Le Parlement veut donner la priorité au libre dans l’enseignement supérieur

Le Parlement veut donner la priorité au libre dans l’enseignement supérieur

Il est libre, Mac

Avatar de l'auteur
Xavier Berne

Publié dans

Droit

01/07/2013 5 minutes
96

Le Parlement veut donner la priorité au libre dans l’enseignement supérieur

Les établissements de l’enseignement supérieur français devront-ils bientôt utiliser prioritairement des logiciels libres ? C’est effectivement ce qui pourrait se passer si les parlementaires adoptaient définitivement le texte du projet de loi sur l'enseignement supérieur tel que retenu la semaine dernière en commission mixte paritaire. Sauf si le gouvernement ou certains élus décidaient toutefois de faire adopter un amendement allant dans un sens contraire, notamment sous les sirènes des puissants lobbys du secteur.

assemblée nationale député

 

C’est en mars dernier qu’a été déposé devant l’Assemblée nationale le projet de loi de la ministre Fioraso s’agissant de l'enseignement supérieur et de la recherche. À l’époque, aucune mention quant aux logiciels libres ainsi qu’à leur utilisation au sein des universités françaises. Mais depuis l’adoption du texte par le Sénat, le 21 juin, le libre est désormais de la partie.

Priorité aux logiciels libres de droit

En effet, un amendement déposé par trois sénateurs membres du groupe communiste, républicain et citoyen a été adopté. Il prévoyait que l’article L. 123-4-1 du Code de l’éducation indique dorénavant qu’au sein du « service public de l'enseignement supérieur », lequel « met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques », « les logiciels libres de droit sont utilisés en priorité ».

 

Le gouvernement avait tenté de faire adopter un autre amendement portant sur le libre, mais celui-ci est tombé. Il précisait que le service public numérique de l’enseignement supérieur devait « [tenir] compte de l’offre de logiciels libres et de documents au format ouvert, si elle existe ». Une version bien plus édulcorée : l’option du libre est possible, mais en rien prioritaire, contrairement à ce que prévoit l’amendement finalement approuvé, au cas où le logiciel est libre de droit.

Commission mixte paritaire élargi à tous les logiciels libres

Depuis son adoption en première lecture dans des termes différents par les deux assemblées, le fameux projet de loi a fait l’objet de discussions dans le cadre d’une commission mixte paritaire (CMP). Dans le texte retenu la semaine dernière par les sept députés et sept sénateurs ainsi réunis, on remarquera que c’est finalement l’utilisation de tous les « logiciels libres » qui doit être opérée prioritairement, et non plus celle des seuls « logiciels libres de droit ». Dominique Gillot, sénatrice socialiste et rapporteur pour le Sénat, a ainsi défendu cette modification : « Les logiciels libres ne sont pas nécessairement libres de droit. Les seuls qui le soient sont ceux relevant du domaine public, les autres sont diffusés sous licence par leurs auteurs ». Autrement dit, « logiciels libres de droit » correspondait à un ensemble trop restreint. Un ensemble qui doit donc être élargi selon les parlementaires.

 

La sénatrice Marie-Christine Blandin, présidente de la CMP, a au passage écarté les critiques portant sur l’incompatibilité de l’usage prioritaire du libre avec la législation relative à la concurrence. L’élue écologiste a ainsi évoqué « une décision du 30 décembre 2011 du Conseil d’État à propos de la région Picardie et distinguant marché de service et marché de fournitures, confirmant l’idée selon laquelle la priorité donnée aux logiciels libres serait compatible avec le droit de la concurrence » (l'arrêt évoqué dans nos colonnes).

 

libre logiciel

 

À noter enfin que le texte retenu par la CMP prévoit que l'article L. 613-2 du Code de l'éducation soit complété par un alinéa en vertu duquel « Les présidents et directeurs d'établissements publics d'enseignement supérieur rendent publique sur leur site internet la liste des diplômes qui leur sont propres et des enseignants intervenant dans ces formations ».

Les mauvais souvenirs du projet de loi Peillon sur l'école de la République 

Il conviendra désormais de suivre les dernières étapes de la procédure législative de ce projet de loi, afin de voir ce qu’il advient de ces dispositions. Quoi qu’il en soit, cet élan est applaudi par l’APRIL, l’association pour la promotion du libre, qui veut néanmoins garder la tête froide. « Les députés et sénateurs de la CMP reconnaissent l'importance des logiciels libres pour un service public. Nous espérons que le gouvernement ne tentera pas une nouvelle fois de revenir sur l'incitation préférentielle au logiciel libre pour l'éducation, qui était l'un des engagements du candidat François Hollande » a ainsi souligné Frédéric Couchet, délégué général de l’organisation.

 

Et pour cause : après l’adoption au Sénat d’un amendement en faveur de l’utilisation prioritaire du libre dans l’éducation nationale (écoles, collèges, lycées...), le gouvernement a fait supprimer une telle disposition par les députés. L’amendement en question avait provoqué l’ire du Syntec Numérique (syndicat professionnel représentant 1 200 entreprises du numérique) et de l'AFINEF (groupe représentant une cinquantaine d’entreprises de l'e-education), qui estimaient que la petite phrase était contraire aux règles de la commande publique, le droit européen et même la Constitution.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Priorité aux logiciels libres de droit

Commentaires (96)


Pourquoi cela irait à l’encontre du droit de la concurrence?

Il y a de la concurrence à l’intérieur du libre : Red Hat, Canonnical, mandriva, Oracle (ex-sun surtout), IBM, Mozilla, Novell …








pyrignis a écrit :



Pourquoi cela irait à l’encontre du droit de la concurrence?

Il y a de la concurrence à l’intérieur du libre : Red Hat, Canonnical, mandriva …





il ne faut pas oublier que la plupart de nos politiques ne connaissent rien à rien.

hormis peut être, à comment utiliser la vaseline…. <img data-src=" />





Il est libre, Mac





<img data-src=" />








pyrignis a écrit :



Pourquoi cela irait à l’encontre du droit de la concurrence?

Il y a de la concurrence à l’intérieur du libre : Red Hat, Canonnical, mandriva, Oracle (ex-sun surtout), IBM, Mozilla, Novell …





je pense que le droit de la concurrence stipule qu’il faut un appel d’ordre juste et équitable (c’est à toi que je pense, Microsoft !) et que, par conséquent, dire dans la loi qu’il faut donner la priorité à tel ou tel produit serait une contradiction. C’est comme ça que je le comprends (sinon, ils en sont à penser que Libre = gratuit et là, que Dieu ait pitié de leur âme…)



C’est juste pour réclamer des pots-de-vin plus élevés, vous faites pas d’illusions.








WereWindle a écrit :



(sinon, ils en sont à penser que Libre = gratuit et là, que Dieu ait pitié de leur âme…)





Si libre = gratuit, alors si MS donne les licences gratuitement, suite à une donation volontaire de l’état, peut-on dire que les logiciels MS sont également libres ?



Très bonne initiative à mon sens <img data-src=" />



Mais…



Il conviendra désormais de suivre les dernières étapes de la procédure législative de ce projet de loi, afin de voir ce qu’il advient de ces dispositions



C’est vrai que ce serait dommage d’honorer une promesse de campagne <img data-src=" />








Bejarid a écrit :



Si libre = gratuit, alors si MS donne les licences gratuitement, suite à une donation volontaire de l’état, peut-on dire que les logiciels MS sont également libres ?





La mentalité générale c’est libre =&gt; gratuit, pas libre = gratuit ^^



Encore un effet d’annonce, le temps de faire voter le contraire à l’Assemblée nationale.



<img data-src=" />



De toute façon, le maître mot c’est économie, donc c’est Bercy qui en dernier décide.



Et même si c’est à court terme, ils choisiront le libre pour boucler un budget en plus. Même si après les coûts cachés apparaissent.



C’est à la défense et à l’accord avec windows que ça va être difficile de faire passer la pilule après prism.








PinoTM a écrit :



Il est libre, Mac

<img data-src=" />





Y’en a même qui disent qui l’ont vu voler …









feuille_de_lune a écrit :



il ne faut pas oublier que la plupart de nos politiques ne connaissent rien à rien.

hormis peut être, à comment utiliser la vaseline…. <img data-src=" />







PAs si simple à gerer…. n’oublions pas que le marché du travail n’est pas forcement aligné avec le tout libre…



Exemple simple, actuellement, les universités et les ecoles font dans le Libre Office ou Latex et resultat, recruter un administrateur / expert Microsoft Office : parametrage, administration, support 3eme niveau, dev bureautique …

Et bien, on n’en trouve pas un ! ET pourtant on est pret à bien le payer !



Donc attentions aux effets de bords… ne pas avoir des milliers de developpeurs JAVA au chomage ou au smic alors quon peine à trouver des experts Microsoft Office !!!



Je pense pas que certain département universitaires on attendue les politiques pour utiliser du libre.



Après l’administration elle est reste sur des vieux logiciel qui font que de la merde (gestion des notes, emploie du temps, …).

Les université de France pourrait mutualisé leurs efforts la dessus en premier ça ferait du bien à tout le monde.








Bejarid a écrit :



Si libre = gratuit, alors si MS donne les licences gratuitement, suite à une donation volontaire de l’état, peut-on dire que les logiciels MS sont également libres ?





il est vrai que j’aurais dû utiliser une implication plutôt qu’un identité <img data-src=" />

Cela dit, quelques uns dans l’hémicycle seraient bien capables d’avoir la même argumentation…



J’avoue ma faiblesse et ma préférence de la facilité en ne réfléchissant pas trop sur le niveau de connaissance aussi bien des logiciels que des forces en présence de nos élus <img data-src=" /> (faut faire sauter deux ou trois verrous de cohérence et c’est au dessus de mes forces.









WereWindle a écrit :



je pense que le droit de la concurrence stipule qu’il faut un appel d’ordre juste et équitable (c’est à toi que je pense, Microsoft !) et que, par conséquent, dire dans la loi qu’il faut donner la priorité à tel ou tel produit serait une contradiction. C’est comme ça que je le comprends (sinon, ils en sont à penser que Libre = gratuit et là, que Dieu ait pitié de leur âme…)





Donner la priorité à une entreprise est interdit (bien que très souvent contourné (oui on pense toujours à toi microsoft, bouyges - la branche construction - étant pas mauvais non plus à ce jeu-là)) mais spécifier une condition dans l’appel d’offre ne l’est pas, même si elle met hors-jeu une partie des contractants potentiels (exemple spécifier le type de chauffage a implanter dans un appel d’offre d’immeuble, excluant de fait EDF (et les autres fournisseur en électricité) du marché s’il n’est pas électrique).



Encore un moyen de faire baisser les licences de Microsoft ? <img data-src=" />








AlphaBeta a écrit :



PAs si simple à gerer…. n’oublions pas que le marché du travail n’est pas forcement aligné avec le tout libre…



Exemple simple, actuellement, les universités et les ecoles font dans le Libre Office ou Latex et resultat, recruter un administrateur / expert Microsoft Office : parametrage, administration, support 3eme niveau, dev bureautique …

Et bien, on n’en trouve pas un ! ET pourtant on est pret à bien le payer !



Donc attentions aux effets de bords… ne pas avoir des milliers de developpeurs JAVA au chomage ou au smic alors quon peine à trouver des experts Microsoft Office !!!







Je sais pas mais justement je vois les recrutement ici et ce ne sont quasiment que des admins microsoft dans le monde du privé. Des profils Unix/Linux se font assez rare ces dernier temps.









AlphaBeta a écrit :



Exemple simple, actuellement, les universités et les ecoles font dans le Libre Office ou Latex et resultat, recruter un administrateur / expert Microsoft Office : parametrage, administration, support 3eme niveau, dev bureautique …

Et bien, on n’en trouve pas un ! ET pourtant on est pret à bien le payer !



Donc attentions aux effets de bords… ne pas avoir des milliers de developpeurs JAVA au chomage ou au smic alors quon peine à trouver des experts Microsoft Office !!!





Si c’est tant recherché que ça pourquoi ta boîte ne forme pas quelqu’un (je suis certain que microsoft fait des formations pour ça)?

Puisque de toute façon ce n’est pas dans l’enseignement supérieur que l’on deviens expert microsoft office…









sield a écrit :



Encore un moyen de faire baisser les licences de Microsoft ? <img data-src=" />





ça serait la moindre des choses : on leur donne accès à la totalité de nos infos perso et de prod, en les choisissant, quand même <img data-src=" />









AlphaBeta a écrit :



PAs si simple à gerer…. n’oublions pas que le marché du travail n’est pas forcement aligné avec le tout libre…



Exemple simple, actuellement, les universités et les ecoles font dans le Libre Office ou Latex et resultat, recruter un administrateur / expert Microsoft Office : parametrage, administration, support 3eme niveau, dev bureautique …

Et bien, on n’en trouve pas un ! ET pourtant on est pret à bien le payer !



Donc attentions aux effets de bords… ne pas avoir des milliers de developpeurs JAVA au chomage ou au smic alors quon peine à trouver des experts Microsoft Office !!!







Oui enfin, attention à ne pas confondre. Si les universités et écoles choisissent le libre, c’est pas pour en former des experts…

Et ça serait alors la même chose avec les produits Microsoft (pour reprendre ton exemple) : même si on ne proposait aux étudiants que Microsoft Office, il serait tout autant délicat de recruter un “expert Microsoft Office” pour vous… (perso, je ne connais aucune formation universitaire qui forme à ce genre d’expertise)









maestro321 a écrit :



Si c’est tant recherché que ça pourquoi ta boîte ne forme pas quelqu’un (je suis certain que microsoft fait des formations pour ça)?

Puisque de toute façon ce n’est pas dans l’enseignement supérieur que l’on deviens expert microsoft office…







On achete de la prestation… qui peine à répondre à la demande !

Je demande un admin Linux, j’ai 200 CVs pour un poste…

Je demande,de un expert Microsoft Office : AO infructueux…









malock a écrit :



Oui enfin, attention à ne pas confondre. Si les universités et écoles choisissent le libre, c’est pas pour en former des experts…

Et ça serait alors la même chose avec les produits Microsoft (pour reprendre ton exemple) : même si on ne proposait aux étudiants que Microsoft Office, il serait tout autant délicat de recruter un “expert Microsoft Office” pour vous… (perso, je ne connais aucune formation universitaire qui forme à ce genre d’expertise)







Franchement, soyons realiste, le systeme educatif est totalement decorelé du marché du travail…

BTS, IUT et Ingés sont censés etre des experts dans un domaine ou un autre…

Et le poste de travail en est un de domaine. Tres reconnu ailleurs, pas porteur En France









AlphaBeta a écrit :



On achete de la prestation… qui peine à répondre à la demande !

Je demande un admin Linux, j’ai 200 CVs pour un poste…

Je demande,de un expert Microsoft Office : AO infructueux…





Reste que ce n’est pas à l’éducation supérieur de former des étudiants à devenir expert sur un produit.

Une techno, je veux bien, et encore….









ActionFighter a écrit :



Reste que ce n’est pas à l’éducation supérieur de former des étudiants à devenir expert sur un produit.

Une techno, je veux bien, et encore….







Mmmhhh mais c’est donc de la resonsabilité de qui de faire de la formation professionelle au lieu de former des chomeurs ????



Revenons un peut sur la planete terre !









AlphaBeta a écrit :



On achete de la prestation… qui peine à répondre à la demande !

Je demande un admin Linux, j’ai 200 CVs pour un poste…

Je demande,de un expert Microsoft Office : AO infructueux…





Les admin sys sont pas maso c’est tout.









AlphaBeta a écrit :



PAs si simple à gerer…. n’oublions pas que le marché du travail n’est pas forcement aligné avec le tout libre…



Exemple simple, actuellement, les universités et les ecoles font dans le Libre Office ou Latex et resultat, recruter un administrateur / expert Microsoft Office : parametrage, administration, support 3eme niveau, dev bureautique …

Et bien, on n’en trouve pas un ! ET pourtant on est pret à bien le payer !



Donc attentions aux effets de bords… ne pas avoir des milliers de developpeurs JAVA au chomage ou au smic alors quon peine à trouver des experts Microsoft Office !!!





Tout à fait d’accord avec Maestro321.

Les universités ne doivent pas devenir des centres de formations MS.

Il est logique que ce soit des produits libres qui soient enseignés pour éviter d’enfermer/de formater les étudiants à un fournisseur privé & proprio.

Si les entreprises veulent des experts MS, qu’elles payent les formations elles-mêmes !



J’ai passé l’age d’être naif et de croire que les animaux politiques ne faisaient pas ce job QUE pour s’en mettre plein les poches <img data-src=" />








AlphaBeta a écrit :



Mmmhhh mais c’est donc de la resonsabilité de qui de faire de la formation professionelle au lieu de former des chomeurs ????



Revenons un peut sur la planete terre !





C’est aux entreprises qui recrutent de jeunes diplômés de parfaire leur formation si elles ont besoin d’expertise sur un sujet.



Que certaines filière professionnelles te forment sur une techno, je veux bien, mais pour devenir expert, il faut utiliser en permanence un outil, ce qui limite les capacités d’apprentissage.



Et pour moi, l’éducation doit te donner les bases pour t’adapter dans ton futur travail, pas te former sur du spécifique.









Seazor a écrit :



Tout à fait d’accord avec Maestro321.

Les universités ne doivent pas devenir des centres de formations MS.

Il est logique que ce soit des produits libres qui soient enseignés pour éviter d’enfermer/de formater les étudiants à un fournisseur privé & proprio.

Si les entreprises veulent des experts MS, qu’elles payent les formations elles-mêmes !





ça me fait penser à certaines SS2I (ESN pardon) qui souhaitent recruter des jeunes expérimentés dans certaines techno et les rémunerer au lance-pierres (ou au <img data-src=" /> au choix). C’est souvent comment ça, on veut le beurre l’argent du beurre et le sourire de la crémière.









AlphaBeta a écrit :



Franchement, soyons realiste, le systeme educatif est totalement decorelé du marché du travail…

BTS, IUT et Ingés sont censés etre des experts dans un domaine ou un autre…

Et le poste de travail en est un de domaine. Tres reconnu ailleurs, pas porteur En France







Totalement déccorélé, non je ne pense pas. Sujet à améliorations et critiquable, ça, sans aucun doute…

Pas non plus d’accord sur l’aspect expert des étudiants en BTS/IUT/Ecole d’ingé… en tout cas, pas avec les moyens dont l’enseignement supérieur dispose.

Il est juste inenvisageable de créer de la formation à la pelle pour répondre à tous les besoins d’expertise des boîtes : cela coûterai tellement d’argent.

Puis franchement, tu n’es expert de rien après 2 ans d’études suite à ton bac <img data-src=" />



Mort de rire à la fac, tout est sous linux mis à part quelques postes sous windows pour des softs spécifiques que linux ne permet de satisfaire…








monpci a écrit :



Y’en a même qui disent qui l’ont vu voler …





<img data-src=" />



Sinon sont pénibles à vouloir imposer des solutions ces politiciens… C’est pas leur job! Leur job c’est faire que la France aille mieux, et beh l’évancée n’est pas terrible, ils feraient mieux de se concentrer dessus! Genre la fiscalité, les taxes, la simplification du code du travail, améliorer le contrôle des flux des diverses taxes et impôts etc…









Holly Brius a écrit :



Mort de rire à la fac, tout est sous linux mis à part quelques postes sous windows pour des softs spécifiques que linux ne permet de satisfaire…







Tu es dans quelle fac ? Il n’y a pas de dualboot proposé sur les postes étudiants ?!

Réelles questions, ça m’intéresse…

Dans la mienne, celle de La Rochelle, c’est pas que du libre non… Il y a encore pas mal d’UE (Unité d’Enseignement) qui favorisent des logiciels bien proprio…



A quand une loi pour interdire le lobbying, ce serait plus simple. <img data-src=" />








malock a écrit :



Tu es dans quelle fac ? Il n’y a pas de dualboot proposé sur les postes étudiants ?!

Réelles questions, ça m’intéresse…

Dans la mienne, celle de La Rochelle, c’est pas que du libre non… Il y a encore pas mal d’UE (Unité d’Enseignement) qui favorisent des logiciels bien proprio…





je confirme la plupart des UFR de Paris Descartes sont dans cet état d’esprit aussi.









Curistel a écrit :



A quand une loi pour interdire le lobbying, ce serait plus simple. <img data-src=" />





et couper ainsi un source de revenu/assimilé à ceux qui doivent mettre en forme et voter ladite loi ? bonne chance <img data-src=" />









Seazor a écrit :



Tout à fait d’accord avec Maestro321.

Les universités ne doivent pas devenir des centres de formations MS.

Il est logique que ce soit des produits libres qui soient enseignés pour éviter d’enfermer/de formater les étudiants à un fournisseur privé & proprio.

Si les entreprises veulent des experts MS, qu’elles payent les formations elles-mêmes !







Mais pourquoi toujours parler des universités et des quelques thesards qui pourraient en sortir ?

BTS, IUT, Ingénieurs, masters profesionalisant sont quand meme en theorie l’immense majorité des etudiants !!!

Objectif, former des informaticiens competents aptes à s’integrer rapidement dans le marché du travail en etant competitifs. biens sur ils doivent garder un esprit criique et avoir plusieurs cordes à leur arc..

Mais lorsqu’on a decidé qu’on fera du Open Office et rien d’autre, il faut en assumer les consequences et ne pas venir pleurer au pole emploi ou contre les entreprises qui cherchent des experts Office….









Seazor a écrit :



Les universités ne doivent pas devenir des centres de formations MS.

Il est logique que ce soit des produits libres qui soient enseignés pour éviter d’enfermer/de formater les étudiants à un fournisseur privé & proprio.







Ok les universités n’ont pas à être des centres de formation MS, mais pousser uniquement des produits libres, c’est aussi formater, enfermer les étudiants en utilisant que ce genre de produits.



Le but des universités, pour moi, c’est de présenter la pluralité du monde informatique, pas de dire “vous utiliserez que livre car 1) c’est l’état qui le dit et 2) parce que c’est mieux c’est libre”. Non, il y a du bon dans le domaine du libre, mais aussi du bon dans le domaine proprio.









feuille_de_lune a écrit :



je confirme la plupart des UFR de Paris Descartes sont dans cet état d’esprit aussi.







Ah… Bin c’pas gagné hein…

Par contre, à La Rochelle, je crois que les PC démarrent par défaut sur Linux (ça doit être Fedora 16) <img data-src=" />









AlphaBeta a écrit :



Mais pourquoi toujours parler des universités et des quelques thesards qui pourraient en sortir ?

BTS, IUT, Ingénieurs, masters profesionalisant sont quand meme en theorie l’immense majorité des etudiants !!!

Objectif, former des informaticiens competents aptes à s’integrer rapidement dans le marché du travail en etant competitifs. biens sur ils doivent garder un esprit criique et avoir plusieurs cordes à leur arc..

Mais lorsqu’on a decidé qu’on fera du Open Office et rien d’autre, il faut en assumer les consequences et ne pas venir pleurer au pole emploi ou contre les entreprises qui cherchent des experts Office….





A mon avis, dans les faits, pour des filières pro, un BTS qui voudra des licences Visual Studio pour y former ses étudiants pourra toujours l’obtenir, puisque la demande sera sur un produit particulier.

Pareils pour les Master, je les voient mal enseigner le data mining sous autre chose que du SQL Server.



Par contre, pour les enseignements plus généraux, là, ce sont des outils open-source.









malock a écrit :



Ah… Bin c’pas gagné hein…

Par contre, à La Rochelle, je crois que les PC démarrent par défaut sur Linux (ça doit être Fedora 16) <img data-src=" />





<img data-src=" /> et c’était la 1213 à mon époque <img data-src=" />









AlphaBeta a écrit :



Mais lorsqu’on a decidé qu’on fera du Open Office et rien d’autre, il faut en assumer les consequences et ne pas venir pleurer au pole emploi ou contre les entreprises qui cherchent des experts Office….





Je ne vois nul part une obligation de n’enseigner que sur le libre. On ne t’empêche pas de proposer des formations spéciale produits MS, mais dans l’usage courant, faudrait utiliser les formats libres et des produits libres.









Nyco87 a écrit :



Ok les universités n’ont pas à être des centres de formation MS, mais pousser uniquement des produits libres, c’est aussi formater, enfermer les étudiants en utilisant que ce genre de produits.



Le but des universités, pour moi, c’est de présenter la pluralité du monde informatique, pas de dire “vous utiliserez que livre car 1) c’est l’état qui le dit et 2) parce que c’est mieux c’est libre”. Non, il y a du bon dans le domaine du libre, mais aussi du bon dans le domaine proprio.





oui. Déjà, on apprendrait aux gens à utiliser un traitement de texte (comment présenter un texte pour qu’il soit clair et agréable à lire… pas comme si on le faisait depuis le ce2…), un tableur (organiser des données et effectuer des clalculs entre elles), etc. En gros apprendre une méthode plutôt qu’un outils.



Dire je suis expert en MS Office à une boite reviendrait à dire “je suis expert en marteaux” à une entreprise de maçonnerie… (sauf si l’expertise en MSO vise à déployer/administrer une application très spécifique faisant appel à des composants très avancé de Office…)









jinge a écrit :



Sinon sont pénibles à vouloir imposer des solutions ces politiciens… C’est pas leur job!







Ben si… c’est eu qui gèrent les budgets octroyés à l’enseignement public et les missions que ce dernier doit remplir.










AlphaBeta a écrit :



Mais pourquoi toujours parler des universités et des quelques thesards qui pourraient en sortir ?

BTS, IUT, Ingénieurs, masters profesionalisant sont quand meme en theorie l’immense majorité des etudiants !!!

Objectif, former des informaticiens competents aptes à s’integrer rapidement dans le marché du travail en etant competitifs. biens sur ils doivent garder un esprit criique et avoir plusieurs cordes à leur arc..

Mais lorsqu’on a decidé qu’on fera du Open Office et rien d’autre, il faut en assumer les consequences et ne pas venir pleurer au pole emploi ou contre les entreprises qui cherchent des experts Office….







Je n’ai pas l’impression que tu connais bien ce milieu….

Il n’y a pas que des thésards qui sortent des universités ! C’est le système LMD : licence, master, doctorat. Il y a de la licence professionnelle, du master professionnel, par alternance, tout ça tout ça…

Un IUT est aussi rattaché à une université (Institut Universitaire de Technologie).

Cf. mon première poste : tu n’auras probablement jamais d’experts Office qui sortent d’un BTS/IUT/Ecole Ingé/Alternance/…. (en tout cas en France…).



Annoncer “Objectif, former des informaticiens competents aptes à s’integrer rapidement dans le marché du travail en etant competitifs” : c’est pas en formant un expert sur un domaine très précis qu’il va pouvoir être compétitifs et surtout s’intégrer rapidement…





Mais lorsqu’on a decidé qu’on fera du Open Office et rien d’autre, il faut en assumer les consequences et ne pas venir pleurer au pole emploi ou contre les entreprises qui cherchent des experts Office….





Ben il faut faire la différence entre la salle d’info pour les DUT informatique etc. où il y a de tout (proprio, linux) et les salles d’infos en libre accès ou les postes administratifs, bibliothèques qui eux peuvent très bien être sous linux.









AlphaBeta a écrit :



On achete de la prestation… qui peine à répondre à la demande !

Je demande un admin Linux, j’ai 200 CVs pour un poste…

Je demande,de un expert Microsoft Office : AO infructueux…







Probablement parce que l’administration système (et pas que Linux d’ailleurs) est un domaine d’expertise et que suite bureautique (MS ou autre n’en est pas un).









AlphaBeta a écrit :



Mais pourquoi toujours parler des universités et des quelques thesards qui pourraient en sortir ?

BTS, IUT, Ingénieurs, masters profesionalisant sont quand meme en theorie l’immense majorité des etudiants !!!





Et il sorte d’ou les étudiants en Master ?









WereWindle a écrit :



je pense que le droit de la concurrence stipule qu’il faut un appel d’ordre juste et équitable (c’est à toi que je pense, Microsoft !) et que, par conséquent, dire dans la loi qu’il faut donner la priorité à tel ou tel produit serait une contradiction. C’est comme ça que je le comprends (sinon, ils en sont à penser que Libre = gratuit et là, que Dieu ait pitié de leur âme…)





Favorisé =! d’obliger.



Tu dit “me faut un serveur GED”



Si MS te propose une solution et qu’une autre te propose un FileZ, normalement le FileZ devrais être pris car répond bien à la problématique “serveur GED” et est libre.



Maintenant tu dit “serveur GED avec noyau NT” là t’es obligé de prendre MS =)







ActionFighter a écrit :



C’est vrai que ce serait dommage d’honorer une promesse de campagne <img data-src=" />





Ca serai con, sinon à la fin on dira “vous avez tenue 1 promesse” alors que là on dirais “vous avez beaucoup innové” <img data-src=" />









AlphaBeta a écrit :



Mmmhhh mais c’est donc de la resonsabilité de qui de faire de la formation professionelle au lieu de former des chomeurs ????



Revenons un peut sur la planete terre !







Et pourquoi pas des experts BO plutôt ?

ou COBOL ?

On en trouve pas. Si ça c’est pas le signe d’une inadéquation de la formation par rappot à (mon) besoin…

<img data-src=" />









WereWindle a écrit :



je pense que le droit de la concurrence stipule qu’il faut un appel d’ordre juste et équitable (c’est à toi que je pense, Microsoft !) et que, par conséquent, dire dans la loi qu’il faut donner la priorité à tel ou tel produit serait une contradiction. C’est comme ça que je le comprends (sinon, ils en sont à penser que Libre = gratuit et là, que Dieu ait pitié de leur âme…)





Le droit de la concurrence stipule qu’il ne faut pas orienter un appel d’offre public vers un fournisseur. Par exemple, dire «nous voulons nous équipper en Microsoft Office», ou «nous voulons du Red Hat» est interdit, car ça limite clairement l’appel à une seule entreprise.



En revanche il est tout à fait permis, dans un appel d’offre, de stipuler les conditions de distribution des logiciels. “Logiciel libre” ne pointe pas vers une entreprise, c’est juste une condition que le logiciel doit remplir. Cela n’exclut aucune entreprise.



Si c’est le cas, il reste tout à fait possible pour Microsoft de proposer des logiciels dans un tel appel d’offre. Seulement, il faudra que ces logiciels soient sous licence libre. Et pour rappel, le terme «logiciel libre» n’enlève rien au fait que le logiciel peut être facturé (ou peut être gratuit).









ragoutoutou a écrit :



Ben si… c’est eu qui gèrent les budgets octroyés à l’enseignement public et les missions que ce dernier doit remplir.







« les logiciels libres de droit sont utilisés en priorité »



Je ne vois pas où il est question de budget… Comme souvent répété, libre n’est pas gratuit.










Nyco87 a écrit :



Ok les universités n’ont pas à être des centres de formation MS, mais pousser uniquement des produits libres, c’est aussi formater, enfermer les étudiants en utilisant que ce genre de produits.



Le but des universités, pour moi, c’est de présenter la pluralité du monde informatique, pas de dire “vous utiliserez que livre car 1) c’est l’état qui le dit et 2) parce que c’est mieux c’est libre”. Non, il y a du bon dans le domaine du libre, mais aussi du bon dans le domaine proprio.







Tout dépend l’usage en fait . si c’est juste pour «consommer» du logiciel libre comme on consommerai du logiciel proprio l’intérêt est plutôt limité.



Mais si c’est pour vraiment participer, un environnement libre est un gros plus. Le gouvernement peut orienté un peu les logiciels selon les nouveaux besoins, adapté selon les retours,etc…

C’est un plus non négligeable et ça se fait déjà notamment par la gendarmerie qui participe au développement de certain logiciels libres .

Mais ça peut marcher aussi par l’influence tout simplement :

http://www.numerama.com/magazine/26399-la-france-gagne-de-l-influence-sur-libreo…



Enfin il y a un gros point ou le logiciel libre est intéressant c’est qu’il permet aux université de donner à ses étudiants le même outil de travail avec les même formats standard ouverts.



Bref c’est loin d’être juste une question d’appellation de chapelle, il y a des vrais avantages intrinsèque au libre que le propriétaire n’aura jamais. La question est de savoir si ils ont ou non un intérêt dans ce cas précis, moi je pense que oui.



Un point cruale de cette question (libre,propriétaire ou les deux ?) est la forme et la licence sous laquelle les professeurs accepte de distribué leurs cours, leurs ressources.



Si on considère : C’est le cours du prof et il faut pas que tout le monde y accède, alors l’usage de logiciel propriétaire n’est pas un problème.



Si c’est plutôt dans l’idée inverse, l’usage du logiciel libre est plutôt vivement conseillé.









ActionFighter a écrit :



A mon avis, dans les faits, pour des filières pro, un BTS qui voudra des licences Visual Studio pour y former ses étudiants pourra toujours l’obtenir, puisque la demande sera sur un produit particulier.

Pareils pour les Master, je les voient mal enseigner le data mining sous autre chose que du SQL Server.



Par contre, pour les enseignements plus généraux, là, ce sont des outils open-source.







On est d’accord, et donc ce debat est encore une fois totalement inutile et sterile









AlphaBeta a écrit :



On est d’accord, et donc ce debat est encore une fois totalement inutile et sterile





<img data-src=" />

On est pas d’accord et donc ce débat n’est ni inutile ni stérile









Khalev a écrit :



Je ne vois nul part une obligation de n’enseigner que sur le libre. On ne t’empêche pas de proposer des formations spéciale produits MS, mais dans l’usage courant, faudrait utiliser les formats libres et des produits libres.







Je n’ai pas souvenir d’avoir vu beaucoup de modules “profesionalisant” dans nos cursus… c’est bien la le probleme.

Libre ou pas, on s’en fout, il nous faut des jeunes à la tete bien faite (avec un esprit critique) mais qui savent etre operationnels le plus vite possible !

Et du boulot, il y en a …. maintenant si tu arrives à l’entretien en bermuda, pas rasé de 3 semaines en no life, avec le tee shirt Linux power en hurlant apres toute personne qui prononce le mot Microsoft…. gageons que tes chances d’etre recruté iront en diminiant…. ou alors arrives avec une demo qui fait rever !





Le Parlement veut donner la priorité au libre dans l’enseignement supérieur



Dans l’enseignement supérieur ? Sans déconner ?

Ça me parait un peu tard, et je pense que c’est justement vers le tard qu’il faudrait laisser le choix.








malock a écrit :



<img data-src=" />

On est pas d’accord et donc ce débat n’est ni inutile ni stérile







Bahhh, j’imagines qu’une bonne par des 10% de chomeurs dans l’informatique, seraient peut-etre content d’avoir un poste “à vie” autour de l’expertise Microsoft Office… ou au moins pour une partie de leur carriere… c’est toujours mieux que le pole emoploi









AlphaBeta a écrit :



Bahhh, j’imagines qu’une bonne par des 10% de chomeurs dans l’informatique, seraient peut-etre content d’avoir un poste “à vie” autour de l’expertise Microsoft Office… ou au moins pour une partie de leur carriere… c’est toujours mieux que le pole emoploi







Ah-lala, tu y tiens à ton expertise Microsoft Office hein !

Un poste “à vie” voui voui, tout à fait, Microsoft Office, c’est bien sûr pour “la vie”.

C’pas grav’, tu as gagné !



On nous a pas déjà fait le coup ?








jinge a écrit :



<img data-src=" />



Sinon sont pénibles à vouloir imposer des solutions ces politiciens… C’est pas leur job! Leur job c’est faire que la France aille mieux, et beh l’évancée n’est pas terrible, ils feraient mieux de se concentrer dessus! Genre la fiscalité, les taxes, la simplification du code du travail, améliorer le contrôle des flux des diverses taxes et impôts etc…





T’es sur que la France irait mieux ainsi? C’est plutôt le moyen de sabrer les derniers trucs qui tournent non? L’investissement privé se barrant quasi systématiquement à l’étranger…









AlphaBeta a écrit :



PAs si simple à gerer…. n’oublions pas que le marché du travail n’est pas forcement aligné avec le tout libre…Donc attentions aux effets de bords… ne pas avoir des milliers de developpeurs JAVA au chomage ou au smic alors quon peine à trouver des experts Microsoft Office !!!







d’un autre coté ça peut vouloir signifier qu’il est grand temps pour certains de laisser tomber tout produit Microsoft et de passer enfin à des technologies plus matures et sérieuses <img data-src=" />



Beaucoup parlent de logiciels, mais aucun des formats. Admettons, mais ce qui est le plus important ce n’est pas forcément le logiciel, mais le format.



L’ODF doit et devrait être le format standard puisqu’il est libre. Cela permettrait à tout à chacun d’utiliser le logiciel qu’il désire (libre ou non) sans à se préoccuper des questions d’interopérabilité.



La question des logiciels est importante, mais celle des formats l’est beaucoup plus.



Rappelons tout de même que l’ODF est LE format ISO (ISO26300:2006), International Organization for Standardization applicable à la bureautique.



En mai 2006, l’ISO/IEC a adopté le format, qui est devenu ainsi la norme ISO/IEC 26300:2006. Cette dénomination ayant été obtenue, l’Union européenne ou ses membres pourraient à présent recommander ou même imposer OpenDocument.



C’est à dire que l’UE ou les états membres pourraient obliger l’utilisation de l’ODF dans l’administration, sans que cela contrevienne aux lois concernant la concurrence. Du coup tout logiciels ne présentant pas une parfaite interopérabilité avec l’ODF pourrait ne pas être valide concernant un appel d’offre.



Les formats .docx, .xlsx, etc ne sont pas des standards. Mais Microsoft a réussi à obtenir un standard concernant le OOXML (norme ISO29500), mais qui n’est actuellement pas utilisé dans la suite Office. De plus, le format OOXML pourrait très certainement perdre sa certification puisque des irrégularités (pot de vin) ont été constaté chez certains membres de la commission. En outre certaines parties du code OOXML sont sous brevet et fermées, rendant attaquable par MS tout logiciel utilisant ce format, du coup l’interopérabilité est caduc. Il y a également le fait que l’OOXML soit mal documenté ne permettant pas à des éditeurs tiers de faire le travail nécessaire au portage de OOXML.



Certains parlent des entreprises et toutes les entreprises respectent le standards ISO. SAUF dans le cas des logiciels de bureautique !



Le Danemark a voté une loi en 2006 afin que l’ODF devienne le format standard de l’administration, la Belgique a fait de l’ODF le format obligatoire de son administration.



Bref il n’y a aucune raison légale d’empêcher les formats libres de devenir les standards de l’administration.











Tirr Mohma a écrit :



Beaucoup parlent de logiciels, mais aucun des formats. Admettons, mais ce qui est le plus important ce n’est pas forcément le logiciel, mais le format.





+1 sur toute la ligne, le format de fichier est évidemment un point clé. D’ailleurs un appel d’offre pourrait tout à fait inclure une condition «le logiciel doit supporter le format ouvert ODF».









Konrad a écrit :



+1 sur toute la ligne, le format de fichier est évidemment un point clé. D’ailleurs un appel d’offre pourrait tout à fait inclure une condition «le logiciel doit supporter le format ouvert ODF».







D’après l’UE cela devrait être la condition sine qua none <img data-src=" />









Tirr Mohma a écrit :



Bref il n’y a aucune raison légale d’empêcher les formats libres de devenir les standards de l’administration.







C’est déjà en partie le cas.

Bilan des courses on t’installe un OpenOffice ante-diluvien au nom du Grand Dieu Interopérabilité … et tu l’utilises jamais.



L’inertie des utilisateurs et des développeurs maisons (pour tout ce qui est macro métier, ou juste pour reprendre les modèles) est juste trop importante









baldodo a écrit :



C’est déjà en partie le cas.

Bilan des courses on t’installe un OpenOffice ante-diluvien au nom du Grand Dieu Interopérabilité … et tu l’utilises jamais.



L’inertie des utilisateurs et des développeurs maisons (pour tout ce qui est macro métier, ou juste pour reprendre les modèles) est juste trop importante







Là c’est un autre problème. <img data-src=" />









Tirr Mohma a écrit :



Là c’est un autre problème. <img data-src=" />







au contraire : c’est tout le problème.

Tu auras beau mettre des lois, des directives, des circulaires (dont la violation ne sanctionne rien au passage), si tu te donnes pas les moyens ça reste de l’ordre du voeu pieu : “le libre c’est bien ; oh la la tu utilises Microsoft Office, c’est pas bien !” (voix de bisounours)









baldodo a écrit :



au contraire : c’est tout le problème.

Tu auras beau mettre des lois, des directives, des circulaires (dont la violation ne sanctionne rien au passage), si tu te donnes pas les moyens ça reste de l’ordre du voeu pieu : “le libre c’est bien ; oh la la tu utilises Microsoft Office, c’est pas bien !” (voix de bisounours)







Soi tu n’as absolument pas lu ce que j’ai écris, soit tu le fais exprès, je ne parle pas de logiciels, mais de format. Si MS Office avait une interopérabilité parfaite avec l’ODF alors son utilisation ne poserait pas de problèmes.









jinge a écrit :



Je ne vois pas où il est question de budget… Comme souvent répété, libre n’est pas gratuit.







Oui, mais répéter un truc hors contexte sans avoir lu, c’est un autre problème…



Je parlais de qui défini les missions de l’enseignement, pas du coût des licences.









Tirr Mohma a écrit :



Soi tu n’as absolument pas lu ce que j’ai écris, soit tu le fais exprès, je ne parle pas de logiciels, mais de format. Si MS Office avait une interopérabilité parfaite avec l’ODF alors son utilisation ne poserait pas de problèmes.







j’ai lu et je ne crois pas à la dichotomie format/logiciel en matière de bureautique.

En théorie tu as raison, en pratique je n’y crois pas une seconde.









baldodo a écrit :



j’ai lu et je ne crois pas à la dichotomie format/logiciel en matière de bureautique.

En théorie tu as raison, en pratique je n’y crois pas une seconde.





Si l’UE impose la compatibilité avec un format de fichier (par ex.), ça devrait motiver les éditeurs à tous supporter correctement ce format. Les éditeurs dont le logiciel ne supporte pas le format de fichier s’excluent eux-mêmes de l’appel d’offre.



Actuellement je suis d’accord qu’à un logiciel est associé un format de fichier (MS-Office=OOXML, OpenOffice/LibreOffice=ODF). Pour autant la situation n’est pas obligée de rester figée : MS-Office supporte déjà (en partie) le format ODF, et OpenOffice et Libre Office supportent (en partie) le OOXML. Avec un peu d’extrapolation, on peut imaginer que d’ici quelques années, les formats de fichiers seront complètement transparents quelle que soit la suite bureautique qu’on utilise.



Je comprends tout à fait que l’État veuille sortir d’une logique de format propriétaire. Un fichier propriétaire ne peut être lu que par le logiciel propriétaire (l’exemple docx/MS-Office), du coup l’appel d’offre est complètement biaisé, il n’y a pas de concurrence. Pire : l’État dépend d’une entreprise particulière pour pouvoir lire ses propres documents…



Je comprends tout l’intérêt pour l’État, et l’UE, de pouvoir lire ses documents, sans être lié à une entreprise. Cela permet de faire de vrais appels d’offre, où plusieurs éditeurs peuvent proposer des logiciels qui supportent ces formats ouverts. On n’y est pas encore, mais commencer par imposer des formats ouverts partout dans l’administration peut être un début qui accélèrera les choses.









Konrad a écrit :



commencer par imposer des formats ouverts partout dans l’administration peut être un début qui accélèrera les choses.







premier problème : jusque là on n’impose rien. On conseille, on recommande, on “met la priorité” … du coup ça bouge pas.



deuxième problème : même dans le cas de format ouvert et libre y a toujours moyen de verrouiller avec des extensions ajoutés “parce qu’on peut pas faire autrement”, “pour votre bien”, “parce que c’est vachement plus mieux”.



Prends l’exemple des PKI et des certificats X509. X509 c’est parfaitement défini, parfaitement standard … et pourtant si tu construis une solution avec la PKI d’un fournisseur quelconque tu auras de grandes difficultés à la faire interopérer avec une PKI tierce ou avec une nouvelle applications qui utilisent des certificats X509. Y a toujours des adaptations à faire. Bilan des courses si tu veux pas perdre de temps tu te débrouilles pour avoir un seul fournisseur, ou au pire à limiter le nombre de fournisseurs potentiels.



c’est portnawak il y a peu ils ont botté en touche le libre dans l’enseignement et now ce serait pour l’enseignement supérieur, pourquoi perdre du temps avant alors ? Je sais que l’on a les élus que l’on mérite vu qu’on a voté pour , mais alos là on bat tous les records de connerie <img data-src=" />








Idiot Proof a écrit :



c’est portnawak il y a peu ils ont botté en touche le libre dans l’enseignement et now ce serait pour l’enseignement supérieur, pourquoi perdre du temps avant alors ? Je sais que l’on a les élus que l’on mérite vu qu’on a voté pour , mais alos là on bat tous les records de connerie <img data-src=" />







L’Europe a décidé, mais pas forcément pour les mêmes choses <img data-src=" />









AlphaBeta a écrit :



PAs si simple à gerer…. n’oublions pas que le marché du travail n’est pas forcement aligné avec le tout libre…



Exemple simple, actuellement, les universités et les ecoles font dans le Libre Office ou Latex et resultat, recruter un administrateur / expert Microsoft Office : parametrage, administration, support 3eme niveau, dev bureautique …

Et bien, on n’en trouve pas un ! ET pourtant on est pret à bien le payer !



Donc attentions aux effets de bords… ne pas avoir des milliers de developpeurs JAVA au chomage ou au smic alors quon peine à trouver des experts Microsoft Office !!!





Je ne pense pas qu’il existe une seule école / université formant des experts bureautique… <img data-src=" />



Puis bon, si vous ne trouvez pas d’experts là dedans, ce n’est pas forcément parce que l’éducation est en inadéquation avec le monde pro, c’est aussi je pense parce que personne ne veut faire ça <img data-src=" />









lysbleu a écrit :



Je ne pense pas qu’il existe une seule école / université formant des experts bureautique… <img data-src=" />





Théoriquement, les écoles de secrétaires?










Un professeur d’université est assez grand pour savoir ce qu’il doit utiliser








AlphaBeta a écrit :



Franchement, soyons realiste, le systeme educatif est totalement decorelé du marché du travail…

BTS, IUT et Ingés sont censés etre des experts dans un domaine ou un autre…

Et le poste de travail en est un de domaine. Tres reconnu ailleurs, pas porteur En France







C’est n’importe quoi

BTS, IUT et ingénieur n’ont pas le meme niveau.

Autant un ingenieur peut etre expert dans un domaine (et encore) autant un BTS ou un IUT n’ont pas le temps









Seazor a écrit :



Tout à fait d’accord avec Maestro321.

Les universités ne doivent pas devenir des centres de formations MS.

Il est logique que ce soit des produits libres qui soient enseignés pour éviter d’enfermer/de formater les étudiants à un fournisseur privé & proprio.

Si les entreprises veulent des experts MS, qu’elles payent les formations elles-mêmes !







Il n’y a aucune logique là-dedans. Vous faites de la politique ou de l’idéologie.



Les étudiants doivent voir un peu de tout et ne pas être enfermés dans des technologies particulières. Ce qui est important ce sont les concepts.

C’est aussi a l’étudiant de se faire une idée et de choisir ensuite.

Ce n’est pas à l’état d’imposer.



Si un prof veut enseigner sous Emacs avec des makefiles c’est son droit. Un autre peut vouloir faire du Visual Studio.

C’est plus intéressant et plus bénéfique pour tout le monde que les gens enseignent ce qu’ils aiment.









AlphaBeta a écrit :



Mais pourquoi toujours parler des universités et des quelques thesards qui pourraient en sortir ?

BTS, IUT, Ingénieurs, masters profesionalisant sont quand meme en theorie l’immense majorité des etudiants !!!

Objectif, former des informaticiens competents aptes à s’integrer rapidement dans le marché du travail en etant competitifs. biens sur ils doivent garder un esprit criique et avoir plusieurs cordes à leur arc..

Mais lorsqu’on a decidé qu’on fera du Open Office et rien d’autre, il faut en assumer les consequences et ne pas venir pleurer au pole emploi ou contre les entreprises qui cherchent des experts Office….







En informatique, il n’y a pas de différence de niveau entre les masters et les ingénieurs. Dans certains endroits ce sont les mêmes cours qui sont suivis.









ragoutoutou a écrit :



Théoriquement, les écoles de secrétaires?





Je parle sans forcément connaître, mais il me semble qu’ils apprennent juste ce dont ils ont besoin pour l’utilisation efficace de l’outil, pas plus. Mais bon, de toute manière j’ai du mal à voir l’intérêt ou le rôle d’un expert MSOffice, donc bon je peux me tromper. <img data-src=" />









Nyco87 a écrit :



Ok les universités n’ont pas à être des centres de formation MS, mais pousser uniquement des produits libres, c’est aussi formater, enfermer les étudiants en utilisant que ce genre de produits.



Le but des universités, pour moi, c’est de présenter la pluralité du monde informatique, pas de dire “vous utiliserez que livre car 1) c’est l’état qui le dit et 2) parce que c’est mieux c’est libre”. Non, il y a du bon dans le domaine du libre, mais aussi du bon dans le domaine proprio.







Il y a aussi beaucoup de mauvais dans le libre. Rare sont les logiciels de niveau professionnel dans le libre.









lysbleu a écrit :



Je parle sans forcément connaître, mais il me semble qu’ils apprennent juste ce dont ils ont besoin pour l’utilisation efficace de l’outil, pas plus. Mais bon, de toute manière j’ai du mal à voir l’intérêt ou le rôle d’un expert MSOffice, donc bon je peux me tromper. <img data-src=" />





Apprendre à ne pas faire des “bases de données” directement dans excell <img data-src=" />



C’est incroyable le nombre de personnes qui utilisent les tableurs pour gérer des choses qui devraient être dans une DB… et puis à un moment ils trient une colonne par accident, sauvent, et pleurent le lendemain quand ils se rendent compte que plus rien n’est cohérent.









chambolle a écrit :



Il y a aussi beaucoup de mauvais dans le libre. Rare sont les logiciels de niveau professionnel dans le libre.







ça dépend de quoi on parle comme logiciel, et ce qu’on appelle “niveau professionnel”



Au niveau serveur, le libre se situe plutôt tout en haut, avec des softs comme bind, apache httpd/tomcat, jboss, et j’en passe …



Au niveau bureautique, un OpenOffice récent est un peu en retrait par rapport à un Office 2013…. mais quand on regarde le nombre de grandes entreprises qui se trainent encore avec office 2003, on ne peut pas critiquer le professionnalisme de OpenOffice.



Au niveau des arts graphiques, là on a un réel problème: il n’y a aucune suite comparable à celle d’Adobe. Du coup on a une brochette de produits généralement très inférieurs et mal intégrés les uns avec les autres. Une seule exception: Blender qui tient la comparaison avec Maya ou 3DS Max.














chambolle a écrit :



Il n’y a aucune logique là-dedans. Vous faites de la politique ou de l’idéologie.



Les étudiants doivent voir un peu de tout et ne pas être enfermés dans des technologies particulières. Ce qui est important ce sont les concepts.

C’est aussi a l’étudiant de se faire une idée et de choisir ensuite.

Ce n’est pas à l’état d’imposer.



Si un prof veut enseigner sous Emacs avec des makefiles c’est son droit. Un autre peut vouloir faire du Visual Studio.

C’est plus intéressant et plus bénéfique pour tout le monde que les gens enseignent ce qu’ils aiment.





On est bien d’accord sur le fait que ce sont les concepts qui doivent être mis en avant.

Ensuite, il faut bien les mettre en pratique. Et pour cela, il est plus souhaitable d’avoir un cadre le moins restrictif possible pour la suite de sa carrière.

C’est pour cela qu’il est à mon point de vue préférable de lui apprendre avec qqch qu’il pourra réutiliser librement chez lui où partout ailleurs (libre) que de dépendre de l’achat de VS sous licence étudiant, non renouvelable sans passer encore plus à la caisse.



Après l’apprentissage, si lui (ou son employeur) décide d’acheter une licence VS, grand bien lui fasse, il en aura les concepts, mais il ne se sera pas fait enfermé dans des habitudes, environnements et écosystèmes fermés dès l’école sans savoir dans quoi il s’engage. (toujours plus facile d’y entrer que d’en sortir…)









ragoutoutou a écrit :



Au niveau des arts graphiques, là on a un réel problème: il n’y a aucune suite comparable à celle d’Adobe. Du coup on a une brochette de produits généralement très inférieurs et mal intégrés les uns avec les autres. Une seule exception: Blender qui tient la comparaison avec Maya ou 3DS Max.







Pour le dessin, Krita commence à s’approcher de la qualité de Photoshop et Corel Painter.

Pour le vectoriel, Inscape n’est pas si mal, même s’il n’est pas aussi bien qu’Illustrator. Personnellement, il me manque une fonctionnalité: avoir un maillage dont chaque sommet a une couleur spécifique (limitation du SVG).



Dans tous les cas, un bon graphiste saura dépasser les limitations d’un logiciel.









Seazor a écrit :



C’est pour cela qu’il est à mon point de vue préférable de lui apprendre avec qqch qu’il pourra réutiliser librement chez lui où partout ailleurs (libre) que de dépendre de l’achat de VS sous licence étudiant, non renouvelable sans passer encore plus à la caisse.





Sauf que cet aspect est totalement faux.

Un employeur va t’imposer un mode de fonctionnement et tu auras des problèmes si tu ne le respecte pas.



Utilise du libre dans le monde professionnel est compliqué à cause des licences contaminantes (genre GPL)









megabigbug a écrit :



Pour le dessin, Krita commence à s’approcher de la qualité de Photoshop et Corel Painter.

Pour le vectoriel, Inscape n’est pas si mal, même s’il n’est pas aussi bien qu’Illustrator. Personnellement, il me manque une fonctionnalité: avoir un maillage dont chaque sommet a une couleur spécifique (limitation du SVG).



Dans tous les cas, un bon graphiste saura dépasser les limitations d’un logiciel.







Un jour quelqu’un a dit

“le libre c’est pour ceux qui n’attache pas de valeur au temps”

Je pense que c’est tres vrai.

Un heure de travail cela coute des sous.

Un logiciel est vite amorti des qu’on regarde un peu.

Je sais qu’en France il est bien vu de savoir tout faire, mais l’évolution sociale montre que c’est stupide. Se spécialiser est bien plus rentable pour tout le monde/









chambolle a écrit :



Utilise du libre dans le monde professionnel est compliqué à cause des licences contaminantes (genre GPL)







C’est bien connu, quand tu utilise Emacs tout le code que tu écrit passe sous GPL. <img data-src=" />







chambolle a écrit :



Un jour quelqu’un a dit

“le libre c’est pour ceux qui n’attache pas de valeur au temps”

Je pense que c’est tres vrai.







Ah merde, je viens de passer mon soft sous BSD, il va prendre beaucoup plus de temps à être utilisé maintenant. <img data-src=" />



Si seulement GCC était pas sous GPl, on gagnerait en terme de performance. <img data-src=" />









chambolle a écrit :



Un jour quelqu’un a dit

“le libre c’est pour ceux qui n’attache pas de valeur au temps”

Je pense que c’est tres vrai.







Je pense que c’est très faux… le libre permet de s’appuyer sur le travail des autres pour développer ses propres solutions à ses problèmes là où le proprio ne le permet en général pas sans chipoter.



Le libre c’est l’assurance d’avoir un modèle simple et clair pour recycler et ne pas avoir à réinventer le roue quand on veut juste bosser.









ragoutoutou a écrit :



Je pense que c’est très faux… le libre permet de s’appuyer sur le travail des autres pour développer ses propres solutions à ses problèmes là où le proprio ne le permet en général pas sans chipoter.



Le libre c’est l’assurance d’avoir un modèle simple et clair pour recycler et ne pas avoir à réinventer le roue quand on veut juste bosser.







Sauf que dans le libre c’est pas super pro: donc il faut toujours rajouter un truc a droite et a gauche qui te prend du temps, compiler avec une autre lib machin truc , savoir qu’il fallait mettre l’option bidule lors du link etc…









Para-doxe a écrit :



C’est bien connu, quand tu utilise Emacs tout le code que tu écrit passe sous GPL. <img data-src=" />





Dans le meme style : visual studio est ferme ca craint un max je ne peux pas passer mes soirées à lire le code. <img data-src=" />







Para-doxe a écrit :



Ah merde, je viens de passer mon soft sous BSD, il va prendre beaucoup plus de temps à être utilisé maintenant. <img data-src=" />



Si seulement GCC était pas sous GPl, on gagnerait en terme de performance. <img data-src=" />







Ca ‘a rien à voir avec la performance juste avec la réutilisabilité

Tu comprendras cela quand tu travailleras plus tard. Mais je sais que tu ne manquera pas de donner ton travail à la communauté pour son bien.

D’ailleurs j’ai quelques taches à faire alors si tu voulais bien t’y coller cela serait sympa












donc il faut toujours rajouter un truc a droite et a gauche qui te prend du temps, compiler avec une autre lib machin truc , savoir qu’il fallait mettre l’option bidule lors du link etc…







C’est caricatural et extrême (sauf si tu t’es paumé et que tu as installé gentoo à la place de redhat), on pourrait jouer aussi à parler d’installer le msi, de changer la clef de registre truc, d’éditer la config du device et de remplacer la matrice de dilithium.









chambolle a écrit :



Un jour quelqu’un a dit

“le libre c’est pour ceux qui n’attache pas de valeur au temps”

Je pense que c’est tres vrai.

Un heure de travail cela coute des sous.

Un logiciel est vite amorti des qu’on regarde un peu.

Je sais qu’en France il est bien vu de savoir tout faire, mais l’évolution sociale montre que c’est stupide. Se spécialiser est bien plus rentable pour tout le monde/







Je suppose que tu veux dire que les logiciels libres nécessitent un temps d’apprentissage plus long, ou alors qu’il faut faire plus d’actions pour arriver à faire la même chose et que ce temps pourrait être utilisé à se spécialiser encore plus.



Personnellement, je doute qu’il y ait une corrélation entre la licence d’un logiciel et le temps nécessaire pour effectuer une tâche avec ce logiciel.










chambolle a écrit :



Dans le meme style : visual studio est ferme ca craint un max je ne peux pas passer mes soirées à lire le code. <img data-src=" />







Ah par ce que tu crois que la seul utilité d’avoir un accès au code source c’est de “juste le lire” et que le soir?



Tu vas pas aller loin avec une approche pareil. :/







chambolle a écrit :



Ca ‘a rien à voir avec la performance juste avec la réutilisabilité

Tu comprendras cela quand tu travailleras plus tard. Mais je sais que tu ne manquera pas de donner ton travail à la communauté pour son bien.

D’ailleurs j’ai quelques taches à faire alors si tu voulais bien t’y coller cela serait sympa







Ah, je l’avais oublié cette défense minable. “Si t’as pas le même avis, c’est par ce que t’es un gosse qui n’y connait rien.” :/



Pour ton information, gros malin, lors de mon dernier contrat mon rôle était justement de développer en C# sur VS. Une bonne partie de ma formation s’est aussi basée sur ces outils. Je suis très loin d’être un ignare-







chambolle a écrit :



Sauf que dans le libre c’est pas super pro: donc il faut toujours rajouter un truc a droite et a gauche qui te prend du temps, compiler avec une autre lib machin truc , savoir qu’il fallait mettre l’option bidule lors du link etc…







Pour ton information, gros malin, on appelle pas une distribution ainsi pour rien. En plus de fournir un OS, les logiciels sont également fourni déjà compilé et prêt à l’emploi. Il suffit d’indiquer dans la liste ceux que tu veux et tout est téléchargé du dépôt. Dans le cas d’une grosse infrastructure, tu peux facilement mettre en place ton propre dépôt pour la distribution de tes propres logiciels sur ton propre parc.









chambolle a écrit :



Ca ‘a rien à voir avec la performance juste avec la réutilisabilité

Tu comprendras cela quand tu travailleras plus tard. Mais je sais que tu ne manquera pas de donner ton travail à la communauté pour son bien.

D’ailleurs j’ai quelques taches à faire alors si tu voulais bien t’y coller cela serait sympa





Détecteur d’humour en panne spotted <img data-src=" />

Hint: GPL, performance

<img data-src=" />