La FNAC dément vouloir licencier des centaines de disquaires

Mais selon Le Parisien, deux plans d’économies nommés Mars et Phœnix sont prévus par l’enseigne culturelle.





Si ça fait comme un certain OS, on risque d’attendre longtemps avant de voir du concret…



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Kamikave a écrit :



Il n’y a rien de choquant dans cet article. Je ne cautionne pas la méthode amazon, un peu extrême, mais elle ne me surprend pas, et d’un autre côté, est-ce qu’il vaut mieux être au chomage ?

Bien sûr il y a un juste milieu entre travail et exploitation, mais à trop chouchouté les salariés, ces derniers deviennent capricieux et encore plus gourmand, puis tir au flanc et démotivés (je l’ai constaté à mon boulot, qui est aussi en entrepôt, où les conditions sont à l’opposé d’amazon).

Alors quelle est la solution ? On se dirige de plus en plus vers des boulots instables payés à coup de lance pierre. Et on a pas voix au chapitre, sinon les entreprises se barrent ou déposent le bilan.



Et dernière chose, amazon n’a pas fait de bénéfices considérables en 2012 :

http://www.pcinpact.com/news/77127-amazon-annonce-pertes-en-2012-mais-actionnair…











nigol a écrit :



Je fais certainement parti des 5% des plus hauts revenus de France, et pourtant je trouve tristre de lire un tel commentaire “néolibéral à l’aise dans son slip”. " />



En gros (puisque tu aimés les généralités), la FNAC qui coulent, c’est la faute des SMICards français qui sont feignants, et pas de Amazon qui vient pomper l’économie française (en truandant les impôts au passage) " /> Hmm…



Je suis le premier à être saouler qu’à longueur de journée on me rabat les oreilles avec Hitler et la Shoah (phénomène bien Français), mais quand je lis qu’Amazon Allemagne confie sa “police” interne à des neo-nazis, ça me fait me poser des questions sur le respect du salarié chez Amazon!" />



Je ne donne plus mon fric à Amazon, ni à Pinault-Primtemps-Redoute : je préfère le dépenser chez mon libraire. Lui au moins, il lit les livres qu’il me vend." />







Franchement, j’avoue que je me pose des questions éthiques en tant que client de base d’Amazon.



En premier lieu, les conditions de travail. Certes, le travail de manutentionnaire en entrepôt, c’est per se physiquement pénible, il faut des chefs à poigne pour faire trimer les gens en bottant le cul des feignasses qu’on finit toujours par recruter (payes merdiques + emploi sans qualification) mais ça ne justifie pas des méthodes digne du goulag, dont semble adepte Amazon.



Après, en tant que client, je peux avoir la même chose qu’Amazon en VPC pour de nombreux produits, comme l’informatique, et pas tellement plus cher chez LDLC et Matériel pour ne citer que mes deux fournisseurs préférés mais quid aussi des conditions de travail chez eux ? En tout cas, comme ils sont en France avec des enregistrements RCS bien de chez nous et les impôts qui vont avec, j’aurais plus tendance à les privilégier, même si ça me coûte 5 à 20 € de plus par produit, qu’Amazon et ses magouilles fiscales (sans compter que Jeff Bezos, le patron d’Amazon, est une sorte de tmtisfree point de vue idéologique…)



Après, il y a aussi le fait que certains produits sont introuvables ou difficilement trouvables hors Amazon (livres d’occase en anglais par exemple, j’en ai acheté quatre récemment), que la concurrence sur la librairie en ligne n’est pas toujours terrible (quoi que, Décitre, ils font des efforts pour avoir un catalogue en français potable) mais, franchement, à lire tout ce qui ressort d’Amazon, j’y regarderai à deux fois avant d’acheter chez eux. Si je trouve la même chose ailleurs, même un poil plus cher, ils ne m’auront pas comme client sur le produit.



Et pour la partie travail de manutentionnaire, je sais ce que c’est, je l’ai fait pendant trois ans pour payer mes études. L’ambiance chez Amazon, je n’aurai pas tenu trois jours, même en ayant besoin de fric.

Kamikave a écrit :



Drôle d’interprétation de mes propos. Je dis qu’Amazon va trop loin dans ses méthodes d’exploitation et que ça ne me choque pas (dans le sens où venant d’un grand groupe, ce genre de méthode n’est pas une surprise), mais que à l’inverse, l’autre extrême finit par nuir à l’entreprise. Le plus délicat étant de trouver un juste milieu.







+1 d’une certaine façon, c’est pour cela que je t’ai quoté.



D’un côté, des mecs qui branlent rien parce qu’on leur gueule pas dessus comme il faut, j’en ai vu. Sans parler des connards qui passent leur soirée à t’insulter gratuitement plutôt que de bosser. Et là, il faut un chef qui botte les bons culs pour que ça roule, c’est in,dispensable.



D’un autre côté, si tu as des cheffaillons qui jouent au kapo en faisant chier tout le monde pour tout et n’importe quoi au lieu de simplement diriger le boulot et de recadrer les cons s’il y en a et quand il le faut, c’est invivable.



Et je parle d’exemples vécus. Comme tu dis, il faut un juste milieu.



Le problème avec Amazon, c’est qu’ils s’inspirent plus des méthodes du goulag que de celles du management intelligent. D’où le fait que j’y regarde désormais à deux fois avant d’acheter chez eux. Ça et leurs magouilles fiscales, ça fait un peu beaucoup…