Ubisoft ouvre un nouveau pôle et embauchera 500 personnes... au Québec

Ubisoft ouvre un nouveau pôle et embauchera 500 personnes… au Québec

Le sirop d'érable et les incitations fiscales, véritables moteurs de compétitivité

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

01/10/2013 3 minutes
50

Ubisoft ouvre un nouveau pôle et embauchera 500 personnes... au Québec

Alors que le Sénat a rendu son rapport en vue de rendre l'industrie française du jeu vidéo plus compétitive, Ubisoft, le plus grand éditeur français, vient d'annoncer l'ouverture d'un nouveau studio comptant 500 employés. N'envoyez pas vos CV si vous comptez rester dans l'Hexagone, puisque la nouvelle entité s'installera au Québec.

Drapeau Quebec CC - Crédit Dooblem

 

Ubisoft se porte bien, très bien même. Après des résultats trimestriels conformes à ses objectifs, l'éditeur français a pris la décision de se doter d'un nouveau pôle, comptant 500 personnes, afin d'augmenter ses capacités, en vue de développer des jeux en ligne et de la motion capture. Mais alors que le Sénat a rendu son rapport concernant l'industrie du jeu vidéo en France et proposait des solutions pour maintenir la création dans l'hexagone, les créateurs de Rayman préfèrent s'installer à Montréal, Québec, province connue pour ses avantages fiscaux envers l'industrie vidéoludique.

 

En effet, en échange de 373 millions de dollars d'investissements sur 7 ans, et la promesse de 500 créations d'emplois, l'éditeur français a pu obtenir de la part du Gouvernement du Quebec « une contribution financière non remboursable de 9,9 millions de dollars en plus d’ajustements au Crédit d’impôt pour la production de titres multimédias, rendant admissibles les nouveaux métiers désormais nécessaires à la mise en opération de ces expériences de nouvelle génération ». Pour rappel, le Québec propose un crédit d'impôt de 37,5 % sur la production de jeux en langue française, quand en France le CIJV ne propose que 20 %, dans la limite de 3 millions d'euros par exercice fiscal.

 

Ces 500 emplois supplémentaires porteront le total des effectifs Québécois d'Ubisoft à plus de 3500 personnes, auxquelles il convient de rajouter celles présentes dans les studios de Toronto que possède l'éditeur dans la province de l'Ontario. À titre de comparaison, les effectifs français d'Ubisoft ne comptent que 1200 salariés selon le récent rapport du sénat sur l'industrie vidéoludique. 

 

Si le gouvernement cherchait encore un exemple pour illustrer la fuite des cerveaux qui mine la création française, celui-ci devrait normalement être d'une ampleur suffisamment large pour marquer les esprits. Parmi les solutions abordées par les sénateurs André Gattolin et Bruno Retailleau, revenait celle de simplifier les démarches pour l'obtention d'aides pour les studios afin de les rendre plus efficaces. Évidemment, les créateurs ont besoin d'aides et il n'est pas question de couper le robinet. Cependant, tant que leurs mécanismes d'attribution n'auront pas été remis à plat, et que les provinces canadiennes continueront d'inciter fiscalement les développeurs à s'installer de leur côté de l'Atlantique, la fuite ne se colmatera jamais.

Écrit par Kevin Hottot

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Et faites chauffer votre bouilloire,
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Commentaires (50)


bon je vais surveiller leurs offres coté taf alors!


Québec <img data-src=" />



Oui je suis partial <img data-src=" />








dk_snake a écrit :



bon je vais surveiller leurs offres coté taf alors!







Tu devrais commencer par faire les démarches pour obtenir une résidence permanente ou un permis de travail.

Ça prend du temps pour obtenir l’un ou l’autre, d’autant que d’un côté, le Gouvernement Canadien met la pression en ce moment pour prioriser l’embauche de Canadiens et de l’autre côté il coupe dans les postes fonctionnaires qui traitent ces demandes d’immigration <img data-src=" />



Bon courage à ceux qui veulent émigrer pour postuler à ces offres, les bureaux d’immigration du Québec sont complètement à la rue en ce moment …

C’est marrant comme la fin des avantages fiscaux a été abandonné par le Québec dès que l’Ontario a commencé à parler de conserver les siens (il y a quelques mois).

Bref, du pur pragmatisme à l’anglo-saxonne.


Chiffre de plus, nos crédits d’impôt remboursables ont coûté 128 millions au gouvernement en 2012 pour l’industrie du jeu vidéo.



Ça coûte cher d’être une capitale du jeu vidéo.



Malheureusement, chiffrer les bénéfices indirects n’est pas chose facile, alors il est difficile de savoir si cet investissement est rentable au long terme pour nous.








Aloyse57 a écrit :



Tu devrais commencer par faire les démarches pour obtenir une résidence permanente ou un permis de travail.

Ça prend du temps pour obtenir l’un ou l’autre, d’autant que d’un côté, le Gouvernement Canadien met la pression en ce moment pour prioriser l’embauche de Canadiens et de l’autre côté il coupe dans les postes fonctionnaires qui traitent ces demandes d’immigration <img data-src=" />







Ou pas… avoir une promesse d’embauche te permet de ne pas passer par tous les formalités administratives… tu en évites une sacré partie…









Aloyse57 a écrit :



Tu devrais commencer par faire les démarches pour obtenir une résidence permanente ou un permis de travail.

Ça prend du temps pour obtenir l’un ou l’autre, d’autant que d’un côté, le Gouvernement Canadien met la pression en ce moment pour prioriser l’embauche de Canadiens et de l’autre côté il coupe dans les postes fonctionnaires qui traitent ces demandes d’immigration <img data-src=" />





C’est logique quoi, si ils veulent moins d’immigrés ils ont besoin de moins de fonctionnaires dédié a cette fonction du coup ce faisant ils forcent les boites canadiennes a prendre du bucheron Canandien<img data-src=" />



Je conseille tout de même au Français d’attendre avril avant de déménager. <img data-src=" />



Car disons qu’immigrer avec l’hiver sibérien que nous avons ce n’est probablement pas la chose la plus agréable qui va vous donner le gout de rester.


Par contre au Québec ils parlent Français <img data-src=" />








XMalek a écrit :



Ou pas… avoir une promesse d’embauche te permet de ne pas passer par tous les formalités administratives… tu en évites une sacré partie…





+1, il faut trouver le travail avant d’immigrer, ça peu paraitre bête mais ça facilite grandement le processus. C’est pas pour rien que le ministère du travail Québécois vient chaque année en France (fin novembre début décembre à Paris pour les prochaines) avec des centaines de postes à pourvoir, certaines boites s’occupe elles-mêmes des démarches.









von-block a écrit :



Je conseille tout de même au Français d’attendre avril avant de déménager. <img data-src=" />



Car disons qu’immigrer avec l’hiver sibérien que nous avons ce n’est probablement pas la chose la plus agréable qui va vous donner le gout de rester.





Ouais, sauf que là-bas l’infra est faite pour passer l’hiver au chaud. Là-bas on démarrait la voiture de chez nous, elle était toute chaude quand tu partais au taff et tu as des galeries marchandes sous-terraines pour tout faire (enfin je parle de Montréal c’est sûr <img data-src=" />).









von-block a écrit :



Je conseille tout de même au Français d’attendre avril avant de déménager. <img data-src=" />



Car disons qu’immigrer avec l’hiver sibérien que nous avons ce n’est probablement pas la chose la plus agréable qui va vous donner le gout de rester.







C’est une légende <img data-src=" />



—&gt;Parti fermer sa piscine, poser une pellicule plastique thermoisolante sur ses fenêtres, poser ses pneus neige, monter son abri auto, sortir son manteau -30, graisser ses bottes, vérifier sa souffleuse à neige, accumuler du cash pour les factures de chauffage…<img data-src=" />









Soltek a écrit :



Ouais, sauf que là-bas l’infra est faite pour passer l’hiver au chaud. Là-bas on démarrait la voiture de chez nous, elle était toute chaude quand tu partais au taff et tu as des galeries marchandes sous-terraines pour tout faire (enfin je parle de Montréal c’est sûr <img data-src=" />).







Montréal Je t’aime



C’est beau l’optimisme.









von-block a écrit :



Montréal Je t’aime



C’est beau l’optimisme.





<img data-src=" /> (double <img data-src=" /> en pensant qu’en région parisienne, 2cm de neige suffisent à bloquer tout le monde)









olive140 a écrit :



Par contre au Québec ils parlent Français <img data-src=" />





C’est vite dit c’est plus proche du vieux françois que du français moderne <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









Aloyse57 a écrit :



C’est une légende <img data-src=" />



—&gt;Parti monter son abri auto,







Québec la capitale du bon gout et des abris autos <img data-src=" />









Aloyse57 a écrit :



Tu devrais commencer par faire les démarches pour obtenir une résidence permanente ou un permis de travail.

Ça prend du temps pour obtenir l’un ou l’autre, d’autant que d’un côté, le Gouvernement Canadien met la pression en ce moment pour prioriser l’embauche de Canadiens et de l’autre côté il coupe dans les postes fonctionnaires qui traitent ces demandes d’immigration <img data-src=" />







une promesse d’embauche ça aide beaucoup,

un profil “expérimenté et diplomé” aussi.









von-block a écrit :



Montréal Je t’aime



C’est beau l’optimisme.





Tricheur c’est Terre-Neuve <img data-src=" />









von-block a écrit :



Montréal Je t’aime



C’est beau l’optimisme.





Sauf que c’est Terre-Neuve ça, pas Montréal.



Montréal c’est plus ça quand il neige.










Oliewan a écrit :



Tricheur c’est Terre-Neuve <img data-src=" />







Zut



Moi qui voulait les tenir loin d’ici.









Soltek a écrit :



+1, il faut trouver le travail avant d’immigrer, ça peu paraitre bête mais ça facilite grandement le processus. C’est pas pour rien que le ministère du travail Québécois vient chaque année en France (fin novembre début décembre à Paris pour les prochaines) avec des centaines de postes à pourvoir, certaines boites s’occupe elles-mêmes des démarches.





Pas forcément… Certains employeurs ne sont pas prêts à attendre plusieurs mois que le candidat fasse ses démarches…

Donc à moins d’un poste extrêmement difficile à recruter (expertise rare) dont ils ne trouveront pas de candidat ici (au Québec ^^) cette technique risque de faire perdre des opportunités ! Après il y a toujours les exceptions avec les employeurs qui on un département légal qui se charge de faire les demande pour faciliter/accélérer la venu d’étranger !

Sinon il y a la solution de venir avec un pvt (Permis vacances-travail) et de faire les démarches directement depuis le Québec pour rester !

Ne pas oublier que pour le Québec il faut faire les démarches en 1er au Québec pour être sélectionnée et ensuite seulement au Canada. Le processus est plus long !









misterB a écrit :



fallait bien nous coller un racho dans la news





Amis Quebequois voulez vous de nos gros rachos nationalistes ?





Si on pouvais envoyer ceux-là par la même occasion. <img data-src=" />



Vive le Quebec Libre <img data-src=" />








maestro321 a écrit :



Si on pouvais envoyer ceux-là par la même occasion. <img data-src=" />







La preuve que personne n’a droit à la liberté d’expression









olive140 a écrit :



La preuve que personne n’a droit à la liberté d’expression





Oui c’est vrai, j’ai oublié que j’étais allé leur taper sur le gueule pendant qu’ils manifestaient.









maestro321 a écrit :



Oui c’est vrai, j’ai oublié que j’étais allé leur taper sur le gueule pendant qu’ils manifestaient.





comme quoi <img data-src=" />









olive140 a écrit :



La preuve que personne n’a droit à la liberté d’expression







A voir comme tu fais dériver la news, ta liberté d’expression s’arrête là <img data-src=" />









olive140 a écrit :





Merci de défendre la langue Française Amis Québécois. <img data-src=" />







La langue parlée est défendue becs et ongles, certes, mais l’écrit, comment dire sans être méchant… <img data-src=" />. Au début, ça choque, puis on s’y fait, c’est ainsi. Après tout, du moment que l’on se comprenne.



Note pour les français qui vont au Québec : ne faites pas la leçon.










Aloyse57 a écrit :



La langue parlée est défendue becs et ongles, certes, mais l’écrit, comment dire sans être méchant… <img data-src=" />. Au début, ça choque, puis on s’y fait, c’est ainsi. Après tout, du moment que l’on se comprenne.



Note pour les français qui vont au Québec : ne faites pas la leçon.





Faire la leçon sur une langue qui a évolué dans son coin avec ses contraintes et entourage serait un peu con <img data-src=" />









misterB a écrit :



Faire la leçon sur une langue qui a évolué dans son coin avec ses contraintes et entourage serait un peu con <img data-src=" />





Et pourtant tellement le font ! ;)









YamS a écrit :



Et pourtant tellement le font ! ;)





Un Français qui ne donne pas de leçon en même temps, c’est pas facile à trouver <img data-src=" /><img data-src=" />









misterB a écrit :



Faire la leçon sur une langue qui a évolué dans son coin avec ses contraintes et entourage serait un peu con <img data-src=" />





Ne sous-estime pas la puissance (ou la condescendance, au choix) de nos (mes ?) compatriotes.



[plagiat de Ségolène Royal]

j’adresse mes excuses les plus sincère au nom de la France à tous nos pays amis victime de la condescitude de quelques ressortissants



[/plagiat]



edit :





misterB a écrit :



Un Français qui ne donne pas de leçon en même temps, c’est pas facile à trouver <img data-src=" /><img data-src=" />





BBQed, donc <img data-src=" />



Présentement au Quebec, <img data-src=" />

un petit détail pour ceux qui seraient tentés par le permis de travail avec promesse d’embauche (appelé résidence temporaire ou travailleur temporaire).

C’est en effet pas très cher (entre 300 et 400$), pas très long (ça peut se boucler en moins de 3 mois) mais c’est contraignant




  • Le permis de travail nous lie à l’employeur et pour en changer il faut tout refaire et repayer, ou alors ben tu rentres au pays

  • Il est limité dans le temps (1 à 3 ans) renouvelable 1x je crois.

  • Ça peut être difficile voir impossible d’obtenir des produits financiers (crédit auto, maison etc)

    <img data-src=" />



    Mais au moins t’as un pied à terre et tu peux démarrer des démarches de résidence permanente qui sont plus chères (&gt; 1500$) plus longues (entre 10 mois et 2 ans) mais qui sont mieux pour de l’intégration long terme…



    Par contre, le Français travaillant pour Ubisoft à Montréal, c’est quasiment un stéréotype tellement il y en a. <img data-src=" />

    Mais comme dirait l’autre, fait vraiment froid l’hiver, ne venez pas = Argument le plus utilisé pour vous garder loin d’ici, alors qu’en fait l’hiver est carrément génial ici. Mais allez, on vit sous-terre, si ça vous fait plaisir d’y croire. <img data-src=" />


ça fait quoi ? 10 ans ? que le Québec a compris comment attirer l’industrie du jeu vidéo. Pendant ce temps, en France, les seules idées que nous avons, après tant de commissions, rapports … sont des taxes.



Juste bravo au Québec <img data-src=" />


Tout ce qui est dit ici (article et commentaires) est exact, mais quelque chose me choque quand vous parlez de fuite de cerveaux: qu’est-ce qui vous dit que ces emplois seront occupés par des français expatriés ? N’avez-vous pas pensé une seule seconde que les gens d’ubisoft travaillant à Montréal pouvaient être d’une autre nationalité ? Les connaissant un peu, je peux vous dire qu’il y a des français comme partout à Montréal, mais beaucoup de québecois et autres. Ne pensez-vous pas non plus que le vivier du domaine, à Montréal, pouvait être plus riche ? Et que les talents d’ici valent la peine ? Non, forcément la formation française est meilleure. Sur ce point, laissez moi rire. UIbisoft recrute massivement LOCALEMENT, tenez-le vous pour dit et pensez-y un peu.








sebld a écrit :



Tout ce qui est dit ici (article et commentaires) est exact, mais quelque chose me choque quand vous parlez de fuite de cerveaux […]







Évidemment qu’Ubisoft recrute également sur place et que 100 % des emplois ne sont pas occupés par des personnes de nationalité française c’est évident. Mais je nuancerais quand même avec cet extrait du rapport du Sénat :



L’industrie française du jeu vidéo est aujourd’hui directement menacée par une « fuite des cerveaux » (brain drain) dans des pays concurrents dans le secteur de l’édition. En quelques années, son nombre d’emplois a été divisé par deux, passant de 10 000 à 5 000, là où un pays comme le Canada a réussi à faire passer de 500 à 15 000 les effectifs de son industrie vidéoludique grâce à une politique fiscale attrayante pour les acteurs du secteur, à laquelle s’ajoutent une prime à l’embauche et des exemptions de charges patronales, ainsi que des mesures de soutien personnelles (exonération d’impôts, aides immobilières, etc.).



Les 5000 travailleurs du jeu vidéo (50 % de l’effectif total français) ne travaillant plus en France sont bien partis quelque part non ? <img data-src=" />









misterB a écrit :



Un Français qui ne donne pas de leçon en même temps, c’est pas facile à trouver <img data-src=" /><img data-src=" />









lol +100 :)









Ellierys a écrit :



Évidemment qu’Ubisoft recrute également sur place et que 100 % des emplois ne sont pas occupés par des personnes de nationalité française c’est évident. Mais je nuancerais quand même avec cet extrait du rapport du Sénat :



L’industrie française du jeu vidéo est aujourd’hui directement menacée par une « fuite des cerveaux » (brain drain) dans des pays concurrents dans le secteur de l’édition. En quelques années, son nombre d’emplois a été divisé par deux, passant de 10 000 à 5 000, là où un pays comme le Canada a réussi à faire passer de 500 à 15 000 les effectifs de son industrie vidéoludique grâce à une politique fiscale attrayante pour les acteurs du secteur, à laquelle s’ajoutent une prime à l’embauche et des exemptions de charges patronales, ainsi que des mesures de soutien personnelles (exonération d’impôts, aides immobilières, etc.).



Les 5000 travailleurs du jeu vidéo (50 % de l’effectif total français) ne travaillant plus en France sont bien partis quelque part non ? <img data-src=" />







Pôle emploi, pâtissier, tourneur-fraiseur, comptable, informaticien de gestion, etc…

J’ose imaginer que lorsque l’emploi dans un secteur diminue, les gens se recyclent dans un autre domaine d’activité avant même de songer à l’expat, non ? Surtout que si on suit la logique, le Canada, ça peut juste être temporaire, au gré des fluctuations fiscales. Et je ne suis pas certain que 5000 employés sont prêts à tout quitter pour 1,2,3,…,10 ans sans le savoir au départ.



Ce que dit le rapport sénatorial, c’est que l’emploi dans ce secteur est plus devenu fort à l’étranger, c’est tout.

En tirant l’exemple par les cheveux, si le nombre d’ouvriers dans la sidérurgie indienne ou chinoise augmente, ce sera parce que Florange ferme ? Je ne crois pas beaucoup au transfert de ressources humaines et certainement pas à hauteur de 50%.









Aloyse57 a écrit :



Ce que dit le rapport sénatorial, c’est que l’emploi dans ce secteur est plus devenu fort à l’étranger, c’est tout.









En effet.



Il ne faut pas oublier que l’industrie du jeux-vidéo au Québec est venu avec la création de programme d’étude gratuit (ou presque) spécialisé dans les carrières reliés jeux-vidéo et ce dans plusieurs écoles publiques dispersées à la grandeur du Québec.



On offre pas juste de bon crédit, on forme aussi énormément.



Bien d’accord avec ces derniers commentaires et qu’il faut nuancer ce terme de “fuite de cerveaux”.








Ellierys a écrit :



Évidemment qu’Ubisoft recrute également sur place et que 100 % des emplois ne sont pas occupés par des personnes de nationalité française c’est évident. Mais je nuancerais quand même avec cet extrait du rapport du Sénat :



L’industrie française du jeu vidéo est aujourd’hui directement menacée par une « fuite des cerveaux » (brain drain) dans des pays concurrents dans le secteur de l’édition. En quelques années, son nombre d’emplois a été divisé par deux, passant de 10 000 à 5 000, là où un pays comme le Canada a réussi à faire passer de 500 à 15 000 les effectifs de son industrie vidéoludique grâce à une politique fiscale attrayante pour les acteurs du secteur, à laquelle s’ajoutent une prime à l’embauche et des exemptions de charges patronales, ainsi que des mesures de soutien personnelles (exonération d’impôts, aides immobilières, etc.).



Les 5000 travailleurs du jeu vidéo (50 % de l’effectif total français) ne travaillant plus en France sont bien partis quelque part non ? <img data-src=" />







Il y a eu beaucoup d’emplois “détruits” en France et certains (comme moi !) se sont reconvertis dans d’autres domaines pour :




  • Ne plus être payé au lance pierre

  • Avoir des congés

  • Des avantages (des trucs dingues genre ticket restaurant ou treizième mois)

  • Ne plus faire de nuits blanches successives la veille d’un grand salon / d’une deadline



    Hormis le troisième point (et encore…), tout se résous en partant bosser dans des studios US / canadien.(perso je suis pas parti parce que je venais d’acheter un appartement…)









XMalek a écrit :



Il y a eu beaucoup d’emplois “détruits” en France et certains (comme moi !) se sont reconvertis dans d’autres domaines pour :




  • Ne plus être payé au lance pierre

  • Avoir des congés

  • Des avantages (des trucs dingues genre ticket restaurant ou treizième mois)

  • Ne plus faire de nuits blanches successives la veille d’un grand salon / d’une deadline





    Allons, allons, le jeu vidéo est une industrie formidable. <img data-src=" />









dk_snake a écrit :



bon je vais surveiller leurs offres coté taf alors!





Parce que tu crois qu’émigrer au Québec c’est comme de venir en France ? <img data-src=" />



Il n’y a pas de logement sociaux, CMU et RSA pour les clandestins là bas !

Dés que tu perds ton emploi -&gt; on te montre la sortie …









teddykgb a écrit :



Parce que tu crois qu’émigrer au Québec c’est comme de venir en France ? <img data-src=" />



Il n’y a pas de logement sociaux, CMU et RSA pour les clandestins là bas !

Dés que tu perds ton emploi -&gt; on te montre la sortie …







ne t’inquiete pas je suis au courant de tout ça!

mais en meme temps, en france j’ai jamais eu droit à rien… à part payer des impots! et j’ai eu la chance de jamais etre au chomage.



et j’ai dans un coin de tete de partir vivre aux usa, donc le quebec pourrait etre une étape intermédiaire intéressante









XMalek a écrit :



Il y a eu beaucoup d’emplois “détruits” en France et certains (comme moi !) se sont reconvertis dans d’autres domaines pour :




  • Ne plus être payé au lance pierre

  • Avoir des congés

  • Des avantages (des trucs dingues genre ticket restaurant ou treizième mois)

  • Ne plus faire de nuits blanches successives la veille d’un grand salon / d’une deadline



    Hormis le troisième point (et encore…), tout se résous en partant bosser dans des studios US / canadien.(perso je suis pas parti parce que je venais d’acheter un appartement…)







  • La paye au lance pierre existe aussi, au et à, Quebec, mon premier travail ici fut pour Ubisoft justement.

  • Les congés, c’est 2 semaines en commençant, vu que c’est le minimum québécois.

  • Les avantages ? hum … quels avantages ?

  • Et les nuits blanches se font en fin de semaine. Mais ça c’est plus du au rythme de production d’un JV.



    A part ca je recommande aussi de faire les démarches depuis la France avant de venir.













Toug a écrit :





  • La paye au lance pierre existe aussi, au et à, Quebec, mon premier travail ici fut pour Ubisoft justement.



    • Les congés, c’est 2 semaines en commençant, vu que c’est le minimum québécois.

    • Les avantages ? hum … quels avantages ?

    • Et les nuits blanches se font en fin de semaine. Mais ça c’est plus du au rythme de production d’un JV.



      A part ca je recommande aussi de faire les démarches depuis la France avant de venir.







      Zarb je connais pas mal de gens qui sont partis la bas (bon pas pour ubi, principalement pour eidos et EA) et :



    • Ils ont plus que doubler leur salaire (Le lead environnement artist que je connais à simplement tripler son salaire, parce que si t’es parti la bas avec un salaire francais tu es un pigeon…)

    • Effectivement c’est 2 semaines au mini mais c’est quand ils veulent et surtout on les regarde pas de travers quand ils en demandent

    • Aide pour la mutuelle (pas chez eidos, j’ai un trou de mémoire dans quel société c’est…), Cantine (avec restaurant hein pas juste un micro onde), des intéressements aux bénéfices, une aide au déménagement, une salle de sport

    • Et les nuits blanches comme je le dis c’est inéhérent au jeu vidéo… (pour les nuits blanches je parlais de moi qui ait changé de domaine et ne le regrette pas :p)



      Par contre oui les démarches sont faites toujours depuis la france je plussoie, juste qu’avoir une promesse d’embauche et un “paquet d’aide au déménagement” aide beaucoup.




Bon je ne crache pas dans la soupe, mais tout n’est pas forcement rose.



Depuis que j’habite au Quebec par exemple, je n’ai pas trouvé une seule boite (sur 4) qui avaient une cantine. Juste frigo et micro onde.

C’est vrai qu’une aide au déménagement est souvent proposée, les intéressement sont souvent uniquement pour les leads et l’équipe de production.

Apres dans le monde du jeu vidéo tout se négocie, donc on peu faire des très bonne affaires :)

Pour les vacances, ça suit pas mal les rythmes de productions, on t’encourage a en prendre a la fin d’un projet pour que tu n’en ai plus pour le projet suivant.



Ne pas oublier aussi la grande flexibilité de l’embauche, se résumant a 2 semaines de préavis. Tu peux être pris du jour au lendemain et viré de la même façons.



Mais si la culture Nord américaine ne vous repousse pas trop, le Canada est un pays génial et spécialement sa partie francophone.