Cheesevideo et cheesemusic, le vide-grenier numérique dopé au cloud

Cheesevideo et cheesemusic, le vide-grenier numérique dopé au cloud

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Marc Rees

Publié dans

Internet

31/07/2013 7 minutes
39

Cheesevideo et cheesemusic, le vide-grenier numérique dopé au cloud

Les sites Cheesevideo et Cheesemusic ont pour ambition de devenir le vide-grenier numérique, selon l’expression de son responsable, Thomas Peyraut. Présentation de cette offre unique, qui permet de profiter du cloud, tout en disposant d'une place de marché pour revendre ses CD et DVD.

 

Le projet est né voilà deux ans, dans l'esprit de Julien et Chris Navas. L’un est concepteur de site web, le second avait fait ses classes chez Alcatel. Il est désormais architecte technique de ces deux composantes. Après une première levée de fonds, le site poursuit son développement en conservant un moteur simple mêlant cloud, numérisation et occasion.

 

Le client apporte ou envoie ses CD audio ou ses films DVD à Cheesevideo et Cheesemusic où ils sont numérisés. Les supports sont ensuite stockés dans l’entreprise. Les contenus sont mis à disposition du consommateur sur son ordinateur, sa TV connectée ou son smartphone. Il y accède en streaming ou téléchargement direct (MKV, H.264 et pour la musique MP3 320 Kb/s, prochainement peut être du FLAC). Au menu des films, VF, sous-titres, VO, bonus, etc.

 

L’accès dans le cloud perdure tant que l’utilisateur n’a pas récupéré ou remis en vente ses contenus. C’est là le modèle d’affaire de CheeseVideo et CheeseMusic : si le client décide de revendre ces supports d’occasion, la plateforme s’occupe de la transaction en prenant une commission de 80 centimes. « On se rémunère à la transaction, lors de l’achat-revente » nous précise Thomas Peyraut.

 

En cas de revente, le vendeur perd son accès numérique qu’il transmet au nouvel acheteur. Celui-ci peut décider de laisser le DVD en stock afin de profiter des fonctionnalités du cloud ou de récupérer ce support contre 3 euros. Une récupération très rare en pratique. Aujourd’hui, 15 000 CD et 3 000 films composent son stock. Les prix sont généralement autour de 2,90 euros le DVD, parfois un peu plus cher pour les nouveautés. La société se veut l’un des moteurs de la circulation de la culture, où l’accès aux contenus est facilité par une approche collaborative. Elle se confronte cependant à un droit balbutiant.

Copie et DRM sur les supports

Légalement, d’abord, les supports sont parfois protégés par des DRM. Comment se passe la numérisation dans un tel contexte ? « On ne fait pas de Blu-ray prévient Thomas Peyrault. Pour les CD, il n’y a pratiquement plus de verrou. Sur les DVD, nous avons mis en place un procédé de lecture-enregistrement. Nous utilisons des briques de logiciels libres. On fait une copie ISO bit à bit du support physique, nous lisons ensuite le support, le travail s’achève par une compression. » On se souvient que la Cour de cassation, sous les bons conseils de Marie Françoise Marais, avait sacralisé le DRM tout en niant l’existence d’un droit à la copie privée.

 

Pour valider son modèle, la société se drape derrière de multiples règles : le droit de l’achat-revente des biens d’occasion, le principe de la copie privée comme celui de l’interopérabilité, « qui dit que lorsque j’ai un DVD je dois pouvoir le lire sur le lecteur de mon choix ». Cependant, elle sait qu’elle défriche un univers en quête de règles, face à des ayants droit soucieux de leur rémunération dès lors qu’est évoqué le cloud.

Copie privée, revente d'occasion, interopérabilité

« On n’entre pas dans les cases absolument concède le PDG de la société. Quand on prend par exemple les critères de la copie privée, certains points peuvent faire débat ». Et pour cause, les esprits sont encore frappés par la jurisprudence née de l’arrêt Rannou Graphie du 7 mars 1984. La Cour de cassation avait estimé que la copie n’est privée que lorsque le copiste et l’utilisateur de la copie sont les mêmes. Ici, Cheesevideo et Cheesemusic réalisent ces duplications pour le compte d’un tiers. « Des jurisprudences plus récentes à la CJUE, rendues dans l’arrêt Padawan ou Amazon, introduisent le principe d’un prestataire qui réaliserait des copies pour le compte de tiers » tempère Thomas Peyraut qui préfère regarder vers l’avenir que rester vissé dans ce passé lointain.

 

Rencontres avec Lescure, la Hadopi, le CSPLA, le CSA et les ayants droit

L’entreprise veut déminer le terrain. Elle démultiplie les échanges. « On a rencontré la mission Lescure dont le rapport traite de la synchronisation cloud et milite pour une taxe sur les appareils connectés liée aux usages de copie dans le cloud ». La société a également présenté son projet à la Hadopi, au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ou au Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique au ministère de la Culture.

 

« Globalement, toutes les institutions ont accueilli de façon très enthousiaste ce projet. Il y a une vraie problématique de l’offre légale existante de vidéo à la demande. Le catalogue est largement insuffisant et des prix ne sont pas accessibles à toutes les bourses ». D’autres échanges se sont noués avec les sociétés de gestion collective, les ayants droit et les producteurs. « Les négociations sont diverses et variées, parfois très positives ». Une certitude : « le cadre réglementaire va évoluer parce que l’usage est là. Il s’agit de déterminer le cadre juridique de ces copies » anticipe Thomas Peyrault. « On cherche à accompagner ces travaux réglementaires. »

Et la revente de fichiers numériques ?

À cette fin, l’entreprise ne cache pas son désir de participer à la commission sur l’occasion numérique récemment installée au ministère de la Culture. Que pense-t-elle de ce marché ? Citant l’exemple de ReDigi outre-Atlantique, la société estime qu’« il y a légitimité à ce qu’on soit capable de revendre ce qu’on achète numériquement. En revanche on doit garantir la traçabilité de ce qui est acheté et revendu. Si je copie 20 fois un morceau de musique que je revends sur les places de marché, le modèle ne dure pas et s’écroule sur lui-même. »

 

La question mérite une attention particulière, car elle soulève aussi des problèmes concurrentiels. « Apple et Amazon déposent des brevets sur des procédés de revente d’occasion chacun de leur côté. Nous militons pour l’interopérabilité. Il ne s’agit pas de dire j’achète chez iTunes et je revends d’occasion sur iTunes, j’achète chez Amazon, je revends d’occasion chez Amazon. Je comprends que ce soit leur stratégie, nous, nous sommes sur une logique beaucoup plus ouverte. On doit pouvoir revendre sur la place de marché de son choix avec la bonne interopérabilité et la bonne traçabilité. »

Contrat de confiance

Justement. Lorsqu’un client revend son DVD sur Cheesevideo, qu’est-ce qui garantit qu’il a effacé le fichier du film, préalablement téléchargé par direct download ? « C’est un contrat de confiance » tempère le CEO, qui rappelle une évidence : « aujourd’hui lorsque vous achetez un CD à la FNAC, que vous le numérisez sur iTunes et le revendez sur eBay, de la même façon vous devriez effacer les copies. Ce point fait partie des discussions. Je parlais de traçabilité. Entre autres pistes de travail, nous avons mis en place un watermarking où dans la version numérique on sait qui est le propriétaire, dont le nom est associé au DVD. » 

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Copie et DRM sur les supports

Copie privée, revente d'occasion, interopérabilité

Rencontres avec Lescure, la Hadopi, le CSPLA, le CSA et les ayants droit

Et la revente de fichiers numériques ?

Contrat de confiance

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (39)


Aïe… je ne sais pas ce que ça va donner par la suite, mais à la première plainte “d’ayants droits” ça va faire mal.



Pourquoi ? Parce que Cheesevideo/Cheesemusic effectue la copie en lieu et place de l’utilisateur si j’ai bien compris… Or, c’est sur ce principe que Wizzgo a perdu en justice. :(



Edit :

Je n’avais pas encore lu l’article en entier, mais je suis content de voir que Marc y ai pensé



Copie privée, revente d’occasion, interopérabilité



« On n’entre pas dans les cases absolument concède le PDG de la société. Quand on prend par exemple les critères de la copie privée, certains points peuvent faire débat ». Et pour cause, les esprits sont encore frappés par la jurisprudence née de l’arrêt Rannou Graphie du 7 mars 1984. La Cour de cassation avait estimé que la copie n’est privée que lorsque le copiste et l’utilisateur de la copie sont les mêmes. Ici, Cheesevideo et Cheesemusic réalisent ces duplications pour le compte d’un tiers. « Des jurisprudences plus récentes à la CJUE, rendues dans l’arrêt Padawan ou Amazon, introduisent le principe d’un prestataire qui réaliserait des copies pour le compte de tiers » tempère Thomas Peyraut qui préfère regarder vers l’avenir que rester vissé dans ce passé lointain.





Enfin bon… je crains qu’ils n’aient trop d’espoirs vains… L’avenir nous dira si j’ai tort ou raison.


Si j’ai bien tout compris, l’idée est géniale. <img data-src=" />



Par contre je ne comprend absolument pas ce découpage entre musique et vidéo.



Cela oblige à avoir deux comptes sur deux services différents…


La seule utilité de ce service c’est quand on ne sait pas numériser un CD, mais du coup, si on utilise cheesemusic, on va perdre pour toujours l’accès physque?



Ou alors j’ai rien compris, ou alors je trouve ça inutile…








NiCr a écrit :



Si j’ai bien tout compris, l’idée est géniale. <img data-src=" />



Par contre je ne comprend absolument pas ce découpage entre musique et vidéo.



Cela oblige à avoir deux comptes sur deux services différents…





+1, un cheesemedia aurait tout simplifié <img data-src=" /> ou alors y’a des taxes différentes selon l’activité.



bref à voir à la première levée de boucliers des ayant-droits <img data-src=" />



Allez, combien de jours / semaine avant que les ayants droits les fasse fermer ?








Manozco a écrit :



La seule utilité de ce service c’est quand on ne sait pas numériser un CD, mais du coup, si on utilise cheesemusic, on va perdre pour toujours l’accès physque?



Ou alors j’ai rien compris, ou alors je trouve ça inutile…







Non : ça permet d’acheter une oeuvre au format physique (donc pas de biture de DRM, de contraintes de plateforme) mais d’en profiter au format numérique (donc pas d’occupation d’espace inutile chez toi) et également de faciliter la circulation de l’objet (achat/vente instantané en quelques clics, pas besoin de faire une annonce, envoyer l’objet par la Poste…).









NiCr a écrit :



Non : ça permet d’acheter une oeuvre au format physique (donc pas de biture de DRM, de contraintes de plateforme) mais d’en profiter au format numérique (donc pas d’occupation d’espace inutile chez toi) et également de faciliter la circulation de l’objet (achat/vente instantané en quelques clics, pas besoin de faire une annonce, envoyer l’objet par la Poste…).







Du coup comme le dit Manozco, on “perd” la version physique tant qu’on utilise leur service.





Le client apporte ou envoie ses CD audio ou ses films DVD à Cheesevideo et Cheesemusic où ils sont numérisés.





Numériser du numérique ça donne de l’analogique après ? <img data-src=" />








NiCr a écrit :



Non : ça permet d’acheter une oeuvre au format physique (donc pas de biture de DRM, de contraintes de plateforme) mais d’en profiter au format numérique (donc pas d’occupation d’espace inutile chez toi) et également de faciliter la circulation de l’objet (achat/vente instantané en quelques clics, pas besoin de faire une annonce, envoyer l’objet par la Poste…).







Ça je peux le faire avec un CD que j’achète à la FNAC, je le numérise et je le mets sur mon compte Google Music…

En plus de ça, ça ne m’aura pas coûté d’argent (à part le prix du CD), et je peux “profiter ” du cd (boitier, livret, bonus,…)









eliumnick a écrit :



Du coup comme le dit Manozco, on “perd” la version physique tant qu’on utilise leur service.







“récupérer ce support contre 3 euros”



Qui couvrent les frais de manutention et d’expédition. <img data-src=" />



Mais le but c’est pas de récupérer ton DVD mais de le mettre en vente quand tu n’en as plus l’utilité.



L’image <img data-src=" />

Des bonnes piles de billets de 100$ avec des gros signes euros dessus <img data-src=" />








Manozco a écrit :



Ça je peux le faire avec un CD que j’achète à la FNAC, je le numérise et je le mets sur mon compte Google Music…

En plus de ça, ça ne m’aura pas coûté d’argent (à part le prix du CD), et je peux “profiter ” du cd (boitier, livret, bonus,…)







Oui, mais :




  • le CD prendra de la place chez toi

  • le jour où tu voudras le vendre, tu vas devoir créer une annonce, et gérer tout le processus jusqu’à réception du paiement pour toi, et réception du CD pour l’acheteur



    Avec CheeseX :

  • le CD prend de la place chez eux

  • tu mets en vente ton CD en quelques clics, et tu ne t’occupes plus de rien



    Mais ce n’est clairement pas une offre pour les vieux qui ne jurent que par le physique, bien au contraire.



Bon je viens d’aller zyeuter cheesevideo et deux choses me marquent l’esprit :





  • Les films sont fournis en HD (donc au moins du 720p) d’après la vidéo promotionnelle… Euh ça existe les films en DVD dans ces résolutions là ? <img data-src=" />

  • Le catalogue est pauvre pour le moment, j’ai fait quelques recherches sans avoir de résultat. :(



    Après si le catalogue se densifie, je veux bien essayer. Parce que bon les mecs qui me demandent plus de 100 euros sur PriceMinister pour un DVD d’occasion contenant tout au plus 5 épisodes d’un anime… non merci.








NiCr a écrit :



Oui, mais :




  • le CD prendra de la place chez toi

  • le jour où tu voudras le vendre, tu vas devoir créer une annonce, et gérer tout le processus jusqu’à réception du paiement pour toi, et réception du CD pour l’acheteur



    Avec CheeseX :

  • le CD prend de la place chez eux

  • tu mets en vente ton CD en quelques clics, et tu ne t’occupes plus de rien



    Mais ce n’est clairement pas une offre pour les vieux qui ne jurent que par le physique, bien au contraire.







    J’ai du mal à voir l’intérêt également.



    “Le CD prendra de la place chez toi” : ba okay, mais bon, c’est toi qui a choisi de l’acheter non ? si tu voulais la version numérique, tu pouvais la prendre directement non ?



    En gros t’achètes du matérialisé pour l’envoyer à Cheese, n’avoir plus acces qu’à une version dématérialisé, et revendre d’occaz la version matérialisé acquise au début.



    En ce qui me concerne, je trouve ça un peu compliqué ce service. Et peu intéressant, face à la multitude de stockage en cloud/ musical ou autre (gMusic, itunes match, amazon cloud.. même dropbox ou autre ont des applis qui peuvent streamer ta musique.. ou même spotify en compte gratuit, tu peux y entreposer ta propre musique si je me souviens bien..



Transformer le support physique (CD/DVD) en DRM, c’est vraiment un concept génial… ou pas.





Perso, je vote pour “ou pas”.








ico7liv a écrit :



J’ai du mal à voir l’intérêt également.



“Le CD prendra de la place chez toi” : ba okay, mais bon, c’est toi qui a choisi de l’acheter non ? si tu voulais la version numérique, tu pouvais la prendre directement non ?



En gros t’achètes du matérialisé pour l’envoyer à Cheese, n’avoir plus acces qu’à une version dématérialisé, et revendre d’occaz la version matérialisé acquise au début.







L’intérêt c’est :




  • aujourd’hui, le dématérialisé légal c’est une offre limité et globalement n’importe quoi (DRM, qualité pourrie, pas de VO/VOST…), donc tu as les avantages du physique (grosse offre, qualité, langues, bonus…) sans les inconvénients (stockage) et les avantages du dématérialisé (dispo n’importe où/quand)

  • quand tu achètes du dématérialisé, impossible de revendre. Là, tu achètes du physique que tu peux revendre.







    127.0.0.1 a écrit :



    Transformer le support physique (CD/DVD) en DRM, c’est vraiment un concept génial… ou pas.







    A quel moment il est question de DRM dans le dématérialisé qu’ils produisent ? <img data-src=" />









NiCr a écrit :



A quel moment il est question de DRM dans le dématérialisé qu’ils produisent ? <img data-src=" />







Comme le dit la news:





  1. Le client apporte ou envoie ses CD audio ou ses films DVD à Cheesevideo et Cheesemusic où ils sont numérisés. Les supports sont ensuite stockés dans l’entreprise.



    –&gt; Tu envoies ton CD/DVD a l’entreprise, qui le garde pour elle. Donc tu ne l’as plus.



    2.Les contenus sont mis à disposition du consommateur sur son ordinateur, sa TV connectée ou son smartphone. Il y accède en streaming ou téléchargement direct



    –&gt; En échange tu as un droit d’accès (DRM) à un fichier informatique qui ne t’appartient pas.





    1. L’accès dans le cloud perdure tant que l’utilisateur n’a pas récupéré ou remis en vente ses contenus.



      –&gt; soit tu abandonnes ton “droit d’accès” et on te renvoie ton CD/DVD

      –&gt; soit tu revends ton “droit d’accès” et tu n’as plus rien










127.0.0.1 a écrit :



–&gt; soit tu revends ton “droit d’accès” et tu n’as plus rien







Le principe d’une vente, c’est que tu récupères de l’argent.









NiCr a écrit :



Le principe d’une vente, c’est que tu récupères de l’argent.







J’expliquais en quoi c’est de la transformation physique/drm.

Tu n’as plus rien en terme de média: ni support, ni accès au média.



Effectivement, tu récupères l’argent de la vente. Quoi que j’imagine bien que l’objectif c’est que tu re-dépenses cet argent “virtuel” en achat de contenu sur le site. <img data-src=" />



Ce que je ne comprends pas, s’ils numérisent des dvds, c’est donc qu’ils contournent les mesures de sécurité en place, non ? Ils ont l’accord des ayants droits pour ça ? La licence d’utilisation des disques ne semble pourtant en général pas inclure ça. Je sais bien que l’on est sensé pouvoir faire une copie soi-même mais mandater un tiers pour ça ne me semble pas possible…



Et ça sera beau le jour où l’entrepôt sera victime d’un casse… les gens seront remboursés à hauteur de …. que dalle, dépréciation aidant.


je comprend vraiment pas à quoi sert ce truc <img data-src=" />



si on a un cd, soit on le numérise et on le fout en format mp3 et on le stocke en local ou sur google musique ou sur son dd ou son nas



soit on a un dvd et on le rippe et on fait pareil








127.0.0.1 a écrit :



J’expliquais en quoi c’est de la transformation physique/drm.

Tu n’as plus rien en terme de média: ni support, ni accès au média.



Effectivement, tu récupères l’argent de la vente. Quoi que j’imagine bien que l’objectif c’est que tu re-dépenses cet argent “virtuel” en achat de contenu sur le site. <img data-src=" />







Ok, on s’est en partie mal compris <img data-src=" />



J’ai testé, c’est une pure arnaque. A fuir.

J’ai acheté un film, mon compte paypal a été débité, mais impossible de récupérer le film, aucun téléchargement possible, je ne peux m^me pas le voir en streaming.



Sur mon compte, c’est bien indiqué que j’ai acheté le film, mais impossible d’y accéder.



Bref, ça pue.


Tant que des tourne-disques transformant des vinyls en mp3 sont vendus légalement, mes Mp3 seront légales pour moi, et ceux qui disent le contraire, n’ont qu’à s’en prendre à quelqu’un d’autre, mais certainement pas à moi (je n’ai jamais vu de vinyls d’enregistrements personnels<img data-src=" />)


Le 31/07/2013 à 22h 12

Ca m’a l’air d’être une belle usine a gaz pour pas grand chose, et effectivement légalement douteux à mon avis.













2show7 a écrit :



je n’ai jamais vu de vinyls d’enregistrements personnels<img data-src=" />







Pourtant les “graveurs” de vinyl personnels ça existe, je ne retrouve malheureusement plus de lien mais je me rappel en avoir vu il y a quelques années autours des 300 ou 400 euros.



Bon courage à eux.



Néanmoins, je n’apprécie pas ce genre de concept.

Si j’achète du physique, c’est pour avoir la jouissance de ce dernier (le support en lui même et ce qui est à coté (la même chose que pour un livre). /// je dois me faire vieux ^^’

Sinon, je serais passé par une plateforme en ligne qui propose déjà de la vidéo/musique, mais sans le transport supplémentaire et les couts que cela représente (fabricant -&gt; magasin -&gt; particulier -&gt; cheese…).

Quand à la revente. Si j’achète c’est que je compte garder ^^



Et puis, il se passe quoi si ils font faillite ou si ils se font descendre en justice ?

On perd tout ce qui leur à été envoyé ?

/ bon, sur ce point, la même crainte que pour steam (même si valve semble en très bonne santé).



Au delà de ça, je n’aime pas la dépendance à internet pour pouvoir disposer de ses affaires. Du moins, ayant eu pas mal de problèmes de fournisseur d’accès. Cela m’a vacciné encore plus à ce sujet.



// Âpres, clair que mes cd sont numérisés pour ne pas abimer les supports. Mais j’apprécie tout de même de disposer de mes originaux.








x689thanatos a écrit :



Bon courage à eux.



Néanmoins, je n’apprécie pas ce genre de concept.

Si j’achète du physique, c’est pour avoir la jouissance de ce dernier (le support en lui même et ce qui est à coté (la même chose que pour un livre). /// je dois me faire vieux ^^’

Sinon, je serais passé par une plateforme en ligne qui propose déjà de la vidéo/musique, mais sans le transport supplémentaire et les couts que cela représente (fabricant -&gt; magasin -&gt; particulier -&gt; cheese…).

Quand à la revente. Si j’achète c’est que je compte garder ^^



Et puis, il se passe quoi si ils font faillite ou si ils se font descendre en justice ?

On perd tout ce qui leur à été envoyé ?

/ bon, sur ce point, la même crainte que pour steam (même si valve semble en très bonne santé).



Au delà de ça, je n’aime pas la dépendance à internet pour pouvoir disposer de ses affaires. Du moins, ayant eu pas mal de problèmes de fournisseur d’accès. Cela m’a vacciné encore plus à ce sujet.



// Âpres, clair que mes cd sont numérisés pour ne pas abimer les supports. Mais j’apprécie tout de même de disposer de mes originaux.





<img data-src=" />









pafLaXe a écrit :



Pourtant les “graveurs” de vinyl personnels ça existe, je ne retrouve malheureusement plus de lien mais je me rappel en avoir vu il y a quelques années autours des 300 ou 400 euros.







Les gens ont gardé généralement des disques commerciaux









x689thanatos a écrit :



Bon courage à eux.



Néanmoins, je n’apprécie pas ce genre de concept.







Attaché au physique, allergique au dématérialisé, tu n’es clairement pas la cible.



Donc pas la peine de faire un argumentaire.









NiCr a écrit :



Oui, mais :




  • le CD prendra de la place chez toi

  • le jour où tu voudras le vendre, tu vas devoir créer une annonce, et gérer tout le processus jusqu’à réception du paiement pour toi, et réception du CD pour l’acheteur



    Avec CheeseX :

  • le CD prend de la place chez eux

  • tu mets en vente ton CD en quelques clics, et tu ne t’occupes plus de rien



    Mais ce n’est clairement pas une offre pour les vieux qui ne jurent que par le physique, bien au contraire.







    Ils numérisent aussi le livret ? Quid de la qualité de la version numérique du CD ?









Pochi a écrit :



Ils numérisent aussi le livret ? Quid de la qualité de la version numérique du CD ?







Personne ne t’empêche de scanner le livret avant de leur envoyer le CD.





pour la musique MP3 320 Kb/s, prochainement peut être du FLAC









NiCr a écrit :



donc tu as les avantages du physique (grosse offre, qualité, langues, bonus…) sans les inconvénients (stockage) et les avantages du dématérialisé (dispo n’importe où/quand)







Euh, la dispo est elle uniquement fonction de ce que les gens ont bien voulu vendre avec une quantité limitée au nombre de copies physiques vendues, du coup on n’a pas l’avantage du démat qui est la multiplication des copies, non ?












Pochi a écrit :



Euh, la dispo est elle uniquement fonction de ce que les gens ont bien voulu vendre avec une quantité limitée au nombre de copies physiques vendues, du coup on n’a pas l’avantage du démat qui est la multiplication des copies, non ?







Rien compris <img data-src=" />



Je veut bien échanger mes dvd contre la version iTunes (en HD de préférence)








NiCr a écrit :



Rien compris <img data-src=" />







Je reformule (ce qui au passage confirme un peu que leur concept est trop compliqué).





En cas de revente, le vendeur perd son accès numérique qu’il transmet au nouvel acheteur.





Le catalogue est limité à ce que les utilisateurs ont en copie physique et essayent de vendre. C’est valable à la fois pour la diversité des produits ET pour le nombre disponible.



C’est pas, j’envoi mon DVD de “Mon curé chez les nudistes” et il est désormais disponible pour l’ensemble des autres utilisateurs. C’est, j’envoi mon DVD de “Mon curé chez les nudistes” et il est désormais disponible pour un seul et unique acheteur. On perds donc la capacité de copie facile du numérique.



C’est moi ou tout le monde fait semblant de ne pas voir l’abus qu’induit ces deux sites? Je m’explique:

1/ le site numérise le contenu envoyé et le met à disposition soit par cloud soit par téléchargement

–&gt; les fichiers téléchargés n’ont pas de DRM visiblement.

2/ Je décide de revendre mon CD ou DVD. Je perds donc mon droit de propriété.

–&gt; Le site demande alors “de détruire soi-même les copies téléchargées”



Il est donc clair que les fichiers ne sont pas pourvu de DRM. J’ai donc ici deux sites qui vont “numériser” pour moi mes CD/DVD, me fournir une copie numérique sans DRM et me permettre de revendre mes supports physiques. Tout cela sous un couvert pseudo-légal. En gros, je peux maintenant ripper mes CD avant de les revendre mais les risques sont pris par le site à ma place <img data-src=" />








bakou a écrit :



C’est moi ou tout le monde fait semblant de ne pas voir l’abus qu’induit ces deux sites? Je m’explique:

1/ le site numérise le contenu envoyé et le met à disposition soit par cloud soit par téléchargement

–&gt; les fichiers téléchargés n’ont pas de DRM visiblement.

2/ Je décide de revendre mon CD ou DVD. Je perds donc mon droit de propriété.

–&gt; Le site demande alors “de détruire soi-même les copies téléchargées”



Il est donc clair que les fichiers ne sont pas pourvu de DRM. J’ai donc ici deux sites qui vont “numériser” pour moi mes CD/DVD, me fournir une copie numérique sans DRM et me permettre de revendre mes supports physiques. Tout cela sous un couvert pseudo-légal. En gros, je peux maintenant ripper mes CD avant de les revendre mais les risques sont pris par le site à ma place <img data-src=" />









« C’est un contrat de confiance » tempère le CEO, qui rappelle une évidence : « aujourd’hui lorsque vous achetez un CD à la FNAC, que vous le numérisez sur iTunes et le revendez sur eBay, de la même façon vous devriez effacer les copies.



Il ne faut oublier que si la major perd la matrice de l’originale Cheesemachinchouette redonne vie à ces mêmes majors en récupérant peut-être une pièce rare (mais évidemment aussi, c’est un autre problème)



à moins que les majors préfèrent que le propriétaire (d’une potentielle rareté) se débarrasse d’un vinyle avec un marteau et puis poubelle <img data-src=" />








bakou a écrit :



C’est moi ou tout le monde fait semblant de ne pas voir l’abus qu’induit ces deux sites? Je m’explique:

1/ le site numérise le contenu envoyé et le met à disposition soit par cloud soit par téléchargement

–&gt; les fichiers téléchargés n’ont pas de DRM visiblement.

2/ Je décide de revendre mon CD ou DVD. Je perds donc mon droit de propriété.

–&gt; Le site demande alors “de détruire soi-même les copies téléchargées”



Il est donc clair que les fichiers ne sont pas pourvu de DRM. J’ai donc ici deux sites qui vont “numériser” pour moi mes CD/DVD, me fournir une copie numérique sans DRM et me permettre de revendre mes supports physiques. Tout cela sous un couvert pseudo-légal. En gros, je peux maintenant ripper mes CD avant de les revendre mais les risques sont pris par le site à ma place <img data-src=" />





C’est le “problème” de tous les services du genre. J’ai en tête l’exemple d’Amazon et de son Cloud Player, qui a automatiquement ajouté dans ma collection certains des CD que je leur ai achetés, via leur service AutoRip. Sans rien me demander. Donc c’est cool, il y a parmi la sélection des disques que j’ai offert pour des anniversaires, et je peux malgré tout les écouter où je veux au final sans devoir les acheter en plus pour ma pomme. <img data-src=" />



C’est un système qui ne peut pas fonctionner sans remettre sérieusement en question le business model d’une partie du secteur de la musique, à moins de le pourrir de DRM.