Contrefaçon : Europe et États-Unis saisissent 328 noms de domaines

Les autorités américaines et européennes ont saisi récemment plus de 300 noms de domaines. Nouvelle illustration de la coopération entre les pays du Vieux Continent et les États-Unis, cette opération a mené à la fermeture de fait de nombreux sites Internet commercialisant des produits contrefaits.

Au total, ce sont 328 noms de domaines qui viennent d’être saisis par les autorités américaines et européennes, comme l’ont annoncé hier l’agence communautaire Europol ainsi que les services des douanes des États-Unis (US Immigration and Customs Enforcement's & Homeland Security Investigations). L’ensemble des sites concernés par ces opérations était accusé de vendre en ligne des produits manufacturés contrefaits (de type vêtements, parfums, bijoux...). Une bannière similaire à celle ci-dessus est désormais affichée à quiconque souhaiterait consulter l'un de ces sites.

Dans le détail, ce sont 151 noms de domaines en .be, .eu, .fr, .ro, ou .uk qui ont été saisis sur le Vieux Continent par Europol, contre 177 outre-Atlantique. Même si la liste des sites concernés n’a été communiquée au public, l’on sait que les autorités sont intervenues suites à des plaintes des ayants droit. Des enquêtes ont ensuite été diligentées dans différents pays : France, Belgique, Italie, Bulgarie, Espagne, Roumanie... D’autre part, des comptes PayPal ont été identifiés. 150 000 dollars (environ 115 000 euros) ont ainsi été saisis par les autorités américaines.

Officiels des deux côtés de l’Atlantique se sont mutuellement félicités pour cette opération commune. « Ces partenariats entre États-Unis et Europe sont vitaux pour s'en prendre aux malfaiteurs qui dupent, partout sur le globe, des consommateurs qui ne se doutent de rien. La contrefaçon est un problème qui nous concerne tous », a déclaré, côté américain, Mark Witzal. « La réussite de cette opération transatlantique envoie un message important aux criminels, puisque ça leur montre qu'ils ne peuvent pas se cacher, même s’ils agissent via Internet » a abondé Rob Wainwright, directeur d’Europol.

Ces opérations communes entre États-Unis et Europe semblent ainsi se multiplier d’années en années. En novembre 2012, ce sont 132 noms de domaines qui étaient ainsi saisis.