Webcam et sites porno au boulot, une faute grave

Webcam et sites porno au boulot, une faute grave

Sauf peut-être pour ceux qui travaillent chez YouPorn...

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

18/05/2013 3 minutes
125

Webcam et sites porno au boulot, une faute grave

Info PC INpact : Fermer la porte de son bureau à clé ne suffit pas. Regarder des sites à caractère pornographique sur son lieu et durant ses horaires de travail est bien une faute grave pouvant conduire à un licenciement selon la cour d’appel de Reims. Le salarié d’une entreprise de l’Aube en a effectivement fait les frais. Explications.

 

Engagé en 2001 en tant que responsable pré-presse dans une entreprise de l’Aube, Monsieur M. est licencié en janvier 2009 pour faute grave. En effet, son patron lui reproche d’avoir surfé à plusieurs reprises sur des sites à caractère pornographique et d’avoir discuté avec des hôtesses, notamment à l’aide d’une webcam, sur son lieu de travail et depuis l’outil informatique mis à sa disposition par son employeur.

La porte fermée était fermée à clé

L’employé décide alors de contester son licenciement devant le conseil des prud’hommes de Troyes, lequel estime en décembre 2010 que celui-ci est bel est bien fondé. L’ex-salarié continue quoi qu’il en soit son combat devant les tribunaux, en traînant l’affaire devant la cour d’appel de Reims. Et pour cause : sans nier s’être adonné à de telles pratiques notamment devant sa webcam, il estime que son bureau était fermé à clé, de telle sorte que personne n’ait pu être témoin des faits qui lui étaient reprochés. En ce sens, cela n’aurait pas nui à la bonne marche de l’entreprise.

 

Mais si la porte du bureau de Monsieur M. était fermée à clef, comment l’employeur a-t-il pu constater les faits qui lui étaient reprochés ? C’est simple. Des lenteurs ont été constatées sur le réseau de l’entreprise, avance-t-on... Suite à des vérifications, opérées en lien avec le fournisseur d’accès à Internet de l’employeur, il s’est avéré que la surconsommation de bande passante provenait du poste de travail de Monsieur M.. Des techniciens se sont ainsi connectés à son ordinateur en vue de régler le problème...

 

Sauf que ces derniers ont surtout pu découvrir que le salarié était en train de consulter des sites de tchat pornographique, utilisant au passage de la vidéo en ligne. Témoins de la scène, les techniciens ont même réussi à capturer celle-ci en direct et à l’enregistrer. La cour d’appel de Reims, dans une décision en date du 18 janvier 2012 (ci-dessus), confirme d’ailleurs la légalité de ce moyen de preuve rapporté par l’employeur.

Faute grave du salarié 

À partir de là, les juges ont retenu que « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ». Ils ont écarté les arguments de Monsieur M. - qui avançait notamment que l’employeur avait craqué son mot de passe afin d'accéder à son ordinateur - et considéré que son licenciement était fondé.  

 

La décision du conseil de prud’hommes a ainsi été confirmée : Monsieur M. a été débouté de ses demandes et sommé de payer 1 000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive, plus 200 euros au titre des frais de justice. Les magistrats ont également rajouté 3 000 euros supplémentaires au titre des frais de justice. 

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

La porte fermée était fermée à clé

Commentaires (125)


bah c’est bien fait!

Au boulot faut bosser!


C’est la faute à free ça.

Youtube aurait marché comme il faut, il serait pas allé sur un site porno <img data-src=" />


C’est quand même pas terrible le porno au boulot, ça d’accord.

Si en plus ça fait ramer toute la boite, ça devient difficile de contester la faute.



Mais sur le plan technique, comment ils peuvent “enregistrer la scène” ? et c’est l’opérateur qui l’a fait en plus ? O_o



Savoir de quel poste ça vient, ça je veux bien, ça doit pas être bien dur. Savoir de quel site il s’agit, pareil. Par contre l’opérateur qui capte et enregistre en direct ce qui ce passe sur un seul poste de la boite, c’est normal ça ?




Monsieur M. a été débouté de ses demandes et sommé de payer 1 000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive



C’est bien, bientot on aura meme plus le droit de se defendre …








xaqq a écrit :



C’est bien, bientot on aura meme plus le droit de se defendre …





S’il avait gagné, ca aurait été a l’autre de payer…

Si tu attaques quelqu’un, et que tu n’es pas dans ton droit, tu payes.



C’est parfaitement juste. Sinon, n’importe qui attaquerait tout le monde sans aucune raison, esperant un jugement farfelu pour toucher du pognon.









gefgui a écrit :



C’est quand même pas terrible le porno au boulot, ça d’accord.

Si en plus ça fait ramer toute la boite, ça devient difficile de contester la faute.



Mais sur le plan technique, comment ils peuvent “enregistrer la scène” ? et c’est l’opérateur qui l’a fait en plus ? O_o



Savoir de quel poste ça vient, ça je veux bien, ça doit pas être bien dur. Savoir de quel site il s’agit, pareil. Par contre l’opérateur qui capte et enregistre en direct ce qui ce passe sur un seul poste de la boite, c’est normal ça ?







Je pense que c’est les techniciens de l’entreprise en question , à partir de la rien de sorcier.



Il a deja les frais de justice a payer, ce qui est normal. Procedure abusive ca fait un peu: Bon bin messieur vous avez constester et nous ca nous fait chier de faire notre travail, alors voila, 1000 euros d’amende.


Bref, un sacré branleur quoi <img data-src=" /> <img data-src=" />


Non mais sérieux.. Et il a osé contre attaquer… <img data-src=" /> <img data-src=" />








geloud a écrit :



Je pense que c’est les techniciens de l’entreprise en question , à partir de la rien de sorcier.









Des techniciens se sont ainsi connectés à son ordinateur en vue de régler le problème…



C’est du helpdesk classique, sans doute effectué depuis une boite externe d’infogerance…



Les gars voient un traffic anormalement elevé depuis l’IP locale de l’employé, ils checkent les IP de destination, et voient que c’est des domaines pornos.

Jusques a la, rien d’incroyable, le mec peut tres bien avoir pris un virus ou autre… Ca justifie la bonne foi de l’intervention pour verifier le poste du gars.



Ils lancent le controle a distance, et paf, ils sont en direct avec le gars qui se paluche devant une ukrainiene en petite tenue…

Ils lancent fraps, et immortalisent la scene.



Pas besoin de DPI ou de systemes avancés pour gauler le gars comme ca!



a 4400€ brut par mois, t’as autre chose a foutre que mater des films de cul. a ce tarif, tu te les loues tranquille à la maison.

ca ne me choque pas








Einstein-Rosen-Podolsky a écrit :



bah c’est bien fait!

Au boulot faut bosser!







Ok Ok le porno.

Mais PCinpact au boulot n’est il pas contre productif ? <img data-src=" />



Tu veux dire que PCInpact serait une sorte de porno pour geeks ? <img data-src=" />




“Bref, un sacré branleur quoi icon_arrow.gif ”





Si son travail en aurait été inpacté, oui. Mais cela ne semble pas être le cas <img data-src=" />



“cela n’aurait pas nui à la bonne marche de l’entreprise.”







“les techniciens ont même réussi à capturer celle-ci en direct et à l’enregistrer.”



N’y à t-il pas un minimum de vie privé en entreprise ? La on frôle le voyeurisme.



Je n’ai rien contre le fait de garder des preuves techniques (logs divers) mais la… <img data-src=" />








Rituel91 a écrit :



Si son travail en aurait été inpacté, oui. Mais cela ne semble pas être le cas <img data-src=" />



N’y à t-il pas un minimum de vie privé en entreprise ? La on frôle le voyeurisme.



Je n’ai rien contre le fait de garder des preuves techniques (logs divers) mais la… <img data-src=" />







Le travail de tout le monde a été impacté, puisque l’entreprise a subi des lenteurs sur son réseau. Bon OK, un réseau à genoux à cause d’une visioconférence, ça a l’air très limité comme réseau.



<img data-src=" /> Vie privée sur son lieu de travail ? Pourquoi pas vivre sa vie privée en dehors du travail. C’est mieux non ?










xaqq a écrit :



C’est bien, bientot on aura meme plus le droit de se defendre …







c’est aussi dingue de voir ce genre de commentaire, que le monsieur se défende pourquoi pas, tout dépend ensuite de la raison, si on peut considérer comme “normal” d’aller sur internet au travail, c’est autre chose d’aller sur des sites porno faire de la webcam.



A quel point le fait que ca soit du porno a joué dans la décision ?



Dans cette période de retour de l’ordre moral et de pruderie galopante, je me demande si l’effet aurait été le même si, au hasard, le mec surfait sur PCI….









le juge a écrit :



« la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ».





C’est ambigu… Ca signifierait que la consultation d’autre chose devrait être resoumise à jugement ?









Drepanocytose a écrit :



A quel point le fait que ca soit du porno a joué dans la décision ?



Dans cette période de retour de l’ordre moral et de pruderie galopante, je me demande si l’effet aurait été le même si, au hasard, le mec surfait sur PCI….





C’est ambigu… Ca signifierait que la consultation d’autre chose devrait être resoumise à jugement ?







Tout à fait, je ne suis pas spécialement pour la consultation du porno au boulot mais dans ce cas toute activité non liée au travail devrait être répréhensible (je dis ça mais au boulot je suis beaucoup sur PCI).



A mon avis, il urait été plus “honnête” ou crédible, au choix, de lui reproche que ses activité perturbait bel et bien l’ensemble de l’entreprise de par le ralentissement du réseau, ce qui pour le coup est vrai, plutôt que de lui reprocher la nature de ses consultations.



Surtout que si ma mémoire ne me fait pas trop défaut, il y a plusieurs années de cela, une autre affaire du genre à finit avec le résultat inverse, car on reprochait à la ou le salarié de consulter Facebook sur son temps de travail et que du coup le tribunal avait statué que cela n’avait pas dégradé son travail ou quoique ce soit et donc la plinte n’était pas recevable



Et depuis d’autre cas ont été connu et assurait un certain “droit” à la vie privée, même sur son lieu de travail, bien qu’officieux. Donc, cela montre que le contenu à ici été plus juger que l’action en elle même.









Lafisk a écrit :



Tout à fait, je ne suis pas spécialement pour la consultation du porno au boulot mais dans ce cas toute activité non liée au travail devrait être répréhensible (je dis ça mais au boulot je suis beaucoup sur PCI).



A mon avis, il urait été plus “honnête” ou crédible, au choix, de lui reproche que ses activité perturbait bel et bien l’ensemble de l’entreprise de par le ralentissement du réseau, ce qui pour le coup est vrai, plutôt que de lui reprocher la nature de ses consultations.



Surtout que si ma mémoire ne me fait pas trop défaut, il y a plusieurs années de cela, une autre affaire du genre à finit avec le résultat inverse, car on reprochait à la ou le salarié de consulter Facebook sur son temps de travail et que du coup le tribunal avait statué que cela n’avait pas dégradé son travail ou quoique ce soit et donc la plinte n’était pas recevable



Et depuis d’autre cas ont été connu et assurait un certain “droit” à la vie privée, même sur son lieu de travail, bien qu’officieux. Donc, cela montre que le contenu à ici été plus juger que l’action en elle même.







Je n’ai pas tout lu sur la décision de justice, mais il me semble qu’il y a aussi la consommation excessive de bande passante qui a conduit a vérifier ce que faisait le monsieur, dans un autre cas ou une personne se contenterait de télécharger sur des sites illégaux ou de faire une consommation excessive de vidéo sur Yotube en 1080p, la sanction aurait pu être la meme.









Einstein-Rosen-Podolsky a écrit :



bah c’est bien fait!

Au boulot faut bosser!







Tu veux dire que si tu étais mon boss, là, à l’instant (oui, je suis au boulot) tu me virerais ? J’ai un gros problème en fait, juste maintenant, je suis au boulot, et je n’ai rien à faire. Et je suis là jusque 22h, et j’ai à peu près 5 minutes de trucs prévus à faire d’ici là. Je suis donc viré dans tous les cas ?









mononokehime a écrit :



c’est aussi dingue de voir ce genre de commentaire, que le monsieur se défende pourquoi pas, tout dépend ensuite de la raison, si on peut considérer comme “normal” d’aller sur internet au travail, c’est autre chose d’aller sur des sites porno faire de la webcam.







J’ai pas dit qu’il avait raison de faire ce qu’il a fait. Je dis juste qu’il a perdu, il doit payer les frais de justice, soit c’est normal. Le condamner en plus pour procedure abusive, ca veut dire ce que ca veut dire, que d’apres la justice il n’aurait meme pas du se defendre.









mononokehime a écrit :



Je n’ai pas tout lu sur la décision de justice, mais il me semble qu’il y a aussi la consommation excessive de bande passante qui a conduit a vérifier ce que faisait le monsieur, dans un autre cas ou une personne se contenterait de télécharger sur des sites illégaux ou de faire une consommation excessive de vidéo sur Yotube en 1080p, la sanction aurait pu être la meme.





l’avant dernier paragraphe de la 3ème page stipule bien que la surconsommation n’est qu’une constatation et non ce qui lui est reproché, ce qui lui est reproché, c’est d’avoir consulter des sites porno et d’avoir fait de la webcam avec des hôtesses de ces même sites.



Le problème est pris à l’envers, la constatation devrait être: MR m consultait des sites web et le reproche: Cela gênait le bon fonctionnement du réseau.



ou alors lui reprocher de consulter du contenu non professionnel, de façon abusive et qui entrainait des lenteurs du réseau. La ça pour le coup c’est recevable car on a déjà eu des news dans ce genre aussi ici même.



Ce que je conteste c’est qu’au final cela aurait été un autre type de contenu la sentence aurait peut être pas été la même, vu que cela n’impactait pas son travail au final et qu’il n’avait pas l’air d’en avoir une utilisation “excessive” (contrairement à l’affaire où l’employé avait passée des heures sur Facebook et compagnie)









xaqq a écrit :



J’ai pas dit qu’il avait raison de faire ce qu’il a fait. Je dis juste qu’il a perdu, il doit payer les frais de justice, soit c’est normal. Le condamner en plus pour procedure abusive, ca veut dire ce que ca veut dire, que d’apres la justice il n’aurait meme pas du se defendre.







non le caractère abusif c’est d’avoir fait un énième recours alors que lui même reconnait qu’il est fautif et que ce défendre avec l’argument “c’était fermé donc personne ne pouvait me voir” paraît tout de même très léger, surtout qu’au final ses actions impactait d’une tout autre manière la vie de l’entreprise.









Lafisk a écrit :



l’avant dernier paragraphe de la 3ème page stipule bien que la surconsommation n’est qu’une constatation et non ce qui lui est reproché, ce qui lui est reproché, c’est d’avoir consulter des sites porno et d’avoir fait de la webcam avec des hôtesses de ces même sites.



Le problème est pris à l’envers, la constatation devrait être: MR m consultait des sites web et le reproche: Cela gênait le bon fonctionnement du réseau.



ou alors lui reprocher de consulter du contenu non professionnel, de façon abusive et qui entrainait des lenteurs du réseau. La ça pour le coup c’est recevable car on a déjà eu des news dans ce genre aussi ici même.



Ce que je conteste c’est qu’au final cela aurait été un autre type de contenu la sentence aurait peut être pas été la même, vu que cela n’impactait pas son travail au final et qu’il n’avait pas l’air d’en avoir une utilisation “excessive” (contrairement à l’affaire où l’employé avait passée des heures sur Facebook et compagnie)







Et c’est qui qui paye le matériel auditif via la sécu, c’est nous <img data-src=" />









xaqq a écrit :



J’ai pas dit qu’il avait raison de faire ce qu’il a fait. Je dis juste qu’il a perdu, il doit payer les frais de justice, soit c’est normal. Le condamner en plus pour procedure abusive, ca veut dire ce que ca veut dire, que d’apres la justice il n’aurait meme pas du se defendre.







Je n’avais pas compris la phrase comme cela effectivement, mais se défendre ne veut pas non plus dire qu’on a raison de le faire et que l’on va gagner a tous les coups et il y a aussi des limites qui sont définit par la loi, meme si en définitive ces limites sont assez flous et sujet a interprétation.

D’après ce que j’en ai compris sans être spécialiste, il attaque tout en sachant qu’il est coupable et qu’en plus il le reconnait.



Le plus pénalisant, c’est qu’il faisait ramer tout le réseau de l’entreprise, qui aurait pu se payer une licence Olfeo cela dit en passant.



Et puis, on ne parle pas d’un clip de boules vu en douce en 510 minutes pendant la pause syndicale, ce qui aurait pu faire l’objet d’une certaine tolérance, mais d’un volume de data tel qu’il faisait ramer TOUT le réseau de l’entreprise !



Et il y a aussi le coup de la webcam. Recevoir des données pron sur son lieu de travail, c’est déjà limite, mais en émettre… Chapeau pour l’entreprise ! Le genre de capture d’écran qui aurait fait plaisir à la concurrence…



Bref, à trop tirer sur la corde, elle casse.








Commentaire_supprime a écrit :





Bref, à trop tirer sur la corde, elle casse.





Idem pour la nouille <img data-src=" />



Par contre AMHA porn ou pas porn ca ne change rien pour l’entreprise, à volume de data identique.









Commentaire_supprime a écrit :



Le genre de capture d’écran qui aurait fait plaisir à la concurrence…







Ce qui aurait été sympa, c’est d’illustrer l’article avec une photo de l’hôtesse. <img data-src=" />









Reznor26 a écrit :



Tu veux dire que PCInpact serait une sorte de porno pour geeks ? <img data-src=" />





+1 ; et le mode “incognito” est en fait du voyeurisme…<img data-src=" />



Et l’utilisation du mode incognito (de PC Inpact) pour tromper son patron est aussi une faute grave ? <img data-src=" />





il s’est avéré que la surconsommation de bande passante provenait du poste de travail de Monsieur M





Il devait regarder ça en HD … <img data-src=" />








Reznor26 a écrit :



Tu veux dire que PCInpact serait une sorte de porno pour geeks ? <img data-src=" />





Oh cette carte graphique ! Oh cette carte graphiiique ! <img data-src=" />



[quote:4585294:Lafisk]



A mon avis, il aurait été plus “honnête” ou crédible, (au choix), de lui reprocher que ses activités perturbaient bel et bien l’ensemble de l’entreprise : de par le ralentissement du réseau, ce qui pour le coup est vrai, plutôt que de lui reprocher la nature de ses consultations.



salut

c’est AUSSI mon avis !

(“porno…toussa ! –&gt; mouhai, si on veut .. ! ) <img data-src=" />








yoda222 a écrit :



Tu veux dire que si tu étais mon boss, là, à l’instant (oui, je suis au boulot) tu me virerais ? J’ai un gros problème en fait, juste maintenant, je suis au boulot, et je n’ai rien à faire. Et je suis là jusque 22h, et j’ai à peu près 5 minutes de trucs prévus à faire d’ici là. Je suis donc viré dans tous les cas ?







t’as pas du classement ? du rangement ?

des RDV à prévoir ?



Entre regarder du porno, et aller sur des sites d’info tel PCI ou un site concernant son propre métier….



la société devrait simplement refusé l’accès aux vidéos sur Internet, via le proxy ou des règles via le compte AD



Autant le licenciement pour faute me paraît justifié, autant le procédé de preuve m’étonne :





La cour d’appel de Reims, dans une décision en date du 18 janvier 2012 (ci-dessus), confirme d’ailleurs la légalité de ce moyen de preuve rapporté par l’employeur.





Donc désormais on peut “piéger” quelqu’un et se servir de ces preuves pour le virer ? Le salarié était-il au courant que son activité sur le net pouvait être enregistrée ?








Einstein-Rosen-Podolsky a écrit :



t’as pas du classement ? du rangement ?

des RDV à prévoir ?





Alors pour répondre à tes questions, dans l’ordre ça donne non, non, puis non. (dans le désordre aussi d’ailleurs)

Pas vraiment mon boulot, aucun des trois. (oui, je n’ai rien à faire, mais ça j’ai des gens qui le font pour moi /o\ )





Entre regarder du porno, et aller sur des sites d’info tel PCI ou un site concernant son propre métier….



Ah ouais, mais en fait, dans ton commentaire, celui auquel je répondais, tu disais :

“bah c’est bien fait!

Au boulot faut bosser!”

et pas

“Entre regarder du porno et aller sur des site d’info…”



Faudrait savoir…



zut moi qui pensait demander un bureau individuel…<img data-src=" />


Entre travailler ou branler, il faut choisir.



Si il avait en plus fumer un clop à la webcam, je dis pas comment il aurait prit graaaaaave…


Vu le taux de chômage, faut être sacrément culotté (bon lui ne l’était pas vraiment <img data-src=" />) pour se croire autorisé à regardé du porno en toute impunité au boulot. Dans tas de gens bosseurs cherchent un travail, il est normal que les branleurs laissent leur place à ces derniers (une sorte de sélection naturelle, au final)



Et puis si j’étais patron, ça m’ennuierait que l’on se masturbe dans mes locaux, à mes frais, sur mon matériel. <img data-src=" />








Drepanocytose a écrit :



Idem pour la nouille <img data-src=" />



Par contre AMHA porn ou pas porn ca ne change rien pour l’entreprise, à volume de data identique.







Niveau sécurité, les sites porn ne sont pas les plus réputés…



Débouté OK, condamné à payer les frais de la défense OK, mais pourquoi le condamner à 1000€ pour procédure abusive ? Comme l’a dit xaqq plus haut le droit de recourir à la justice en prend un coup.








Rituel91 a écrit :



N’y à t-il pas un minimum de vie privé en entreprise ? La on frôle le voyeurisme.







La vie privée, c’est chez soi. Que tu sois dans la rue ou au boulot, ce n’est plus la vie privée. Tu ne peux pas reprocher à un(e) ami(e) de ta femme de t’avoir vu dans la rue avec ta maîtresse et l’avoir répété. Idem si ça se passe au boulot.









moi1000 a écrit :



La vie privée, c’est chez soi. Que tu sois dans la rue ou au boulot, ce n’est plus la vie privée. Tu ne peux pas reprocher à un(e) ami(e) de ta femme de t’avoir vu dans la rue avec ta maîtresse et l’avoir répété. Idem si ça se passe au boulot.





et même chez soi, on peut se faire virer pour avoir dit du mal de son entreprise.



Dire qu’au Japon on m’a reproché de répondre à des e-mails de recruteurs pendant les temps de pause avec le Pc de l’entreprise à mon stage/période de test au noir (en plus !) et sans aucune promesse d’emploi… Vraiment un autre monde. Soit-disant que ça pourrait vexer le patron… Mouais.








kryxx a écrit :



a 4400€ brut par mois, t’as autre chose a foutre que mater des films de cul





J’aime beaucoup la logique sous-jacente : il aurait été moins (ou plus) payé, que ça aurait dû influer sur la décision prise…



On doit donc selon toi faire une justice qui adapte ses jugements selon le patrimoine du prévenu ?



<img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



A quel point le fait que ca soit du porno a joué dans la décision ?



Dans cette période de retour de l’ordre moral et de pruderie galopante, je me demande si l’effet aurait été le même si, au hasard, le mec surfait sur PCI….





Même interrogation.



Ça lui ouvrirait pas un recours en cassation, ça ?






L’action de M “” a été capturée en directe et enregistrée et que cette preuve ne peut être rejetée comme ayant été obtenue de manière illicite ;





En fait, je pense qu’il ne s’agit pas d’un enregistrement au sens “vidéo” mais plus une capture d’écran. Sans quoi le tribunal aurait sûrement rejeté : un enregistrement vidéo serait considéré comme une sorte de caméra de vidéo-surveillance, dans ce cas c’est déclaration à la CNIL et information du personnel obligatoire.



Quant à l’utilisation du porno au boulot, ca dépend de la politique de son entreprise : d’une façon générale il y a une tolérance sur le surf extra-boulot.

Mais si le monsieur fait des mises en scènes avec la webcam, au point de perturber le réseau de la boite… on dépasse la simple consultation de sites de (o)(o).

Pis quoi, ils font quoi les admins… ils peuvent pas mettre un proxy ?



Edit : ([mylife]je découvre que c’est mon premier commentaire depuis mon inscription !!! Champagne ![/mylife]








Einstein-Rosen-Podolsky a écrit :



bah c’est bien fait!

Au boulot faut bosser!





Tais-toi et bosse !

<img data-src=" />





Monsieur M. - qui avançait notamment que l’employeur avait craqué son mot de passe afin d’accéder à son ordinateur



Donc il est non seulement con mais en plus une quiche en informatique, la totale ! <img data-src=" />


tout ça pour une BP faible.. tss <img data-src=" />



par contre la prise de contrôle à distance, c’est classique mais légèrement flippant quand ton curseur bouge d’un coup, et qu’on te prévient après les faits” ah je prends le contrôle pour ce que vous m’avez demandé..”








Drepanocytose a écrit :



A quel point le fait que ca soit du porno a joué dans la décision ?



Dans cette période de retour de l’ordre moral et de pruderie galopante, je me demande si l’effet aurait été le même si, au hasard, le mec surfait sur PCI….





C’est ambigu… Ca signifierait que la consultation d’autre chose devrait être resoumise à jugement ?





Clairement, s’il avait surfé sur pci au lieu de s’adonner à du porno avec webcam, ça m’aurait pas choqué (je vois pas comment troller sur pci aurait pu suffire à faire ramer le réseau de son entreprise).







yoda222 a écrit :



Tu veux dire que si tu étais mon boss, là, à l’instant (oui, je suis au boulot) tu me virerais ? J’ai un gros problème en fait, juste maintenant, je suis au boulot, et je n’ai rien à faire. Et je suis là jusque 22h, et j’ai à peu près 5 minutes de trucs prévus à faire d’ici là. Je suis donc viré dans tous les cas ?





Il faut balayer. <img data-src=" />









Lafisk a écrit :



l’avant dernier paragraphe de la 3ème page stipule bien que la surconsommation n’est qu’une constatation et non ce qui lui est reproché, ce qui lui est reproché, c’est d’avoir consulter des sites porno et d’avoir fait de la webcam avec des hôtesses de ces même sites.



Le problème est pris à l’envers, la constatation devrait être: MR m consultait des sites web et le reproche: Cela gênait le bon fonctionnement du réseau.



ou alors lui reprocher de consulter du contenu non professionnel, de façon abusive et qui entrainait des lenteurs du réseau. La ça pour le coup c’est recevable car on a déjà eu des news dans ce genre aussi ici même.



Ce que je conteste c’est qu’au final cela aurait été un autre type de contenu la sentence aurait peut être pas été la même, vu que cela n’impactait pas son travail au final et qu’il n’avait pas l’air d’en avoir une utilisation “excessive” (contrairement à l’affaire où l’employé avait passée des heures sur Facebook et compagnie)





J’ignore si c’est juste, mais il me semble d’après ton commentaire qu’il aurait peut être même pu être gracié (voire indemnisé ?).



Mais enfin personnellement, faire du porno au boulot, je trouve ça au moins déplacé.



lysbleu a écrit :



Vu le taux de chômage, faut être sacrément culotté (bon lui ne l’était pas vraiment <img data-src=" />) pour se croire autorisé à regardé du porno en toute impunité au boulot. Dans tas de gens bosseurs cherchent un travail, il est normal que les branleurs laissent leur place à ces derniers (une sorte de sélection naturelle, au final)



Et puis si j’étais patron, ça m’ennuierait que l’on se masturbe dans mes locaux, à mes frais, sur mon matériel. <img data-src=" />







  • l’infini









brazomyna a écrit :



On doit donc selon toi faire une justice qui adapte ses jugements selon le patrimoine du prévenu ?





Je pense que oui, mais dans l’autre sens.

Car actuellement tout le monde sait que les gens aisés sont avantagés face à la justice aussi (je dis aussi car il y a pas que les procès dans la vie).



Notez bien que l’encombrement réseau est très certainement “l’excuse” utilisée pour expliquer la capture des exploits de l’employé.



Mais le jugement est principalement basé sur le fait que ces activités nuisent à l’image de la société dans tous les cas et suffisent à le faire éjecter de la boite.


Je trouve que cette décision de justice ressemble à un exemple.

“ Regardez ce qu’il peux vous arriver si … ”



Je ne dirais pas que c’est bien ou c’est mal, le sujet est complexe.

C’est normal d’être sanctionné lorsque l’on fait une bêtise.

Là ou par contre, cela me laisse dubitatif, c’est la vrai raison pour laquelle cette personne s’est faite virée ?



La raison technique de ralentissement du réseau … outch <img data-src=" />

Ils sont en 56 k ?



Ce que je me demande, c’est la vraie raison qu’il y a derrière, vu que je pense qu’ils ont fait de Mr M un exemple …



Est-ce que c’est une raison morale ? ( site pron, wecam … prostitution border line )

Est-ce que cet employé était vraiment efficace ?

Est-ce qu’il portait des baskets bleu qui agressaient les yeux du DRH ?

etc …

Est-ce que c’est surtout un peu de tout qui à fait que l’on a prit cette décision ?



Vu le nombre de personnes qui quotidiennement vont sur Youtube, d’autres sur des sites de jeux etc …et tout cela au frais de l’entreprise, faut quand même se poser la question !



Des news comme celle-la, on en a une de temps en temps comme pour rappeler que l’on ne peux pas faire n’importe quoi, n’importe ou et n’importe comment.



La Justice a frappé le vilain fourbe obsédé, tremblons devant la sentence des hautes autorités !

Cela en fera sûrement réfléchir certains qui pratiquent ce genre d’exercice pendant leur boulot.



Ce que je condamnerais chez Mr M, c’est sa mauvaise foi mais sans couvert de raisons douteuses aggravées.

Quand aux personnes qui se demandent s’ils sont observés sur leur Pc de boulot, il y a 20 ans, l’existence de ces logiciels espions, sous couvert de services de maintenance, étaient déjà largement en activité dans les grosses boîtes. On commençait même à en parler pour l’éducation nationale, pour donner des cours infos aux élèves avec le control des postes de travail par l’enseignant.

Bref, cela ne date pas d’hier.



.








Resman a écrit :



Débouté OK, condamné à payer les frais de la défense OK, mais pourquoi le condamner à 1000€ pour procédure abusive ? Comme l’a dit xaqq plus haut le droit de recourir à la justice en prend un coup.





Il a déjà eu recours à la justice qui l’a reconnu coupable …. et il insiste en cassation … si c’est pas de la procédure abusive c’est quoi ?

Surtout quand on voit la tronche des sommes qu’il réclamait … juste MDR quoi !



C’est pour ça que je n’aime pas serrer les mains dans les administrations… <img data-src=" />


<img data-src=" />

Quoi?? On peut même plus fapper tranquille au taf au lieu de bosser? Mais où va t’on?








xaqq a écrit :



C’est bien, bientot on aura meme plus le droit de se defendre …





Te défendre de quoi ?

Il a fauté, il a été pris la main dans le sac, il paye.

Je ne vois pas en quoi il y a matière à débattre.

Ton patron te paye pour que tu fasses ton boulot, pas que tu ailles te pignoler sur des sites de culs.









xaqq a écrit :



Il a deja les frais de justice a payer, ce qui est normal. Procedure abusive ca fait un peu: Bon bin messieur vous avez constester et nous ca nous fait chier de faire notre travail, alors voila, 1000 euros d’amende.





Il a été débouté, et il en a remis une couche, alors qu’il savait très bien qu’il était en tort.

Donc oui, procédure abusive de sa part et peine méritée.









Guiguiolive a écrit :



Ils lancent fraps, et immortalisent la scene.





Tout en faisant tomber leur propre stockage (ça bouffe un max Fraps, je le sais, je l’ai sur mon PC ^^;

Mais bon, moment inoubliable oblige ^^; (voir l’ukrainienne, pas le branleur ^^;)



Il y en a qui veulent du porno au boulot, le cul de la patronne et un 13ème mois.







Mais ils sont pas majoritaires hein…. <img data-src=" />








Winderly a écrit :



J’ignore si c’est juste, mais il me semble d’après ton commentaire qu’il aurait peut être même pu être gracié (voire indemnisé ?).







Non, je ne pense pas, cela reste dans le cadre de la faute grave, et en cas de faute grave, pas d’indemnisation









malhadie a écrit :



Je trouve que cette décision de justice ressemble à un exemple.

“ Regardez ce qu’il peux vous arriver si … ”



Je ne dirais pas que c’est bien ou c’est mal, le sujet est complexe.

C’est normal d’être sanctionné lorsque l’on fait une bêtise.

Là ou par contre, cela me laisse dubitatif, c’est la vrai raison pour laquelle cette personne s’est faite virée ?



La raison technique de ralentissement du réseau … outch <img data-src=" />

Ils sont en 56 k ?



Ce que je me demande, c’est la vraie raison qu’il y a derrière, vu que je pense qu’ils ont fait de Mr M un exemple …



Est-ce que c’est une raison morale ? ( site pron, wecam … prostitution border line )

Est-ce que cet employé était vraiment efficace ?

Est-ce qu’il portait des baskets bleu qui agressaient les yeux du DRH ?

etc …

Est-ce que c’est surtout un peu de tout qui à fait que l’on a prit cette décision ?



Vu le nombre de personnes qui quotidiennement vont sur Youtube, d’autres sur des sites de jeux etc …et tout cela au frais de l’entreprise, faut quand même se poser la question !



Des news comme celle-la, on en a une de temps en temps comme pour rappeler que l’on ne peux pas faire n’importe quoi, n’importe ou et n’importe comment.



La Justice a frappé le vilain fourbe obsédé, tremblons devant la sentence des hautes autorités !

Cela en fera sûrement réfléchir certains qui pratiquent ce genre d’exercice pendant leur boulot.



Ce que je condamnerais chez Mr M, c’est sa mauvaise foi mais sans couvert de raisons douteuses aggravées.

Quand aux personnes qui se demandent s’ils sont observés sur leur Pc de boulot, il y a 20 ans, l’existence de ces logiciels espions, sous couvert de services de maintenance, étaient déjà largement en activité dans les grosses boîtes. On commençait même à en parler pour l’éducation nationale, pour donner des cours infos aux élèves avec le control des postes de travail par l’enseignant.

Bref, cela ne date pas d’hier.



.







En fait, il y a souvent des jugements, mais rarement des publications. Donc la justice continue, que le “citoyen lambda” suive l’information ou pas.



Le jugement est clair : selon la cour, ces activités (le pignolage par webcam sur ce genre de site) ne peuvent que nuire au fonctionnement de l’entreprise, et nécessitent un licenciement immédiat.



C’est justifié si par exemple, il y avait des rumeurs sur son dos depuis un moment à propos de son pignolage.



Il ne faut pas voir le mal partout <img data-src=" />



De plus, on parle de prud’hommes : dur de prendre un jugement isolé pour en faire une jurisprudence.









Rapidkiller a écrit :



Il a déjà eu recours à la justice qui l’a reconnu coupable …. et il insiste en cassation … si c’est pas de la procédure abusive c’est quoi ?

Surtout quand on voit la tronche des sommes qu’il réclamait … juste MDR quoi !









C’est un appel, pas une cassation.

De plus, “procédure abusive” c’est un peu subjectif, on peut imaginer que cette personne était juste d’une mauvaise foi incontestable = appel à la justice pour faire chier le monde = procédure abusive !






Sauf que ces derniers ont surtout pu découvrir que le salarié était en train de consulter des sites de tchat pornographique, utilisant au passage de la vidéo en ligne. Témoins de la scène, les techniciens ont même réussi à capturer celle-ci en direct et à l’enregistrer. La cour d’appel de Reims, dans une décision en date du 18 janvier 2012 (ci-dessus), confirme d’ailleurs la légalité de ce moyen de preuve rapporté par l’employeur.



En tant qu’ex admin réseau, je trouve ça particulièrement choquant que des techs se connectent en remote desktop sans accord utilisateur sur un poste.

Ça oui, c’était passible de licenciement.









xaqq a écrit :



Il a deja les frais de justice a payer, ce qui est normal. Procedure abusive ca fait un peu: Bon bin messieur vous avez constester et nous ca nous fait chier de faire notre travail, alors voila, 1000 euros d’amende.





+1







moi1000 a écrit :



La vie privée, c’est chez soi. Que tu sois dans la rue ou au boulot, ce n’est plus la vie privée. Tu ne peux pas reprocher à un(e) ami(e) de ta femme de t’avoir vu dans la rue avec ta maîtresse et l’avoir répété. Idem si ça se passe au boulot.





Vie privée résiduelle, ça existe.







Rituel91 a écrit :



N’y à t-il pas un minimum de vie privé en entreprise ? La on frôle le voyeurisme.

Je n’ai rien contre le fait de garder des preuves techniques (logs divers) mais la… <img data-src=" />





Vie privée résiduelle, encore et toujours.

Dans le cas présent, non respectée ET par l’employeur ET par les prud’hommes.







Jarodd a écrit :



Autant le licenciement pour faute me paraît justifié, autant le procédé de preuve m’étonne :

Donc désormais on peut “piéger” quelqu’un et se servir de ces preuves pour le virer ? Le salarié était-il au courant que son activité sur le net pouvait être enregistrée ?





Depuis un certain nain à talonnette surexité de l’épaule, on peut effectivement t’enregistrer à ton insu et s’en servir contre toi légalement.









AntonyToku a écrit :



C’est pour ça que je n’aime pas serrer les mains dans les administrations… <img data-src=" />





<img data-src=" />









Vellou a écrit :



De plus, “procédure abusive” c’est un peu subjectif, on peut imaginer que cette personne était juste d’une mauvaise foi incontestable = appel à la justice pour faire chier le monde = procédure abusive !





Sauf que si j’ai bien compris, dans ce cas là le mec n’était pas de mauvaise foi car il a admis avoir été sur des sites pr0n, mais n’était pas d’accord sur le fait que cela pouvait gêner l’entreprise.

D’après ce que dit l’article il n’a d’ailleurs pas été condamné pour avoir gêné le travail de l’entreprise -ou même l’image de cette dernière- mais simplement pour la consultation de sites de cul.

Donc en gros il a été condamné pour quelque chose qu’il a admis avoir commis, mais le tribunal n’a rien eu à carrer que ça soit de la méthode employée pour l’espionner ou bien du fait que la consultation de porno ait effectivement gêné l’entreprise ou pas.

En résumé, la seule raison de son licenciement c’est qu’il a été sur des sites de cul, et ça a été validé par les prud’hommes.

Après les obsédés sexuels c’est quoi la prochaine étape ?

Les homos ?

Les noirs ?

Et pendant ce temps là l’autre moitié de l’entreprise passe son temps sur facebook et youtube.









MasterDav a écrit :



En résumé, la seule raison de son licenciement c’est qu’il a été sur des sites de cul, et ça a été validé par les prud’hommes.





Tu as lu l’article ?



Des lenteurs ont été constatées sur le réseau de l’entreprise, avance-t-on… Suite à des vérifications, opérées en lien avec le fournisseur d’accès à Internet de l’employeur, il s’est avéré que la surconsommation de bande passante provenait du poste de travail de Monsieur M..



Donc non, ce n’est pas UNIQUEMENT pour consultation de site de Q.

Il a joué, il a perdu. Point final.









Jiyuu_Hashi a écrit :



Tu as lu l’article ?



Des lenteurs ont été constatées sur le réseau de l’entreprise, avance-t-on… Suite à des vérifications, opérées en lien avec le fournisseur d’accès à Internet de l’employeur, il s’est avéré que la surconsommation de bande passante provenait du poste de travail de Monsieur M..



Donc non, ce n’est pas UNIQUEMENT pour consultation de site de Q.

Il a joué, il a perdu. Point final.







lis bien le PV du jugement, 3ème pages avant dernier paragraphe, comme je l’expliquais plus haut, les ralentissements du réseau ne sont que des constatations, aucunmenet des choses qui lui sont reprochés.



Cela indique clairement qu’il n’a été juger que sur le contenu de ce qu’il visitait et non pas les conséquence de ces visites.









brazomyna a écrit :



J’aime beaucoup la logique sous-jacente : il aurait été moins (ou plus) payé, que ça aurait dû influer sur la décision prise…



On doit donc selon toi faire une justice qui adapte ses jugements selon le patrimoine du prévenu ?

<img data-src=" />

……





En fait c’est un système qui existe en Finlande pour les PV d’excès de vitesse sur la route

t’es chomeurs ou smicard tu paies 50 €

t’es le pdg de Nokia c’est 125000€ ( je crois que le record est de 170k pour un patron d’usines de hamburgers ou de saucisse

assez surprenant comme concept .. mais à réflechir ?

<img data-src=" />










MasterDav a écrit :



(…)

En résumé, la seule raison de son licenciement c’est qu’il a été sur des sites de cul, et ça a été validé par les prud’hommes.

Après les obsédés sexuels c’est quoi la prochaine étape ?

Les homos ?

Les noirs ?

Et pendant ce temps là l’autre moitié de l’entreprise passe son temps sur facebook et youtube.







Il faut lire et comprendre le jugement avant de vouloir l’interpréter ou de chercher la petite bête <img data-src=" />



Je te cite le passage intéressant, comme toujours c’est dans les “attendus que” :



“(…)M. x ne peut sérieusement être suivi dans ses explications selon lesquelles il ne lui aurait été fait aucun reproche quant aux répercussions sur son activité professionnelle; que de se livrer à l’onanisme sur son lieu [de travail] pendant son temps de travail portent nécessairement atteinte à l’image de l’entreprise (…)”



Ce qu’il faut comprendre, c’est que le tribunal trouve le salarié gonflé de prétendre qu’il aurait fallu le prévenir que ses activités pouvaient nuire à l’entreprise. La cour part du principe que c’est une évidence, que de telles activités portent nécessairement (= forcément) atteinte à l’image de l’entreprise.



C’est ce motif qui est à la base de la condamnation. La nuisance à l’image de l’entreprise, et l’entêtement du salarié.



Pour l’entêtement, c’est toujours discutable, mais pour l’image ça n’est pas discutable, en tout cas pour ce cas précis, puisque des techniciens ont pu constater ceci.



En particulier, quand tu dis : “En résumé, la seule raison de son licenciement c’est qu’il a été sur des sites de cul, et ça a été validé par les prud’hommes. “, c’est complètement faux : ce qui est reproché, c’est l’activité du monsieur, qui ne faisait pas que consulter.



<img data-src=" />









Vellou a écrit :



Il faut lire et comprendre le jugement avant de vouloir l’interpréter ou de chercher la petite bête <img data-src=" />





C’est bien ce que j’ai fait, en tous cas pour la partie “lire” parce que pour la partie “comprendre” je ne parle ni l’ancien francois et n’ai pas fait de droit <img data-src=" />

Je vais pas recopier le passage, la flemme, mais en début de page 3, finalement le seul “attendu que” qui mentionne la faute grave est “la consultation de site porno”.

Tout le reste fait office de circonstance atténuantes/aggravantes.

En tous cas c’est ce que j’en comprends, comme dit plus haut suis pas en droit et les “nonobstants” et autres “attendus que” c’est juste bon pour embrouiller les gens.<img data-src=" />



Avant de se matter un porno (ou autre) il faut penser a shooter vnc !!!



y en a qui réfléchisse pas quand même <img data-src=" />








Lafisk a écrit :



Cela indique clairement qu’il n’a été juger que sur le contenu de ce qu’il visitait et non pas les conséquence de ces visites.







  1. Lors de la signature de son contrat de travail, je doute que la consultation de sites de cul ait été mentionnée pour ses activités, et donc le contenu visualisé est déjà hors travail.

  2. Un réseau interne, dans une société, qui ne tient pas les attentes, suite à l’utilisation abusive d’un employé, n’est pas non plus innocent. La faute est certes partagée, mais l’employé y est fautif.

  3. J’ai l’impression, en te lisant, que ce qu’il lui est reproché, c’est ce que toi-même tu fais, et donc cherche à légitimer ^^; (ben oui, moi, au boulot, si je vais sur des sites de cul, voire si j’utilise la webcam, à des fins autres que professionnelles, je suis passible de sanctions).



    Il a joué, il a perdu. Point final.









Jiyuu_Hashi a écrit :





  1. Lors de la signature de son contrat de travail, je doute que la consultation de sites de cul ait été mentionnée pour ses activités, et donc le contenu visualisé est déjà hors travail.



    1. Un réseau interne, dans une société, qui ne tient pas les attentes, suite à l’utilisation abusive d’un employé, n’est pas non plus innocent. La faute est certes partagée, mais l’employé y est fautif.

    2. J’ai l’impression, en te lisant, que ce qu’il lui est reproché, c’est ce que toi-même tu fais, et donc cherche à légitimer ^^; (ben oui, moi, au boulot, si je vais sur des sites de cul, voire si j’utilise la webcam, à des fins autres que professionnelles, je suis passible de sanctions).



      Il a joué, il a perdu. Point final.







      Je ne cherches pas à légitimer ses actions, comme dis plus haut. Je dis juste que l’argumentaire n’est pas forcément le bon. Bien sur que regarder du porno c’est pas pro, c’est pas plus pro que de visiter PCI ou Facebook, sauf que si cela avait été ces derniers, il aurait eu une tape dans le dos (et encore).



      Donc au final ce qui gênait, c’était qu’il bouffait la bane passante de par ses activités, ce qui n’est dans le PV du procès, qu’une constatation et non un réel reproche.



      C’est plus la forme que le fond que je reproche à cette condamnation.










MasterDav a écrit :



C’est bien ce que j’ai fait, en tous cas pour la partie “lire” parce que pour la partie “comprendre” je ne parle ni l’ancien francois et n’ai pas fait de droit <img data-src=" />

Je vais pas recopier le passage, la flemme, mais en début de page 3, finalement le seul “attendu que” qui mentionne la faute grave est “la consultation de site porno”.

Tout le reste fait office de circonstance atténuantes/aggravantes.

En tous cas c’est ce que j’en comprends, comme dit plus haut suis pas en droit et les “nonobstants” et autres “attendus que” c’est juste bon pour embrouiller les gens.<img data-src=" />







En fait, en droit, il faut simplement prendre le dictionnaire et regarder le sens des mots. Quand tu connais le sens des mots qu’ils emploient, tu peux comprendre leur manière d’écrire. Ça ne fait pas tout, mais ça aide grandement !



C’est comme les questions du code de la route : est-ce que je peux, est-ce que je dois … deux choses identiques pour beaucoup de monde, et qui pourtant sont tellement différentes <img data-src=" />



Bref, non, dans les attendus, le passage que j’ai mis en gras est justement celui qui est reproché : il ne peut pas nier le fait que ses activités nuisent à l’image de la société.

Et vu que c’est précisément ce qu’il fait (vu qu’il fait appel avec des arguments bidons), il se prend en plus une amende pour la procédure abusive <img data-src=" />



Dans des termes un peu plus “djeunz” ça se traduit comme ça :

Si tu te branles sur un réseau professionnel où des collaborateurs sont potentiellement connectés et donc peuvent voir tes agissements en direct, faut pas venir te plaindre de te faire licencier, et faut pas espérer utiliser des arguments à la con pour te dédouaner.



Vellou,



Tu dis “ En fait, il y a souvent des jugements, mais rarement des publications. Donc la justice continue, que le “citoyen lambda” suive l’information ou pas.



Ce qui impliquerai donc que d’autres affaires du même style sont jugées régulièrement.



Alors pourquoi parler de celle-ci particulièrement ?



Est-ce parce que les jugements des autres affaires amènent à relaxer et simplement blâmer l’incriminé ?

Est-ce parce que on a voulu en faire un mini buzz pour exemple ?

Est-ce que c’est par hasard qu’un journaliste est tombé dessus ?



Je ne suis pas Fox Mulder et je ne crois pas aux complots ( Quoi que :) )

Mais je trouve cela étonnant quand même.



Sinon pour les mots en droit, c’est clair que ce n’est pas simple.

C’est un métier d’ailleurs :)



.


4200 EURO a payer, en plus d’etre licensier, sans indemmnisation, c’est la moindre des choses pour un pareil idiots.


Info PC INpact : Fermer la porte de son bureau à clé ne suffit pas. Regarder des sites à caractère pornographique sur son lieu et durant ses horaires de travail est bien une faute grave pouvant conduire à un licenciement selon la cour d’appel de Reims. Le salarié d’une entreprise de l’Aube en a effectivement fait les frais. Explications.

















































































































































Engagé en 2001 en tant que responsable pré-presse dans une entreprise de l’Aube, Monsieur M. est licencié en janvier 2009 pour faute grave. En effet, son patron lui reproche d’avoir surfé à plusieurs reprises sur des sites à caractère pornographique et d’avoir discuté avec des hôtesses, notamment à l’aide d’une webcam, sur son lieu de travail et depuis l’outil informatique mis à sa disposition par son employeur.



Faut être Premium +++ pour voir les vidéos/photos qui illustrent l’article ? <img data-src=" />








Vellou a écrit :



En fait, en droit, il faut simplement prendre le dictionnaire et regarder le sens des mots. Quand tu connais le sens des mots qu’ils emploient, tu peux comprendre leur manière d’écrire. Ça ne fait pas tout, mais ça aide grandement !







+100

Sérieux faut arrêter. La gars il reconnait ne pas connaitre le droit et il se plaint de pas tout comprendre. Le droit, comme plein de domaines, a son propre vocabulaire, usuel, auquel tu es formé si tu fais les études et si tu te donne la peine de t’y pencher.

Un procédure abusive ça porte bien son nom, il a été jugé que ce monsieur a saisi de nouveau le tribunal sans raisons valables. Comprendre, tes excuses sont bidons, te fout pas d’not’ gueule, t’as été pris la main dans le sac, alors tu en assumes les conséquences … point !

Et puis franchement, si déjà les prud’homme te donne une premiere claque, aller en justice c’est un risque fort d’en prendre une deuxième.

Mais je ne jetterai pas complément la pierre à ce monsieur, il se peut tout à fait qu’il ait été très mal conseillé par son avocat …



Comme s’écrie un certain sarazin:



C’EST DES MALADES !


Il me semble excessif d’appliquer une telle rigueur pour un comportement fautif mais pas criminel…



Licencier un salarié à la première incartade, alors que dans la justice pénale on applique toujours le sursis, la première fois, pour des actes bien plus grave : Ici ça méritait tout au plus une mise à pied d’une semaine avec suspension du salaire.



Que se serait-il passé s’il avait cassé la figure de son patron dans la rue : Tout au plus un mois de prison avec sursis…



Cessons de faire fonctionner les institutions, les lois, la justice dans le seul intérêt des actionnaires ! (sauf à reconnaître que ce sont eux qui manipulent l’état ?)


Je crois qu’il y a une coquille dans l’article, il s’agissait de Mr SK. <img data-src=" />








JoePike a écrit :



En fait c’est un système qui existe en Finlande pour les PV d’excès de vitesse sur la route

t’es chomeurs ou smicard tu paies 50 €

t’es le pdg de Nokia c’est 125000€ ( je crois que le record est de 170k pour un patron d’usines de hamburgers ou de saucisse

assez surprenant comme concept .. mais à réflechir ?

<img data-src=" />





Je connaissais pas, ça a l’air sympa.









-zardoz- a écrit :



Cessons de faire fonctionner les institutions, les lois, la justice dans le seul intérêt des actionnaires ! (sauf à reconnaître que ce sont eux qui manipulent l’état ?)







Hum… faudrait pas tout mélanger. On parle d’un gars qui s’est tripoter au boulot. Point.

Pour moi la sanction est amplement mérité. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre les gens qui le défende.



J’ai beau me mettre à la place du patron, des actionnaires (s’il y en a), ou même des collègues de ce type, je ne trouve pas ça normal. Etre licencié et oser pleurer pour cela après, j’appel ça du foutage de gueule.



Les responsables se sont pas les “gros méchants actionnaires” ou “le méchant capitaliste”. C’est le gars qui a rien trouvé de mieux à faire que de se palucher à son bureau.



PS: j’encourage vivement les gens à se palucher <img data-src=" /> mais pas au boulot <img data-src=" />









Idiot Proof a écrit :



Faut être Premium +++ pour voir les vidéos/photos qui illustrent l’article ? <img data-src=" />





Faut juste pas bloquer scribd.com, et avoir un navigateur pas trop vieux.

<img data-src=" />









Antechris a écrit :



Hum… faudrait pas tout mélanger. On parle d’un gars qui s’est tripoter au boulot. Point.

Pour moi la sanction est amplement mérité. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre les gens qui le défende.





Ou a la limite il va dans les chiottes s’il a les hormones qui entre en ébullition <img data-src=" />

Là le mec il se paluchait par webcam interposé dans son bureau … sérieux …

Quel entrepreneur ou chef d’entreprise sérieux peut trouver normal de payer un salarié 4k et pour qu’il ait ce type de comportement … et quel salarié peut trouver acceptable qu’un patron laisse passer ça sans rien dire !? <img data-src=" />









yoda222 a écrit :



Alors pour répondre à tes questions, dans l’ordre ça donne non, non, puis non. (dans le désordre aussi d’ailleurs)

Pas vraiment mon boulot, aucun des trois. (oui, je n’ai rien à faire, mais ça j’ai des gens qui le font pour moi /o\ )





Ah ouais, mais en fait, dans ton commentaire, celui auquel je répondais, tu disais :

“bah c’est bien fait!

Au boulot faut bosser!”

et pas

“Entre regarder du porno et aller sur des site d’info…”



Faudrait savoir…







on peut bosser tout en allant chercher des infos sur Internet.

le porno, dans cette situation, est une distraction qui gène les autres salariés, car utilise quasi toute la BP..



Si c’est une question de détente, tu peux voir à te reposer, fermer les yeux et se détendre 10mns (en informant des collègues pour qu’on ne te prenne pas pour un flemmard)









Antechris a écrit :



Hum… faudrait pas tout mélanger. On parle d’un gars qui s’est tripoter au boulot. Point.

Pour moi la sanction est amplement mérité. J’ai d’ailleurs du mal à comprendre les gens qui le défende.





Sans spécialement vouloir le défendre ou soutenir qu’il est normal de se palucher au boulot, on peut au delà se poser la question de ce qui a motové la décision: en l’occurrence les questions soulevées dans les comms concernent plus le fait de savoir si la sanction a été motivée par (ou influencée par) le fait que ce soit du pr0n plutôt qu’autre chose, ce qui reviendrait à dire qu’il y a une considération morale qui n’a rien à faire dans un jugement parce que légalement le pr0n est autorisé à toute personne majeure.



Contre exemple: si l’employé en question downloadait du warez, ça peut paraître moins choquant à certaines âmes bien pensantes, pourtant aux yeux de la loi, le pr0n pour une personne majeure est légal, le warez non.





autre aspect: le lcenciement pour faute grave est une forme de licenciement qui a un sens précis et bien délimité dans le droit du travail. Il me semble à la grosse louche que le prinicipe de base c’est que le maintien de l’employé dans la boite est tellement prejudiciable qu’il n’y a pas d’autre choix que de le mettre dehors immédiatement. Est-ce le cas ici ?



Non mais les gars, je pense que la question morale se pose. Non pas dans le sens est-ce que c’est bien ou pas le porno etc mais plutôt quel est le préjudice que l’entreprise subit.

1_ le mec ne travaille pas et utilise la BP au point de se faire repérer.

2_ il a l’air d’avoir un poste à plus ou moins grande responsabilité (vu son salaire) et il expose l’entreprise à tout ce que cela peut entrainer (chantage, perte de contrat en envoyant la vidéo aux partenaires et concurrent etc)


Et si le gars avait juste regardé un match de foot ? Ca serait moins grave ?



Je ne prétends pas que c’est “normal” ni tolérable, je disais juste que la sanction est disproportionnée par rapport à la faute, sauf s’il a récidivé ?

A moins que la sanction ne porte sur ses tentatives dérisoires d’échapper à la justice plutôt que sur l’acte lui même - comme aux US où Clinton s’était plus fait allumer pour avoir menti au jury que pour sa gâterie anodine !



Si on vire un mec parce qu’il a perdu son temps au lieu de bosser, que fera t’on à celui qui sabote délibérément un outil, ou à celui qui décalque son petit chef ?








AntonyToku a écrit :



1_ le mec ne travaille pas et utilise la BP au point de se faire repérer.





A quel point cela a-t-il eu un impact sur la bonne marche de l’entreprise ; le jugement en parle peut-être, mais si on se base sur les seuls éléments de l’article on n’a pas d’éléments concrets et étayés.





2_ il a l’air d’avoir un poste à plus ou moins grande responsabilité (vu son salaire) et il expose l’entreprise à tout ce que cela peut entrainer (chantage, perte de contrat en envoyant la vidéo aux partenaires et concurrent etc)



Le raisonnement inverse peut se poser: est-ce que tu considèrerais normal qu’un cadre commercial d’une boite soit viré parce qu’il se paluche à son domicile devant une webcam, ou qu’il poste ça (toujours à titre privé) sur un blog public avec plein de photos de lui tout nu.

On pourrait considérer de la même façon que ça porte atteinte indirectement à la boite et à son image puisque quand il retourne à son boulot de lendemain il continue de représenter sa boite en même temps que son blog fait à titre privé est toujours accessible au public.



Est-ce que ça vaut un licenciement pour atteinte indirecte à l’image de la boite ?

Même question pour un licenciement pour faute grave.

Même question si le blog est un blog politique.

Même question pour le gars viré de TF1 pour son anti-hadopisme.



La réponse n’est évidemment pas triviale ; la question est de savoir où on pose la limite, et (ici) dans quelle mesure les faits exposés dans le jugement s’éloignent du contre exemple avec un strict cadre privé que je donne juste avant.







-zardoz- a écrit :



Si on vire un mec parce qu’il a perdu son temps au lieu de bosser





C’est pas vraiment recevable: on parle d’un cadre, qui n’est donc pas payé à l’heure mais (en gros) au résultat. Le cadre moyen fait souvent 50h à 70h par semaine dans une boite en France ; s’il prend 30 minutes de plus à midi pour se palucher et qu’il reste 30 minutes de plus le soir pour finir son taf, l’argument temporel est irrecevable.






rappel :





M. x ne peut sérieusement être suivi dans ses explications selon lesquelles il ne lui aurait été fait aucun reproche quant aux répercussions sur son activité professionnelle; que de se livrer à l’onanisme sur son lieu (de travail) pendant son temps de travail portent nécessairement atteinte à l’image de l’entreprise





C’est pas que la consultaton de site qui a été retenue, mais aussi le fait de se masturber au boulot, le tout attesté par la webcam allumée à l’instant ou le helpdesk s’est connecté. <img data-src=" /> Comme toute relations sexuelle au bureau, c’est directement la porte, oui…








AntonyToku a écrit :



1_ le mec ne travaille pas et utilise la BP au point de se faire repérer.





De nombreux employeurs repèrent tout, que ce soient du gros débit ou pas…

On trouve les justifications après coup dans ces situations là.





2_ il a l’air d’avoir un poste à plus ou moins grande responsabilité (vu son salaire)



Bof, 4400 brut, c’est un salaire d’analyste BAC+5, guère plus.





et il expose l’entreprise à tout ce que cela peut entrainer (chantage, perte de contrat en envoyant la vidéo aux partenaires et concurrent etc)



Oui, même si “le porno c’est légal”, comme le disent pas mal d’intervenants, ça reste quand même un contenu qui n’est pas neutre. Se masturber non plus (atteinte à la pudeur, harcèlement, etc)

L’argument de la porte fermée à clef aurait pu l’exonérer de responsabilité, il semble que ce ne soit pas le cas.









-zardoz- a écrit :



Et si le gars avait juste regardé un match de foot ? Ca serait moins grave ?





Si un autre employé ou un client le voit, oui, c’est BEAUCOUP moins grave.





Si on vire un mec parce qu’il a perdu son temps au lieu de bosser, que fera t’on à celui qui sabote délibérément un outil, ou à celui qui décalque son petit chef ?



Le saboteur et le brutal seront virés et leur employeur portera plainte contre eux, l’exposant à des sanctions beaucoup plus lourdes.

Ca dépend du contexte de l’entreprise, de la qualité du boulot de la personne, etc, mais ça n’est pas forcément choquant qu’il soit renvoyé (comme d’habitude, nous réagissons sans connaitre tous les détails)









-zardoz- a écrit :



Et si le gars avait juste regardé un match de foot ? Ca serait moins grave ?





Faut aussi arrêter de croire que les jugements sont moraux, à la gueule du client ou au pifomètre !

Alors oui, en théorie même sanction ! Les moyens qui sont mis à disposition pour bosser, c’est marquer dedans, c’est pour bosser ! J’invite beaucoup d’enter vous à relire au moins leurs règlements intérieurs !

Mais globalement on (j’ai ?) de la de la chance, le gars qui glandouille sur PCI ou google actu est toléré.



Son licenciement est motivé par la nature déviante de ses agissements sur son lieu de travail et la consultation des sites à caractère porno en utilisant la connexion internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave c’est pas le juge qui a décidé c’est (à minima) le code du travail. Quant à ses arguments ils sont risibles, surtout le “pas vu pas pris j’avais fermé la porte à clé” <img data-src=" /> et demonter par le jugement un à un.

Moralité, utiliser son smartphone / tablette ! <img data-src=" />









Ares a écrit :



Moralité, utiliser son smartphone / tablette ! <img data-src=" />







Wahhh, du Tchat webcam en 3G ?

C’est du diaporama <img data-src=" />

Et s’il utilise le wifi, on retombe dans le même problème.



.

( Et puis une madame toute nue sur un smartphone, j’aurais plus l’impression de jouer aux sims avec un nude patch ^^ )









Ares a écrit :



Faut aussi arrêter de croire que les jugements sont moraux, à la gueule du client ou au pifomètre !

Alors oui, en théorie même sanction ! Les moyens qui sont mis à disposition pour bosser, c’est marquer dedans, c’est pour bosser ! J’invite beaucoup d’enter vous à relire au moins leurs règlements intérieurs !

Mais globalement on (j’ai ?) de la de la chance, le gars qui glandouille sur PCI ou google actu est toléré.



Son licenciement est motivé par la nature déviante de ses agissements sur son lieu de travail et la consultation des sites à caractère porno en utilisant la connexion internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave c’est pas le juge qui a décidé c’est (à minima) le code du travail. Quant à ses arguments ils sont risibles, surtout le “pas vu pas pris j’avais fermé la porte à clé” <img data-src=" /> et demonter par le jugement un à un.

Moralité, utiliser son smartphone / tablette ! <img data-src=" />







Attention le porno c’est pas déviant… sauf si c’est un gonzo cuir-moustache avec la chèvre de Monsieur Seguin <img data-src=" />



*Si il traine sur des sites libertins , poste les vidéos de lui en train de se palucher sur son blog après tout c’est lui que ca regarde.



Le problème de l’image , c’est surtout que vis à vis des clients ca renvoie le sentiment que son entreprise embauche des gens qui au lieu de bosser se tirent sur le noeud pendant les heures de travail DANS LES LOCAUX DE LA BOITE.



Ensuite, tout dépend du boulot en question.



* Le soucis de la bande passante bouffée par les vidéos Youtube ou de cul est un vrai problème dans certaines boites. Par exemple, une grande enseigne commerciale a tout ces ordinateurs a Paris et dans la France les utilisateurs n’ont que des terminaux. Je vous dis pas comment ca pédale :p



On peut donc parler légitimement d’entrave au bon fonctionnement du réseau si trop de bp est bouffée.



* Le côté chronophage de la consultation de sites non pros est un argument plus foireux. Là c’est le temps que cela prend qu’il faut voir et également si le travail à faire est effectué en temps et en heures. Mais voire mes collègues glander sur FB ca me ferait chier quand même (je suis salarié , et je ne dirais rien mais bon)



*Sur la nature des sites visités : on tolère mieux les sites comme PCI que le P0rn, c’est indéniable ! C’est une affaire de mentalité , mais je ne pense pas que le sexe virtuel ait sa place au bureau. Avec la secrétaire pourquoi pas mais la aussi le bureau est fermé remarque :p



*En plus, faut pas déconner : les sites de cul peuvent véhiculer des saloperies pour le PC, même si les participants ont des capotes <img data-src=" />



Si les boites bloquent les sites de cul et le P2P c’est pour des raisons de bande passante, de sécurité, pour éviter le torrent et pour que les gens bossent.

Si la boite ne bloque pas elle peut néanmoins se retourner contre le salarié.



Heureusement que la plupart des boites tolèrent l’utilisation d’Internet. Faut juste pas déconner :)



[HS]

Comme ce sagouin de boss qui ralais quand j’allais sur PCI pendant ma pause. Remarquez, pour allez jusqu’à râler contre la disposition de mes icônes dans l’explorateur Windows faut vraiment ête un chieur :p

[/HS]









pti_pingu a écrit :



Attention le porno c’est pas déviant… sauf si c’est un gonzo cuir-moustache avec la chèvre de Monsieur Seguin <img data-src=" />





<img data-src=" />

C’est pas moi qui le dit, c’est le m’sieur l’juge ! <img data-src=" />



En fait, c’est un des soucis.

On ne connait rien de la société qui emploie Mr M, ni de Mr M d’ailleurs à part ce qui lui est reproché.

Bref, du contexte.



Dur donc de tabler sur des suppositions ce qui amène forcément à se poser beaucoup de questions :)



Il n’y a pas 1 débat sur le sujet de l’article mais “x” débats.



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Porno ou pas, je pense que le si les patrons veulent pas que leur salarié surf faut pas leur donné la possibilité de le faire, ensuite la personne était dans la société depuis 8 an donc je pense que coté productivité ça allais.



Concernant la bande passante manger, un avertissement aurais je pense suffit mais il reste plus simple de viré un salarié avec 8 ans d’ancieneté qui coute chére.








Ares a écrit :



<img data-src=" />

C’est pas moi qui le dit, c’est le m’sieur l’juge ! <img data-src=" />







Le choc pour ce même juge quand il tombera sur un gars qui s’est fait capter sur les channel /e/ /u/ ou surtout /y/ de 4chan <img data-src=" />









Mapics a écrit :



Porno ou pas, je pense que le si les patrons veulent pas que leur salarié surf faut pas leur donné la possibilité de le faire, ensuite la personne était dans la société depuis 8 an donc je pense que coté productivité ça allais.



Concernant la bande passante manger, un avertissement aurais je pense suffit mais il reste plus simple de viré un salarié avec 8 ans d’ancieneté qui coute chére.







Oui, mais ça c’est ton avis.



Les prud’hommes en décident autrement, en disant que ses agissements nuisent à l’image de la société et nécessitent bel et bien un licenciement immédiat pour faure lourde <img data-src=" />



Il faut bien comprendre qu’il y a des agissements qui ne méritent aucun avertissements. Si tu es pris la main dans le sac en train de voler quelque chose, c’est pareil, pas besoin de te prévenir … <img data-src=" />



Sur le “Il fallait bloquer”..

Peut etre que la boite n’a pas les moyens financier de mettre en place un blocage?

Peut-etre que la boite faisait confiance aux salariés (une petite charte à signer)?








RaoulC a écrit :



Sur le “Il fallait bloquer”..

Peut etre que la boite n’a pas les moyens financier de mettre en place un blocage?

Peut-etre que la boite faisait confiance aux salariés (une petite charte à signer)?







Oui mais non :)

Quand on dispose d’un service info capable d’aller choper ce que tu fais sur ton Pc, ils ont de quoi “ réguler ” le trafic info si on leur demande.



Et d’ailleurs, le service info qui a enregistré la webcam, il a pas utilisé de la bande passante et ralenti le traffic ? ( non, je déconne ).



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malhadie a écrit :



Oui mais non :)

Quand on dispose d’un service info capable d’aller choper ce que tu fais sur ton Pc, ils ont de quoi “ réguler ” le trafic info si on leur demande.



Et d’ailleurs, le service info qui a enregistré la webcam, il a pas utilisé de la bande passante et ralenti le traffic ? ( non, je déconne ).



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Bon sans chercher, les moyens sont simple un client VNC sans interaction et c’est marre <img data-src=" />



Edit: et pour peu que c’est du Windows pro, y’a TSE <img data-src=" />









malhadie a écrit :



Oui mais non :)

Quand on dispose d’un service info capable d’aller choper ce que tu fais sur ton Pc, ils ont de quoi “ réguler ” le trafic info si on leur demande.



Et d’ailleurs, le service info qui a enregistré la webcam, il a pas utilisé de la bande passante et ralenti le traffic ? ( non, je déconne ).



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Je parlais en général. Là évidemment ils pouvaient bloquer.

Mais on est pas dans la politique info de la boite. Un blocage n’est jamais anodin.



Quand à la comparer la bp utilisée pour faire un UNIQUE enregistrement du type qui lui doit faire cela regulièrement… :)



Je sais bien que c’est plus complexe que ça, mais quand même…



Le gars n’a pas regardé une vidéo ou quelques photos sexy.

Il se pignolait en live devant une hôtesse dans son bureau !



Sans aucun puritanisme ça reste aberrant comme comportement.



Cette exagération a forcément joué dans l’appréciation.


Si l’Éta ( Justice compr-om-ise) virait tout les branleurs qu’il paye grassement, c’est lui qui nous payerait des impôts <img data-src=" />



<img data-src=" />


Son patron aurait aussi pu utiliser la lumière noire pour accentuer la faute grave… <img data-src=" />








Deep_INpact a écrit :



Son patron aurait aussi pu utiliser la lumière noire pour accentuer la faute grave… <img data-src=" />







Ouais ben là, c’était le dépot de bilan direct suite au passage dans chaque bureau <img data-src=" />









Deep_INpact a écrit :



Son patron aurait aussi pu utiliser la lumière noire pour accentuer la faute grave… <img data-src=" />







C’est ton matelas? <img data-src=" />









pti_pingu a écrit :



Ouais ben là, c’était le dépot de bilan direct suite au passage dans chaque bureau <img data-src=" />





Le bureau de cet employé aurait pu ressembler à ça ! <img data-src=" />





AntonyToku a écrit :



C’est ton matelas? <img data-src=" />





C’était dans l’émission de Gordon Ramsay Hotel Hell.



C’est un moyen de renégocier le prix de sa chambre d’hotel avec juste comme investissement une baladeuse lumière noire… <img data-src=" />





« la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ».





Et s’il passe en 3G tethered, like boss ?








pandaroux a écrit :



Et s’il passe en 3G tethered, like boss ?







La cour a condamné la masturbation, pas la consultation. C’est pas que ce n’est pas condamnable, c’est juste qu’elle répond aux problématiques posées …

Donc il faudra regarder d’autres jugements pour savoir ce qu’en pensent les prud’hommes en général <img data-src=" />



Evidemment, c’est absolument aberrant que le gars ait fait ca dans son lieu de travail et la sanction est tout à fait justifié (faut pas déconner non plus).



En revanche il a bien eu raison d’aller aux Prud’hommes, en effet la partialité de cette institution généralement acquise au salarié fait que quel que soit le motif du licenciement, il y a moyen de se faire du pognon. Dans ce cas précis c’est raté, mais comme tout bon teigneux on devrait le revoir en cassation d’ici peu (visiblement c’est pas la honte qui l’étouffe).


Moi qui suis pourtant catalogué comme étant un affreux gauchiste je trouve effectivement que ce mec n’a eu que ce qu’il méritait.

Comme dit plus haut, il y a trop de mecs sérieux au chômage pour admettre qu’un mec très bien payé passe son temps à se branler devant une webcam…



Soit il consulte un psy pour l’aider à soulager sa libido galopante soit il se fait embaucher pour tourner des films pornos, il devrait peut-être arriver à se faire un bon salaire s’il est doué… <img data-src=" />








Vellou a écrit :



La cour a condamné la masturbation, pas la consultation





Bah si, le quote est très clair : il est licencié aussi car « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ». La faute grave est donc également justifié par ce simple fait.







L’eclaireur a écrit :



En revanche il a bien eu raison d’aller aux Prud’hommes, en effet la partialité de cette institution généralement acquise au salarié fait que quel que soit le motif du licenciement, il y a moyen de se faire du pognon.





Toutafé. Et si les prud’homme te renvoie dans tes cordes, c’est pas la peine d’aller plus loin. Mais comme je disais plus haut, peut être que c’est son avocat qui l’a mal conseillé et l’a fortement incité à aller devant un tribunal “c’est dans la poche M.Gentil !”



Le pire, c’est qu’il existe encore des entreprises qui ne savent pas qu’il existe des logiciels de filtrage très efficaces comme ce qui est proposé icihttp://www.websense.com/content/Regional/france/Home.aspx et utilisé par exemple au LCL. C’est pas gratuit, mais au vu mes menaces liées à l’Internet, c’est tout de même nécessaire, non ?


Je suis quand même curieux, un salarié doit bien être prévenu s’il est enregistré non ?

La décision de valider une capture d’un PC observé à distance va sans doute faire jurisprudence du coup…








ungars a écrit :



Le pire, c’est qu’il existe encore des entreprises qui ne savent pas qu’il existe des logiciels de filtrage très efficaces comme ce qui est proposé icihttp://www.websense.com/content/Regional/france/Home.aspx et utilisé par exemple au LCL. C’est pas gratuit, mais au vu mes menaces liées à l’Internet, c’est tout de même nécessaire, non ?







Répondu dans la quote. Tout dépend de la taille de la boite et de celui qui tient le portefeuille.<img data-src=" />









RaoulC a écrit :



Répondu dans la quote. Tout dépend de la taille de la boite et de celui qui tient le portefeuille.<img data-src=" />







Il y a plein de proxy profesionnel tournant sous linux, donc des solutions peu cher ou gratuit il en existe.










L’eclaireur a écrit :



…visiblement c’est pas la honte qui l’étouffe…





Alors que dire pour les politiciens qui font encore pire ?









rejulio a écrit :



Il y a plein de proxy profesionnel tournant sous linux, donc des solutions peu cher ou gratuit il en existe.





Si tu crois que dans le monde professionnel, os gratuit = pas de coût, tu te trompes lourdement, d’ailleurs il y a pas si longtemps que ça choisir linux pouvait revenir plus cher que de choisir un parc de serveur windows dû à la difficulté qu’on peut rencontrer à trouver du personnel qualifié pour maintenir les serveurs linux … Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui mais c’était bel et bien le cas il n’y a pas si longtemps









Ares a écrit :



Bah si, le quote est très clair : il est licencié aussi car « la consultation de sites à caractère pornographique en utilisant la connexion Internet de l’entreprise est constitutif d’une faute grave ». La faute grave est donc également justifié par ce simple fait.







Ah oui, merci de me corriger, j’ai du zapper ce paragraphe dans ma lecture <img data-src=" />



A noter que le tribunal a été “clément”, il a confirmé la procédure abusive qu’il s’est pris en première instance mais n’a pas rajouté une couche en appel.



“On peut filtrer”



Ouais, c’est clair, mais ça pose souvent des problèmes. On ne connait pas l’activité de la boite. Si la boite est pas trop grosse, ça va souvent être plus un inconvénient. J’avais mis en place un proxy filtrant avec Squid, et je recevais des coups de fil et des demandes du patron pour mettre certains sites en whitelist. Aussi, un filtrage, ça peut être contreproductif au niveau des employés, ça démontre un manque de confiance de la part du patron, et peut vraiment influencer la motivation. Il vaut mieux laisser la liberté aux gens de faire ce qu’ils veulent, voire même un peu de surf ou du mail perso, mais quand il y a de l’abus, je comprends que les patrons pètent un câble coupent le cordon.



Et puis, ça dépend de la configuration du réseau et tout… S’ils font appel à un prestataire pour la gestion de leur réseau, la facture peut très vite monter (il y a quand même un minimum de préparation à faire pour qu’un filtrage fonctionne de manière correcte, sans parler de la maintenance, surtout que le patron va très certainement vouloir que rien ne soit filtré pour lui, à part peut être le phishing et les virus).