Non, un avion ne peut pas être détourné ou piraté via un smartphone

Non, un avion ne peut pas être détourné ou piraté via un smartphone

Dans Flight Simulator peut-être

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Sébastien Gavois

Publié dans

Société numérique

16/04/2013 4 minutes
71

Non, un avion ne peut pas être détourné ou piraté via un smartphone

Lors de la conférence Hack in the Box, une présentation a beaucoup fait parler d'elle : il serait possible de pirater un avion depuis un terminal sous Android. Bien évidemment, les agences de la sécurité aérienne se sont rapidement penchées sur la question. Elles ont précisées que cela pourrait fonctionner sur un simulateur, mais pas sur du matériel de vol certifié qui dispose de protections supplémentaires.

Hugo Peso piratage avion FMS

 

Alors que les avions sont parmi les moyens de transport les plus sûrs au monde, c'est toujours une source d'angoisse pour certains d'entre nous et les événements des dernières années ne font qu'amplifier cette inquiétude. Lors de la conférence Hack in the Box, Hugo Teso abonde dans ce sens en faisant une démonstration pour le moins inquiétante : il serait possible de prendre le contrôle d'un avion depuis... un smartphone sous Android.

Une faille peut être exploitée sur un simulateur... 

Interrogé par téléphone par nos confrères de Forbes, le chercheur en sécurité qui serait également pilote sur des vols commerciaux, précise que « vous pouvez utiliser ce système pour modifier à peu près tout ce qui touche à la navigation de l'avion » avant d'ajouter « ce qui comprend beaucoup de choses désagréables », laissant ainsi entrevoir le pire.

 

Pour mettre au point son attaque, Hugo Teso explique qu'il s'est procuré sur eBay la partie matérielle d'un Flight Management System (FMS), le système qui s'occupe de la gestion du vol, sur lequel il a mis en place un logiciel de simulation de vol. Il a ensuite découvert et exploité une ou plusieurs failles afin de prendre le contrôle du système, au moins partiellement. Il ne donne pas plus de précision et ajoute simplement qu'il a contacté les services compétents pour leur exposer ses travaux.

... mais pas sur du matériel certifié pour le vol

De leur côté, l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne ainsi que la Federal Aviation Administration ont tenu à apporter des éléments de réponse ainsi que des précisions importantes. En effet, l'AESA a annoncé à nos confrères de Forbes que « depuis plus de trente ans, le développement et la certification des logiciels embarqués suivent des directives et des pratiques strictes, en particulier du côté de la robustesse qui n'est pas présente sur les logiciels de simulation ».

 

Hugo Peso piratage avion FMS Hugo Peso piratage avion FMS

 

La faille exploitée sur la machine de test ne devrait donc pas pouvoir être reproduite sur du matériel de vol certifié, ce qui est plutôt rassurant. Même son de cloche chez l'industriel, et spécialiste en avionique, Rockwell Collins. De son côté, la FAA ajoute que « la technique décrite ne peut pas engager ou contrôler le pilote automatique en utilisant le FMS, ou encore empêcher le pilote de reprendre la main sur le pilote automatique ».

 

Un point de vue partagé par Patrick Smith, un pilote de ligne qui tient le blog Ask The Pilot. Ce dernier précise que le FMS « ne contrôle pas directement l'avion », cette tâche incombe au pilote qui l'utilise. À titre d'exemple, le FMS ne peut pas commander à l'avion de descendre vers le sol ou bien de tourner à gauche et de voler dans cet immeuble. Il peut par contre donner de fausses indications aux pilotes, mais ces derniers devraient normalement rapidement s'en apercevoir et corriger le tir.

 

Une histoire qui fait donc couler beaucoup d'encre pour pas grand-chose, mais qui pourrait bien en pousser certains à essayer de jouer les apprentis sorciers avec leur smartphone. Reste maintenant à voir si, suite à cette histoire qui a fait grand bruit, la FAA acceptera les appareils électroniques lors des décollages et atterrissages, les deux phases les plus critiques en vol.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Une faille peut être exploitée sur un simulateur... 

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Commentaires (71)


Edit: j’ai dit n’importe quoi.



Bon c’est rassurant pour le coup.


sous ios ça fonctionne pas parce que l’app c’est fait jeter de l’appstore comme appgratis ?? si c’est le cas fleur arrangera tout <img data-src=" />


Tiens donc… ça me fait penser au scénario de Die Hard 2. ^^;


Et il y accède comment au système de l’avion depuis son tel ? Par wifi <img data-src=" /> ?


De toute façon, quelle que soit la réalité, je ne pense pas qu’ils auraient pu se permettre de faire une réponse différente.



“Ah oui, effectivement, on peut pirater un avion en vol avec un téléphone sous Android. Il va nous falloir un peu de temps pour corriger et déployer les patchs. Désolé.”




Non, un avion ne peut pas être détourné ou piraté via un smartphone



Par contre, via une lime à ongles… <img data-src=" />








RaYz a écrit :



Et il y accède comment au système de l’avion depuis son tel ? Par wifi <img data-src=" /> ?







J’allais dire la même chose…









RaYz a écrit :



Et il y accède comment au système de l’avion depuis son tel ? Par wifi <img data-src=" /> ?







bluetooth <img data-src=" />



ID: A320 de Air France









Nuggets a écrit :



bluetooth <img data-src=" />





Ha oui pardon. Et après il tape admin/admin sur la page d’accueil des hackers d’avions <img data-src=" />





Il peut par contre donner de fausse indication aux pilotes, mais ces derniers devraient normalement rapidement s’en apercevoir et corriger le tir.





Comme pendant le fameux vol Rio-Paris ? <img data-src=" />




Il peut par contre donner de fausse indication aux pilotes, mais ces derniers devraient normalement rapidement s’en apercevoir et corriger le tir.





Oui enfin l’histoire récente à montré que ce n’était pas vraiment le cas, et que si les outils le disent, alors c’est vrai chez beaucoup de pilotes.







Et puis décréter qu’un système est infaillible, n’est-ce pas le pire truc à faire pour qu’il le devienne ? (ou que ça soit découvert ?)



:


« le FMS ne contrôle pas directement l’avion » Ah ? Quand on entre un plan de vol ou une route compagnie dans le FMS et que l’on est en L-NAV, V-NAV et A/T au niveau du pilote automatique c’est qui qui pilote alors <img data-src=" /> ?



Ce que raconte le blog c’est que c’est à travers le FMS que le pilote fournit les informations de navigation et qu’en cas d’anomalie, si détection il y a, les pilotes peuvent reprendre le contrôle. Mais les plans de vols (généralement les routes compagnies) sont préparés sur d’autres systèmes et introduits dans le FMS par le biais d’une carte mémoire, ça laisse donc quelques possibilités quand même…



Même si le coup d’Android fait un peu mauvais film hollywoodien.








zogG a écrit :



Oui enfin l’histoire récente à montré que ce n’était pas vraiment le cas, et que si les outils le disent, alors c’est vrai chez beaucoup de pilotes.







Et puis décréter qu’un système est infaillible, n’est-ce pas le pire truc à faire pour qu’il le devienne ? (ou que ça soit découvert ?)



:\







“challenge accepted” <img data-src=" />

En même temps ils ne disent pas que leurs systèmes sont infallibles mais que la démo du mec ne fonctionerait pas en vrai.



@Rayz et Informel, dans la présentation, Tiso parlait de l’usage d’un connecteur spécifique rebroché avec un connecteur microd-usb et un boitier intermédiaire de traitement du signal. Suffit d’avoir une prise à dispo (ce qui peut déjà limiter les choses)








pti_pingu a écrit :



@Rayz et Informel, dans la présentation, Tiso parlait de l’usage d’un connecteur spécifique rebroché avec un connecteur microd-usb et un boitier intermédiaire de traitement du signal. Suffit d’avoir une prise à dispo (ce qui peut déjà limiter les choses)





Donc faut être dans la cabine, autant prendre les commandes directement <img data-src=" />





Non, un avion ne peut pas être détourné ou piraté via un smartphone



Ah ? Il sont plus sous Windows 98 ? <img data-src=" />


et la le prochain coup sa démo il la fait sur un vol de ligne …



ils sont con ou quoi ?



ne JAMAIS dire qu’un système est sécurisé car il ne le sera jamais totalement…








zogG a écrit :



Oui enfin l’histoire récente à montré que ce n’était pas vraiment le cas, et que si les outils le disent, alors c’est vrai chez beaucoup de pilotes.







Et puis décréter qu’un système est infaillible, n’est-ce pas le pire truc à faire pour qu’il le devienne ? (ou que ça soit découvert ?)



:\





réponse classique des industriels: Ah bas voui les gô, mais ché un logiciel “de test”, alors hein?

<img data-src=" />



ceci dit c’est effectivement un software de test pour le coup, il a l’air malin le “hacker”. <img data-src=" />



+1 pour les pilotes qui s’aperçoivent des bugs d’indications.

l’histoire des catastrophes aériennes (dont je suis un expert grâce à “Dangers Dans le Ciel” <img data-src=" />) est blindées de cas où les pilotes n’ont pas vu ou pas su intepréter les indications des écrans.









RaYz a écrit :



Donc faut être dans la cabine, autant prendre les commandes directement <img data-src=" />







Ca dépend, imagines que tu es accès aux câbles data. Un avion c’est comme une voiture (ou l’inverse), les données sont multiplexées. Or en fonction de l’âge de l’avion (et non du capitaine du bord) tu pourrais y avoir accès via les chiottes, sous ton siège etc. Je spécule un peu, mais l’idée est là.





Edit:

-monsieur, il est interdit de fumer dans les toilettes;

…bing bam…

-roooh monsieur, il est interdit de s’envoyer en l’air dans les toilettes;

-Mi non spice di counasse, ci ni pas moi que je vi envoyer en l’air



Note: c’est pas raciste ou sexiste, cf guignol please.





Reste maintenant à voir si, suite à cette histoire qui a fait grand bruit, la FAA acceptera les appareils électroniques lors des décollages et atterrissages,





Je vois bien les hôtesses qui circulent entres les rangées pour prendre les téléphones portables dans un panier ….



Ou lors de l’entrée dans l’avion des détecteurs d’appareils électroniques …








al_bebert a écrit :



et la le prochain coup sa démo il la fait sur un vol de ligne …



ils sont con ou quoi ?



ne JAMAIS dire qu’un système est sécurisé car il ne le sera jamais totalement…





“Pardon, pardon, excusez-moi… LAISSEZ-PASSER S’IL VOUS PLAÎT!… Pardon, pardon… B…Bonjour Commandant, dites-moi, vous auriez un port USB dans votre console? j’ai plus de batteries dans mon téléphone et je… oui, je sais, mais…ok, je pars. Merci, commandant, hein, et bon vol!”



<img data-src=" />









cyrildu31 a écrit :



Je vois bien les hôtesses qui circulent entres les rangées pour prendre les téléphones portables dans un panier ….



Ou lors de l’entrée dans l’avion des détecteurs d’appareils électroniques …







Déjà qu’ils réfléchissent à autoriser les appareils électroniques au décollage (smartphone compris) <img data-src=" />









hellmut a écrit :



“Pardon, pardon, excusez-moi… LAISSEZ-PASSER S’IL VOUS PLAÎT!… Pardon, pardon… B…Bonjour Commandant, dites-moi, vous auriez un port USB dans votre console? j’ai plus de batteries dans mon téléphone et je… oui, je sais, mais…ok, je pars. Merci, commandant, hein, et bon vol!”



<img data-src=" />







Le soucis c’est que tourner en dérision les problèmes de sécurité informatique ne les a jamais vraiment stoppé. Et on peut même dire que ça fait l’inverse.



Heureusement que le détournement d’avion (ou intrusion lambda) est potentiellement bien plus dangereuse que le piratage d’un système informatique type banque/état.



Là encore on va parler de l’histoire en rappelant que tous les systèmes informatiques restent infaillibles tant qu’ils n’intéressent pas les personnes susceptibles de le rendre faillible.



Et là en disant que le hack ne marche que sur le simulateur, au lieu d’en rester là, le petit malin va essayer d’améliorer son truc, pour le résultat qu’on imagine, avec peut-être même de l’aide de gars encore plus doué. Si on est vraiment parano on pourrait même se dire qu’il a balancé l’info à ce stade dans le simple but d’obtenir des informations sur le fonctionnement réel. Une sorte de social engineering ?



ok je ne monterais que dans des avions Dacia. Pas d’électronique au moins.

<img data-src=" />








tAran a écrit :



Ah ? Il sont plus sous Windows 98 ? <img data-src=" />







ah c’était le bon temps. On avait accès à tout facilement.

De bonnes découvertes à la clé avec les débuts des apn, enfin je dis çà, maintenant il y a des sites qui référencent ce genre de découvertes…<img data-src=" />



Ils ont pompé ça dans un téléfilm ou le gars était tranquillement chez lui et il contrôlait tout les appareils à distance. Il les envoyait ensuite se scratcher dans les tours. Bien sûr tout le système informatique de l’avion était sous windows. Il ne restait plus qu’à envoyer un troyen.

Un téléfilm bien pourri qui ne m’a pas fait peur une seconde.


Ça devrait donner des idées supplémentaires pour les films catastrophe.












RaYz a écrit :



Et il y accède comment au système de l’avion depuis son tel ? Par wifi <img data-src=" /> ?









Informel a écrit :



J’allais dire la même chose…









Nuggets a écrit :



bluetooth <img data-src=" />

ID: A320 de Air France







Sur les dernières architectures avioniques, (par exemple A380), la partie cabine et cockpit sont physiquement reliées. Des protections existent bien sur pour les ségreguer et faut être un sacré acharné pour connecter son smartphone en filaire. Par contre lorsque le net sera disponible à bord, un vecteur de communication sera founi.







hellmut a écrit :



réponse classique des industriels: Ah bas voui les gô, mais ché un logiciel “de test”, alors hein?

<img data-src=" />.







Il y a une très grande différence entre les logiciels certifiés embarqué sur les aviosn et les simulateurs (même les simulateurs servant à l’entrainement des pilotes). Ces derniers ne font qu’“émuler” les fonctions des l’appareil, de manière réaliste certes, mais en s’autorisant plus de libertés (exemple : de l’allocation de mémoire dynamique).

Il n’est donc pas étonnant de voir que la manip’ marche sur un logiciel de simulation et non pas sur le vrai code embarqué.







hellmut a écrit :



+1 pour les pilotes qui s’aperçoivent des bugs d’indications.

l’histoire des catastrophes aériennes (dont je suis un expert grâce à “Dangers Dans le Ciel” <img data-src=" />) est blindées de cas où les pilotes n’ont pas vu ou pas su intepréter les indications des écrans.







On peut espérer qu’en cas de doute ils aient la présence de demander confirmation au contrôle aérien tout de même.

Quoique depuis le crash du SSJ100 (où les systèmes de l’avion on avertit les pilotes qu’ils allaient de planter, mais ces derniers n’en n’ont eu cure) plus rien ne m’étonne. :(







pti_pingu a écrit :



Ca dépend, imagines que tu es accès aux câbles data. Un avion c’est comme une voiture (ou l’inverse), les données sont multiplexées. Or en fonction de l’âge de l’avion (et non du capitaine du bord) tu pourrais y avoir accès via les chiottes, sous ton siège etc. Je spécule un peu, mais l’idée est là.







Accéder aux câbles data c’est plutôt compliqué depuis la cabine. Déjà faut connaitre l’avion pour savoir où ils passent précisément, réussir à dépiauter l’habillage de la cabine en toute tranquillité et après faut avoir l’interface kivabien entre les câbles et les smartphone…Donc effectivement en théorie c’est possible, mais en pratique si t’arrive à connecter ton smartphone de cette manière, c’est même pas la peine de chercher à le détourner de manière logicielle. <img data-src=" />



Par contre comme je le disait plus haut, lorsque l’on pourra connecter son laptop au réseau cabine, ce sera plus facile d’imaginer une attaque (si le réseau cabine et cockpit sont reliés physiquement).












zogG a écrit :



Oui enfin l’histoire récente à montré que ce n’était pas vraiment le cas, et que si les outils le disent, alors c’est vrai chez beaucoup de pilotes.







Et puis décréter qu’un système est infaillible, n’est-ce pas le pire truc à faire pour qu’il le devienne ? (ou que ça soit découvert ?)



:\





Qu’en pense Albanel ?









Pellegrin a écrit :



Ils ont pompé ça dans un téléfilm ou le gars était tranquillement chez lui et il contrôlait tout les appareils à distance. Il les envoyait ensuite se scratcher dans les tours. Bien sûr tout le système informatique de l’avion était sous windows. Il ne restait plus qu’à envoyer un troyen.

Un téléfilm bien pourri qui ne m’a pas fait peur une seconde.





Tu devrais pourtant, les systèmes embarqués sont sur des Linux, c’est pire ! On a le code source en clair donc on peut tout contrôler !!



<img data-src=" />









Charly32 a écrit :



Sur les dernières architectures avioniques, (par exemple A380), la partie cabine et cockpit sont physiquement reliées. Des protections existent bien sur pour les ségreguer et faut être un sacré acharné pour connecter son smartphone en filaire. Par contre lorsque le net sera disponible à bord, un vecteur de communication sera founi.







Il y a une très grande différence entre les logiciels certifiés embarqué sur les aviosn et les simulateurs (même les simulateurs servant à l’entrainement des pilotes). Ces derniers ne font qu’“émuler” les fonctions des l’appareil, de manière réaliste certes, mais en s’autorisant plus de libertés (exemple : de l’allocation de mémoire dynamique).

Il n’est donc pas étonnant de voir que la manip’ marche sur un logiciel de simulation et non pas sur le vrai code embarqué.







On peut espérer qu’en cas de doute ils aient la présence de demander confirmation au contrôle aérien tout de même.

Quoique depuis le crash du SSJ100 (où les systèmes de l’avion on avertit les pilotes qu’ils allaient de planter, mais ces derniers n’en n’ont eu cure) plus rien ne m’étonne. :(







Accéder aux câbles data c’est plutôt compliqué depuis la cabine. Déjà faut connaitre l’avion pour savoir où ils passent précisément, réussir à dépiauter l’habillage de la cabine en toute tranquillité et après faut avoir l’interface kivabien entre les câbles et les smartphone…Donc effectivement en théorie c’est possible, mais en pratique si t’arrive à connecter ton smartphone de cette manière, c’est même pas la peine de chercher à le détourner de manière logicielle. <img data-src=" />



Par contre comme je le disait plus haut, lorsque l’on pourra connecter son laptop au réseau cabine, ce sera plus facile d’imaginer une attaque (si le réseau cabine et cockpit sont reliés physiquement).







Un peu comme la Corée du Sud qui attend d’être en alerte rouge avec la Corée du Nord pour débrancher ses centrales nucléaires d’Internet <img data-src=" />









Winderly a écrit :



Ça devrait donner des idées supplémentaires pour les films catastrophe.







Quand on voit ce que font les acteurs d’hollywood avec des téléphones, la prise de contrôle d’un avion, c’est le “Hacking 101” <img data-src=" />









Pellegrin a écrit :



Ils ont pompé ça dans un téléfilm ou le gars était tranquillement chez lui et il contrôlait tout les appareils à distance.







Les mauvais téléfilms ce n’est pas ce qui manque, en revanche le système ACARS est bien réel et est bidirectionnel.

Par ailleurs, après avoir viré du cockpit le mécanicien naviguant les constructeurs et les compagnies envisagent de virer aussi les pilotes d’où la mode des drones qui servent de proof of concept mais tout l’équipement avionique est déjà présent.



Edit : foirage d’url comme d’hab









pti_pingu a écrit :



Ca dépend, imagines que tu es accès aux câbles data. Un avion c’est comme une voiture (ou l’inverse), les données sont multiplexées. Or en fonction de l’âge de l’avion (et non du capitaine du bord) tu pourrais y avoir accès via les chiottes, sous ton siège etc. Je spécule un peu, mais l’idée est là.









Charly32 a écrit :



Sur les dernières architectures avioniques, (par exemple A380), la partie cabine et cockpit sont physiquement reliées. Des protections existent bien sur pour les ségreguer et faut être un sacré acharné pour connecter son smartphone en filaire. Par contre lorsque le net sera disponible à bord, un vecteur de communication sera founi.





Oui non mais alors pour arriver à accéder au wiring faut être un sacré malade. (marteau pilon ?) Et encore tomber sur le bon cable ça relève du miracle. (Je vous rappelle les centaines de km de cable que possède un avion.) Autant braquer la cabine direct.

Et le réseau du net sera pas connecté aux commandes de l’avion je pense ^^









RaYz a écrit :



Oui non mais alors pour arriver à accéder au wiring faut être un sacré malade. (marteau pilon ?) Et encore tomber sur le bon cable ça relève du miracle. (Je vous rappelle les centaines de km de cable que possède un avion.) Autant braquer la cabine direct.

Et le réseau du net sera pas connecté aux commandes de l’avion je pense ^^







N’oublions pas une chose, si tu matches ancien modèle, temps de préparation long et accès au plan. Je sais que cela peut paraitre débile, mais quand tu vois certains rapport de crash, par ex. celui suite à une diffusion de fumé dans la cabine parce qu’il y avait un cable qui passait dans une gaine de clim à porté de main.



Bref, du point de vue sécurité IT dans le cadre d’une activité sensible, il faut analyser en profondeur les problèmes. Regardes juste sur les hacks possibles sur les voitures à base de récepteur sans fil. C’est d’une criticité moindre mais l’idée est là.



pour reprendre l’argumentation que j’avais faite il y a qqs jours chez korben :







  • premièrement l’ADS-B : chaque avion civil envoi diverses informations (positions, compagnie, modèle, vitesse, destination, …) en permanence à travers ce protocole. Il est parfaitement connu et non crypté (chercher SDR# ADS-B sur google pour vous en convaincre), et le recevoir (et afficher en temps réel les avions sur une carte en temps réel) est un jeu d’enfant, connu depuis assez longtemps (rien de nouveaux). C’est un protocole uniquement avion =&gt; sol. Pas de “piratage” d’avion grâce à cela. les radars virtuel (comme celui ci :http://www.flightradar24.com/ sont complètement basé la dessus.

    Seul possibilité : avec un transpondeur adapté, émettre de faux positionnent d’avion. Néanmoins, sans le reste des signaux nécessaire, un tel signal serait très vite détecté, et facilement pistable.





    • Pour l’ACARS. La en effet, la non présence de cryptage est plus problématique : le protocole fonctionne dans les deux sens et envoi des informations parfois “sensibles” à l’avion. Néanmoins, ce n’est, dans un avion, jamais connecté au commande de vol. Ainsi, il est absolument impossible d’envoyer depuis l’ACARS des commandes de vols. Le test qu’il fait ici est basé sur du matériel obsolète et modifié, qui n’est pas intégré à un système de vol complet.



      Même si l’unification de tout le système, et son test sur des ordinateurs de vol est lui une première, tout le reste est connu depuis longtemps.

      Et si vous voulez tester par vous même pour l’ADS-B (en toute légalité) : un adaptateur TNT USB (qui font de trés bon récepteur SDR pour 15€ après modification des dirvers) , un logiciel du type SDR# et les programmes pour afficher le tout, et le tour est joué en 15 minutes !



    • le TCAS (ici actif) par exemple possède volontairement une portée limitée : il faut pour répondre au transpondeur d’un autre avion être situé dans la sphère de réception de celui-ci (environs 30 km).

    • les ordinateurs de vols croisent aussi les informations pour s’assurer qu’il y a bien présence d’un avion : ADS-B, TCAS, radar actif, transpondeur analogique, … Ainsi, il faudrait être en position “d’émuler” un certain nombre ces signaux pour provoquer des changements (et que ceux-ci soit cohérents, comme dans le cas du TCAS avec les identifiants transpondeur).



    • Enfin de manière plus physique, pour émettre tout cela de manière “efficace”, il faudrait se situer…dans le ciel ! Par exemple, les stations aux sol, de manière assez logique utilisent des antennes dont le diagramme de réception est principalement orienté vers le “haut”. De même pour le TCAS, il se base aussi sur la “manière” dont il reçoit le signal pour localiser la position “générale” d’un avion (par quelle antenne, quel force, …).



    • Pour résumer, pour émettre tout ces signaux de manière adaptée, et arriver à provoquer un changement dans les contrôles aériens, il faut être dans un avion ! Et alors l’émission de tout ces signaux devient assez logique !



      Enfin outre le smartphone (car oui, dans son exemple il prend comme exemple une application android qui ne fait que communiquer à travers une Raspeberry pi avec tout le reste du système. Quand il est dit “juste avec un smarphone”, c’est tout simplement faux !), cela impliquerait quand même le matériel nécessaire à l’émission de ces signaux (transpondeur, antenne, amplificateurs, source d’énergie non négligeable, …).

      Dans ce que l’auteur de ces travaux explique dans son PDF zappe une partie importante : il utilise pas de système radio ! il se connecte directement sur les ordinateurs de vols.



      De plus, durant les phases d’approche, ces systèmes ne sont plus prioritaires.



      Enfin, au final, c’est quand même toujours le pilote qui à le dernier mot : aucun de ces systèmes n’a l’accès aux commandes.



      Mais oui, au final, ces divers protocoles mériteraient que les sécurises un minimum.









Oungawak a écrit :



Tu devrais pourtant, les systèmes embarqués sont sur des Linux, c’est pire !







C’est plus souvent du VxWorks que du Linux il me semble (donc tu peux te rassurer, l’OS est proprio :p).









flugga a écrit :



C’est plus souvent du VxWorks que du Linux il me semble (donc tu peux te rassurer, l’OS est proprio :p).





QNX est (était ?) aussi très utilisé !









flugga a écrit :



C’est plus souvent du VxWorks que du Linux il me semble (donc tu peux te rassurer, l’OS est proprio :p).





Ouf ! Je respire. <img data-src=" /> J’espère juste qu’ils utilisent des versions non mises à jour très anciennes, histoire d’être sûr que même les développeurs ne se rappelle plus comment l’OS fonctionnait avant. <img data-src=" />









RaYz a écrit :



Oui non mais alors pour arriver à accéder au wiring faut être un sacré malade. (marteau pilon ?) Et encore tomber sur le bon cable ça relève du miracle. (Je vous rappelle les centaines de km de cable que possède un avion.) Autant braquer la cabine direct.

Et le réseau du net sera pas connecté aux commandes de l’avion je pense ^^







Oui accéder au Wiring est virtuellement impossible.

Mais par contre je confirme que sur certains appareils l’écran qui te projette ton film est sur le même réseau que les systèmes cockpit.

Attention, ça ne communique pas directement, mais un lien physique existe entre les deux.

D’ailleurs lors de tests de validation des pare-feu cabine/cockpit , ils ont eu quelques surprise :)







flugga a écrit :



C’est plus souvent du VxWorks que du Linux il me semble (donc tu peux te rassurer, l’OS est proprio :p).





Oui et souvent c’est modifié à la sauce du fabricants (exemple : DEOS de Honeywell).



Par contre j’arrive pas à remettre la main dessus, mais il me semble avoir déjà entendu parler d’un module embarquant un windows (pour des applications non critiques je vous rassure <img data-src=" />).

Ou alors je devient sénile. =°)









Charly32 a écrit :



Par contre j’arrive pas à remettre la main dessus, mais il me semble avoir déjà entendu parler d’un module embarquant un windows (pour des applications non critiques je vous rassure <img data-src=" />).

Ou alors je devient sénile. =°)







Exact : carte de l’aéroport pour le taxi sur Boeing (787 je crois) mais doublé avec un système sous GNU/Linux, faut pas déconner même si ce n’est pas trop critique.









foilivier a écrit :



De toute façon, quelle que soit la réalité, je ne pense pas qu’ils auraient pu se permettre de faire une réponse différente.



“Ah oui, effectivement, on peut pirater un avion en vol avec un téléphone sous Android. Il va nous falloir un peu de temps pour corriger et déployer les patchs. Désolé.”





Je suis plutôt d’accord avec ta réflexion. Dans tous les cas ont aurait eu droit à cette réponse.

J’avais des amis à la tour de contrôle d’un aéroport international et les pilotes se permettent très souvent d’améliorer la vérité. (ils nous racontaient tout ça)

Une panne de moteur constaté au décollage se transforme en contrôle de routine aléatoire par X agence… etc





Takoon a écrit :



ok je ne monterais que dans des avions Dacia. Pas d’électronique au moins.

<img data-src=" />





+1!









AntonyToku a écrit :



Je suis plutôt d’accord avec ta réflexion. Dans tous les cas ont aurait eu droit à cette réponse.

J’avais des amis à la tour de contrôle d’un aéroport international et les pilotes se permettent très souvent d’améliorer la vérité. (ils nous racontaient tout ça)

Une panne de moteur constaté au décollage se transforme en contrôle de routine aléatoire par X agence… etc



+1!





J’ai eu droit à l’inverse… Annonce d’une panne moteur, j’ai vu les gars démonter les panneaux du moteur pour vérifier, et en fait c’était un relais défectueux dans le tableau du cockpit, qui laissait un voyant d’alarme allumé. <img data-src=" />









AntonyToku a écrit :



+1!





Pourtant plus les avions embarquent de systèmes électroniques, mplus les vols deviennent sûrs :)



http://www.assemblee-nationale.fr/13/europe/rap-info/i2164.asp



Les commentaires sont très intéressants sur cette news (sauf le mien <img data-src=" /> ).



Mais ça va mieux en le disant, merci à vous. <img data-src=" />








RaYz a écrit :



Et il y accède comment au système de l’avion depuis son tel ? Par wifi <img data-src=" /> ?





+1 Dans un avion vous êtes dans une cage métallique dont toutes les antennes sont placées à l’extérieur, du coup difficile de pirater le systeme radio d’un avion de l’interieur.



Par contre les fausses balises restent un sujet d’inquiétude pour l’aviation.







RaYz a écrit :



Ha oui pardon. Et après il tape admin/admin sur la page d’accueil des hackers d’avions <img data-src=" />





Si c’est Orange qui s’est occupé de l’avionique <img data-src=" />




Je pars immédiatement tester une valide Renault en wifi sur la prise diagnostic bluetooth du simulateur d’avion, je suis à peu près sur que je peux arriver à en piloter un vrai sans écrouler les deux tours <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />








RaYz a écrit :



Et il y accède comment au système de l’avion depuis son tel ? Par wifi <img data-src=" /> ?







non en RFID, il faut qu’il monte sur une aile puis qu’il se dirige vers le cockpit pour ouvrir le train avant et rentrer dans le cockpit , et ensuite il colle son tel au terminal de bord



Le FSM est presque aussi sécurisé que les cartes bancaires. Y a donc pas de quoi s’inquiéter.





<img data-src=" />


Tous ce qui fonctionne avec de l’informatique est piratable … sauf les avions. <img data-src=" />



Sur les machines de test y’a des failles par contre elles sont patchées sur le matériel de vol.



<img data-src=" />




Une histoire qui fait donc beaucoup d’encre pour pas grand-chose, mais qui pourrait bien en pousser certains à essayer de jouer les apprentis sorciers avec leur smartphone.





Et juste en dessous des publicités pour acheter des smartphones <img data-src=" />


Hugo Teso .. ce type devrait presque se méfier si un jour il met les pieds aux states … ils seraient capable de le foutre sans préavis à guantanamo pour des déclarations de ce genre .. <img data-src=" />


Le 17/04/2013 à 04h 22



le FMS ne peut pas commander à l’avion de descendre vers le sol ou bien de tourner à gauche et de voler dans cet immeuble.





Le système anticollision qui fait communiquer trajectoires/altitudes via les transpondeurs entre avion voisin pour élaborer des stratégies concertées d’évitement (TCAS) semble il est vrai plus prometteur… Voir cet accident entre Suisse et Allemagne entre un avion cargo (c’est heureux) et un avion Russe, ou le pilote n’était pas allé dans le sens de la recommandation TCAS pour un évitement suite à une faute du controle. Si un TCAS faisait apparaitre des voisins fictifs ou ordonner des trajectoires propices à collision en pareil cas…








francois-battail a écrit :



Les mauvais téléfilms ce n’est pas ce qui manque, en revanche le système ACARS est bien réel et est bidirectionnel.

Par ailleurs, après avoir viré du cockpit le mécanicien naviguant les constructeurs et les compagnies envisagent de virer aussi les pilotes d’où la mode des drones qui servent de proof of concept mais tout l’équipement avionique est déjà présent.



Edit : foirage d’url comme d’hab





On fait déjà pas du full auto sur les trains, c’est pas demain qu’on le fera pour les avions.









benamey a écrit :



Tous ce qui fonctionne avec de l’informatique est piratable … sauf les avions. <img data-src=" />



Sur les machines de test y’a des failles par contre elles sont patchées sur le matériel de vol.



<img data-src=" />





Le matériel physique et les accès physique sont différents entre un simu et la solution finale. Même si la faille existe sur le matériel final, et c’est pas sûr, elle est peut-être non reproductible à cause d’une protection physique quelconque qui est mise en place pendant le vol.



En ce moment je valide en simu un logiciel sécu, je le fait sur un PC avec des instructions PC. Au final le programme tournera sur un automate Sécu certifié SIL3, avec double chaîne d’exécution (les calculs sont fait 2 fois de manière différentes et doivent aboutir au même résultat) et autres protections logicielle est physique (la mémoire est vérifiée à chaque cycle, les entrées non utilisés sont physiquement désactivées, etc…



Si tu savais le nombre de bugs qu’on relève et qui ne sont même pas reproductibles sur cible mais malgré tout corrigés.









Khalev a écrit :



Si tu savais le nombre de bugs qu’on relève et qui ne sont même pas reproductibles sur cible mais malgré tout corrigés.







C’est vrai d’un point de vue des bug, mais pas forcément d’un point de vue intrusion. Les avions utilisent que du materiel certifié qui n’est pas grand publique. Mais je n’ai jamais entendu parler de système d’identification et de crypto dans les commandes.



Par exemple, il doit être “facile” de faire un man in the middle, d’injecter des commandes, le problème est de trouver le bon cable. Cela limite le problème tout de même.



Dans l’avenir, j’imagine qu’il va être question de plus en plus d’ethernet, de switch et de communication informatique avion-sol (instruction de la tour de contrôle, etc…) et que ce genre de sécurité va arriver.









amFXR0 a écrit :



comme celui ci http://www.flightradar24.com/ sont complètement basé la dessus.







Merci pour tous ces détails et lien.

C’est vraiment impressionnant de voir tous ces vols comme ça. Je ne pensais pas que cela était totalement transparent.









cyrano2 a écrit :



C’est vrai d’un point de vue des bug, mais pas forcément d’un point de vue intrusion. Les avions utilisent que du materiel certifié qui n’est pas grand publique. Mais je n’ai jamais entendu parler de système d’identification et de crypto dans les commandes.



Par exemple, il doit être “facile” de faire un man in the middle, d’injecter des commandes, le problème est de trouver le bon cable. Cela limite le problème tout de même.



Dans l’avenir, j’imagine qu’il va être question de plus en plus d’ethernet, de switch et de communication informatique avion-sol (instruction de la tour de contrôle, etc…) et que ce genre de sécurité va arriver.







C’est possible, autant système n’est inviolable, mais les systèmes embarqués dans un avion, c’est quand même du lourd (je bosse la dedans). Il n’y a pas d’OS a proprement parler, il y a toute une séries de watchdog qui, s’ils détectent une anomalie, reset le système et le relance sous la seconde, et il y a un antivirus spécial pour systèmes embarqués au dessus de tout ça :)









GentooUser a écrit :



+1 Dans un avion vous êtes dans une cage métallique dont toutes les antennes sont placées à l’extérieur, du coup difficile de pirater le systeme radio d’un avion de l’interieur.



Par contre les fausses balises restent un sujet d’inquiétude pour l’aviation.







Mouais…



Se fabriquer sa fausse NDB ou son faux VOR, et le faire reporter ensuite sur les cartes Jeppesen, c’est un poil chérot et compliqué…









Khalev a écrit :



On fait déjà pas du full auto sur les trains, c’est pas demain qu’on le fera pour les avions.







Il n’y aura JAMAIS de full auto en aviation civile (sauf, éventuellement, sur des avions cargo, et encore) ou en transport ferroviaire pour une seule bonne raison : si un système tombe en panne, un humain peut reprendre la main et arrêter le véhicule en toute sécurité.



Un automatisme qui pert la boule et qu’on ne peut pas couper, c’est foutu.







Zekk a écrit :



C’est possible, autant système n’est inviolable, mais les systèmes embarqués dans un avion, c’est quand même du lourd (je bosse la dedans). Il n’y a pas d’OS a proprement parler, il y a toute une séries de watchdog qui, s’ils détectent une anomalie, reset le système et le relance sous la seconde, et il y a un antivirus spécial pour systèmes embarqués au dessus de tout ça :)







De surcroît, (tu amensderas mon propos si je dis une connerie), les systèmes aviation sont conçus pour tomber en panne, dans le sens où s’ils ne fonctionnent pas correctement, ou pas du tout, ils n’envoient pas dans le sol la machine qu’ils contrôlent. Ils cessent de fonctionner en laissant le pilote se démerder en mode manuel.



J’avais vu, dans le cadre de recherches pour certaines de mes fictions (devinez lesquelles, chers lecteurs <img data-src=" /> ) le FMS des Boeing 767. En résumé de façon simpliste, c’est à base d’ordinateurs paranos qui passent la moitié de leur capacité de calcul à se fliquer les uns les autres et qui sonnent une alerte dès que l’un d’entre eux détecte qu’un de ses petits copains ne fonctionne plus suivant son enveloppe de fonctionnement optimale, tout en débranchant tout le système pour que le pilote reprenne la main.



Donc, le piratage d’un FMS avec un smartphone comme le mien, j’y crois pas une seconde. Le FMS se mettrait en panne immédiatement en détectant une entrée non autorisée, ou autre chose du même genre.









Commentaire_supprime a écrit :



De surcroît, (tu amensderas mon propos si je dis une connerie), les systèmes aviation sont conçus pour tomber en panne, dans le sens où s’ils ne fonctionnent pas correctement, ou pas du tout, ils n’envoient pas dans le sol la machine qu’ils contrôlent. Ils cessent de fonctionner en laissant le pilote se démerder en mode manuel.



J’avais vu, dans le cadre de recherches pour certaines de mes fictions (devinez lesquelles, chers lecteurs <img data-src=" /> ) le FMS des Boeing 767. En résumé de façon simpliste, c’est à base d’ordinateurs paranos qui passent la moitié de leur capacité de calcul à se fliquer les uns les autres et qui sonnent une alerte dès que l’un d’entre eux détecte qu’un de ses petits copains ne fonctionne plus suivant son enveloppe de fonctionnement optimale, tout en débranchant tout le système pour que le pilote reprenne la main.



Donc, le piratage d’un FMS avec un smartphone comme le mien, j’y crois pas une seconde. Le FMS se mettrait en panne immédiatement en détectant une entrée non autorisée, ou autre chose du même genre.







Exact, même si on se cale sur la fréquences des appareils pour envoyer de fausses données, l’antivirus et l’IPS détectent l’intrusion et la bloquent, et quand bien même elle passerait, le watchdog verrait une étape non autorisée par le calcul, et reset le système, ou le désactive, pour laisser le controle à un autre système redondant (circuits doublés)









Commentaire_supprime a écrit :



Il n’y aura JAMAIS de full auto en aviation civile (sauf, éventuellement, sur des avions cargo, et encore) ou en transport ferroviaire pour une seule bonne raison : si un système tombe en panne, un humain peut reprendre la main et arrêter le véhicule en toute sécurité.



Un automatisme qui pert la boule et qu’on ne peut pas couper, c’est foutu.





Et le métro automatique?



Pour l’aviation et le train c’est surtout qu’on est pas dans un environnement contrôlé et donc qu’il peut y avoir des imprévus et qu’on ne sait pas encore construire un système capable de gérer ces imprévus.









Khalev a écrit :



Et le métro automatique?







Transport en commun en site propre très protégé, fermé et très contrôlé (courtes distances, trafic de type unique, intrusions de véhicules étrangers impossible) et possibilité de carrément couper le jus de toute la ligne en cas de merde irrécupérable.





Pour l’aviation et le train c’est surtout qu’on est pas dans un environnement contrôlé et donc qu’il peut y avoir des imprévus et qu’on ne sait pas encore construire un système capable de gérer ces imprévus.





Et surtout, qu’on ne peut pas tout prévoir. Des trucs invraisemblables que personne n’a vu venir, et qui arrivent quand même, tu en as des dizaines dans l’histoire des transports.









Commentaire_supprime a écrit :



Transport en commun en site propre très protégé, fermé et très contrôlé (courtes distances, trafic de type unique, intrusions de véhicules étrangers impossible) et possibilité de carrément couper le jus de toute la ligne en cas de merde irrécupérable.



Et surtout, qu’on ne peut pas tout prévoir. Des trucs invraisemblables que personne n’a vu venir, et qui arrivent quand même, tu en as des dizaines dans l’histoire des transports.





Oui c’est bien ce que je dis. On y arrivera le jour où on aura un système pour lequel on a prévu tous les imprévus. Ce qui est par définition impossible.

Je voulais juste nuancer ton “il n’y aura JAMAIS de full auto en transport ferroviaire”. J’ai bossé dans l’automatisation ferro justement donc je connais bien les tenants et les aboutissants.



D’ailleurs pour un train c’est pas un chauffeur qui va permettre d’éviter la voiture sur la voie.









Khalev a écrit :



Oui c’est bien ce que je dis. On y arrivera le jour où on aura un système pour lequel on a prévu tous les imprévus. Ce qui est par définition impossible.

Je voulais juste nuancer ton “il n’y aura JAMAIS de full auto en transport ferroviaire”. J’ai bossé dans l’automatisation ferro justement donc je connais bien les tenants et les aboutissants.







Tu as toujours une salle de contrôle avec des gusses dedans pour surveiller le zinzin, même si le conducteur n’est pas dans la rame.



Mais je te l’accorde, leur rôle étant de contrôler que tout va bien, et d’appuyer sur le bouton d’arrêt général en cas de merde, ce sont véritablement les automatismes qui conduisent les rames.



Pour ma part, je considère que les métros ne sont pas du ferroviaire pur et dur du fait de leurs spécificités. Dans cette catégorie, tu as aussi bien du matériel lourd à roulement fer sur fer que des rames sur pneus genre VAL, ou des matériels propulsés par voies à induction comme l’AirTrain de Kennedy Airport à New York.





D’ailleurs pour un train c’est pas un chauffeur qui va permettre d’éviter la voiture sur la voie.





Certes, mais comme c’est toujours le plus gros qui gagne dans ce cas-là…



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Commentaire_supprime a écrit :



Tu as toujours une salle de contrôle avec des gusses dedans pour surveiller le zinzin, même si le conducteur n’est pas dans la rame.



Mais je te l’accorde, leur rôle étant de contrôler que tout va bien, et d’appuyer sur le bouton d’arrêt général en cas de merde, ce sont véritablement les automatismes qui conduisent les rames.





Si tu vas par là rien n’est automatisé, même les usines de montages de voitures où tu as juste quelques gus qui surveillent que les 1000000 robots fonctionnent bien. On parle juste d’automatisation là, pas d’intelligence artificielle.





Commentaire_supprime a écrit :



Pour ma part, je considère que les métros ne sont pas du ferroviaire pur et dur du fait de leurs spécificités. Dans cette catégorie, tu as aussi bien du matériel lourd à roulement fer sur fer que des rames sur pneus genre VAL, ou des matériels propulsés par voies à induction comme l’AirTrain de Kennedy Airport à New York.





De mon point de vue c’est totalement du ferroviaire puisque ça reste un environnement où on se déplace sur une dimension dans un chemin prédéfini et normalisé. On s’éloigne de la roue en fer sur des rails de fer, mais les principes restent identiques (signaux, cantons/blocks, aiguillages, portes,…). Le tramway rentre aussi dans cette catégorie (d’ailleurs dans les tramways modernes on retrouve les mêmes systèmes qu’à bord des métro, sans le mode full auto évidemment).



Après effectivement l’avantage du métro c’est le contrôle “total” de l’environnement. Ce qui permet de limiter les imprévus à ce qui est détectable par les capteurs sur la voie. (capteur qui comprend aussi les caméras surveillant les différents accès aux voies). Et donc de se passer d’un conducteur.



Pour le train on est très loin de cet état de contrôle spécialement à l’approche d’un environnement urbain (c’est pour ça qu’un train roule doucement tant qu’il est en zone urbaine). Mais au final les fonctionnements c’est exactement pareil, tu installerais un système métro sur un train (la partie sol aussi), ça fonctionnerait aussi bien. Sauf que si tu fais ça en France l’Europe va tirer la gueule.









benamey a écrit :



Tous ce qui fonctionne avec de l’informatique est piratable … sauf les avions. <img data-src=" />

Sur les machines de test y’a des failles par contre elles sont patchées sur le matériel de vol.

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Je ne doute pas que dans un labo, avec le matériel kivabien, un FMS soit “piratable” . Le faire in-situ est déjà nettement plus compliqué dans le sens où à l’heure actuelle, il faut une liaison physique.



Ensuite comme le souligne très bien Zekk, l’informatique embarquée très spécifique, et tout est misé sur la sécurité. Ne serait-ce que les règles de dev et de test draconiennes. http://fr.wikipedia.org/wiki/DO-178).



Un logiciel de test/simulation est bien différent du logiciel embarqué, car il faut bien se rendre compte qu’un logiciel certifié coute cher, très cher à dev’.

Donc pour faire certains tests, pas la peine de développer avec le plus haut niveau de criticité.







Khalev a écrit :



De mon point de vue c’est totalement du ferroviaire puisque ça reste un environnement où on se déplace sur une dimension dans un chemin prédéfini et normalisé.





On parle alors de transports guidés, qui englobent le ferroviaire et d’autres transports exotiques (people moover, trolleys…)







francois-battail a écrit :



« le FMS ne contrôle pas directement l’avion » Ah ? Quand on entre un plan de vol ou une route compagnie dans le FMS et que l’on est en L-NAV, V-NAV et A/T au niveau du pilote automatique c’est qui qui pilote alors <img data-src=" /> ?





Oui mais l’avion reste dans son enveloppe de vol. C’est bien le PA qui pilote, le FMS ne fait que la NAV. :)

Encore mieux, il sera capable d’éviter le crash dans ce mode. Au pire il pourrait se perdre et tomber en panne d’essence, mais les pilotes auront fait le nécessaire avant <img data-src=" />









Khalev a écrit :



Pour l’aviation et le train c’est surtout qu’on est pas dans un environnement contrôlé et donc qu’il peut y avoir des imprévus et qu’on ne sait pas encore construire un système capable de gérer ces imprévus.







Les drones existent depuis un moment, et les TGV pourrait rouler sans conducteur.



Mais d’un point de vue du passager, je ne suis pas sûr qu’il soit heureux de savoir qu’il n’y ai pas de pilote dans l’avion.









Charly32 a écrit :



Je ne doute pas que dans un labo, avec le matériel kivabien, un FMS soit “piratable” . Le faire in-situ est déjà nettement plus compliqué dans le sens où à l’heure actuelle, il faut une liaison physique.





On disait ça aussi pour les cartes bleues il y a quelque temps… <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Il n’y aura JAMAIS de full auto en aviation civile (sauf, éventuellement, sur des avions cargo, et encore) ou en transport ferroviaire pour une seule bonne raison : si un système tombe en panne, un humain peut reprendre la main et arrêter le véhicule en toute sécurité.





Il y a déjà un projet pour des avions en libre service, sans aucun pilote.

Il est prévu pour 2030.









Khalev a écrit :



Le matériel physique et les accès physique sont différents entre un simu et la solution finale. Même si la faille existe sur le matériel final, et c’est pas sûr, elle est peut-être non reproductible à cause d’une protection physique quelconque qui est mise en place pendant le vol.



En ce moment je valide en simu un logiciel sécu, je le fait sur un PC avec des instructions PC. Au final le programme tournera sur un automate Sécu certifié SIL3, avec double chaîne d’exécution (les calculs sont fait 2 fois de manière différentes et doivent aboutir au même résultat) et autres protections logicielle est physique (la mémoire est vérifiée à chaque cycle, les entrées non utilisés sont physiquement désactivées, etc…



Si tu savais le nombre de bugs qu’on relève et qui ne sont même pas reproductibles sur cible mais malgré tout corrigés.







Ok tu as à l’air de savoir de quoi tu parles … <img data-src=" />