Trahi par la géolocalisation de sa voiture, un salarié obtient réparation

Trahi par la géolocalisation de sa voiture, un salarié obtient réparation

Tomtom et nana

Avatar de l'auteur
Xavier Berne

Publié dans

Droit

19/09/2013 5 minutes
68

Trahi par la géolocalisation de sa voiture, un salarié obtient réparation

Pour pouvoir utiliser le dispositif de géolocalisation d’un véhicule professionnel afin de prouver qu’un employé n’était pas là où il était censé se trouver, il faut premièrement que celui-ci en soit informé. Voilà en substance la leçon délivrée par la cour d’appel de Lyon dans une décision rendue le 13 mars dernier.

justice

 

Le 7 juin 2010, presque quatre ans jour pour jour après avoir été embauché en CDI, John S. reçoit une lettre recommandée lui signifiant son licenciement pour faute. « Par votre comportement indiscipliné qui vous a conduit le 9 mars 2010 à vous soustraire pendant deux heures (de 22h49 à 00h35 le 10 mars 2010) de votre tour de service pour quitter, sans autorisation de votre hiérarchie, votre secteur d’intervention pour vous rendre dans le local technique dédié aux équipes d’intervention du tunnel de la Croix rousse, vous avez commis un grave manquement incompatible avec la poursuite de votre contrat de travail » annonce alors l’employeur à cet agent de sécurité, âgé de 29 ans au moment des faits.

 

Cette décision s’avère cependant consécutive à d’autres remontrances à l’égard du salarié : un avertissement pour absence injustifiée en mai 2007, plus différents rappels à l’ordre (utilisation à des fins personnelles de véhicules de la société, absence de poste, et même « non respect du règlement intérieur et de la charte informatique avec la présence de fichiers illicites sous [sa] session »). Le salarié se voit ainsi remercié, mais doit encore travailler deux mois afin de respecter le préavis prévu dans ce type de procédure.

Le salarié trahi par le dispositif de géolocalisation de son véhicule

Problème : l’employeur a réussi à savoir que John S. n’avait pas respecté son tour de service du fait du système de géolocalisation installé sur son véhicule professionnel. Dès la fin du mois de juin, l’employé saisit les prud’hommes pour faire reconnaître l’illicéité d’un tel mode de preuve, en ce que les institutions représentatives du personnel, de même que sa propre personne, n’avaient pas été informées et consultées préalablement à l’instauration du fameux dispositif.

 

Autre chose : l’affaire se corse quelques semaines plus tard, lorsque l’employeur met fin au préavis du salarié pour faute lourde cette fois. À l’appui d’un constat d’huissier, il affirme que John S. a créé un site Internet dénigrant l’entreprise, lequel est accessible via des liens publiés sur la page Facebook de l’employé mais aussi depuis Google. « Le contenu de ce site à caractère insultant et malveillant porte manifestement atteinte à l’image et à la réputation de l’entreprise » explique alors le patron dans un second courrier.

 

Dans un arrêt rendu le 13 mars dernier (reproduit ci-dessous), la cour d’appel de Lyon a donc dû trancher sur les deux aspects du litige : la licéité du système de géolocalisation et le site Internet créé par le salarié.

 

 

S’agissant du dispositif de géolocalisation du salarié, les juges ont conclu qu’il ne pouvait pas servir à « fliquer » l’employé. En effet, dans une note de service présentée fin 2006 à l’attention des agents de sécurité, l’employeur explique les raisons de l’installation de ce système : « quantifier les interventions par type et connaître les délais et temps d’intervention sur événement », « établir des tableaux de bord de nos activités, et en cas de désaccord avec nos clients, apporter un avis contradictoire, notamment sur nos délais d’intervention ». De fait, l’employeur fait seulement référence à la mise en place de ce système dans un but commercial et statistique, mais n’évoque absolument pas le suivi de l’activité des employés de la société. Conclusion de la cour d’appel : l’entreprise a ainsi opéré « un détournement de finalité au regard de celle qui avait été portée à la connaissance du salarié ». Le licenciement est de ce point de vue privé de cause réelle et sérieuse, conduisant au passage les juges à ordonner au patron de verser 6 000 euros d’indemnités à son ex-employé.

 

Le salarié n’a cependant pas obtenu gain de cause au sujet de son site Internet. En effet, aux yeux des juges, celui-ci contenait bel et bien « des propos dénigrants [dépassant] le cadre normal de la liberté d’expression et [constituant] un abus dudit droit ». Et pour cause : les magistrats ont relevé que ce site perso, hébergé chez Free, pouvait « faire penser à un site officiel », d’autant plus qu’il était directement accessible via un moteur de recherche en tapant le nom de l’entreprise en question. Sur ce site, se trouvaient différentes pages, dont une intitulée « politique » et sur laquelle apparaissait un lapin chantant une chanson paillarde. « Un autre onglet « FAUX » conduit à un écran sur lequel figure un texte indiquant que les agents de sécurité [de la société] ne participent pas aux exercices de sécurité » a également retenu la cour d’appel. Si les juges ont estimé que ces faits ne caractérisaient pas une intention de nuire à l’employeur - ce qui aurait été une faute lourde - cela constituait malgré tout selon eux « une faute grave justifiant la fin immédiate du préavis et le non-paiement des jours de la partie restant à couvrir ».

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le salarié trahi par le dispositif de géolocalisation de son véhicule

Fermer

Commentaires (68)


Tu m’etonnes que la criminalité reparte en fleche. Les coupables sont systematiquement protégés par des constorsions du systeme…








AlphaBeta a écrit :



Tu m’etonnes que la criminalité reparte en fleche. Les coupables sont systematiquement protégés par des constorsions du systeme…









En fait t’as juste lu le titre et les sous titres pour faire ton magnifique commentaire ?









AlphaBeta a écrit :



Tu m’etonnes que la criminalité reparte en fleche. Les coupables sont systematiquement protégés par des constorsions du systeme…





Un aussi beau <img data-src=" /> en première place, ça promet <img data-src=" />



Concernant la partie flicage, que ce soit d’un GPS, téléphone ou outil informatique, la jurisprudence est constante : c’est illégal si le salarié n’en est pas préalablement informé, individuellement et via les IRP. Donc ça ne peut certainement pas servir à justifier un licenciement.


donc si on voit sur une caméra de vidéosurveillance un employé faire n’importe quoi, il ne peut être viré si on ne les a pas spécifiquement prévenus que les images pouvaient être utilisées contre eux en cas d’abus, et qu’on a juste indiqué que c’était “pour la sécurité” ?



étrange, quand même …


Faute à l’employeur, ils aurait du dire dés le début que sa servirait à les tracer, et il aurait gagner le procès.








AlphaBeta a écrit :



Tu m’etonnes que la criminalité reparte en fleche. Les coupables sont systematiquement protégés par des constorsions du systeme…





Lire l’article avant de répondre ?









Tim-timmy a écrit :



donc si on voit sur une caméra de vidéosurveillance un employé faire n’importe quoi, il ne peut être viré si on ne les a pas spécifiquement prévenus que les images pouvaient être utilisées contre eux en cas d’abus, et qu’on a juste indiqué que c’était “pour la sécurité” ?



étrange, quand même …







C’est pour cela qu’on n’indique jamais que c’est seulement pour la sécurité… ou alors “pour la sécurité de l’entreprise”.



Sans ça, on pourrait aussi installer des caméras cachées et ne rien dire aux salariés.









Tim-timmy a écrit :



donc si on voit sur une caméra de vidéosurveillance un employé faire n’importe quoi, il ne peut être viré si on ne les a pas spécifiquement prévenus que les images pouvaient être utilisées contre eux en cas d’abus, et qu’on a juste indiqué que c’était “pour la sécurité” ?



étrange, quand même …







non c’est normal.



Autre exemple : l’accès à un service par badge pour des raisons de sécurité.

L’entreprise n’a pas le droit d’utiliser les logs d’entrée pour vérifier les horaires de ses employés. Par contre si un délit a été commis, la police aura accès à ces mêmes logs, mais personne ne sera jamais sanctionné (grâce à cet outil) pour un quelconque retard/absence.

Autrement le système de badges serait alors apparenté à une vulgaire pointeuse. Si le contrat de travail ne prévoit pas explicitement la présence d’une pointeuse, alors il est illégal de l’utiliser.









AlphaBeta a écrit :



Tu m’etonnes que la criminalité reparte en fleche. Les coupables sont systematiquement protégés par des constorsions du systeme…





Le réac’ de service est arrivé en pôle position <img data-src=" />









Jonathan Livingston a écrit :



C’est pour cela qu’on n’indique jamais que c’est seulement pour la sécurité… ou alors “pour la sécurité de l’entreprise”.



Sans ça, on pourrait aussi installer des caméras cachées et ne rien dire aux salariés.







C’est différent pour les caméras. Il y a deux possibilités:

-Soit les caméras doivent être visible aux yeux de tous, et donc dans ce cas aucun besoins de prévenir les salariés.

-Soit les caméras cachés doivent être connus des salariés









Guimareshh a écrit :



C’est différent pour les caméras. Il y a deux possibilités:

-Soit les caméras doivent être visible aux yeux de tous, et donc dans ce cas aucun besoins de prévenir les salariés.

-Soit les caméras cachés doivent être connus des salariés







S’il y a enregistrement, il faut en informer les salariés.



Ca me fait toujours penser (désolé pour ceux qui l’ont déjà lu) au mec qui livre des voitures : il faisait le plein de la voiture qu’il livrait + se prenait un bidon pour son usage personnel au passage. Le patron qui finit par s’en apercevoir, prend un détective privé pour être sûr de lui =&gt; totalement illégal. Alors comment fait le patron : il n’a pas le droit de suivre l’employé sans le prévenir (donc t’imagines bien que l’employé “model” va oublier de prendre son petit jerrycan ce jour là), faut qu’il le prenne en flagrant délit en passant par là par hasard quoi ou qu’un de ses collègues le dénonce. Autant dire laisse tomber =&gt; comment le patron fait pour virer ce voleur?

Alors je suis d’accord que l’employeur n’a pas à nous filmer à notre insu à notre poste de travail, mais bon parfois ça donne des situations nawak.

J’aimerais des règles certes mais plus intelligentes. Genre que le patron puisse demander aux autorités avec justificatif le droit d’obtenir des preuves, sur une période là encore acceptée par les autorités en vu d’un licenciement. S’il ne parvient pas à obtenir les preuves, avantage employé, s’il les a, avantage patron.

Un truc encadré pour éviter les abus mais qui permet de se débarrasser d’un employé malhonnête.



Là c’est fort, le mec a reçu plusieurs blâmes, il en rajoute et il se prend 6k€ d’indemnité… c’est un peu n’importe quoi…ça te dégoûte d’être un employé honnête…








NonMais a écrit :



Là c’est fort, le mec a reçu plusieurs blâmes, il en rajoute et il se prend 6k€ d’indemnité… c’est un peu n’importe quoi…ça te dégoûte d’être un employé honnête…





yep, c’est tout le piquant de la chose : c’est pas parce qu’en face l’autre ne respecte pas les règles que ça te dispense toi de les suivre.

Bon dans la plupart des cas, l’employé part avec son indemnité mais n’en est pas moins chômeur… (et selon le secteur, le bouche à oreille peut faire plus mal qu’un non lieu des prud’hommes)



En general quand tu as deja reçu des lettres rommandées et des remontrances de ton employeur, tu te tiens a carreau… tu t’amuses pas a t’absenter pour aller tirer ton coup chez ta copine pendent tes heures de travail… tu sais que ton employeur a deja un oeil sur toi..



le mec il se fait licencier parce qu’il fait de la merde mais a le droit a 6000€ dans sa poche alors qu’un ouvrier qui a bossé des années dans une boite qui fait faillite a juste ses yeux pour pleurer.









WereWindle a écrit :



yep, c’est tout le piquant de la chose : c’est pas parce qu’en face l’autre ne respecte pas les règles que ça te dispense toi de les suivre.







Ce n’est pas faux (et pourtant je comprends ce que tu dis <img data-src=" /> ) mais je serais assez pour une possibilité d’enquête , sur une période donnée, avec la description des moyens mis en oeuvre, ainsi qu’une justification (soupçons fondés) pour cette enquête et bien sûr suite à accord des prud’hommes par exemple(ou une autorité qui permettrait de passer outre les règles habituelles pour un cas précis, justifié et limité dans le temps).



Ils auraient dû installer directement un système d’explosion activable dès que l’employé sort de sa zone. Pas de procès, pas de preuve, pas de problème <img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



Un aussi beau <img data-src=" /> en première place, ça promet <img data-src=" />









Cette décision s’avère cependant consécutive à d’autres remontrances à l’égard du salarié : un avertissement pour absence injustifiée en mai 2007, plus différents rappels à l’ordre (utilisation à des fins personnelles de véhicules de la société, absence de poste, et même « non respect du règlement intérieur et de la charte informatique avec la présence de fichiers illicites sous [sa] session »).



Ca ne me semble pas si trollesque que ca…



Bon ok le terme “criminel” fait un peut tache, c’est sur….









WereWindle a écrit :











qui est tout autant interdit au code du travail …

<img data-src=" />









NonMais a écrit :



Ca me fait toujours penser (désolé pour ceux qui l’ont déjà lu) au mec qui livre des voitures : il faisait le plein de la voiture qu’il livrait + se prenait un bidon pour son usage personnel au passage. Le patron qui finit par s’en apercevoir, prend un détective privé pour être sûr de lui =&gt; totalement illégal. Alors comment fait le patron : il n’a pas le droit de suivre l’employé sans le prévenir (donc t’imagines bien que l’employé “model” va oublier de prendre son petit jerrycan ce jour là), faut qu’il le prenne en flagrant délit en passant par là par hasard quoi ou qu’un de ses collègues le dénonce. Autant dire laisse tomber =&gt; comment le patron fait pour virer ce voleur?

Alors je suis d’accord que l’employeur n’a pas à nous filmer à notre insu à notre poste de travail, mais bon parfois ça donne des situations nawak.

J’aimerais des règles certes mais plus intelligentes. Genre que le patron puisse demander aux autorités avec justificatif le droit d’obtenir des preuves, sur une période là encore acceptée par les autorités en vu d’un licenciement. S’il ne parvient pas à obtenir les preuves, avantage employé, s’il les a, avantage patron.

Un truc encadré pour éviter les abus mais qui permet de se débarrasser d’un employé malhonnête.



Là c’est fort, le mec a reçu plusieurs blâmes, il en rajoute et il se prend 6k€ d’indemnité… c’est un peu n’importe quoi…ça te dégoûte d’être un employé honnête…





et encore même en étant honnête tu peut t’en prendre plein la gueule…









NonMais a écrit :



Ce n’est pas faux (et pourtant je comprends ce que tu dis <img data-src=" /> ) mais je serais assez pour une possibilité d’enquête , sur une période donnée, avec la description des moyens mis en oeuvre, ainsi qu’une justification (soupçons fondés) pour cette enquête et bien sûr suite à accord des prud’hommes par exemple(ou une autorité qui permettrait de passer outre les règles habituelles pour un cas précis, justifié et limité dans le temps).





ça se discute avec les représentant du personnel : “on souhaite étendre la géo-localisation à la détection d’abus dans l’utilisation des véhicules de l’entreprise”. C’est pas compliqué, ils seront de toute façon impliqués en cas de souci avec une personne (pour s’assurer justement que ses droits sont respectés…) Si tu veux augmenter tes chances, tu proposes la mise en place de facilités pour le prêt de véhicules aux employés… (dépend des véhicules bien sûr… je vois pas la Brinks faire ce genre de truc par exemple)



Pour les caméra : déjà dit plus haut (et en allant plus loin, je ne comprends pas le concept de cacher une caméra dans un batiment… dans un véhicule sensible - rebelotte la Brinks - à l’extrême rigueur mais ailleurs…



Pour ton voleur d’essence, c’est évidemment bien plus compliqué (là comme ça, je vois rien d’imparable)









smileyn a écrit :



qui est tout autant interdit au code du travail …

<img data-src=" />





mais bien plus chiant à prouver <img data-src=" />









YohAsAkUrA a écrit :



En general quand tu as deja reçu des lettres rommandées et des remontrances de ton employeur, tu te tiens a carreau… tu t’amuses pas a t’absenter pour aller tirer ton coup chez ta copine pendent tes heures de travail… tu sais que ton employeur a deja un oeil sur toi..



le mec il se fait licencier parce qu’il fait de la merde mais a le droit a 6000€ dans sa poche alors qu’un ouvrier qui a bossé des années dans une boite qui fait faillite a juste ses yeux pour pleurer.





Le droit positif et le droit naturel sont deux choses différentes.









Alain EtCo a écrit :



Cette décision s’avère cependant consécutive à d’autres remontrances à l’égard du salarié : un avertissement pour absence injustifiée en mai 2007, plus différents rappels à l’ordre (utilisation à des fins personnelles de véhicules de la société, absence de poste, et même « non respect du règlement intérieur et de la charte informatique avec la présence de fichiers illicites sous [sa] session »).



Ca ne me semble pas si trollesque que ca…



Bon ok le terme “criminel” fait un peut tache, c’est sur….





Ouais, enfin, c’est AlphaBeta, niveau troll, il a du passif <img data-src=" />



Après, le gars avait l’air d’être un branleur au taf, c’est sûr, mais ça ne permet pas à l’employeur d’utiliser des moyens illégaux pour s’en débarrasser.



Ça aurait pris plus de temps avec des moyens légaux, certes, mais au moins, l’employé n’avait pas de recours possible.









NonMais a écrit :



Ca me fait toujours penser (désolé pour ceux qui l’ont déjà lu) au mec qui livre des voitures : il faisait le plein de la voiture qu’il livrait + se prenait un bidon pour son usage personnel au passage. Le patron qui finit par s’en apercevoir, prend un détective privé pour être sûr de lui =&gt; totalement illégal. Alors comment fait le patron : il n’a pas le droit de suivre l’employé sans le prévenir (donc t’imagines bien que l’employé “model” va oublier de prendre son petit jerrycan ce jour là), faut qu’il le prenne en flagrant délit en passant par là par hasard quoi ou qu’un de ses collègues le dénonce. Autant dire laisse tomber =&gt; comment le patron fait pour virer ce voleur?

Alors je suis d’accord que l’employeur n’a pas à nous filmer à notre insu à notre poste de travail, mais bon parfois ça donne des situations nawak.

J’aimerais des règles certes mais plus intelligentes. Genre que le patron puisse demander aux autorités avec justificatif le droit d’obtenir des preuves, sur une période là encore acceptée par les autorités en vu d’un licenciement. S’il ne parvient pas à obtenir les preuves, avantage employé, s’il les a, avantage patron.

Un truc encadré pour éviter les abus mais qui permet de se débarrasser d’un employé malhonnête.



Là c’est fort, le mec a reçu plusieurs blâmes, il en rajoute et il se prend 6k€ d’indemnité… c’est un peu n’importe quoi…ça te dégoûte d’être un employé honnête…







Alors, pour faire simple, si le patron à un doute, il se déplace le monsieur pour retrouver l’employé à une station service. Attend qu’il ai fini son plein et ensuite se rapproche de lui pour un petit contrôle. Hop pris la main dans le sac.



Et en plus ca n’aura pas coûté un franc à la boite.



Après t’arrive aussi à des trucs énorme. Genre semaine passée un chauffeur des TEC (transport publique wallon, belgique) se fait virer pour faute grave.

La faute est un vol manifeste dans la recette (il prenait l’argent pour les tickets de transport sans délivrer le fameux ticket). Lors d’un contrôle des tickets de transport, il s’est fait chopper et les images de la caméra du bus on validé les fait.



Et ben, ses collègues n’ont rien trouvé de mieux que de se foutre en grève pour licenciement abusif.




L’usage d’un brouilleur GPS est -il légal en France ?


Autant je troue que le flicage par géoloc, c’est un peu dégueu, autant j’aimerai pas bosser avec un mec qui se prend des journée perso sans prévenir personne, qui DL du pron au taff et qui en plus se permet de balancer sur mon boulot…








Xarkam a écrit :



Alors, pour faire simple, si le patron à un doute, il se déplace le monsieur pour retrouver l’employé à une station service. Attend qu’il ai fini son plein et ensuite se rapproche de lui pour un petit contrôle. Hop pris la main dans le sac.





Sauf que c’est illégal : l’employé aurait dit qu’il a été suivi sans être prévenu… c’est bien pour ça que le patron en question n’avait pas utilisé le film fait par le détective privé (et le patron il a normalement un peu autre chose à faire que de suivre son employé voleur). Le truc c’est que ses soupçons n’étaient plus des soupçons mais une certitude : son employé le vole. Après je ne sais pas comment s’est finie l’histoire, mais j’imagine qu’il a dû (le patron) tenté de trouver un moyen de le virer (en général un mec qui vole sa boite ne se contente pas forcément que d’une chose, il aura tendance à se servir dans les fournitures etc…)









lysbleu a écrit :



Ils auraient dû installer directement un système d’explosion activable dès que l’employé sort de sa zone. Pas de procès, pas de preuve, pas de problème <img data-src=" />





Pas d’explosion voyons, juste un taser branché sur le siège ! <img data-src=" />



Et après on s’étonne que plus personne ne veut monter des boites en France !!! C’est du grand n’importe quoi, et en plus on lui donne 6.000€ au bout! Ok pour le GPS c’est vrai que l’employé doit être prévenu qu’il est surveillé, bien ou pas bien, en tout cas ça a toujours été comme ça.



Par contre je ne sais pas comment le juge trouve que monter un site pour dénigrer l’entreprise ou on travaille n’as pas pour but de nuire cette dernière ! <img data-src=" /> Il faut arrêter le gars il dit que les agents de sécurité ne suivent pas les exercices de sécurité, personnellement je suis un client potentiel et je vois ça, ça ne me donnera pas envie de sous traiter avec cette boite pour assurer les rondes, les interventions en cas de casse etc… Et j’imagines que le type a du se lâcher sur le site… Pour moi c’est préjudiciable pour l’entreprise et constitue une faute lourde.








choukky a écrit :



Pas d’explosion voyons, juste un taser branché sur le siège ! <img data-src=" />





un truc comme ça ? <img data-src=" />









risbo a écrit :



En fait t’as juste lu le titre et les sous titres pour faire ton magnifique commentaire ?







Non et j’assume…



La décision de justice est pour une fois je trouve bien dosée, dans le sens ou l’entreprise a abusée de ses droits pour prouver la faute de l’employé.

Et d’un autre coté, elle justifie le licenciement en validant la plainte de l’entreprise.









AlphaBeta a écrit :



En fait t’as juste lu le titre et les sous titres pour faire ton magnifique commentaire ?





Non et j’assume…









Comme quoi on peut faire un commentaire sans avoir lu le sous-titre.



Encore un garé devant le blue oyster bar








AlphaBeta a écrit :



Non et j’assume…







faudra nous expliquer ce qu’est une “constorsion” alors…





Sur ce site, se trouvaient différentes pages, dont une intitulée « politique » et sur laquelle apparaissait un lapin chantant une chanson paillarde.



Si les juges ont estimé que ces faits ne caractérisaient pas une intention de nuire à l’employeur - ce qui aurait été une faute lourde - cela constituait malgré tout selon eux « une faute grave de goût justifiant la fin immédiate du préavis et le non-paiement des jours de la partie restant à couvrir, nan mais sans dec un lapin qui chante … et pourquoi pas des gif animés sur fond flashy pendant qu’on y est ?».





<img data-src=" />


en fait pour la géolocalisation, c’est même plus subtil que cela car en plus de prévenir les salariés (individuellement) et les RP, il faut aussi déposer un dossier à la CNIL expliquant ce qu’on compte faire avec et qu’elle le valide.








AlphaBeta a écrit :



Tu m’etonnes que la criminalité reparte en fleche. Les coupables sont systematiquement protégés par des constorsions du systeme…





Ouais, s’il y avait une justice les patrons pourraient fliquer les salariés comme ils le veulent et les bijoutiers pourraient exercer leur légitime vengeance en profitant de la fuite des braqueurs pour sortir dans la rue et leur tirer dans le dos.



“J’aime”









HarmattanBlow a écrit :



Ouais, s’il y avait une justice les patrons pourraient fliquer les salariés comme ils le veulent et les bijoutiers pourraient exercer leur légitime vengeance en profitant de la fuite des braqueurs pour sortir dans la rue et leur tirer dans le dos.



“J’aime”







legitime defense ! la roue arriere du scooter l’avait regardé d’un air mechant





donc si on voit sur une caméra de vidéosurveillance un employé faire n’importe quoi, il ne peut être viré si on ne les a pas spécifiquement prévenus que les images pouvaient être utilisées contre eux en cas d’abus, et qu’on a juste indiqué que c’était “pour la sécurité” ?





L’employeur a, à sa disposition, de nombreux outils qui lui permettent de contrôler son personnel, mais il à l’obligation de signaler à ses employés quelles sont ces méthodes. L’employé doit être conscient et doit être a même de dire si il l’accepte ou pas ces conditions.



Après dans ce cas précis de l’article, le mec ce fait licencier après 4 ans, car c’est éclipsé 2heures. C’est insignifiant et surtout totalement isolé. C’est visiblement plus un prétexte pour le dégager.



Par contre il y a déjà eut jurisprudence sur les véhicules de fonction, où un employeur peut demander à l’utilisateur de justifier un écart de kilométrage estimé anormalement élevé ou de justifier du caractère professionnel de sa position géographique lors d’un sinistre.








HarmattanBlow a écrit :



Ouais, s’il y avait une justice les patrons pourraient fliquer les salariés comme ils le veulent et les bijoutiers pourraient exercer leur légitime vengeance en profitant de la fuite des braqueurs pour sortir dans la rue et leur tirer dans le dos.



“J’aime”





J’ai mal suivi cette affaire, sait-on si le bijoutier avait l’intention de tuer (je sais que ça change pas grand chose et qu’il est en tort quand même) ?



Le patron ignorait surement qu’il peut pas surveiller ses employés sans les avertir avant.

il aurait du se limiter aux autres fautes de l’employé.









WereWindle a écrit :



Pour ton voleur d’essence, c’est évidemment bien plus compliqué (là comme ça, je vois rien d’imparable)





Une voiture ça a un réservoir avec une contenance précise.

Quand un employé fait le plein pour la boite, il y a des relevés fait par la station qui donnent le prix du litre, le prix payé, etc…



Si la fraude devient habituelle, c’est pas trop dur de trouver des cas où la quantité d’essence prise est supérieure à la taille du réservoir par exemple.









Tehar a écrit :



Après dans ce cas précis de l’article, le mec ce fait licencier après 4 ans, car c’est éclipsé 2heures. C’est insignifiant et surtout totalement isolé. C’est visiblement plus un prétexte pour le dégager.







“Cette décision s’avère cependant consécutive à d’autres remontrances à l’égard du salarié : un avertissement pour absence injustifiée en mai 2007, plus différents rappels à l’ordre (utilisation à des fins personnelles de véhicules de la société, absence de poste, et même « non respect du règlement intérieur et de la charte informatique avec la présence de fichiers illicites sous [sa] session »). Le salarié se voit ainsi remercié, mais doit encore travailler deux mois afin de respecter le préavis prévu dans ce type de procédure”





Ouai bon c’est pas sa première bêtise.









Tim-timmy a écrit :



donc si on voit sur une caméra de vidéosurveillance un employé faire n’importe quoi, il ne peut être viré si on ne les a pas spécifiquement prévenus que les images pouvaient être utilisées contre eux en cas d’abus, et qu’on a juste indiqué que c’était “pour la sécurité” ?





Non, ça j’en doute : une caméra de surveillance est faîte pour surveiller ce qui se passe dans le magasin et les employés sont conscients d’être surveillés, même si ça n’a pas été explicitement notifié. Le cas est différent du journal GPS qui a priori ne faisait pas l’objet d’un examen individualisé mais seulement statistique. Par ailleurs je présume que cet examen n’était pas anecdotique mais résultait d’une nouvelle démarche systématique de l’entreprise.







Tehar a écrit :



Après dans ce cas précis de l’article, le mec ce fait licencier après 4 ans, car c’est éclipsé 2heures. C’est insignifiant et surtout totalement isolé. C’est visiblement plus un prétexte pour le dégager.





Pardon ? Un salarié qui se barre deux heures pour aller faire on ne sait quoi au lieu de son boulot c’est insignifiant ? Ben voyons ! Non, c’est une faute grave justifiant un licenciement, n’importe quel juge le reconnaîtra et heureusement.









floop a écrit :



Encore un garé devant le blue oyster bar





Eh bah, pour lui, ce sera pas…











…gaie !! <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



Une voiture ça a un réservoir avec une contenance précise.

Quand un employé fait le plein pour la boite, il y a des relevés fait par la station qui donnent le prix du litre, le prix payé, etc…



Si la fraude devient habituelle, c’est pas trop dur de trouver des cas où la quantité d’essence prise est supérieure à la taille du réservoir par exemple.







Pas si simple suffit de rouler en mode bien économique, tu garde un bon quart de réservoir. Et la station tu remplis le réservoir plus ta jerrican sans dépasser la contenance du réservoir du véhicule. 3 ou 4 litres de différence au 100 kilomètre sa reste possible.









Tehar a écrit :



L’employeur a, à sa disposition, de nombreux outils qui lui permettent de contrôler son personnel, mais il à l’obligation de signaler à ses employés quelles sont ces méthodes. L’employé doit être conscient et doit être a même de dire si il l’accepte ou pas ces conditions.

.





Le problème c’est que les employer ne feront pas de connerie quand ils se savent surveiller, par contre si tu leurs laissent le champs libre il y a des abus (encore la preuve ici). Et impossible de prouver ces abus pour un employeur car il doit avertir l’employer qui ne fera pas de conneries à cette occasion… Donc soit on surveille en permanences les employés pour éviter les conneries, soit le patron accepte de se faire enfumer par des branleurs…

Faudrait un juste milieu mais apparemment c’est pas encore prévu…





Pardon ? Un salarié qui se barre deux heures pour aller faire on ne sait quoi au lieu de son boulot c’est insignifiant ? Ben voyons ! Non, c’est une faute grave justifiant un licenciement, n’importe quel juge le reconnaîtra et heureusement.





Tu vas me dire que toi en tant que salarié t’es jamais arrivé en retard ou que tu n’es jamais parti du boulot en avance en x années de boulot? (gamin malade, à aller chercher en urgence a l’ecole, problème familiale). Je comprend ton point de vue, mais je ne suis pas spécialement adepte du une erreur dehors!.



Qu’une faute grave soit sanctionnée c’est une chose, mais qu’un mec qui se barre 2h sans explication alors qu’en 4 ans, il a bossé 1540 heures au minimum (35h par semaine sur 44 semaines), excuse moi de trouver cela un poil abusif.



Cette personne ne peut pas justifier ces 2 heures? Tu lui retires une journée de boulot pour cause personnelle. Quand il en aura marre de perdre de la thunes il réfléchira.



Kikilancelot, t’inquiete pas que le branleurs comme tu dis, tu manqueras pas d’autres moyens pour le choper.


Le mec se tire pendant deux heures de son poste, il travaille dans la sécurité comme indiqué dans l’article donc sa présence est impérative.

Mais malgré la preuve manifeste, le type s’en sort avec des thunes en plus, bizarre que certains n’appliquent pas la même méticulosité pour l’apport de la preuve quand il s’agit ni plus ni moins que d’attaquer un pays souverain, là, les gesticulations et les doigts pointés suffisent, on vit vraiment dans un monde de tarés.








Tehar a écrit :



Tu vas me dire que toi en tant que salarié t’es jamais arrivé en retard ou que tu n’es jamais parti du boulot en avance en x années de boulot? (gamin malade, à aller chercher en urgence a l’ecole, problème familiale). Je comprend ton point de vue, mais je ne suis pas spécialement adepte du une erreur dehors!.

Sauf que dans les cas que tu parle, en général si t’es pas trop gland tu en parle à ton chef, qui à moins d’être un débile fini te laissera partir… 2 heures de boulot manquer sans prévenir personne, dans une branche comme la sécurité c’est pas vraiment comparable.

Qu’une faute grave soit sanctionnée c’est une chose, mais qu’un mec qui se barre 2h sans explication alors qu’en 4 ans, il a bossé 1540 heures au minimum (35h par semaine sur 44 semaines), excuse moi de trouver cela un poil abusif.

Sauf que la il n’y avait pas que l’absence…

Cette personne ne peut pas justifier ces 2 heures? Tu lui retires une journée de boulot pour cause personnelle. Quand il en aura marre de perdre de la thunes il réfléchira.

Les sanctions financière sont interdite… Si tu lui retire une journée pour 2 heures manquer, t’inquiète pas qu’un mec au courant de ses droit récupèrera sa journée.

Kikilancelot, t’inquiete pas que le branleurs comme tu dis, tu manqueras pas d’autres moyens pour le choper.

Sa doit être pour ça que j’en voit pas mal un peu partout pas vraiment efferayer par la posibilité de perdre leur boulot alors…





Rep en gras.



Ca me fera tjrs marrer, le mec fait pas son taff pour lequel il est payé, et en plus il est pas coupable, vive la justice en France., ya des baffes qui se perdent <img data-src=" />








WereWindle a écrit :



ça se discute avec les représentant du personnel : “on souhaite étendre la géo-localisation à la détection d’abus dans l’utilisation des véhicules de l’entreprise”. C’est pas compliqué, ils seront de toute façon impliqués en cas de souci avec une personne (pour s’assurer justement que ses droits sont respectés…) Si tu veux augmenter tes chances, tu proposes la mise en place de facilités pour le prêt de véhicules aux employés… (dépend des véhicules bien sûr… je vois pas la Brinks faire ce genre de truc par exemple)



Pour les caméra : déjà dit plus haut (et en allant plus loin, je ne comprends pas le concept de cacher une caméra dans un batiment… dans un véhicule sensible - rebelotte la Brinks - à l’extrême rigueur mais ailleurs…



Pour ton voleur d’essence, c’est évidemment bien plus compliqué (là comme ça, je vois rien d’imparable)





Le faire constater par huissier, à un moment ou l’employé en question va faire le plein du véhicule.



A part ça, je trouve que ça fait cher payé pour un employé au dossier des irrégularités bien garni… Pas étonnant que l’emploi chute. Un intérimaire qui pique de l’essence c’est facile à gérer, il suffit de ne pas l’embaucher en fin de contrat et d’en prendre un autre.








Anonymous0112358 a écrit :



Pas si simple suffit de rouler en mode bien économique, tu garde un bon quart de réservoir. Et la station tu remplis le réservoir plus ta jerrican sans dépasser la contenance du réservoir du véhicule. 3 ou 4 litres de différence au 100 kilomètre sa reste possible.





Ca c’est la théorie.



En pratique, il fait gaffe les 5 ou 10 premières fois et se sent intouchable ensuite, et l’erreur arrive vite.









Napalmitos a écrit :



Autant je troue que le flicage par géoloc, c’est un peu dégueu, autant j’aimerai pas bosser avec un mec qui se prend des journée perso sans prévenir personne, qui DL du pron au taff et qui en plus se permet de balancer sur mon boulot…







Le pron en moins, j’ai une collègue dans ce genre dans le bureau d’à côté. Et faf en plus pour ne rien gâcher.







brazomyna a écrit :



Une voiture ça a un réservoir avec une contenance précise.

Quand un employé fait le plein pour la boite, il y a des relevés fait par la station qui donnent le prix du litre, le prix payé, etc…



Si la fraude devient habituelle, c’est pas trop dur de trouver des cas où la quantité d’essence prise est supérieure à la taille du réservoir par exemple.







Tu poses un débitmètre sur l’alimentation du système d’injection du moteur et tu compares avec les factures d’essence et le contenu du réservoir. Simple et efficace.









brazomyna a écrit :



Une voiture ça a un réservoir avec une contenance précise.

Quand un employé fait le plein pour la boite, il y a des relevés fait par la station qui donnent le prix du litre, le prix payé, etc…



Si la fraude devient habituelle, c’est pas trop dur de trouver des cas où la quantité d’essence prise est supérieure à la taille du réservoir par exemple.





j’y avais pensé mais j’achoppais sur le problème du contenu initial, de la conso économique et du plein pas raz la gueule ou pas (par ailleurs, à titre perso avec le même plein raz la gueule sur ma caisse, il m’est arrivé de faire de 750 à 990 km… la différence était trop loin du négligeable)







brazomyna a écrit :



Ca c’est la théorie.



En pratique, il fait gaffe les 5 ou 10 premières fois et se sent intouchable ensuite, et l’erreur arrive vite.





sur des stat au long cours, oui, ça peut être jouable mais un jerrican représente une variance de combien ? 5% ? c’est chaud quand même <img data-src=" />







TBirdTheYuri a écrit :



Le faire constater par huissier, à un moment ou l’employé en question va faire le plein du véhicule.





je suis pas certain que si c’est fait dans le dos de l’employé, ce soit valide (c’est possible cela dit)







Commentaire_supprime a écrit :



Tu poses un débitmètre sur l’alimentation du système d’injection du moteur et tu compares avec les factures d’essence et le contenu du réservoir. Simple et efficace.





je connaissais pas <img data-src=" />



Bah quand un huissier fait une constatation ce n’est pas toujours signifié préalablement à la personne visée.



La constatation d’insultes sur le Net par exemple, bah l’huissier il se connecte au site web, note ce qu’il observe puis classe les documents qu’il a établi. La personne visée par la procédure n’est pas au courant à ce moment là.



Là je pense qu’il doit être possible de mandater un huissier pour suivre l’employé jusqu’à la station, afin qu’il constate les faits sur place.








Commentaire_supprime a écrit :



Le pron en moins, j’ai une collègue dans ce genre dans le bureau d’à côté. Et faf en plus pour ne rien gâcher.



.







je la denoncerai sans scrupules et puis apres je lui enverrai un message pour son depart du style “mes amities au marechal” <img data-src=" />









Tehar a écrit :



Tu vas me dire que toi en tant que salarié t’es jamais arrivé en retard ou que tu n’es jamais parti du boulot en avance en x années de boulot? (gamin malade, à aller chercher en urgence a l’ecole, problème familiale). Je comprend ton point de vue, mais je ne suis pas spécialement adepte du une erreur dehors!.



Qu’une faute grave soit sanctionnée c’est une chose, mais qu’un mec qui se barre 2h sans explication alors qu’en 4 ans, il a bossé 1540 heures au minimum (35h par semaine sur 44 semaines), excuse moi de trouver cela un poil abusif.



Cette personne ne peut pas justifier ces 2 heures? Tu lui retires une journée de boulot pour cause personnelle. Quand il en aura marre de perdre de la thunes il réfléchira.



Kikilancelot, t’inquiete pas que le branleurs comme tu dis, tu manqueras pas d’autres moyens pour le choper.









euh le mec est quand même .. agent de sécurité quoi … qu’il se barre de son poste 2 heures est le pire manquement dans son cas, c’est pas anodin du tout et ce n’est pas “je suis rentré chez moi 20 minutes en avance” .. Paye la réputation et le sérieux de la boite de sécu qui met une tape sur les doigts à ses vigiles qui partent faire leurs courses quand ils veulent … Qu’est ce qu’il ne faut pas lire :p









Kikilancelot a écrit :



Le problème c’est que les employer ne feront pas de connerie quand ils se savent surveiller, par contre si tu leurs laissent le champs libre il y a des abus (encore la preuve ici). Et impossible de prouver ces abus pour un employeur car il doit avertir l’employer qui ne fera pas de conneries à cette occasion…





Mais quel est le but du patron ? Empêcher que ses employés fassent des conneries ou choper ses employés à faire des conneries ? Si c’est la première réponse la vidéosurveillance y répond parfaitement. Si c’est la seconde réponse l’Etat n’est pas tenu de satisfaire les instincts sadiques de certains.







Tehar a écrit :



Tu vas me dire que toi en tant que salarié t’es jamais arrivé en retard ou que tu n’es jamais parti du boulot en avance en x années de boulot? (gamin malade, à aller chercher en urgence a l’ecole, problème familiale).





Pas sans l’accord de mon employeur ni en faisant ça en douce.





Je comprend ton point de vue, mais je ne suis pas spécialement adepte du une erreur dehors!.



Je n’en suis pas adepte mais quand un type dont la présence est requise quitte son boulot inopinément sans le dire à personne et apparemment sans aucune raison (il a été sur un autre site de la société, pas chez le médecin ou voir sa femme accoucher ou son gamin malade), c’est un fumiste.





Qu’une faute grave soit sanctionnée c’est une chose, mais qu’un mec qui se barre 2h sans explication alors qu’en 4 ans, il a bossé 1540 heures au minimum (35h par semaine sur 44 semaines), excuse moi de trouver cela un poil abusif.



Le problème c’est que cette fois-là il a été attrapé. Mais du coup l’employeur se demande combien de fois il l’a fait en quatre ans. Et je te rappelle qu’en s’absentant deux heures ce type de la sécurité met en péril la tâche qu’on lui a confié et donc tout le contrat avec le client. Moi si je m’absente deux heures le projet prend deux heures de retard, il suffira de rattraper. Si lui s’absente deux heures la sécurité n’est plus assurée, ça passe ou ça casse.









Kikilancelot a écrit :



Le problème c’est que les employer ne feront pas de connerie quand ils se savent surveiller, par contre si tu leurs laissent le champs libre il y a des abus (encore la preuve ici). Et impossible de prouver ces abus pour un employeur car il doit avertir l’employer qui ne fera pas de conneries à cette occasion… Donc soit on surveille en permanences les employés pour éviter les conneries, soit le patron accepte de se faire enfumer par des branleurs…

Faudrait un juste milieu mais apparemment c’est pas encore prévu…









Perso je bosse pas pour un employeur qui me surveille constament. S’il y’a pas de confiance, je me barre. Je suis parfois effrayé par la vision 1984 qu’on certains du monde du travail.



Je pense qu’il est normal dans ce cas précis que l’employeur paye. La preuve du manquement du salarié est évidente mais il est anormal qu’une preuve soit obtenue par des moyens illicites.



Petit fail =&gt; il reste une occurrence non masquée de l’entreprise condamnée à la fin du pdf de l’arrêt de la cour d’appel <img data-src=" />


J’aime bien ce genre de débats entre les “pro-libertés”, les “pro-loi”, les “pro-cas-par-cas”. C’est toujours enrichissant (ceci n’est pas un troll).



Personnellement, je pense que le patron méritait de payer. L’employé méritait de se faire virer… Mais je ne trouve pas normal que l’argent de l’amende du patron aille à l’employé. J’aurais trouvé plus juste que l’état récupère le pactole (au moins dans ce cas où l’employé N’EST PAS innocent) <img data-src=" />


Ça donne pas envie de bosser dans cette boîte et ça donne pas envie de connaître cette employer (ni de l’avoir dans sa boîte). <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />








Tehar a écrit :



Tu vas me dire que toi en tant que salarié t’es jamais arrivé en retard ou que tu n’es jamais parti du boulot en avance en x années de boulot? (gamin malade, à aller chercher en urgence a l’ecole, problème familiale). Je comprend ton point de vue, mais je ne suis pas spécialement adepte du une erreur dehors!.



Qu’une faute grave soit sanctionnée c’est une chose, mais qu’un mec qui se barre 2h sans explication alors qu’en 4 ans, il a bossé 1540 heures au minimum (35h par semaine sur 44 semaines), excuse moi de trouver cela un poil abusif.







Y’a une différence entre rater le boulot volontairement ou à cause d’un aléa indépendant de ta volonté.

Le contrat de travail c’est dans les deux sens, le salarié s’engage à bosser en échange d’un rémunération…



Un casseur de banque identifié par la camera de surveillance pourra ainsi invalider son identification car il n’aura pas été prévenu auparavant que la caméra de surveillance pourra être utilisée à des fins de reconnaissance faciale…








sandalin a écrit :



Un casseur de banque identifié par la camera de surveillance pourra ainsi invalider son identification car il n’aura pas été prévenu auparavant que la caméra de surveillance pourra être utilisée à des fins de reconnaissance faciale…





non