GNOME 3.8 fait le plein de nouveautés et présente un mode classique

GNOME 3.8 fait le plein de nouveautés et présente un mode classique

Suffisant pour empêcher les utilisateurs de se tourner vers MATE ?

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Vincent Hermann

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Logiciel

29/03/2013 4 minutes
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GNOME 3.8 fait le plein de nouveautés et présente un mode classique

L’environnement de bureau GNOME vient de paraître dans une nouvelle version. Estampillée 3.8, elle se focalise sur l’amélioration de l’existant avec, par exemple, un nouveau panneau de lancement des applications, une recherche plus efficace et un nouveau panneau de configuration. Mais les développeurs ont introduit également un mode « classique » pour ceux qui préfèrent un bureau plus classique.

gnome

 

Depuis GNOME 3.0, l’équipe en charge du développement s’est concentrée sur des améliorations régulières et successives. La mouture initiale avait largement fait parler d’elle, l’expérience utilisateur ayant été fortement chamboulée. De fait, chaque version suivante (chiffres pairs) est venue boucher les trous, affiner les nouveautés, la plupart du temps en prenant en compte les demandes des utilisateurs.

 

GNOME 3.8 continue sur cette lancée et propose une longue série de coups de rabots qui vont d’une légère amélioration à une refonte totale. C’est le cas notamment pour le lanceur d’applications qui propose désormais deux onglets pour trier les applications les plus utilisées et la liste complète.

 

gnome

 

Le champ de recherche affiche désormais des résultats plus clairs. Le principal changement rappelle ce que l’on retrouve sur les plateformes mobiles ou encore dans Windows 8 : chaque application peut exposer ses données au moteur de recherche, ce qui permet à l’utilisateur de retrouver plus facilement ce qu’il cherche. Les résultats sont par ailleurs  divisés en catégories.


gnome

 

Entre autres améliorations et nouveautés importantes, on notera également : 

  • Un nouveau centre de paramètres pour tout ce qui touche au respect de la vie privée et au partage des informations
  • Une application Horloges qui, à la manière d’une application mobile, peut afficher une grille d’heures du monde entier, mais réunit également les alarmes, un chronomètre ainsi qu’une fonction minuteur
  • Un rendu des animations annoncé comme beaucoup plus fluide et performant, grâce à une optimisation des éléments impliqués dans le rendu. Une amélioration de la fluidité des vidéos pourrait être repérée en fonction des cas.

Mais GNOME 3.8 ajoute également une fonctionnalité que beaucoup attendaient sans doute depuis longtemps : un mode classique. Une partie des utilisateurs regrette en effet le changement radical d’interface et se tourne vers d’autres environnements, notamment MATE qui se veut en quelque sortie l’héritier de GNOME 2.X et de son expérience utilisateur.

 

gnome

 

Le mode classique active un bureau nettement plus traditionnel. On retrouve ainsi une barre supérieure contenant les anciens raccourcis vers la liste des applications ainsi que les dossiers principaux, l’accès au répertoire de l’utilisateur, au poste de travail, etc. En bas se trouve l’autre barre, qui fonctionne finalement comme une barre des tâches classiques, les fenêtres ouvertes créant autant de boutons.


gnome

 

On pourra encore citer toute une liste d’améliorations diverses :

  • Les comptes en ligne intègrent la gestion d’OwnCloud, ainsi que des comptes IMAP et SMTP
  • Un nouvel assistant au premier lancement de GNOME pour lui fournir les paramètres de base tels que le fuseau horaire, le nom de l’utilisateur et ainsi de suite.
  • Maintenir CTRL enfoncé permet de lancer des applications tout en laissant ouverte la fenêtre des activités
  • Machines, l’outil de virtualisation, prend en charge la redirection USB automatique, les cartes à puces, et permet en outre les copier/coller natifs depuis et vers Windows XP et Windows 7
  • L’application content affiche les informations de manière plus claire et permet une modification plus rapide des données
  • Une nouvelle application Météo
  • Une nouvelle application de prise de notes rapides, mais en cours de développement

Comme toujours, la nouvelle version de l’environnement se retrouvera dans les dépôts de la distribution Linux utilisée quand ils auront été mis à jour.

Écrit par Vincent Hermann

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Commentaires (141)




Une partie des utilisateurs regrette en effet le changement radical d’interface et se tourne vers d’autres environnements, notamment MATE qui se veut en quelque sortie l’héritier de GNOME 2.X et de son expérience utilisateur.



je n’aurais pas dit mieux <img data-src=" />

je me suis tourné vers MATE parce que Unity m’en faisait tellement chier qu’une visite chez le proctologue à côté c’était le Club Med <img data-src=" />

A tâter tester …








Yutani a écrit :



faisait tellement chier qu’une visite chez le proctologue à côté c’était le Club Med <img data-src=" />







ou inversement ! Chacun ses goûts <img data-src=" />









Yutani a écrit :



je n’aurais pas dit mieux <img data-src=" />

je me suis tourné vers MATE parce que Unity m’en faisait tellement chier qu’une visite chez le proctologue à côté c’était le Club Med <img data-src=" />

A tâter tester …







Unity c’est sur Ubuntu et c’est pas Gnome 3.x <img data-src=" />




Dans le mode classique on peut enfin refaire un clic droit sur les barres et y remettre ce qu’on veut (voir en ajouter) ou c’est toujours la même daube depuis la 3.x ?



Si c’est le cas MATE est presque échec.




Une partie des utilisateurs regrette en effet le changement radical d’interface et se tourne vers d’autres environnements, notamment MATE qui se veut en quelque sortie l’héritier de GNOME 2.X et de son expérience utilisateur.





Chez moi, ça résonne avec les déclarations de Shuttleworth pour Ubuntu et Unity, quand il parle de ne pas ‘plier’ face à quelques gugus (arbitrairement proclamés) “barbus rétrogrades et épars, qui n’ont rien compris à l’avenir et au grand public, et ne font que vouloir du compliqué pour former une forme de truc exclusif à l33t”.



Ici, c’est un peu une histoire similaire: on a voulu mettre l’accent sur l’eye candy et le truc ‘grand public’ en oubliant la notion d’ergonomie et d’efficience dans les activités de tous les jours.



Au final ils font (au moins partiellement) marche arrière parce qu’ils se rendent compte qu’ils n’ont non seulement pas gagné le ‘grand public supplémentaire’ qu’ils avaient espéré (parce que l’origine du problème de PDM limité n’était pas là), mais qu’en plus leur base historique a fini par se détourner d’eux.



Alors tout n’est évidemment pas comparable, mais dans la démarche, moi j’y vois quelque chose d’un peu similaire ; une sorte d’égarement temporaire dans le postulat qu’il faudrait absolument tout révolutionner pour faire du mieux. C’était oublier un peu vite que les IHM d’aujourd’hui ne sont que l’aboutissement de 30 ans d’évolutions graduelles, et pas le fruit du hasard.



Euh le mode classique était déjà accessible avant, je l’utilise depuis toujours.

Suffit de choisir “classique” dans gdm au moment de se logger.



(Debian wheezy avec gnome 3.4)


Trop tard, j’ai adopté Cinnamon. Et, sauf si ce dernier se casse la gueule, je ne crois pas changer de si tôt.








trash54 a écrit :



Unity c’est sur Ubuntu et c’est pas Gnome 3.x <img data-src=" />





remet la goupille a ta grenade, toutes mes excuses <img data-src=" />

cela dit ça ne change pas mon avis, Unity est une plaie <img data-src=" />

(et Unity est aussi présente sur Linux Mint, basée elle aussi sur Ubuntu, d’où ma confusion)









brazomyna a écrit :



Chez moi, ça résonne avec les déclarations de Shuttleworth pour Ubuntu et Unity, quand il parle de ne pas ‘plier’ face à quelques gugus (arbitrairement proclamés) “barbus rétrogrades et épars, qui n’ont rien compris à l’avenir et au grand public, et ne font que vouloir du compliqué pour former une forme de truc exclusif à l33t”.



Ici, c’est un peu une histoire similaire: on a voulu mettre l’accent sur l’eye candy et le truc ‘grand public’ en oubliant la notion d’ergonomie et d’efficience dans les activités de tous les jours.



Au final ils font (au moins partiellement) marche arrière parce qu’ils se rendent compte qu’ils n’ont non seulement pas gagné le ‘grand public supplémentaire’ qu’ils avaient espéré (parce que l’origine du problème de PDM limité n’était pas là), mais qu’en plus leur base historique a fini par se détourner d’eux.



Alors tout n’est évidemment pas comparable, mais dans la démarche, moi j’y vois quelque chose d’un peu similaire ; une sorte d’égarement temporaire dans le postulat qu’il faudrait absolument tout révolutionner pour faire du mieux. C’était oublier un peu vite que les IHM d’aujourd’hui ne sont que l’aboutissement de 30 ans d’évolutions graduelles, et pas le fruit du hasard.







+1. Je suis sur Fedora 18 avec Cinnamon ou LXDE suivant les bécanes parce que le nouveau mode à gros carrés à gauche de l’écran de Gnome 3.x a fini par me lasser. J’ai trouvé ça pas pratique du tout à l’usage.



Quand à Unity, j’ai utilisé au quotidien pendant pas mal de temps mais, là aussi, j’ai fini par en avoir marre un beau jour et j’ai tout envoyé promener.



Désormais, c’est Fedora + GUI classique, Cinnamon ou LXDE suivant l’humeur. J’attends de voir ce que va donner Gnome classic mode avec Fedora 19. A suivre, et tant mieux que ça aille dans ce sens !









nucle a écrit :



Trop tard, j’ai adopté Cinnamon. Et, sauf si ce dernier se casse la gueule, je ne crois pas changer de si tôt.





idem, simple et clean, c’est nickel.



Il est quand même a déplorer que les développeurs dans toutes CES histoires n’écoutent pas assez les utilisateurs. Ou finissent par se laisser convaincre par des “whinners”.



Ici l’exemple est que même si le classique est disponible la plupart s’est retrouvé avec une interface changeante et n’a pas voulu se faire suer a cliquer dans GDM ou reconfigurer.



C’est en total opposition avec les déclarations du Shuttleworth. Finalement les guru n’ont pas plus envie de se faire suer que les user lambda. Et c’est la ou c’est génial. C’est que les ordinateurs sont vus par le public de tout bord comme des outils “qui faut que ça marche de suite” et non plus comme des choses a découvrir ou des gadgets ludiques.



Changer les interfaces pour s’adapter aux utilisateurs est un bien quand il augmente la possibilité de créer avec l’outil. l’inverse tend à se faire opposer une résistance notoire.



/me grand sourire








Commentaire_supprime a écrit :



+1. Je suis sur Fedora 18 avec Cinnamon ou LXDE suivant les bécanes parce que le nouveau mode à gros carrés à gauche de l’écran de Gnome 3.x a fini par me lasser. J’ai trouvé ça pas pratique du tout à l’usage.

!







La taille de ces icones si durement agressées ( paix à leurs âmes ) ne sont elles par réglable ?



Ca semble etre dune excellente mouture! Et le travail de l’équipe”Every Detail Matter” qui modifie des petits trucs qui rendent le tout très agréable est simplement formidable.



Etant utilisateur quasi-quotidien de Windows 8, Mac OS X Mountain Lion et Gnome (Arch Linux), je trouve que Gnome est tellement plus ergonomique et intuitif que les 2 autres que si je devais installer un OS chez ma grand-mère c’est forcément un Linux avec Gnome.








brazomyna a écrit :



Chez moi, ça résonne avec les déclarations de Shuttleworth pour Ubuntu et Unity, quand il parle de ne pas ‘plier’ face à quelques gugus (arbitrairement proclamés) “barbus rétrogrades et épars, qui n’ont rien compris à l’avenir et au grand public, et ne font que vouloir du compliqué pour former une forme de truc exclusif à l33t”.



Ici, c’est un peu une histoire similaire: on a voulu mettre l’accent sur l’eye candy et le truc ‘grand public’ en oubliant la notion d’ergonomie et d’efficience dans les activités de tous les jours.





Shuttleworth est loin d’avoir tort:

il y a un tas de gens pour qui “ergonomie et efficience” = “LEUR ergonomie et LEUR efficience”.

Penser que ce qui est ergonomique et efficient pour soi l’est pour tout le monde, c’est stupide.

On aurait pu croire que les linuxiens soient conscients de ça depuis des lustres avec les débats gnome vs. kde.



Au final, depuis 30 ans, on a des interfaces conçues par un groupe de gens non représentatifs des utilisateurs d’ordinateur dans leur ensemble pour un groupe de gens non représentatifs des utilisateurs d’ordinateur dans leur ensemble.





Au final ils font (au moins partiellement) marche arrière parce qu’ils se rendent compte qu’ils n’ont non seulement pas gagné le ‘grand public supplémentaire’ qu’ils avaient espéré (parce que l’origine du problème de PDM limité n’était pas là), mais qu’en plus leur base historique a fini par se détourner d’eux.



Alors tout n’est évidemment pas comparable, mais dans la démarche, moi j’y vois quelque chose d’un peu similaire ; une sorte d’égarement temporaire dans le postulat qu’il faudrait absolument tout révolutionner pour faire du mieux. C’était oublier un peu vite que les IHM d’aujourd’hui ne sont que l’aboutissement de 30 ans d’évolutions graduelles, et pas le fruit du hasard.



La version “non classique” n’est certainement pas abandonnée. Et ce n’est pas rare de trouver des gens qui aiment cette version.

Il faudra aussi un petit temps avant que ceux qui ont appris l’informatique sous une version classique disparaissent (tout comme il y a qlq années, la majorité des critiques à l’égard de Linux était parce que Linux n’était pas identique à Windows sur lequel on avait appris à faire de l’info).



Bref, on a aujourd’hui plus de choix qu’avant, et c’est tout ce qui compte (n’en déplaisent à ceux qui veulent à tout prix que les alternatives soient arrêtées). Mon seul regret: que les dev de gnome perdent leur temps à refaire un truc “classique” alors qu’il y a déjà plein d’environnements de bureau qui font la même chose.

Le pire, c’est que les critiques ne s’arrêteront sans doute pas: tant que le gnome classique ne sera pas identique à gnome2, il sera toujours “pas ergonomique et efficient”.









zifox a écrit :



Euh le mode classique était déjà accessible avant, je l’utilise depuis toujours.

Suffit de choisir “classique” dans gdm au moment de se logger.



(Debian wheezy avec gnome 3.4)





Ici il s’agit d’un mode classique refondu, basé sur Gnome Shell et personalisable.



En ce qui me concerne, meme si le switch entre les fenetres via le panneau Activities du Gnome Shell normal m’a paru etre une perte de temps au depart, å l’usage, c’est extremement pratique surtout quand on utilise beaucoup d’applications en meme temps.









j-c_32 a écrit :



Shuttleworth est loin d’avoir tort:

il y a un tas de gens pour qui “ergonomie et efficience” = “LEUR ergonomie et LEUR efficience”.

Penser que ce qui est ergonomique et efficient pour soi l’est pour tout le monde, c’est stupide.

On aurait pu croire que les linuxiens soient conscients de ça depuis des lustres avec les débats gnome vs. kde.



Au final, depuis 30 ans, on a des interfaces conçues par un groupe de gens non représentatifs des utilisateurs d’ordinateur dans leur ensemble pour un groupe de gens non représentatifs des utilisateurs d’ordinateur dans leur ensemble.





La version “non classique” n’est certainement pas abandonnée. Et ce n’est pas rare de trouver des gens qui aiment cette version.

Il faudra aussi un petit temps avant que ceux qui ont appris l’informatique sous une version classique disparaissent (tout comme il y a qlq années, la majorité des critiques à l’égard de Linux était parce que Linux n’était pas identique à Windows sur lequel on avait appris à faire de l’info).



Bref, on a aujourd’hui plus de choix qu’avant, et c’est tout ce qui compte (n’en déplaisent à ceux qui veulent à tout prix que les alternatives soient arrêtées). Mon seul regret: que les dev de gnome perdent leur temps à refaire un truc “classique” alors qu’il y a déjà plein d’environnements de bureau qui font la même chose.

Le pire, c’est que les critiques ne s’arrêteront sans doute pas: tant que le gnome classique ne sera pas identique à gnome2, il sera toujours “pas ergonomique et efficient”.





+1000



D’ailleurs le design d’UI est un domaine de recherche scientifique et, malgré certains défauts, l’equipe de Gnome en a bien appliqué les principes.





Suffisant pour empêcher les utilisateurs de se tourner vers MATE ?





C’est surtout Cinnamon (bureau classique sur Gnome 3) qui est visé, plutôt que MATE (évolution de Gnome 2).



Sur mon PC principal j’ai adopté Cinnamon, avec Linux Mint Debian Edition. Mais sur mon portable, un Samsung NC10 avec son petit écran au format 16:9, j’avoue que Unity c’est pratique, surtout la barre de menu unique “à la MacOS”. Dommage que LibreOffice ne s’y intègre toujours pas bien et gaspille trop de place sur la hauteur de l’écran.


EDIT: double post


J’ai l’impression d’être bien seul mais je trouve que gnome 3 est une avancée. Je l’utilise tout les jours depuis 2 ans (fedora, ubuntu et arch) et les principaux défauts de gnome 3 sont résolvables facilement avec des plugins.








Elwyns a écrit :



La taille de ces icones si durement agressées ( paix à leurs âmes ) ne sont elles par réglable ?







Si sur Gnome 3, mais c’est tout le reste qui ne va pas.



La barre de tâches avec un rectangle par fenêtre ouverte est ce que j’ai trouvé de mieux pour passer d’une fenêtre à une autre, ce que je fais constamment (genre en simultané : nouvelle en cours de rédaction/wikipédia pour la doc ou tuto latex pour le bon code/répertoire avec la doc graphique en cours d’utilisation/calculatrice pour des données techniques/carte…)



A la limite, les icônes, c’est le moindre des problèmes d’ergonomie au quotidien.



Et oui, c’était totalement prévisible que les gens reviendraient de ces interfaces “kikoolol”. Au moins en ce qui concerne les ordinateurs pour lesquels elles sont parfaitement inadaptées.



D’ailleurs, ce n’est pas un simple problème d’opposition entre barbus et grand public. Car j’ai pu constater que même le grand public n’était pas vraiment convaincu par ces prétendues “innovations”. Enfin, dans la mesure ou il avait déjà pratiqué sur des interfaces “classiques” pour comprendre la différence.



Les “barbus” n’ont finalement fait que jouer leur rôle, c’est à dire prévenir quand derrière une nouveauté se cache en réalité une régression ou une erreur de direction. Car il ne suffit pas de faire quelque chose de différent pour aboutir à de vraies innovations : Les paradigmes utilisés dans ces “nouvelles” IHM ayant déjà été explorés par le passé.



Des informaticiens qui ont derrière eux plusieurs décennies d’expérience dans la conception des IHM se sont vu opposer des arguments lamentables et risibles : “vous ne comprenez rien”, “vous êtes rétrogrades”. Mais négliger la sagesse de l’expérience n’est t’il pas la meilleure manière de se tromper ?





Une partie des utilisateurs regrette en effet le changement radical d’interface et se tourne vers d’autres environnements, notamment MATE qui se veut en quelque sortie l’héritier de GNOME 2.X





J’en fais partie et j’en suis très satisfait. Je n’arrive plus à faire confiance aux dévs de GNOME, surtout avec les âneries qu’ils ont sorti (il faut choisir entre une appli GNOME, Unity ou autre, la personnalisation nuirait à la “brand presence” etc.) sans parler des changements bien trop radicaux et inutiles pour moi.



Le mode classique pourrait être intéressant mais plutôt que d’utiliser un mode considéré secondaire par les dévs, je préfère un environnement qui se concentre vraiment sur le paradigme WIMP auquel je suis habitué. La bonne nouvelle, c’est que la prochaine version de MATE sort dans deux semaines.








Commentaire_supprime a écrit :



La barre de tâches avec un rectangle par fenêtre ouverte est ce que j’ai trouvé de mieux pour passer d’une fenêtre à une autre, ce que je fais constamment (genre en simultané : nouvelle en cours de rédaction/wikipédia pour la doc ou tuto latex pour le bon code/répertoire avec la doc graphique en cours d’utilisation/calculatrice pour des données techniques/carte…)





Tu as une extension pour ça sur Gnome 3 qui marche très bien <img data-src=" />









j-c_32 a écrit :



il y a un tas de gens pour qui “ergonomie et efficience” = “LEUR ergonomie et LEUR efficience”.





Non, pas un tas. Tu fais comme Shuttleworth: trouver les cas les plus extrêmes, pour caricaturer tous les autres dans le sens qui arrange to nargumentation.





Au final, depuis 30 ans, on a des interfaces conçues par un groupe de gens non représentatifs des utilisateurs d’ordinateur dans leur ensemble pour un groupe de gens non représentatifs des utilisateurs d’ordinateur dans leur ensemble.



Encore une connerie ; les interfaces graphiques de linux étaient jusque là justement proches de celles justement grand public. Donc à moins de prouver que Windows et MacOS sont des trucs de barbus intégristes, ton argument est un contresens évident.





ce n’est pas rare de trouver des gens qui aiment cette version.



Personne n’a dit le contraire, mais à nouveau ton sous entendu est “ce n’est pas rare = l’opposition d’avant” est bien palpable. Et là ce n’est plus correct.





Bref, on a aujourd’hui plus de choix qu’avant, et c’est tout ce qui compte (n’en déplaisent à ceux qui veulent à tout prix que les alternatives soient arrêtées).



Même principe qu’au début ; tu essaie de caricaturer les propos pour mieux les combattre.





Le pire, c’est que les critiques ne s’arrêteront sans doute pas: tant que le gnome classique ne sera pas identique à gnome2, il sera toujours “pas ergonomique et efficient”.



Encore une fois tu ne veux pas faire la nuance entre “on veut exactement la même chose” et “on veut retrouver les fonctionnalités à mettre en face des usages, qui soient aussi efficientes”.









karamba a écrit :



Le mode classique pourrait être intéressant mais plutôt que d’utiliser un mode considéré secondaire par les dévs, je préfère un environnement qui se concentre vraiment sur le paradigme WIMP auquel je suis habitué. La bonne nouvelle, c’est que la prochaine version de MATE sort dans deux semaines.



Si tu avais suivi tu saurais qu’il n’a rien de secondaire puisque le mode classique est identique au mode normal, il a juste des extensions spécifiques pour ressembler à Gnome 2 ça permet donc d’avoir une base commune pour les améliorations/suivi/bug.









sr17 a écrit :



Et oui, c’était totalement prévisible que les gens reviendraient de ces interfaces “kikoolol”. Au moins en ce qui concerne les ordinateurs pour lesquels elles sont parfaitement inadaptées.





Où vois tu que des gens reviennent de ces interfaces? A part une minorité de nerds qui y est toujours resté, moi je vois plein de gens passer à Gnome 3! (Mon impression n’est pas plus valable que la tienne mais il est faux de dire, sans fondement, qu’il y a un retour en arrière des utilisateurs)



J’ai jamais vraiment compris ce que les gens trouvaient à Gnome 2. Pour moi c’était très basique, ça manquait d’homogénéité, j’ai jamais compris pourquoi il n’y avait pas un centre de configuration unifié, etc… Bref, j’ai toujours préféré KDE. Quand les gens ont commencé à gueuler que Gnome 3 c’était de la merde, j’ai voulu en juger par moi-même, et je dois dire que j’ai vraiment été agréablement surpris. J’ai trouvé leur environnement vraiment plus cohérent, plus agréable à utiliser qu’avant. Je continue à utiliser le bureau Plasma de KDE parce qu’il est beaucoup plus configurable et que je peux l’adapter à mes besoins, mais je trouve que Gnome 3 est vraiment une amélioration sur ce qui existait avant du côté de chez Gnome. D’ailleurs j’ai installé une openSUSE avec Gnome 3 chez mes parents et grand-parents, et ils se sont adaptés très vite.



Et Gnome 3, c’est pas uniquement Gnome-shell. J’aime bien leur nouveau modèle pour les applications : les fonctionnalités qui concernent toute l’application sont regroupées dans le menu qui apparaît quand on clique sur le nom de l’application dans la barre du haut. Les fonctionnalités qui concernent la fenêtre sont dans le menu avec un icône d’engrenage en haut à droite de la fenêtre, et les fonctionnalités contextuelles (qui concernent un élément sélectionné par exemple) sont présentées dans une barre qui apparait en fonction du contexte. “Documents”, qu’on voit sur la troisième capture, en est un bon exemple. Avec ce système, ils peuvent se passer de barre de menu pour les applications qui n’en ont pas un besoin absolu. Comme la philosophie Gnome, c’est des applications qui font peu de choses mais qui le font bien, les barres de menu peuvent être facilement remplacées. Et là encore, ça donne une vrai cohérence à tout Gnome, et ça facilite beaucoup l’utilisation pour les néophytes, qui font partie de leur cible principale.



Bon après, ils sont critiquables sur pas mal de points. Par exemple, ils ont adapté leur gestionnaire de fichiers à ce nouveau système avec la version 3.6, mais ils l’ont fait à moitié. A mon sens, il manque une barre contextuelle qui apparaisse quand on sélectionne des fichiers. Du coup, obligé de passer par un clic droit pour faire un copier/coller, ce qui est très peu intuitif pour les néophytes. En même temps, avec toutes les applications dédiées à chaque type de données, un gestionnaire de fichiers est pas forcément indispensable pour un néophyte. Je suis pas non plus convaincu de l’intérêt d’ajouter leur onglet “Récent” dans le lanceur d’application pour Gnome 3.8. Ca rajoute une étape de plus pour aller parcourir les applications installées et celles qu’on utilise souvent, en général elles sont épinglées dans le dock à gauche. Ca enlève un peu à la simplicité et à l’immédiateté de Gnome-shell je trouve. Un autre truc qui me dérange avec le lanceur de Gnome-shell, c’est les noms des applications qui sont seulement sur une ligne, et qui sont coupés s’ils sont trop longs. Sur la première capture, deuxième ligne dernier icône, il y a plein de place sous l’icône mais ils ne mettent pas le nom entier. En français où on a beaucoup de noms à rallonge, c’est vraiment gênant et le problème est là depuis la toute première version…








GutsBlack a écrit :



Tu as une extension pour ça sur Gnome 3 qui marche très bien <img data-src=" />







Si faut rajouter des extensions dans tous les sens pour avoir quelque chose que je trouve utilisable, je préfère directement passer à autre chose.



Cinnamon fait ça très bien avec un simple su yum install cinnamon, un peu de patience et rien de plus. Je préfère un choix radical dans ce genre à devoir installer 36 extensions pour arriver au même résultat.



Là, on a un mode classique idéal pour les gens comme moi qui est proposé dans la prochaine mouture du zinzin. Potentiellement, c’est encore plus simple à mettre en oeuvre qu’une installation a posteriori de Cinnamon. Je suis intéressé et je demande à voir. A suivre !





Je suis pas non plus convaincu de l’intérêt d’ajouter leur onglet “Récent” dans le lanceur d’application pour Gnome 3.8. Ca rajoute une étape de plus pour aller parcourir les applications installées et celles qu’on utilise souvent, en général elles sont épinglées dans le dock à gauche.



C’est pas récent mais “frequent” donc les applications les plus utilisés justement (et le choix entre ca et toutes les applications est memorisé pour la prochaine fois) ;) Sinon globalement d’accord <img data-src=" />








Commentaire_supprime a écrit :



Si faut rajouter des extensions dans tous les sens pour avoir quelque chose que je trouve utilisable, je préfère directement passer à autre chose.



Cinnamon fait ça très bien avec un simple su yum install cinnamon, un peu de patience et rien de plus. Je préfère un choix radical dans ce genre à devoir installer 36 extensions pour arriver au même résultat.



Là, on a un mode classique idéal pour les gens comme moi qui est proposé dans la prochaine mouture du zinzin. Potentiellement, c’est encore plus simple à mettre en oeuvre qu’une installation a posteriori de Cinnamon. Je suis intéressé et je demande à voir. A suivre !





+1 !









Commentaire_supprime a écrit :



Si faut rajouter des extensions dans tous les sens pour avoir quelque chose que je trouve utilisable, je préfère directement passer à autre chose.





C’est marrant que tu dises ça puisque sur Gnome 2 c’était déjà comme ça… on appelait pas ça des extensions mais des applets …<img data-src=" />







Commentaire_supprime a écrit :



Cinnamon fait ça très bien avec un simple su yum install cinnamon, un peu de patience et rien de plus. Je préfère un choix radical dans ce genre à devoir installer 36 extensions pour arriver au même résultat.



Tout comme certaine personne trouveront que cinnamon par défaut n’est pas bien et qu’ils doivent le modifier, bref les goûts et les couleurs tout ça.



D’ailleurs c’est marrant parce que beaucoup de gens critiquent les extensions de Gnome 3 alors que sur Firefox ça ne les gêne pas d’en mettre des tartines (je ne dit pas ça pour toi).





Les comptes en ligne intègrent la gestion d’OwnCloud, ainsi que des comptes IMAP et SMTP



Enfin.<img data-src=" />








Rozgann a écrit :



Par exemple, ils ont adapté leur gestionnaire de fichiers à ce nouveau système avec la version 3.6, mais ils l’ont fait à moitié. A mon sens, il manque une barre contextuelle qui apparaisse quand on sélectionne des fichiers. Du coup, obligé de passer par un clic droit pour faire un copier/coller, ce qui est très peu intuitif pour les néophytes. En même temps, avec toutes les applications dédiées à chaque type de données, un gestionnaire de fichiers est pas forcément indispensable pour un néophyte.





Le gestionnaire de fichier en 3.6 était surtout une première ébauche, le but c’était surtout de le réécrire complètement parce qu’il était trop lourd à faire évoluer tout ça. J’imagine que l’on verra d’içi peu des fonctions sympa arriver.









GutsBlack a écrit :



C’est marrant que tu dises ça puisque sur Gnome 2 c’était déjà comme ça… on appelait pas ça des extensions mais des applets …<img data-src=" />







Je n’ai jamais eu besoin de rajouter le moindre applet à Gnome 2, que j’ai toujours utilisé en l’état avec Ubuntu.



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Tout comme certaine personne trouveront que cinnamon par défaut n’est pas bien et qu’ils doivent le modifier, bref les goûts et les couleurs tout ça.





Tout à fait. Et je suis bien content que le mode classique soit proposé EN PLUS du mode “révolution” de Gnome 3. Il en faut pour tous les goûts, et il y en a pour tous les goûts, c’est ce qu’il y a de bine avec Linux.





D’ailleurs c’est marrant parce que beaucoup de gens critiquent les extensions de Gnome 3 alors que sur Firefox ça ne les gêne pas d’en mettre des tartines (je ne dit pas ça pour toi).





Voir ci-dessus… Je n’installe quasiment rien sur Firefox, Adblock et Noscript sur ma machine principale, et rien sur les autres par flemme ou parce que ça ne me sert à rien (cas de mon HTPC par exemple).



Si je dois rajouter un zinzin quelconque à une installation par défaut, c’est vraiment parce que je n’ai pas la possibilité de m’en passer, et c’est plutôt rare.









HiTz a écrit :



Où vois tu que des gens reviennent de ces interfaces? A part une minorité de nerds qui y est toujours resté, moi je vois plein de gens passer à Gnome 3! (Mon impression n’est pas plus valable que la tienne mais il est faux de dire, sans fondement, qu’il y a un retour en arrière des utilisateurs)







Et c’est tout à fait normal.



Il y a beaucoup de gens qui se disent “c’est nouveau, ça doit être bien, j’essaye”.



Mais cela ne présage pas de ce qu’ils feront au bout de quelques jours/mois/années.



En informatique comme partout, les modes viennent, puis passent…









HiTz a écrit :



Ca semble etre dune excellente mouture! Et le travail de l’équipe”Every Detail Matter” qui modifie des petits trucs qui rendent le tout très agréable est simplement formidable.



Etant utilisateur quasi-quotidien de Windows 8, Mac OS X Mountain Lion et Gnome (Arch Linux), je trouve que Gnome est tellement plus ergonomique et intuitif que les 2 autres que si je devais installer un OS chez ma grand-mère c’est forcément un Linux avec Gnome.





+1000







pyrignis a écrit :



J’ai l’impression d’être bien seul mais je trouve que gnome 3 est une avancée. Je l’utilise tout les jours depuis 2 ans (fedora, ubuntu et arch) et les principaux défauts de gnome 3 sont résolvables facilement avec des plugins.





<img data-src=" /> Tu es pas seul.

Énormément de gens satisfaits de Gnome 3 autour de moi. Avec les extensions installables en un clic, il s’adapte à tous les goûts.









Commentaire_supprime a écrit :



Je n’ai jamais eu besoin de rajouter le moindre applet à Gnome 2, que j’ai toujours utilisé en l’état avec Ubuntu.



Donc tu es un cas particulier, tout comme moi. Je tweak un peu mon environnement. Gnome étant celui que je tweak le moins je l’utilise. :)



Mais bon le point vraiment intéressant de Gnome 3 ce sont les extensions parce qu’elles sont justement simple à écrire et à faire évoluer par rapport aux applets de Gnome 2.









d4rkf4b a écrit :



+1000





<img data-src=" /> Tu es pas seul.

Énormément de gens satisfaits de Gnome 3 autour de moi. Avec les extensions installables en un clic, il s’adapte à tous les goûts.





Il y a juste un truc qui manque, ce serait d’avoir un synchro de son bureau à la manière d’une synchro firefox, extensions, paramètres et autres !!









GutsBlack a écrit :



Si tu avais suivi tu saurais qu’il n’a rien de secondaire puisque le mode classique est identique au mode normal, il a juste des extensions spécifiques pour ressembler à Gnome 2 ça permet donc d’avoir une base commune pour les améliorations/suivi/bug.





D’autres t’ont déjà répondu et je partage leur avis. Note une chose en passant : si tu avais suivi, tu saurais que le mode classique est considéré comme secondaire par les dévs de GNOME, ce qu’ils font et disent le montre clairement (ils l’ont même dit noir sur blanc). Ça veut dire que l’essentiel de l’effort ira à GNOME Shell, le mode classique étant là pour garder les utilisateurs qui ne se seront pas encore tirés. Nouveautés ? Meuh. Corrections de bugs ? Non prioritaires. Améliorations ? Pas des masses. À terme, ça risque de décevoir.



Je crois donc que ce mode classique est en soi une erreur et que les dévs de GNOME devraient se concentrer sur ce qu’ils ont choisi de faire (GNOME 3 avec son shell) pour tenter de conquérir un nouveau public, ce en quoi je ne leur souhaite rien d’autre que le succès. Enfin, qui vivra verra, en attendant MATE roule nickel pour moi.









karamba a écrit :



D’autres t’ont déjà répondu et je partage leur avis. Note une chose en passant : si tu avais suivi, tu saurais que le mode classique est considéré comme secondaire par les dévs de GNOME, ce qu’ils font et disent le montre clairement (ils l’ont même dit noir sur blanc). Ça veut dire que l’essentiel de l’effort ira à GNOME Shell, le mode classique étant là pour garder les utilisateurs qui ne se seront pas encore tirés. Nouveautés ? Meuh. Corrections de bugs ? Non prioritaires. Améliorations ? Pas des masses. À terme, ça risque de décevoir.



Je crois donc que ce mode classique est en soi une erreur et que les dévs de GNOME devraient se concentrer sur ce qu’ils ont choisi de faire (GNOME 3 avec son shell) pour tenter de conquérir un nouveau public, ce en quoi je ne leur souhaite rien d’autre que le succès. Enfin, qui vivra verra, en attendant MATE roule nickel pour moi.







Pour ma part, j’attends de voir ce que ça donnera en pratique ce mode classique. Tout en sachant pertinemment que je peux revenir à Cinnamon le cas échéant s’il s’avère décevant.









brazomyna a écrit :



Non, pas un tas. Tu fais comme Shuttleworth: trouver les cas les plus extrêmes, pour caricaturer tous les autres dans le sens qui arrange to nargumentation.





Quels cas extrêmes ?

Je dis simplement “beaucoup de gens disent ‘ce n’est pas ergonomique’” au lieu de dire “ce n’est pas ergonomique pour moi, mais je ne suis pas en mesure de condamner”.

N’est-ce pas ce que tu as fait ? Te considères tu dans un cas extrême ?



Encore une connerie ; les interfaces graphiques de linux étaient jusque là justement proches de celles justement grand public. Donc à moins de prouver que Windows et MacOS sont des trucs de barbus intégristes, ton argument est un contresens évident.



Les interfaces de Windows et MacOS sont également fait par des gens peu proches du public. Il s’agit de personne qui ont pensé longtemps à l’interface. Lorsqu’ils ont inventé les fenêtres, le principe de la fenêtre leur paraissaient évident, parce qu’ils savaient ce qu’il y avait derrière.

Mais en réalité, il y a tout une partie du public pour qui le concept de fenêtre n’est pas trivial du tout.



Bref, ce n’est pas parce que le grand public utilisait Windows que l’interface de Windows lui était adapté.





Personne n’a dit le contraire, mais à nouveau ton sous entendu est “ce n’est pas rare = l’opposition d’avant” est bien palpable. Et là ce n’est plus correct.



Pas compris ?

Tout ce que je dis, c’est qu’il y a des personnes, p-e très très peu nombreuses, qui s’y retrouvent dans ces nouvelles interfaces. Pour eux, ces interfaces leur permettent de mieux travailler. Il y a plein de raisons pour ça. Par exemple: parce que raisonner en terme de fenêtres empiler sur les autres leur demandait un effort de concentration qu’une organisation par bureau étalé sur un plan ne le fait pas. Ça dépend des personnes. Il y a des gens qui trouvent les maths plus agréables que les langues, d’autres pour qui c’est le contraire.



Quand on voit les différences de goûts et de méthodes de travail, comment peut-on sérieusement penser qu’un seul type de bureau est adapté à tout le monde.

Et si on pense qu’il est adapté au plus grand nombre, pourquoi faire des reproches aux développeurs à chaque fois qu’ils essayent de satisfaire le besoins de minorité ?



Au final, même si ces personnes sont une minorité, l’interface en question a bien le droit d’exister.



Même principe qu’au début ; tu essaie de caricaturer les propos pour mieux les combattre.



Premièrement, je ne “combats” pas grand chose vu que je suis utilisateur de kde. Le fait que tu prennes ma remarque comme une agression est étrange.



Par contre, j’entends beaucoup de gens dire “les devs de gnome devraient arrêter gnome-shell et ne faire que gnome-classique”. C’est comme ça que j’ai interprété ton message en lisant: “une sorte d’égarement temporaire dans le postulat qu’il faudrait absolument tout révolutionner pour faire du mieux”. Si tu considères que les devs de gnome devraient continuer à développer gnome-shell, pourquoi parles tu d’égarement ?



(par ailleurs, c’est amusant de noter que tu me reproches de prendre des caricatures, et que de ton côté, tu considères que tout ce qui est nouveau est le résultat d’un raisonnement simpliste: ‘c’est révolutionnaire donc c’est mieux’. Il y a un monde de gris entre “n’importe quel changement c’est le mal” et “n’importe quel changement, c’est le bien”)





Encore une fois tu ne veux pas faire la nuance entre “on veut exactement la même chose” et “on veut retrouver les fonctionnalités à mettre en face des usages, qui soient aussi efficientes”.



Dans ce cas, pourquoi ne pas utiliser lxde, xfce, enlightenment, … qui existaient lors de la disparition de gnome2 et qui proposent toutes ces fonctionnalités ?

En plus, maintenant, on a cinnamon et MATE.

Je pense réellement que les insatisfaits de gnome aujourd’hui n’en sont pas conscient, mais ne seront heureux qu’avec gnome2.



Il existe des tas de remarques constructives sur les erreurs de gnome-shell. Mais “le principe général de gnome-shell est une erreur”, c’est pour moi hyper prétentieux: ton cerveau n’est pas le même que celui de ton voisin, pourquoi prétendre que tout ce qui ne correspond pas à ton cerveau est une erreur ?



Depuis que j’utilise linux, j’ai souvent changé d’environnement. C’est une expérience très très enrichissante: les 2 premiers mois, on trouve le nouvel environnement “mal conçu, pas adapté” car on ne voit que les choses qu’on utilisait sous l’ancien et qui n’existent plus sous le nouveau. Ensuite, si après 5-6 mois, on repasse à l’ancien environnement, là, on constate l’inverse: sans s’en rendre compte, on a fini par utiliser des fonctionnalités du nouvel environnement qui, maintenant, font que l’ancien environnement est “mal conçu, pas adapté”.

Je pense que bcp de gens ne sont pas conscient de ça et interprète le sentiment “mal conçu, pas adapté” comme une réalité alors que ce n’est qu’une impression.









karamba a écrit :



si tu avais suivi, tu saurais que le mode classique est considéré comme secondaire par les dévs de GNOME, ce qu’ils font et disent le montre clairement (ils l’ont même dit noir sur blanc). Ça veut dire que l’essentiel de l’effort ira à GNOME Shell, le mode classique étant là pour garder les utilisateurs qui ne se seront pas encore tirés.



Dans le mode classique c’est toujours gnome-shell qui est utilisé… Il y a juste des extensions qui en modifie sont ergonomie… à la différence du mode fallback qui était lui différent.









GutsBlack a écrit :



Le gestionnaire de fichier en 3.6 était surtout une première ébauche, le but c’était surtout de le réécrire complètement parce qu’il était trop lourd à faire évoluer tout ça. J’imagine que l’on verra d’içi peu des fonctions sympa arriver.





Oui enfin ils auraient pu faire ça dans une branche de développement et attendre d’avoir quelques unes de ces nouvelles fonctions sympa avant de publier. Ne pas avoir de fonctionnalités uniquement accessibles par clic droit, ça fait partie des UX Guidelines de Gnome (et de la plupart des projets qui s’intéressent un tant soit peu à l’ergonomie), c’est dommage qu’une application majeure ne les respecte pas. Et c’est toujours le cas 6 mois plus tard, puisque je crois pas que ce soit résolu en 3.8. C’est d’autant moins compréhensible que la plupart des décisions qu’ils prennent sont justifiés par l’ergonomie et l’accessibilité facilitée.









Rozgann a écrit :



Oui enfin ils auraient pu faire ça dans une branche de développement et attendre d’avoir quelques unes de ces nouvelles fonctions sympa avant de publier. Ne pas avoir de fonctionnalités uniquement accessibles par clic droit, ça fait partie des UX Guidelines de Gnome (et de la plupart des projets qui s’intéressent un tant soit peu à l’ergonomie), c’est dommage qu’une application majeure ne les respecte pas. Et c’est toujours le cas 6 mois plus tard, puisque je crois pas que ce soit résolu en 3.8. C’est d’autant moins compréhensible que la plupart des décisions qu’ils prennent sont justifiés par l’ergonomie et l’accessibilité facilitée.



C’est vrai ils auraient pû attendre d’approfondir un peu le truc avant de le livrer.



Le 29/03/2013 à 18h 09



GNOME 3.8 ajoute également une fonctionnalité que beaucoup attendaient sans doute depuis TROP longtemps : un mode classique.





Trop tard pour moi… passé à XFCE.



C’est pas au niveau des dernières Gnome2, mais pas envie des bricolages divers… on verra d’ici 1 ou 2 ans minimum si Gnome change vraiment son fusil d’épaule et accepte l’echec digne de windoze8 de sa version 3.



Car les allées et venues sur le mode classique, présent/supprimé/remis… je me méfie de ces c<img data-src=" />!








yvan78 a écrit :



Trop tard pour moi… passé à XFCE.



C’est pas au niveau des dernières Gnome2, mais pas envie des bricolages divers… on verra d’ici 1 ou 2 ans minimum si Gnome change vraiment son fusil d’épaule et accepte l’echec digne de windoze8 de sa version 3.



Car les allées et venues sur le mode classique, présent/supprimé/remis… je me méfie de ces c<img data-src=" />!







On verra. Je leur accorde le bénéfice du doute et j’attends de voir ce que ça donnera sous Fedora 19, prévu pour fin juin de cette année mais qui sortira début août, comme d’habitude <img data-src=" /> …



Pour XFCE, le truc qui m’a toujours rebuté, c’est de devoir me gaufrer Gigolo pour monter mes NAS, plus le gestionnaire de fichiers que je n’ai jamais vraiment aimé. Je préfère XFCE dans le genre.



Bon, après, on jugera sur pièces, comme d’hab. Dans mon cas, si c’est trop merdique le mode classique, ça sera retour à Cinnamon, comme aujourd’hui.



Après, la version 3 en état, je ne l’enterre pas, il y a des utilisateurs qui l’apprécient, ça me paraît un peu excessif de parler d’échec, d’erreur, de ratage, et cetera… On a un choix de plus avec une version classique remise dans la configuration par défaut, c’est ça qui est bien !









brazomyna a écrit :



Chez moi, ça résonne avec les déclarations de Shuttleworth pour Ubuntu et Unity

[…]





Heu…




  1. Le sujet c’est Gnome3. Et quand je vois toutes les conneries autant sur Gnome que KDE qui me rappellent le passage à Windows Vista, je pense que Canonical a raison d’emmerder le monde en faisant leur propre interface. De plus c’est pas si terrible que ça Unity, il faut arrêter un peu. La disposition change mais les réflexes sont les mêmes qu’avant.



  2. Ubuntu n’est pas un échec, c’est la première distribution Linux (sauf si on se fie aux chiffres farfelus de distrowatch), on a même droit à une version de Steam et l’avenir est plutôt intéressant.









pyrignis a écrit :



J’ai l’impression d’être bien seul mais je trouve que gnome 3 est une avancée. Je l’utilise tout les jours depuis 2 ans (fedora, ubuntu et arch) et les principaux défauts de gnome 3 sont résolvables facilement avec des plugins.







Tu n’es pas le seul à l’apprécier. La plupart des utilisateurs de Gnome l’apprécient. Les mécontents ne sont qu’une minorité de râleurs qui font un max de bruit et se rassurent dans leurs choix en prétendant que tout le monde pense comme eux.



Gnome 3 est aujourd’hui un des bureaux les plus ergonomique et agréable à utiliser.



Le 29/03/2013 à 18h 28

La 3.6 est déjà très satisfaisant, hâte de tester









Elwyns a écrit :



La taille de ces icones si durement agressées ( paix à leurs âmes ) ne sont elles par réglable ?







Si suffit de modifier gnome-shell.csshttp://www.le-libriste.fr/2011/09/gnome-shell-reduire-la-taille-des-icones/ <img data-src=" />







HiTz a écrit :



Ca semble etre dune excellente mouture! Et le travail de l’équipe”Every Detail Matter” qui modifie des petits trucs qui rendent le tout très agréable est simplement formidable.



Etant utilisateur quasi-quotidien de Windows 8, Mac OS X Mountain Lion et Gnome (Arch Linux), je trouve que Gnome est tellement plus ergonomique et intuitif que les 2 autres que si je devais installer un OS chez ma grand-mère c’est forcément un Linux avec Gnome.







Je suis d’accord <img data-src=" />







pyrignis a écrit :



J’ai l’impression d’être bien seul mais je trouve que gnome 3 est une avancée. Je l’utilise tout les jours depuis 2 ans (fedora, ubuntu et arch) et les principaux défauts de gnome 3 sont résolvables facilement avec des plugins.







Oui, heuresement qu’elles sont là <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Si sur Gnome 3, mais c’est tout le reste qui ne va pas.



La barre de tâches avec un rectangle par fenêtre ouverte est ce que j’ai trouvé de mieux pour passer d’une fenêtre à une autre, ce que je fais constamment (genre en simultané : nouvelle en cours de rédaction/wikipédia pour la doc ou tuto latex pour le bon code/répertoire avec la doc graphique en cours d’utilisation/calculatrice pour des données techniques/carte…)



A la limite, les icônes, c’est le moindre des problèmes d’ergonomie au quotidien.







Raccourcis claviers ?









Commentaire_supprime a écrit :



Si faut rajouter des extensions dans tous les sens pour avoir quelque chose que je trouve utilisable, je préfère directement passer à autre chose.



Cinnamon fait ça très bien avec un simple su yum install cinnamon, un peu de patience et rien de plus. Je préfère un choix radical dans ce genre à devoir installer 36 extensions pour arriver au même résultat.



Là, on a un mode classique idéal pour les gens comme moi qui est proposé dans la prochaine mouture du zinzin. Potentiellement, c’est encore plus simple à mettre en oeuvre qu’une installation a posteriori de Cinnamon. Je suis intéressé et je demande à voir. A suivre !







On te parle d’une seule extension a priori (même si j’ai rien compris à ton problème), pas 40.







d4rkf4b a écrit :



+1000





<img data-src=" /> Tu es pas seul.

Énormément de gens satisfaits de Gnome 3 autour de moi. Avec les extensions installables en un clic, il s’adapte à tous les goûts.









Je confirme ça plait pas mal



ce serait sympa si l’installation et la maintenance sous ubuntu était facilitée. Faut dire que c’est déjà avril. vous savez, la 13.04..








gokudomatic a écrit :



ce serait sympa si l’installation et la maintenance sous ubuntu était facilitée. Faut dire que c’est déjà avril. vous savez, la 13.04..





Je pense que la variante d’Ubuntu Ubuntu Gnome 13.04 l’integrera.



Le 29/03/2013 à 19h 20







gokudomatic a écrit :



ce serait sympa si l’installation et la maintenance sous ubuntu était facilitée. Faut dire que c’est déjà avril. vous savez, la 13.04..







La 12.10 avait intégré gnome 3.6 pourtant sorti seulement quelques semaines avant également









Rozgann a écrit :



J’ai jamais vraiment compris ce que les gens trouvaient à Gnome 2. Pour moi c’était très basique, ça manquait d’homogénéité, j’ai jamais compris pourquoi il n’y avait pas un centre de configuration unifié, etc… Bref, j’ai toujours préféré KDE.





Pour moi c’est l’inverse : je n’ai jamais accroché à KDE.





Quand les gens ont commencé à gueuler que Gnome 3 c’était de la merde, j’ai voulu en juger par moi-même, et je dois dire que j’ai vraiment été agréablement surpris. J’ai trouvé leur environnement vraiment plus cohérent, plus agréable à utiliser qu’avant…



Ben voilà : imagine que les dev de KDE, du jour au lendemain, changent radicalement l’ergonomie de KDE au point qu’un utilisateur de gnome 2 l’apprécie.

Probablement, ça ne te conviendrais plus et tu ne te gênerais pas pour dire ce que tu en penses (et non pas c’est de la merde) et tu te tournerais vers un fork de l’ex-KDE.










j-c_32 a écrit :



Quels cas extrêmes ?

Je dis simplement “beaucoup de gens disent ‘ce n’est pas ergonomique’” au lieu de dire “ce n’est pas ergonomique pour moi, mais je ne suis pas en mesure de condamner”.









Donc si je te suis, personne ne devrait avoir le droit d’exprimer une opinion sur le fait qu’un projet se fourvoie en prenant une mauvaise direction ?









Obidoub a écrit :



De plus c’est pas si terrible que ça Unity, il faut arrêter un peu. La disposition change mais les réflexes sont les mêmes qu’avant.







  1. C’est particulièrement LENT pour le moindre truc

  2. La façon de gérer le ALT+TAB est une énorme perte de temps dès que tu as plusieurs fenêtres d’une même application. (j’ai essayé de modifier les settings pour ça, pas été foutu de trouver un mode fonctionnel - l’ancien ALT+TAB quoi -, j’ai laissé tombé parce que pas le temps de voir ça au boulot, et autre chose à foutre une fois de retour chez moi)

  3. C’est encore bien buggué (à peu près une fois sur deux, le lancement d’une application par le launcher ne s’effectue pas si j’appuie sur “Entrée” (ça ferme le launcher mais rien d’autre), pour être sûr que ça veuille bien se lancer faut que je clique sur l’icône de l’appli après la recherche…

  4. Ça c’est juste pour moi, mais depuis la 12.10 y a un truc qui rentre en conflit avec une de mes applications principales (Yakuake, j’ai testé les équivalents mais il me manquait toujours quelque chose, faut que je rejette un oeil à Terminator, un des trucs qui me manquait alors était normalement en développement) ; et depuis la 12.04 Gnome DO s’est mis à déconner complètement également (‘fin c’est peut-être corrigé maintenant qui sait), et c’était quand même un truc qui me permettait de gagner beaucoup de temps en évitant de devoir utiliser le launcher tout moisi, lent et buggué d’Unity.



    A côté de ça, t’as le launcher de KDE qui lui est largement plus réactif, et fonctionnel.



    Je suis dessus au boulot depuis qu’il est sorti, et ça fait un moment que je me dit “ras-le-bol” et que je dois trouver le temps de passer à autre chose. Probablement une réinstallation pour passer sous LMDE avec Cinnamon (faut que je teste avant), ou en LMDE KDE Edition (mais c’est pas offciellement supporté donc j’hésite un peu pour ma machine du boulot).



    Unity, y a pas photo, c’est pas fait pour une utilisation desktop, du tout. D’ailleurs ils ne se sont jamais cachés de l’avoir pensé dans l’optique d’une uniformisation des UI en ciblant avant tout le tactile. Malheureusement ils l’ont forcé pour les Desktops et c’est seulement près de 3 ans après que cette UI va enfin être utilisée sur ce pourquoi elle a été conçue : le tactile.



    En ce qui me concerne, Gnome Shell et Unity, c’est exactement comme ce qu’a fait Microsoft avec Win 8 quelques années après eux : des interfaces conçues en réalité pour une utilisation tactiles et à la rigueur une utilisation “ludique” en desktop, mais aucunement adaptées à de la productivité sur desktop, plan sur lequel elles sont particulièrement détrimentales.



    Sur ce plan d’ailleurs KDE a largement mieux géré le truc avec Plasma Active, qui est une UI qui est à la fois très efficace sur du tactile (testé sur ma tablette ExoPC) et sur du desktop, et qui arrive à allier “beau” et “efficace”.









    _fefe_ a écrit :



    Ben voilà : imagine que les dev de KDE, du jour au lendemain, changent radicalement l’ergonomie de KDE au point qu’un utilisateur de gnome 2 l’apprécie.

    Probablement, ça ne te conviendrais plus et tu ne te gênerais pas pour dire ce que tu en penses (et non pas c’est de la merde) et tu te tournerais vers un fork de l’ex-KDE.





    Remarque bien vue <img data-src=" />



Je suis à l’inverse du plus grand nombre, j’aime bien Gmone 3, surtout sur PC portable.



Donc merci pour cette amélioration qui rend l’interface encore plus sympathique.



Reste qu’il manque un peu d’ergonomie ci et la, et que l’on aimerais plus de possibilités de “customisation” plus facilement accessible.



Pour le moment sous Linux je suis KDE/Gnome3, j’ai jamais accroché à Unity ni au fork de Gnome2 ou 3 tel que Cinnamon qui n’embarquent que le pire de ce qui peu être fait ailleurs tout en étant largement en retard en ergonomie et simplicité d’utilisation.








Rozgann a écrit :



Quand les gens ont commencé à gueuler que Gnome 3 c’était de la merde, j’ai voulu en juger par moi-même, et je dois dire que j’ai vraiment été agréablement surpris. J’ai trouvé leur environnement vraiment plus cohérent, plus agréable à utiliser qu’avant.











youri_1er a écrit :



Je suis à l’inverse du plus grand nombre, j’aime bien Gmone 3, surtout sur PC portable.



Donc merci pour cette amélioration qui rend l’interface encore plus sympathique.



Reste qu’il manque un peu d’ergonomie ci et la, et que l’on aimerais plus de possibilités de “customisation” plus facilement accessible.



Pour le moment sous Linux je suis KDE/Gnome3, j’ai jamais accroché à Unity ni au fork de Gnome2 ou 3 tel que Cinnamon qui n’embarquent que le pire de ce qui peu être fait ailleurs tout en étant largement en retard en ergonomie et simplicité d’utilisation.







Cela n’engage que moi, mais je pense sincèrement que vous en reviendrez.



Quand à la simplicité d’utilisation, la encore, c’est une obsession dont on commence déjà à revenir.



Parce qu’on s’aperçoit que plus on simplifie, moins les utilisateurs comprennent ce qui se passe, plus ils ont des difficultés importantes par la suite.










j-c_32 a écrit :



Je dis simplement “beaucoup de gens disent ‘ce n’est pas ergonomique’” au lieu de dire “ce n’est pas ergonomique pour moi, mais je ne suis pas en mesure de condamner”





Ce que tu disais (et ce que disait Shuttleworth) avec lequel je n’étais pas d’accord c’est l’idée que les critiques sur l’ergonomie sont principalement fondées non pas sur des arguments valables, mais sur des prétextes pour ne pas avouer quelque chose d’inavouable (résistance au changement, incapacité à admettre la diversité des opinions, …).



C’est bien ça que je critique: le débat n’en est plus un à partir du moment où le but n’est plus d’avancer des éléments, mais d’essayer de disqualifier les “adversaires” pour disqualifier leur opinion.



La différence en une comparaison se résume à l’abîme entre les ‘non-arguments’ de Shuttleworth dans l’article que j’ai cités et les arguments, concret, factuels, de Gorkk ci-dessus (comment #55, gros +1 au passage).





Les interfaces de Windows et MacOS sont également fait par des gens peu proches du public.



<img data-src=" /> tu n’imagines manifestement pas la palanquée d’ergonomes et les qu’il y a pu y avoir derrière les moindres décisions prises et chaque avancée.





Lorsqu’ils ont inventé les fenêtres, le principe de la fenêtre leur paraissaient évident, parce qu’ils savaient ce qu’il y avait derrière.

Mais en réalité, il y a tout une partie du public pour qui le concept de fenêtre n’est pas trivial du tout.



C’est plutôt l’inverse, la fenêtre, c’est un concept justement choisi pour se rapprocher de ce qu’on connaît déjà dans la vie de tous les jours: les feuilles de papier qu’on peut disposer, empiler sur un bureau.





Bref, ce n’est pas parce que le grand public utilisait Windows que l’interface de Windows lui était adapté.



Même en admettant que ce ne soit pas le cas:




  • d’une il faudrait expliquer concrètement en quoi les nouveaux éléments ergonomiques sont meilleurs pour cet aspect et pour les autres (on revient au fond du problème, plutôt que vouloir taper sur les arguments d’en face).



  • de deux, le poids de l’existant fait qu’on le veuille ou non, c’est devenue une base commune, connue par à peu près n’importe quelle personne qui a déjà vaguement touché une souris ; ne pas le faire évoluer serait évidemment débile ; mais vouloir tout chambouler d’un coup, c’est obliger à perdre l’ensemble des acquis capitalisés jusque là, c’est donc également une erreur.





    Quand on voit les différences de goûts et de méthodes de travail, comment peut-on sérieusement penser qu’un seul type de bureau est adapté à tout le monde.



    A nouveau, je n’ai jamais dit ça ; c’est même l’inverse quand je dis qu’au lieu d’attaquer la ‘crédibilité’ des personnes (bouh cayDesBarbusQuiVeulentFaireDuL33t) on devrait parler de leurs arguments, ou développer les siens.





    Par contre, j’entends beaucoup de gens dire “les devs de gnome devraient arrêter gnome-shell et ne faire que gnome-classique”. C’est comme ça que j’ai interprété ton message en lisant: “une sorte d’égarement temporaire dans le postulat qu’il faudrait absolument tout révolutionner pour faire du mieux”. Si tu considères que les devs de gnome devraient continuer à développer gnome-shell, pourquoi parles tu d’égarement ?



    L’égarement, c’est pas le fait de vouloir essayer de faire avancer les choses, c’est pas unity ou gnome shell. L’égarement c’est de vouloir tout changer d’un coup comme s’il fallait absolument faire table rase des acquis du passé.







    tu considères que tout ce qui est nouveau est le résultat d’un raisonnement simpliste: ‘c’est révolutionnaire donc c’est mieux’. Il y a un monde de gris entre “n’importe quel changement c’est le mal” et “n’importe quel changement, c’est le bien”)



    A nouveau, je dis pas ça, je dis: l’abus de changement c’est le mal.





    Je pense réellement que les insatisfaits de gnome aujourd’hui n’en sont pas conscient, mais ne seront heureux qu’avec gnome2.



    On retombe dans la caricature: non je ne veux pas ‘zéro évolution’, cf. ci-avant.



    {quote]j’ai souvent changé d’environnement. C’est une expérience très très enrichissante: les 2 premiers mois, on trouve le nouvel environnement “mal conçu, pas adapté” car on ne voit que les choses qu’on utilisait sous l’ancien et qui n’existent plus sous le nouveau. Ensuite, si après 5-6 mois, on repasse à l’ancien environnement, là, on constate l’inverse: sans s’en rendre compte, on a fini par utiliser des fonctionnalités du nouvel environnement qui, maintenant, font que l’ancien environnement est “mal conçu, pas adapté”.[/quote]

    Entre temps t’as perdu 3 à 6 mois de productivité, alors qu’une transition par étape aurait permis d’évoluer en capitalisant sur les acquis.







    Obidoub a écrit :



    Heu… Le sujet c’est Gnome3.





    J’ai dit que ça “résonnait”, tout en précisant que c’est



  • la démarche que je trouve comparable: vouloir tout changer, en prenant le parti que la radicalité dans le changement était une bonne chose, comme si le changement à lui seul consitutait forcément une avancée, alors que c’est la négation de la notion d’acquis.



  • au delà, les propos de Shuttleworth qui voulaient dé-crédibiliser les critiques en les faisant passer pour une minorités de barbus intégristes, alors qu’on voit ici que le mouvement est plus profond que ça.



En fait c’est simple. D’un côté il y a ceux qui ont pris l’habitude de travailler sur gnome 2 et qui ne veulent pas changer et de l’autre il y a ceux qui veulent bien que leur OS évolu. Donc les barbus d’un côté avec cinnamon et mate et de l’autre gnome 3.


Le 29/03/2013 à 20h 12







Pellegrin a écrit :



En fait c’est simple. D’un côté il y a ceux qui ont pris l’habitude de travailler sur gnome 2 et qui ne veulent pas changer et de l’autre il y a ceux qui veulent bien que leur OS évolu. Donc les barbus d’un côté avec cinnamon et mate et de l’autre gnome 3.







L’essentiel étant que chacun y trouve son bonheur









brazomyna a écrit :



<img data-src=" /> tu n’imagines manifestement pas la palanquée d’ergonomes et les qu’il y a pu y avoir derrière les moindres décisions prises et chaque avancée.





Peux-tu nous en dire plus puisque tu sembles bien au courant? Parce que, pour avoir eu un cours d’interface homme-machine dans mon cursus d’ingenieur info, il me semble que plusieurs critères ergonomiques fondamentaux ne sont absolument pas respectés dans l’interface de Windows 8 tels que la cohérence, l’adaptation, le guidage par exemple. Au contraire, Gnome 3, bien qu’imparfait, semble avoir été imaginé par des personnes maitrisant les dernières avancées de la recherche dans ce domaine.









Pellegrin a écrit :



En fait c’est simple. D’un côté il y a ceux qui ont pris l’habitude de travailler sur gnome 2 et qui ne veulent pas changer et de l’autre il y a ceux qui veulent bien que leur OS évolu. Donc les barbus d’un côté avec cinnamon et mate et de l’autre gnome 3.







Je ne pense pas que l’appréciation de Gnome 3 soit lié à la pilosité faciale.



Je suis ce qu’on pourrait appeler un “barbu”. Informaticien et électronicien de formation, je code en C sous Emacs. Pourtant j’apprécie l’utilisation de Gnome 3 de la même façon que j’apprécie aussi coder en Python. Ce sont des outils qui savent être simple tout en restant puissant et efficace.



Les gens qui n’aiment pas Gnome 3 sont juste des gens qui n’aime pas Gnome 3. De la même façon que des gens n’aiment pas certains parfums de glace. Par contre, le fait que certaines de ces personnes soient aussi virulentes dans leurs propos et leur volonté à vouloir rallier autant de monde que possible à leur point de vue démontre à quel point ils n’ont confiance en leur propres choix.









Pellegrin a écrit :



En fait c’est simple. D’un côté il y a ceux qui ont pris l’habitude de travailler sur gnome 2 et qui ne veulent pas changer et de l’autre il y a ceux qui veulent bien que leur OS évolu. Donc les barbus d’un côté avec cinnamon et mate et de l’autre gnome 3 .





spas possible, tu milites pour le moinsage des commentaires <img data-src=" />









pyrignis a écrit :



J’ai l’impression d’être bien seul mais je trouve que gnome 3 est une avancée. Je l’utilise tout les jours depuis 2 ans (fedora, ubuntu et arch) et les principaux défauts de gnome 3 sont résolvables facilement avec des plugins.





Tu n’est pas le seul.









sr17 a écrit :



Cela n’engage que moi, mais je pense sincèrement que vous en reviendrez.



Quand à la simplicité d’utilisation, la encore, c’est une obsession dont on commence déjà à revenir.



Parce qu’on s’aperçoit que plus on simplifie, moins les utilisateurs comprennent ce qui se passe, plus ils ont des difficultés importantes par la suite.





Pourtant j’utilise Gnome3 depuis ses débuts.

J’avoue conserver du KDE4 pour sa grande capacité d’adaptation à tous les utilisateurs.



Maintenant Gnome 3 ce n’est pas la simplification, c’est un choix d’ergonomie.

Et cette ergonomie est logique et utilisable au jour le jour pour le grand public.

Reste que cette ergonomie peu ne pas convenir dans un certain nombre de cas (multiécrans, beaucoup de fenetres ouvertes, beaucoup de switch entre fenêtres, …) mais elle est la et elle est très utilisable au quotidien.

Pour moi elle et moins déroutante que ModerUI par exemple.



Reste que gnome 3 est pour moi la seule interface ou j’utilise réellement avec plaisir les bureau multiples, et ça sans spécialement m’en rendre compte ou me forcer.









_fefe_ a écrit :



Pour moi c’est l’inverse : je n’ai jamais accroché à KDE.



Ben voilà : imagine que les dev de KDE, du jour au lendemain, changent radicalement l’ergonomie de KDE au point qu’un utilisateur de gnome 2 l’apprécie.

Probablement, ça ne te conviendrais plus et tu ne te gênerais pas pour dire ce que tu en penses (et non pas c’est de la merde) et tu te tournerais vers un fork de l’ex-KDE.





Le fait que j’apprécie les environnements KDE et Gnome n’a pas grand chose à voir, je les apprécient pour des raisons différentes. Enfin il y a une chose en commun : chaque projet a sa vision propre de ce que doit être un environnement de bureau, et leurs applications sont cohérentes avec cette vision. Quand il y a des choix à faire, ils cherchent pas à plaire à tout le monde, ils se basent sur les fondements qui définissent le projet.



J’ai pas l’impression que les objectifs de Gnome aient vraiment changés avec Gnome 3. Ils ont toujours eu la même philosophie : des applications qui font peu de choses mais qui le font bien. Ils ont toujours privilégié la simplicité aux possibilités de configuration. Gnome 3 et Gnome-shell sont issues en droite ligne de ces valeurs. Je trouve que l’évolution est très logique. Si tu aimais Gnome pour ses possibilités de configuration, c’était pas fait de façon volontaire par les développeurs. C’était une conséquence plus qu’une partie de son identité propre.



Le passage de KDE 3 à KDE 4 a aussi suivi le même schéma. La manière d’utiliser son PC a changé entre les deux environnements, tout le bureau Plasma est basé sur les widgets, Nepomuk et le bureau sémantique étaient assez gourmand en ressources, l’intégration des données personnelles dans le bureau a demandé de gros travaux dans Kontact, qui est longtemps resté inutilisable. Tout ça a fait beaucoup de mécontents aussi. Mais les principes de KDE sont restés les mêmes : permettre à chacun d’adapter son environnement à ses goûts et à ses besoins. Il a fallu changer beaucoup d’habitudes, mais au final, Plasma est beaucoup plus agréable à utiliser que KDE 3, et offre beaucoup plus de possibilités.



La transition a peut-être été un peu mieux gérée du côté de la communauté KDE, ils ont certainement été plus à l’écoute des besoins des utilisateurs, mais leur volonté de sortir les versions rapidement quitte à ce qu’il y ait des bugs a créé pas mal de tension. Certains se sont plaints qu’on ne puisse plus l’utiliser sur des petites configurations (moins de 512Mo de RAM), ils ont clairement dit que ça n’était pas dans leurs priorités. Et il y a aussi eu un fork de KDE 3, Trinity. Mais KDE comme Gnome sont restés fidèles à leur identité propre je trouve.



tu n’écoutes pas, tu ne réponds pas et tu bottes en touche. Ton prochain commentaire sur le sujet stigmatisant les utilisateurs qui “gueulent que c’est de la merde” ne changera rien à la réalité : les utilisateurs de gnome 2 insatisfaits de l’évolution sont allés voir aileurs.

Un revirement x mois plus tard risque de ne pas changer grand chose. À se demander pourquoi ils réintroduisent un bureau classique.




Un revirement x mois plus tard risque de ne pas changer grand chose. À se demander pourquoi ils réintroduisent un bureau classique.









  • Parce qu’ils peuvent supprimer le mode fallback.

  • Parce que c’est une demande de certains et ca ne demande pas un travail enorme, puisque c’est juste un ensemble de petites extensions pour Gnome Shell.










HiTz a écrit :



Peux-tu nous en dire plus puisque tu sembles bien au courant? Parce que, pour avoir eu un cours d’interface homme-machine dans mon cursus d’ingenieur info, il me semble que plusieurs critères ergonomiques fondamentaux ne sont absolument pas respectés dans l’interface de Windows 8 tels que la cohérence, l’adaptation, le guidage par exemple. Au contraire, Gnome 3, bien qu’imparfait, semble avoir été imaginé par des personnes maitrisant les dernières avancées de la recherche dans ce domaine.





J’ai bossé quelques temps comme ingé R&D en participant à un projet de recherche concernant les IHM dans les environnements en 3D. L’idée en gros était d’avancer dans l’expérimentation de certains concepts fondateurs d’interaction entre l’utilisateur et l’environnement en ‘full 3D’ de l’applicatif dans lequel il évoluait, en fonction des périphériques à sa disposition en entrée (souris/clavier, souris 3Dconnexion, bras haptique, …) comme en sortie (écran 2D affichant une scène 3D, lunette stéréoscopiques, …).



Le projet était plus composé d’au moins autant de “techniciens” de l’IT que de docteurs en ergonomie et en psychologie.



J’ai pu apprécier la quantité de travail consacré même à des aspects qui peuvent paraître totalement anodins une fois qu’on a le produit fini (genre le placement ou l’ordonnancement de tel ou tel outil, sa représentation), mais qui sont en fait la résultante de centaines d’heures d’études, de tests (eye tracking, entretiens de ressenti x minutes après, de mémorisation un jour après, puis re-décortiquage des minutes, …) auprès de dizaines d’échantillons d’utilisateurs qualifiés, catégorisés, etc…



La boite dans laquelle je bossais était déjà une bonne grosse boite d’envergure internationale. Mais un petit poucet comparé à une boite comme Microsoft, un Apple ou d’autres qui font de l’IHM pour des produits pro (Dassault pour rester en France, …).



Ce me laisse imaginer la quantité de boulot qui est abattue concrètement, chaque jour, avant de n’avoir qu’une seule vraie trouvaille qui fait sens et est visible pour le grand public. Et surtout que Rome et les IHMs ne se sont pas faites en un jour.










_fefe_ a écrit :



tu n’écoutes pas, tu ne réponds pas et tu bottes en touche. Ton prochain commentaire sur le sujet stigmatisant les utilisateurs qui “gueulent que c’est de la merde” ne changera rien à la réalité : les utilisateurs de gnome 2 insatisfaits de l’évolution sont allés voir aileurs.





Merci de me faire dire ce que je n’ai pas dit… Je me considère comme quelqu’un “d’extérieur” à Gnome, je n’ai jamais eu d’attachement particulier ni à Gnome 2 ni à Gnome 3, et je trouve en fait que la création de Cinamon est une bonne chose. Plus de diversité, plus de choix, plus de retour d’expérience, je vois aucun problème à ça.



Gnome 3 est tout à fait en accord avec les valeurs fondamentales du projet Gnome. Les membres de la communauté Gnome qui ne partageaient pas ces valeurs, ou pour lesquels il y avait des valeurs fondamentales supplémentaires, se sont reportés sur les projets Cinamon et MATE. Parmi tout les utilisateurs de Gnome 2, une partie l’appréciait pour des raisons qui ne faisaient pas partie de son identité. C’est ça que je dis, rien de plus.



Pour répondre clairement à ta première question sans “botter en touche”, si KDE change toute son ergonomie en conservant les mêmes valeurs fondamentales, en faisant quelque chose qui va plus loin dans la même direction, je ne pense pas que j’irais voir ailleurs, parce que je suis plus attaché à la vision du bureau KDE qu’à son implémentation actuelle.







_fefe_ a écrit :



Un revirement x mois plus tard risque de ne pas changer grand chose. À se demander pourquoi ils réintroduisent un bureau classique.





En même temps, leur bureau classique n’est qu’une collection d’extensions qui existent déjà. L’effort de développement et de maintenance est vraiment minimal pour eux. Et ils ont une chance d’apaiser les critiques qui sont faites contre eux en terme d’écoute de leurs utilisateurs. Mais si tu veux mon avis, c’est plutôt un truc opportuniste pour récupérer des utilisateurs qu’un vrai changement de cap.



les bouton on/off géants qui remplacent les checkbox <img data-src=" />



il n’y a que moi qui trouve ça bien moins lisible ?



je ne comprend pas du tout cette mode au gros bouton on/off qui surcharge l’affichage inutilement <img data-src=" />








Rozgann a écrit :



Merci de me faire dire ce que je n’ai pas dit…





pourtant, ici, tu disais “Quand les gens ont commencé à gueuler que Gnome 3 c’était de la merde”





Je me considère comme quelqu’un “d’extérieur” à Gnome, je n’ai jamais eu d’attachement particulier ni à Gnome 2 ni à Gnome 3, et je trouve en fait que la création de Cinamon est une bonne chose. Plus de diversité, plus de choix, plus de retour d’expérience, je vois aucun problème à ça.



c’est gentil de préciser, parce que ça ne transpirait pas vraiment dans tes commentaires







Gnome 3 est tout à fait en accord avec les valeurs fondamentales du projet Gnome. Les membres de la communauté Gnome qui ne partageaient pas ces valeurs, ou pour lesquels il y avait des valeurs fondamentales supplémentaires, se sont reportés sur les projets Cinamon et MATE. Parmi tout les utilisateurs de Gnome 2, une partie l’appréciait pour des raisons qui ne faisaient pas partie de son identité. C’est ça que je dis, rien de plus.



Pour répondre clairement à ta première question sans “botter en touche”, si KDE change toute son ergonomie en conservant les mêmes valeurs fondamentales, en faisant quelque chose qui va plus loin dans la même direction, je ne pense pas que j’irais voir ailleurs, parce que je suis plus attaché à la vision du bureau KDE qu’à son implémentation actuelle.



Je situe le respect des “valeurs fondamentales” en amont. Le choix de mon environnement de bureau est purement fonction de l’ergonomie.





En même temps, leur bureau classique n’est qu’une collection d’extensions qui existent déjà. L’effort de développement et de maintenance est vraiment minimal pour eux. Et ils ont une chance d’apaiser les critiques qui sont faites contre eux en terme d’écoute de leurs utilisateurs. Mais si tu veux mon avis, c’est plutôt un truc opportuniste pour récupérer des utilisateurs qu’un vrai changement de cap.



tu devrais relire les réponses de l’équipe gnome aux critiques lors du lancement de gnome 3.

AMHA, ils ont perdu plus d’utilisateurs qu’ils n’en ont gagné.

D’où ce revirement (sans le nommer) tardif.









_fefe_ a écrit :



pourtant, ici, tu disais “Quand les gens ont commencé à gueuler que Gnome 3 c’était de la merde”



c’est gentil de préciser, parce que ça ne transpirait pas vraiment dans tes commentaires





Je viens de relire mes 4 commentaire sur cette actualité, et je vois pas du tout en quoi je les stigmatise “les gens qui ont gueulé que Gnome 3 c’était de la merde”. Je dis juste que c’est le bordel autour de Gnome 3 qui a fait que je l’ai essayé, et que je suis pas d’accord avec eux. Ca ne veut pas dire qu’ils ont pas le droit d’avoir cet avis et encore moins que tous les projets concurrents sont nuls. Relis mes commentaires, sans apriori cette fois, et tu verras que j’explique ce qui fait que j’aime bien dans tel ou tel projet, et les seules critiques que je fais, ce sont des critiques (constructives si possibles) de Gnome 3 !







_fefe_ a écrit :



Je situe le respect des “valeurs fondamentales” en amont. Le choix de mon environnement de bureau est purement fonction de l’ergonomie.





Tu peux pas avoir un bureau ergonomique pour tous les usages. Il faut définir un usage cible, et faire des choix d’ergonomie en fonction. C’est ça que j’appelle assez maladroitement les “valeurs fondamentales”, ce qui fait l’identité du projet. Je suis pas designer, il doit y avoir un terme plus adapté.



Manifestement, si ton utilisation nécessite de jongler avec beaucoup de fenêtres très rapidement, tu dois pas faire partie de la cible principale de Gnome, et il doit y avoir d’autres environnements qui conviennent mieux à ton utilisation. C’est un fait, et les développeurs Gnome n’ont jamais prétendu que Gnome-shell était le plus ergonomique pour cet usage. Par contre, pour l’usage d’un utilisateur moyen (web/email/bureautique/photos/vidéos/musiques), il se débrouille pas plus mal qu’un autre.







_fefe_ a écrit :



tu devrais relire les réponses de l’équipe gnome aux critiques lors du lancement de gnome 3.

AMHA, ils ont perdu plus d’utilisateurs qu’ils n’en ont gagné.

D’où ce revirement (sans le nommer) tardif.





Après lecture de cette interview d’un des principaux designer de Gnome sur l’avenir du projet, le revirement n’est pas vraiment évident… J’ai même pas du tout l’impression qu’il cherche à faire revenir les gens qui sont partis. Il ne cite pas le mode classique parmi les nouveautés de Gnome 3.8, et il est pas tendre avec ceux qui veulent conserver une expérience proche de Gnome 2.



Le 30/03/2013 à 00h 17







sylvere a écrit :



les bouton on/off géants qui remplacent les checkbox <img data-src=" />



il n’y a que moi qui trouve ça bien moins lisible ?



je ne comprend pas du tout cette mode au gros bouton on/off qui surcharge l’affichage inutilement <img data-src=" />







Je vois pas en quoi c’est moins clair. Et dire que l’affichage est surchargé…..



J’ai l’impression que le conflit Linux vient du fait que : ne voulant pas rater l’essor smartphones/tablettes la plupart ce soit tourné davantage vers ces systèmes en délaissant le PC (Mint et peut-être d’autres, ont évité ce virage pas réjouissant pour les PC)



(je préférerais toujours mieux un micro-ordinateur 8bits qu’une console 16 bits)


Le 30/03/2013 à 00h 30







2show7 a écrit :



J’ai l’impression que le conflit Linux vient du fait que : ne voulant pas rater l’essor smartphones/tablettes la plupart ce soit tourné davantage vers ces systèmes en délaissant le PC (Mint et peut-être d’autres, ont évité ce virage pas réjouissant pour les PC)



(je préférerais toujours mieux un micro-ordinateur 8bits qu’une console 16 bits)







Purement subjectif



<img data-src=" />



Voilà pourquoi je persiste et signe avec KDE depuis dix ans, à présent pour Fedora (et Slackware mais là pas trop le choix), au moins ça ne bouge pas trop et je connais (presque) tous les recoins de ce DE quelle que soit la distro utilisée.



J’ai testé un moment Gnome3 mais vraiment pas pu m’y faire, Gnome2 ça allait, comme LXDE.



Bon, je testerai à l’occasion, par curiosité, le nouveau Gnome3 sur une distro sous Virtualbox. <img data-src=" />








Rozgann a écrit :



Manifestement, si ton utilisation nécessite de jongler avec beaucoup de fenêtres très rapidement, tu dois pas faire partie de la cible principale de Gnome, et il doit y avoir d’autres environnements qui conviennent mieux à ton utilisation. C’est un fait, et les développeurs Gnome n’ont jamais prétendu que Gnome-shell était le plus ergonomique pour cet usage. Par contre, pour l’usage d’un utilisateur moyen (web/email/bureautique/photos/vidéos/musiques), il se débrouille pas plus mal qu’un autre.





Donc, d’après ce que tu dis, ils ont tout refait en perdant la capacité a être utilisé efficacement pour un usage poussé, dans l’optique de faire une ergonomie pour un usage “moyen”, et au final ils sont juste “pas plus mauvais qu’un autre” ? Pour cet usage “moyen”, ils étaient déjà “pas plus mauvais qu’un autre” avant (en fait pour cet usage, Windows 3.1 est aussi “pas plus mauvais qu’un autre”), donc rien de changer de ce côté là ; par contre c’est la catastrophe pour l’usage poussé.



Quel est l’intérêt donc ? “On fait pas mieux sur le créneau principal et on fait moins bien sur les autres”, chez moi j’appelle ça un énorme “fail”… Après sur Gnome 3 il y a des évolutions techniques sous-jacentes qui sont intéressantes, cela va sans dire.









Rozgann a écrit :



Tu peux pas avoir un bureau ergonomique pour tous les usages. Il faut définir un usage cible, et faire des choix d’ergonomie en fonction. C’est ça que j’appelle assez maladroitement les “valeurs fondamentales”, ce qui fait l’identité du projet. Je suis pas designer, il doit y avoir un terme plus adapté.





Et pourtant KDE Plasma Active fait ça très bien : très bonne ergonomie pour un usage tactile (et a fortiori pour l’usage “moyen”, c’est un usage tellement limité qu’il n’y a même pas vraiment besoin de se préoccuper d’une quelconque ergonomie pour que ce soit adapté, au-delà de simplement rendre facilement accessible les 3 applications principales qu’utilisent les kikoos fesses de bouc), et une ergonomie toujours très adaptée en parallèle à un usage desktop “productif”.



Comme quoi quand on enlève les oeillères et qu’on regarde ailleurs que vers le “simple(t)” et le “tactile” uniquement, ça change tout.









2show7 a écrit :



J’ai l’impression que le conflit Linux vient du fait que : ne voulant pas rater l’essor smartphones/tablettes la plupart ce soit tourné davantage vers ces systèmes en délaissant le PC





Perso, je vois un point d’achoppement avec les tablette/smartphone en ce qui me concerne, mais pas pour une histoire d’un “désamour” supposé.



Pour moi le souci c’est qu’une IHM bien conçue est celle qui fera le meilleur mix entre les usages auxquels se destine l’appareil, ses périphériques d’entrée (clavier, souris, tacile, …) et ses périphériques de sortie (l’écran).



Si on regarde globalement l’évolution des IHMs sur le long terme, on se rend compte que les plus gros changements ont été guidés par l’arrivée d’un nouveau type d’appareil / périphérique d’entrée / périphérique de sortie: trois grosses étapes typiques: la console texte pour clavier/écran monochrome ; arrivée des interfaces graphiques avec la souris et les écrans (et les capacités des ordis) ; arrivée des IHMs ‘tactiles’ depuis peu pour les devices mobiles.



Le problème que je vois c’est une tendance récente de vouloir absolument par “effet de mode” copier les paradigmes arrivés récemment pour une catégorie bien précise (les smartphones/tablettes) pour les réappliquer sur la catégorie ‘desktop’ dont les usages et les périphériques ne sont pas adaptés (ou plutôt pas utilisés de façon efficiente).



Un exemple (qui vaut ce qu’il vaut): quand je vois ce genre de chose, je me dis que des tailles d’icônes comme ça c’est:




  • parfait pour un usage tactile car pratique à sélectionner avec ses petits doigts boudinés

  • voir facile à voir de loin affiché sur une TV ou sur un écran proche mais plus petit.



    Mais c’est pour moi une énorme perte de place sur un desktop où l’on peut voir beaucoup plus précisément, où la souris est bien plus précise pour sélectionner, etc. Consécutivement, c’est autant d’espace gâché qui aurait pu être utilisée de façon beaucoup plus utile, typiquement en évitant de se taper x onglets à cliquer / recliquer alors qu’on pourrait avoir tout d’un coup sous les yeux, à portée d’un unique clic, donc avec un accès plus simple et plus rapide.





A noter que l’inverse est tout autant vrai: jamais de la vie je ne voudrais une IHM de desktop sur mon mobile (ou ma tablette) ; leur usage ne se fait pas de la même manière une chose à la fois, de la consultation pas de saisie ; j’ai pas 15 pouces à 40 cm des yeux, mais 4 pouces ; j’ai pas une souris au pixel près mais un doigt qui fait un 5ème de la largeur totale de l’écran, pas de clic droit, pas 100 touches de clavier physique, etc…



On l’a bien compris (et mesuré) avec l’arrivée des iPhones et autres périphériques aux IHM adaptées aux périphériques mobiles: l’IHM du desktop à peine retravaillée (windows mobile etc…) n’était pas adaptée pour eux.



Mais alors pourquoi est-on en train de refaire la même erreur dans l’autre sens en voulant tout à coup appliquer au forceps aux desktop une IHM de mobiles tactiles qui ne leur convient pas, ni en termes de périphériques, ni en termes d’usages ?








j-c_32 a écrit :



Quels cas extrêmes ?

Je dis simplement “beaucoup de gens disent ‘ce n’est pas ergonomique’” au lieu de dire “ce n’est pas ergonomique pour moi, mais je ne suis pas en mesure de condamner”.

N’est-ce pas ce que tu as fait ? Te considères tu dans un cas extrême ?







Sauf que lorsqu’on dit que c’est de la merde ce n’est évidemment pas à comprendre au premier degré.



Quand on fait un commentaire, je ne vois pas pourquoi on devrait par défaut et dans l’absolu considérer que je parle pour n’importe qui d’autre à part moi.



La volonté de l’exprimer ainsi est juste une sorte d’effet de style visant à appuyer davantage sa critique vis à vis de son propos jugement qui est entièrement subjectif, car c’est forcément le cas.



Le 30/03/2013 à 07h 05







Commentaire_supprime a écrit :



Après, la version 3 en état, je ne l’enterre pas, il y a des utilisateurs qui l’apprécient, ça me paraît un peu excessif de parler d’échec, d’erreur, de ratage, et cetera… On a un choix de plus avec une version classique remise dans la configuration par défaut, c’est ça qui est bien !







Si salut il y a (persistence de ce mode classique, non bridée comparé à gnome2), ce sera car Red-Hat leur aura fait entendre raison.



Car la RHEL7 doit avancer dans les tuyaux vu que la 6 a déjà 3 ans et je les voit mal se pointer en entreprise avec Gnome-Shell… surtout que les machines Linux en entreprise ne touchent pas vraiment la secrétaire (plutôt la R&D et l’infra réseau), soit une population qui a peu de chances de se complaire dans le Gnome nouveau si pas déjà KDEiste.



Remettre l’ancienne interface est une bonne initiative de leur part, permettant de contenter les deux partis (contents/pas contents de Gnome Shell).



Perso, Gnome Shell et Unity, même combat, je n’y arrive pas. C’est pas nul, les idées sont là, mais ça ne répond pas à mes attentes et habitudes. Actuellement je tourne sous MATE avec Ubuntu 12.04, mais prochainement, je basculerai sur Mint avec Cynamon qui me plait bien.



Par contre les démo d’Unity sur smartphone sont encourageantes, je trouve l’interface mille fois plus pertinente dessus <img data-src=" />


Pourquoi toujours comparer Gnome-shell à Unity? Les interfaces sont complètement différentes, les paradigmes aussi… Pourtant, dés qu’on parle de Gnome-shell, il y en a toujours un pour dire “Gnome-shell, c’est comme Unity c’est nul!”… Aucun rapport, hors-sujet !

Autant sur Utity (un peu comme sur ModernUI) tu vas galérer à retrouver tes applis, surtout si il faut les retrouver dans leur “launcher”, que sur Gnome-shell, un tour dans “Activités” et tu retrouves tout, que l’appli soit déjà lancée ou non, tout en gardant en vue toutes les autres applications en cours d’utilisation.

Les développeurs de Gnome, en intégrant le mode “classique”, ont voulu montrer que Cinnamon et Mate ne sont que de vastes blagues, que le résultat de DE obtenu est tout à fait possible avec quelques extensions sur Gnome3. <img data-src=" />


Dommage d’avoir perdu autant de temps. Avec Gnome2, ils avaient vraiment visé juste, avec un environnement desktop fonctionnel, évident à prendre en main, léger, modulaire et configurable - dont MATE a hérité. Même sur du vieux matos, ça tourne aujourd’hui encore nickel.



Entre Canonical qui a confondu ses utilisateurs avec des beta-testeurs, et Gnome qui veut maintenant sauver les meubles, le monde libre n’est pas le seul à avoir cru au miracle de l’interface universelle tactile + desktop, en se plantant lamentablement.



C’est un peu comme les écrans 1610 : on commence enfin à revoir des constructeurs s’y remettre. Et oui : 200 pixels de plus en hauteur, c’est quand même plus confortable pour bosser…



Le retour à la réalité sera dur, et il est loin d’être fini. Clients névrosés et compulsifs mis à part, il sera de plus en plus difficile de vendre de la camelote aux plus avertis. Heureusement que dans le monde Libre, on a le choix !








sr17 a écrit :



Donc si je te suis, personne ne devrait avoir le droit d’exprimer une opinion sur le fait qu’un projet se fourvoie en prenant une mauvaise direction ?





Dans le cadre de la question d’une interface “ergonomique et efficiente”, oui.

Personne n’est un dieu omniscient capable de décider unanimement ce qui est bien ou pas pour ses contemporains.

Tu peux à la limite dire: “personnellement, je pense qu’ils se fourvoient, mais je les encouragent à continuer parce que seuls le choix de tout les utilisateurs me dira si j’ai raison ou tort”.



Et ici, on est quand même au delà de l’opinion: c’est quand même une volonté de faire pression pour que toutes les alternatives soient abandonnées.

Le fait que les devs ont du finalement lâcher du lest avec une version gnome-classique (ils le disent eux-même: leur objectif principal est gnome-shell) est bien la preuve qu’il y a réellement des pressions exercées.



Le 30/03/2013 à 11h 25







hansi a écrit :



Dommage d’avoir perdu autant de temps. Avec Gnome2, ils avaient vraiment visé juste, avec un environnement desktop fonctionnel, évident à prendre en main, léger, modulaire et configurable - dont MATE a hérité. Même sur du vieux matos, ça tourne aujourd’hui encore nickel.







Euh GS est clairement plus ergonomique que G2. Pour moi le gnome classique est une perte de temps









brazomyna a écrit :



Ce que tu disais (et ce que disait Shuttleworth) avec lequel je n’étais pas d’accord c’est l’idée que les critiques sur l’ergonomie sont principalement fondées non pas sur des arguments valables, mais sur des prétextes pour ne pas avouer quelque chose d’inavouable (résistance au changement, incapacité à admettre la diversité des opinions, …).





Uh ?

Je n’ai pas du tout compris la même chose de la part de Shuttleworth.

Je pense que Shuttleworth a simplement dit:

“les utilisateurs d’Ubuntu aujourd’hui sont des gens à ‘l’esprit informatique’, des gens qui n’ont pas peur de bidouiller un peu, …

Pour eux, le meilleur environnement de bureau est quelque chose comme gnome2.

C’est sincèrement le cas: il n’y a pas quelque chose d’inavouable quand ils disent qu’Unity ne leur convient pas.

Or, il existe un autre groupe de personne, qui n’ont pas l’esprit informatique. Il est fort probable que le meilleur environnement de bureau pour ces personnes ne soit pas identique à ceux qui ont l’esprit informatique.

Il faut donc créer un environnement de bureau idéal pour eux, c-à-d un environnement de bureau potentiellement pas efficace et pas ergonomique pour les utilisateurs actuel d’Ubuntu”



Je ne suis pas à 100% sur que mon interprétation de Shuttleworth est correcte.

Par contre, je peux te garantir à 100% que c’est ce que je pense et ce que j’ai dit.

À partir de là, ce que je dis, c’est les critiques sur l’ergonomie sont principalement fondées non pas sur des arguments valables, mais sur le fait que certains pensent que ce qui ne leur convient pas à eux ne convient à personne.





C’est bien ça que je critique: le débat n’en est plus un à partir du moment où le but n’est plus d’avancer des éléments, mais d’essayer de disqualifier les “adversaires” pour disqualifier leur opinion.



Il ne s’agit pas de disqualifier les adversaires.

Tu as quelqu’un qui dit: “c’est nul parce que c’est pas rouge” (en réalité: “c’est nul parce qu’il n’y a pas la fonctionnalité de gnome2 que j’aimais bien”)

Je réponds simplement “p-e qu’il y a des gens qui n’aiment pas le rouge”.

Ce n’est pas de la disqualification de l’individu, juste un contre-argument du raisonnement logique: “pas rouge” -&gt; “nul”.





La différence en une comparaison se résume à l’abîme entre les ‘non-arguments’ de Shuttleworth dans l’article que j’ai cités et les arguments, concret, factuels, de Gorkk ci-dessus (comment #55, gros +1 au passage).



Que Unity est encore buggé, on est tous d’accord. Ça ne me dérange pas du tout qu’on fasse des critiques constructives pour mettre en évidence ces bugs.

Par contre, ces bugs n’ont rien à voir avec le fait qu’il s’agisse d’un IHM d’un nouveau type, ce que tu critiquais dans ton premier commentaire sur lequel j’ai réagis.

Imagine un monde parallèle où les bugs donnés par Gorkk n’existent plus: dans ce cas, on a une interface “nouvelle” et réussie. Alors que ton premier commentaire était: forcément, ça foire, car ils ont voulu faire une interface nouvelle et réussie, ce qui est impossible.





<img data-src=" /> tu n’imagines manifestement pas la palanquée d’ergonomes et les qu’il y a pu y avoir derrière les moindres décisions prises et chaque avancée.



2 choses l’une: si tout les ergonomes sont chez Microsoft, et alors, Windows8 est le top du top niveau ergonomie. Et Windows8 est une interface “nouvelle”. S’ils ne sont pas tous chez Microsoft, ils sont p-e aussi chez gnome3 et canonical. Tu peux pas dire “les ergonomes de Microsoft sont infaillibles lorsqu’ils vont dans mon sens et sont dans l’erreur lorsqu’ils vont dans le sens contraire”



Ensuite, tu fais de nouveau la même erreurs qu’avant: tu supposes qu’il existe une et une seule solution optimale pour tout les cerveaux.

L’interface de Windows était une interface géniale pour une partie des utilisateurs de Windows. Les ergonomes avaient donc bien des bons arguments pour l’adopter.

Mais un autre type d’interface aurait été une interface géniale pour une autre partie des utilisateurs de Windows.





C’est plutôt l’inverse, la fenêtre, c’est un concept justement choisi pour se rapprocher de ce qu’on connaît déjà dans la vie de tous les jours: les feuilles de papier qu’on peut disposer, empiler sur un bureau.



Oui, et ça marche avec pas mal de gens.

Mais ça foire aussi avec pas mal de gens, en particulier ceux pour qui un écran d’ordinateur est juste une surface en deux dimensions.

Je pense justement que “rapprocher ce qu’on voit à l’écran avec qlq chose de la vie de tout les jour” est très perturbant pour ceux qui ont peu d’intuition informatique: cela nécessite un certain niveau d’abstraction qu’on ne peut pas faire si l’informatique apparait comme incompréhensible.





Même en admettant que ce ne soit pas le cas:




  • d’une il faudrait expliquer concrètement en quoi les nouveaux éléments ergonomiques sont meilleurs pour cet aspect et pour les autres (on revient au fond du problème, plutôt que vouloir taper sur les arguments d’en face).



    Jusqu’à présent, la mode “fenêtre” était basée sur une organisation hiérarchique, basée sur les catégories: pour trouver l’éditer d’image, il faut d’abord aller dans “programme”, puis dans “images”, puis dans “éditeur”, puis cliquer sur le programme. Une fois ouvert, on a une fenêtre, et s’il y a plusieurs fenêtres, on doit passer en revue la barre des tâches: est-ce que le premier élément est le bon ? non. Est-ce que le second est le bon ? non. Est-ce …

    Ici, on a une approche plus “géographique”: l’éditeur d’image n’est pas classé dans une catégorie particulière: il suffit de taper “éditeur d’image”. Tout les programmes sont “en vrac”, avec les plus fréquents mis en évidence. Une fois ouvert, on a une organisation en bureau. Le premier bureau est dédié aux mails, le deuxième à l’édition de texte, le troisième à l’édition d’image, … Ça corresponds plus à ce que fait l’être humain sur son bureau réel: à gauche: les dossiers des contributions, à droite, le dossier des assurances, … et quand il a besoin des assurances, il sait qu’il doit directement aller à droite et ne passe pas en revue tout les tas.



    Ces deux approches sont différentes et méritent toutes les deux d’être explorées.

    Il n’y en a pas une meilleure que l’autre.

    Certains préféreront la première, d’autre, la deuxième.





  • de deux, le poids de l’existant fait qu’on le veuille ou non, c’est devenue une base commune, connue par à peu près n’importe quelle personne qui a déjà vaguement touché une souris ; ne pas le faire évoluer serait évidemment débile ; mais vouloir tout chambouler d’un coup, c’est obliger à perdre l’ensemble des acquis capitalisés jusque là, c’est donc également une erreur.



    Ce n’est que des nouvelles alternatives qui apparaissent.

    À aucun moment les méthodes traditionnelles n’ont été interdites. KDE, LXCE, XFCE, Enlightenment, Cinnamon, MATE, … existent toujours.



    Il faut différencier le problème des distributions du problèmes de environnement de bureau. Ce n’est pas parce que les mainteneurs de ta distribution ont supposé stupidement que parce que tu étais utilisateur de gnome2, il fallait te faire passer de force à gnome3 que ça veut dire que les développeurs de gnome3 te forcent à utiliser gnome3.





    A nouveau, je n’ai jamais dit ça ; c’est même l’inverse quand je dis qu’au lieu d’attaquer la ‘crédibilité’ des personnes (bouh cayDesBarbusQuiVeulentFaireDuL33t) on devrait parler de leurs arguments, ou développer les siens.



    Pourtant, dans les points que tu soulignes ci-dessus, tu reviens souvent sur l’idée qu’il y aurait “une seule solution pour tout le monde”.

    (au fait, mon discours est à 10 000 km de “cayDesBarbusQuiVeulentFaireDuL33t”. Ce que je dis est plutôt: “cayDesBarbusQuiVeulent un environnement de bureau qui leur convient mais qui maladroitement finissent par tuer dans l’œuf toutes les alternatives, y compris celles qui auraient fait le bonheur d’autres personnes”)





    L’égarement, c’est pas le fait de vouloir essayer de faire avancer les choses, c’est pas unity ou gnome shell. L’égarement c’est de vouloir tout changer d’un coup comme s’il fallait absolument faire table rase des acquis du passé.



    L’idée est d’utiliser un concept différent. Une approche “géographique” et plus “hiérarchique”. Alors, on ne peut pas créer une approche “géographique” et y mettre tout les éléments “hiérarchiques”.

    Les changements qui ont été fait sont justifié logiquement par ce changement de concept. Ce n’est pas “faire table rase” pour le plaisir de faire table rase.





    A nouveau, je dis pas ça, je dis: l’abus de changement c’est le mal.



    Sauf qu’ici, difficilement de prétendre qu’il y a abus de changement. Il y a UN SEUL CHANGEMENT: le concept n’est plus “hiérarchique”. Ensuite, tout le reste est construit logiquement pour obtenir un truc cohérent.





    On retombe dans la caricature: non je ne veux pas ‘zéro évolution’, cf. ci-avant.



    Houlà, c’est pas du tout ce que j’ai dit.

    Tout ce que j’ai dit, c’est qu’il y a une très grosse influence des méthodes de travail passées sur l’évaluation des méthodes de travail futures. Tu n’es certainement pas contre l’évolution de l’outil A que tu utilisais avant. Par contre, si tu te retrouves avec un environnement où l’outil A n’est pas disponible, tu vas avoir tendance à remarquer ce défaut très fortement, alors qu’il te faudra bcp de temps pour te rendre compte que l’outil B existe aussi.



    C’est très visible avec Cinnamon: bcp disent “enfin un truc configurable” alors qu’il est très peu configurable (lorsque je l’ai testé, il n’y avait pas moyen de mettre un panneau vertical et il y avait peu de plugin).





    Entre temps t’as perdu 3 à 6 mois de productivité, alors qu’une transition par étape aurait permis d’évoluer en capitalisant sur les acquis.



    Effectivement,j’ai perdu en productivité (mais je pouvais me le permettre).

    Par contre, je ne suis pas d’accord: une transition par étape n’est pas tjrs possible. Par exemple, une transition par étape entre un environnement “hiérarchique” et une environnement “géographique” n’est pas une bonne idée, vu que l’étape intermédiaire est nulle pour les adeptes de l’environnement hiérarchique et est nulle pour les adeptes de l’environnement géographique.



    Et de nouveau, tu supposes qu’il existe qu’un seul bureau valide pour tous.

    Tu dis: moi, j’aime bien les maths. Mais les langues, c’est n’importe quoi: ils font table rase de toutes les méthodes utilisées en mathématique.









Gorkk a écrit :



Donc, d’après ce que tu dis, ils ont tout refait en perdant la capacité a être utilisé efficacement pour un usage poussé, dans l’optique de faire une ergonomie pour un usage “moyen”, et au final ils sont juste “pas plus mauvais qu’un autre” ? Pour cet usage “moyen”, ils étaient déjà “pas plus mauvais qu’un autre” avant (en fait pour cet usage, Windows 3.1 est aussi “pas plus mauvais qu’un autre”), donc rien de changer de ce côté là ; par contre c’est la catastrophe pour l’usage poussé.



Quel est l’intérêt donc ? “On fait pas mieux sur le créneau principal et on fait moins bien sur les autres”, chez moi j’appelle ça un énorme “fail”… Après sur Gnome 3 il y a des évolutions techniques sous-jacentes qui sont intéressantes, cela va sans dire.





J’ai mis “pas plus mauvais qu’un autre” pour ne pas revenir sur le débat du nombre de clic entre Gnome-shell, Unity et Gnome-panel. Mais pour un utilisateur moyen, je pense que Gnome 3 est meilleur que ce qu’était Gnome 2, et pour un néophyte, c’est le meilleur environnement qui existe, alternatives propriétaires incluses. A noter que je me considère pas comme un utilisateur moyen, mais comme un utilisateur avancé. C’est d’ailleurs pour ça que je préfère KDE, qui vise en particulier à répondre aux besoins des utilisateurs avancés. Vu que tu postes des commentaires sur PC INpact, tu dois aussi être plus qu’un simple utilisateur moyen.



Comme je le disais dans un commentaire précédent, j’ai installé Gnome 3 à mes parents et grand-parents. Mais avant de choisir Gnome, j’ai installé plusieurs distributions dans des VM et je les ai fait tester à ma mère (utilisatrice néophyte qui sait lancer Firefox, Thunderbird et le solitaire), et à ma sœur (utilisatrice moyenne, qui passe son temps sur Facebook, qui regarde des films, qui discute sur Skype et qui doit parfois rédiger un document pour l’université). Je leur ai fait tester KDE 4, Gnome 3 et Unity. J’avais pas confiance en l’avenir à long terme de MATE pour les former à ça, j’ai pas non plus fait tester Cinnamon, parce que 3 DE ça fait déjà beaucoup. C’est sur cette expérience que je me base pour affirmer que Gnome 3 est mieux adapté pour un utilisateur moyen.



J’ai commencé par KDE 4, parce que c’est le DE que j’utilise au quotidien, et que c’est celui qui est le plus proche de Windows XP qui était installé sur l’ordinateur de mes parents. Je leur ai montré comment l’utiliser, j’ai ajouté un plasmoïde avec les photos de vacances qui défilent, la météo, elles ont trouvé ça sympa. Je leur ai montrer comment retrouver leurs documents, etc… Ma mère a trouvé l’environnement assez familier, elle m’a dit qu’avec le temps elle s’y habituerait mais qu’il fallait que je lui installe tout bien parce qu’elle serait pas capable d’ajouter un nouveau plasmoide par exemple, c’était trop compliqué. Pour l’utiliser, elle apprenait par cœur comment faire, sans trop comprendre ce qu’elle faisait parfois. Et surtout, elle avait peur de se tromper, il y a beaucoup de choses dans les menus qu’elle ne comprenait pas et elle cherchait à les éviter. Exactement ce qu’elle faisait avec Windows XP d’ailleurs.



Ensuite, je leur ai fait essayer Unity. Là, la première remarque, c’est que c’était joli. Ma sœur a remarqué que “les boutons de fenêtres sont à gauche, comme sur Mac”. Là aussi je leur ai fait le tour du propriétaire, je leur ai montré les bureaux virtuels “comme sur Mac” mais je suis pas certain qu’elles aient saisi l’intérêt, ma sœur a bien aimé qu’on puisse changer son statut de messagerie instantanée directement depuis le bureau. Puis j’ai laissé ma mère prendre le système en main. Au début, elle avait pas dû bien suivre mes explications parce qu’elle avait pas compris que le lanceur faisait aussi office de gestionnaire de fenêtre. Donc quand elle a eu une fenêtre maximisée, et qu’elle voulait passer à une autre fenêtre, elle savait pas quoi faire et elle a réduit la fenêtre. Pour la remettre, elle a cherché un moment puis elle a fini par cliquer sur l’icône de l’application dans le dock, ce qui l’a rétabli. Elle a fini par comprendre le système, mais ça a pas été immédiat. Par contre, le dash l’a complètement perdue. La distinction applications récentes/installées/téléchargeables l’a perturbée. Je lui ai dit qu’elle pouvait passer par le champ de recherche, mais elle trouvait ça plus compliqué.



Donc on est passé à Gnome-shell. Je lui ai dit que ça ressemblait pas mal à Unity, que les applications étaient les mêmes, et je lui ai directement donné la main sans lui montrer quoi que ce soit d’abord. Elle est tout de suite allée cliquer sur Activités et elle a lancé Firefox. Là ce qui les a d’abord surprises, c’est qu’il n’y ait qu’un bouton “Fermer”. Ma sœur m’a dit “Sur l’ordinateur de Mamie, elle a souvent des applications minimisées qu’elle pense avoir fermé. Au moins avec ça, elle pourra que les fermer”. Elle m’a demandé comment les maximiser, et je lui ai montré qu’il fallait la tirer vers le haut, et qu’on pouvait en mettre 2 à côté en les tirant vers les côtés. “Ah oui, tu m’avais montré ça sur Windows 7, mais j’avais oublié.” C’est aussi possible sur les 2 autres DE mais j’avais pas pensé à leur montrer. Je lui ai demandé de passer à une autre application, et là encore elle est directement aller cliquer sur “Activités” et elle a cliqué sur l’autre fenêtre. Puis elle m’a demandé à quoi servait les trucs sur la droite, et je lui ai montré les espaces de travail, et elle a trouvé le système intéressant.



Au final, elle a trouvé que Gnome était le plus simple a utilisé pour elle, et je le leur ai installé. Quelques temps plus tard, je l’ai même vu laisser Thunderbird ouvert sur un espace de travail et lancer son gestionnaire de fichier pour modifier un document sur un second espace de travail, chose à laquelle je m’attendais vraiment pas. J’ai l’impression que la simplicité et l’immédiateté de l’interface font qu’elle avait pas peur de casser quelque chose, et donc elle était en confiance pour essayer d’utiliser ces espaces de travail. Sur un autre DE, si un utilisateur moyen change de bureau virtuel, il va voir que toutes les fenêtres sont parties et ne sont plus visibles, c’est qu’il doit avoir fait une connerie et que tout est fermé. Ma sœur m’a demandé si elle pouvait aussi installer ça sur son portable, parce qu’elle trouvait ça mieux que Windows 7, mais elle a besoin de MS Office pour ses cours, donc je lui ai dit que pour l’instant il valait mieux qu’elle garde ce qu’elle avait et qui marchait.



Tout ce roman pour montrer que si, au moins dans mon expérience personnelle, ils font quelque chose de mieux pour l’utilisateur moyen, et de beaucoup mieux pour le néophyte. Et je pense pas qu’il ait perdu la capacité à être utilisé dans un usage poussé. Honnêtement, j’ai très rarement à faire des allers-retours réguliers avec plus de 2 applications. Et dans ce cas, sous Gnome, tu peux les mettre côte-à-côte sur l’écran très facilement. Simplement ce n’est pas un réflexe évident quand on est habitué à utiliser une interface classique (et sur un écran de moins de 17”, c’est vrai que c’est pas le plus pratique non plus). Bon je vais arrêter de prêcher pour Gnome, surtout que je suis aussi très critique envers eux pour plein d’autres choses (leur problème de Not Invented Here et leur manque de coopération avec les autres acteurs du libre en particulier). Mais je comprends pas bien ce besoin de critiquer leurs choix, alors qu’ils continuent dans la droite ligne de ce qu’ils ont toujours fait, et qu’il existe des alternatives comme Cinnamon pour ceux dont les besoins ne sont pas couverts par Gnome. L’attachement émotionnel certainement.



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Intéressant, ton test, Rozgann.



Ta sœur semblait connaître déjà Mac, donc elle avait déjà une référence, même succincte.



Très difficile de juger un DE dès lors qu’on a déjà un passé d’utilisateur, même limité.



KDE se rapprochait de Windows, à l’époque mon pote m’avait dit que si je ne voulais pas être trop dépaysé par rapport à Win98, je pouvais choisir KDE, et depuis j’y suis resté, comme quoi…!



Comme quoi tout est question d’habitude, les références “dossiers”, “fichiers”, “bureau”, etc…, sont déjà là pour se référer à quelque chose qu’un connaît déjà, et ainsi de suite.



Pour juger un DE, il faudrait partir de gens qui ne connaissent rien à l’info, mais même ainsi, on trouverait des différences dans les appréciations : certains “esprits” sont plus formés au classement que les autres, ont reçu une instruction différente, etc…



UN seul environnement ne peut de toute façon convenir à tout le monde, toutes les applications, tous les usages, tous les supports (PC, portable, tablette, smartphone), il faudrait le rappeler à certains “concepteurs” qui cherchent trop à uniformiser ce qui ne peut pas l’être.








paradise a écrit :



Très difficile de juger un DE dès lors qu’on a déjà un passé d’utilisateur, même limité.







Je note que l’on parle en permanence des “débutants” pour justifier certains paradigmes d’IU.



Outre le fait qu’a mon avis, personne n’a jamais prouvé le gain de simplicité, il semble évident que la plupart des gens seront amenés dans le futur à utiliser l’informatique en tant qu’outil de manière assez intensive. C’est déjà le cas aujourd’hui.



Dans le très grand public, il n’est pas rare de trouver des gens qui utilisent l’informatique quotidiennement depuis 20 ans dans leur entreprise.



Est t’il donc vraiment pertinent de créer aujourd’hui des interfaces simplifiées “pour utilisateur utilisant l’informatique seulement de manière occasionnelle” sachant que nous serons TOUS amenés à un usage intensif. Dans le futur, l’administration sera dématérialisée. Et les entreprises continueront probablement à utiliser les formes d’interfaces qui sont orientées vers la meilleure productivité.



Bref, dans ces interfaces, je ne vois qu’une mode passagère venue du monde mobile.



Des programmeurs qui ont eu la mauvaise idée de croire que des paradigmes adaptés au tactile pouvaient être détournés de leur usage et transposés tels quels sur desktop.









sr17 a écrit :



Je note que l’on parle en permanence des “débutants” pour justifier certains paradigmes d’IU.





Je plussoie l’argument global … auquel on peut ajouter le fait que dans notre monde réel, à peu près tout ce qui a moins de 60 ans a déjà utilisé un ordi … et donc à peu près tous sous Windows, donc.



Donc vouloir obligatoirement définir un DE sans prendre en compte les acquis de ces 95% des cas réels, c’est à peu près aussi peu pertinent que dire qu’un joystick pour guider une voiture c’est plus chouette pour qui n’a jamais conduit … en occultant que la population 200x plus nombreuse qui conduit déjà une voiture est déjà ultra habituée à manipuler un volant.



A la limite, pourquoi pas si ça peut faire sens pour 1% des utilisateurs qui n’ont jamais approché un ordi, ça a parfaitement le droit (et le mréite) de coexister. Mais qu’un projet comme GNOME (pour GS) ou Unity (pour Ubuntu) en fasse le choix principal, celui dans lequel on injecte la majorité des ressources, des efforts, des espoirs et des visions de futur du desktop, c’est une faute.





Bref, dans ces interfaces, je ne vois qu’une mode passagère venue du monde mobile.



Exactement. Mode qui pourrait se défendre si elle ne posait pas des régressions en terme de productivité.





Des programmeurs qui ont eu la mauvaise idée de croire que des paradigmes adaptés au tactile pouvaient être détournés de leur usage et transposés tels quels sur desktop.



Les naif-utopistes qui courent après le Saint Grall de l’IHM universelle (ou du bout de code universel, ou du desgin pattern universel, ou…) ça a existé de tous temps.



Ce qui est triste c’est que ça existe encore malgré les innombrable contre-exemples et autres précédents de l’histoire.










brazomyna a écrit :



Donc vouloir obligatoirement définir un DE sans prendre en compte les acquis de ces 95% des cas réels, c’est à peu près aussi peu pertinent que dire qu’un joystick pour guider une voiture c’est plus chouette pour qui n’a jamais conduit … en occultant que la population 200x plus nombreuse qui conduit déjà une voiture est déjà ultra habituée à manipuler un volant.





La réalité est que c’est 95% de gens préfèrent désormais une interface type smartphone/tablette à celle des PC pour faire les 3 conneries qu’ils ont besoin… donc bon on peut tourner en rond pendant des heures.









sr17 a écrit :



Dans le très grand public, il n’est pas rare de trouver des gens qui utilisent l’informatique quotidiennement depuis 20 ans dans leur entreprise.





Combien savent les exploiter au meilleur de leur possibilité ? Si tu demandes à un non-geek à quoi servent certains icônes sur leur bureau, souvent ils ne sauront pas répondre. Dans la liste des applications installées, ils en connaissent pas la moitié. C’est là, ils savent pas ce que c’est, ils y touchent pas de peur de faire une bêtise. Ils font les choses par automatisme, parce qu’on leur a appris à faire comme ça, sans comprendre la logique derrière.







sr17 a écrit :



Est t’il donc vraiment pertinent de créer aujourd’hui des interfaces simplifiées “pour utilisateur utilisant l’informatique seulement de manière occasionnelle” sachant que nous serons TOUS amenés à un usage intensif. Dans le futur, l’administration sera dématérialisée. Et les entreprises continueront probablement à utiliser les formes d’interfaces qui sont orientées vers la meilleure productivité.





L’informatique va se développer dans tous les secteurs de l’économie c’est certain. Mais c’est faux de dire qu’on va tous travailler assis devant un ordinateur de bureau. Dans le BTP, l’agriculture, les artisans/commerçant, même s’il vont aussi utiliser des outils informatiques, les outils mobiles et tactiles sont plus adaptés à leurs besoins. Je pense justement qu’on aura des outils très divers et que la part de marché relative des ordinateurs de bureau va diminuer, même si en valeur absolu ça va se maintenir.







brazomyna a écrit :



Je plussoie l’argument global … auquel on peut ajouter le fait que dans notre monde réel, à peu près tout ce qui a moins de 60 ans a déjà utilisé un ordi … et donc à peu près tous sous Windows, donc.





Mouais. On est 7 milliard d’humains sur terre. Seulement 2,5 millliard d’internautes si j’en crois Wikipedia. En extrapolant un peu, il doit bien y avoir la moitié de la population mondiale qui n’a jamais touché à Windows.

Ensuite, avec le développement du marché des smartphones et des tablettes, je suis certain que de plus en plus de particuliers vont se passer d’un ordinateur. Pour avoir vécu quelques temps en Inde, je connais des nouveaux riches qui ont directement acheté un iPad sans passer par la case ordinateur. C’est assez courant en Inde et je suppose que c’est aussi le cas dans les autres pays émergents. Actuellement, la norme, c’est d’avoir un ordinateur. La tablette est un gadget en plus pour ceux qui en ont les moyens. A l’avenir, je pense que la norme sera l’appareil mobile, et l’ordinateur de bureau sera réservé à ceux qui en auront un réel besoin.







brazomyna a écrit :



A la limite, pourquoi pas si ça peut faire sens pour 1% des utilisateurs qui n’ont jamais approché un ordi, ça a parfaitement le droit (et le mréite) de coexister. Mais qu’un projet comme GNOME (pour GS) ou Unity (pour Ubuntu) en fasse le choix principal, celui dans lequel on injecte la majorité des ressources, des efforts, des espoirs et des visions de futur du desktop, c’est une faute.





A la rigueur, je peux comprendre ta remarque pour Gnome-shell. Mais tu peux m’expliquer en quoi Unity Desktop est plus inspiré du mobile que Mac OS X ? Ensuite, que je sache, Gnome a le droit de développer ce qu’il veut, et en plus, c’est un projet libre. Si la direction ne te convient pas, tu peux créer un fork à tout moment. Personne n’a mis un pistolet sur la tempe des développeurs Gnome pour partir dans la direction qu’ils ont pris, ils ont simplement un avis différent du tien auquel ils croient. Ils se trompent peut-être, mais je vois pas ce qui te permet de vouloir leur imposer une autre direction. Celui qui cherche à imposer sa vision des choses aux autres sans tenir compte de l’avis des autres, ça me semble être toi.







brazomyna a écrit :



Exactement. Mode qui pourrait se défendre si elle ne posait pas des régressions en terme de productivité.



Les naif-utopistes qui courent après le Saint Grall de l’IHM universelle (ou du bout de code universel, ou du desgin pattern universel, ou…) ça a existé de tous temps.



Ce qui est triste c’est que ça existe encore malgré les innombrable contre-exemples et autres précédents de l’histoire.





Je suis d’accord sur le fait qu’une bonne interface doit s’adapter en fonction du matériel avec lequel elle est utilisée (périphériques d’entrée et de sortie). Ca veut pas dire pour autant que l’interface de Gnome 2 soit l’apogée de l’ergonomie pour ordinateur de bureau. Par exemple, minimiser une application dans la zone de notification, c’est tout sauf logique et intuitif, mais c’est une astuce nécessaire pour pallier aux lacunes des barres de tâches. Les barres de menu avec “Fichier, Edition, etc…”, on fait ça par convention, mais très souvent ça ne suit pas une organisation logique non plus. Encore une fois, c’est une bonne chose que certains projets expérimentent de nouvelles approches, et personne ne t’empêche d’utiliser MATE ou Cinnamon si ça te convient mieux…









Rozgann a écrit :



Combien savent les exploiter au meilleur de leur possibilité ? Si tu demandes à un non-geek à quoi servent certains icônes sur leur bureau, souvent ils ne sauront pas répondre. Dans la liste des applications installées, ils en connaissent pas la moitié. C’est là, ils savent pas ce que c’est, ils y touchent pas de peur de faire une bêtise. Ils font les choses par automatisme, parce qu’on leur a appris à faire comme ça, sans comprendre la logique derrière.







Je suis d’accord, mais les “nouveaux” environnements ne règlent pas du tout le problème. Au contraire, ils infantilisent encore plus ces utilisateurs, les éloignant des questions qu’ils devront se poser OBLIGATOIREMENT s’ils veulent utiliser l’informatique sans danger.



A entretenir l’illusion qu’on peut utiliser un ordinateur sans un minimum de formation, on ne fait qu’alimenter les sinistres informatiques. Et ce n’est pas rien.



Crois moi que le jour ou tu doit annoncer à quelqu’un que ses 5 ans de travail sont perdus sans aucun espoir de récupération faute d’avoir sauvegardé, tu comprends qu’on ne devrait pas mettre un ordinateur dans les mains de quelqu’un qui n’a pas le minimum de formation requise.



L’ordinateur est aujourd’hui un outil indispensable, c’est à l’école de donner la formation adéquate.





L’informatique va se développer dans tous les secteurs de l’économie c’est certain. Mais c’est faux de dire qu’on va tous travailler assis devant un ordinateur de bureau. Dans le BTP, l’agriculture, les artisans/commerçant, même s’il vont aussi utiliser des outils informatiques, les outils mobiles et tactiles sont plus adaptés à leurs besoins. Je pense justement qu’on aura des outils très divers et que la part de marché relative des ordinateurs de bureau va diminuer, même si en valeur absolu ça va se maintenir.





Non, même les métiers les plus manuels sont aujourd’hui touchés par l’informatique. Et je connais un certain nombre d’artisans qui sont en plein dedans. Car toute entreprise doit faire sa compatibilité, ses devis, des courriers, des commandes à ses fournisseurs. Elle doit faire sa publicité (site web, etc…). Faire ses déclarations en ligne… (l’e-administration va se généraliser). Se renseigner sur l’évolution de la réglementation.



Toutes ces taches ne se contenteront pas d’un outil simple et tactile du type tablette.



De plus, est ce qu’on peut aujourd’hui jurer qu’on fera le même métier toute sa vie ? Je crains que non.



C’est pourquoi il faut avant tout former les gens à l’informatique au lieu de leur faire croire qu’ils pourront s’en dispenser.


















sr17 a écrit :



Je suis d’accord, mais les “nouveaux” environnements ne règlent pas du tout le problème. Au contraire, ils infantilisent encore plus ces utilisateurs, les éloignant des questions qu’ils devront se poser OBLIGATOIREMENT s’ils veulent utiliser l’informatique sans danger.



A entretenir l’illusion qu’on peut utiliser un ordinateur sans un minimum de formation, on ne fait qu’alimenter les sinistres informatiques. Et ce n’est pas rien.



Crois moi que le jour ou tu doit annoncer à quelqu’un que ses 5 ans de travail sont perdus sans aucun espoir de récupération faute d’avoir sauvegardé, tu comprends qu’on ne devrait pas mettre un ordinateur dans les mains de quelqu’un qui n’a pas le minimum de formation requise.



L’ordinateur est aujourd’hui un outil indispensable, c’est à l’école de donner la formation adéquate.







Je suis d’accord sur le fait que la formation est importante, et qu’on pourra jamais se passer d’un minimum de formation. Mais c’est complémentaire, tu peux faire les deux. Je crois pas que la simplification des interfaces nuise à la compréhension. Au contraire, moins on passe de temps à former à la pratique, plus on en a pour expliquer les concepts et les principes importants.

Pour reprendre l’analogie avec la voiture plus haut, tu peux pas devenir pilote de F1 sans avoir des connaissances en mécaniques pour comprendre le comportement de la voiture, mais une personne normale peut avoir des connaissances extrêmement basiques et être un bon conducteur. Le fait d’avoir l’ABS, ça ne nuit pas au fait de savoir quand freiner, pas plus que la direction assistée ou la boite automatique ne nuise à la conduite. Il y a des cas où la technologie a des effets pervers, sans aucun doute, mais je pense pas que ça justifie de ne pas chercher à simplifier quand c’est possible. En caricaturant et en allant au bout de ta logique, on devrait revenir à la ligne de commande, au moins les gens seraient obligés de comprendre comment ça marche pour pouvoir utiliser leur ordinateur.



Pour la perte de données, il me semble qu’Apple synchronise déjà automatiquement toute les données personnelles sur iCloud dans iOS par exemple. Evidemment, c’est pas applicable à tous les cas, ça pose des problèmes de vie privée et ça ne doit pas remplacer la formation, mais ça illustre qu’il y a des choses qui peuvent être compensées par des innovations technologiques et des simplifications du point de vue de l’utilisateur.







sr17 a écrit :



Non, même les métiers les plus manuels sont aujourd’hui touchés par l’informatique. Et je connais un certain nombre d’artisans qui sont en plein dedans. Car toute entreprise doit faire sa compatibilité, ses devis, des courriers, des commandes à ses fournisseurs. Elle doit faire sa publicité (site web, etc…). Faire ses déclarations en ligne… (l’e-administration va se généraliser). Se renseigner sur l’évolution de la réglementation.



Toutes ces taches ne se contenteront pas d’un outil simple et tactile du type tablette.





Bien sûr, l’informatique va se démocratiser, même aux métiers manuels. Mais ça veut pas dire que ça va forcément passer uniquement par un ordinateur. Dans tout ce que tu cites, je vois rien qui ne puisse pas fondamentalement se faire sur un OS mobile. Il y a déjà des ERP pour mobile. Les télé-déclarations sont aussi possible à faire sur des sites mobiles, pour peu qu’on les code. Ce ne sont pas des usages qui nécessitent forcément un ordinateur. Les services peuvent s’adapter en fonction des appareils que les gens auront.



Bon après je peux aussi totalement me planter sur ce point : deviner aujourd’hui à quoi ressembleront les technologies de l’information d’ici une dizaine d’année ça revient à faire de la voyance. Il y a 10 ans, je pensais qu’avoir un appareil photo sur son téléphone, c’était du gadget, que ça servait à rien et que ce serait qu’une mode… Je verse peut-être dans l’extrême inverse aujourd’hui <img data-src=" />









GutsBlack a écrit :



La réalité est que c’est 95% de gens préfèrent désormais une interface type smartphone/tablette à celle des PC pour faire les 3 conneries qu’ils ont besoin… donc bon on peut tourner en rond pendant des heures.





Tu nous parles de l’usage grand public qui n’est qu’une proportion désormais de plus en plus minoritaire de l’usage de l’IT dans le monde.







Rozgann a écrit :



L’informatique va se développer dans tous les secteurs de l’économie c’est certain. Mais c’est faux de dire qu’on va tous travailler assis devant un ordinateur de bureau.





Ouvre les yeux, c’est déjà le cas pour tous les systèmes pro qui nous entourent. Les machines à commande numéirque n’ont pas attendu l’iPad pour avoir des interfaces spécialisées, tactiles, avec les boutons adéquats, les infos adéquates, les interactions adéquates.

C’est pas pour ça que tout à coup on doit absolument faire ressembler le DE des desktop avec l’IHM des machines outils.





Ensuite, avec le développement du marché des smartphones et des tablettes, je suis certain que de plus en plus de particuliers vont se passer d’un ordinateur. Pour avoir vécu quelques temps en Inde, je connais des nouveaux riches qui ont directement acheté un iPad sans passer par la case ordinateur. C’est assez courant en Inde et je suppose que c’est aussi le cas dans les autres pays émergents. Actuellement, la norme, c’est d’avoir un ordinateur. La tablette est un gadget en plus pour ceux qui en ont les moyens. A l’avenir, je pense que la norme sera l’appareil mobile, et l’ordinateur de bureau sera réservé à ceux qui en auront un réel besoin.



Et donc ? Ils vont avoir des tablettes et des smartphones avec l’IHM qui est pensée pour eux et tout le monde sera content.

En quoi ça devrait induire que le desktop doit tout à coup devenir une tablette ?





Gnome a le droit de développer ce qu’il veut, et en plus, c’est un projet libre. Si la direction ne te convient pas, tu peux créer un fork à tout moment. Personne n’a mis un pistolet sur la tempe des développeurs Gnome pour partir dans la direction qu’ils ont pris, ils ont simplement un avis différent du tien auquel ils croient. Ils se trompent peut-être, mais je vois pas ce qui te permet de vouloir leur imposer une autre direction. Celui qui cherche à imposer sa vision des choses aux autres sans tenir compte de l’avis des autres, ça me semble être toi.



T’es idiot ou tu le fais exprès ? En quoi j’impose quoi que ce soit quand je dis que leur orientation est à mon sens une erreur ? J’ai encore le droit d’exprimer mon désaccord ou c’est interdit ?





Je suis d’accord sur le fait qu’une bonne interface doit s’adapter en fonction du matériel avec lequel elle est utilisée (périphériques d’entrée et de sortie). Ca veut pas dire pour autant que l’interface de Gnome 2 soit l’apogée de l’ergonomie pour ordinateur de bureau.



Personne n’a dit que Gnome 2 ou KDE étaient parfait, on dit juste que certains fondements sont liés intimement avec la nature d’un desktop.

Et en quoi le fait que Gnome 2 serait imparfait validerait la thèse que GS ou Unity sont meilleurs ? C’est pas un argument ça, c’est l’absence d’argument.





Encore une fois, c’est une bonne chose que certains projets expérimentent de nouvelles approches, et personne ne t’empêche d’utiliser MATE ou Cinnamon si ça te convient mieux…



Mais j’utilise MATE, j’ai pas attendu ta bénédiction ; et à nouveau ça ne m’empêchera pas d’exprimer mon opinion.









sr17 a écrit :



Est t’il donc vraiment pertinent de créer aujourd’hui des interfaces simplifiées “pour utilisateur utilisant l’informatique seulement de manière occasionnelle” sachant que nous serons TOUS amenés à un usage intensif.





Moi je me considère comme un utilisateur intensif (FYI: programmeur à mes heures, ingé info et utilisation de nombreux soft en parallèle) et pourtant j’adore la simplicité qu’offre GNOME 3. Tant Windows 8 et Mac OS X (que j’utilise aussi presque tous les jours) me paraissent très compliqués là où Gnome me permet de faire presque tout sans effort, et cela n’a absolument aucun rapport avec la formation.

Je n’en ai personnellement rien à foutre de customisations, de fonctionnalités non intuitives qui font gagner un quart de seconde, justement, ce que je demande à un OS c’est qu’il me fasse le moins chier possible, ne me demande rien pour que je puisse me concentrer sur ce pourquoi j’utilise mon ordinateur. Ce n’est donc pas l’apanage du débutant que de vouloir du simple et beau. Et Gnome 3 est tout à fait adapté å des usages intensifs (sans doute pas pas au tien mais alors ne l’utilise pas c’est tout).



Et Gnome 3 n’est pas plus adapté å une tablette que Mac OS X. Ca n’a d’ailleurs jamais été un objectif. J’entends souvent cet argument mais ce n’est jamais vraiment argumenté. Si certains éléments de Gnome font penser à l’UI des tablettes, c’est surtout parce que c’est plus intuitif ou plus joli (les gouts et les couleurs <img data-src=" />). Mais il me semble que la compatibilité avec les touchscreen n’est meme pas une priorité.


Mais quand on voit que M$ voudrait remporter le marché smartphones/tablettes, on se rend compte que la mauvaise passe du marché PC est un mauvais signe.



Androïd est en train de damner le pion dans ce secteur, et à part Apple, ils s’y sont pris trop tard, c’est pourquoi, on voit des OS balbutiants prendre forme, de peur d’être largué. ce qui de plus, à certains niveaux ne font pas plaisir à ceux qui ont un PC (surtout le manque d’ouverture dans les Smartphones et tablettes, d’où un sentiment commerciale de priorité tout autre) <img data-src=" />


Quand ce que propose un smartphone ou tablette par rapport à un PC. c’est se foutre du monde (surtout quand on regarde le prix tarifé hors ou avec Wifi, pourtant ayant été accessible un moment et plus cher, il y a de quoi se poser des questions de commerce déloyal de faire entre l’Internet du PC et des Smart/tablettes une différence








HiTz a écrit :



Et Gnome 3 n’est pas plus adapté å une tablette que Mac OS X. Ca n’a d’ailleurs jamais été un objectif. J’entends souvent cet argument mais ce n’est jamais vraiment argumenté.





L’argument qui est avancé, c’est que Gnome 3 reprend des éléments d’IHM des talettes smartphones, et que c’est pas efficient pour un DE de desktop.





Si certains éléments de Gnome font penser à l’UI des tablettes, c’est surtout parce que c’est plus intuitif ou plus joli (les gouts et les couleurs <img data-src=" />).



Sauf que le “plus intuitif” ou “plus joli” n’est : pas prouvé pour le premier, pas objectif pour le second.



Par contre, les pertes en terme d’ergonomie sont beaucoup plus visibles. Pas besoin d’aller loin: prends la 2ème et la 5ème capture d’écran d’article qu’on est en train de commenter (on pourra pas me reprocher d’avoir été chercher loin un cas extrême), puis explique moi en quoi c’est une avancée ergonomique, plus intuitif, plus efficient, etc… d’avoir à scroller pour voir l’ensemble d’une liste d’options ou d’éléments alors qu’il était parfaitement possible de faire tenir tout ça d’un seul tenant à l’écran ?









brazomyna a écrit :



Par contre, les pertes en terme d’ergonomie sont beaucoup plus visibles. Pas besoin d’aller loin: prends la 2ème et la 5ème capture d’écran d’article qu’on est en train de commenter (on pourra pas me reprocher d’avoir été chercher loin un cas extrême), puis explique moi en quoi c’est une avancée ergonomique, plus intuitif, plus efficient, etc… d’avoir à scroller pour voir l’ensemble d’une liste d’options ou d’éléments alors qu’il était parfaitement possible de faire tenir tout ça d’un seul tenant à l’écran ?





Personnellement , je trouve que tu n’as pas tout à fait tord mais ce sont vraiment des détails mineurs (et surtout dus à la faible resolution utilisée pour la capture d’écran). Il pourrait etre meme avancé que le fait d’avoir un nombre d’informations limité à l’écran permet de mieux s’y retrouver (en comparaison: les settings de Google Chrome où il est impossible d’y voir clair tellement c’est chargé) mais je ne connais pas la raison exacte derrière ce choix.









brazomyna a écrit :



Et donc ? Ils vont avoir des tablettes et des smartphones avec l’IHM qui est pensée pour eux et tout le monde sera content.

En quoi ça devrait induire que le desktop doit tout à coup devenir une tablette ?





Je répondais à l’argument qu’il faut obligatoirement tenir compte de l’expérience acquise parce que tout le monde est habitué à l’utilisation de Windows. C’est déjà faux actuellement, et ce sera encore plus faux à l’avenir étant donné qu’une proportion importante de gens vont se passer d’ordinateurs.







brazomyna a écrit :



T’es idiot ou tu le fais exprès ? En quoi j’impose quoi que ce soit quand je dis que leur orientation est à mon sens une erreur ? J’ai encore le droit d’exprimer mon désaccord ou c’est interdit ?





Tu dis ici : “Mais qu’un projet comme GNOME (pour GS) ou Unity (pour Ubuntu) en fasse le choix principal, celui dans lequel on injecte la majorité des ressources, des efforts, des espoirs et des visions de futur du desktop, c’est une faute.” Je comprends que Gnome ne devrait pas injecter la majorité de ses ressources dans Gnome-shell, non ? S’ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent, en quoi c’est une faute ? Le fait est que sur toutes les actualités sur Gnome 3, il y a une bonne partie des gens qui viennent se plaindre de la direction qu’ils ont pris. Ca fait 2 ans que Gnome 3.0 est sorti, ils envisagent pas de changer de cap, et les critiques continuent encore. J’ai vraiment du mal à comprendre ça.







brazomyna a écrit :



Personne n’a dit que Gnome 2 ou KDE étaient parfait, on dit juste que certains fondements sont liés intimement avec la nature d’un desktop.

Et en quoi le fait que Gnome 2 serait imparfait validerait la thèse que GS ou Unity sont meilleurs ? C’est pas un argument ça, c’est l’absence d’argument.





On pointe beaucoup les problèmes de Gnome-shell, comme quoi c’est lent, que ça ne tient pas compte des habitudes. Je fais seulement remarquer que Gnome-panel a aussi des défauts. En ce qui me concerne, je trouve Gnome 3 beaucoup plus cohérent et logique que Gnome 2. Pour Unity, mis à part le dash, il repompe tous ces concepts sur Mac OS X. En fait, tous les environnements de bureau destinés au grand public utilisent soit une barre de tâche à la Windows 3.1, soit un dock à la Mac OS. Gnome essaye au moins quelque chose de différent.







brazomyna a écrit :



Par contre, les pertes en terme d’ergonomie sont beaucoup plus visibles. Pas besoin d’aller loin: prends la 2ème et la 5ème capture d’écran d’article qu’on est en train de commenter (on pourra pas me reprocher d’avoir été chercher loin un cas extrême), puis explique moi en quoi c’est une avancée ergonomique, plus intuitif, plus efficient, etc… d’avoir à scroller pour voir l’ensemble d’une liste d’options ou d’éléments alors qu’il était parfaitement possible de faire tenir tout ça d’un seul tenant à l’écran ?





Je te prends l’exemple de ma grand-mère, vraie débutante en informatique, qui a du mal à déplacer la souris avec précision et à faire un double-clic. Dans Windows XP, elle avait du mal à utiliser le menu Démarrer parce qu’elle n’arrivait pas à se déplacer dans les hiérarchies du menu, les mouvements de sa souris n’étant pas assez précis, l’élément sélectionné changeait ou disparaissait. Au point que j’ai fini par lui conseiller d’utiliser le clavier pour naviguer dans le menu. Avec Gnome-shell, elle n’a plus aucun problème. Enorme avantage pour le néophyte contre perte de place : quand ton objectif est l’accessibilité à tous, le choix est vite fait. Le pavé tactile est aussi une horreur pour pas mal de gens. A noter que Gnome intègre directement des aides d’accessibilités pour les personnes handicapées, là-aussi tout l’environnement est pensé pour pouvoir s’adapter à ce public, et les choix de conception le prennent en compte.



Pour les paramètres systèmes, tu n’es pas non plus censé y aller tous les 4 matins. Est-ce que c’est vraiment grave de perdre quelques secondes à scroller dans certaines sections (assez rares d’ailleurs) si ça permet plus de clarté ? Par contre c’est vrai qu’on pourrait condenser les résultats de recherche tout en gardant de grandes zones cliquables. Gnome 3 est loin d’être parfait, mais ils font pas ces choix pour le plaisir de copier les interfaces tactiles, mais parce que ça répond à un vrai besoin d’une catégorie d’utilisateurs qui n’a aucun environnement PC adapté pour lui.









Rozgann a écrit :



Merci de me faire dire ce que je n’ai pas dit… Je me considère comme quelqu’un “d’extérieur” à Gnome





Ben moi je me considère comme extérieur à KDE, par conséquent je n’irai jamais commenter où exprimer quoi que ce soit un article sur KDE <img data-src=" />





Pour répondre clairement à ta première question sans “botter en touche”, si KDE change toute son ergonomie en conservant les mêmes valeurs fondamentales, en faisant quelque chose qui va plus loin dans la même direction, je ne pense pas que j’irais voir ailleurs, parce que je suis plus attaché à la vision du bureau KDE qu’à son implémentation actuelle.



et c’est compatible avec “l’expérience utilisateur” pronée dans l’article ?









Rozgann a écrit :



Je suis d’accord sur le fait que la formation est importante, et qu’on pourra jamais se passer d’un minimum de formation. Mais c’est complémentaire, tu peux faire les deux. Je crois pas que la simplification des interfaces nuise à la compréhension. Au contraire, moins on passe de temps à former à la pratique, plus on en a pour expliquer les concepts et les principes importants.

Pour reprendre l’analogie avec la voiture plus haut, tu peux pas devenir pilote de F1 sans avoir des connaissances en mécaniques pour comprendre le comportement de la voiture, mais une personne normale peut avoir des connaissances extrêmement basiques et être un bon conducteur. Le fait d’avoir l’ABS, ça ne nuit pas au fait de savoir quand freiner, pas plus que la direction assistée ou la boite automatique ne nuise à la conduite. Il y a des cas où la technologie a des effets pervers, sans aucun doute, mais je pense pas que ça justifie de ne pas chercher à simplifier quand c’est possible. En caricaturant et en allant au bout de ta logique, on devrait revenir à la ligne de commande, au moins les gens seraient obligés de comprendre comment ça marche pour pouvoir utiliser leur ordinateur.







Simplifier quand c’est possible, c’est une excellente chose. Mais l’obsession de la simplification conduit toujours à simplifier ce qui n’est pas simplifiable. Au final, on aboutit toujours a dégrader la puissance ou la productivité.





Pour la perte de données, il me semble qu’Apple synchronise déjà automatiquement toute les données personnelles sur iCloud dans iOS par exemple. Evidemment, c’est pas applicable à tous les cas, ça pose des problèmes de vie privée et ça ne doit pas remplacer la formation, mais ça illustre qu’il y a des choses qui peuvent être compensées par des innovations technologiques et des simplifications du point de vue de l’utilisateur.





La encore, cela n’est pas sans poser certaines question auxquels les utilisateurs ne pourront faire face que s’ils sont correctement formés. Par exemple, un cadre d’un grand groupe qui travaille le week end sur son ordinateur personnel sur des documents sensibles.

Et même pour l’utilisateur de base, il faut qu’il soit capable de s’assurer que le cloud est correctement paramétré et qu’il fonctionne bien.

Sinon, on va se retrouver immanquablement avec des gens qui n’ont pas de connexion internet et qui croiront quand même que ça se sauvegarde tout seul.





Bien sûr, l’informatique va se démocratiser, même aux métiers manuels. Mais ça veut pas dire que ça va forcément passer uniquement par un ordinateur. Dans tout ce que tu cites, je vois rien qui ne puisse pas fondamentalement se faire sur un OS mobile. Il y a déjà des ERP pour mobile. Les télé-déclarations sont aussi possible à faire sur des sites mobiles, pour peu qu’on les code. Ce ne sont pas des usages qui nécessitent forcément un ordinateur. Les services peuvent s’adapter en fonction des appareils que les gens auront.





Mais pour quelle productivité ?



Une souris et un clavier sont dans la plupart des cas de figure bien plus productifs qu’un écran tactile. Par exemple, rien que la saisie de la comptabilité ou de la correspondance serait beaucoup plus lent sans clavier et sans souris.



C’est un cas typique ou le (soit disant) gain de simplicité ne compenserait pas la perte énorme de performance de l’outil.





Bon après je peux aussi totalement me planter sur ce point : deviner aujourd’hui à quoi ressembleront les technologies de l’information d’ici une dizaine d’année ça revient à faire de la voyance. Il y a 10 ans, je pensais qu’avoir un appareil photo sur son téléphone, c’était du gadget, que ça servait à rien et que ce serait qu’une mode… Je verse peut-être dans l’extrême inverse aujourd’hui <img data-src=" />





Personnellement, je ne pense pas que cela soit un simple gadget. Mais on ne doit pas opposer le fait de découvrir de nouvelles choses avec le fait de conserver la base éprouvée qui as fait ses preuves.



Par exemple, il est évident que le tactile et les grosses icones, ça fonctionne très bien pour la mobilité, mais que la souris et le clavier sont largement supérieurs en précision et en performances dans l’usage desktop.



L’erreur, c’est de vouloir faire de la nouveauté juste pour faire de la nouveauté : Ca mène à utiliser des paradigmes à contre emploi.












_fefe_ a écrit :



Ben moi je me considère comme extérieur à KDE, par conséquent je n’irai jamais commenter où exprimer quoi que ce soit un article sur KDE <img data-src=" />





J’utilise pas Gnome 3 moi-même, mais je l’ai installé à plusieurs personnes. Tu me présentais comme un fanboy Gnome 3 qui stigmatise les gens qui font des critiques. Je dis que je suis extérieur à Gnome dans le sens où j’en ai rien à faire qu’une grosse partie des utilisateurs de Gnome 2 utilisent maintenant MATE ou Cinnamon.





_fefe_ a écrit :



et c’est compatible avec “l’expérience utilisateur” pronée dans l’article ?





Je comprends pas ta question.









brazomyna a écrit :



L’argument qui est avancé, c’est que Gnome 3 reprend des éléments d’IHM des talettes smartphones, et que c’est pas efficient pour un DE de desktop.





Pour moi, la transition s’est vraiment effectuée avec les ultranotebook du genre eeePC, pas avec le tactile.

Quand tu regardes ubuntu netbook remix de 2008 (par exemple:http://arstechnica.com/gadgets/2008/06/hands-on-with-the-ubuntu-netbook-remix/ ), tu y retrouves déjà pas mal d’éléments d’interface qu’on retrouve dans les nouveaux IHM, et on ne peut pas dire que c’était “inspiré des usages tactiles”, la mode étant apparue avec l’ipad vers 2010.



Je pense plutôt que l’eeepc a forcé les gens à penser une interface différente de l’interface habituelle parce qu’il y avait moins de place pour les panels en haut et en bas.

Une fois que cela a été fait, on a remarqué que ce type d’interface pouvait être plus agréable à l’interface habituelle (par exemple parce qu’on peut se permettre des icônes plus grandes et plus lisibles), et donc utilisable également sur PC traditionnel.



Je pense réellement que l’argument: “gnome-shell utilise des éléments d’IHM des tablettes smartphones” est très peu convainquant. J’ai l’impression que c’est juste parce que tu vois des gros boutons et le remplacement des checkbox (qui est surement là pour apporter de la cohérence plutôt que parce que c’est tactile: les checkbox sont impossible sous tactile, alors, unifions vers la méthode universelle). Mais cela ne veut pas dire que c’est “orienté tactile” ou même “conçu avec le tactile en tête”.





Sauf que le “plus intuitif” ou “plus joli” n’est : pas prouvé pour le premier, pas objectif pour le second.



Le plus intuitif dépend du cerveau de l’utilisateur et n’est donc pas objectif non plus.

Au final, on dit: pour certains, c’est plus intuitif et plus joli. Donc, ça leur convient mieux.





Par contre, les pertes en terme d’ergonomie sont beaucoup plus visibles. Pas besoin d’aller loin: prends la 2ème et la 5ème capture d’écran d’article qu’on est en train de commenter (on pourra pas me reprocher d’avoir été chercher loin un cas extrême), puis explique moi en quoi c’est une avancée ergonomique, plus intuitif, plus efficient, etc… d’avoir à scroller pour voir l’ensemble d’une liste d’options ou d’éléments alors qu’il était parfaitement possible de faire tenir tout ça d’un seul tenant à l’écran ?



Un environnement plus aéré peut être plus ergonomique.

L’ergonomie ne se mesure pas en nombre de clics ou en distance de mouvement de souris. Le meilleur moyen selon moi pour évaluer l’ergonomie est de rechercher la méthode qui brise le moins le flux de pensée de la part de l’utilisateur.

Ainsi, si l’utilisateur se dit: tiens il faut que j’envoie un e-mail à Marcel pour la réunion de mardi, l’utilisateur doit pouvoir lancer son client de messagerie tout en continuant à penser à ce qu’il va dire à Marcel.

S’il se retrouve face à un écran surchargé, il va devoir plus se concentrer pour trouver l’icône de thunderbird que s’il n’y a que les 18 applications les plus courantes.

Tu peux facilement démontrer ça en poussant ta logique jusqu’au bout:

selon toi, une interface hyper ergonomique serait un panneau de 160 pixel x 160 pixel contenant 100 icones de 16px de côté: le nombre de clics et le déplacement de la souris serait en effet minimal.

Mais utiliser une telle interface au quotidien est très fatiguant.

Au final, c’est évidemment un compromis, et l’optimal dépend évidemment de l’utilisateur en question.

Donc, non, je ne pense pas qu’on puisse dire de manière aussi simpliste que les captures d’écran 2 et 5 sont pas ergonomiques.









Rozgann a écrit :



Je te prends l’exemple de ma grand-mère, vraie débutante en informatique, qui a du mal à déplacer la souris avec précision et à faire un double-clic. Dans Windows XP, elle avait du mal à utiliser le menu Démarrer parce qu’elle n’arrivait pas à se déplacer dans les hiérarchies du menu, les mouvements de sa souris n’étant pas assez précis, l’élément sélectionné changeait ou disparaissait. Au point que j’ai fini par lui conseiller d’utiliser le clavier pour naviguer dans le menu. Avec Gnome-shell, elle n’a plus aucun problème. Enorme avantage pour le néophyte contre perte de place : quand ton objectif est l’accessibilité à tous, le choix est vite fait. Le pavé tactile est aussi une horreur pour pas mal de gens. A noter que Gnome intègre directement des aides d’accessibilités pour les personnes handicapées, là-aussi tout l’environnement est pensé pour pouvoir s’adapter à ce public, et les choix de conception le prennent en compte.







La grand mère débutante qui as du mal à cliquer, c’est un très grand classique que je connaît très bien. Mais d’une manière générale, on peut parler aussi de tout ceux qui ont des déficiences visuelles et/ou motrices.



Bien sûr, il n’est pas question de laisser ces gens sur le bord du chemin : c’est pour cela qu’un bureau doit être paramétrable pour s’adapter à ces cas précis. Et il peut y avoir des outils spécifiquement adaptés.



Mais en aucun cas, ce n’est une bonne solution de niveler par le bas les possibilités des utilisateurs qui ont leur plein moyens.



Car rappelons que le payement des retraites et pensions d’invalidités dépendent du travail des actifs dans les entreprises et de la compétitivité générale de notre économie.














sr17 a écrit :



Mais en aucun cas, ce n’est une bonne solution de niveler par le bas les possibilités des utilisateurs qui ont leur plein moyens.





En quoi c’est un nivellement par le bas ?

Non seulement 48 pixels de côté permet à la grand mère de Rozgann de mieux travailler, mais cela permet aussi à d’autres personnes n’ayant pas de problème visuel ou moteur de travailler plus confortablement.



Ce n’est pas parce que qlq’un est capable de cliquer sur une icône 16pixels x 16pixels que du coup, c’est l’idéal pour lui.

Avoir des grandes icônes aérée permet de faire un choix plus rapidement et plus facile, en brisant moins le flux (car il faut moins se concentrer pour viser l’icône et il faut parcourir et comparer moins d’éléments).



Au final, je pense qu’il est totalement possible que passer de 24x24 à 48x48 apporte plus de confort aux “valides” tout en n’apportant pratiquement aucun inconvénient à ceux qui sont content avec 24x24.



Au final, j’ai même l’impression que si l’image 1 présentait 18 icônes de taille 24x24 et plein de place libre, il n’y aurait plus de critiques alors que la seule différence est la taille des icônes et que ça déclenche le réflexe “oh mon dieu, j’ai déjà vu cette taille sur une tablette donc forcément c’est que cette interface est conçue pour des tablettes et n’est pas adaptée aux PC”









Rozgann a écrit :



J’utilise pas Gnome 3 moi-même, mais je l’ai installé à plusieurs personnes. Tu me présentais comme un fanboy Gnome 3 qui stigmatise les gens qui font des critiques. …





Ah non, tu t’es présenté tout seul comme un grand, relis ton 1er commentaire.









j-c_32 a écrit :



En quoi c’est un nivellement par le bas ?

Non seulement 48 pixels de côté permet à la grand mère de Rozgann de mieux travailler, mais cela permet aussi à d’autres personnes n’ayant pas de problème visuel ou moteur de travailler plus confortablement.



Ce n’est pas parce que qlq’un est capable de cliquer sur une icône 16pixels x 16pixels que du coup, c’est l’idéal pour lui.

Avoir des grandes icônes aérée permet de faire un choix plus rapidement et plus facile, en brisant moins le flux (car il faut moins se concentrer pour viser l’icône et il faut parcourir et comparer moins d’éléments).



Au final, je pense qu’il est totalement possible que passer de 24x24 à 48x48 apporte plus de confort aux “valides” tout en n’apportant pratiquement aucun inconvénient à ceux qui sont content avec 24x24.



Au final, j’ai même l’impression que si l’image 1 présentait 18 icônes de taille 24x24 et plein de place libre, il n’y aurait plus de critiques alors que la seule différence est la taille des icônes et que ça déclenche le réflexe “oh mon dieu, j’ai déjà vu cette taille sur une tablette donc forcément c’est que cette interface est conçue pour des tablettes et n’est pas adaptée aux PC”







Non.



Augmenter la taille des icones quand tu n’as absolument aucun mal à cliquer dessus, cela n’apporte pas plus de confort. Bien au contraire. Parce que cela fait perdre de l’espace utile.



Une icone de 48x48 occupe presque 10 fois plus d’espace écran qu’une icone de 16x16. La présentation devient beaucoup moins compacte, ce qui est source de perte d’efficacité : il faut occuper plus d’espace et parcourir plus de distance. Et ce n’est pas rien : une liste de programme qui n’occupait qu’une faible partie de l’écran doit maintenant être affichée en plein écran. Et la recherche des programmes n’est pas facilitée.



Certes, cela peut être utile pour ceux qui ont une vue déficiente, des écrans pourris, etc. Mais pour les autres ?



Les grandes icones, c’est ce que nous avions dans les premiers environnements graphiques. L’évolution à conduit à diminuer leur taille. On peut toujours affirmer que c’était une erreur. Mais avant de dire que les anciens ont tort, il faut le justifier.



Et si on a augmenté leur taille sur les os mobiles, ce n’est pas sans raison non plus, c’est parce que le pointage tactile est beaucoup moins précis. C’est logique, cela se comprends.



Mais dans le monde informatique, chaque changement finit en mode : il y aura toujours des gens pour essaye le “nouveau” paradigme a toutes les sauces. Certains n’hésitent pas à appliquer sans vergogne à des écrans de 30” avec clavier souris un paradigme qui tirait surtout sa justification avec un écran de 4” sur interface tactile.



Pas la peine de dire comment nous les anciens programmeurs on rigole quand on voit des choses pareilles.



Mais bon, je pense qu’il est assez vain de chercher à en discuter. Il y aura toujours un côté “fun” à suivre les modes et donc un côté irrationnel des gens à préférer ce qui leur semble être la nouveauté.

Le peuple préfère le plus souvent la forme de la nouvelle voiture et ne se demande que très rarement si elle est vraiment mieux.



Après les formes rondes, on vous vends des formes carrées… ou l’inverse. A chaque fois, on vous dira que c’est mieux <img data-src=" />



Donc, ne nous fatiguons pas, le temps réglera la question… le retour des petites icones parce que c’est mieux, c’est pour la mode de demain <img data-src=" />









sr17 a écrit :



c’est pour cela qu’un bureau doit être paramétrable pour s’adapter à ces cas précis. Et il peut y avoir des outils spécifiquement adaptés.



Mais en aucun cas, ce n’est une bonne solution de niveler par le bas les possibilités des utilisateurs qui ont leur plein moyens.





…un bureau doit… il peut y avoir… en aucun cas… au final c’est ta conception des choses. Selon toi, un utilisateur novice ne doit être considéré que de façon secondaire (puisqu’il faut changer les paramètres par défaut, et utiliser des outils spécifiques), et un utilisateur moyen doit être formé pour atteindre le niveau d’un utilisateur avancé. A partir de là, tu as une vision cohérente des choses, qui se tient tout à fait, mais qui s’appuie sur ce postulat de départ.



Les développeurs Gnome considèrent que les novices et ceux qui ont des déficiences font partie de leur cible principale au même titre qu’un utilisateur moyen, et que l’utilisateur avancé qui veut pouvoir paramétrer son système n’est pas prioritaire. Si une option utile à un utilisateur avancé perturbe un utilisateur novice, ils ne vont pas l’inclure, ou alors ils vont bien la cacher (en utilisant une extension à aller chercher sur un site internet dédié par exemple). A partir de ce postulat, il font aussi un truc cohérent.



En ce qui me concerne, je pense pas qu’il y ait des règles valables dans tous les cas comme celles que tu énonces, je pense pas non plus qu’on pourra faire un jour un environnement qui puisse répondre aux besoins de tous les types d’utilisateurs. J’utilise KDE parce que c’est l’environnement qui répond le mieux à mes besoins, mais je trouve Gnome très bien pour les utilisateurs auxquels il s’adresse en priorité. Et je ne pense pas que leurs choix soient motivés par une mode venue du tactile, mais par un raisonnement très logique.









sr17 a écrit :



Et si on a augmenté leur taille sur les os mobiles, ce n’est pas sans raison non plus, c’est parce que le pointage tactile est beaucoup moins précis. C’est logique, cela se comprends.





Le pointage tactile n’est imprécis que si l’on utilise son doigt (ou les pseudos stylets à pointe souple).

Sur du résistif, avec le stylet, jamais eu un soucis de pointage.

C’est même plus facile d’utilisation, car beaucoup plus précis, mais bon, c’est logique, ça se comprend. (oui, je sais, je cherche la bagarre, en reproduisant sa fin de phrase, mais si ce qu’il disait était vrai, pourquoi les graphistes aiment autant leur stylet, que ce soit en résistif, qu’en capacitif ?)



Il est plus réactif le mode classique comparé au shell ?

C’est pas pour troller mais je trouve le shell extrêmement lent comparé à kde depuis la 4.10, à voir donc ce que donne la réactivité du mode gnome classique. Et c’est ce mode qui peut me faire revenir sur un environnement gnome(la nostalgeek du gnome 2 surement) =)








ArchLord a écrit :



Il est plus réactif le mode classique comparé au shell ?

C’est pas pour troller mais je trouve le shell extrêmement lent comparé à kde depuis la 4.10, à voir donc ce que donne la réactivité du mode gnome classique. Et c’est ce mode qui peut me faire revenir sur un environnement gnome(la nostalgeek du gnome 2 surement) =)





Un peu troll quand même! <img data-src=" /> GS n’est absolument pas lent même sur des configs anciennes (pentium4).

Pour répondre à ta question, le mode classique c’est Gnome-shell avec des extensions, même l’overview est présent, donc ça sera autant rapide



Bah j’ai un bon pc pourtant.

j’avais pas vu que c’était des extensions, je pensais que c’était dans le même genre que le mode fallback, m’enfin dommage pour moi.

merci de la réponse.


Pour les débutants qui peuvent pas se payer un Windows je leur colle une Mint 13 MATE et Cinnamon. Ca roule tout seul.



Pour ma Debian j’ai quitté KDE après la version 3.5.10, GNOME depuis la version 3.

Du coup je suis sur XFCE4 et ça fonctionne super bien, les trucs gadget à la WinWin c’est pas pour moi ni pour mes PC, qui sont là pour bosser et pas pour faire des jolis effets spéciaux.



Mais tout le monde a le choix avec les GNU/Linux qui sont nombreux, chacun ses goûts. <img data-src=" />








Rozgann a écrit :



…un bureau doit… il peut y avoir… en aucun cas… au final c’est ta conception des choses.

Selon toi, un utilisateur novice ne doit être considéré que de façon secondaire (puisqu’il faut changer les paramètres par défaut, et utiliser des outils spécifiques), et un utilisateur moyen doit être formé pour atteindre le niveau d’un utilisateur avancé. A partir de là, tu as une vision cohérente des choses, qui se tient tout à fait, mais qui s’appuie sur ce postulat de départ.







L’informatique est de plus en plus omniprésente, partout et pour tout, dans tous les métiers, dans tous les lieux.



Quasiment personne n’y échappera.



Mon constat, c’est que je vois tous les jours des utilisateurs qui souffrent parce qu’ils utilisent l’informatique sans avoir reçu la formation adéquate. Et qu’ils ont de très gros soucis avec ça. Au final, cela leur demande beaucoup plus d’efforts et de souffrances que s’ils avaient reçu un minimum de formation.



Et quelque part, les raisons pour lesquelles ils ne se forment pas, c’est parce qu’on ne leur pas fait comprendre qu’il le fallait vraiment.



L’argument de la simplicité, c’est avant tout du marketing pour vendre du matériel. C’est comme le sucre dans les aliments : c’est bon pour les affaires, pas pour la santé.



C’est comme si vous disiez aux gens : pas besoin d’apprendre à lire, on va mettre de la synthèse vocale partout. Pas besoin d’apprendre à compter, on va vous donner des calculatrices. Pas besoin d’apprendre… c’est plus simple de ne pas apprendre.



Oui, dire aux gens qu’ils n’ont pas d’effort à faire, c’est vendeur. Mais j’ai vu assez de gens souffrir de cela pour vous dire que cela ne sera pas bon pour vous.





Les développeurs Gnome considèrent que les novices et ceux qui ont des déficiences font partie de leur cible principale au même titre qu’un utilisateur moyen, et que l’utilisateur avancé qui veut pouvoir paramétrer son système n’est pas prioritaire. Si une option utile à un utilisateur avancé perturbe un utilisateur novice, ils ne vont pas l’inclure, ou alors ils vont bien la cacher (en utilisant une extension à aller chercher sur un site internet dédié par exemple). A partir de ce postulat, il font aussi un truc cohérent.





Je pense que c’est une profonde erreur.



Pourquoi ? Parce qu’être débutant n’est pas un état définitif. Un débutant, ça évolue… sauf si on l’infantilise.



Le résultat d’enlever toutes les options avancées c’est que cela bloquera l’évolution des utilisateurs.



Plus on cache le fonctionnement, plus on infantilise les utilisateurs, plus on les maintiendra longtemps dans l’état d’utilisateurs débutants.





En ce qui me concerne, je pense pas qu’il y ait des règles valables dans tous les cas comme celles que tu énonces, je pense pas non plus qu’on pourra faire un jour un environnement qui puisse répondre aux besoins de tous les types d’utilisateurs. J’utilise KDE parce que c’est l’environnement qui répond le mieux à mes besoins, mais je trouve Gnome très bien pour les utilisateurs auxquels il s’adresse en priorité. Et je ne pense pas que leurs choix soient motivés par une mode venue du tactile, mais par un raisonnement très logique.





Tout à fait. De la même manière qu’il n’est pas adapté de traiter par les mêmes paradigmes des écrans et des interfaces différentes, il n’est pas plus adapté d’imposer la même interface à tous. C’est pour cela qu’un modèle comme celui de Windows m’apparaît comme périmé.



Sinon, pour ce qui est des règles, dans tous les métiers, dans tous les domaines il y en a. Et l’ergonomie des logiciels n’échappe pas à… la règle <img data-src=" />.

Mais ces règles, dans tous les métiers, on ne les apprends, on ne les comprends qu’avec le temps.



Il y aura toujours des gens qui penseront qu’il est pertinent de s’en écarter. Parfois ce sont des génies. Mais le plus souvent, ce sont juste des gens qui se trompent.









Jiyuu_Hashi a écrit :



Le pointage tactile n’est imprécis que si l’on utilise son doigt (ou les pseudos stylets à pointe souple).

Sur du résistif, avec le stylet, jamais eu un soucis de pointage.

C’est même plus facile d’utilisation, car beaucoup plus précis, mais bon, c’est logique, ça se comprend. (oui, je sais, je cherche la bagarre, en reproduisant sa fin de phrase, mais si ce qu’il disait était vrai, pourquoi les graphistes aiment autant leur stylet, que ce soit en résistif, qu’en capacitif ?)







Ce que tu dit est tout à fait pertinent. Oui, le stylet est beaucoup plus précis.



Mais les éléments ont eu tendance à augmenter de taille en même temps que le tactile capacitif piloté au doigt



Avant, avec les stylets et les écrans résistifs, les éléments étaient plus petits.



On peut imaginer que l’évolution des interfaces n’est pas terminée. Le stylet fera peut être un grand retour, peut être que le pointeur avec trackball refera son apparition un jour ou l’autre.



D’ailleurs, j’ai pu tester une interface classique sur mon smartphone avec VNC et le trackball optique.






Le 01/04/2013 à 01h 16







ArchLord a écrit :



Il est plus réactif le mode classique comparé au shell ?

C’est pas pour troller mais je trouve le shell extrêmement lent comparé à kde depuis la 4.10, à voir donc ce que donne la réactivité du mode gnome classique. Et c’est ce mode qui peut me faire revenir sur un environnement gnome(la nostalgeek du gnome 2 surement) =)







C’est marrant moi je pense l’inverse, je trouve KDE lent depuis toujours et GS très rapide









sr17 a écrit :



Par exemple, il est évident que le tactile et les grosses icones, ça fonctionne très bien pour la mobilité, mais que la souris et le clavier sont largement supérieurs en précision et en performances dans l’usage desktop.







Je pense que l’erreur que font beaucoup de gens, c’est de croire que Gnome ne propose qu’une seule façon de faire. Alors ok, quand on se rend dans le mode Activités, la première chose que l’on voit, ce sont de grosses icônes, et le premier réflexe, c’est de se dire que c’est trop gros, qu’en tant que jeune qui maîtrise le mulot, on a pas besoin que ce soit si gros, qu’en étant plus petites, on aurait pu caser tout ça sur un unique écran. Ça serait vite oublier qu’il y a également des personnes âgées, des malvoyants, des personnes qui ont tel ou tel autre handicap et pour qui de grosses icônes seront plus simples à voir et à cibler.



À côté de ça, si je veux lancer Firefox, je peux faire touche Super, ce qui m’amène dans le mode activités, puis taper directement fi ou nav pour voir listés firefox ou firefox / chrome, et ainsi lancer mon navigateur sans avoir eu besoin de toucher le mulot. De la même façon, je peux taper le nom d’un contact, de documents ou autre. On peut absolument tout faire au clavier sous Gnome. Et pour celui qui se donne la peine d’apprendre les quelques raccourcis, tout devient finalement plus simple et plus rapide. Pour finalement perdre cette fausse idée d’environnement soit disant prévu pour les tablettes, utilisable uniquement par les grands débutants.









j-c_32 a écrit :



Ainsi, si l’utilisateur se dit: tiens il faut que j’envoie un e-mail à Marcel pour la réunion de mardi, l’utilisateur doit pouvoir lancer son client de messagerie tout en continuant à penser à ce qu’il va dire à Marcel.



S’il se retrouve face à un écran surchargé, il va devoir plus se concentrer pour trouver l’icône de thunderbird que s’il n’y a que les 18 applications les plus courantes.







En réalité, c’est beaucoup plus simple que ça, et j’ai vraiment l’impression que nombre de personnes ne saisissent pas où souhaite en venir le projet Gnome.



Avant, effectivement, pour écrire un mail à Marcel, il fallait faire menu démarrer, sous menu Internet, trouver le client mail, puis là encore, trouver l’icône composer…



Nombre de critiques autour de Gnome Shell se basent sur cette façon de penser. Alors qu’au final, je fais touche Super, je tape marcel (qui se trouve être dans mes contacts), et j’ai accès à son téléphone, son adresse postale… ainsi qu’une icône de courrier qui me permet de lui composer directement un message. À aucun moment je n’ai eu besoin de chercher quel outil je devais utiliser. Le shell a su trouver marcel dans l’application contacts, qui elle-même à su lancer la fenêtre de composition de mon client mail, avec la bonne adresse déjà remplie.



Et pour toutes les tâches, c’est vers ça qu’on se dirige. Il ne faut donc pas sous estimer les capacités actuelles et futures du shell en s’arrêtant uniquement à de simples captures d’écran.









sr17 a écrit :



Mais les éléments ont eu tendance à augmenter de taille en même temps que le tactile capacitif piloté au doigt





Le problème c’est qu’il augmente sur les device qui n’ont pourtant aucun système tactile. C’est bien ça qui est idiot: on adapte une interface pour une forme d’interaction qu’elle n’a pas.







Okki a écrit :



Ça serait vite oublier qu’il y a également des personnes âgées, des malvoyants, des personnes qui ont tel ou tel autre handicap et pour qui de grosses icônes seront plus simples à voir et à cibler.





C’est n’importe quoi: tu es en train de nous expliquer sans rire qu’il faudrait que le DE par défaut s’adapte au ‘moins disant’ des capacités d’interactions sous prétexte qu’ils existent.



Ben alors pourquoi on met des souris et des claviers ; après tout, il y a des manchots (au sens au sens litéral). Pis on pourrait aussi enlever les écrans car les aveugles sont une proportion non négligeable de la population.



C’est la pire bêtise que j’ai lue jusqu’ici. Pour ta gouverne on appelle ça des options d’accessibilité, c’est fait pour être optionnel et activable ou pas, mais en aucun cas ça ne doit devenir la norme et la chose adoptée par défaut.





On peut absolument tout faire au clavier sous Gnome. Et pour celui qui se donne la peine d’apprendre les quelques raccourcis, tout devient finalement plus simple et plus rapide.



Lol, win 3.11 le permettait aussi.

Le vide de cet argument rejoint celui ci-dessus. <img data-src=" />










sr17 a écrit :



L’informatique est de plus en plus omniprésente, partout et pour tout, dans tous les métiers, dans tous les lieux.



Quasiment personne n’y échappera.



Mon constat, c’est que je vois tous les jours des utilisateurs qui souffrent parce qu’ils utilisent l’informatique sans avoir reçu la formation adéquate. Et qu’ils ont de très gros soucis avec ça. Au final, cela leur demande beaucoup plus d’efforts et de souffrances que s’ils avaient reçu un minimum de formation.



Et quelque part, les raisons pour lesquelles ils ne se forment pas, c’est parce qu’on ne leur pas fait comprendre qu’il le fallait vraiment.



L’argument de la simplicité, c’est avant tout du marketing pour vendre du matériel. C’est comme le sucre dans les aliments : c’est bon pour les affaires, pas pour la santé.



C’est comme si vous disiez aux gens : pas besoin d’apprendre à lire, on va mettre de la synthèse vocale partout. Pas besoin d’apprendre à compter, on va vous donner des calculatrices. Pas besoin d’apprendre… c’est plus simple de ne pas apprendre.



Oui, dire aux gens qu’ils n’ont pas d’effort à faire, c’est vendeur. Mais j’ai vu assez de gens souffrir de cela pour vous dire que cela ne sera pas bon pour vous.







Je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il faut de la formation. Mais comme je l’ai dit dans mon commentaire précédent, je pense pas que le fait de faire un environnement adapté au néophyte nuise à son apprentissage. Pour les développeurs Gnome, quand il y a trop d’options, quand c’est trop compliqué, les néophytes vont avoir peur de faire une bêtise, ils ne vont pas chercher à comprendre ce qui se cache derrière ces options, ils vont faire les choses par automatisme, et quand ils ont un problème, ils appellent quelqu’un “qui s’y connait”.



Je te reprends l’exemple de ma mère que je décrivais ici : Sous Gnome-shell, elle utilise maintenant les bureaux virtuels. Quand je le lui ai présenté, j’ai fait l’analogie avec les tiroirs d’un bureau. Quand elle est en train de faire quelque chose, si elle veut commencer autre chose qui n’a pas de rapport, elle range ses fenêtres dans un tiroir et elle commence sur un bureau rangé. Cette analogie est valable tout autant pour Gnome-shell que pour n’importe quel autre environnement qui propose des bureaux virtuels. Pourtant, je connais aucun non-geek qui les utilise. J’ai un ami qui a un Mac, c’est moi qui lui ai fait découvrir Spaces, il l’avait jamais utilisé. Je lui ai expliqué à quoi ça servait en faisant la même analogie que pour ma mère, mais je suis certain qu’il ne s’en sert toujours pas. Par contre, Gnome-shell, en supprimant la possibilité de minimiser, pousse à l’utilisation des bureaux virtuels, ce qu’ils considèrent comme étant une bonne pratique.



Autre exemple avec l’absence de bouton pour maximiser la fenêtre. Vu la logique de Gnome-shell, il est difficile de passer rapidement d’une fenêtre à l’autre. Ce qui fait qu’il vaut mieux privilégier l’utilisation des fenêtres non-maximisées. Quand il faut faire des allers-retours entre 2 fenêtres, le plus simple c’est de les mettre côte-à-côte, en maximisant sur un demi-écran. Sur Gnome-shell, quand j’ai montré comment maximiser une fenêtre, j’ai directement pensé à montrer comment les mettre côte-à-côte, parce que le geste est similaire. Sur les autres environnements, alors que les mêmes fonctionnalités sont disponibles, j’ai pas pensé à les montrer.



Je fais pas ici de jugement pour savoir si remplacer la minimisation par les bureaux virtuels ou le bouton de maximisation par un geste est une bonne chose, je veux juste illustrer qu’en supprimant certaines options, ils veulent favoriser l’utilisation d’autres qu’ils jugent meilleures. Pour moi, le geek est assez curieux pour aller chercher les différentes options qui s’offrent à lui, et choisir celles qui sont les plus adaptées à ses besoins. Le néophyte va juste utiliser l’option qui est la plus mise en évidence.







sr17 a écrit :



Je pense que c’est une profonde erreur.



Pourquoi ? Parce qu’être débutant n’est pas un état définitif. Un débutant, ça évolue… sauf si on l’infantilise.



Le résultat d’enlever toutes les options avancées c’est que cela bloquera l’évolution des utilisateurs.



Plus on cache le fonctionnement, plus on infantilise les utilisateurs, plus on les maintiendra longtemps dans l’état d’utilisateurs débutants.





Je comprends bien ta façon de voir les choses, mais il faut aussi dire que pour qu’un débutant évolue, ça demande un investissement de sa part. Investissement que tout le monde ne peut pas fournir. Oui, on devrait mieux enseigner l’utilisation de l’informatique dans les écoles, mais pour les actifs et les retraités, se former ça demande de trouver du temps pour le faire, ça demande de faire l’effort d’apprendre certains principes complexes. C’est un investissement qui est sans aucun doute rentable, mais que certaines personnes n’ont pas forcément envie ou ne sont pas capables de fournir.



Enlever certaines options permet de favoriser l’apprentissage de bonnes pratiques, qui permettent une utilisation plus avancée, mais qui serait parasitées par d’autres fonctions qui couvrent une partie de leur utilité. Simplifier les choses permet aussi de mettre les utilisateurs en confiance, de leur enlever l’idée qu’ils peuvent casser quelque chose, ce qui les pousse à mieux comprendre comment ça marche. J’ai pas l’impression que Gnome cherche à simplifier à outrance, ils suppriment les options qui parasitent l’apprentissage de concepts plus poussés.









sr17 a écrit :



Non.



Augmenter la taille des icones quand tu n’as absolument aucun mal à cliquer dessus, cela n’apporte pas plus de confort. Bien au contraire. Parce que cela fait perdre de l’espace utile.





L’argument de la place inutile est stupide.

Prend le premier screenshot: un panneau avec 18 icônes.

Gnome2 fait pareil: ouvre le menu, tu vas dans la catégorie “office”, tu as 9 entrées de petite taille.

Conclusion: le menu de gnome2 est inutilement plus difficile à utiliser et ne fait gagner aucun espace, vu qu’il contient moins d’icônes que le panneau de gnome-shell.





Une icone de 48x48 occupe presque 10 fois plus d’espace écran qu’une icone de 16x16. La présentation devient beaucoup moins compacte, ce qui est source de perte d’efficacité : il faut occuper plus d’espace



On occupe l’espace disponible. Occuper le moins d’espace possible quand l’utilisateur n’a pas besoin de cet espace est stupide.

Inversement, le fait d’être en plus grand apporte un plus grand confort.





et parcourir plus de distance. Et ce n’est pas rien : une liste de programme qui n’occupait qu’une faible partie de l’écran doit maintenant être affichée en plein écran. Et la recherche des programmes n’est pas facilitée.



Parcourir une plus grande distance est plus ergonomique qu’une petite distance.

Une petite distance nécessite de se concentrer plus intensément. La perte de temps en milliseconde est négligeable, tandis que le flux de pensée est moins facilement brisé.



Ensuite, oui, bien sûr, c’est une question de compromis.

Une interface où les icônes tendent vers l’infiniment grand est stupide, tout comme une interface où les icônes tendent vers l’infiniment petit.





Certes, cela peut être utile pour ceux qui ont une vue déficiente, des écrans pourris, etc. Mais pour les autres ?



Pour les autres, c’est plus agréable pour les raisons déjà données:

le fait d’avoir qlq chose de plus aéré et des icônes plus visible est plus agréable et permet de moins briser le flux de pensée.

Prend le menu de gnome2: les icônes ne sont jamais utilisée, les utilisateurs doivent lire le texte. Résultats, ils lisent les lignes une à une et perdent un temps fous, tandis que retenir inconsciemment l’icônes (ou ne fusse-ce que sa couleur) est bien plus pratique, pour peu qu’elle soit suffisant grande pour bien se distinguer des autres.





Les grandes icones, c’est ce que nous avions dans les premiers environnements graphiques. L’évolution à conduit à diminuer leur taille. On peut toujours affirmer que c’était une erreur. Mais avant de dire que les anciens ont tort, il faut le justifier.



Les anciens ont progressivement réduit les icônes à cause des panneaux de barre des tâches. Plus les icônes sur ce panneau est grande, plus le panneau doit être grand et va prendre de la place sur l’écran au déficit du programme principal.

Le fait de réduire la taille des icônes est une solution au problème du panneau constamment affichés.

D’ailleurs, le dock d’apple est bien la preuve du problème: au passage de la souris, l’icône s’agrandit: un compromis entre une petite place pour le dock, mais des grandes icônes pour facilité la vie de l’utilisateur.

Dans le menu, c’est du à l’échec des catégories (où on se retrouve avec des catégories contenant 1 ou 2 programmes et d’autres avec une liste énorme).



Dans gnome-shell, ces deux problèmes n’existent plus: le “panneau de raccourci” n’existe plus, il est remplacé par le dash, et les catégories ne sont plus réellement utilisées.



Bref, tu dis: les anciens ont trouvé une solution à un problème, donc, cette solution doit toujours être utilisées, y compris lorsque le problème n’existe plus.



Et si on a augmenté leur taille sur les os mobiles, ce n’est pas sans raison non plus, c’est parce que le pointage tactile est beaucoup moins précis. C’est logique, cela se comprends.



La taille des icônes sous gnome-shell n’a rien à voir avec le tactile: c’est plutôt le résultat logique d’une interface à la eeepc.





Mais dans le monde informatique, chaque changement finit en mode : il y aura toujours des gens pour essaye le “nouveau” paradigme a toutes les sauces. Certains n’hésitent pas à appliquer sans vergogne à des écrans de 30” avec clavier souris un paradigme qui tirait surtout sa justification avec un écran de 4” sur interface tactile.



Pas la peine de dire comment nous les anciens programmeurs on rigole quand on voit des choses pareilles.



Mais bon, je pense qu’il est assez vain de chercher à en discuter. Il y aura toujours un côté “fun” à suivre les modes et donc un côté irrationnel des gens à préférer ce qui leur semble être la nouveauté.

Le peuple préfère le plus souvent la forme de la nouvelle voiture et ne se demande que très rarement si elle est vraiment mieux.



Après les formes rondes, on vous vends des formes carrées… ou l’inverse. A chaque fois, on vous dira que c’est mieux <img data-src=" />



Donc, ne nous fatiguons pas, le temps réglera la question… le retour des petites icones parce que c’est mieux, c’est pour la mode de demain <img data-src=" />



tu continues à rejeter le débat en disant “c’est une mode basée sur le tactile”, alors qu’il y a plein d’arguments pour dire que ce n’est pas le cas.

Si tu évites à ce point le débat et te retranches systématiquement dans cette excuse, effectivement, il est vain de discuter avec toi (je le savais déjà. Bizarrement, tout ce que j’ai dis ici, je te l’avais déjà dit, mais tu as soigneusement pris soin de faire semblant de l’oublier)









Okki a écrit :



En réalité, c’est beaucoup plus simple que ça, et j’ai vraiment l’impression que nombre de personnes ne saisissent pas où souhaite en venir le projet Gnome.



Avant, effectivement, pour écrire un mail à Marcel, il fallait faire menu démarrer, sous menu Internet, trouver le client mail, puis là encore, trouver l’icône composer…



Nombre de critiques autour de Gnome Shell se basent sur cette façon de penser. Alors qu’au final, je fais touche Super, je tape marcel (qui se trouve être dans mes contacts), et j’ai accès à son téléphone, son adresse postale… ainsi qu’une icône de courrier qui me permet de lui composer directement un message. À aucun moment je n’ai eu besoin de chercher quel outil je devais utiliser. Le shell a su trouver marcel dans l’application contacts, qui elle-même à su lancer la fenêtre de composition de mon client mail, avec la bonne adresse déjà remplie.



Et pour toutes les tâches, c’est vers ça qu’on se dirige. Il ne faut donc pas sous estimer les capacités actuelles et futures du shell en s’arrêtant uniquement à de simples captures d’écran.





Exact.

Je me limitais au cas “application les plus utilisées”, parce que sr17 a de toutes façons du mal à suivre quand ça devient compliqué.

Comme tu le remarques, il n’arrive déjà pas à concevoir que si les icônes sont plus grandes, c’est parce qu’il n’y a aucun intérêt à ne pas afficher des icônes claires en utilisant le maximum de place disponible qui n’est de toutes façons pas utilisées. Il fait bêtement le lien “grande icônes -&gt; tactile” et semble incapable de sortir de son erreur.









brazomyna a écrit :



Le problème c’est qu’il augmente sur les device qui n’ont pourtant aucun système tactile. C’est bien ça qui est idiot: on adapte une interface pour une forme d’interaction qu’elle n’a pas.







Tout à fait.



Cela donne vraiment le sentiment qu’ils ont repris tels quels des paradigmes venus des OS mobiles pour les balancer sur desktop sans vraiment les comprendre.





Ça serait vite oublier qu’il y a également des personnes âgées, des malvoyants, des personnes qui ont tel ou tel autre handicap et pour qui de grosses icônes seront plus simples à voir et à cibler.





D’un autre côté, il y a des millions de gens qui ne sont PAS handicapés ou âgés et pour qui cela n’est pas du tout l’idéal.



Un bon programmeur vous dira que l’informatique est assez souple pour qu’un logiciel soit capable de proposer des options qui s’adaptent à tous les besoins.



Une bonne interface s’adapte aux besoins de tous ses utilisateurs et non pas l’inverse.







Okki a écrit :



En réalité, c’est beaucoup plus simple que ça, et j’ai vraiment l’impression que nombre de personnes ne saisissent pas où souhaite en venir le projet Gnome.







Au contraire, tout ceux qui ont un peu de recul en matière d’interface utilisateur le comprennent très bien : Il y a une volonté de spécialisation dans le sens du très grand public.



Mais le problème de toute spécialisation, c’est qu’il est toujours difficile de conserver l’équilibre pour ne pas finir dans l’excès.







j-c_32 a écrit :



Exact.

Je me limitais au cas “application les plus utilisées”, parce que sr17 a de toutes façons du mal à suivre quand ça devient compliqué.

Comme tu le remarques, il n’arrive déjà pas à concevoir que si les icônes sont plus grandes, c’est parce qu’il n’y a aucun intérêt à ne pas afficher des icônes claires en utilisant le maximum de place disponible qui n’est de toutes façons pas utilisées. Il fait bêtement le lien “grande icônes -&gt; tactile” et semble incapable de sortir de son erreur.







Je n’ai pas le temps personnel de répondre à tes très long messages. Ni très envie d’y investir un temps énorme pour une discussion qui ne changera strictement rien dans ce monde et qui ne m’apportera rien.



Cela dit, je les ai lu et je n’en partage pas les arguments ni la conclusion.



Parce que développer, c’est une chose, mais pour faire la synthèse, il faut trier le vrai du faux.



Et nous en revenons toujours au même point : seuls l’expérience ou le temps peuvent dire ce qui est pertinent et ce qui ne l’est pas.









sr17 a écrit :



Au contraire, tout ceux qui ont un peu de recul en matière d’interface utilisateur le comprennent très bien : Il y a une volonté de spécialisation dans le sens du très grand public.



Mais le problème de toute spécialisation, c’est qu’il est toujours difficile de conserver l’équilibre pour ne pas finir dans l’excès.







Je ne comprend pas trop pourquoi vous restez autant focalisés sur les icônes. Ça serait un peu comme limiter Windows ou OSX à leur lanceur d’applications. Je ne connais pas ces deux systèmes, mais sous Gnome, il existe de nombreuses façons de faire.



On peut, bien évidemment, passer par le mode activités et ses grosses icônes, apparemment sujet de toutes les polémiques. Tout comme on peut également faire un bête Alt-F2 puis taper le nom de la commande (avec bien évidemment le support de l’auto-complétion), ou passer également par le mode activités, mais tout au clavier : touche super, nom de la commande, du document, du contact… et le shell nous proposera tout un tas de résultats (là encore, on peut bien évidemment lancer directement ce qui nous intéresse sans y rester 107 ans).



Et si on recherche la productivité à tout prix, on peut également faire en sorte que dès le login, toutes tes applications se lancent automatiquement. Dans gnome-session-properties je lui ai carrément dit de me lancer Firefox, mon client IRC (qui se connecte automatiquement à mes différents réseaux / chans), mon lecteur de musique sur un bureau en particulier, mon éditeur de texte, mais qui devra en plus m’ouvrir tel et tel fichier bien précis à chaque démarrage, ainsi qu’un terminal avec cinq onglets, qui se connecteront par ssh à plusieurs serveurs / comptes distants. Comme ça, j’ai le temps d’aller pisser et quand je reviens, tout est déjà prêt et je peux me concentrer sur ma productivité, puisque c’est ce qui semble vous déranger le plus.



Si le projet a été renommé en Gnome Shell, ce n’est pas pour rien, puisque le shell compte avoir une place centrale. Et ce dernier, comme le shell du terminal, prend tout son sens quand on l’utilise au clavier, que ce soit pour lancer des applications, trouver des documents, lancer une discussion avec nos contacts…



À ce sujet, dans une précédente réponse, j’avais traité de la facilité à contacter quelqu’un par email, sans même avoir besoin de connaître l’outil à utiliser. Pour les discussions instantanées ou le micro-blogging, il en va de même. Dans le shell lui-même on peut indiquer, de façon centrale, si l’on est ou non disponible, et on peut papoter directement depuis les notifications / tiroir de messagerie. Encore un signe de l’intégration des applications entre elles, la facilité que l’on à passer d’une tâche à l’autre, et le fait qu’il ne faille donc plus raisonner selon les anciens standards qui nécessitaient de lancer préalablement la bonne application, puis switcher sans cesse entre deux activités / applications.



Ensuite, le but de Gnome, c’est que les applications s’effacent le plus possible au profit du contenu lui-même. Ce qui n’est pas plus mal pour l’écrasante majorité des gens, qui veulent juste que ça fonctionne, et que ça fonctionne bien.









Okki a écrit :



En réalité, c’est beaucoup plus simple que ça, et j’ai vraiment l’impression que nombre de personnes ne saisissent pas où souhaite en venir le projet Gnome.



Avant, effectivement, pour écrire un mail à Marcel, il fallait faire menu démarrer, sous menu Internet, trouver le client mail, puis là encore, trouver l’icône composer…





ou cliquer sur l’icône de l’appli mail en raccourci dans la barre des tâches.





Nombre de critiques autour de Gnome Shell se basent sur cette façon de penser. Alors qu’au final, je fais touche Super, je tape marcel (qui se trouve être dans mes contacts), et j’ai accès à son téléphone, son adresse postale… ainsi qu’une icône de courrier qui me permet de lui composer directement un message. À aucun moment je n’ai eu besoin de chercher quel outil je devais utiliser. Le shell a su trouver marcel dans l’application contacts, qui elle-même à su lancer la fenêtre de composition de mon client mail, avec la bonne adresse déjà remplie.



et au final, Mme Michu a publié sur facebook ou autre un message qu’elle pensait privé. Marcel est content.









_fefe_ a écrit :



ou cliquer sur l’icône de l’appli mail en raccourci dans la barre des tâches.







Encore faut il avoir mis soit même cette icône au bon endroit, et donc connaître la bonne application (pour avoir testé un certain nombre de clients mails sous Linux, je n’ai pas souvenir qu’un seul d’entre eux ai placé de lui-même une telle icône dans la barre des tâches… on est pas sous Windows et ses innombrables icônes qui rendent l’ensemble inutilisable, comme j’ai pu le constater chez certains amis). Ensuite, cette action se contentera de lancer le programme sans pré-remplir la bonne adresse.







_fefe_ a écrit :



et au final, Mme Michu a publié sur facebook ou autre un message qu’elle pensait privé. Marcel est content.







Il faudra m’expliquer comment ça pourrait se retrouver sur Facebook ou je ne sais où, alors que l’on a demandé à envoyer un email à une personne bien précise.



S’il y a bien une chose que vous démontrez, c’est que vous n’avez absolument jamais essayé Gnome Shell, ou deux minutes à tout casser pour faire style “si si, j’ai essayé et je peux vous dire honnêtement que c’est franchement mal fichu”. Autre possibilité, il n’y aura toujours qu’une seule et unique façon de faire, la votre, et tout autre choix est forcément voué à l’échec.



C’est triste.









sr17 a écrit :



Tout à fait.



Cela donne vraiment le sentiment qu’ils ont repris tels quels des paradigmes venus des OS mobiles pour les balancer sur desktop sans vraiment les comprendre.





Quels sont les arguments pour prétendre que ces paradigmes viennent d’OS mobiles ?

Comme je l’ai dit et redit, tout ça semble l’évolution logique de l’eeepc, rien à voir avec les OS mobiles.





D’un autre côté, il y a des millions de gens qui ne sont PAS handicapés ou âgés et pour qui cela n’est pas du tout l’idéal.



De nouveau, en quoi n’est-ce pas l’idéal ?

Quels sont les désavantages apportés par les grandes icônes ?

Le fait de prendre plus de place n’est pas un problème: la place prise n’est de toutes façons pas utilisées par l’utilisateur.

Au final, on a une solution qui apporte une solution:




  • idéale pour les handicapés ou agés

  • agréable pour les gens normaux

  • p-e moins jolie pour les utilisateurs avancés qui aiment les petites icônes

    Inversement, des petites icônes impliquent:

  • mauvaise situation pour les handicapés ou agés

  • inconfortable pour les gens normaux (car ils doivent inutilement faire plus attention là où ils cliquent)

  • plus jolie pour les utilisateurs avancés



    Adopter des grandes icônes par défaut me parait du coup logique.



    (évidemment, tout est une question de compromis. Pour moi, l’idéal, c’est de proposer un DE qui est idéal pour une partie des utilisateurs. Il n’y a pas de solutions “idéales” dans le sens “idéale pour tout le monde”. Rechercher ça est une grave erreur, car on considère que tout le monde a les mêmes besoins et les mêmes goûts)





    Un bon programmeur vous dira que l’informatique est assez souple pour qu’un logiciel soit capable de proposer des options qui s’adaptent à tous les besoins.



    Elle l’est: tu peux utiliser xfce, lxde, MATE, … Le choix de l’environnement de bureau EST une option de configuration.

    Tu noteras également que KDE est bcp bcp plus souple que ne l’était gnome2. Pourtant, certains voyaient ça comme un défaut de KDE. La conclusion logique est qu’on ne peut pas faire un bureau hyper souple et satisfaire ceux qui veulent un bureau simple à utiliser.





    Une bonne interface s’adapte aux besoins de tous ses utilisateurs et non pas l’inverse.



    Et le besoin des utilisateurs est d’avoir une interface simple, sans configuration inutile tel que la modification des tailles des icônes.

    Étant donné qu’il existe plein d’autres DE permettant d’avoir l’interface qui convient à l’utilisateur qui souhaite régler la taille de ses icônes (au fait, est-ce que gnome2 proposait une option pour régler la taille des icônes du menu ?), quelle autre solution que celle-ci proposes-tu pour ceux qui veulent un DE qui ne les encombre pas d’une option inutile ?





    Au contraire, tout ceux qui ont un peu de recul en matière d’interface utilisateur le comprennent très bien : Il y a une volonté de spécialisation dans le sens du très grand public.



    Mais le problème de toute spécialisation, c’est qu’il est toujours difficile de conserver l’équilibre pour ne pas finir dans l’excès.



    Je doute qu’une personne ayant un recul en matière d’interface considère que GS est une interface issue de la mode des OS mobile.

    Les indices pour dire que c’est le cas sont peu convaincants (la taille des icônes, le remplacement du checkbox) et facilement explicable sans ça.

    Et il y a plein d’indices qui tendent à prouver que ce n’est pas le cas (usage intensif du clavier, développement du multitouch non prioritaire, …)



    Je pense que l’interprétation “ça vient des OS mobiles” est justement le résultat de qlq’un qui a la tête dans le guidon: il est formaté pour penser le DE de manière traditionnelle, et il n’est pas capable de voir la différence entre un interface d’OS mobile et une interface basée sur un autre paradigme.





    Je n’ai pas le temps personnel de répondre à tes très long messages. Ni très envie d’y investir un temps énorme pour une discussion qui ne changera strictement rien dans ce monde et qui ne m’apportera rien.



    Donc, en gros, chaque fois qu’on t’apporte des arguments pertinents qui remettent en cause ton discours, c’est inutile pour toi ?





    Cela dit, je les ai lu et je n’en partage pas les arguments ni la conclusion.



    Dans ce cas, tu peux contre-argumenter. Mais si tu n’as aucun argument, alors, l’honnêteté intellectuelle voudrait que tu reconnaisses que ma conclusion est plus pertinente que la tienne, même si cela ne t’arrange pas.





    Parce que développer, c’est une chose, mais pour faire la synthèse, il faut trier le vrai du faux.



    Et c’est pour cela que je suis intervenu ici. Il est faux de prétendre uniquement sur base de la taille des icônes que l’interface est inspirée des OS mobiles.

    Apparemment, tu refuses même de considérer cette possibilité. Au final, ta synthèse n’est pas basée sur le vrai et le faux, mais sur tes propres préjugés que tu refuses de confronter à la réalité.





    Et nous en revenons toujours au même point : seuls l’expérience ou le temps peuvent dire ce qui est pertinent et ce qui ne l’est pas.



    Certes, mais il faudra aussi se méfier des interprétations biaisées que feront ceux qui sont déjà suffisamment biaisés pour maintenir à tout prix que cette interface est forcément basée sur les OS mobiles.

    Par exemple, ici, l’ajout du mode classique n’est qu’un détail dans le développement de l’interface qui continue toujours dans la même direction. Pourtant, certains n’hésitent pas à interpréter ça comme un retour en arrière et un aveux d’échec.

    Pareil pour l’interprétation des mouvements d’utilisateurs. Ici, certains ont vite fait d’interpréter comme une preuve d’échec de Gnome-shell l’observation de ceux qui ont essayé gnome-shell et en ont conclu que cela ne leur convenait pas (tandis que les convaincus par GS sont “attirés par la nouveauté”, 2 poids 2 mesures). En quoi le fait que Gnome-shell ne convient pas à tout le monde implique que Gnome-shell n’est l’idéal pour personne ?



    Personnellement, je pense que gnome-shell trouvera son public (mais je peux me tromper). Par contre, je doute que les détracteurs de Gnome-Shell acceptent un jour de reconnaitre cela si ça se produit: ils continueront avec leurs excuses (“non mais GS est joli visuellement alors certains l’utilisent sans se rendre compte que ce n’est pas l’idéal pour eux”, “GS infantilise l’utilisateur donc certains l’utilisent parce qu’ils doivent moins faire d’effort, mais au final, c’est un nivellement par le bas”, …)









j-c_32 a écrit :



Quels sont les désavantages apportés par les grandes icônes ?

Le fait de prendre plus de place n’est pas un problème: la place prise n’est de toutes façons pas utilisées par l’utilisateur.





On t’a montré par l’exemple 2 screenshots sur 5 (soit 40% des screenshots pris façon on ne peut plus objective puisque ceux là même proposés par l’article et pas choisis par nous). Ces deux shots imposent un scroll inutile ce qui c’est tout sauf ergonomique et efficace.



Tu continues de ne pas vouloir admettre le moindre problème malgré un truc répété bien 3 ou 4 fois en nous trouvant toutes les excuses ou les parades du monde. Tant mieux pour toi.







j-c_32 a écrit :



Personnellement, je pense que gnome-shell trouvera son public (mais je peux me tromper). Par contre, je doute que les détracteurs de Gnome-Shell acceptent un jour de reconnaitre cela si ça se produit: ils continueront avec leurs excuses (“non mais GS est joli visuellement alors certains l’utilisent sans se rendre compte que ce n’est pas l’idéal pour eux”, “GS infantilise l’utilisateur donc certains l’utilisent parce qu’ils doivent moins faire d’effort, mais au final, c’est un nivellement par le bas”, …)





Et blablabla, on retourne dans l’argumentaire fallacieux du “si vous n’êtes pas d’accord c’est que vous n’êtes pas objectif ou capable d’empathie ou d’admettre que votre cas n’est pas une généralité” ; on attaque la logique de raisonnement et la personne plutôt que les arguments de fond.





A partir de là ça suffira pour moi ; je ne vois pas en quoi le débat avec toi pourrait avancer vers quoi que ce soit de constructif ou d’intéressant.










brazomyna a écrit :



On t’a montré par l’exemple 2 screenshots sur 5 (soit 40% des screenshots pris façon on ne peut plus objective puisque ceux là même proposés par l’article et pas choisis par nous). Ces deux shots imposent un scroll inutile ce qui c’est tout sauf ergonomique et efficace.





Je ne suis pas d’accord:

un scroll n’est pas non ergonomique ou non efficace.

Ça se démontre facilement: imagine que toutes tes applications soient conçues pour qu’il n’y ait pas de scroll. Tu te retrouves avec des trucs surchargés et illisibles.

En pratique, un scroll est une action très “douce” pour l’utilisateur: ça lui demande très peu de concentration.

De même, plus l’interface est aérée, moins l’utilisateur est assailli d’information.



Au final, c’est une question de compromis, chaque utilisateur ayant sa limite à un niveau différent.





Tu continues de ne pas vouloir admettre le moindre problème malgré un truc répété bien 3 ou 4 fois en nous trouvant toutes les excuses ou les parades du monde. Tant mieux pour toi.



J’admets les problèmes.

Seulement, ici, vous me dites: “il y a un scroll donc c’est inergonomique et inefficace”.

Je ne comprends pas pourquoi c’est le cas.

P-e qu’à l’école des concepteurs d’interface, vous avez appris par cœur que l’ergonomie, c’est l’inverse de la distance de scroll, mais ça n’en fait pas une vérité.



Il suffit de se poser la question: est-ce qu’il est possible qu’un utilisateur va trouver plus agréable et plus pratique un écran plus aéré mais nécessitant de temps à autre un scroll ?

Je pense qu’il est difficile de répondre honnêtement “non”.





Et blablabla, on retourne dans l’argumentaire fallacieux du “si vous n’êtes pas d’accord c’est que vous n’êtes pas objectif ou capable d’empathie ou d’admettre que votre cas n’est pas une généralité” ; on attaque la logique de raisonnement et la personne plutôt que les arguments de fond.



Des arguments de fond, j’en ai donné à la pelle (explication sur la taille des icônes, eeepc, dock d’apple, organisation géographique et hiérarchique, gnome2 vs. kde, …), mais vous les avez ignoré.

D’ailleurs, tu me donnes de nouveau raison en ne réagissant qu’à mes réactions quant au comportement: tu ignores les vrais arguments de fond.







A partir de là ça suffira pour moi ; je ne vois pas en quoi le débat avec toi pourrait avancer vers quoi que ce soit de constructif ou d’intéressant.



Et blablabla, on retourne dans l’argumentaire fallacieux du “si vous n’êtes pas d’accord c’est que vous n’êtes pas constructifs et que vous attaquez la logique”









brazomyna a écrit :



On t’a montré par l’exemple 2 screenshots sur 5 (soit 40% des screenshots pris façon on ne peut plus objective puisque ceux là même proposés par l’article et pas choisis par nous). Ces deux shots imposent un scroll inutile ce qui c’est tout sauf ergonomique et efficace.





-1.

Autant j’étais d’accord avec plusieurs de tes remarques, autant là faut arrêter le délire. Ce n’est pas en soi moins efficace.

La raison pour laquelle il faut scroller, est qu’ils ont mis une option par ligne, avec une taille suffisante pour être lisible par tous.

De fait, pour l’utilisateur, le principe “1 ligne = 1 option” + scroll lui facilite grandement le traitement, à fortiori s’il découvre pour la première fois l’écran, parce que cela correspond à une lecture naturelle et facilite la comparaison entre une idée portée par l’option en question, et ce qu’il cherche à configurer.



De la même manière, avoir des grandes icônes n’est absolument pas moins efficace. Comme dit plusieurs fois ci-dessus, avoir de plus grandes icônes facilite la visualisation de chacune, donc l’identification. Le fait d’avoir des grandes icônes demande également moins de précision dans le trajet à effectuer avec la souris, donc moins de perturbation dans ton activité.

On pourrait d’ailleurs à ce sujet évoquer la barre de menu de Mac OS, excellente illustration. Elle implique certes, à priori, une plus grande distance à parcourir. Mais comme toujours en haut, c’est plus facile. Les gens que je vois sous Mac OS donnent généralement un grand élan à la souris, pas de précision = temps de cerveau disponible (après personnellement, je n’aime pas le fait qu’elle soit détachée des fenêtres, parce que quand on les cumule, on n’est parfois pas trop sûr d’avoir la bonne fenêtre active donc la bonne barre de menu. Mais je comprends l’intérêt pour ceux qui se limitent à quelques applications).



Pour avoir essayé de former plusieurs personnes de mon entourage à l’informatique, j’ai pu constater qu’elles n’étaient pas du tout à l’aise, donc peu précises, avec la souris.

Même moi, qui suis pourtant versé dans l’informatique et ardent joueur, notamment de FPS, j’apprécie cette facilité.



Effectivement, la limite est que certaines applis sont plus facilement accessibles que d’autres. Est-ce un problème majeur ? À chacun de voir. Pour un “tout souris”, certainement. Mais comme déjà dit plus haut, Gnome Shell étant pensé pour le desktop est pensé pour l’usage intensif du clavier.



Je précise pour les belligérants que je suis totalement extérieur aux guerres de religion, utilisant KDE au quotidien (je teste régulièrement les autres DE pour comparer et voir les bonnes idées de chacun, mais reste attaché à Amarok, Dolphin+Nepomuk et Krunner, et surtout la facilité avec laquelle on peut se faire un bureau complètement adapté à soi).<img data-src=" />



EDIT : Et puis de base, je comprends même pas pourquoi les débats sont si vifs. On est sous Linux les gars, si vous aimez pas un DE, et voulez pas apprendre à le modifier à votre sauce, d’autres sont là pour prendre la relève, no stress. J’aurais plus compris sur un débat Windows 7 / 8 où les utilisateurs sont pris en otages du changement.



Ça arrive un peu tard, mais voici une petite vidéo de présentation des nouveautés de Gnome 3.8, et de l’utilisation de l’environnement au quotidien :



https://www.youtube.com/watch?v=4fE88slXObQ



La même, mais sans la musique de fond



https://www.youtube.com/watch?v=9ecFcxD7naw








Okki a écrit :



Encore faut il avoir mis soit même cette icône au bon endroit, et donc connaître la bonne application (pour avoir testé un certain nombre de clients mails sous Linux, je n’ai pas souvenir qu’un seul d’entre eux ai placé de lui-même une telle icône dans la barre des tâches… on est pas sous Windows et ses innombrables icônes qui rendent l’ensemble inutilisable, comme j’ai pu le constater chez certains amis). Ensuite, cette action se contentera de lancer le programme sans pré-remplir la bonne adresse.





Un clic droit sur l’application et “ajouter au tableau de bord” ou un glisser-déposer sur un tableau de bord.







Il faudra m’expliquer comment ça pourrait se retrouver sur Facebook ou je ne sais où, alors que l’on a demandé à envoyer un email à une personne bien précise.



bien sûr j’exagère, mais après quelques mois d’utilisation, si j’utilise la touche super et que je tape marcel, GS va me proposer d’envoyer un mail à marcel, de consulter sa page d’ami facebook, de consulter ma dernière commande de maillots de corps sur la redoute ou le suivi de commande..?

Accessoirement, c’est le système qui sait à quel marcel et avec quel compte de courrier je veux écrire aujourd’hui ?





S’il y a bien une chose que vous démontrez, c’est que vous n’avez absolument jamais essayé Gnome Shell, ou deux minutes à tout casser pour faire style “si si, j’ai essayé et je peux vous dire honnêtement que c’est franchement mal fichu”. Autre possibilité, il n’y aura toujours qu’une seule et unique façon de faire, la votre, et tout autre choix est forcément voué à l’échec.



J’ai essayé (pas longtemps mais suffisamment) la 1ère mouture et ça ne me convient pas.

Tant mieux pour ceux qui l’utilisent.

Mais que ceux qui ont utilisé 1 autre environnement de bureau dont l’interface a aussi radicalement évolué me jettent la 1ère pierre.





C’est triste.



Quoi donc, que 2 ans après son lancement avec un mode fallback voué à disparaître, “on” lance un mode classique ?









trash54 a écrit :



Unity c’est sur Ubuntu et c’est pas Gnome 3.x <img data-src=" />







Quand on ne sait pas de quoi on parle…



Unity, c’est une alternative à Gnome-shell et c’est tout… Le reste, c’est Gnome 3.x …









gnumdk a écrit :



Quand on ne sait pas de quoi on parle…



Unity, c’est une alternative à Gnome-shell et c’est tout… Le reste, c’est Gnome 3.x …







Il y a plus que simplement le shell qui change dans Unity. Les paramètres systèmes sont différents. Le module “Vie privée”, le module “Comptes en ligne” sont différents et incompatibles. Ubuntu n’utilise pas GDM comme display manager, mais LightDM. Et avec Unity Next, qui sera réécrit en Qt pour avoir un même code qui fonctionne sur smartphone, tablette et ordinateur, c’est pas encore très clair qu’elle est la part de technologie Gnome qu’ils vont garder. A mon avis, ils vont faire un environnement tout nouveau entièrement développé avec le Ubuntu SDK qui est basé sur Qt.