui. Mais des loyers qui augmentent plus vite que les salaires dans un contexte où les écarts de salaires se creusent et où les loyers sociaux sont de plus en plus nombreux, ce n’est pas un problème bénin.



Allez, un autre chiffre : en 1970 les locataires des deux déciles les plus pauvres dépensaient 20% de leurs revenus pour le logement, aujourd’hui c’est 50%.





Je t’invite à lire le doc dans mon lien, les prix des loyers sont ramenées au pouvoir d’achat des ménages( donc les salaires, avec les chiffres officiels ), tout comme les prix à l’achat( C.F.: graphique 2.3 ). Les loyers ont augmentés, mais pas énormément( depuis 80, ça a quand même pris un bon 10%-15% ) à argent constant et ils étaient historiquement bas en 80.



Les prix eux ont totalement explosés à la hausse partout en France depuis 1998.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Je t’invite à lire le doc dans mon lien





Je t’invite à relire mon commentaire : oui tes données sont indexées sur le revenu disponible moyen qui lui-même a augmenté plus vite que les bas-revenus moyens qui eux-mêmes ont augmenté plus vite que l’inflation.



Et si on l’indexe sur le revenu des grands patrons alors là les loyers se sont carrément effondrés donc tout va bien. Et si on l’indexe sur le cours de Google on voit que les bailleurs sont plus pauvres que jamais donc il faut augmenter les loyers.



Selon quelle logique de prédateur financier les loyers, bien de première nécessité, devraient-ils être constants par rapport au revenu dans un monde à la productivité pourtant toujours croissante ? Selon quelle logique faudrait-il trouver acceptable une multiplication par deux ou trois des prix des loyers à euro constant alors que la productivité a augmenté et que le parc vieillit ?









HarmattanBlow a écrit :



Je t’invite à relire mon commentaire : oui tes données sont indexées sur le revenu disponible moyen qui lui-même a augmenté plus vite que les bas-revenus moyens qui eux-mêmes ont augmenté plus vite que l’inflation.



Et si on l’indexe sur le revenu des grands patrons alors là les loyers se sont carrément effondrés donc tout va bien. Et si on l’indexe sur le cours de Google on voit que les bailleurs sont plus pauvres que jamais donc il faut augmenter les loyers.



Selon quelle logique de prédateur financier les loyers, bien de première nécessité, devraient-ils être constants par rapport au revenu dans un monde à la productivité pourtant toujours croissante ? Selon quelle logique faudrait-il trouver acceptable une multiplication par deux ou trois des prix des loyers à euro constant alors que la productivité a augmenté et que le parc vieillit ?





Moi je source, alors je t’invite à sourcer propos justifier ton propos.<img data-src=" />



J’aurai plutôt tendance à dire l’inverse de ce que tu dis d’ailleurs, mais je n’ai que des chiffres récents.<img data-src=" />








Alucard63 a écrit :



Moi je source, alors je t’invite à sourcer propos justifier ton propos.





Je dois sourcer le fait que les bas-revenus ont augmenté moins vite que le revenu moyen ? Ou qu’ils ont augmenté plus vite que l’inflation ? Ou que la productivité a continué à augmenter ? Ou que la part de locataires en HLM a augmenté significativement ? J’espère que non car ces données sont basques, bien connues, ne font pas débat et je n’ai pas de temps à perdre. Insee.fr est disponible si tu veux vérifier.



Le seul point, accessoire, dans mon message qui appelle éventuellement une source c’est l’évolution par rapport à l’inflation. Facile : pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés (insee.fr) ?. En page numérotée 19 tu vérifieras on que le prix des loyers au m² et en euros constants a été triplé pour les plus pauvres depuis 1973, tous parcs confondus (donc a davantage augmenté dans le parc privé). Pendant ce temps la productivité a pourtant dû être multipliée par deux ou trois.



Le logement est le seul bien dont la valeur augmente à mesure que le pays s’enrichit.







Alucard63 a écrit :



J’aurai plutôt tendance à dire l’inverse de ce que tu dis d’ailleurs, mais je n’ai que des chiffres récents.<img data-src=" />





C’est au contraire exactement ce que j’ai dit : le revenu moyen augmente plus vite que le revenu minimum et celui-ci augmente plus vite que l’inflation. Et le prix des loyers augmente plus vite que tout ça.



C’est la quatrième fois que j’ai écrit cela. Quatre fois.









HarmattanBlow a écrit :



Je dois sourcer le fait que les bas-revenus ont augmenté moins vite que le revenu moyen ? Ou qu’ils ont augmenté plus vite que l’inflation ? Ou que la productivité a continué à augmenter ? Ou que la part de locataires en HLM a augmenté significativement ? J’espère que non car ces données sont basques, bien connues, ne font pas débat et je n’ai pas de temps à perdre. Insee.fr est disponible si tu veux vérifier.



Le seul point, accessoire, dans mon message qui appelle éventuellement une source c’est l’évolution par rapport à l’inflation. Facile : pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés (insee.fr) ?. En page numérotée 19 tu vérifieras on que le prix des loyers au m² et en euros constants a été triplé pour les plus pauvres depuis 1973, tous parcs confondus (donc a davantage augmenté dans le parc privé). Pendant ce temps la productivité a pourtant dû être multipliée par deux ou trois.



Le logement est le seul bien dont la valeur augmente à mesure que le pays s’enrichit.





C’est au contraire exactement ce que j’ai dit : le revenu moyen augmente plus vite que le revenu minimum et celui-ci augmente plus vite que l’inflation. Et le prix des loyers augmente plus vite que tout ça.



C’est la quatrième fois que j’ai écrit cela. Quatre fois.





La c’est sourcé, merci.<img data-src=" />



Je suis vraiment intéressé par ce secteur. Donc je veux éviter les discussions de comptoir.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Sans la partie en gras: j’aurai mis ma main à couper que ça allait se finir comme ça.



Wait…mais en fait ça c’est passé comme ça vu que WP n’est pas à 10% de PDM: regarde ce beau graphique.<img data-src=" />







ça dépend des sources …



La plus grande progression enregistrée est bel et bien celle de Microsoft avec 11% de parts de marché contre seulement 3,5% il y a un an à la même période.



Sources :http://www.degroupnews.com/actualite/n8898-microsoft-windows_phone-os_mobile-tel…









plumachau a écrit :



ça dépend des sources …



La plus grande progression enregistrée est bel et bien celle de Microsoft avec 11% de parts de marché contre seulement 3,5% il y a un an à la même période.



Sources :http://www.degroupnews.com/actualite/n8898-microsoft-windows_phone-os_mobile-tel…





Oui 11% en France.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Oui 11% en France.<img data-src=" />







Oui effectivement … J’habite en France, donc je regarde les chiffres de la France <img data-src=" />



Mais tu as raison aussi, si on regarde les chiffres USA.









plumachau a écrit :



Oui effectivement … J’habite en France, donc je regarde les chiffres de la France <img data-src=" />



Mais tu as raison aussi, si on regarde les chiffres USA.





Non les chiffres que j’ai donné sont les chiffres monde. Les chiffres US c’est grosso modo 50% IOS/ 50% Android( ou 4060… ).<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



La c’est sourcé, merci.<img data-src=" />



Je suis vraiment intéressé par ce secteur. Donc je veux éviter les discussions de comptoir.<img data-src=" />





Je comprends cela dit j’ai du mal avec cet attachement aux sources. Si tu reprends mon message aucune source n’était nécessaire pour l’apprécier. La source que j’ai fournie est un éclairage intéressant sur le problème dont nous discutions et elle chiffre précisément quelque chose que je n’avais qu’évalué mais elle n’est pas nécessaire pour apprécier la justesse ou la pertinence de mon commentaire.



* Quantitativement la seule connaissance des évolutions des revenus moyens, bas revenus et inflation suffisait à apprécier la validité de mon propos et les ordres de grandeur cités. Or ce sont des éléments économiques et sociaux de base qui se trouvent facilement et personne n’est en devoir de les fournir. Pas besoin de chiffrage précis quand de simples ordres de grandeur suffisent à démontrer l’ampleur du problème.



* Qualitativement je t’interpellais sur l’indexation par rapport au revenu moyen, fait anormal quand tous les prix sont d’ordinaires exprimés par rapport à l’inflation. Là aussi aucune source n’est nécessaire pour apprécier ce fait et le biais qu’il révèle.



* Accessoirement je comprends qu’on demande une source sur un fait précis. Mais je trouve absurde et grossier de clore la discussion faute de source en général Si je comprends ton souci, je crains que tu n’aies davantage été convaincu par le nom INSEE que par le fonds du propos.









HarmattanBlow a écrit :



Je comprends cela dit j’ai du mal avec cet attachement aux sources. Si tu reprends mon message aucune source n’était nécessaire pour l’apprécier. La source que j’ai fournie est un éclairage intéressant sur le problème dont nous discutions et elle chiffre précisément quelque chose que je n’avais qu’évalué mais elle n’est pas nécessaire pour apprécier la justesse ou la pertinence de mon commentaire.



* Quantitativement la seule connaissance des évolutions des revenus moyens, bas revenus et inflation suffisait à apprécier la validité de mon propos et les ordres de grandeur cités. Or ce sont des éléments économiques et sociaux de base qui se trouvent facilement et personne n’est en devoir de les fournir. Pas besoin de chiffrage précis quand de simples ordres de grandeur suffisent à démontrer l’ampleur du problème.



* Qualitativement je t’interpellais sur l’indexation par rapport au revenu moyen, fait anormal quand tous les prix sont d’ordinaires exprimés par rapport à l’inflation. Là aussi aucune source n’est nécessaire pour apprécier ce fait et le biais qu’il révèle.



* Accessoirement je comprends qu’on demande une source sur un fait précis. Mais je trouve absurde et grossier de clore la discussion faute de source en général Si je comprends ton souci, je crains que tu n’aies davantage été convaincu par le nom INSEE que par le fonds du propos.





Les chiffres ressentis ne sont pas toujours les chiffres réels.



Donc justement, avoir des statistiques permet de comprendre, en les analysant correctement .Surtout sur une longue période ou l’individu est souvent victime d’aveuglement.<img data-src=" />



Ca évite les discussions de comptoir justement. <img data-src=" />



Note j’ai pas eu le temps de tout lire, je checke ce soir.



Ca semble intéressant, surtout pour étudier l’influence des aides au logement sur les prix.<img data-src=" />








Alucard63 a écrit :



Les chiffres ressentis ne sont pas toujours les chiffres réels.





Mais il n’était pas question de ressenti ni de souvenirs ici.









HarmattanBlow a écrit :



Mais il n’était pas question de ressenti ni de souvenirs ici.





Excuse moi de ne pas avoir un salaire bas.<img data-src=" />



Quand on me dit que les bas salaires ont baissé, perso, sans chiffres, mis à part croire mes connaissances “smicardes”…je vois pas comment je vais faire.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Quand on me dit que les bas salaires ont baissé, perso, sans chiffre, mis à part croire mes connaissances “smicardes”…je vois pas comment je vais faire.<img data-src=" />





Lire la presse ? ;)

Et ce n’était pas ce propos-là (qui est faux : le smic a augmenté plus vite que l’inflation).









HarmattanBlow a écrit :



Lire la presse ? ;)





La presse? Celle qui te balance qu’il n’y a pas de bulle immo en France?



La même qui balançait les mêmes choses en Espagne, en Irlande ou en Italie?



Celle qui s’amuse à relayer le faux suspense sur la fin des QE de la FED sans aucune analyse…?



Laisse moi rire.<img data-src=" />



La presse a des dossiers a peu prés aussi renseignés et peu orientés qu’un discours de politique. Je la lis, oui, mais 90% du temps je me marre bien sur les sujet que je maitrise vu les énormités sorties par un mec qui a soit copié un communiqué AFP/Lobby…soit torché ça vite fait pour pas sortir du boulot à 0h00 et pouvoir se faire un resto avec sa copine.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Je n’ai pas les chiffres parisiens pour les loyers. J’ai uniquement ceux de la France.



Sur la France en général, les loyers sont normaux par opposition aux prix à l’achat( qui sont totalement bullesques).



Mais si tu as les chiffres parisiens je les veux bien.<img data-src=" />







Je suis curieux de savoir d’où viennent tes chiffres pour la France, vu qu’ils n’existent pas. On connait les loyers, on connait les revenus, mais pas l’endettement maxi des ménages qui louent. Nulle part. C’est au cas par cas.



Et à Paris, ce ne sont pas des chiffres, mais des comportements. Les bailleurs se foutent de connaitre tes revenus (en gros) vu que plein de petits rigolos font des fausses fiches de paie. Ce qu’ils demandent, c’est une (oups, deux) caution pour le loyer. Et après, ils se sentent couverts. Et c’est limite si certains proprios estiment te faire une fleur, si à la reconduction du bail, ils ne redemandent pas de caution…



Après, on peut avoir des preuves indirectes -&gt; Chaque année les loyers augmentent, indexés sur l’inflation, alors que les salaires sont gelés pour la majorité des français depuis 10 ans.









raoudoudou a écrit :



Je suis curieux de savoir d’où viennent tes chiffres pour la France, vu qu’ils n’existent pas. On connait les loyers, on connait les revenus, mais pas l’endettement maxi des ménages qui louent. Nulle part. C’est au cas par cas.



Et à Paris, ce ne sont pas des chiffres, mais des comportements. Les bailleurs se foutent de connaitre tes revenus (en gros) vu que plein de petits rigolos font des fausses fiches de paie. Ce qu’ils demandent, c’est une (oups, deux) caution pour le loyer. Et après, ils se sentent couverts. Et c’est limite si certains proprios estiment te faire une fleur, si à la reconduction du bail, ils ne redemandent pas de caution…





La question n’est pas de connaitre le niveau d’endettement des locataires(l’endettement en général il y a des chiffres) dans tous les cas…



La question est de savoir si le prix des loyers est anormalement élevé.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



La question n’est pas de connaitre le niveau d’endettement des locataires(l’endettement en général il y a des chiffres) dans tous les cas…



La question est de savoir si le prix des loyers est anormalement élevé.<img data-src=" />







Ce n’est pas anormalement élevé comme l’est l’achat, mais ils sont bien plus élevés qu’avant, ce qui entraine par ailleurs un immobilisme de ceux qui ont eu la chance d’avoir un loyer pas cher, et des vacances locatives de plus en plus longues. <img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



La presse? Celle qui te balance qu’il n’y a pas de bulle immo en France?





On peut critiquer la presse mais je pense qu’à peu près tous les titres sérieux relatent les indicateurs clés et les grandes évolutions socio-économiques, telles que les évolutions comparées des salaires et leur progression par rapport à l’inflation. Mêmes les journaux gratuits, Charlie Hebdo ou les pires titres régionaux doivent en faire état. Bon sang, le Gorafi et l’Équipe doivent les mentionner !



Bref, avant de se moquer de la presse, encore faudrait-il la lire.



Quant au terme de bulle il ne s’applique qu’aux marchés sur le point d’exploser. Or après cinq années de la plus grande crise depuis 1929 l’immobilier en général (les situations particulières sont très variables) a à peine baissé, ce qui donne raison à tous ceux qui ont nié l’existence d’une bulle pendant toutes les années de progression infernale de l’immobilier.









HarmattanBlow a écrit :



On peut critiquer la presse mais je pense qu’à peu près tous les titres sérieux relatent les indicateurs clés et les grandes évolutions socio-économiques, telles que les évolutions comparées des salaires et leur progression par rapport à l’inflation. Mêmes les journaux gratuits, Charlie Hebdo ou les pires titres régionaux doivent en faire état. Bon sang, le Gorafi et l’Équipe doivent les mentionner !





C’est vrai le pouvoir d’achat moyen des Français a augmenté depuis 2000 jusqu’à l’année dernière( ou il baissé ) chaque année ça faisait la une des journaux.



Avec un calcul de l’inflation repoussant volontairement les actifs( Immo, Actions… )…



Le patrimoine moyen a aussi explosé(merci l’immo), ça on en a parlé chaque année que l’immo augmenté(pas encore vu d’article là dessus cette année, je pense que je n’en verrai pas)…



Quand à la classe pauvre…on en parle dans des journaux de gauche, en effet…avec de longues diatribes et peu de chiffres bien souvent. Les chiffres c’est pas sexy, on vent pas du papier avec ça.



Bref,c’est généralement peu précis et très limité pour se faire un avis, comme les articles sur les nouvelles technologies dans la presse généraliste mais appliqué à d’autres(tous) sujets.<img data-src=" />









HarmattanBlow a écrit :



Quant au terme de bulle il ne s’applique qu’aux marchés sur le point d’exploser. Or après cinq années de la plus grande crise depuis 1929 l’immobilier en général (les situations particulières sont très variables) a à peine baissé, ce qui donne raison à tous ceux qui ont nié l’existence d’une bulle pendant toutes les années de progression infernale de l’immobilier.





Et ça n’explosera pas( déjà une bule immo ça n’explose pas une journée, ni même en 1 an, c.f.: 90…). Je le sais aussi.<img data-src=" />



Ca se dégonflera, les taux de crédit vont rester bas pendant un bout de temps. Les états ont besoin d’emprunter à des taux très bas(et ils le font) vu leur niveau d’endettement.



Ca limitera la casse.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Et ça n’explosera pas( déjà une bule immo ça n’explose pas une journée, ni même en 1 an, c.f.: 90…). Je le sais aussi.<img data-src=" />



Ca se dégonflera, les taux de crédit vont rester bas pendant un bout de temps. Les états ont besoin d’emprunter à des taux très bas(et ils le font) vu leur niveau d’endettement.



Ca limitera la casse.<img data-src=" />







Un krach immo c’est pas un krach boursier (cf 90 mais aussi cf tous les pays où la bulle a pété). Avec des taux bas, qui peuvent encore baisser, on se dirige vers un scénario à la japonaise. Bientôt des taux négatifs, et toujours aucun intérêt à acheter (on demande de la mobilité géographique aux gens mais les droits de mutation (fameux frais de notaire) coûtent +2 ans de loyer) <img data-src=" /> Avec une baisse qui a déjà commencé, c’est le suicide assuré d’acheter aujourd’hui, à moins d’être très jeune et d’acheter suffisament grand pour y vivre avec une famille, et encore, j’ose pas imaginer le gaspillage vu l’apport nécessaire (voir friggit + chiffres notaires)









Alucard63 a écrit :



J’aurai plutôt tendance à dire l’inverse de ce que tu dis d’ailleurs, mais je n’ai que des chiffres récents.<img data-src=" />





Ben je vais vous donner du vécu ( mais qui ne veut pas dire généralité, bien que ça se ressemble)

j’ai commencé à Paris à 18000 ff par an ( 1500 par mois) et je payais un studio dans le 14ème 550ff/mois ( 6600ff/an) on était en 1971

Mon fils a commencé à 30000€ par an il y a 5 ans en payant 7200€ par an son studio dans le 15ème à Paris

par contre:

1: je n’ai aucune idée de combien coutait le studio à la vente en 1971

2: le studio du fiston est une fois et demi plus grand que celui que j’avais

<img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />









raoudoudou a écrit :



Un krach immo c’est pas un krach boursier (cf 90 mais aussi cf tous les pays où la bulle a pété). Avec des taux bas, qui peuvent encore baisser, on se dirige vers un scénario à la japonaise. Bientôt des taux négatifs, et toujours aucun intérêt à acheter (on demande de la mobilité géographique aux gens mais les droits de mutation (fameux frais de notaire) coûtent +2 ans de loyer) <img data-src=" /> Avec une baisse qui a déjà commencé, c’est le suicide assuré d’acheter aujourd’hui, à moins d’être très jeune et d’acheter suffisament grand pour y vivre avec une famille, et encore, j’ose pas imaginer le gaspillage vu l’apport nécessaire (voir friggit + chiffres notaires)





Je n’en suis pas si sur. Déjà ça dépend de l’endroit: si t’as un boulot stable à Strasbourg ou Clermont achète vite; à Paris, ne te presse pas.



Ca dépend aussi de la baisse.



En effet, assez souvent, Je dirai que l’intérêt d’acheter risque d’être bien faible, nul, voir carrément risque de negative equity…



Mais tout n’est pas binaire non plus.<img data-src=" />



<img data-src=" /> bulleimmobilière





Et sinon, je voudrais m’acheter un zopo ou un mui mais j’hésite encore à acheter sur un site d’import. Eux au moins ils sont pour notre pouvoir d’achat et ils veulent vendre de bons smartphones haut de gamme à pas cher.








Alucard63 a écrit :



Excuse moi de ne pas avoir un salaire bas.<img data-src=" />



Quand on me dit que les bas salaires ont baissé, perso, sans chiffres, mis à part croire mes connaissances “smicardes”…je vois pas comment je vais faire.<img data-src=" />







Demander aux associations caritatives quel est l’évolution du nombre de personnes salariées qui s’adressent à elles ?









HarmattanBlow a écrit :



C’est au contraire exactement ce que j’ai dit : le revenu moyen augmente plus vite que le revenu minimum et celui-ci augmente plus vite que l’inflation. Et le prix des loyers augmente plus vite que tout ça.



C’est la quatrième fois que j’ai écrit cela. Quatre fois.





Bon je viens de lire le papier.



Très intéressant au demeurant.<img data-src=" />



Mais ne prouvant pas grand chose sur la surévaluation des loyers actuelle.



En gros ça explique que lorsqu’on subventionne la demande sans toucher à l’offre: les prix augmentent.<img data-src=" />



Ca me conforte d’autant plus dans l’idée que les loyers ne sont pas actuellement élevés.

En effet, même avec une grosse partie de parc boosté à coup d’argent publique, historiquement parlant: la moyenne de loyers n’est pas aussi délirante que le prix à l’achat en comparaison des revenus.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



Mais ne prouvant pas grand chose sur la surévaluation des loyers actuelle.





Non, en revanche il prouve incontestablement la hausse brutale des loyers.





Ca me conforte d’autant plus dans l’idée que les loyers ne sont pas actuellement élevés.



Un smic est aux alentours de 1000€ par mois.

Les premiers loyers en province sont aux alentours de 400€, sur Paris ils sont autour de 600€ j’imagine. Et à ce prix là ça doit être un studio dans les quartiers mal famés ou bien un vague studio sans sanitaires dans les beaux quartiers.



Comment une mère célibataire peut-elle élever un gamin avec un pareil revenu ? (sachant que passé les trois ans du gamin elle touchera moins de 300€ d’aides au total : famille + logement)



Les locataires des deux premiers déciles consacrent 40 à 50% de leur revenus à leur loyer.



Pas trop élevés ? Mais c’est le première cause des difficultés que connaissent les personnes modestes en France ! Si on pouvait résoudre ça on changerait la vie de millions d’employés et d’ouvriers, mais aussi de petits cadres parisiens et d’étudiants.





la moyenne de loyers n’est pas aussi délirante que le prix à l’achat en comparaison des revenus



Oui, ce n’est pas aussi délirant que le prix à l’achat. mais c’est quand même délirant : les prix des biens devraient baisser avec la productivité. L’immobilier échappe à cela parce que c’est une forme de redistribution des plus pauvres vers les plus riches (du revenu vers le capital). Et tant que ce sera le cas la productivité pourra augmenter autant que nous le voudrons il y aura toujours des pauvres car c’est une machine à organiser la pauvreté. Et elle est devenue de plus en plus efficace.



Ce n’est pas le grand capital le coupable ici. C’est le petit capital, celui du gentil petit prof adhérent au PS qui “investit” (rachète un bien existant pour se faire une rente) pour se “faire une petite retraite”.





PS : Je simplifie, la cause n’est pas que d’origine financière, il y a aussi les politiques publiques : empilement de normes, lutte contre l’étalement urbain, livret A et volonté de répondre à l’explosion des coûts du logement par des financements publics du logement en échange de contreparties sociales, ou des niches fiscales qui ont crée des pelletées de logements vides inadaptés à la demande (logement 5 pièces quand les demandeurs sont célibataires, etc). Mais enfin l’euro nous a coûté cher en la matière, c’est ce qui arrive quand on instrumentalise la monnaie à des fins politiques (la construction européenne).









HarmattanBlow a écrit :



Un smic est aux alentours de 1000€ par mois.

Les premiers loyers en province sont aux alentours de 400€, sur Paris ils sont autour de 600€ j’imagine. Et à ce prix là ça doit être un studio dans les quartiers mal famés ou bien un vague studio sans sanitaires dans les beaux quartiers.



Comment une mère célibataire peut-elle élever un gamin avec un pareil revenu ? (sachant que passé les trois ans du gamin elle touchera moins de 300€ d’aides au total : famille + logement)



Les locataires des deux premiers déciles consacrent 40 à 50% de leur revenus à leur loyer.



Pas trop élevés ? Mais c’est le première cause des difficultés que connaissent les personnes modestes en France ! Si on pouvait résoudre ça on changerait la vie de millions d’employés et d’ouvriers, mais aussi de petits cadres parisiens et d’étudiants.





Les locataires des 2 premiers déciles ne payent jamais l’intégralité du prix du loyer que le propriétaire perçoit puisque c’est ce que dit ton papier.



Le prix semblent délirants, mais quand tu en as la moitié,voir plus, qui est payé par l’état…bah ils ne le sont plus.





Non, en revanche il prouve incontestablement la hausse brutale des loyers.





Non on ne parle que des deux premiers déciles. La hausse des loyers c’est global.



De plus ton papier ne dit pas que l’effort des ménages pauvres pour le logement a augmenté dans le temps. Ce qu’il dit c’est que les aides d’état on alimenté la hausse.<img data-src=" />





Ce n’est pas le grand capital le coupable ici. C’est le petit capital, celui du gentil petit prof adhérent au PS qui “investit” (rachète un bien existant pour se faire une rente) pour se “faire une petite retraite”.



Il n’y a pas de petit ou de grand capital. Il n’y a que des hommes cherchant a tirer profit de quelques actifs.<img data-src=" />








Alucard63 a écrit :



Les locataires des 2 premiers déciles ne payent jamais l’intégralité du prix du loyer que le propriétaire perçoit puisque c’est ce que dit ton papier.





Les deux premiers déciles gagnent moins que le SMIC, ce sont les minimums vieillesse, RSA, petits chômeurs, etc. Et s’ils reçoivent effectivement des aides elles ne couvrent que la moitié du loyer en province, et donc pas le tiers à Paris.



Quant aux smicards, situés parmi les huit déciles suivants, ils n’y ont pas droit, sauf cas exceptionnel (comme le cas d’une mère célibataire). Sur leur 1000€ de revenus ils doivent donc en sortir 400 à 600 pour le loyer s’ils vivent seuls.





Non on ne parle que des deux premiers déciles. La hausse des loyers c’est global.



Oui, elle est bien globale. Plus forte sur les deux premiers déciles mais également brutale sur les autres.





De plus ton papier ne dit pas que l’effort des ménages pauvres pour le logement a augmenté dans le temps. Ce qu’il dit c’est que les aides d’état on alimenté la hausse.<img data-src=" />



Non, regarde bien, il y a une représentation graphique de l’évolution de la somme “loyer - aides” qui a elle aussi triplée. Normal puisque les aides sont de toute façon peu ou pas revalorisées : si je ne m’abuse elles ont été gelées il y a des années et perdent aujourd’hui progressivement de la valeur avec l’inflation.







Alucard63 a écrit :



Il n’y a pas de petit ou de grand capital. Il n’y a que des hommes cherchant a tirer profit de quelques actifs.<img data-src=" />





Non, je regrette, aucun petit prof n’a participé à causer la crise financière de 2008, celle-ci l’a été par des gens qui savaient ce qu’ils faisaient. Et lorsque Dassault prend le contrôle du Figaro pour en faire un outil de propagande ce n’est pas non plus analogue à la souscription d’une assurance-vie.



Même les petits peuvent rechercher le profit au détriment des itinérants humains fondamentaux, oui. Mais toute recherche de profit n’est pas égale.









HarmattanBlow a écrit :



Oui, elle est bien globale. Plus forte sur les deux premiers déciles mais également brutale sur les autres.





Non ce n’est pas ce que montre les chiffres.<img data-src=" />





Non, je regrette, aucun petit prof n’a participé à causer la crise financière de 2008.





Aux USA surement que si, peut être a-t-il voulu acheter une maison dont il n’avait pas les moyens, peut être a-t-il simplement voulu “profiter de la hausse”…il n’en restait pas moins cupide.<img data-src=" />



Le petit prof est tout aussi cupide que les autres hommes. Il se donne bonne conscience en choisissant des actifs dont l’image semble moins sale que des actions, obligations ou des actifs dérivés complexes…mais il cherche la même chose que les autres avec son assurance vie et son appartement en location pour la retraite.



Simplement:




  1. il ne l’assume pas(surtout le Français: c’est sale)

  2. Il a un niveau de compréhension des marchés limité, par manque d’information et de formation…donc, il se fait souvent plumer<img data-src=" />





Non, regarde bien, il y a une représentation graphique de l’évolution de la somme “loyer - aides” qui a elle aussi triplée. Normal puisque les aides sont de toute façon peu ou pas revalorisées : si je ne m’abuse elles ont été gelées il y a des années et perdent aujourd’hui progressivement de la valeur avec l’inflation.





Doublé à euro constant pour le premier décile, un peu moins de doublé pour le deuxième( graphique 4 page 22 ), my bad.<img data-src=" />








Alucard63 a écrit :



Non ce n’est pas ce que montre les chiffres.<img data-src=" />





Ces chiffres font état d’un doublement des loyers à inflation constante, alors que dans la même productivité augmentait.





Aux USA surement que sin peut être a-t-il voulu acheter une maison dont il n’avait pas les moyens, peut être a-t-il simplement voulu “profiter de la hausse”…il n’en restait pas moins cupide.<img data-src=" />



Ce n’est pas le marché immobilier qui a causé la crise de 2008. Ce sont les malversations de gens qui ont abusé de l’opacité du mécanisme de titrisation pour vendre des dettes pourries comme des dettes fiables. Tout ça a été très bien documenté et les journaux US les plus réputés ont révélé certaines pièces de la justice américaine mettant en cause plusieurs institutions financières et leurs dirigeants, tant pour la création d’un véritable système frauduleux entre institutions que pour avoir ensuite tenté d’arnaquer leurs clients.



Aucune condamnation personnelle n’a eu lieu. C’est la plus grande arnaque de l’histoire, elle a foutu des dizaines de millions de gens au chômage et aucun individu n’a été condamné.









HarmattanBlow a écrit :



Ces chiffres font état d’un doublement des loyers à inflation constante, alors que dans la même productivité augmentait.





A inflation constante, pas a revenu constant.<img data-src=" />



D’ou la courbe que je t’ai donné au début.<img data-src=" />





Ce n’est pas le marché immobilier qui a causé la crise de 2008. Ce sont les malversations de gens qui ont abusé de l’opacité du mécanisme de titrisation pour vendre des dettes pourries comme des dettes fiables. Tout ça a été très bien documenté et les journaux US les plus réputés ont révélé certaines pièces de la justice américaine mettant en cause plusieurs institutions financières et leurs dirigeants, tant pour la création d’un véritable système frauduleux entre institutions que pour avoir ensuite tenté d’arnaquer leurs clients.



Aucune condamnation personnelle n’a eu lieu. C’est la plus grande arnaque de l’histoire, elle a foutu des dizaines de millions de gens au chômage et aucun individu n’a été condamné.





Pas exactement, ce qui a causé la crise, c’est la même chose que d’habitude: c’est le crédit à outrance comme en 29…sauf qu’en 29 c’était sur les actions…<img data-src=" />



Mais le prof il en veut bien du crédit pour s’acheter son appartement pour la retraite et faire une belle “plus-value” le jour ou il vend, comme les autres.<img data-src=" />









Alucard63 a écrit :



A inflation constante, pas a revenu constant.<img data-src=" />





Non, c’était +2025% à revenu disponible moyen constant, et donc davantage à revenu minimum constant (à vue de nez +5060).



Et encore une fois pourquoi ce bien devrait-il être le seul à ne pas baisser avec la productivité ? Pourquoi devrait-il rester constant en part du revenu ?







Pas exactement, ce qui a causé la crise, c’est la même chose que d’habitude: c’est le crédit à outrance



A outrance ? Tu veux dire comme si les banques avaient prêté davantage qu’elles ne pouvaient supporter parce que trompées par une autre institution financière sur la valeur de leurs actifs, à savoir les titres de crédit ?



Lorsque Mr et Mme Johnson s’entêtent à acheter leur maison à des conditions déraisonnables ils ne mettent en danger qu’eux-mêmes Mais ils ne peuvent pas faire couler la banque à moins que celle-ci ne soit dirigée par des incompétents ou déstabilisée par la fraude





Non, c’était +2025% à revenu disponible moyen constant, et donc davantage à revenu minimum constant (à vue de nez +5060).



Et encore une fois pourquoi ce bien devrait-il être le seul à ne pas baisser avec la productivité ? Pourquoi devrait-il rester constant en part du revenu ?



Encore une fois comme on a pas l’évolution des bas salaires depuis cette période…difficile à affirmer.



Mais peut être…qui sait?







HarmattanBlow a écrit :



A outrance ? Tu veux dire comme si les banques avaient prêté davantage qu’elles ne pouvaient supporter parce que trompées par une autre institution financière sur la valeur de leurs actifs, à savoir les titres de crédit ?



Lorsque Mr et Mme Johnson s’entêtent à acheter leur maison à des conditions déraisonnables ils ne mettent en danger qu’eux-mêmes Mais ils ne peuvent pas faire couler la banque à moins que celle-ci ne soit dirigée par des incompétents ou déstabilisée par la fraude





La banque a fait de la merde , celui qui a pris le crédit a fait de la merde…



Les enjeux sont différents, les hommes restent cupides.<img data-src=" />









HarmattanBlow a écrit :



…..

Comment une mère célibataire peut-elle élever un gamin avec un pareil revenu ? (sachant que passé les trois ans du gamin elle touchera moins de 300€ d’aides au total : famille + logement)

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Faut pas citer des chiffres au hasard

Je reçois 377€ tous les mois de la CAF pour un loyer de 600€ tcc

La locataire est une mère célibataire avec un petit gamin.

et ça ce n’est que son aide au logement elle touche d’autres aides

et elle bosse plein temps.



310 euros, milieu gamme d’après le titre ?

Euh le Moto G, les Wikio, et autre marques Xiaiomi vont casser ce prix vers le bas, une fois que tout le monde ne verra plus que par galaxy xperia htc et iphone.



Quand je vois mes collègues avec un note 3, un S4 et autres iphone pour 99% de l’utilisation sur des sms, candy crush (oulalala le gpu il chauffe), et facebook, c’est un peu risible de mettre 500 euros dans un smartphone.