L'Autorité de la concurrence au chevet de la vente de médoc' en ligne

L’Autorité de la concurrence au chevet de la vente de médoc’ en ligne

Effervescence à l'Autorité de la concurrence

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Marc Rees

Publié dans

Droit

16/05/2013 5 minutes
74

L'Autorité de la concurrence au chevet de la vente de médoc' en ligne

La France a fait preuve de prudence en matière de vente de médicaments en ligne, puisque le gouvernement réserve cette activité aux seuls pharmaciens déjà titulaires d’une officine. Un projet d’arrêté du ministère de la Santé, qui pousse la pilule un peu trop loin, reste coincé au travers de la gorge de l’Autorité de la concurrence. Celle-ci vient de lui adresser un avis (très) défavorable.

Source : Morguefile.com

 

Un article du code de la santé publique (L 5121-5) prévoit que « la dispensation, y compris par voie électronique, des médicaments doit être réalisée en conformité avec des bonnes pratiques dont les principes sont définis par arrêté du ministre chargé de la santé ». Bonnes pratiques et commerce électronique ? Les conditions de saisine du gendarme de la concurrence étaient réunies. Il doit en effet être consulté sur tout projet de texte réglementaire instituant un régime nouveau ayant pour effet direct d’imposer des pratiques uniformes en matière de prix ou de conditions de vente.

 

Le ministère des Affaires sociales lui a transmis pour avis son projet d'arrêté, mais l'Autorité de la concurrnence considère qu'il inflige « un ensemble important d'interdictions et de restrictions » au commerce de médicaments en ligne. « Des dispositions particulièrement restrictives de concurrence », « non justifiées par des considérations de santé publique » tacle l’autorité.

Quelques exemples ?

Le ministère de la Santé voudrait interdire les sites présentant à la fois des médicaments et des produits d’hygiène, cosmétiques ou de premiers soins (parapharmacie). Un choix qui va « limiter significativement l’attractivité des sites » répond l’Autorité de la concurrence, d’autant qu’un client voulant acheter des médicaments autorisés et d’autres produits devrait se rendre sur deux sites différents. Et se voir ponctionner deux fois des frais de port. Quant aux pharmaciens désireux d’investir le Web, ils devraient financer deux sites de commerce en ligne...

 

Seraient aussi interdits les liens vers d’autres sites que les autorités de santé et le conseil de l’ordre des pharmaciens, l’usage de « newsletters » ou l’ouverture d’un forum de discussion. Si l’interdiction des espaces contributifs se comprend (problème de responsabilité, modération, etc.) il n’est pas très judicieux d’interdire les newsletters qui peuvent apporter des informations relatives à la prévention et au bon usage des médicaments.

Les moteurs ou comparateurs payants interdits

Les sites français ne pourraient par ailleurs être référencés dans des moteurs de recherche ou dans des comparateurs de prix contre rémunération. Un mauvais choix selon l’Autorité : d’un, la publicité anime la concurrence et donc un ajustement des prix. De deux, les acteurs étrangers peuvent s’offrir des publicités sur ces mêmes services, ce qui risque de disqualifier les acteurs français.

 

Sur la question des prix, le gouvernement voudrait qu’impérativement, le prix des médicaments dispensés au comptoir de l’officine ou par voie de commerce électronique soit identique. Avec les frais de port, les prix pratiqués en ligne seraient ainsi mécaniquement plus élevés qu’en officine. L’autorité de la concurrence conteste et rappelle que s’il y a des prix maximas pour les médicaments remboursés, rien n’interdit la vente à prix inférieur. Quant aux autres médicaments, les prix sont libres et la concurrence doit jouer à plein régime.

 

Autre chose, les locaux de stockage devraient être les mêmes, interdisant toute sous-traitance. Des contraintes artificielles de logistique, répond l’Autorité qui préfère la sous-traitance en amont et la gestion dans des locaux adaptés.

 

Ce n’est pas tout, le site du pharmacien devrait mettre en place un questionnaire obligatoire pour récolter de nombreuses informations sur le client pour chaque commande. Excessif, juge là encore l’autorité de contrôle, qui considère qu’un client qui a déjà acheté un médicament pourrait n’avoir qu’à confirmer des informations déjà saisies préalablement.

 

Enfin, les livraisons ne pourraient se faire qu’au domicile du patient, selon le ministère de la Santé. L’autorité répond qu’il suffirait que la livraison puisse intervenir contre la preuve de l’identité du client, par exemple, pour régler cette difficulté.

Une discrimination à rebours

Quantité de règles encerclent déjà ce type d’activité, le code de la santé publique, les règles de déontologie des pharmaciens, la jurisprudence, les règles sur le commerce électronique, le code des postes, la CNIL et la LCEN... Bref, pour l’Autorité de la concurrence, « il serait regrettable de marginaliser les officines françaises en les privant d'opportunités nouvelles de développement, alors que leurs concurrentes établies dans d'autres États membres en bénéficieraient, y compris en servant la demande française. » Une vraie discrimination à rebours pour les pharmaciens français… « Le projet d'arrêté contenant un ensemble de dispositions particulièrement restrictives, dont l'accumulation conduit à créer un cadre extrêmement contraignant et limitatif, il aurait pour conséquence – s'il était adopté en l'état – de brider toute initiative commerciale en termes de prix, de gammes de produits et de services nouveaux et de priver le patient consommateur des avantages liés à la dématérialisation des ventes. »

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Quelques exemples ?

Commentaires (74)


Tu m’as fait peur, j’ai cru ne plus pouvoir acheter de Médoc en ligne <img data-src=" /><img data-src=" />


Donc en gros le Gouvernement veut faire preuve de prudence et l’Autorité de la concurrence veut un véritable commerce …



La façon dont l’arrêté a été rédigé montre toute l’étendue de la technophobie des soi-disant “élites” qui nous gouvernent. <img data-src=" />


les médicaments c’est pas des bonbons….


Il est fort le lobby pharmaceutique. Donc on ne te rembourse plus rien. Soit, la sécu a des problèmes, on comprend. Mais par contre impossible de comparer les prix à moins de téléphoner à toutes les pharmacies du coin pour obtenir des tarifs (quand ils veulent bien te répondre).



C’est qui le pigeon ??


Les officines et leur monopole sur la vente des médicaments entraîne ipso facto 15% de marge supplémentaire sur la vente des médicaments.

Notre gouvernement ferait bien de libéraliser le secteur sachant qu’un ordinateur suffit pour indiquer les contre-indications ou interactions entre médicaments. Pas besoin d’un pharmacien pour cela. D’ailleurs cela marche très bien aux états-unis !! le pharmacien est surtout là pour vous conseiller sur l’achat des OTC, des faux medoc aux allégations santé douteuses comme les homéopatiques (effet placebo) et les conneries à base de plantes dont l’efficacité est plus que faible mais sur lesquels ils se font 40% de marge.

Stopper ce monopole aurait en plus l’avantage de réduire le trou de la sécu.



signé:un Docteur en science, ex chercheur dans l’industrie pharma, MBA en technologie et entrepreneuriat.



Ras le bol des lobbies !


Les pharmacies sont déja dans une situation compliquée mais avec une ouverture plein pot sur internet, beaucoup n’auront bientôt plus qu’à aller pointer à Pôle Emploi …



Le commerce sur internet c’est à double tranchant. C’est bien pour le consommateur qui va pouvoir jouer sur le prix. Mais dès qu’il s’installe sur un secteur c’est une mort lente et douloureuse pour les commerces physiques…



De plus je rejoint Stargateur: vendre des médicaments c’est pas ouvrir une boutique de friandises…


Et ???



tout ca pour acheter du Viagra ?

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Plus serieusement, il y a deja suffisement de sites d’arnaques

par contre obtenir de vrais references a moindre couts sur des sites de confiance ca serait un plus. Dans l’autre sens, ca voudrait dire que les pharmaciens qui font .. 3 ans d’etude ne sont en fait que des vendeurs … ce constat reducteur la foutrait mal !

Les pharmaciens ne font pas 85% de leur chiffre d’affaire sur la para-pharmacie





ils vendent aussi du vicks du strepsils et du para-poux

et certains des armes de guerre http://www.lepays.fr/actualite/2012/10/20/le-suspect-interpelle-a-chevremont-incarcere .. contre la toux ?

<img data-src=" />


Et moi qui croyais que vous alliez parler de pinard… ;)


Personnellement, je suis complètement pour la vente de l’OTC en ligne. Ca permettra de faire baisser les prix.

Quant aux conseils des pharmaciens, je rigole doucement. Bizarrement, ils vous font toujours acheter le produit le plus cher.


J’aurais aimé faire 3 ans d’étude… C’est plutôt 6ans dont un an à l’hôpital… Une thèse et personnellement une publication dans une revue hématologique internationale.



Le pharmacien à surtout un rôle de vérification. Sur les ordonnances, ça les médecins le savent bien.



Mais aussi sur les otc. L’activer, c’est pas un bonbon, et des pharmaciens ou d’ailleurs préparateur qui vous demande pas si vous avez de la tension, un glaucome ou un un spray pour déboucher le nez n’est pas un bon pharmacien. Il faut arrêter de confondre une personne et tt les autres.. Y’a des charlatans dans chaque métiers, et même informaticiens.


Il est grand temps de briser le monopole abusif des pharmaciens (ya les notaires pas loin ensuite) avec leur système ancien régime ou on se passe la vache à lait de père en fils







Oopps Actifed (désolé, je suis sur le tel)








methos1435 a écrit :



Le commerce sur internet c’est à double tranchant. C’est bien pour le consommateur qui va pouvoir jouer sur le prix. Mais dès qu’il s’installe sur un secteur c’est une mort lente et douloureuse pour les commerces physiques…



bizarre, je n’ai pas vu le commerce automobile (véhicules comme pièces de rechange) pérécliter plus que ca par rapport au online.









dronarg a écrit :



Il est grand temps de briser le monopole abusif des pharmaciens





Non mais allo?!

Monopole? Entre pharmacien et Labo qui est plus à blâmer entre ces 2 là?

Et maintenant qui veut de çà les pharmaciens ou les labos?









Patch a écrit :



bizarre, je n’ai pas vu le commerce automobile (véhicules comme pièces de rechange) pérécliter plus que ca par rapport au online.







Toujours la bonne vieille comparaison automobile <img data-src=" />



Ceci dit, même si c’est un cas, et que d’autres (les libraires par exemple) sont différents; c’est une transformation du marché, c’est tout.



La dérégulation n’a pas apporté que des bonnes choses dans les pays ou cela s’est fait.

Le premier problème est la contrefaçon de médicaments qui se retrouvent dans les pharmacies (20% de Viagra contrefais en Allemagne dans une étude).



Et puis il y à fond et forme.



En vrac :

Dans le fond, je suis pas contre les médocs en ligne. D’autant que ça force la pharmacie actuelle à se bouger , car pas mal d’officinaux voit encore le client comme un porte monnaie plus que comme un patient, il est vrai (ça semble changer un peu). Cela dit, c’est partout pareil, il y à des tocards dans toutes les processions. Sauf qu’ils se voient bien les nazes en pharmacie. Mais depuis quelque temps, j’ai de plus en plus de rappel de la poso lorsque j’achète du paracétamol par exemple, ce que je n’avais pas avant. C’est tout con, mais ça suffit à redorer l’image auprès des patients.



Je ne crois pas à l’explosion des suicides si ca se fait (argument des contre).



Et tu peux pondre une loi à deux balle pour “responsabiliser” genre pas d’achat de certains médocs associés, ou ceux à la codéine. Bref avec un pharmacien derrière et quelques contraintes, c’est pas la fin du monde les médocs en ligne.



Reste la forme :



-L’argument prix : c’est prendre les gens pour des cons. C’est un argument demago par excellence. C’est monter les gens les uns contre les autres, parque “les pharmaciens ils sont super riches, ils roulent tous en Porsche”. Ce qui est faux. Mais ça parle tellement, surtout en temps de crise que ça accroche… Certes les pharmaciens ont sans doutes trop bien vécu, mais c’est finit (enfin pour les plus jeunes, les vieux et leur off payée et bien placée, c’est une autre affaire). Une officine sur 2 est en difficulté économique à Paris, une sur 3 en province…



-Je vois mal BMS ou Sanofi casser ses marges sur le Doliprane ou l’Efferalgan pour faire plaisir à Leclerc ou les vendeurs en ligne. Ils ont une image et un nom connu, le prix de bougera pas d’un iota, vente ne ligne ou pas.



-Concernant la sécurité sanitaire, les lasagnes au bourrin, le bio par vraiment bio d’Egypte, etc.. ne sont qu’une partie des conséquences de la pression imposée par les distributeurs, sur les industriels. Tôt ou tard des scandales de médoc frelatés apparaitrons. Dans la société low-cost dans laquelle on vit, c’est un mal inévitable.

Que va-t-il se passer pour les médoc ? Rien que l’exemple de génériques made in India dans la tête des gens illustre très bien le malaise de certains vis à vis de ce qui n’est pas “original”.



-Ne prendre que les médocs non remboursés, c’est prendre le rentable et facile, et laisser la merde et les emmerdes (de la sécu) aux pharmaciens… Super.



-Enfin, mais question finances des ménages, c’est loin d’être une priorité. L’insee chiffre à 2% le budget santé d’une famille.



Donc je ne vois pas au nom de quoi on va affaiblir un réseau présent partout (pas comme les médecins). 22 000 officines indépendantes au profits de quelques grand groupes étrangers (et bonjour l’évasion fiscale pour le coup).








methos1435 a écrit :



Donc en gros le Gouvernement veut faire preuve de prudence et l’Autorité de la concurrence veut un véritable commerce …







Je crois plutôt qu’une partie des représentants du secteur ne veulent pas ouvrir ce marché et laisser aux boutiques en dur une place confortable.









pepers256 a écrit :



Le premier problème est la contrefaçon de médicaments qui se retrouvent dans les pharmacies (20% de Viagra contrefais en Allemagne dans une étude).







Il n’y a donc que le Viagra qui intéresse les gens ? Moi ce qui m’intéresse c’est mon Paracétamol <img data-src=" />









pepers256 a écrit :



-Je vois mal BMS ou Sanofi casser ses marges sur le Doliprane ou l’Efferalgan pour faire plaisir à Leclerc ou les vendeurs en ligne. Ils ont une image et un nom connu, le prix de bougera pas d’un iota, vente ne ligne ou pas.







Là dessus, j’ai un doute. Car quand une pharmacie achète un carton du médicament X, une ePharmacie en achètera une palette, et Leclerc un camion.



Donc pouvoir de négociation largement supérieur.



Mais je ne sais pas exactement comment fonctionne l’achat de médicaments actuellement, donc il existe peut-être des regroupements qui permettent déjà des négociations.



L’Autorité de la concurrence compétente en matière de santé publique… <img data-src=" />



il doit avoir foule de médecin c’est vrai…





Et les labos ont plutôt intérêt à voir leurs médicaments remboursés,

remboursement =/= prix

S’ils ne sont pas remboursés, ils ne sont généralement pas prescrits…








HenryBasmati a écrit :



L’Autorité de la concurrence compétente en matière de santé publique… <img data-src=" />







Compétente en matière de concurrence.

IL y a de la concurrence, même sur les crèmes solaires, les médocs etc. Lis bien l’actu : les prix max sont encadrés, non les prix minimum. Plus de concurrence pourrait permettre de faire tomber un peu les prix.




Oui sauf que ça touche la santé publique et en matière de médicament, c’est le code de la Santé Publique avec ses règles, son monopole etc…



Donc ça ne se légifère pas de la même façon, dont la partie concurrence

Après s’ils l’ont pris en compte mieux …








chimiste a écrit :



Les officines et leur monopole sur la vente des médicaments entraîne ipso facto 15% de marge supplémentaire sur la vente des médicaments.





Ça reste acceptable par rapport à d’autres secteurs (informatique par exemple)







chimiste a écrit :



Notre gouvernement ferait bien de libéraliser le secteur sachant qu’un ordinateur suffit pour indiquer les contre-indications ou interactions entre médicaments. Pas besoin d’un pharmacien pour cela. D’ailleurs cela marche très bien aux états-unis !!





Mouais enfin la libéralisation à outrance on a vu ce que ça a donné, on commence à crever tout en étant sous perfusion de médocs. Merci bien pour ma part.







chimiste a écrit :



le pharmacien est surtout là pour vous conseiller sur l’achat des OTC, des faux medoc aux allégations santé douteuses comme les homéopatiques (effet placebo) et les conneries à base de plantes dont l’efficacité est plus que faible mais sur lesquels ils se font 40% de marge.

Stopper ce monopole aurait en plus l’avantage de réduire le trou de la sécu.







Là je t’arrête aussi, avant que la médecine traditionnelle n’arrive les gens se soignaient avec des plantes, et les molécules créent sont quand même basés sur des molécules de plantes à l’origine.











Abused a écrit :



Et ???



tout ca pour acheter du Viagra ?

<img data-src=" />





Plus serieusement, il y a deja suffisement de sites d’arnaques

par contre obtenir de vrais references a moindre couts sur des sites de confiance ca serait un plus. Dans l’autre sens, ca voudrait dire que les pharmaciens qui font .. 3 ans d’etude ne sont en fait que des vendeurs … ce constat reducteur la foutrait mal !

Les pharmaciens ne font pas 85% de leur chiffre d’affaire sur la para-pharmacie





ils vendent aussi du vicks du strepsils et du para-poux

et certains des armes de guerre http://www.lepays.fr/actualite/2012/10/20/le-suspect-interpelle-a-chevremont-incarcere .. contre la toux ?

<img data-src=" />







Les pharmaciens font en moyenne 70% de leur chiffre d’affaire sur les médicaments remboursés. Les 30% restants se partagent entre la TVA à 5,5 (médicaments OTC) et 19,6% (parapharamacie).



Et pour ta gouverne, un pharmacien (dont le titre exact est Docteur en Pharmacie Dimplômé d’Etat) ne fait pas 3 ans d’étude, mais 6 ans, avec une 1ère année commune à Medecine, Dentaire et Maieutique, sanctionnée par un concours hyper sélectif, passe sa 5ème année à l’hopital et soutient une thèse d’exercice à l’issue de sa 6ème année. Merci de ne pas nous réduire à de simples “vendeurs”.



Bien cordialement.









NiCr a écrit :



Il n’y a donc que le Viagra qui intéresse les gens ? Moi ce qui m’intéresse c’est mon Paracétamol <img data-src=" />









Là dessus, j’ai un doute. Car quand une pharmacie achète un carton du médicament X, une ePharmacie en achètera une palette, et Leclerc un camion.



Donc pouvoir de négociation largement supérieur.



Mais je ne sais pas exactement comment fonctionne l’achat de médicaments actuellement, donc il existe peut-être des regroupements qui permettent déjà des négociations.





Sauf que le pharmacien du coin de la rue n’achète pas au labo… il achète à un grossiste.









MarcRees a écrit :



Compétente en matière de concurrence.

IL y a de la concurrence, même sur les crèmes solaires, les médocs etc. Lis bien l’actu : les prix max sont encadrés, non les prix minimum. Plus de concurrence pourrait permettre de faire tomber un peu les prix.





Euh… un fournisseur ne peut pas fixer un prix minimum de revente à son distributeur…









MarcRees a écrit :



Compétente en matière de concurrence.

IL y a de la concurrence, même sur les crèmes solaires, les médocs etc. Lis bien l’actu : les prix max sont encadrés, non les prix minimum. Plus de concurrence pourrait permettre de faire tomber un peu les prix.







C’est pourtant clair.



mais l’Autorité de la concurrnence considère qu’il inflige « un ensemble important d’interdictions et de restrictions » au commerce de médicaments en ligne. « Des dispositions particulièrement restrictives de concurrence », « non justifiées par des considérations de santé publique » tacle l’autorité.









MarcRees a écrit :



Je crois plutôt qu’une partie des représentants du secteur ne veulent pas ouvrir ce marché et laisser aux boutiques en dur une place confortable.









D’un coté je peux comprendre cela.

Enfin bon, on verra bien. La boutique physique à encore son rôle à jouer. Tout le monde n’a pas envie d’attendre une livraison de médicaments par la poste.



Je vais encore me répéter mais ça ne me dérange pas cette ouverture de la vente en ligne tant qu’elle est encadrée car les médicaments ne sont pas des produits comme les autres.

Si ça peut faire bouger la profession, ce n’est pas plus mal.



L’argument de la baisse des prix est à mon avis fallacieux.

Dans quelques pays de l’union européenne qui ont autorisés la vente de médicaments sans ordonnance en dehors des pharmacies (ce que veux Leclerc), les prix avaient baissés pour remonter ensuite. (désolé je ne retrouve plus les liens)



L’argument du poids dans les négociations avec les laboratoires en cas d’achat important est aussi à nuancer. Les laboratoires ne vont pas baisser les prix, ce n’est pas dans leurs intérêts. Quand je vois le mal que doit se donner un des mes anciens patrons lorsqu’il négocie des achats pour 6 pharmacies.



Arrêtez de vous plaindre du monopole des pharmaciens, vous êtes bien content de pouvoir trouver une pharmacie près de chez vous et qu’une pharmacie de garde soit toujours disponible 24h/24h en cas d’urgence. ( et pas pour vous vendre une boite de paracétamol lorsque vous sortez de boite en étant dans un état alcoolique déjà bien avancé… /vécu inside)


Bah à part tes stocks d’OTC justement ton médoc tu le veux tout de suite pas dans 3 jours (dans le meilleur des cas…)


Il est facile de comprendre pourquoi on cherche à défendre les boutiques physiques (donc les pharmacies) de nos jours…

J’entend de plus ne plus parler “d’évolution” ou de “transformation” du marché. Perso je suis pas d’accord là dessus. Un pharmacien n’est pas un informaticien, ni un webmaster, ni un salarié en logistique, et il n’a pas à le devenir. Il à tout à fait sa place dans une pharmacie.

Il pourrait certes conseiller par téléphone ou sur le net mais on perd la proximité avec les gens et je trouve ça dommage.



Tout ça pour gagner 1 ou 2 euros sur une boite de médocs.








OhmydogPM a écrit :



Sauf que le pharmacien du coin de la rue n’achète pas au labo… il achète à un grossiste.







Et le grossiste ne se fait pas une marge ?









methos1435 a écrit :



Tout ça pour gagner 1 ou 2 euros sur une boite de médocs.







C’est surtout ça qui m’attriste…

Il y a un moment ou il faut réfléchir un peu et arrêter de vouloir toujours le moins cher en diminuant la sécurité.









durthu a écrit :



C’est surtout ça qui m’attriste…

Il y a un moment ou il faut réfléchir un peu et arrêter de vouloir toujours le moins cher en diminuant la sécurité.





Et tuer le commerce de proximité









NiCr a écrit :



Et le grossiste ne se fait pas une marge ?





Ben il se rémunère oui, il ne le fait pas gratuitement.









durthu a écrit :



C’est surtout ça qui m’attriste…

Il y a un moment ou il faut réfléchir un peu et arrêter de vouloir toujours le moins cher en diminuant la sécurité.





Depuis quand acheter plein pot est synonyme de sécurité ?

Si les canaux de distribution sont organisés, il n’y a pas de raison !



on parle de médicament avec ou sans ordonnance, là ?



Oui, les labos abusent. Non, faut pas déréguler pour autant.



La recherche, fabrication et distribution de médicaments ne devraient pas être ouverts à la concurrence, mais nationalisés en vrac.


Les marges des médicaments remboursables sont fixées par arrêtés



Sur le prix TTC d’un médicament

23 pour industriel

14 pharmacien

2% grossistes

restes = taxes








OhmydogPM a écrit :



Ben il se rémunère oui, il ne le fait pas gratuitement.







Donc voilà, achats directs aux labos :




  • pas de marge de grossistes/intermédiaire

  • achats encore plus gros, plus gros pouvoir de négociation



    &gt;&gt; Baisse des prix









NiCr a écrit :



Donc voilà, achats directs aux labos :




  • pas de marge de grossistes/intermédiaire

  • achats encore plus gros, plus gros pouvoir de négociation



    &gt;&gt; Baisse des prix





    Je pense que tu n’as pas idée des contraintes qui pèsent sur la distribution de médicament.

    Le Code de la Santé Publique prévoit plein de contraintes. Et d’autre part, tu stockes comment ? sur ton comptoir ?









OhmydogPM a écrit :



Je pense que tu n’as pas idée des contraintes qui pèsent sur la distribution de médicament.

Le Code de la Santé Publique prévoit plein de contraintes. Et d’autre part, tu stockes comment ? sur ton comptoir ?







Heu, on parlait de Leclerc et des ePharmacies. Donc tout ce dont ils ont besoins c’est justement d’entrepôts, pas de boutique/comptoir.









NiCr a écrit :



Heu, on parlait de Leclerc et des ePharmacies. Donc tout ce dont ils ont besoins c’est justement d’entrepôts, pas de boutique/comptoir.





Ah je pensais que tu parlais de la pharmacie classique.









NiCr a écrit :



Là dessus, j’ai un doute. Car quand une pharmacie achète un carton du médicament X, une ePharmacie en achètera une palette, et Leclerc un camion.



Donc pouvoir de négociation largement supérieur.



Mais je ne sais pas exactement comment fonctionne l’achat de médicaments actuellement, donc il existe peut-être des regroupements qui permettent déjà des négociations.











OhmydogPM a écrit :



Sauf que le pharmacien du coin de la rue n’achète pas au labo… il achète à un grossiste.











OhmydogPM a écrit :



Ah je pensais que tu parlais de la pharmacie classique.







<img data-src=" />









NiCr a écrit :



Heu, on parlait de Leclerc et des ePharmacies. Donc tout ce dont ils ont besoins c’est justement d’entrepôts, pas de boutique/comptoir.







Ca ne fonctionnerait pas avec le projet de loi actuel puisque la pharmacie qui aurait un site devrait stocker tout ses médicaments au même endroit. Comme la place dans les pharmacies n’est pas extensible…









methos1435 a écrit :



Tout ça pour gagner 1 ou 2 euros sur une boite de médocs.







Dites les gars, je crois que vous n’achetez pas souvent de médocs. Quelques exemples de ce que j’ai constaté entre des pharmacies de proximité et quelques autres réputées pour leurs tarifs :




  • Pilule type 3eme génération pour 2 mois : on passe 12 à 40 euros

  • Un simple analgésique : du simple au triple

  • Des compléments alimentaires spécifiques pour lutter contre la DMLA : du simple au double

    J’en ai plein comme ça. Et je ne parlerais même pas de la parapharmacie où la c’est n’importe quoi dans les petites pharmacies.



    Le manque de visibilité sur les prix permettent à certains de s’engraisser sur le dos des plus faibles (ceux qui ne peuvent pas se déplacer par exemple), le problème est la.









NiCr a écrit :



Donc voilà, achats directs aux labos :




  • pas de marge de grossistes/intermédiaire

  • achats encore plus gros, plus gros pouvoir de négociation



    &gt;&gt; Baisse des prix







    Le prix ne fait pas tout.

    Cette manie de vouloir tirer les prix au plus bas va nous conduire à des catastrophes dans les années à venir (ça a déja commencé mais on en est qu’au début).









chrisemail a écrit :



Dites les gars, je crois que vous n’achetez pas souvent de médocs. Quelques exemples de ce que j’ai constaté entre des pharmacies de proximité et quelques autres réputées pour leurs tarifs :




  • Pilule type 3eme génération pour 2 mois : on passe 12 à 40 euros

  • Un simple analgésique : du simple au triple

  • Des compléments alimentaires spécifiques pour lutter contre la DMLA : du simple au triple

    J’en ai plein comme ça. Et je ne parlerais même pas de la parapharmacie où la c’est n’importe quoi dans les petites pharmacies.



    Le manque de visibilité sur les prix permettent à certains de s’engraisser sur le dos des plus faibles (ceux qui ne peuvent pas se déplacer par exemple), le problème est la.







    Le plus important dans l’histoire est que tu as trouvé une pharmacie avec des prix corrects par rapport à ses concurrents locaux. Pas besoin d’aller sur internet pour cela.





    Il est par contre parfaitement possible de faire comme avec l’essence: un site qui répertorie les tarifs pratiqués pour les médicaments. Ca permet une meilleure visibilité sur les prix mais n’empêche pas les pharmacies de vivre. La pharmacie qui abuse réellement sera bien forcée de jouer le jeu sil elle veut rester ouverte.









durthu a écrit :



Ca ne fonctionnerait pas avec le projet de loi actuel puisque la pharmacie qui aurait un site devrait stocker tout ses médicaments au même endroit. Comme la place dans les pharmacies n’est pas extensible…







Rien n’empêche une pharmacie de s’installer dans un hangar avec un espace dédié à l’accueil des clients et le reste faisant office de stock ?









methos1435 a écrit :



Le prix ne fait pas tout.

Cette manie de vouloir tirer les prix au plus bas va nous conduire à des catastrophes dans les années à venir (ça a déja commencé mais on en est qu’au début).







Je n’ai aucunement dit que j’étais pour ou contre une baisse des prix. J’ai juste expliqué pourquoi, de mon point de vue, cette libéralisation devrait permettre une baisse des prix.









methos1435 a écrit :



Le plus important dans l’histoire est que tu as trouvé une pharmacie avec des prix corrects par rapport à ses concurrents locaux. Pas besoin d’aller sur internet pour cela.







Je pense que tu oublies encore une chose. Tout le monde n’habite pas en ville avec plusieurs pharmacies à sa portée. Tout le monde ne peut pas forcement se déplacer (surtout si tu es malade). Tout le monde n’a pas le temps de passer des heures à appeler les pharmacies ou se déplacer pour obtenir des prix.



Oui on a pas besoin d’internet pour vivre. Mais c’est quand même une sacrée avancée pour l’accès à l’information et à certains produits.



Mais sinon papa ne serait il pas pharmacien ? Y’a du lobby dans l’air <img data-src=" />









chrisemail a écrit :



Je pense que tu oublies encore une chose. Tout le monde n’habite pas en ville avec plusieurs pharmacies à sa portée. Tout le monde ne peut pas forcement se déplacer (surtout si tu es malade). Tout le monde n’a pas le temps de passer des heures à appeler les pharmacies ou se déplacer pour obtenir des prix.



Oui on a pas besoin d’internet pour vivre. Mais c’est quand même une sacrée avancée pour l’accès à l’information et à certains produits.



Mais sinon papa ne serait il pas pharmacien ? Y’a du lobby dans l’air <img data-src=" />







Non c’est pas “tout le monde n’a pas le temps…”, non c’est plutôt: “de moins en moins de monde prend le temps de …”



Les pharmacies ne vendaient pas sur le net avant et personne n’en est mort.

Par contre l’individualisme grandissant et l’isolement social, lui il va faire très mal.



Le manque de pharmacies dans les petites communes est un autre problème (quoi que niveau pharmacie c’est quand même très rare de ne pas en trouver une dans les km alentours). Là, la question à se poser c’est: est-ce que tout à été fait pour que nos communes gardent leurs commerces de proximité ? Clairement non, tout est fait au contraire pour les détruire (grandes surfaces et maintenant internet).





Et non j’ai pas de famille à bosser en pharmacie (juste un frère médecin mais en toute honnêteté il n’intervient aucunement dans mes propos).









NiCr a écrit :



Rien n’empêche une pharmacie de s’installer dans un hangar avec un espace dédié à l’accueil des clients et le reste faisant office de stock ?







Le quorum l’empêche (loi sur la répartition géographique).

On ne peut pas s’installer où on veut. Le nombre d’officine dépend du nombre d’habitants. La création et l’ouverture de nouvelles officines est extrêmement rare de nos jours.









chrisemail a écrit :



Je pense que tu oublies encore une chose. Tout le monde n’habite pas en ville avec plusieurs pharmacies à sa portée. Tout le monde ne peut pas forcement se déplacer (surtout si tu es malade). Tout le monde n’a pas le temps de passer des heures à appeler les pharmacies ou se déplacer pour obtenir des prix.



Oui on a pas besoin d’internet pour vivre. Mais c’est quand même une sacrée avancée pour l’accès à l’information et à certains produits.



Mais sinon papa ne serait il pas pharmacien ? Y’a du lobby dans l’air <img data-src=" />







C’est vrai, un comparateur de prix des différentes pharmacies pourrait être utile dans ce cas là ?



Bon bon bon. De mieux en mieux !!!



Alors :

Autre chose, les locaux de stockage devraient être les mêmes, interdisant toute sous-traitance. Des contraintes artificielles de logistique, répond l’Autorité qui préfère la sous-traitance en amont et la gestion dans des locaux adaptés.





Là on a des technocrates imbéciles qui n’ont jamais foutu les pieds dans un labo pharma : la logistique et les contraintes réglementaires (cGMP) sont une horreur sans nom, on ne gère pas du tout un stock de médocs comme un stock de bombecs…





« Des dispositions particulièrement restrictives de concurrence », « non justifiées par des considérations de santé publique »



C’te blague.

Petit exemple bien connu de tout le monde : l’acétaminophène (le paracetamol).

Savez-vous que le paracétamol pris à haute dose et trop régulièrement détruit le foie, et que dans tous les pays qui ont libéralisé la vente de ca, on a des problèmes de foie en quantité 2, 3 voire 4 fois plus importants qu’en France ?

Pourquoi croyez vous que le pharmacien vous dit à chaque fois “attention, pas plus de 3 g par jour” ?



Quant à ceux qui pensent que les labos vont baisser leurs prix, c’est même pas que vous rêvez, c’est que vous êtes perchés littéralement….



Aussi, pourquoi croyez-vous que c’est le pharmacien qui est pénalement responsable en cas de mauvaise délivrance ?

Croyez-vous qu’on peut remplacer au pied levé un mec qui a fait 6 ans d’études spécialisées ?



Non mais sans deconner !








chimiste a écrit :



Les officines et leur monopole sur la vente des médicaments entraîne ipso facto 15% de marge supplémentaire sur la vente des médicaments.

Notre gouvernement ferait bien de libéraliser le secteur sachant qu’un ordinateur suffit pour indiquer les contre-indications ou interactions entre médicaments. Pas besoin d’un pharmacien pour cela. D’ailleurs cela marche très bien aux états-unis !! le pharmacien est surtout là pour vous conseiller sur l’achat des OTC, des faux medoc aux allégations santé douteuses comme les homéopatiques (effet placebo) et les conneries à base de plantes dont l’efficacité est plus que faible mais sur lesquels ils se font 40% de marge.

Stopper ce monopole aurait en plus l’avantage de réduire le trou de la sécu.



signé:un Docteur en science, ex chercheur dans l’industrie pharma, MBA en technologie et entrepreneuriat.



Ras le bol des lobbies !







Alors :



“pas besoin d’un pharmacien”… Quand on te dit “tel molécule est incompatible avec les macrolides ou les tricycliques”, tu crois que c’est n’importe qui même avec un bon ordinateur qui ira se faire chier à savoir que son antibio c’est un macrolide ?

Les contres indications sont données sur le nom chimique des médocs quand c’est pas directement sur la classe chimique. Et les gens ne connaissent que les noms commerciaux des médocs….



“l’homéopathie, un placébo ” : NON. Même si moi non plus en tant que chimiste dans l’industrie je ne le comprends pas, beaucoup d’études en double aveugle ont prouvé que l’homéopathiemarche MIEUX (et je dis bien : mieux, pas autant) qu’un placebo. Quand un phénomène est mesurable et reproductible, on cherche à le comprendre, on ne le nie pas parce qu’il ne rentre pas dans notre conception des choses. Un chercheur devrait savoir ca.



“conneries à base de plantes” : t’es un chercheur, tu devrais savoir que beaucoup des actifs qu’on a en pharma sont soit les molécules directes qu’on extrait des plantes, soit des analogues structurels…

Un exemple : le taxol, dans l’if de l’ouest…. Tellement qu’il marchait pas contre les cancers gynécologiques, on a failli detruire jusqu’au dernier plant pour satisfaire la demande… <img data-src=" />

Et je ne te parle pas de la morphine (extrait du pavot) et de centaines d’autres princeps, qu’un chimiste pharma connait surement…

L’Euphytose, à base d’aubépine et de valériane, qui contiennent des molécules qui sont à la base de certains calmants…

Le millepertuis, très actif sur la depression…. Le cannabis, qui contient la seule classe pharma connue de molécules qui donnent faim, etc.



“cela marche très bien aux US” : tellement bien qu’il y a une explosion de problèmes hépatiques dus à une surconsommation de paracétamol. Ca marche bien ouais, en effet…



Signé : un chimiste, chef de projets dans l’industrie pharmaceutique.

Ras le bol des lobbies, comme tu dis…









methos1435 a écrit :



Non c’est pas “tout le monde n’a pas le temps…”, non c’est plutôt: “de moins en moins de monde prend le temps de …”



Les pharmacies ne vendaient pas sur le net avant et personne n’en est mort.

Par contre l’individualisme grandissant et l’isolement social, lui il va faire très mal.



Le manque de pharmacies dans les petites communes est un autre problème (quoi que niveau pharmacie c’est quand même très rare de ne pas en trouver une dans les km alentours). Là, la question à se poser c’est: est-ce que tout à été fait pour que nos communes gardent leurs commerces de proximité ? Clairement non, tout est fait au contraire pour les détruire (grandes surfaces et maintenant internet).





Et non j’ai pas de famille à bosser en pharmacie (juste un frère médecin mais en toute honnêteté il n’intervient aucunement dans mes propos).





[quote:4582610:methos1435]



Je comprends ta vision des choses. Mais pour ma part je ne suis pas prêt à payer deux à trois fois plus cher tous mes articles pour faire vivre du commerce de proximité. Même pour les produits frais, je passe maintenant par des circuits courts genre laruchequiditoui.fr



Je ne suis pas pour payer des intermédiaires qui ne font que s’engraisser sous prétexte d’un peu de conseil ou parcequ’il étaient la avant tout le monde. J’ai conscience que de ne pas parler avec madame Michou l’isole un peu plus tous les jours, mais je préfère passer plus de temps avec mes proches ou rencontrer vraiment des personnes genre ovs. Et ça ne m’empêche pas de sourire et de discuter avec mes voisins. Ou de m’investir dans des activités locales.



On a, je pense, deux visions de société. je comprends la tienne. Mais pour ma part, je suis trop attaché aux libertés de l’information et du commerce pour imaginer un retour en arrière.









chrisemail a écrit :



Tout le monde n’habite pas en ville avec plusieurs pharmacies à sa portée. Tout le monde ne peut pas forcement se déplacer (surtout si tu es malade).





Les pharmaciens se deplacent quand toi tu ne peux pas te deplacer.









Drepanocytose a écrit :



Alors :



“pas besoin d’un pharmacien”… Quand on te dit “tel molécule est incompatible avec les macrolides ou les tricycliques”, tu crois que c’est n’importe qui même avec un bon ordinateur qui ira se faire chier à savoir que son antibio c’est un macrolide ?

Les contres indications sont données sur le nom chimique des médocs quand c’est pas directement sur la classe chimique. Et les gens ne connaissent que les noms commerciaux des médocs….



“l’homéopathie, un placébo ” : NON. Même si moi non plus en tant que chimiste dans l’industrie je ne le comprends pas, beaucoup d’études en double aveugle ont prouvé que l’homéopathiemarche MIEUX (et je dis bien : mieux, pas autant) qu’un placebo. Quand un phénomène est mesurable et reproductible, on cherche à le comprendre, on ne le nie pas parce qu’il ne rentre pas dans notre conception des choses. Un chercheur devrait savoir ca.



“conneries à base de plantes” : t’es un chercheur, tu devrais savoir que beaucoup des actifs qu’on a en pharma sont soit les molécules directes qu’on extrait des plantes, soit des analogues structurels…

Un exemple : le taxol, dans l’if de l’ouest…. Tellement qu’il marchait pas contre les cancers gynécologiques, on a failli detruire jusqu’au dernier plant pour satisfaire la demande… <img data-src=" />

Et je ne te parle pas de la morphine (extrait du pavot) et de centaines d’autres princeps, qu’un chimiste pharma connait surement…

L’Euphytose, à base d’aubépine et de valériane, qui contiennent des molécules qui sont à la base de certains calmants…

Le millepertuis, très actif sur la depression…. Le cannabis, qui contient la seule classe pharma connue de molécules qui donnent faim, etc.



“cela marche très bien aux US” : tellement bien qu’il y a une explosion de problèmes hépatiques dus à une surconsommation de paracétamol. Ca marche bien ouais, en effet…



Signé : un chimiste, chef de projets dans l’industrie pharmaceutique.

Ras le bol des lobbies, comme tu dis…





Quand je parle de conneries à base de plantes, je parle des boites d’extraits de plante en OTC dont les allégations santé douteuses ne sont même pas basées sur des études cliniques et quand il ya étude clinique elle porte sur 6 souris (j’ai eu les dossiers dans les mains). Le TAXOTERE issus de la modification chimique d’un précurseur du Taxol présents dans les aiguilles de l’IF découvert à l’ICSN de Gif sur yvette par l’équipe de Pierre Potier est un anticancéreux toxique qui ne se trouve évidemment pas en OTC !!

OUI l’homeopathie est une connerie: exemple contre le rhume. Ton rhume s’arrêtera de lui même au bout d’une semaine avec ou sans cachet homéopathique car tu auras créée les anti-corps nécessaires pour le combattre et ce n’est pas ton grain de glucose contenant rien ou presque qui change la donne. Rappelons que sur un homéopathique à 19CH il n’y a statistiquement moins d’une molécule par grain !!

Enfin puisque tu aimes parler de ton travail: combien de molécules actives on été découvertes les 10 dernières années et apportant un plus par rapport aux molécules anciennes brevetées mais entrées dans le domaine publique et géréricable? Et bien d’après les autorités compétentes y a pas grand choses. On peut même dire qu’il y a plus de marketing que de principe actif dans les nouveaux médicament. La preuve : regardez les dépenses de marketing et de R&D en pharma.Maintenant l’avenir de la pharma ce sont les cellules souches et les protéines thérapeutiques. DOmmage pour les chimistes de Sanofi (1000 à 2000 pertes d’emploi prévu et je parle pas de la localisation du hub clinique à Shangai)

Les étudiants en pharma que j’ai cotoyé à Paris V étaient dégoutés de devoir pousser à l’achat les clients sur des produits qu’ils savaient eux memes etre une connerie.









chimiste a écrit :



Et bien d’après les autorités compétentes y a pas grand choses. On peut même dire qu’il y a plus de marketing que de principe actif dans les nouveaux médicament. La preuve : regardez les dépenses de marketing et de R&D en pharma.Maintenant l’avenir de la pharma ce sont les cellules souches et les protéines thérapeutiques.





Très peu de molécules nouvelles c’est vrai, que de l’analogue structurel….

A croire que les chimistes de l’industrie pharma ne sont pas très bons et que la chimie combinatoire, bah ca ne marche pas bien.



Pour les protéines je le sais bien : je bosse en bioprocess, souvent sur des MAB…



Sinon bien sûr que la phytothérapie, bien employée, ca marche…. Mais : bien employée.. Je donnais l’exemple de l’euphytose, parce que celui là marche….

L’homéopathie marche aussi sur tout ce qui est prévention du saignement et traitement de la douleur. Encore une fois je ne comprends pas comment, mais ca marche c’est prouvé, bien qu’effectivement il n’y ait plus de molécules par dilution… C’est d’ailleurs un super champ de recherche, au lieu de ne rien faire en se gaussant de la mémoire de l’eau (qui est selon moi une absurdité), mais un autre phénomène doit être à l’oeuvre, c’est intéressant…









Drepanocytose a écrit :



Alors :



“pas besoin d’un pharmacien”… Quand on te dit “tel molécule est incompatible avec les macrolides ou les tricycliques”, tu crois que c’est n’importe qui même avec un bon ordinateur qui ira se faire chier à savoir que son antibio c’est un macrolide ?

Les contres indications sont données sur le nom chimique des médocs quand c’est pas directement sur la classe chimique. Et les gens ne connaissent que les noms commerciaux des médocs….



“l’homéopathie, un placébo ” : NON. Même si moi non plus en tant que chimiste dans l’industrie je ne le comprends pas, beaucoup d’études en double aveugle ont prouvé que l’homéopathiemarche MIEUX (et je dis bien : mieux, pas autant) qu’un placebo. Quand un phénomène est mesurable et reproductible, on cherche à le comprendre, on ne le nie pas parce qu’il ne rentre pas dans notre conception des choses. Un chercheur devrait savoir ca.



“conneries à base de plantes” : t’es un chercheur, tu devrais savoir que beaucoup des actifs qu’on a en pharma sont soit les molécules directes qu’on extrait des plantes, soit des analogues structurels…

Un exemple : le taxol, dans l’if de l’ouest…. Tellement qu’il marchait pas contre les cancers gynécologiques, on a failli detruire jusqu’au dernier plant pour satisfaire la demande… <img data-src=" />

Et je ne te parle pas de la morphine (extrait du pavot) et de centaines d’autres princeps, qu’un chimiste pharma connait surement…

L’Euphytose, à base d’aubépine et de valériane, qui contiennent des molécules qui sont à la base de certains calmants…

Le millepertuis, très actif sur la depression…. Le cannabis, qui contient la seule classe pharma connue de molécules qui donnent faim, etc.



“cela marche très bien aux US” : tellement bien qu’il y a une explosion de problèmes hépatiques dus à une surconsommation de paracétamol. Ca marche bien ouais, en effet…



Signé : un chimiste, chef de projets dans l’industrie pharmaceutique.

Ras le bol des lobbies, comme tu dis…





Pour finir la carte vitale garde la trace des médicaments que tu prends, la base de données fournie directement les intéractions médicamenteuses de façon totalement trasnparentes par rapport aux principes actifs. Il y a longtemps qu’on a dépassé le temps du VIDAL.

Pour le paracetamol, on peut très bien faire la meme chose en france vu qu’il est vendu aussi sans ordonnance rine ne t’empêche d’en prendre plus que la posologie indiquée sur la boite! Et si ils prennent tant de paracetamol c’est parce qu’ ils ne peuvent meme plus se soigner car pas de secu social et mutuel hors de prix. Et bien si on continue comme ca en france on aura plus de secu n’ont plus a tout donner aux officines









chimiste a écrit :



Pour finir la carte vitale garde la trace des médicaments que tu prends, la base de données fournie directement les intéractions médicamenteuses de façon totalement trasnparentes par rapport aux principes actifs. Il y a longtemps qu’on a dépassé le temps du VIDAL.





C’est pas tout à fait vrai : puisqu’on donne des boites et pas de pilules à l’unité, beaucoup de gens si ce n’est pas tout le monde ont des fonds de boite ou des boites entières en rab de tout et de n’importe quoi qu’ils ressortent à l’occasion parce que “la dernière fois ca avait bien marché”, ou bien “ma voisine a eu à peu près pareil et ca a marché sur elle”..

J’ai même assisté de mes yeux à des réunions de vieilles qui s’échangeaient leurs médocs “pour essayer”…. “vas-y Ginette, au pire j’irai m’en faire represcrire, je dirais au doc que je les ai perdu”…



Edit : et c’est exactement pour ca, et parce que ca arrive aux médecins de se gourer aussi, qu’un pharmacien physique avec un minimum de jugeotte et de connaissances, pouvant se passer de sa base de données, est la meilleure ligne de défense. La dernière ligne de défense, en fait…



Edit 2 : je parlais du paracétamol, mais il y a plein d’autres trucs qui posent problèmes : la codéine à faible dose (qui était en vente libre “néoCodion” et qui a été retirée ici, mais pas ailleurs), l’ELMLA, etc…









Drepanocytose a écrit :



Edit 2 : je parlais du paracétamol, mais il y a plein d’autres trucs qui posent problèmes : la codéine à faible dose (qui était en vente libre “néoCodion” et qui a été retirée ici, mais pas ailleurs), l’ELMLA, etc…







Euhhh, je voudrais pas dire de bêtise mais il me semble que la codéine peut toujours se trouver en vente libre.



J’en ai déja pris pour de grosses migraines et la dernières fois, j’ai pa eu à sortir d’ordonnance (bon après c’étais il y a 3 ou 4 ans). Faut avouer que c’est diablement efficace :p



Edit: je cherchais le nom du médoc: la migralgine, à base de codéine et de paracétamol: c’est pas soumis à prescription médicale.









methos1435 a écrit :



Euhhh, je voudrais pas dire de bêtise mais il me semble que la codéine peut toujours se trouver en vente libre.



J’en ai déja pris pour de grosses migraines et la dernières fois, j’ai pa eu à sortir d’ordonnance (bon après c’étais il y a 3 ou 4 ans). Faut avouer que c’est diablement efficace :p





De tête même le paracétamol codéiné est listé maintenant.

Tous les antalgiques un peu plus forts que le paracétamol, en fait je crois (dextropropoxyphène, codéine, tramadol, etc..) et sous n’importe quelle forme ou dosage.

Je peux me trmper, un vrai pharmacien comme durtu te le dirait mieux que moi.



Si t’es souvent sujet à de vraiment fortes migraines (une vraie migraine, celle qui t’empeche même de te lever), va voir un medecin et parle lui de triptans.









Drepanocytose a écrit :



De tête même le paracétamol codéiné est listé maintenant.

Tous les antalgiques un peu plus forts que le paracétamol, en fait je crois (dextropropoxyphène, codéine, tramadol, etc..)



Si t’es souvent sujet à de vraiment fortes migraines (une vraie migraine, celle qui t’empeche même de te lever), va voir un medecin et parle lui de triptans.









Non, c’était il ya quelques années et vraiment ponctuel. J’en ai plus <img data-src=" />



Je suis assez découragé quand je lis les haineux qui se déchainent sur ma profession. Nous (les pharmaciens) sommes la dernière barrière si une erreur se produit à un moment de la chaine médicale (médecins, infirmiers, radiologie, biologie, hôpitaux). Nous faisons un travail important car nous contrôlons les ordonnances des médecins à qui ils arrivent de faire des erreurs, nous sécurisons le circuit du médicament car les pharmaciens ont un réseau qui assure à tous les français la qualité de leurs médicaments, quand un produit est suspect, un message est envoyé à tous les pharmaciens de France et le produit est enlevé du marché dans la journée (demandons nous une contre partie financière: non). Nous sommes en première ligne au niveau médical car il suffit de franchir la porte de nos officines pour nous solliciter et nous demander des conseils (est ce payant?). Nous récupérons vos médicaments usagés gratuitement bien que ça nous prend de la place pour rien et que nous perdons du temps à les trier car il ne faut pas que des produits comme des aiguilles soient présentes, Nous avons généralisé le tiers payant pour que la clientèle n’ait pas à avancer les frais de santé, nous avons créé le dossier pharmaceutique pour que même si vous allez dans une autre pharmacie, on puisse détecter d’éventuelles interactions entre des médicaments que vous avez pris précédemment et ceux que l’on vous délivre le jour même. Nous assurons des gardes à tour de rôle pour que tous les jours la population ait des médicaments à disposition. Nous assurons notre rôle social car nous connaissons notre patientèle et nous répondons à leur besoin de façon spécifique bien mieux que ne le ferait un ordinateur où il faudrait cocher une case pour dire si par exemple on a de l’hypertension ou un glaucome par fermeture de l’angle. Certaines choses se ressentent et tous les jours dans ma pratique j’ai des patients que j’oriente vers le médecin car je ressens dans son attitude, comportement, par un mot, une phrase échangée, qu’un changement arrive dans la vie de mon patient. Il arrive alors quelques fois que nous (pharmacien) jouons notre rôle dans vos vies et évitons des catastrophes.

Nous vivons une époque paradoxale, d’un côté on veut le maximum de sécurité et de l’autre nous voulons que toutes les portes soient ouvertes. Difficile de concilier ces deux choses. Un médicament n’est pas un produit comme les autres, il doit être confié à des spécialistes, ces spécialistes ce sont les pharmaciens. Si les autorités veulent déréglementer le médicament et permettre leur accès presque sans contrôle ce sera un choix politique fort mais ne nous étonnons pas si cela dégrade la santé publique.








NiCr a écrit :



Toujours la bonne vieille comparaison automobile <img data-src=" />



Ceci dit, même si c’est un cas, et que d’autres (les libraires par exemple) sont différents; c’est une transformation du marché, c’est tout.



ce n’est pas une comparaison auto, mais bel et bien un secteur qui a relativement peu subi les conséquences du Net <img data-src=" />









Patch a écrit :



ce n’est pas une comparaison auto, mais bel et bien un secteur qui a relativement peu subi les conséquences du Net <img data-src=" />





Je sais que ca n’a pas valeur d’exemple universel mais si je prend toutes les personnes autours de moi avec qui il m’est arrivé d’en discuter, ils ne passent plus que par des sites style oscaro…










chrisemail a écrit :



Je ne suis pas pour payer des intermédiaires qui ne font que s’engraisser sous prétexte d’un peu de conseil ou parcequ’il étaient la avant tout le monde.







Tu iras dire ça à quelque unes des personnes qui sont passés à côté de graves effets indésirables (amputation, AVC, mort ou survie avec des séquelles très invalidantes) en prenant des médicaments avec et sans ordonnances.



Il suffit de voir la différence d’hospitalisations et de morts suite à des effets iatrogènes aux Etats Unis, en Angleterre et la France.



Pour la codéine, il reste encore quelques médicaments qui peuvent être vendus sans ordonnance mais avec une dose de codéine plus faible que ceux sur ordonnance (20mg au lieu de 30mg de tête) et concernant le néocodion, la législation a été renforcé et on ne peut délivrer qu’une boite par personne.





  • 1 avec Lycos1er, les gens ne se rendent vraiment pas compte du boulot que l’on fait et des services que l’on rend gratuitement.



    Qu’il y ait une vente autorisée des médicaments sur Internet pourquoi pas mais pas dans n’importe quelles conditions…








methos1435 a écrit :



Je sais que ca n’a pas valeur d’exemple universel mais si je prend toutes les personnes autours de moi avec qui il m’est arrivé d’en discuter, ils ne passent plus que par des sites style oscaro…



oui et? <img data-src=" />

les concessions et ateliers, que ca soit des constructeurs, comme les franchises nationales autres (feu vert, midas, speedy…) ou les petits indépendants, se portent toujours comme un charme <img data-src=" />









Patch a écrit :



oui et? <img data-src=" />

les concessions et ateliers, que ca soit des constructeurs, comme les franchises nationales autres (feu vert, midas, speedy…) ou les petits indépendants, se portent toujours comme un charme <img data-src=" />









Ya quand même une différence de taille: tu fais comment pour faire changer ta pièce sur internet ? Tu envois ta voiture en colis recommandé ?

Ces magasins fournissent un travail qui ne peut être obtenu via internet donc ça amène de la clientèle.



Une pharmacie qui vend en ligne n’a besoin de rien d’autre que de ton numéro de CB pour encaisser et de ton adresse pour t’envoyer le colis.









methos1435 a écrit :



Ya quand même une différence de taille: tu fais comment pour faire changer ta pièce sur internet ? Tu envois ta voiture en colis recommandé ?

Ces magasins fournissent un travail qui ne peut être obtenu via internet donc ça amène de la clientèle.



Une pharmacie qui vend en ligne n’a besoin de rien d’autre que de ton numéro de CB pour encaisser et de ton adresse pour t’envoyer le colis.



la plupart des choses à faire sur une voiture est faisable avec un bout de terrain, qques outils et un peu de cervelle, rien de plus.

ma voiture est passée 2 fois par un garage, depuis 2007 : une fois pour changer la courroie de distribution (pièce trop sensible pour que je le fasse moi-même, je préf laisser faire un pro habitué), l’autre suite à accrochage, la prise en charge des pièces et de la main d’oeuvre étant faite par l’assurance. tout le reste (changement d’amortisseurs, de plaquettes et disque de freins, vidanges, etc) est fait par moi, avec une 2eme personne qui vient m’aider. même pour les pneus, il y a un camion qui se déplace avec le matériel nécessaire jusque dans ma ville, je n’ai pas besoin de bouger ma voiture. et sincèrement, si moi, qui suis un véritable bricoleur du dimanche et encore pire en mécano arrive sans trop de pb à faire tout ca, quasiment n’importe qui peut le faire!









Patch a écrit :



la plupart des choses à faire sur une voiture est faisable avec un bout de terrain, qques outils et un peu de cervelle, rien de plus.

ma voiture est passée 2 fois par un garage, depuis 2007 : une fois pour changer la courroie de distribution (pièce trop sensible pour que je le fasse moi-même, je préf laisser faire un pro habitué), l’autre suite à accrochage, la prise en charge des pièces et de la main d’oeuvre étant faite par l’assurance. tout le reste (changement d’amortisseurs, de plaquettes et disque de freins, vidanges, etc) est fait par moi, avec une 2eme personne qui vient m’aider. même pour les pneus, il y a un camion qui se déplace avec le matériel nécessaire jusque dans ma ville, je n’ai pas besoin de bouger ma voiture. et sincèrement, si moi, qui suis un véritable bricoleur du dimanche et encore pire en mécano arrive sans trop de pb à faire tout ca, quasiment n’importe qui peut le faire!









Ce qui rejoint un peu ce que j’ai dit: les personnes sachant faire ça elles mêmes passent de plus en plus par des magasins en ligne pour les pièces, et non par des magasins comme speedy et Cie.



Si les magasins physiques ne sont pas trop touchés c’est parce qu’ils fournissent un service qu’un magasin en ligne ne peut fournir et qu’il ya beaucoup de monde à passer par ces garages.