Kickstarter : un projet annulé après 1 an de retard, la plateforme garde sa part

Kickstarter : un projet annulé après 1 an de retard, la plateforme garde sa part

The Doom That Came To Kickstarter

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

26/07/2013 3 minutes
95

Kickstarter : un projet annulé après 1 an de retard, la plateforme garde sa part

Comme nous l'expliquions dans notre dossier consacré au financement participatif, parfois certains projets ne se déroulent pas aussi bien que prévu. C'est malheureusement ce qui s'est passé pour The Doom That Came To Atlantic City, un jeu de plateau financé à hauteur de 122 874 dollars, annulé un an après son financement.

 The Doom Kickstarter Fail

 

En mai 2012, Erik Chevalier, le fondateur de The Forking Path, un petit éditeur de jeux de plateaux, lançait une collecte sur Kickstarter pour financer son prochain titre : The Doom That Came To Atlantic City. Initialement, 35 000 dollars étaient nécessaires pour que le titre voie le jour, mais finalement ce sont plus de 120 000 dollars qui seront collectés, soit trois fois et demi le montant initial.

 

Un peu plus d'un an plus tard, le porteur du projet annonce à ses contributeurs que non, le jeu ne verra pas le jour. Lucide, Erik Chevalier admet qu'il est seul responsable. « Toutes les erreurs possibles ont été faites, certaines dues à mon inexpérience dans l'édition de jeux de plateau, d'autres à cause de conflits d'égo, de complications techniques ou de problèmes juridiques », explique-t-il.

 

« Chaque erreur a fait grandir la frustration, ne causant ainsi que des problèmes supplémentaires. Après avoir payé pour monter l'entreprise, pour les figurines, le déménagement à Portland, les licences logicielles, et l'embauche d'artistes pour faire des choses comme le livre de règles, notre budget est arrivé à un point de non-retour. Nous devions sortir le jeu à ce moment ou jamais. Malheureusement nous n'avions pas les cartes en main pour cela pour une variété de raisons », ajoute-t-il. 

Kickstarter ne lève pas le petit doigt, et garde ses 10 % de commission

Erik Chevalier compte heureusement rembourser ses généreux donateurs comme les conditions de la plateforme l'imposent. Seul problème l'argent a déjà été en grande partie dépensé, le remboursement prendra donc du temps. Mais chose plus surprenante, malgré l'annulation, Kickstarter conserve sa commission de 10 % en poche, soit un peu plus de 12 000 dollars. 

 

Dans ces conditions, on peut se demander si Kickstarter n'a pas intérêt à publier l'ensemble des projets qui lui sont soumis si la plateforme s'affranchit de toute responsabilité en cas d'échec. Heureusement, toutes les plateformes n'agissent pas de la même manière, et certaines apportent un soutien plus ou moins poussé aux internautes dans ce genre de cas de figure, comme nous l'avions évoqué dans notre dossier sur le crowdfunding dans le monde des jeux vidéo.

Écrit par Kevin Hottot

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Kickstarter ne lève pas le petit doigt, et garde ses 10 % de commission

Commentaires (95)


la finalité pour être riche n’est pas de détenir mais être un point confluent dans la circulation de l’argent


Peut-être qu’un jour les gens comprendront que ce genre de financement est propice à toutes les arnaques et qu’ils réfléchiront à deux fois avant de donner leur argent


Je ne trouve pas ça anormal, vu que le projet a été “financé”, le boulot de Kickstarter a été rempli, et donc ils ont leur commission.



Qu’après les gens aient fait n’importe quoi avec la somme, ce n’est pas le problème de la plateforme. Ils doivent assumer et payer ce qu’ils doivent (avec des intérêts, ici les 10% de Kickstarter)


Ca me semble tout à fait normal qu’ils gardent leur part.



Ceux qui ont foiré ce n’est pas Kickstater. Eux ils ont fait leur part de travail : assurer toute la phase de levée de fond en fournissant les moyens techniques et humains nécessaires.



Quand on commande un produit sur Amazon et que l’objet ne marche pas, on ne va pas se plaindre à La Poste <img data-src=" />


C’est de l’investissement, il est normal de perdre quand un projet capote.

Part de risque.

(et je suis dans le wagon qui pense que KickStarter a raison de garder la commission)


Le problème, dans cette affaire, c’est que l’update a annoncé que les fonds ont été récoltés pour fonder une petite entreprise de création de jeux. Or, les participants, les investisseurs, n’avaient pas du tout l’intention, à la base, de donner de l’argent pour ça : ils voulaient simplement contribuer au financement d’un jeu tout court.



Certains pensent se retourner contre le fondateur du projet pour publicité mensongère/escroquerie, les fonds investis n’ayant, du coup, pas été utilisé à la création du jeu, mais à celle de l’entreprise en elle-même.





Comme l’ont dit les autres plus haut, que Kickstarter ne fasse rien est normal. Le projet a été mené à terme, l’argent bien distribué à qui de droit… bref, Kickstarter a fait son job’. Rien ne les oblige à vérifier qu’un projet est bel et bien mené à terme.


Ou est le problème ?



ils ont fait leur boulot il me semble <img data-src=" />


Je pense que c’est normal qu’ils gardent leur commission, par contre, je trouve que 10% c’est beaucoup.



Comme il est normal de continuer a rembourser son emprunt après que quelqu’un ai défoncé ta voiture ou que l’appart ai brulé.



La banque qui prete l’argent n’est pas responsable de ce qui arrive au bien (par contre elle peut forcer l’hypthèque en cas de non paiement)



Kickstarter serait une banque ? Quand le Web 2.0 n’est pas plus moral que la vie 1.0 et le capitalisme une constante de l’univers.


Ca a beau être normal qu’ils gardent leur commission, ça n’arrangera pas leur business. Si des cas comme celui-là se répètent et que les porteurs de projets foirés n’arrivent pas à rembourser les donnateurs à cause de la part de Kickstarter, Kickstarter verra de moins en moins de projet et finira par couler aussi. A eux de voir…








Ordo a écrit :



Le problème, dans cette affaire, c’est que l’update a annoncé que les fonds ont été récoltés pour fonder une petite entreprise de création de jeux. Or, les participants, les investisseurs, n’avaient pas du tout l’intention, à la base, de donner de l’argent pour ça : ils voulaient simplement contribuer au financement d’un jeu tout court.



Certains pensent se retourner contre le fondateur du projet pour publicité mensongère/escroquerie, les fonds investis n’ayant, du coup, pas été utilisé à la création du jeu, mais à celle de l’entreprise en elle-même.





Ce texte aurait à mon avis eu sa place en complément de l’actu.









Ordo a écrit :



Le problème, dans cette affaire, c’est que l’update a annoncé que les fonds ont été récoltés pour fonder une petite entreprise de création de jeux. Or, les participants, les investisseurs, n’avaient pas du tout l’intention, à la base, de donner de l’argent pour ça : ils voulaient simplement contribuer au financement d’un jeu tout court.







Oui, autant je comprend qu’il veuille créer une entreprise (la gestion des dons, des salaires & co, c’est mieux en tant qu’entreprise), autant il aurait du faire ça sur ses fonds propres et allouer l’argent seulement au jeu …



Mais j’imagine que le mec était de toute façon pas sécurisé financièrement (et là c’est kickstarter qui aurait du ne pas publier l’offre si ils n’étaient pas sur que le mec avait la structure pour mener à bien le projet …)









Vader_MIB a écrit :



Ca a beau être normal qu’ils gardent leur commission, ça n’arrangera pas leur business. Si des cas comme celui-là se répètent et que les porteurs de projets foirés n’arrivent pas à rembourser les donnateurs à cause de la part de Kickstarter, Kickstarter verra de moins en moins de projet et finira par couler aussi. A eux de voir…





Sélection naturelle ! Les gens se concentreront sur les projets vraiment porteurs, ou dans lesquels ils croient vraiment.



Kevin la bouche en coeur qui nous écrit ça



Erik Chevalier compte heureusement rembourser ses généreux donateurs comme les conditions de la plateforme l’imposent. Seul problème l’argent a déjà été en grande partie dépensé, le remboursement prendra donc du temps. Mais chose plus surprenante, malgré l’annulation, Kickstarter conserve sa commission de 10 % en poche, soit un peu plus de 12 000 dollars.





Ce qu’on lit sur le kickstarter



On the topic of refunds, Chevalier says this:




 Unfortunately I can’t give any type of schedule for the repayment as I left my job to do this project and must find work again. I’ll create a separate bank account to place anything beyond my basic costs of living.





Autrement dit, compte là dessus et bois de l’eau fraiche



http://www.kickstarter.com/projects/forkingpath/the-doom-that-came-to-atlantic-c…








OhmydogPM a écrit :



Sélection naturelle ! Les gens se concentreront sur les projets vraiment porteurs, ou dans lesquels ils croient vraiment.





Je pense surtout que les gens n’investiront plus de peur de perdre leur argent pour rien. Quand on voit que même les fortes communautés qui investissent dans des projets comme celui de Tim Schafer peuvent se faire avoir, ça donne envie à personne.









Vader_MIB a écrit :



Je pense surtout que les gens n’investiront plus de peur de perdre leur argent pour rien.





Ben c’est le risque de l’investissement… kickstarter ou pas









7BG a écrit :



Peut-être qu’un jour les gens comprendront que ce genre de financement est propice à toutes les arnaques et qu’ils réfléchiront à deux fois avant de donner leur argent





C’est pas de l’arnaque, ça fait partie du jeu.



ca ne me choque pas non plus un banquier ne fera pas une croix sur les intérêts de ton crédit même si ton projet n’aboutit pas


Ils prennent 10 % :O



Leurs résultats financiers doivent être plutôt cool.


Clairement on touche la limite du truc :



Quelles garanties offre Kisckstarter :




  • d’avoir étudié le business plan du candidat ?

  • tu payes pour quoi ? la beta du jeu ou tu as des parts de la boite ? Parce que si c’est un don contre un “possible’ cadeau ils peuvent aller se faire talquer pour avoir mon fric.



    Parce l’ami Erik s’il a claqué la thune pour monter sa boite il a des actifs aussi, il peut revendre les licences qu’il a payé, essayé de trouver un acheteur pour les moules qu’il a fait faire etc.. Par contre s’il n’a d’autre obligation de rembourser que son honneur Jedi de ne manger que des patates le temps que les investisseurs soient remboursés c’est pas top.



    Pour moi une fois rationalisé, Kickstarter s’invente General partner de fond d’investissement sans aucune des règles et obligations qui régulent la profession.








OhmydogPM a écrit :



Ben c’est le risque de l’investissement… kickstarter ou pas





Là ce n’est pas un investissement. C’est participer à un projet qui tient à coeur, communautaire. C’est comme faire un don à une association et voir le président détourner les fonds. Après, les gens ne donnent plus à personne, et sûrement pas ceux qui se sont fait avoir.



Si on prend les gros projets jeux video de Kickstarter, avec des sommes dépassant le million de dollar, il est fort probable que les mêmes donateurs se retrouvent sur plusieurs projets. Si tu te fais avoir sur un, tu ne donnes plus à d’autres. En tout cas, c’est ce que je ferai. Si un des projets participatifs sur lequel j’ai participé foire et que je ne reçois pas ma contrepartie, ce n’est pas parce que le risque était limité et que je n’aurais investi “que” 50 euros (voir le dossier PCi) que je recommencerais l’expérience. Je me dirais juste : “si ça me plaît, j’achèterai dans le commerce quand ça sortira.” D’aileurs, c’est ce que j’ai choisi comme option pour Jolla : j’ai beau vouloir leur téléphone en projet, je n’ai pas voulu balancer 100 euros en pré-commande en dehors de toute plateforme dédiée.



Ce que je disais au début c’est que si ça crée une sorte de crise de confiance, c’est tout le business Kickstarter qui va s’effondrer. Et je me doute bien que ça doit cogiter là-dessus aussi chez Kickstarter. Il en va de leur survie.









pandaroux a écrit :



Ils prennent 10 % :O



Leurs résultats financiers doivent être plutôt cool.







Quand tu sais qu’Amazon prend déjà 2.9%, auxquels il faut ensuite ajouter les d’infrastructure/développement, Kickstarter doit être très, très éloigné de la rentabilité d’Apple.









pandaroux a écrit :



Ils prennent 10 % :O



Leurs résultats financiers doivent être plutôt cool.







c’est raisonnable un credit classique est nettement plus cher



Kickstarter met à disposition une plateforme et prend une commission pour ca. Cela me semble pas anormal.



Maintenant il est évident que tous les projets ne vont pas à terme, car avoir l’argent ne suffit pas. Un projet va de l’avant projet à la conclusion, en passant par de nombreuses phases, chacune d’entre elles pouvant etre sur le chemin critique.



Comme le dit tres bien Erik Chevalier, un projet ce n’est pas simplement une envie d’un groupe d’individu. Il y a derriere ca, une réalité économique, juridique, des techniques de management ect, et pour ca, faut de l’expérience, des compétences précises ainsi que la motivation.








cygnusx a écrit :



c’est raisonnable un credit classique est nettement plus cher







Sauf que vu qu’ils se dégagent de toute responsabilité, c’est pas comme une banque. Ils n’ont pas les mêmes frais je pense. Ca doit payer leur Porsche… <img data-src=" />









cygnusx a écrit :



c’est raisonnable un credit classique est nettement plus cher







C’est quoi le rapport entre Kickstarter et une banque/un organisme de crédit ? <img data-src=" />









littledon a écrit :



la finalité pour être riche n’est pas de détenir mais être un point confluent dans la circulation de l’argent







Et ça, les banquiers l’ont très bien intégré… <img data-src=" />



Le mec a fait de la merde avec l’argent qu’on lui avance (déménagement à Portland ? c’était dans la fiche ça ? <img data-src=" /> ), il est grillé publiquement. Les donneurs on perdu, c’est le jeu ma petite Lucette.








7BG a écrit :



Peut-être qu’un jour les gens comprendront que ce genre de financement est propice à toutes les arnaques et qu’ils réfléchiront à deux fois avant de donner leur argent







Ça dépend, si c’est pour le déduire des impôts. Il y a bien un ou deux qui ont trouvé des moyens (pas forcement en France).









B.O.R.E.T.’ a écrit :



Et ça, les banquiers l’ont très bien intégré… <img data-src=" />







Non ça c’est plus les boite comme VISA et MasterCard, les banques sont en amont, à prêter de l’argent qu’ils n’ont pas <img data-src=" />



Ils ont joué, ils ont perdu, stou <img data-src=" />



Kickstarter a empoché les frais de commission, ils ont fait leur taf.



Qu’est ce qu’un investissement si ce n’est miser sur du rêve ? Espérer gagner de la thune en bourse ou espérer avoir un produit finit, ce n’est pas très différent..



Je parlais ce matin du remake de Captain Blood, ma réaction était guère différente que de miser sur du rêve.


Le mec il avait juste besoin de 35000\( pour son business plan d'origine et il arrive pas à faire son jeu avec 120 000\) <img data-src=" />

Ils sont passés où les sous ?

Les frais d’ouverture d’entreprise ça doit être peanut.

2 artistes à temps partiels pendant 6 mois c’est pas la mort non plus…








copaz a écrit :



Le mec il avait juste besoin de 35000\( pour son business plan d'origine et il arrive pas à faire son jeu avec 120 000\) <img data-src=" />

Ils sont passés où les sous ?

Les frais d’ouverture d’entreprise ça doit être peanut.

2 artistes à temps partiels pendant 6 mois c’est pas la mort non plus…







première réflexion du mec : bon me faut 35K

une fois 120K hop folie des grandeurs plantage



Allez en cas d’échec ils gardent 5 et reversent 5.



Comme ça tout le monde est content (enfin vaguement).








copaz a écrit :



Le mec il avait juste besoin de 35000\( pour son business plan d'origine et il arrive pas à faire son jeu avec 120 000\) <img data-src=" />

Ils sont passés où les sous ?

Les frais d’ouverture d’entreprise ça doit être peanut.

2 artistes à temps partiels pendant 6 mois c’est pas la mort non plus…







Avec 35k il avait prévu (par exemple) d’en redistribuer 1000 jeux, du coup avec 120k il devait en redistribuer quasiment quatre fois plus. Ça change énormément de choses.



Quand on parle de produits physiques, qu’un projet Kickstater explose son objectif n’est pas forcément une bonne chose.










Vader_MIB a écrit :



Je pense surtout que les gens n’investiront plus de peur de perdre leur argent pour rien. Quand on voit que même les fortes communautés qui investissent dans des projets comme celui de Tim Schafer peuvent se faire avoir, ça donne envie à personne.





bof, j’ai backé une bonne trentaine de projets sur kickstarter, à chaque fois en faisant autant attention à l’idée qu’à la capacité des créateurs à la porter.

Tous ne sont pas encore finalisés, mais aucun ne semble se destiner vers un échec. & A propos de Double Fine Adventure, pour le moment pas de problème non plus. Le jeu va être coupé en 2 parties qui sortiront séparement & les backers auront accès à ces 2 parties gratuitement (pas juste la première). L’allongement du dévelopement est ennuyeux, mais n’a rien de surprenant quand on voit la différence entre l’objectif premier de la campagne & les fonds reçus.









Vader_MIB a écrit :



Sauf que vu qu’ils se dégagent de toute responsabilité, c’est pas comme une banque. Ils n’ont pas les mêmes frais je pense. Ca doit payer leur Porsche… <img data-src=" />







Tu devrai relire un contrat de prêt d’un peu plus prêt. Le banquer te fait généralement porter TOUTE la responsabilité (jusqu’à reprise du bien etc…). A toi de prendre une assurance et de négocier dur.









Vader_MIB a écrit :



Sauf que vu qu’ils se dégagent de toute responsabilité, c’est pas comme une banque. Ils n’ont pas les mêmes frais je pense. Ca doit payer leur Porsche… <img data-src=" />









Je ne dis pas que c’est pas rentable loin de la !









NiCr a écrit :



C’est quoi le rapport entre Kickstarter et une banque/un organisme de crédit ? <img data-src=" />









le financement de projet









cygnusx a écrit :



le financement de projet







<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Quand une banque t’accorde un prêt, c’est son argent qu’elle te prête.



Kickstarter est un intermédiaire, sa trésorerie n’est jamais utilisée pour financer les projets.



Monsieur Sarkozy , vous avez tout mon soutien , et tout mon respect , nous avons besoin de vous <img data-src=" />





Ah m.. je me suis trompé de site <img data-src=" />








NiCr a écrit :



Quand tu sais qu’Amazon prend déjà 2.9%, auxquels il faut ensuite ajouter les d’infrastructure/développement, Kickstarter doit être très, très éloigné de la rentabilité d’Apple.







Les 10% dont parle la news ce sont en fait 5% pour KS et (un peu moins de ) 5% pour Amazon.









littledon a écrit :



la finalité pour être riche n’est pas de détenir mais être un point confluent dans la circulation de l’argent





Tout à fait. Les marchés peuvent bien perdre de l’argent mais le courtier en gagne toujours, lui.









7BG a écrit :



Peut-être qu’un jour les gens comprendront que ce genre de financement est propice à toutes les arnaques et qu’ils réfléchiront à deux fois avant de donner leur argent





C’est un peu l’idée derrière ce genre d’initiative. Tu soutiens un projet car tu penses qu’il va marcher. Mais tu n’as pas de garanties derrière. Donc a toi de voir si le projet te parait suffisamment solide si tu veux mettre de l’argent.









NiCr a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Quand une banque t’accorde un prêt, c’est son argent qu’elle te prête.



Kickstarter est un intermédiaire, sa trésorerie n’est jamais utilisée pour financer les projets.







une banque ne te prete pas son argent propre mais de l’argent qu’elle emprunte elle même et elle marge dessus



Kickstarter met a ta disposition des fonds issus de personnes physiques ou morales et prends une marge dessus









cygnusx a écrit :



une banque ne te prete pas son argent propre mais de l’argent qu’elle emprunte elle même et elle marge dessus



Kickstarter met a ta disposition des fonds issus de personnes physiques ou morales et prends une marge dessus







Oui, mais la banque doit maintenant de l’argent à son emprunteur, et devra recupérer se mise, tout en gérant le risque de non remboursement, kickstarter ne fait qu’encaisser l’argent, et reverse en prenant 10% =&gt; 0 risque <img data-src=" />









xjqt a écrit :



bof, j’ai backé une bonne trentaine de projets sur kickstarter, à chaque fois en faisant autant attention à l’idée qu’à la capacité des créateurs à la porter.

Tous ne sont pas encore finalisés, mais aucun ne semble se destiner vers un échec.







Combien ont été finalisés ?









7BG a écrit :



Peut-être qu’un jour les gens comprendront que ce genre de financement est propice à toutes les arnaques et qu’ils réfléchiront à deux fois avant de donner leur argent







Tu as raison, mieux vaut faire comme les français et leur sacro saint principe de précaution.



On ne finance rien dès fois que ça ne marcherait pas.



Et puis après on se plaint qu’ils n’y a plus d’entreprises et que tout le monde est au chômage.












NiCr a écrit :



Quand une banque t’accorde un prêt, c’est son argent qu’elle te prête.

.







Pas tout à fait, une banque te prête l’argent de l’épargne de ses clients.



Les sous que tu places sur des comptes rémunérés à la banque, tu crois qu’elle en fait quoi ? Ce ne sont pas ses fonds propres qu’elle utilise pour financer les prêts. Et si tout le monde ferme ses comptes en même temps, la banque n’aura pas assez d’argent pour tout le monde.









tAran a écrit :



Ah m.. je me suis trompé de site <img data-src=" />





Un projet pour l’avenir de demain avec l’UMP

1,5 millions d’euros sur 950 millions d’euros demandés.



* A partir de 100k€ : organisation d’un concert avec Johnny Halliday.



* A partir de 1M€ : soirée de gala en l’honneur de “ceux qui ne restent pas sur les gradins mais jouent au milieu du stade”



* A partir de 10M€: grande campagne marketing multi-canal sur trois ans sur le thème de “Sarkozy apaisé, plus sage, plus mûr, plus réservé, moins exubérant” mais aussi bien sûr “Sarkozy le sauveur” et sans oublier le vieux “Sarkozy un vrai chef qui règle les problèmes en tapant du point sur la table et en agitant les bras” piqué à l’extrême-droite et qui décidément fonctionne toujours bien.



* A partir de 50M€ : grande manif rassemblant tous les anti-homos, anti-islamos, anti-gauchos, anti-cocos avec Frigide Barjot, Eric Zemmour et Civitas réunis sous la bannière de l’amour de son prochain (blanc, hétéro, chrétien voire juif).



* A partir de 75M€ : débauchage de plusieurs personnalités de gauche pour donner une image centriste-gaulliste, clé de la victoire en 2017.



* A partir de 100M€ : achat d’un yacht pour faire office de QG et souscription d’un plan retraite en Suisse aux noms de Balkany et Sarkozy.



* A partir de 949 995 000€ : ébauche d’un plan de relance









atomusk a écrit :



Oui, mais la banque doit maintenant de l’argent à son emprunteur, et devra recupérer se mise, tout en gérant le risque de non remboursement, kickstarter ne fait qu’encaisser l’argent, et reverse en prenant 10% =&gt; 0 risque <img data-src=" />







5% <img data-src=" />



m’enfin ça ne change pas que le risque est faible pour eux.









atomusk a écrit :



Oui, mais la banque doit maintenant de l’argent à son emprunteur, et devra recupérer se mise, tout en gérant le risque de non remboursement, kickstarter ne fait qu’encaisser l’argent, et reverse en prenant 10% =&gt; 0 risque <img data-src=" />









je suis tout a fait d’accord avec toi mais pour les personnes qui veulent se lancer c’est peu cher et peu risqué le risque est prix par ceux qui financent









cygnusx a écrit :



je suis tout a fait d’accord avec toi mais pour les personnes qui veulent se lancer c’est peu cher et peu risqué le risque est prix par ceux qui financent







C’est surtout de l’argent frais direct, sans fil à la patte, ni échéance de remboursement.



D’un certain sens c’est un avance sur les ventes. Maintenant le risque c’est que c’est ton “budget final” … donc si tu n’as pas fini à la fin du projet, tu ne pourras pas te permettre de faire un pret ou une allonge en comptant sur de “nouvelles ventes” pour financer…



C’est bien le risque avec Double Fine, ils ont vu trop gros, n’auront pas assez de budget et comptent sur des ventes supplémentaires pour aider à financer le reste … il faut voir ce que ça donnera …









zogG a écrit :



Les 10% dont parle la news ce sont en fait 5% pour KS et (un peu moins de ) 5% pour Amazon.







Je débarque, KickStarter appartient à Amazon ?









Vieux_Coyote a écrit :



Je débarque, KickStarter appartient à Amazon ?







Non.









Pochi a écrit :



Combien ont été finalisés ?





Sans vérifier, grosso modo la moitié. Pour les autres, pour la plupart d’entre eux c’est parce que leurs campagnes se sont terminées plus ou moins récemment & ils sont donc en train de bosser dessus.

Les retards sont cependant fréquents sur Kickstarter, le système d’estimation de date de livraison étant totalement stupide (le créateur doit rentrer une date arbitrairement, alors que si la campagne explose son objectif & cible donc quelque chose de beaucoup plus ambitieux, ça va forcément prendre plus de temps).

J’ai également 2 gros retards parmis les projets que je backe, Double Fine Adventure & PID-Controlled Espresso Machine. Tous deux ont explosé leurs campagnes & ça change donc beaucoup de chose. En particulier pour les cafetières, ils ont reçu 10x leur budget & les logistiques de ce nouveau nombre de machines à produire sont donc très différentes.

Pour le moment, je n’ai pas de raison de penser qu’un de ces kickstarters va foirer (par contre dans ceux que j’ai évité, ce n’est pas forcément le cas).









Vieux_Coyote a écrit :



Je débarque, KickStarter appartient à Amazon ?







Non, mais KickStarter utilise Checkout by Amazon (un genre de Paypal) pour gérer ses flux financiers.









Vieux_Coyote a écrit :



Je débarque, KickStarter appartient à Amazon ?





non, mais dans la version us du site (il y a aussi une version uk), tous les paiements s’appuient sur Amazon Payments.









Vader_MIB a écrit :



Je pense surtout que les gens n’investiront plus de peur de perdre leur argent pour rien. Quand on voit que même les fortes communautés qui investissent dans des projets comme celui de Tim Schafer peuvent se faire avoir, ça donne envie à personne.







Sérieusement, c’est tout à fait normal qu’il ait un certain nombre de projets qui capotent. N’importe quel investisseur sait cela.



Faire émerger de nouveaux projets, c’est risquer. Il n’y a pas de projet sans risque.



Et quoi ? Tu perds quelques euros ? C’est pas la mort.



Si sur 10 projets financés, un ou deux capotent, ça fait quand même 8 projets qui vont sortir de terre grâce à cela.



Franchement, le jeu n’en vaut t’il pas la chandelle ?














NiCr a écrit :



Non, mais KickStarter utilise Checkout by Amazon (un genre de Paypal) pour gérer ses flux financiers.











xjqt a écrit :



non, mais dans la version us du site (il y a aussi une version uk), tous les paiements s’appuient sur Amazon Payments.







Oki merci ! <img data-src=" />

(et bon week-end)









HarmattanBlow a écrit :



Un projet pour l’avenir de demain avec l’UMP

1,5 millions d’euros sur 950 millions d’euros demandés.



* A partir de 100k€ : organisation d’un concert avec Johnny Halliday.



* A partir de 1M€ : soirée de gala en l’honneur de “ceux qui ne restent pas sur les gradins mais jouent au milieu du stade”



* A partir de 10M€: grande campagne marketing multi-canal sur trois ans sur le thème de “Sarkozy apaisé, plus sage, plus mûr, plus réservé, moins exubérant” mais aussi bien sûr “Sarkozy le sauveur” et sans oublier le vieux “Sarkozy un vrai chef qui règle les problèmes en tapant du point sur la table et en agitant les bras” piqué à l’extrême-droite et qui décidément fonctionne toujours bien.



* A partir de 50M€ : grande manif rassemblant tous les anti-homos, anti-islamos, anti-gauchos, anti-cocos avec Frigide Barjot, Eric Zemmour et Civitas réunis sous la bannière de l’amour de son prochain (blanc, hétéro, chrétien voire juif).



* A partir de 75M€ : débauchage de plusieurs personnalités de gauche pour donner une image centriste-gaulliste, clé de la victoire en 2017.



* A partir de 100M€ : achat d’un yacht pour faire office de QG et souscription d’un plan retraite en Suisse aux noms de Balkany et Sarkozy.



* A partir de 949 995 000€ : ébauche d’un plan de relance





Juste énorme ! <img data-src=" /> <img data-src=" />



C’est le jeu ma pov’ lucette








Ordo a écrit :



Le problème, dans cette affaire, c’est que l’update a annoncé que les fonds ont été récoltés pour fonder une petite entreprise de création de jeux. Or, les participants, les investisseurs, n’avaient pas du tout l’intention, à la base, de donner de l’argent pour ça : ils voulaient simplement contribuer au financement d’un jeu tout court.



Certains pensent se retourner contre le fondateur du projet pour publicité mensongère/escroquerie, les fonds investis n’ayant, du coup, pas été utilisé à la création du jeu, mais à celle de l’entreprise en elle-même.





Comme l’ont dit les autres plus haut, que Kickstarter ne fasse rien est normal. Le projet a été mené à terme, l’argent bien distribué à qui de droit… bref, Kickstarter a fait son job’. Rien ne les oblige à vérifier qu’un projet est bel et bien mené à terme.





C’est aussi la responsabilité de Kickstarter à partir du moment où ils autorisent une “update” qui modifie profondément le but de l’investissement.



Kickstarter pouvait obliger le fondateur du projet à créer un deuxième compte spécifique pour la création de l’entreprise en question.



Donc le fondateur du projet aurait vu de manière démocratique si les internautes investisseurs étaient ou non, intéressés par seulement le jeu plateau ou le jeu plateau et l’entreprise ou par l’entreprise majoritairement.



Remettont les choses dans leur contextes. Je pense que beaucoup ne comprenne pas le principe de kickstarter.

Le traduction de Backer s’est parrieur.



Lorsqu’on soutien un projet, on fait le parie que le projet aboutisse. Cette forme de soutien est différents d’une banque. Une banque ne prend aucun risque et ne prête que quand elle est sur d’être remboursé.

Ici on soutien des projets “innovant” beaucoup trop risqué pour une financement classique. Essayez de trouvé des financement pour un jeu de plateau sans passer par kickstarter, je vous souhaite bonne chance avec votre banquier…

Pourtant il y a des centaines de projet de jeu de plateau qui se finalise parfaitement grâce à kickstarter, et qui sont entre les mains des “backer”.



Donc c’est un investissement à haut risque entre humains…



Alors oui il y a des arnaques et des échecs. Mais est ce qu’il faut condamné tout le système ? Il y a des arnaque sur leboncoin, supprimont le bon coin. Il y a des arnaque au chomage supprimons le chomage, il y a des arnaques sur les retraite, supprimont les retraites, il y a des arnaques sur les subventions donnés aux entreprises, supprimont les, il y a des arnaque à la secu supprimont la secu etc….

Devont nous pénaliser tout le monde pour des erreurs d’une minorité ?



Donc kickstarter n’est pas un site de prévente, mais un site de mécénat.

Si vous êtes radin, et que vous aimez le systéme financier des banques et des grosse boites qui ne font que du mainstream, alors kickstarter n’est pas pour vous. Si vous aimer soutenir la création, et être impliqué dans l’aventure dans la conception d’un produit, avec ses réussites et ses déboires, alors faites-y un tour.



Dans ce cas ici présent, il faut d’abord dire que ce n’est pas une arnaque. C’est de l’incompétence.



Plusieurs points évidents:




  • Un créateur aussi doué soit-il n’est pas un spécialite en finance et fait des erreurs.

  • Quand votre projet a un gros succès vous pouvez prendre la grosse tête et essayer de faire tout en grand.

  • Même si vous avez demandé 35K \(, si les gens vous donne 120k \) le niveau de leurs attentes est plus élevé et vous vous sentez obligé de dépenser cette argent pour faire une produit de meilleur qualité que ce que vous aviez prévu au départ.

  • Monter une entreprise est obligatoire si on veut vendre pour 120k\( de marchandise (Au vu des taxes c'est une vente dès que le backer a reçu la marchandise). Au états unis on créé une entreprise dans la journée et ça coûte moins de 500\). Les frais pour la gérer sont négligeable, donc ce n’est certainement pas ça qui a posé problème.

  • Une autre erreur a été de quitter sont boulot. 120k$ ça paraît beaucoup mais tous ceux qui ont déjà monté une entreprise savent que ça part très vite.

    En 6 mois il n’y a plus rien.










Seul problème l’argent a déjà été en grande partie dépensé, le remboursement prendra donc du temps.





Il n’a qu’à ouvrir un autre projet Kickstarter pour rembourser le premier ! C’est bien ce que Madoff avait fait non ?



(edit : je parle du principe, pas de Kickstarter <img data-src=" />)


Désolé je fais un HS. Est-ce que y a des gens chez SFR qui ont des problèmes pour regarder une vidéo sur Youtube? Chez moi ça ne charge carrément pas.








Hercule a écrit :



Remettont les choses dans leur contextes. Je pense que beaucoup ne comprenne pas le principe de kickstarter.

Le traduction de Backer s’est parrieur.



Lorsqu’on soutien un projet, on fait le parie que le projet aboutisse.



Il y a une forte nuance : le premier “pari” est de savoir si oui ou non le projet atteindra la somme minimale requise.



Le fondateur du projet, lui, s’engage à livrer le produit promit en “récompense” pour tel ou tel montant.

Si ce n’était pas le cas, ce serait le paradis du scam.



Légalement, on peut tout à fait envisager une action en justice contre quelqu’un utilisant Kickstarter pour lever des fonds, puis que ce dernier s’en aille avec l’argent pour aller se payer des prostituées de luxe. Ca tombe directement sous la publicité mensongère et l’escroquerie.





Il ne faut pas prendre le fait d’investir dans un projet comme si on entrait dans un PMU pour faire son tiercé. Le fondateur du projet montant sa levée de fonds n’est pas tout à fait libre de faire ce qu’il veut avec son argent, il a une haute part de responsabilité et se doit de faire tout ce qui est en son pouvoir pour honorer ses promesses.



Dans le cas présent, ça n’est pas tout à fait ce qu’il s’est passé. L’argent a été investi pour la création d’une entreprise qui avait pour but de faire plusieurs jeux de plateaux, au lieu de n’investir que sur le jeu qui était présenté, faisant que les investisseurs ayant supporté ce projet ont vu leur argent se faire dilapider sur quelque chose dont ils n’avait pas conscience.

C’est différent d’un cas où le fondateur aurait tout investi dans le projet en question, mais que ledit projet n’aurait finalement pas pu aboutir faute de moyens financiers, d’approvisionnement ou que sais-je.



Et c’est bien là toute la subtilité de cette affaire qui est une première sur Kickstarter.









NiCr a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Quand une banque t’accorde un prêt, c’est son argent qu’elle te prête elle crée de l’argent. Argent qui ne disparaitra qu’au fur et à mesure de tes remboursements.







<img data-src=" />









NiCr a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Quand une banque t’accorde un prêt, c’est son argent qu’elle te prête.





Non, une banque ne te prête pas son argent, elle crédite ton compte. Cet argent ne vient de nul part, elle fait juste comme si tu avais genre 120.000 euros de plus sur ton compte.







cygnusx a écrit :



une banque ne te prete pas son argent propre mais de l’argent qu’elle emprunte elle même et elle marge dessus





Non plus, l’argent que les banques empruntent sont pour avoir plus de fonds propres. La législation autorise les banques à prêter autant d’argent qu’elles le souhaitent dans la limite de posséder au moins 10% des sommes prêtées en fond propre.

Là dessus tu rajoutes les prêts accordés par des banques tierces qu’elles récupèrent en tant que fond propre (l’argent des prêts des autres devient de l’argent réel pour elle-même) et tu tombes au final à des choses comme 2-3% de fond propre. <img data-src=" />









Gats a écrit :



Non, une banque ne te prête pas son argent, elle crédite ton compte. Cet argent ne vient de nul part, elle fait juste comme si tu avais genre 120.000 euros de plus sur ton compte.







Oui enfin c’est bien gentil d’étaler sa science, mais je disais ça surtout pour montrer que Kickstarter n’avait rien à voir, de près ou de loin, avec une banque/un organisme de crédit.



du coup est ce qu’il va lancer un autre projet kickstarter pour essayer de rembourser celui la ?

il avait l’air chouette son jeu, peut etre un peu trop ambitieux…








Ordo a écrit :



Il y a une forte nuance : le premier “pari” est de savoir si oui ou non le projet atteindra la somme minimale requise.



Le fondateur du projet, lui, s’engage à livrer le produit promit en “récompense” pour tel ou tel montant.

Si ce n’était pas le cas, ce serait le paradis du scam.



Légalement, on peut tout à fait envisager une action en justice contre quelqu’un utilisant Kickstarter pour lever des fonds, puis que ce dernier s’en aille avec l’argent pour aller se payer des prostituées de luxe. Ca tombe directement sous la publicité mensongère et l’escroquerie.





Il ne faut pas prendre le fait d’investir dans un projet comme si on entrait dans un PMU pour faire son tiercé. Le fondateur du projet montant sa levée de fonds n’est pas tout à fait libre de faire ce qu’il veut avec son argent, il a une haute part de responsabilité et se doit de faire tout ce qui est en son pouvoir pour honorer ses promesses.



Dans le cas présent, ça n’est pas tout à fait ce qu’il s’est passé. L’argent a été investi pour la création d’une entreprise qui avait pour but de faire plusieurs jeux de plateaux, au lieu de n’investir que sur le jeu qui était présenté, faisant que les investisseurs ayant supporté ce projet ont vu leur argent se faire dilapider sur quelque chose dont ils n’avait pas conscience.

C’est différent d’un cas où le fondateur aurait tout investi dans le projet en question, mais que ledit projet n’aurait finalement pas pu aboutir faute de moyens financiers, d’approvisionnement ou que sais-je.



Et c’est bien là toute la subtilité de cette affaire qui est une première sur Kickstarter.







Non tu paris bien lorsque le montant minimun est atteint.

Un pari renvoi à la notion que l’on peut perdre l’argent. Si le minimum n’est pas atteint, on est remboursé.



Le responsable d’un projet est libre de faire ce qu’il veux. Il faut lire ce que tu vaildes sur le site de kickstarter. Il n’a aucune obligation de réussir, mais il a l’obligation de mettre les moyens pour le faire. S’il se plante c’est tant pis.



Comme je l’ai dis précédement, c’est illégale de toucher 120k \( sans constituer une entreprise (renseigne toi si tu ne me crois pas). Et la somme nécessaire pour constituer une entreprise est ridicule. Si sur 120k \) tu penses qu’il a abusé les participant à la hauteur de 500\( en frais pour constituer une entreprise, l'affaire n'est pas très grave (dans certain état américain c'est plus proche de 100\) pour constituer une entreprise).

De plus essaie de négocier l’utilisation d’une licence en ton nom propre sans avoir d’entreprise, je te souhaite bonne chance. Donc cette entreprise fait parti intégrante des dépenses nécessaires à la réalisation de ce jeu, si on veut le faire légalement.



C’est juste un plantage de projet banale dont la somme est plus importante qu’à l’accoutumé.










Deep_INpact a écrit :



C’est aussi la responsabilité de Kickstarter à partir du moment où ils autorisent une “update” qui modifie profondément le but de l’investissement.



Kickstarter pouvait obliger le fondateur du projet à créer un deuxième compte spécifique pour la création de l’entreprise en question.



Donc le fondateur du projet aurait vu de manière démocratique si les internautes investisseurs étaient ou non, intéressés par seulement le jeu plateau ou le jeu plateau et l’entreprise ou par l’entreprise majoritairement.







La création d’une entreprise fait obligatoirement partie de TOUT projet.



Légalement, tu n’as pas le droit de vendre quoi que ce soit sans monter une entreprise.



Car il est évident que les services fiscaux voient les “contreparties” comme une vente.












Ordo a écrit :



Il y a une forte nuance : le premier “pari” est de savoir si oui ou non le projet atteindra la somme minimale requise.



Le fondateur du projet, lui, s’engage à livrer le produit promit en “récompense” pour tel ou tel montant.

Si ce n’était pas le cas, ce serait le paradis du scam.



Légalement, on peut tout à fait envisager une action en justice contre quelqu’un utilisant Kickstarter pour lever des fonds, puis que ce dernier s’en aille avec l’argent pour aller se payer des prostituées de luxe. Ca tombe directement sous la publicité mensongère et l’escroquerie.





Il ne faut pas prendre le fait d’investir dans un projet comme si on entrait dans un PMU pour faire son tiercé. Le fondateur du projet montant sa levée de fonds n’est pas tout à fait libre de faire ce qu’il veut avec son argent, il a une haute part de responsabilité et se doit de faire tout ce qui est en son pouvoir pour honorer ses promesses.



Dans le cas présent, ça n’est pas tout à fait ce qu’il s’est passé. L’argent a été investi pour la création d’une entreprise qui avait pour but de faire plusieurs jeux de plateaux, au lieu de n’investir que sur le jeu qui était présenté, faisant que les investisseurs ayant supporté ce projet ont vu leur argent se faire dilapider sur quelque chose dont ils n’avait pas conscience.

C’est différent d’un cas où le fondateur aurait tout investi dans le projet en question, mais que ledit projet n’aurait finalement pas pu aboutir faute de moyens financiers, d’approvisionnement ou que sais-je.



Et c’est bien là toute la subtilité de cette affaire qui est une première sur Kickstarter.







La création d’une entreprise est obligatoire, c’est la loi.



Pour toucher le moindre argent et donner une contrepartie, il faut obligatoirement une structure juridique.



Sinon, pour ce qui est des arnaques, il y a deux logiques qui ont chacune leurs avantages et inconvénients.



Soit tu fais selon la logique anglo saxonne, tu fait un système simple, pragmatique, très souple avec peu de contraintes pour les créateurs. Tu considère qu’il y aura un certain taux d’arnaque et de projets qui échouent mais que la souplesse du système de mécénat aboutira à faire éclore plus de projets. C’est aux gens de décider si les personnes leur inspirent confiance. On parie sur un créateur sans trop de formalités et l’on voit ce qu’il en sors.



Soit tu fais selon la logique du principe de précaution à la française. Tu pars du principe que l’important c’est d’abord que personne ne puisse monter d’arnaque et s’enrichir au détriment d’autrui. Tu fais un système très compliqué, administratif avec des garanties, des cautions, des contrôles. Au final, tout le monde va devoir se couvrir et la lourdeur du système va handicaper tous les petits créateurs et favoriser les profils les plus “lisses” au détriment des vrais talents.



Quelque part, il faut comprendre que tout projet nouveau comprends une prise de risque et qu’il n’y aura jamais de méthode miracle et 100% sûre.



Une grande multinationale comme Google n’aurait sans doute jamais existée si un mécène n’avait pas eu les couilles de signer un un gros chèque aux créateurs sans leur demander la moindre garantie.



10%, je ne savais pas.

Je ne risque pas de le filer autant d’argent pour simplement tenir en place un site web …








cygnusx a écrit :



c’est raisonnable un credit classique est nettement plus cher





Une banque, si elle n’a pas des liquidité achète de l’argent sur les marchés financiers et te le revends sous forme de crédit.

Kikstarter ne fait que redistribuer des fonds qui ne lui appartiennent pas et ne prend aucun risque contrairement à une banque qui peut “subir” une faillite de son client.



Pour cela, ce n’est pas comparable à un crédit classique et 10% me paraît assez osé pour le service rendu et le non risque pris.









littledon a écrit :



la finalité pour être riche n’est pas de détenir mais être un point confluent dans la circulation de l’argent







C’est ce que me dit mon banquier à chaque fois que je lui dis qu’il gagne bcp trop tout en ne créant aucune valeur ajoutée.



La clé de la réussite richesse, c’est savoir s’imposer comme intermédiaire sur les flux d’argent, et de récolter sa dime : banquier (1euro par virement automatique chez la BNP!), directeur financier, notaire, Paypal, blanchisseur d’argent sale. PriceMinister, etc.









choukky a écrit :



Une banque, si elle n’a pas des liquidité achète de l’argent sur les marchés financiers et te le revends sous forme de crédit.

Kikstarter ne fait que redistribuer des fonds qui ne lui appartiennent pas et ne prend aucun risque contrairement à une banque qui peut “subir” une faillite de son client.



Pour cela, ce n’est pas comparable à un crédit classique et 10% me paraît assez osé pour le service rendu et le non risque pris.







je me répete mais je suis d’accord néamoins pour celui qui recherche des fonds c’est bon marché









sr17 a écrit :



La création d’une entreprise fait obligatoirement partie de TOUT projet…





Je comprends, alors je vais reformuler ma pensée.



Pour ce projet, il y a deux manières d’être sous forme d’entreprise:




  • soit une entreprise de “service” qui ne compte qu’une seule personne (le fondateur du projet). Et donc cette personne est un organisateur qui passe des demandes de devis et après des commandes à des sous-traitants pour chaque morceau (plateau de jeu, figurines, dés, livrets,…).

  • soit une entreprise de “fabrication” (de A à Z) qui va avoir forcément des besoins en investissement totalement autres !



    Je pense que c’est sur la précision du projet que Kickstarter doit avoir une responsabilité.

    Peut importe le choix du type d’entreprise “service” ou “fabrication” au départ, mais qu’il soit impossible de changer par simple “update” de l’une vers l’autre.









bilbonsacquet a écrit :



Je ne trouve pas ça anormal, vu que le projet a été “financé”, le boulot de Kickstarter a été rempli, et donc ils ont leur commission.





Toucher 12000$ pour ne rien faire, non je trouve pas ça normal. Même PayPal ne se prend pas le tiers de cette commission de 10%, et à ce tarif ils fournissent la gestion des arnaques sans surcoût. J’irais même jusqu’à dire qu’à un tarif pareil, Kickstarter pourrait même fournir une assurance impliquant remboursement au moins partiel en cas de non exécution de ce genre. J’ai toujours trouvé cette plateforme fumeuse, voilà enfin de quoi substancier ce qui n’était alors qu’une intuition personnelle…



En fait c’est un peu le même principe quand on place de l’argent en bourse via une banque: que l’action marche bien ou qu’elle s’effondre la Banque préleve son % …








indyiv a écrit :



En fait c’est un peu le même principe quand on place de l’argent en bourse via une banque: que l’action marche bien ou qu’elle s’effondre la Banque préleve son % …





Sauf que la banque prélève moins de 1%…



La banque prélève souvent une somme a l’achat, a la vwnte d’action … er chaque année … ca fait souvent bien plus de 1%! (que l’action performe ou non …)








Deep_INpact a écrit :



Je comprends, alors je vais reformuler ma pensée.



Pour ce projet, il y a deux manières d’être sous forme d’entreprise:




  • soit une entreprise de “service” qui ne compte qu’une seule personne (le fondateur du projet). Et donc cette personne est un organisateur qui passe des demandes de devis et après des commandes à des sous-traitants pour chaque morceau (plateau de jeu, figurines, dés, livrets,…).

  • soit une entreprise de “fabrication” (de A à Z) qui va avoir forcément des besoins en investissement totalement autres !



    Je pense que c’est sur la précision du projet que Kickstarter doit avoir une responsabilité.

    Peut importe le choix du type d’entreprise “service” ou “fabrication” au départ, mais qu’il soit impossible de changer par simple “update” de l’une vers l’autre.







    Moi je pense que ce genre de détail doit être laissé à l’appréciation du créateur. Parce que s’il s’aperçoit en cours de route qu’une option est meilleure qu’une autre, il doit pouvoir la choisir. La rigidité est l’ennemi du créateur.



    Tu penses qu’une entreprise qui fabrique elle même devra forcément investir plus d’argent. J’ai vu plus d’un cas ou ce n’était pas vrai.



    Tout dépends de ce que tu fabriques, en quelles quantités et du coût des machines nécessaires. Parfois il est beaucoup plus rentable et facile de fabriquer sois même. C’est souvent vrai pour les petites séries ou il est bien moins cher de trouver un tour pour fabriquer une pièce que d’aller voir un industriel qui fait du moulage plastique ou métal.



    Beaucoup de gens se sont vautrés aussi en cherchant à sous traiter. Déjà parce que tu ne maîtrise pas du tout la qualité du produit, qu’il est très facile de se vautrer dans la conception et que les sous traitants n’hésitent pas à arnaquer les nouveaux venus. C’est une jungle.



    A tel point que pour ma part je conseillerais plutôt aux apprentis créateurs de maximiser la fabrication par eux même quand cela est possible et facile et qu’ils sont susceptibles d’acquérir les compétences manuelles. Ca leur permettra de mieux maîtriser les coûts et la qualité au départ. Voir d’envisager d’autres produits. Et seulement de sous traiter dans un second temps quand ils sauront parfaitement définir ce qu’ils veulent en terme de qualité et de coûts.



    De toute manière, ce n’est pas le fait de choisir l’une ou l’autre option qui protège mieux d’un apprenti créateur qui n’aura pas su évaluer à sa juste mesure les coûts de fabrication d’un produit. C’est juste le lot quotidien de la création d’entreprise.



    En misant de l’argent sur des créateurs, nous devenons des investisseurs. A nous de nous demander si tel ou tel créateur fait l’erreur de minimiser ses besoins. Au besoin lui poser les question essentielles : as t’il déjà modélisé précisément son produit ? as t’il demandé des devis ? Qui va fabriquer ? Devra t’il payer des employés ?



    Une fois l’erreur faite, rien ne sers d’exiger du créateur qu’il honore ses engagements. Dans la majorité des cas, il ne sera pas en mesure de le faire. C’est ce qu’on appelle faire faillite.











indyiv a écrit :



La banque prélève souvent une somme a l’achat, a la vwnte d’action … er chaque année … ca fait souvent bien plus de 1%! (que l’action performe ou non …)





Ca dépend des banques… Il y a des banques en ligne sans aucun frais de tenu de compte et avec des commissions vraiment faible à l’achat et à la vente (de l’ordre de 0.25%, voire encore moins sur les plus grosses transactions). Après c’est sûr que si tu vas à la SocGen, là ça sera plutôt du 1% avec des frais de tenue de compte copieux en sus, à qualité de service strictement identique. Faut choisir un peu quoi <img data-src=" />



Et il y a une autre différence en Kickstarter et des actions: celui qui achète des actions détient une partie de l’entreprise, et espère en tirer des dividendes ou des plus-value. Dans Kickstarter, les participants financent le projet a priori à tous les coups à perte, à part la gloire d’avoir financé le truc et quelques goodies (genre le produit en avant première et gratuit ou à tarif réduit, leur nom dans les crédits, etc). Bref, on peut pas vraiment qualifier ça de spéculation comme des actions. Les gains sont moindres, les risques devraient l’être aussi.









ISFNoah a écrit :



Ca dépend des banques… Il y a des banques en ligne sans aucun frais de tenu de compte et avec des commissions vraiment faible à l’achat et à la vente (de l’ordre de 0.25%, voire encore moins sur les plus grosses transactions). Après c’est sûr que si tu vas à la SocGen, là ça sera plutôt du 1% avec des frais de tenue de compte copieux en sus, à qualité de service strictement identique. Faut choisir un peu quoi <img data-src=" />



Et il y a une autre différence en Kickstarter et des actions: celui qui achète des actions détient une partie de l’entreprise, et espère en tirer des dividendes ou des plus-value. Dans Kickstarter, les participants financent le projet a priori à tous les coups à perte, à part la gloire d’avoir financé le truc et quelques goodies (genre le produit en avant première et gratuit ou à tarif réduit, leur nom dans les crédits, etc). Bref, on peut pas vraiment qualifier ça de spéculation comme des actions. Les gains sont moindres, les risques devraient l’être aussi.







Bah, un kickstarter, c’est soit du mécénat pur et dur(tu donnes pour faire émerger un nouveau concept ou une action humanitaire), soit c’est une forme de pré-commande avec préfinancement d’un produit : mutualisation du risque pour des produits originaux.



Ce système est une chance pour certaines types de produits de niche qui ne pourraient pas voir le jour autrement.
















ISFNoah a écrit :



Toucher 12000$ pour ne rien faire, non je trouve pas ça normal. Même PayPal ne se prend pas le tiers de cette commission de 10%, et à ce tarif ils fournissent la gestion des arnaques sans surcoût. J’irais même jusqu’à dire qu’à un tarif pareil, Kickstarter pourrait même fournir une assurance impliquant remboursement au moins partiel en cas de non exécution de ce genre. J’ai toujours trouvé cette plateforme fumeuse, voilà enfin de quoi substancier ce qui n’était alors qu’une intuition personnelle…







La commission de KS c’est 5%.










zogG a écrit :



La commission de KS c’est 5%.





Si c’est le cas, grosse boulette dans l’article <img data-src=" />





Kickstarter ne lève pas le petit doigt, et garde ses 10 % de commission



Erik Chevalier compte heureusement rembourser ses généreux donateurs comme les conditions de la plateforme l’imposent. Seul problème l’argent a déjà été en grande partie dépensé, le remboursement prendra donc du temps. Mais chose plus surprenante, malgré l’annulation, Kickstarter conserve sa commission de 10 % en poche, soit un peu plus de 12 000 dollars.





Cela dit, 5% pour ne rien faire, ça reste cher payé. La comparaison que ça m’évoque, c’est le site de Carlita









ISFNoah a écrit :



Si c’est le cas, grosse boulette dans l’article <img data-src=" />







Kickstarter 5%, Amazon (qui gére le paiement) jusqu’à 5%



What fees does Kickstarter charge?

Kickstarter collects a 5% fee from the project’s funding total if a project is successfully funded. Additionally, payment processing fees generally work out to 3-5%. See the payment fees.









ISFNoah a écrit :



Cela dit, 5% pour ne rien faire, ça reste cher payé. La comparaison que ça m’évoque, c’est le site de Carlita







C’est un outil de promotion, et ça se paye. C’est un tiers de confiance, qui fait que les utilisateurs vont visiter le site, découvrir ton projet, et pour lesquels ils vont accepter de mettre de l’argent car ils ont confiance que l’argent ne sera pas débloqué avant que le projet soit financé.

Kickstarter est devenu un nom dans l’industrie qui fait venir “l’investisseur”.



Ca paye bien (quand même pour 400 000$ pour le projet OUYA par exemple), mais si ton projet n’est pas financé, ils gagnent rien …









atomusk a écrit :



Amazon (qui gére le paiement) jusqu’à 5%





Ah ben ils feraient mieux de faire gérer les paiments par PayPal alors…





…ah mais non suis-je bête, ils remplissent sans doute pas les critères de qualité de PayPal… Le marché noir, ça coûte plus cher, évidemment <img data-src=" />









ISFNoah a écrit :



Ah ben ils feraient mieux de faire gérer les paiments par PayPal alors…





…ah mais non suis-je bête, ils remplissent sans doute pas les critères de qualité de PayPal… Le marché noir, ça coûte plus cher, évidemment <img data-src=" />







Paypal ne permet pas de faire ce que propose Amazon et qui colle avec KS : Une autorisation de paiement, qui ne débite donc ta CB qu’une fois la campane terminée et validée.



D’ailleurs certaines campagnes ouvrent le paiement par paypal une fois le KS validé.









sr17 a écrit :



En misant de l’argent sur des créateurs, nous devenons des investisseurs. A nous de nous demander si tel ou tel créateur fait l’erreur de minimiser ses besoins. Au besoin lui poser les question essentielles : as t’il déjà modélisé précisément son produit ? as t’il demandé des devis ? Qui va fabriquer ? Devra t’il payer des employés ?







Oui, chaque projet kickstarter doit devrais dorénavant produire un document qui détaille comment ils comptent assurer la qualité du produit, des planning macro et micro détailler, expliquer le ROI attendu, le bénéfice attendu etc… Kickstarter autorise-t’il aux projets de donner des dividendes aux backers en cas de succès ?









sr17 a écrit :



La création d’une entreprise est obligatoire, c’est la loi.

[…]



Je n’ai jamais dit le contraire, mais là n’est pas la question, c’est hors sujet.



L’argent investi devait servir à créer un jeu, pas une entreprise. C’est tout.

Si le but du fondateur du projet avait été d’utiliser les fonds récoltés pour créer son entreprise en premier lieu, il aurait dû le mentionner pendant sa campagne. Hors, ça n’a pas été le cas. L’argent des investisseurs a donc été utilisé pour quelque chose d’autre que le but présenté du projet.











Hercule a écrit :



Non tu paris bien lorsque le montant minimun est atteint.



Un pari renvoi à la notion que l’on peut perdre l’argent. Si le minimum n’est pas atteint, on est remboursé.



C’est faux. Un pari est quelque chose de très précis et soumis à des règles/lois particulières.

Kickstarter n’est pas un casino, c’est une plateforme de financement participatif.







Hercule a écrit :



Le responsable d’un projet est libre de faire ce qu’il veux.



Encore faux. Non seulement les règles de Kickstarter affirment le contraire, mais en plus la législation va donner raison aux investisseurs.







sr17 a écrit :



Comme je l’ai dis précédement, c’est illégale de toucher 120k \( sans constituer une entreprise (renseigne toi si tu ne me crois pas). Et la somme nécessaire pour constituer une entreprise est ridicule. Si sur 120k \) tu penses qu’il a abusé les participant à la hauteur de 500\( en frais pour constituer une entreprise, l'affaire n'est pas très grave (dans certain état américain c'est plus proche de 100\) pour constituer une entreprise).

De plus essaie de négocier l’utilisation d’une licence en ton nom propre sans avoir d’entreprise, je te souhaite bonne chance. Donc cette entreprise fait parti intégrante des dépenses nécessaires à la réalisation de ce jeu, si on veut le faire légalement.



C.f. ma réponse à sr17. Ça n’a rien à voir.







Aller, petit bonus sortit de la FAQ de Kickstarter (et qui doit probablement être traduit comme il se doit dans les conditions d’utilisation) :





If I am unable to complete my project as promised, what should I do?

If you realize that you will be unable to follow through on your project before funding has ended, you are expected to cancel it. If your project is successfully funded, you are required to fulfill all rewards or refund any backer whose reward you do not or cannot fulfill. A failure to do so could result in damage to your reputation or even legal action by your backers.





To avoid problems, don’t over-promise when creating your project. If issues arise, communicate immediately, openly, and honestly with your backers.









Pochi a écrit :



Oui, chaque projet kickstarter doit devrais dorénavant produire un document qui détaille comment ils comptent assurer la qualité du produit, des planning macro et micro détailler, expliquer le ROI attendu, le bénéfice attendu etc… Kickstarter autorise-t’il aux projets de donner des dividendes aux backers en cas de succès ?







On pourrait imaginer tout cela si c’était des actions qui étaient proposées par ce biais. Mais la plupart du temps, c’est juste une forme de vente avec pré-commande. Tu payes donc le produit, on ne va pas en plus te donner des dividendes. Tu n’as pas payé pour avoir des actions.



Et pas besoin de business plan pour savoir si un créateur est réaliste ou pas. Il suffit de lui poser quelques questions pour savoir s’il a étudié les coûts de fabrication et de fonctionnement ou s’il se lance la gueule enfarinée. Et même dans ce dernier cas, il peut arriver que cela fonctionne si tant est que la somme demandée est réaliste.


















Ordo a écrit :



Je n’ai jamais dit le contraire, mais là n’est pas la question, c’est hors sujet.



L’argent investi devait servir à créer un jeu, pas une entreprise. C’est tout.

Si le but du fondateur du projet avait été d’utiliser les fonds récoltés pour créer son entreprise en premier lieu, il aurait dû le mentionner pendant sa campagne. Hors, ça n’a pas été le cas. L’argent des investisseurs a donc été utilisé pour quelque chose d’autre que le but présenté du projet.







Pourquoi devoir le mentionner puisque c’est obligatoirement le cas.



Et comme l’ont dit certains plus haut, ce n’est pas le fait de monter la structure juridique qui coûte cher. Donc on ne peut pas dire que l’argent des investisseurs ait été dilapidé à cela.



Les choses se passent de la manière suivante : Le créateur monte l’entreprise, l’entreprise encaisse les fonds, l’entreprise utilise les fonds pour fabriquer le produit, l’entreprise livre les produits, l’entreprise garde les éventuels bénéfices.