L'équipe derrière le Raspberry Pi vient d'annoncer qu'après plusieurs mois de travail avec Collabora, ils viennent de finaliser un nouveau navigateur dédié à leur machine compacte. Celui-ci est encore en phase de bêta, mais devrait rapidement évoluer et se veut surtout bien plus efficace que les outils actuellement proposés.
Lorsque l'on pense au Raspberry Pi, on imagine mille possibilités. Mais celle d'en fait une simple machine de bureau n'est pas forcément celle qui nous vient en premier à l'esprit. Et pour cause, son système d'exploitation privilégié, Raspbian, n'est pas connu pour l'excellence de ses outils intégrés à ce niveau, notamment pour ce qui est de la navigation web.
L'équipe de développement a donc décidé de se pencher sur le sujet, et a travaillé avec Collabora afin de trouver une solution et produire un navigateur basé sur Web / Epiphany capable de gérer les derniers standards, dont le HTML5. Plusieurs autres points étaient recherchés : la gestion des onglets, un rendu 2D optimisé pour l'architecture ARMv6, une accélération matérielle pour le rendu des images et la décompression des vidéos.
Finalement, c'est une première bêta qui est aujourd'hui disponible au téléchargement. Tout le défi étant de réussir à proposer une bonne expérience malgré les capacités limitées de la bête, tant en terme de puissance que de mémoire disponible. Le plus gros du travail serait néanmoins déjà fait, l'accélération matérielle manquant encore à l'appel. Celle-ci est prévue pour arriver d'ici le début de l'année prochaine.
Pour l'installation sur Raspbian, il vous suffit d'ajouter la ligne suivante à votre fichier /etc/apt/sources.list :
deb http://raspberrypi.collabora.com wheezy web
Puis de procéder à l'installation avec les commandes suivantes :
sudo apt-get update; sudo apt-get upgrade
sudo apt-get install epiphany-browser cgroup-bin libraspberrypi0 libwayland-client0 libwayland-cursor0 libwayland-server0a
Le navigateur apparaîtra ensuite dans votre menu dans la section Internet > Web.
Commentaires (40)
#1
c’est moi ou le serveur d’affichage pour ce soft c’est wayland???
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Epiphany / Web étant normalement le navigateur du projet GNOME, histoire de garder un truc léger, ils ont dégagé toutes les dépendances vers ce dernier ?
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A noter qu’il est installé avec la dernière màj sur Raspbmc " />
Pas testé par contre " />
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Je pense que ça n’aurait tué personne de mentionner que cette version est basée sur Epiphany, et d’expliquer ce qu’est Epiphany.
Parce que personellement, je trouve incongru qu’on se donne la peine de nommer la boite de consulting qui a collaboré sur le projet et que dans le même temps on ne se donne pas la peine de parler de ce qui doit constituer au bas mot 95% du contenu du projet.
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Toujours bon à prendre :). Après j’ai du mal à comprendre l’utilité sur un Raspberry. Moi je mets un XBMC et accès SSH, de la domotique ou autre, mais l’utiliser au quotidien pour faire du surf :/, ça rame sévère dès que tu commences à faire qq trucs graphiques en même temps ^^
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Oui c’est comme le store qu’ils ont fait, c’est dispo et trouve son public :)
Comme disent certains commentaires, il faudrait parler d’Epiphany plutôt que de Collabora et l’article serait top :)
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Faudra quand même que je lui trouve une utilisation ! (c’est marrant, la bonne partie des gens que je connais qui l’ont acheté ne savent même pas quoi en faire, c’est un achat de geek “pour le fun”). Et surtout, ma carte SD de 8Go ne fonctionne qu’avec les Raspbian de l’an dernier. Si je prends une récente, c’est corruption du système de fichier assurée.
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Pendant 30s j’ai lu “Collabra”…
http://sillydog.org/netscape/graph/communicator_bar.gif
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Tout le défi étant de réussir à proposer une bonne expérience utilisateur malgré les capacités limitées de la bête, tant en terme de puissance que de mémoire disponible.
Que l’on utilise un néologisme vide de sens* pour dépeindre un i-truc ou un Galaxy chose ne me choque pas plus que ça, même si je le pense, le lecteur aurait beaucoup à gagner en l’usage de vocables idoines et précis.
* À l’origine, terme technique défini en sciences cognitives (user experience), il est récupéré et dévoyé par les publicistes ; utilisé comme argument de vente.
Revenons au Raspberry. Son utilisateur ou son acquéreur potentiel ne tombe en état de transe ni ne déclenche d’orgasme à la simple évocation de l’objet. Si satisfaction il doit avoir, ce sera chaque fois que ce petit objet à contrecourant dans notre univers consumériste lui permettra d’évoluer dans sa connaissance ; qu’après de nombreuses tentatives et échecs, son expérience aura réussi.
“Le défi étant d’allier fonctionnalité et efficacité…” serait, par exemple, plus en accord avec la Raspberry-pi attitude.
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je suis bloqué dans le but d’en faire un media center car j’aurai besoin d’une sortie optique pour le son… connaitriez-vous des cartes son USB compatible avec cette sortie?
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A noter que les problèmes de corruptions suite à un overclocking trop récents ont été reglés par popcornmix sur les noyaux les plus récents.
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Ça serait sympathique que les articles qui parlent technique le fassent vraiment.
La technique, “ce n’est pas sale”, comme dirait De Caunes.
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Ça sent le paquet mal foutu si il n’est pas foutu d’appeler lui même ses dépendances…
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