Pharmacie en ligne : une victoire pour les patients et la santé publique

Pharmacie en ligne : une victoire pour les patients et la santé publique

Tribune de trois avocats sur la vente en ligne de médicaments

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Marc Rees

Publié dans

Droit

22/03/2013 6 minutes
185

Pharmacie en ligne : une victoire pour les patients et la santé publique

Virginie Apéry-Chauvin, Christophe Alleaume, et Robert Apéry, tous avocats, nous ont adressé cette tribune pour défendre la vente en ligne de médicament. Le sujet, épineux, provoque une levée de boucliers des pharmaciens traditionnels qui évoquent différents arguments pour s’opposer à ce nouveau commerce sur Internet. Précisons que ces mêmes avocats s'occupent des intérêts du premier site de vente de médicaments en ligne monté par un pharmacie basé à Caen. Ce site est actuellement poursuivi par plus de 200 confrères français devant les instances ordinales. Le sujet a fait dans le même temps fait l'objet d'un recours devant le Conseil d'Etat, le droit français ayant été trop restrictif. (M.R.)

pharmacie

 

Beaucoup s’émeuvent dans la presse de la libéralisation de la vente en ligne de médicaments. Nous pensons au contraire qu’il s’agit d’une victoire pour les patients, pour la santé publique, mais aussi pour tous les pharmaciens qui sauront saisir cette opportunité.

 

De quoi s’agit-il ? La vente en ligne de médicaments est autorisée. Une ordonnance de décembre 2012 l’a rappelé en transposant une directive de l’Union européenne de 2011. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une évolution récente de notre droit puisque, le 11 décembre 2003, la Cour de justice européenne avait déjà jugé que toute interdiction nationale de vente par correspondance de médicaments est une entrave à la libre-circulation des marchandises.

« Des inquiétudes injustifiées »

L’ouverture du premier site de vente en ligne de médicaments, à Caen, a pourtant suscité bien des inquiétudes : 200 plaintes de pharmaciens sont actuellement instruites par l’Ordre ; des fournisseurs rechignent à approvisionner le cyber-pharmacien. Ces inquiétudes sont injustifiées. On reproche à la vente en ligne, pêle-mêle, d’inciter à la surconsommation de médicaments, d’être une menace pour le maillage territorial des pharmacies ce qui favorisera l’apparition de déserts médicaux, ou encore d’être défaillante en ce qui concerne l’information et le conseil dus par les pharmaciens aux patients. La vérité oblige à dire que si la transition à laquelle on assiste est irréversible, elle est heureusement bénéfique pour les patients comme pour la santé publique.

 

Bénéfique pour les patients grâce, notamment, à la transparence tarifaire des sites de vente. Sur les tests de grossesse, par exemple, les écarts de prix constatés sont de 1 à 4. Grâce aux comparateurs de prix, il est clair que la multiplication des sites tirera les prix des médicaments vers le bas. N’est-ce pas déjà, en soi, un progrès pour les patients ?

 

Bénéfique pour la santé publique à plus d’un titre : d’abord parce qu’il est certain qu’avec des marges réduites, les sites de vente vont faciliter l’accès aux médicaments, et donc à la santé, d’un certain nombre de patients, sans qu’il faille pour autant en déduire qu’il y aura surconsommation. Tel qu’il est conçu, le premier site français de vente en ligne de médicaments exige que le patient remplisse un questionnaire de santé (taille, poids, sexe, allergies...) et qu’il donne ses coordonnées avant toute commande. La collecte, l’archivage et le suivi des informations recueillies sont évidemment de nature à permettre une lutte efficace contre l’abus de consommation. En outre, ce site limite quantitativement les commandes. Enfin, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sont concernés, de sorte que l’on peut s’interroger sur la réalité du danger évoqué.

L'information du patient

S’agissant de l’information reçue par le patient elle est effective et largement supérieure à celle délivrée dans une officine traditionnelle. Non seulement le patient peut à tout moment téléphoner à l’officine où un pharmacien le conseillera, mais il peut aussi, à la moindre hésitation, adresser un courriel : dans ce cas, sa commande est immédiatement bloquée jusqu’à ce qu’un pharmacien lui réponde, qu’il prenne connaissance de la réponse et qu’il l’accepte comme correspondant bien à ses attentes. Ajoutons que le patient a accès à toutes les notices de tous les médicaments proposés – informations qui ne sont pas accessibles dans les officines physiques.

 

Bénéfique pour la santé publique encore puisque les sites légaux de vente en ligne permettent de lutter efficacement contre la délivrance de médicaments falsifiés. Actuellement plus de 90% des médicaments commandés en ligne seraient faux ou issus de la contrefaçon. Pour répondre à ce fléau, les autorités européennes ont donc sécurisé la distribution de médicaments en ligne. La directive de 2011 impose que chaque site de vente soit adossé à une officine pharmaceutique. Les commandes, les colisages et l’expédition se font sous le contrôle du pharmacien. Il s’ensuit que la distribution de médicaments reste sous l’entier contrôle de professionnels de la santé et que les principes déontologiques des pharmaciens sont respectés. Le résultat attendu, c’est évidemment la disparition ou la marginalisation des sites illicites noyés sous une offre de sites légaux.

Numerus clausus

Quant au maillage territorial, sur lequel les pouvoirs publics feraient bien de réfléchir, il nous semble qu’il est moins menacé par la vente en ligne que par le numerus clausus imposé par la profession en amont. En aval il n’est interdit à aucun pharmacien, où qu’il soit, d’ouvrir son propre site internet. Il est d’ailleurs révélateur à ce sujet que ce soit en province que le premier site ait vu le jour.

 

La vente en ligne de médicaments est donc bien un progrès. Il est regrettable que les pouvoirs publics ne le voient pas, comme le montre l’actuel projet de loi du Gouvernement qui tente de faire ratifier en force l’ordonnance de 2012 alors que le Conseil d’État vient de la juger contraire au droit de l’Union.

 

Virginie APÉRY-CHAUVIN, avocat

Christophe ALLEAUME, avocat

Robert APÉRY, avocat

 

PS : les avocats signataires de la présente tribune ont été chargés de la mise en place du premier site de vente de médicaments en ligne.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

« Des inquiétudes injustifiées »

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (185)


Vu les frais de port pratiqués par cette pharmacie en ligne, même si les prix sont plus bas (constaté sur de l’actifed) il vaut mieux cumuler les achats




En outre, ce site limite quantitativement les commandes. Enfin, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sont concernés, de sorte que l’on peut s’interroger sur la réalité du danger évoqué.





Ah bon, une boite de doliprane = 1 mort…. Je ne pense pas qu’ils nous donne la possibilité d’acheter moins d’une boite.





Ajoutons que le patient a accès à toutes les notices de tous les médicaments proposés – informations qui ne sont pas accessibles dans les officines physiques.





Faux, si un patient vient en officiine et me demande la notice, je peux lui en montrer une et même lui faire une copie…





Bénéfique pour la santé publique encore puisque les sites légaux de vente en ligne permettent de lutter efficacement contre la délivrance de médicaments falsifiés





<img data-src=" />



La meilleure solution est encore de ne pas autoriser la vente en ligne.



Après c’est vrai que ça fera baisser les prix mais pas sur les médicaments remboursables. Les économies ne seront pas si importantes que ça pour les français et la plupart du temps, ils achètent quand ils en ont besoin pas en prévision. Acheter en prévision fait augmenter la consommation pas l’inverse (ainsi que les médicaments non utilisés, périmés,…)


J’aime vraiment pas les publi-reportages tribunes…



je préfère quand cette lettre est décortiquée, et analysée <img data-src=" />



et sinon +1 avec durthu




La collecte, l’archivage et le suivi des informations recueillies sont évidemment de nature à permettre une lutte efficace contre l’abus de consommation.





Qu’est-ce qui empêchera la client d’acheter sur plusieurs sites ?





Le résultat attendu, c’est évidemment la disparition ou la marginalisation des sites illicites noyés sous une offre de sites légaux.





Ca me rappelle quelque chose mais quoi ? <img data-src=" />



En tout cas cette tribune a le mérite de faire avancer le débat, on a les arguments des pro. Il faudrait que PCI publie une réponse des anti, histoire qu’on ait les différents sons de cloche.



C’est toujours plus efficace d’avancer des arguments que de bêtement dire “j’ai un diplôme et je ne peux pas exercer” comme la pub Leclerc <img data-src=" />



Une avancée profitable serait de permettre d’acheter à la gélule, plutôt que par boîte de 146 ! On ne prend que ce dont on a besoin, c’est moins cher, c’est moins de consommations, on évite le stockage à la maison (produits périmés, ouverts depuix x mois), et ça ferait diminuerait le trou de la Sécu !


Pourquoi PCInpact prend partie en publiant cette “tribune”, qui n’est en fait que la plaidoirie des avocats du très controversé pharmacien ?


ça vous emmerde à ce point les crédits photo?


La France est quand meme un pays incroyablement conservateur et retrograde.

Il y a de nombreux pays ou les médicaments sans prescription medicale sont en vente libre en dehors des pharmacie.

Y a t’il des millions de morts du à cela : non.

Il y a aussi pas mal de pays ou on peut acheter en ligne. Y a t’il des problèmes majeurs : non !

J’achete mes lentilles de contact en ligne a l’étranger. Quel est le probleme ? Je vais voir l’ophtalmo pour la prescription et zou je fais ma commande. C’est jsute 2 fois moins cher qu’en France …



Moi je veux bien qu’on interdise et contrôle tout mais alors : plus de para pharmacie dans les pharmacies. Il faut etre juste a un moment donne


Je suis désolé pour la profession, mais quand on voit que presque toutes les pharmacies sont devenues des supermarchés ou tout et n’importe quoi y est vendu, au tarif libre et parfois clairement abusif, je ne peux qu’encourager la vente en ligne. Presque tous les médicaments non remboursés y sont en libre service.



Ce type de site fait forcément suite à une demande. Et la profession doit s’adapter.



Toutefois, je pense sincèrement que cette boutique en ligne ne vendra pas de morphine / vicodine ou autre substance contrôlée directement en ligne. Il est bien clairement indiqué “ Enfin, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sont concernés”, ce qui limite grandement les abus.



Et encore une fois, le fait que ce soit une officine française permet au site de se conformer aux réglementations françaises.



Que les pharmaciens ailles s’installer dans les deserts médicaux, et aprés on pourra en reparler. Parce qu’invoquer “la libre installation” ne permet que de donner une excuse à “je veux pouvoir me remplir les poches”.



Rappelez-vous du scandale, il y a quelques temps, sur les pharmaciens qui avaient patchés leur logiciel pour ne déclarer qu’une partie des ventes, et ainsi se faire de la gratte sur le dos de la sécu. Là, plus de soucis : chaque facture est enregistrée.



edit : ca n’enléve rien a la pharmacie de quartier, ou le conseil recherché y est trés souvent prodigué avec profesionnalisme. Mais on dirait un vieux combat d’arriére-garde…. “le net m’a tuer”


pour se faire une idée sur ces sujets polémiques, le problème ce sont les raccourcis et inexactitudes, exemples :





  • un test de grossesse comme exemple de médicament, il y a mieux, pourquoi pas une crème de jour ou un coupe ongle voire un joint de culasse…



    -objectif: le bien-être de la population… non l’objectif c’est gagner du pognon, toujours plus, si au passage on contente deux trois gars comme moi qui préfèrent se lever pour aller à la boîte aux lettres plutôt que de sortir la voiture pour aller claquer une bise à la pharmacienne… pourquoi pas…



    mais au final on vise un transfert du chiffre d’affaire et une réduction des marges des pharmaciens (au début, car ensuite arrive une concentration du secteur et finalement une remontée des marges, via une hausse de prix ou si la pression concurrentielle reste forte, via une baisse de la qualité )



    en gros c’est du business à la Bernard Tapie déguisé en Robin des Bois et c’est toujours pareil



    une pharmacie est-elle une rente? c’est possible. Faut-il la déstabiliser ? les conséquences sont complexes, les implications nombreuses.



    personnellement quand ça fonctionne plutôt bien, j’ai tendance à me demander à qui profiterait le crime…








durthu a écrit :



Ah bon, une boite de doliprane = 1 mort…. Je ne pense pas qu’ils nous donne la possibilité d’acheter moins d’une boite.





Arrête, je vais pleurer. 1 pack de 6L de flotte c’est tout aussi mortel.

C’est surtout la connerie qui est la principale cause de mortalité.

A noter qu’une boite de médocs achetée en pharmacie est bien moins létale que la même boite achetée en ligne <img data-src=" />







durthu a écrit :



Faux, si un patient vient en officiine et me demande la notice, je peux lui en montrer une et même lui faire une copie…





Bah tiens, les pharmaciens n’ont que ça à foutre de leur journée. Déjà que leur demander de présenter l’ensemble des aiguilles à seringues pour en choisir une adéquate afin de bricoler ça les fait chier comme la mort, j’en connais qui seraient foutus de pousser à la vente pour donner la notice.







durthu a écrit :



La meilleure solution est encore de ne pas autoriser la vente en ligne.





Même discours que les dinosaures de la musique, du cinéma ou de la presse: on se chie dessus par peur de perdre des marges abusives alors on whine à qui mieux mieux.







durthu a écrit :



Après c’est vrai que ça fera baisser les prix mais pas sur les médicaments remboursables. Les économies ne seront pas si importantes que ça pour les français et la plupart du temps, ils achètent quand ils en ont besoin pas en prévision. Acheter en prévision fait augmenter la consommation pas l’inverse (ainsi que les médicaments non utilisés, périmés,…)





Là je suis d’accord.

En même temps si ces crétins de français demandaient systématiquement du générique, de qualité hein et pas des trucs qui tombent en poussière dès qu’on les prends entre 2 doigts, plutôt que de payer 3 fois plus pour 2 fois moins parce qu’il y a la pub à la télé après Lagaf’, ça serait déjà une avancée énorme.

Et je passe sur les prescriptions abusives auprès des personnes agées (mes grands parents ont de quoi construire un building avec toutes les boites de médocs qu’ils entassent sans jamais s’en servir) ou encore sur l’homéopathie qui est une des plus grosses arnaques légales qui puisse être…



Bref, la vente en ligne je suis pour, parce qu’il y a des gens qui ont de grosses contraintes pour se déplacer et qui ne peuvent pas bénéficier d’aide de tiers.

Le débat sur le prix est un faux débat.



Je vois pas le problème non plus. Tant qu’il s’agit de médicaments sans ordonnance bien sûr. Le pharmacien n’est pas tellement utile dans ce domaine malheureusement… je suppose qu’il est bien plus soumis à ses pépettes et à sa marge pour favoriser la vente de tel médicament plutôt qu’un autre, plutôt qu’à une volonté de bien conseiller. Ca me gonfle à chaque fois que j’ai un rhume, ces pharmaciens qui proposent toutes ces pillules et autres bonbons pour la gorge aussi inefficaces les uns que les autres.








chambolle a écrit :



La France est quand meme un pays incroyablement conservateur et retrograde.

Il y a de nombreux pays ou les médicaments sans prescription medicale sont en vente libre en dehors des pharmacie.

Y a t’il des millions de morts du à cela : non.

Il y a aussi pas mal de pays ou on peut acheter en ligne. Y a t’il des problèmes majeurs : non !

J’achete mes lentilles de contact en ligne a l’étranger. Quel est le probleme ? Je vais voir l’ophtalmo pour la prescription et zou je fais ma commande. C’est jsute 2 fois moins cher qu’en France …



Moi je veux bien qu’on interdise et contrôle tout mais alors : plus de para pharmacie dans les pharmacies. Il faut etre juste a un moment donne







+1

d’autant que je dois jamais avoir de bol mais quand je demande un conseil à un pharmacien je me fais envoyer chier en général… Donc niveau service autant que ça soit online, après quand j’ai besoin d’un médoc en général c’est sûr l’instant pas dans deux jours le temps que ça arrive par la poste.

Mais pour certains médocs sans ordonnance en avoir 1 boite d’avance c’est plutot pas mal du coup cette possibilité me plairait bien perso.



La première fois que j’ai entendu un débat sur ce sujet, à la TV (que j’avais pris en cours de route), pendant plusieurs minutes, j’ai cru qu’on parlait des pauvres petits libraires qui subissaientt le méchant Internet. (Et je me suis rendu compte de mon erreur quand le présentateur à nommer l’un des protagoniste “Docteur”).



Le soucis, et ceux qui ont comme moi l’habitude de travailler avec des professionnels de la santé, c’est que beaucoup de ces derniers ont une très haute opinion d’eux mêmes et ne supportent pas le fait qu’on ne suive pas leurs directives, ou qu’on les contourne quand bien même ces derniers n’ayant aucun lien de loin ou de près avec les problèmes en question. Ils profitent d’un monopole et d’une certaine nuisances dans la chaîne de commandement et s’y accrochent férocement…


Y’a déjà des déserts en terme de présence à la fois des médecins et des pharmacies. La vente en ligne permettrait justement de pallier ce problème (devoir faire 15kms pour avoir ses médocs…).









Jarodd a écrit :



Une avancée profitable serait de permettre d’acheter à la gélule, plutôt que par boîte de 146 ! On ne prend que ce dont on a besoin, c’est moins cher, c’est moins de consommations, on évite le stockage à la maison (produits périmés, ouverts depuix x mois), et ça ferait diminuerait le trou de la Sécu !







Ça, ça serait une avancée, même si pour certains médicaments, le conditionnement “faible” permet déjà un meilleur contrôle des quantités (mon beau-frère est sous morphine pour son dos, il n’a pas un seul cachet en rab). Si je dis pas de bêtise, c’est déjà le cas aux US, et les flacons ont carrément le nom de la personne je crois (non, je me base pas sur ce que je vois dans les séries–y’a tellement de conneries là-dedans–, mais sur des souvenirs de documentaires). Mais c’est clair que c’est la fiesta au gaspillage en France de manière générale.



A titre personel, j’utilise l’autre site de pharmacie en ligne (celui de Villeneuve d’Ascq) et je trouve ça d’une part pratique et d’autre part moins cher.



Effectivement, pour acheter de l’actifed c’est pas la panacé (on va être soigné avant de recevoir les medocs… d’un autre coté il n’y en avait pas besoin).



Sinon, pour les compléments alimentaires, les traitements de phytothérapie, la parapharmacie c’est nickel.



Après je n’achète pas trop de médicaments chez eux mais je vais profiter de la commande pour prendre une boite de drill, un inhaleur pour le rhume, une boite de perubore (pour les inhalations), des préparations homéopathiques.








durthu a écrit :



Ah bon, une boite de doliprane = 1 mort…. Je ne pense pas qu’ils nous donne la possibilité d’acheter moins d’une boite.





Il y aura uniquement des médicaments sans prescription nécessaire en vente. Certes, le doliprane est dangereux, et n’a pas besoin de prescription, mais le problème est à régler en amont : retirer son AMM. Que tu l’achètes en officine ou sur le net, il restera dangereux.









Jarodd a écrit :



Une avancée profitable serait de permettre d’acheter à la gélule, plutôt que par boîte de 146 ! On ne prend que ce dont on a besoin, c’est moins cher, c’est moins de consommations, on évite le stockage à la maison (produits périmés, ouverts depuix x mois), et ça ferait diminuerait le trou de la Sécu !





<img data-src=" /><img data-src=" /> “Vous prendrez 1 comprimé pendant 30 jours, tiens la boite fait 28 comprimés, il m’en faut 2!!!”



Sinon, je suis totalement contre, les français prennent déja trop de médicament, avec les officines en ligne, la surconsommation risque d’exploser, on est pas du tout dans le même domaine que celui des loisirs, mais dans la santé publique!!!!



TabDambrine a écrit :



+1

d’autant que je dois jamais avoir de bol mais quand je demande un conseil à un pharmacien je me fais envoyer chier en général… Donc niveau service autant que ça soit online, après quand j’ai besoin d’un médoc en général c’est sûr l’instant pas dans deux jours le temps que ça arrive par la poste.

Mais pour certains médocs sans ordonnance en avoir 1 boite d’avance c’est plutot pas mal du coup cette possibilité me plairait bien perso.





Pas de bol, je tombe presque toujours sur des pharmaciens à l’écoute et compétents <img data-src=" />



Concernant la baisse des prix, est-ce une avancée? Ca va tirer les prix vers le bas, donc les salaires, au bout d’un moment faut arreter de vouloir tout payer moins cher. A moins que tout le monde soit d’accord pour les salaires soient bas et n’augmentent pas. <img data-src=" />









rsegismont a écrit :



J’aime vraiment pas les publi-reportages tribunes…







Nos colonnes sont ouvertes, aux pro comme aux contra.









kikoo25 a écrit :



Pourquoi PCInpact prend partie en publiant cette “tribune”, qui n’est en fait que la plaidoirie des avocats du très controversé pharmacien ?







Tu vas vite en interprétation à deux sous. Si des pharmaciens “en dur” nous transmettent une tribune pour nous expliquer en quoi ce e-commerce là c’est le mal, nous la diffuserons. Sans aucune réticence.









landerkranke a écrit :



ça vous emmerde à ce point les crédits photo?







Cela ne t’ennuie pas de vomir des bêtises sans nuance, si ce n’est celle malodorante dans laquelle tu te complais visiblement ?









FunnyD a écrit :



Sinon, je suis totalement contre, les français prennent déja trop de médicament, avec les officines en ligne, la surconsommation risque d’exploser, on est pas du tout dans le même domaine que celui des loisirs, mais dans la santé publique!!!!





Les français prennent trop de médicaments qui ne pourraient pas être vendus en ligne : anti-dépresseurs, anxiolytiques, antibiotiques… Ces médicaments appartiennent au liste I et II des substances vénéneuses, et nécessitent donc des ordonnances.









durthu a écrit :



Ah bon, une boite de doliprane = 1 mort…. Je ne pense pas qu’ils nous donne la possibilité d’acheter moins d’une boite.







Et si je prend une boite d’ergix alors que j’ai un filet de pamplemousse pour le cocktail qu’organise ma femme ce soir dans les bras tu me la donne ?









seboss666 a écrit :



Y’a déjà des déserts en terme de présence à la fois des médecins et des pharmacies. La vente en ligne permettrait justement de pallier ce problème (devoir faire 15kms pour avoir ses médocs…).





<img data-src=" /> Ben voyons, tu vas commander en ligne ton médoc et tu l’auras 1h après dans ton désert médical parceque c’est toi et qu’en plus le transport sera gratos <img data-src=" />









jayce0611 a écrit :



Je suis désolé pour la profession, mais quand on voit que presque toutes les pharmacies sont devenues des supermarchés ou tout et n’importe quoi y est vendu, au tarif libre et parfois clairement abusif, je ne peux qu’encourager la vente en ligne. Presque tous les médicaments non remboursés y sont en libre service.







Pour le moment ce que je constate en France c’est qu’il y a une “culture” de surconsommation , alors pour l’instant je ne pense pas que mettre en vente libre certains médicaments qu’ils le sont dans d’autre Pays arrangerait le véritable problème du malade imaginaire.







TabDambrine a écrit :



+1

d’autant que je dois jamais avoir de bol mais quand je demande un conseil à un pharmacien je me fais envoyer chier en général… Donc niveau service autant que ça soit online, après quand j’ai besoin d’un médoc en général c’est sûr







Pas de chance pour où tu vas moi dans ma “région” les pharmaciens sont bien sympa niveau conseils, ou même soin , j’ai eu un gros trou une fois dans ma main elle a du passer 2 flacon d’eau oxygéné sans rien que je paye ( encore heureux j’avais pas mon portefeuille à ce moment ^^ ) enfin ça devrait être normal mais dans ce pays on peut se demander si ce n’est finalement pas une exception que j’ai vécu ^^



Leclers pourrait très bien ouvrir des pharmacies, mais



pour eviter la désertification rurale, il faut obligatoirement racheter une pharmacie existante meme si il est possible après de la deplacer.

Or leclercs ne veux pas payer ce quye sont obligé de payer les jeunes pharmaciens lorsqu’ils s’intallent.



Les tarifs et les marges des medicament sont reglementés par l’état avec des marges faibles. La sécu à fait passer les marges sur la parapharmacie en pressurant les prix des medicaments réels. Les tarifs des medicaments en france (et il faut bien remonter la chaine de valeur) ne permet pas l’equilibre financier d’une pharmacie.



La grande distribution fonctionne sur le volume pour reduire les marges. Ce principe sur les medicament impose la surconsommation.




en ligne monté par un pharmacie





  1. C’est moins cher pour les patients &gt; ok



  2. Actuellement plus de 90% des médicaments commandés en ligne seraient faux ou issus de la contrefaçon.

    &gt; Et donc la contrefaçon va magiquement disparaitre toute seule ?

    La surconsommation aussi ?



    Peut être, j’attends de voir car je suis pour l’instant pas convaincu.


OK. La vache !!!

C’est proprement honteux de lire ca…..



On va donner l’habitude aux gens de commander en ligne, et c’est UN PUTAIN DE CHEVAL DE TROIE !!!!

Voilà, les gens auront l’habitude de commander en ligne, et quand ils voudront quelque chose de plus puissant que des medocs en vente libre qui ne seront pas vendus sur les sites sous législation francaise, ils vont avoir le réflexe d’aller chercher ca sur des sites bien moins transparents….



Et d’ailleurs, certains médocs en vente libre sont dangereux aussi. Vente libre ne veut pas dire inoffensif !

N’importe quel pharmacien le sait, et si ces mecs là font 6 ans d’étude, c’est pas pour rien !!!!

Durthu, tu es pharmacien je crois, tu confirmes ?



Le médicament n’est pas un bonbon !!!!!!! MEME EN VENTE LIBRE !!

C’est tout simplement scandaleux, et je pèse mes mots. C’est honteux.

Et lire ca de la part d’un trio d’avocats…. Monde de merde.








durthu a écrit :



Ah bon, une boite de doliprane = 1 mort…. Je ne pense pas qu’ils nous donne la possibilité d’acheter moins d’une boite.







Oui, de même avec une boite de doliprane achetée en officine…



Perso, j’habite en Angleterre et j’achète tout mon Paracetamol/Ibuprofene en supermarché, comme tout le monde ici, et je ne pense pas que le taux de mortalité du aux médicaments est supérieur ici par rapport à la France.









Ottomatik0 a écrit :



Les français prennent trop de médicaments qui ne pourraient pas être vendus en ligne : anti-dépresseurs, anxiolytiques, antibiotiques… Ces médicaments appartiennent au liste I et II des substances vénéneuses, et nécessitent donc des ordonnances.





Cépafo<img data-src=" />, fatigué moi, tiens j’vais prendre un somnifère<img data-src=" />



Plus sérieusement, n’y a t’il pas des médicaments en vente libre dont les effets secondaires se rapprochent de ces médicament? (no troll inside)









Drepanocytose a écrit :







<img data-src=" />

J’attendais ta réaction avec impatience <img data-src=" />









jayce0611 a écrit :



Rappelez-vous du scandale, il y a quelques temps, sur les pharmaciens qui avaient patchés leur logiciel pour ne déclarer qu’une partie des ventes, et ainsi se faire de la gratte sur le dos de la sécu. Là, plus de soucis : chaque facture est enregistrée.





J’ai manqué ce scandale, aurais tu un lien vers un article qui en parles ?









FunnyD a écrit :



Pas de bol, je tombe presque toujours sur des pharmaciens à l’écoute et compétents <img data-src=" />











Elwyns a écrit :



Pas de chance pour où tu vas moi dans ma “région” les pharmaciens sont bien sympa niveau conseils, ou même soin , j’ai eu un gros trou une fois dans ma main elle a du passer 2 flacon d’eau oxygéné sans rien que je paye ( encore heureux j’avais pas mon portefeuille à ce moment ^^ ) enfin ça devrait être normal mais dans ce pays on peut se demander si ce n’est finalement pas une exception que j’ai vécu ^^







Merci de me confirmer que je n’ai juste pas de chance ça me rassure un peu <img data-src=" />



C’est quoi cette news ?



Une tribune donnée à un lobby c’est cela ?



Sinon la vente de médicaments en ligne présente plusieurs problèmes (avis perso et je ne suis pas pharmacien)





  • cela va conduire à la surconsommation (ou en tout cas au surachat). Comme je l’ai dit plus tot ce n’est pas en sortant de chez le médecin que tu pourras avoir immédiatement tes médocs pour soigner une grippe par exemple. Tu vas donc être tenter d’en acheter “à l’avance”… Problème ce sont des données perissables et donc: gaspillage.



  • cela pourrait entrainer à terme la fermeture de pharmacie tout juste rentable (en milieu rural)… et bonjour pour essayer d’aller trouver une pharmacie pour ses médicaments avec ordonnance.



    En fait c’est toujours la même chose, les CONsommateurs pour essayer de grapiller quelques euros ne regardent qu’à court terme… <img data-src=" />

    Dernier exemple en date, les plats surgelés…








Elwyns a écrit :



Pour le moment ce que je constate en France c’est qu’il y a une “culture” de surconsommation , alors pour l’instant je ne pense pas que mettre en vente libre certains médicaments qu’ils le sont dans d’autre Pays arrangerait le véritable problème du malade imaginaire.







surconsommation de quels médoc? ce n’est pas la surconsommation de médocs sans ordonnances qui sont des problèmes de santé publique (et je ne parles pas de santé en général, c’est pas comme si tu pouvais pas acheter de poisons dans les supermarchés, pour ta consommation personnelle).



C’est pas parce que tu dois aller à une/plusieurs pharmacies que tu vas prendre moins de médocs…









FunnyD a écrit :



<img data-src=" />

J’attendais ta réaction avec impatience <img data-src=" />





<img data-src=" /> Tu me connais bien, preuve de plus.



Le pire dans tout ca, c’est qu’en cas de problème, ce sera la société qui va éponger les plâtres à ses frais, à cause de quelques inconscients….

Et des problèmes avec ca, c’est pas qu’il risque d’y en avoir, c’est qu’il va yen avoir à coup sûr, et à la pelle….

M’a pourri ma journée, cette tribune…







canti a écrit :



surconsommation de quels médoc? ce n’est pas la surconsommation de médocs sans ordonnances qui sont des problèmes de santé publique





Si. Il y a une énorme surconsommation d’ibuprofène, par exemple.

C’est pas un bonbon, c’est un antiinflammatoire.

Pilule du lendemain : la même.



Et voilà la nouvelle poule aux œufs d’or pour les labos pharmaceutiques : vendre leurs saloperies en ligne.



Quand on sait que la moitié des médicaments ne servent à rien, commander en ligne va booster les ventes, sans contrôle du médecin ni surtout du pharmacien.



N’oublions pas non plus que les médecins n’ont pas suffisamment de connaissances en pharmacologie, et que les labos surfent sur ce manque d’info pour vendre, vendre, et vendre encore.



La surconsommation n’est pas morte, mille fois hélas, elle enrichit toujours les mêmes et appauvrit toujours les mêmes.



Mais que fait l’État et la police ? <img data-src=" />








jayce0611 a écrit :



Rappelez-vous du scandale, il y a quelques temps, sur les pharmaciens qui avaient patchés leur logiciel pour ne déclarer qu’une partie des ventes, et ainsi se faire de la gratte sur le dos de la sécu. Là, plus de soucis : chaque facture est enregistrée.







1- Des voleurs tu en trouvent dans toutes les professions

2- Et bien entendu puisque c’est vendu en ligne, cela ne peut pas être frauduleux…

Conclusion: on est bien sur un site de geeks <img data-src=" />









MarcRees a écrit :



Tu vas vite en interprétation à deux sous. Si des pharmaciens “en dur” nous transmettent une tribune pour nous expliquer en quoi ce e-commerce là c’est le mal, nous la diffuserons. Sans aucune réticence.





Et donc tu mettras un titre inverse <img data-src=" />

La clairement ce qui pose problème c’est le titre…









carbier a écrit :



Et donc tu mettras un titre inverse <img data-src=" />

La clairement ce qui pose problème c’est le titre…





+1. J’avoue que j’ai tiqué aussi.

“Selon 3 avocats, blabla” aurait été plus judicieux, me semble-t-il…



tiens, 2 news plus haut : “Tristan Nitot affirme que Mozilla ne cherche pas « à tuer la publicité »

bah la : “3 avocats affirment que blalbla”, ca aurait été aussi une option.



Ce à quoi il faut faire attention c’est la différence qu’il peut y avoir sur un achat en ligne par rapport à un achat physique.

=&gt; Si l’on peut déjà acheter 30 boites de Doliprane en pharmacie, ou le faire via 5 pharmacies différentes, il n’y a rien de plus à le faire en ligne. Si c’est aberrant en ligne ça l’est en pharmacie, si c’est accepté alors ça l’est pour les deux.



Si l’on fait en ligne ce qu’on peut faire en local alors il n’y a que le transport qui change. On reste dans le cadre du commerce.



Ensuite je suis pour les comparatifs de prix ou de substance =&gt; et ça c’est facile en ligne évidement.



Et entre nous, vu les vitrines actuelles, j’imagine bien les sites de pharmaciens : bourré de pub, de barres clignotantes flashy, de promotions, de newsletters à spam…

(Commencez par arrêter de vendre des bonbons, du maquillage et des promotions du jour et on reparlera plus sereinement de votre commerce et/ou votre éthique médicale)








carbier a écrit :



Et donc tu mettras un titre inverse <img data-src=" />

La clairement ce qui pose problème c’est le titre…





Il faudrait surtout un truc bien visible pour indiquer qu’il s’agit d’une tribune.



Le titre ne m’a pas posé de problèmes, mais je m’attendais à ce que ce soit rejeté <img data-src=" />









carbier a écrit :



C’est quoi cette news ?



Une tribune donnée à un lobby c’est cela ?



Sinon la vente de médicaments en ligne présente plusieurs problèmes (avis perso et je ne suis pas pharmacien)





  • cela va conduire à la surconsommation (ou en tout cas au surachat). Comme je l’ai dit plus tot ce n’est pas en sortant de chez le médecin que tu pourras avoir immédiatement tes médocs pour soigner une grippe par exemple. Tu vas donc être tenter d’en acheter “à l’avance”… Problème ce sont des données perissables et donc: gaspillage.





    J’ai ri, c’est grave ?





    carbier a écrit :



  • cela pourrait entrainer à terme la fermeture de pharmacie tout juste rentable (en milieu rural)… et bonjour pour essayer d’aller trouver une pharmacie pour ses médicaments avec ordonnance.



    En fait c’est toujours la même chose, les CONsommateurs pour essayer de grapiller quelques euros ne regardent qu’à court terme… <img data-src=" />

    Dernier exemple en date, les plats surgelés…







Les médicaments achetés sur internet sont remboursés ou pas ?








Winderly a écrit :



J’ai ri, c’est grave ?





<img data-src=" />



Non non je ne suis pas du tout influencé par mon boulot actuel <img data-src=" />



Et voila comment ruiner en 2s un commentaire qui se voulait sérieux <img data-src=" />









papasol a écrit :



Ce à quoi il faut faire attention c’est la différence qu’il peut y avoir sur un achat en ligne par rapport à un achat physique.

=&gt; Si l’on peut déjà acheter 30 boites de Doliprane en pharmacie, ou le faire via 5 pharmacies différentes, il n’y a rien de plus à le faire en ligne. Si c’est aberrant en ligne ça l’est en pharmacie, si c’est accepté alors ça l’est pour les deux.



Si l’on fait en ligne ce qu’on peut faire en local alors il n’y a que le transport qui change. On reste dans le cadre du commerce.



Ensuite je suis pour les comparatifs de prix ou de substance =&gt; et ça c’est facile en ligne évidement.



Et entre nous, vu les vitrines actuelles, j’imagine bien les sites de pharmaciens : bourré de pub, de barres clignotantes flashy, de promotions, de newsletters à spam…

(Commencez par arrêter de vendre des bonbons, du maquillage et des promotions du jour et on reparlera plus sereinement de votre commerce et/ou votre éthique médicale)





voilà comme ça c’est dit : pharmacie = commerce









Umineko a écrit :



Les médicaments achetés sur internet sont remboursés ou pas ?





Vu que ce sont les médicaments sans ordonnance (encore heureux), niet.









papasol a écrit :



Et entre nous, vu les vitrines actuelles, j’imagine bien les sites de pharmaciens : bourré de pub, de barres clignotantes flashy, de promotions, de newsletters à spam…

(Commencez par arrêter de vendre des bonbons, du maquillage et des promotions du jour et on reparlera plus sereinement de votre commerce et/ou votre éthique médicale)







La vente des medicaments réels ne permet pas l’equilibre financier des pharmacie auquel la sécu impose de se refaire sur la parapharmacie.



Soit on liberalise l’ensemble du secteur, pas d’imposition de lieux d’excercice, pas d’imposition de prix sur les medicaments réels et alors là il n’y a pas de probleme de concurrence.



Mais reglementer severement une partie du secteur en imposant la vente à perte au niveau de la sécu sur les medicament réels et liberaliser seulement l’autre secteur ne peut pas fonctionner.



C’est amusant de voir comment l’imposition du lieu d’excerce est validée par les associations de patients et de consommateur et pourtant comment ces meme associations trouvent que le systeme qu’ils veulent imposer à d’autre professions de santé ne marche pas.



Tout ceci ne changera quasiment rien à ce qui existe déjà.

Cette “tribune” est une pub pour la pharmacie de Caen c’est tout.



Il existe depuis longtemps des pharmacies en ligne en France, la seule différence maintenant c’est l’extension de la vente aux médicament en “libre accès”.

Ce sont des médicaments qui sont généralement pour des pathologies “immédiates” style rhume, fièvre, gastro etc… pathologies dont on ne peut généralement pas prévoir la survenue, mais pour lesquelles, s’il est nécessaire, le besoin de médicament ne peut souffrir de délai.

Surtout car la “maladie” sera guérie le temps de recevoir les boites.



La notion de coût diminué ne comprend évidemment pas les frais de ports.



Et concernant l’exemple des tests de grossesse: quelle bêtise, c’est un produit que de très nombreuses pharmacies vendent en ligne depuis très longtemps. Certaines ont même des boutiques Amazon pour tout dire !!!

Vu que ce n’est pas un “médicament”.



Donc au final un article qui n’annonce rien de nouveau, et surtout qui fait de la pub pour une seule pharmacie en ligne alors qu’il en existe déjà énormément.



Très déçu par PCI qui s’est laissé avoir sur le sujet :/ .








MarcRees a écrit :



Tu vas vite en interprétation à deux sous. Si des pharmaciens “en dur” nous transmettent une tribune pour nous expliquer en quoi ce e-commerce là c’est le mal, nous la diffuserons. Sans aucune réticence.







Heu, je crois que ce n’est pas la question. Quelle bonne foi et quelle objectivité peut-on attendre d’avocats? Et donc quel est l’intérêt de publier un truc pareil?









Drepanocytose a écrit :



<img data-src=" /> Tu me connais bien, preuve de plus.



Le pire dans tout ca, c’est qu’en cas de problème, ce sera la société qui va éponger les plâtres à ses frais, à cause de quelques inconscients….

Et des problèmes avec ca, c’est pas qu’il risque d’y en avoir, c’est qu’il va yen avoir à coup sûr, et à la pelle….

M’a pourri ma journée, cette tribune…





Si. Il y a une énorme surconsommation d’ibuprofène, par exemple.

C’est pas un bonbon, c’est un antiinflammatoire.

Pilule du lendemain : la même.





Ca va sur-encombrer les hopitaux



papasol a écrit :



Ce à quoi il faut faire attention c’est la différence qu’il peut y avoir sur un achat en ligne par rapport à un achat physique.

=&gt; Si l’on peut déjà acheter 30 boites de Doliprane en pharmacie, ou le faire via 5 pharmacies différentes, il n’y a rien de plus à le faire en ligne. Si c’est aberrant en ligne ça l’est en pharmacie, si c’est accepté alors ça l’est pour les deux.



Si l’on fait en ligne ce qu’on peut faire en local alors il n’y a que le transport qui change. On reste dans le cadre du commerce.





Ca fait quand même une énorme différence, si tu dois faire 50kms + la queue dans 5 pharmacies pour avoir tes 30 boites, t’en auras vite marre, alors que le faire sur le net sur 5 e-officines en 5 minutes, ca sera pas la même chose.



Puisque les médicaments ne sont pas remboursés, quelle est le problème avec la surconsommation ? <img data-src=" />

Tu payes pas pour les autres dans ce cas, donc tu t’en fous que ton voisin achètes un semi-remorque de médicaments.


Ce qu’il faut pas lire des fois…



La lettre est truffée d’idées reçues, voire carrément d’erreurs… Les notices sont en libre accès dans les officines. Sauf à tomber sur un connard. En outre, les bases de données des notices sont ouvertes. N’importe qui peut déjà y avoir accès par ce petit canal encore méconnu qu’ils appellent “internet”… Et gratuitement. Vous croyez que le mec qui a ouvert son site s’est tapé les notices sous open office une par une ?! Mais réfléchissez bon sang.



Après, beaucoup ont déjà été relevées, notamment par Durthu. Mais ensuite, je ne réagis pas dans les commentaires sur le dernier processeur ou la carte graphique hyper whaou parce que je n’y connais rien… Donc :



(Edit : Jayce, je ne m’acharne pas sur toi, même si mon commentaire le laisse penser. C’est juste que c’est ton post qui m’a fait réagir. Mais je suis très ouvert sur le dialogue. peace)









jayce0611 a écrit :



Je suis désolé pour la profession, mais quand on voit que presque toutes les pharmacies sont devenues des supermarchés







Presque ? Sors de Paris, tu verras. (mais je suis aussi complètement opposé aux pharma-supermarchés).







jayce0611 a écrit :



ou tout et n’importe quoi y est vendu, au tarif libre et parfois clairement abusif







Tarif libre, oui. Je croyais que tu défendais la liberté ? Le tarif libre est un droit pour le monde entier. Pas pour la pharmacie ? Pas d’accord. Ou le reste de ton discours est erroné. Soit on laisse un tarif libre, soit on impose un honoraire de dispensation (et j’y suis favorable).



Parfois oui, ça a l’air abusif. Après, tu ne peux pas comparer une officine énorme à une minuscule pharmacie de quartier, où le titulaire bosse 75 heures par semaine, plus les gardes, parce qu’il est seul. Ajoute à cela qu’il doit passer lui-même ses commandes, et tu as des frais de fonctionnement colossaux, pour un revenu horaire moyen, voire faible (je souhaiterais m’installer, mais je gagnerai moins à l’heure qu’actuellement salarié, je bosserai 2 à 3 fois plus, j’aurai une masse de responsabilités supplémentaires en plus de celles déjà pas ridicules que j’ai actuellement et je serai endetté à hauteur de 2-3 millions pendant des années, ainsi que ma famille. Oui, ça fait réfléchir).



Donc oui, les prix peuvent varier du simple au triple. Ce n’est pas pour autant que ceux qui font payer le triple s’en mettent 3 fois plus dans la poche… BIEN AU CONTRAIRE !







jayce0611 a écrit :



Ce type de site fait forcément suite à une demande. Et la profession doit s’adapter.







Je suis d’accord.







jayce0611 a écrit :



Toutefois, je pense sincèrement que cette boutique en ligne ne vendra pas de morphine / vicodine







La vicodine n’est pas commercialisée en France. Merci d’arrêter la télévision.







jayce0611 a écrit :



Il est bien clairement indiqué “ Enfin, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sont concernés”, ce qui limite grandement les abus.







Encore heureux. Mais n’oublions pas que le doliprane est reponsable de centaines de greffes de foie par an en France. Des MILLIERS dans les pays où il est disponible plus facilement qu’ici (et déjà je trouve qu’il est plutôt facile de s’en procurer ici).







jayce0611 a écrit :



Et encore une fois, le fait que ce soit une officine française permet au site de se conformer aux réglementations françaises.







Là n’est pas le souci. Le patient lambda, il fait comment la différence entre un “vrai” site d’une vraie pharmacie, et un “faux” site ? Actuellement, médoc sur le net = saloperie. Mais après ? “on sait pas vraiment”. C’est surtout ça le danger !













jayce0611 a écrit :



Que les pharmaciens ailles s’installer dans les deserts médicaux, et aprés on pourra en reparler. Parce qu’invoquer “la libre installation” ne permet que de donner une excuse à “je veux pouvoir me remplir les poches”.







Alors là, pardon… As-tu été dans un “désert médical” récemment ? Je ne pense pas, parce que à côté du local vide de la poste et en face du bistrot survivant, tu trouves une pharmacie encore. Oui, parce que en pharmacie, IL N’Y A PAS DE LIBRE INSTALLATION, contrairement en médecine. DONC : il y a des pharmacies dans les “déserts”… Pour l’instant, puisque ce seront les premières à fermer (ça commence déjà depuis quelques années). Rappelons au passage qu’il n’y a plus d’ouvertures de pharmacies en France depuis belle lurette.







jayce0611 a écrit :



Rappelez-vous du scandale, il y a quelques temps, sur les pharmaciens qui avaient patchés leur logiciel pour ne déclarer qu’une partie des ventes, et ainsi se faire de la gratte sur le dos de la sécu. Là, plus de soucis : chaque facture est enregistrée.







Il y a des arnaqueurs et des connards partout. Cependant, n’allez pas imaginer que les “pionniers” de la pharmacie sur le net s’intéressent plus à vos intérêts qu’aux leurs. C’est le même discours que Leclerc : nous sommes des victimes du système, on ne veut que le bien du monde. Bah voyons. C’est très bankable comme discours.







jayce0611 a écrit :



edit : ca n’enléve rien a la pharmacie de quartier, ou le conseil recherché y est trés souvent prodigué avec profesionnalisme. Mais on dirait un vieux combat d’arriére-garde…. “le net m’a tuer”







C’est pas faux. Je suis d’accord qu’il faut s’adapter. Mais il faut aussi voir tous les tenants et aboutissants de la réforme. Ainsi que le prix à payer. J’ai travaillé dans 4 officines différentes des 8 dernières années. Une seule a éventuellement les reins assez solides pour survivre à une baisse de 20% des prix, et aucune n’a l’infrastructure nécessaire à la gestion, à l’entretien et à la logistique d’un site internet. Si on me démontre que les pharmacies qui ne peuvent pas ouvrir de site (surtout dans les petits villages) y survivront, alors OK, je m’incline. En attendant, je doute. Je rappelle que chaque pharmacie a une “population” de patients, définie par le quorum. Cette population n’est pas captive, elle peut aller où elle veut. En ville, ça ne pose pas de souci : si on n’est pas satisfait, on va voir ailleurs. En campagne, c’est plus compliqué. L’achat sur internet peut simplifier ça : on n’est pas content donc on va voir ailleurs sur internet. C’est sain. À la pharma du coin de faire en sorte de satisfaire sa population. NORMAL. Oui, mais si elle fait déjà bien son boulot et que tout ce qu’elle ne peut pas faire, c’est s’aligner sur les prix… Quelle conséquence ?



Je ne suis pas complètement contre ça. Mais j’ai peur pour l’avenir. Il faut réfléchir avant de foncer bêtement.



Désolé.









Umineko a écrit :



Puisque les médicaments ne sont pas remboursés, quelle est le problème avec la surconsommation ? <img data-src=" />

Tu payes pas pour les autres dans ce cas, donc tu t’en fous que ton voisin achètes un semi-remorque de médicaments.









Sauf que s’il s’intoxique, il va finir a l’hôpital et ça coûtera cher à la sécu. S’il a un accident de voiture à cause des médicaments, idem. Si une femme enceinte prend un médicament contre-indiqué et avorte, ou a un enfant malformé, idem. etc…



si c’est toi dans la bagnole d’en face, tu risques de trouver ça problématique aussi… si c’est toi la femme enceinte, ou le gamin malformé, aussi…









Umineko a écrit :



Puisque les médicaments ne sont pas remboursés, quelle est le problème avec la surconsommation ? <img data-src=" />





Le problème de la Santé Publique.



Dans le cas de “médicaments” placebo, aucune importance, mais l’auto-médication risque d’être renforcée avec ce système, avec des conséquences néfastes.



Comme je le disais, plus haut, n’oublions pas que déjà, à la base, 50% des médocs sont inutiles, voire néfastes.



Le trou de la Sécu ? On s’en fout, tant les industries pharmaceutiques se gavent sur le dos des gens, souvent consommant trop et/ou mal en toute bonne foi, avec des toubibs souvent peu experts en pharmacologie, et souvent trop prompts à prescrire à tout prix…. <img data-src=" /> Ouais, ça craint.









Umineko a écrit :



Puisque les médicaments ne sont pas remboursés, quelle est le problème avec la surconsommation ? <img data-src=" />

Tu payes pas pour les autres dans ce cas, donc tu t’en fous que ton voisin achètes un semi-remorque de médicaments.







Ça, c’est typique. Vois plus loin : le mec s’enfourne 2 boîtes de doliprane (16 grammes). Il se flingue le foie. Passe 3 semaines à l’hosto, récupère une greffe de foie (on n’en a pas des masses déjà).



Le type qui “a fait ce qu’il voulait” aura coûté une fortune à la société. Considérablement plus que si ses médocs avaient été remboursés.









Winderly a écrit :



J’ai manqué ce scandale, aurais tu un lien vers un article qui en parles ?







Ce scandale il me semble.



Fraude fiscale massive chez les pharmaciens



Et n’oublions pas ça :

Les médicaments anti-rhume mauvais pour le coeur ?









bourgpat a écrit :



Mais reglementer severement une partie du secteur en imposant la vente à perte au niveau de la sécu sur les medicament réels et liberaliser seulement l’autre secteur ne peut pas fonctionner.





+1









loser a écrit :



Sauf que s’il s’intoxique, il va finir a l’hôpital et ça coûtera cher à la sécu. S’il a un accident de voiture à cause des médicaments, idem. Si une femme enceinte prend un médicament contre-indiqué et avorte, ou a un enfant malformé, idem. etc…



si c’est toi dans la bagnole d’en face, tu risques de trouver ça problématique aussi… si c’est toi la femme enceinte, ou le gamin malformé, aussi…





Et ca va augmenter les tentatives de suicide par médicaments… et les ratages aussi









seboss666 a écrit :



[…] à propos de la vente à la gélule[…]



Ça, ça serait une avancée, même si pour certains médicaments, le conditionnement “faible” permet déjà un meilleur contrôle des quantités (mon beau-frère est sous morphine pour son dos, il n’a pas un seul cachet en rab). Si je dis pas de bêtise, c’est déjà le cas aux US, et les flacons ont carrément le nom de la personne je crois (non, je me base pas sur ce que je vois dans les séries–y’a tellement de conneries là-dedans–, mais sur des souvenirs de documentaires). Mais c’est clair que c’est la fiesta au gaspillage en France de manière générale.







La morphine est un stupéfiant, donc géré à l’unité de prise. Normal.



Je suis aussi favorable à la gestion à l’unité pour toutes les prescriptions, mais il y a aussi beaucoup d’oppositions. La première : les industries qui feront moins de CA (et produisent des études qui “démontrent” que ça ne couterait pas moins cher). Ensuite, c’est une surcharge de travail énorme pour les officines, mais pourquoi pas ? En tout cas, à mon sens, ça ferait bien plus partie de notre boulot que de vendre des savons.









FrDakota a écrit :



Fraude fiscale massive chez les pharmaciens







c’est de la fraude fiscale, et c’est pas joli-joli, mais faut pas confondre avec une fraude à la sécu!







FrDakota a écrit :



Et n’oublions pas ça :

Les médicaments anti-rhume mauvais pour le coeur ?







C’est justement le travail du pharmacien de veiller au respect des précautions d’emploi et des contre-indications. Quand tu achètes ce genre de traitement, il vérifie que tu n’as pas d’antécédents cardio-vasculaires, ou de risque de glaucome aigü, ou de problèmes de prostate par exemple.





Cela ne t’ennuie pas de vomir des bêtises sans nuance, si ce n’est celle malodorante dans laquelle tu te complais visiblement ?





belle formulation, qui ne répond pas à la question caché derrière cette attaque violente, il est vrai, M. le Rédacteur en Chef. Si la forme vous deplais, le fond est là; vous utilisez des photos, régulièrement sans crédit, ce qui est obligatoire par la loi. Il est pourtant simple de trouver l’auteur de la photo: Steve Silvas / Getty Images.



cordialement,


Bien évidemment, on vérifiera les diverses allergies et interactions médicamenteuses avant de vendre le produit.



Par exemple l’ibuprofène, en vente libre massivement, est synonyme de mort pour ceux qui en sont allergiques. Je ne parle pas d’un médicament anodin et peu prescrit hein.








MastaDaddy a écrit :



(…)



Désolé.





Tu n’as pas à être désolé. Ton commentaire est clair et constructif de la part de quelqu’un qui est dans le milieu… <img data-src=" />









bourgpat a écrit :



Leclers pourrait très bien ouvrir des pharmacies, mais



pour eviter la désertification rurale, il faut obligatoirement racheter une pharmacie existante meme si il est possible après de la deplacer.

Or leclercs ne veux pas payer ce quye sont obligé de payer les jeunes pharmaciens lorsqu’ils s’intallent.



Les tarifs et les marges des medicament sont reglementés par l’état avec des marges faibles. La sécu à fait passer les marges sur la parapharmacie en pressurant les prix des medicaments réels. Les tarifs des medicaments en france (et il faut bien remonter la chaine de valeur) ne permet pas l’equilibre financier d’une pharmacie.



La grande distribution fonctionne sur le volume pour reduire les marges. Ce principe sur les medicament impose la surconsommation.







<img data-src=" />



@ Paradise, Loser, MastaDaddy

Dans tous les abus que vous décrivez, qu’est-ce qui empêche de le faire avec des médicaments achetés dans une pharmacie traditionnel ? <img data-src=" />


En tant que pharmacien (mais pas en officine, je tente de rester le plus objectif possible), je connais un peu le sujet.

Je ne suis pas spécialement contre dans le fond, après tout c’est une forme de concurrence qui existe dans bien d’autres domaines. Il y à bien de la vitamine C en supermarché, et les ventes en officine sont très bonnes sur ce produit, la concurrence ne tue pas tout sur son passage, et heureusement.

De plus cela forcera peut être le profession à se reformer, ce dont elle à bien besoin.



Cependant, cela ne fait que participer à fragiliser le réseau officinal, qui contrairement aux médecins, maille parfaitement le territoire. Depuis les années 2000 les pharmacies souffrent. Après avoir très (trop sans doutes) à bien vécue, une pharmacie sur deux est dans le rouge en ile de France et une sur trois en province (il y à un gros rapport sur le sujet). Une officine dépose le bilan par jour. Les plus en souffrances sont celles de quartier, périphérie de grosses agglo et en campagne. Donc attention ce que l’ont veut, des prix bas ou un bon réseau, il y a un toujours juste milieu.



De plus, cette mesure n’est qu’une des mesures actuelles qui va conduire de plus en plus à la fermeture d’officine de quartier pour des regroupements en grosses structures /mini supermarchés que certains semblent trouver pas très adaptées aux enjeux de santé public.

Du coup, je ne saisi pas trop l’intérêt de telles mesures qui fragilisent le réseau (c’est valable aussi pour les médicaments chez Leclerc), officine en durs qui rendent bien services à des malades. A ceux qui considère que la pharmacien ne sert à rien, profitez en, c’est que vous n’êtes pas gravement malade.



Quand à l’enjeu de santé public (surconsommation) de la vente sur internet, rien n’empêche un patient de faire le tour des pharmacies (parfois à quelques mètres les unes des autres) pour faire des stock de néo-codion… ce sera un peu plus facile sur internet, quoique le toxicomane n’attendra sans doutes pas 48h sa livraison <img data-src=" />



Dans le fond, ce n’est pas forcément une mauvaise mesure (a voir dans la pratique).

Enfin la baisse supposée des prix n’est pas un bon argument. Les tarifs sont parmi les plus bas d’Europe en France, et certains pays qui ont libéralisé un peu trop (allemagne, UK) se retrouvent avec des médicaments contrefaits dans leur propres réseau officinal (la DGCCRF allemande à trouvé jusqy’à 20% de viagra contrefait dans les officines allemandes par ex !)…

L’affaire des lasagnes au bourrin, ça peut aussi arriver dans un marché du médicament, si la pression de la baisse des prix devient insoutenable pour les fournisseurs.








FrDakota a écrit :



Ce scandale il me semble.



Fraude fiscale massive chez les pharmaciens



Et n’oublions pas ça :

Les médicaments anti-rhume mauvais pour le coeur ?





merci









MastaDaddy a écrit :



La morphine est un stupéfiant, donc géré à l’unité de prise. Normal.



Je suis aussi favorable à la gestion à l’unité pour toutes les prescriptions, mais il y a aussi beaucoup d’oppositions. La première : les industries qui feront moins de CA (et produisent des études qui “démontrent” que ça ne couterait pas moins cher). Ensuite, c’est une surcharge de travail énorme pour les officines, mais pourquoi pas ? En tout cas, à mon sens, ça ferait bien plus partie de notre boulot que de vendre des savons.





<img data-src=" />



Mais comme tu le dis, ça n’arrivera jamais, il y a trop de pognon en jeu, et les scandales des médicaments surconsommés, et/ou inutiles, ne cesseront jamais de fleurir.



Les spécialistes le savent, les professeurs de médecine le savent, les pharmacologues/pharmaciens le savent, l’État le sait, et rien ne changera, la logique de la libéralisation, de la vente pour la vente, perdurera, le trou de la Sécu aussi, la surconsommation aussi, et toute cette gabegie continuera de peser sur les épaules des petites gens par le biais des taxes et des impôts, pour engraisser une poignée d’industriels. <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



OK. La vache !!!

C’est proprement honteux de lire ca…..



On va donner l’habitude aux gens de commander en ligne, et c’est UN PUTAIN DE CHEVAL DE TROIE !!!!

Voilà, les gens auront l’habitude de commander en ligne, et quand ils voudront quelque chose de plus puissant que des medocs en vente libre qui ne seront pas vendus sur les sites sous législation francaise, ils vont avoir le réflexe d’aller chercher ca sur des sites bien moins transparents….



Et d’ailleurs, certains médocs en vente libre sont dangereux aussi. Vente libre ne veut pas dire inoffensif !

N’importe quel pharmacien le sait, et si ces mecs là font 6 ans d’étude, c’est pas pour rien !!!!

Durthu, tu es pharmacien je crois, tu confirmes ?



Le médicament n’est pas un bonbon !!!!!!! MEME EN VENTE LIBRE !!

C’est tout simplement scandaleux, et je pèse mes mots. C’est honteux.

Et lire ca de la part d’un trio d’avocats…. Monde de merde.









Je confirme aussi ! <img data-src=" />



Malheureusement, je comprends les avis opposés au mien. On souffre énormément de la mauvaise image des (trop nombreux) pharmaciens tiroirs-caisse et incompétents qui ne se forment pas parce que “ça tourne tout seul”.



Cependant, je pressens qua ça va changer. Déjà depuis plusieurs années (à la louche : une dizaine), les titulaires ne peuvent plus se permettre de ne plus être dans leur officine. Ça ne “tourne” plus “tout seul”. Les banques ont moins confiance et quand j’irai faire le tour pour un prêt à quelques millions d’euros, je m’attends à ce qu’on me rigole au nez / claque la porte / Jette des tomates (ou les 3)… Avant c’était simple, rentable, évident. Maintenant, c’est risqué, moins rentable, moins facile. les gens sont procéduriers, sont beaucoup mieux renseignés. Il faut plus de compétence, plus de connaissances, plus de services, avec moins d’argent. Obligé que ça change, sinon on crève. Donc je pense que le pharmacien incompétent qui ne pense qu’à sa marge sera en voie de disparition. J’espère. Je désespère. <img data-src=" />



surconsommateurs = moins de retraités = économies pour la société.



conclusion, les medocs en ligne c’est bon … mangez en <img data-src=" />



quoi ?! c’est vendredi non ?! <img data-src=" />








Umineko a écrit :



@ Paradise, Loser, MastaDaddy

Dans tous les abus que vous décrivez, qu’est-ce qui empêche de le faire avec des médicaments achetés dans une pharmacie traditionnel ? <img data-src=" />







Rien, je suis d’accord.



Sauf normalement, l’interrogatoire du pharmacien (trop souvent limité voire carrément nul, j’en suis conscient). Cependant il est souvent mal vu alors que c’est notre métier. Beaucoup le passent à la trappe et c’est dommage. Je ne sers pas à vendre des boîtes, je m’en cogne. Je suis plus satisfait si quelqu’un repart sans rien, mais convaincu qu’il n’a besoin de rien, qu’avec une connerie qui servira à rien.



Et j’ai encore mieux fait mon boulot si j’ai évité à quelqu’un de prendre un truc potentiellement dangereux.







Mais je pense qu’il faut resserer les contrôles sur les pharmaciens et non pas ouvrir les vannes. Mais je suis d’accord dans le fond.









carbier a écrit :



C’est quoi cette news ?



Une tribune donnée à un lobby c’est cela ?



Sinon la vente de médicaments en ligne présente plusieurs problèmes (avis perso et je ne suis pas pharmacien)





  • cela va conduire à la surconsommation (ou en tout cas au surachat). Comme je l’ai dit plus tot ce n’est pas en sortant de chez le médecin que tu pourras avoir immédiatement tes médocs pour soigner une grippe par exemple. Tu vas donc être tenter d’en acheter “à l’avance”… Problème ce sont des données perissables et donc: gaspillage.



  • cela pourrait entrainer à terme la fermeture de pharmacie tout juste rentable (en milieu rural)… et bonjour pour essayer d’aller trouver une pharmacie pour ses médicaments avec ordonnance.



    En fait c’est toujours la même chose, les CONsommateurs pour essayer de grapiller quelques euros ne regardent qu’à court terme… <img data-src=" />

    Dernier exemple en date, les plats surgelés…







    Haaa <img data-src=" /> Que ce soit sur orange, les plats préparés ou les médicaments j’adore tes points de vues ( en même temps proche des miens <img data-src=" />

    )



J’ai la solution : les pharmacies se mettent en Relais Colis pour les médoc vendus sur internet <img data-src=" />








Umineko a écrit :



@ Paradise, Loser, MastaDaddy

Dans tous les abus que vous décrivez, qu’est-ce qui empêche de le faire avec des médicaments achetés dans une pharmacie traditionnel ? <img data-src=" />





Je crains que l’achat en ligne facilite la consommation et la surconsommation, et aussi les contre-indications, qu’un interlocuteur physique comme un pharmacien peut contrôler dans la plupart des cas (oui, pas tous, je sais).









pepers256 a écrit :



En tant que pharmacien (mais pas en officine, je tente de rester le plus objectif possible), je connais un peu le sujet.

Je ne suis pas spécialement contre dans le fond, après tout c’est une forme de concurrence qui existe dans bien d’autres domaines. Il y à bien de la vitamine C en supermarché, et les ventes en officine sont très bonnes sur ce produit, la concurrence ne tue pas tout sur son passage, et heureusement.

De plus cela forcera peut être le profession à se reformer, ce dont elle à bien besoin.



Cependant, cela ne fait que participer à fragiliser le réseau officinal, qui contrairement aux médecins, maille parfaitement le territoire. Depuis les années 2000 les pharmacies souffrent. Après avoir très (trop sans doutes) à bien vécue, une pharmacie sur deux est dans le rouge en ile de France et une sur trois en province (il y à un gros rapport sur le sujet). Une officine dépose le bilan par jour. Les plus en souffrances sont celles de quartier, périphérie de grosses agglo et en campagne. Donc attention ce que l’ont veut, des prix bas ou un bon réseau, il y a un toujours juste milieu.



De plus, cette mesure n’est qu’une des mesures actuelles qui va conduire de plus en plus à la fermeture d’officine de quartier pour des regroupements en grosses structures /mini supermarchés que certains semblent trouver pas très adaptées aux enjeux de santé public.

Du coup, je ne saisi pas trop l’intérêt de telles mesures qui fragilisent le réseau (c’est valable aussi pour les médicaments chez Leclerc), officine en durs qui rendent bien services à des malades. A ceux qui considère que la pharmacien ne sert à rien, profitez en, c’est que vous n’êtes pas gravement malade.



Quand à l’enjeu de santé public (surconsommation) de la vente sur internet, rien n’empêche un patient de faire le tour des pharmacies (parfois à quelques mètres les unes des autres) pour faire des stock de néo-codion… ce sera un peu plus facile sur internet, quoique le toxicomane n’attendra sans doutes pas 48h sa livraison <img data-src=" />



Dans le fond, ce n’est pas forcément une mauvaise mesure (a voir dans la pratique).

Enfin la baisse supposée des prix n’est pas un bon argument. Les tarifs sont parmi les plus bas d’Europe en France, et certains pays qui ont libéralisé un peu trop (allemagne, UK) se retrouvent avec des médicaments contrefaits dans leur propres réseau officinal (la DGCCRF allemande à trouvé jusqy’à 20% de viagra contrefait dans les officines allemandes par ex !)…

L’affaire des lasagnes au bourrin, ça peut aussi arriver dans un marché du médicament, si la pression de la baisse des prix devient insoutenable pour les fournisseurs.







J’aime bien ton commentaire. Je le trouve sain et posé.

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frog_n_rosbif a écrit :



Oui, de même avec une boite de doliprane achetée en officine…



Perso, j’habite en Angleterre et j’achète tout mon Paracetamol/Ibuprofene en supermarché, comme tout le monde ici, et je ne pense pas que le taux de mortalité du aux médicaments est supérieur ici par rapport à la France.







Et pourtant si ;-)

Les chiffres sont dispo un peu partout. J’ai vu passer une étude récente à l’OMS je crois. Je vais essayer de retrouver les valeurs exactes.



De mémoire, la page wikipedia du paracétamol cite des études précises.



A vérifier









pepers256 a écrit :



Donc attention ce que l’ont veut, des prix bas ou un bon réseau, il y a un toujours juste milieu.







He ho c’est pas une news Freemobile non mais! <img data-src=" />



En revanche, je me demande pourquoi PCInpact prend position sur un sujet sur lequel ils ne sont pas du tout compétent et s’appuie sur l’argumentaire d’une des 2 parties…<img data-src=" />









Mateal47 a écrit :



He ho c’est pas une news Freemobile non mais! <img data-src=" />



En revanche, je me demande pourquoi PCInpact prend position sur un sujet sur lequel ils ne sont pas du tout compétent et s’appuie sur l’argumentaire d’une des 2 parties…<img data-src=" />









Lool pour free merci de ce moment de rigolade :)



Sinon Oui je suis d’accord avec toi, marc m’a répondu en disant que les anti peuvent répondre… mais encore une fois c’est pas ca le traitement attendu sur pc inpact, plus du traitement à la universfreebox ou frandroid ( mais la ou au moins pc inpact est honnête c’est qu’il le précise de manière assez visible, ce qui n’est pas toujours le cas chez les autres…. )









papasol a écrit :



Ce à quoi il faut faire attention c’est la différence qu’il peut y avoir sur un achat en ligne par rapport à un achat physique.

=&gt; Si l’on peut déjà acheter 30 boites de Doliprane en pharmacie, ou le faire via 5 pharmacies différentes, il n’y a rien de plus à le faire en ligne. Si c’est aberrant en ligne ça l’est en pharmacie, si c’est accepté alors ça l’est pour les deux.



Si l’on fait en ligne ce qu’on peut faire en local alors il n’y a que le transport qui change. On reste dans le cadre du commerce.



Ensuite je suis pour les comparatifs de prix ou de substance =&gt; et ça c’est facile en ligne évidement.



Et entre nous, vu les vitrines actuelles, j’imagine bien les sites de pharmaciens : bourré de pub, de barres clignotantes flashy, de promotions, de newsletters à spam…

(Commencez par arrêter de vendre des bonbons, du maquillage et des promotions du jour et on reparlera plus sereinement de votre commerce et/ou votre éthique médicale)







Change de pharmacie.



Nos vitrines sont vides. On voit dedans à travers. Aucune pub. Rien.



Nous sommes des professionnels de la santé, pas des vendeurs de boîtes.









MastaDaddy a écrit :



J’aime bien ton commentaire. Je le trouve sain et posé.

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Tout à fait.



Je me demandais si en fait l’assainissement de la profession de pharmacien ne passerait pas par un meilleur respect du médicament, et une meilleure formation des médecins en pharmacologie, j’insiste sur ce dernier point.



La pharmacie, si elle retrouvait son vrai rôle, donc en dehors des shampoings et autres savonnettes à l’huile d’olive, devrait être en collaboration plus étroite avec le médecin traitant et le malade, et ne devrait pas souffrir d’une “concurrence” quelconque, le maillage des pharmacies est réellement d’utilité publique au même titre que les écoles, les postes, les médecins.



Une réforme est nécessaire, mais l’État est à la botte des industriels.









chambolle a écrit :



Y a t’il des millions de morts du à cela : non.







Pas si sur…



Depuis les années 80, la législation impose des règles sur le conditionnement et la vente du paracétamol. Depuis, nous avons environ 6 mort par an du au paracétamol en france, et dans une énorme majorité de cas, dans une démarche suicidaire.



En angletterre, la legislation était plus souple sur le paracétamol avant 1998. Le nombre de décès liés à ce composé était de l’ordre de 200 à 600 selon les années. Depuis 1998, la legislation anglaise à suivis le model français avec le même résultat, une chute drastique du nombre de mort lié à ce produit.



Il faut aussi savoir qu’en france certains produit comme la codéïne peuvent se retrouver dans des médicaments délivrés sans ordonnance : principalement des antitussif , tussipax, neocodion… La codéine est un opiacé, utilisé comme produit de substitution à l’héroine. le néocodion à l’avantage de ne pas être mélangé à du paracétamol contrairement à du dafalgan codéiné par exemple… Pire le neocodion peut être utilisé pour faire un “krocodile”, une mélange codéine/essence de voiture (Non, malheureusement ce n’est pas une blague…).



Le néocodion n’est pas plus dangereux en soit que le paracétamol, il faut pas mal de boite pour se faire un “fix”, mais témoigne de la nécessité de garder le contrôle de la vente par un pharmacien compétent, capable aussi d’apporter un conseil et des recommandations.









bourgpat a écrit :



La vente des medicaments réels ne permet pas l’equilibre financier des pharmacie auquel la sécu impose de se refaire sur la parapharmacie.



Soit on liberalise l’ensemble du secteur, pas d’imposition de lieux d’excercice, pas d’imposition de prix sur les medicaments réels et alors là il n’y a pas de probleme de concurrence.



Mais reglementer severement une partie du secteur en imposant la vente à perte au niveau de la sécu sur les medicament réels et liberaliser seulement l’autre secteur ne peut pas fonctionner.



C’est amusant de voir comment l’imposition du lieu d’excerce est validée par les associations de patients et de consommateur et pourtant comment ces meme associations trouvent que le systeme qu’ils veulent imposer à d’autre professions de santé ne marche pas.







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durthu a écrit :



Ah bon, une boite de doliprane = 1 mort…. Je ne pense pas qu’ils nous donne la possibilité d’acheter moins d’une boite.







Cela change quoi par rapport à l’achat en magasin ? Rien.





Faux, si un patient vient en officiine et me demande la notice, je peux lui en montrer une et même lui faire une copie…





Et tu n’as pas remarqué que c’est un poil casse-pied, de se déplacer juste pour cela ? voir faire la queue.





<img data-src=" />



La meilleure solution est encore de ne pas autoriser la vente en ligne.





Pourquoi avoir de la concurrence, alors que les prix peuvent rester haut et continuer à plumer vos clients. J’ai tellement adoré la différence de prix d’une boutique à l’autre sur le Malarone ou les pilules pour les femmes.





Après c’est vrai que ça fera baisser les prix mais pas sur les médicaments remboursables. Les économies ne seront pas si importantes que ça pour les français et la plupart du temps, ils achètent quand ils en ont besoin pas en prévision. Acheter en prévision fait augmenter la consommation pas l’inverse (ainsi que les médicaments non utilisés, périmés,…)





Et tout ce qui est traitement “de confort” longue durée ? La vitamine C ont peut déjà l’avoir en super marché.









pepers256 a écrit :



… Depuis les années 2000 les pharmacies souffrent. Après avoir très (trop sans doutes) à bien vécue, une pharmacie sur deux est dans le rouge en ile de France et une sur trois en province (il y à un gros rapport sur le sujet). Une officine dépose le bilan par jour…







Il faut rappeler que l’on ne peut créer de nouvelles pharmacies. Les ex-étudiants en pharmacie ne peuvent que racheter une pharmacie existante et n’hésite pas à payer en millions d’euro, les murs en question. Leur pharmacie est dans le rouge car il faut bien payer le prêt à la banque !









paradise a écrit :



Tout à fait.



Je me demandais si en fait l’assainissement de la profession de pharmacien ne passerait pas par un meilleur respect du médicament, et une meilleure formation des médecins en pharmacologie, j’insiste sur ce dernier point.



La pharmacie, si elle retrouvait son vrai rôle, donc en dehors des shampoings et autres savonnettes à l’huile d’olive, devrait être en collaboration plus étroite avec le médecin traitant et le malade, et ne devrait pas souffrir d’une “concurrence” quelconque, le maillage des pharmacies est réellement d’utilité publique au même titre que les écoles, les postes, les médecins.



Une réforme est nécessaire, mais l’État est à la botte des industriels.





Oui, faire une sorte de “pharmacien traitant”. Parce-que, la concurrence, dans ce cas précis elle ne joue pas en la faveur du patient. Si tu avertis un parient que c’est par forcément bon d’acheter ce médoc, tu sais qu’il trouvera toujours une officine pour lui vendre, et du coup tu vends quand même : c’est un effet pervers.

un dossier interpharmacie, à l’heure du PC et du web, ça doit pas être compliqué. Enfin ce ne sont que des pistes.



Les médecins sont pétris de qualité, mais sont des quiches en pharmaco. C’est pas dans leur programme, ils appliquent les recettes de cuisines de la pharmacie (et au passage, le livre sur les 1001 médocs dangereux ou inutiles est écris par.. .2 médecins). Un peu plus de pharmaco pour les médecins, et de diagnostic pour les pharmaciens ne ferrait pas de mal aux 2 métiers. Meilleur compréhension du médoc pour l’un , meilleur conseil pour l’autre.









MarcRees a écrit :



Nos colonnes sont ouvertes, aux pro comme aux contra…



…Si des pharmaciens “en dur” nous transmettent une tribune pour nous expliquer en quoi ce e-commerce là c’est le mal, nous la diffuserons. Sans aucune réticence.





+1 <img data-src=" />



Un sondage d’opinion “pour ou contre” sur ce sujet permettrait aussi de voir s’il y a demande et donc si le milieu des pharmaciens doit lui aussi s’adapter (ou pas) comme pour l’industrie culturelle ou la téléphonie mobile.









cyrano2 a écrit :



Et tu n’as pas remarqué que c’est un poil casse-pied, de se déplacer juste pour cela ? voir faire la queue.







La notice est DEJA accessible sur le net. Avant ces histoires de pharmacies en ligne. <img data-src=" />









cyrano2 a écrit :



Et tu n’as pas remarqué que c’est un poil casse-pied, de se déplacer juste pour cela ? voir faire la queue.





Sans sarcasme, il y a quand même une différence entre faire la queue pour acheter un poireau, et faire la queue pour prendre soin de sa santé.



Dans le 1er cas c’est chiant, dans le 2eme ca vaut un peu la peine, quand même….







Deep_INpact a écrit :



+1 <img data-src=" />

Un sondage d’opinion “pour ou contre” sur ce sujet permettrait aussi de voir s’il y a demande et donc si le milieu des pharmaciens doit lui aussi s’adapter (ou pas) comme pour l’industrie culturelle.





Encore une fois, c’est étrange de comparer la santé et le milieu culturel !!!









Drepanocytose a écrit :



Sans sarcasme, il y a quand même une différence entre faire la queue pour acheter un poireau, et faire la queue pour prendre soin de sa santé.



Dans le 1er cas c’est chiant, dans le 2eme ca vaut un peu la peine, quand même….





Mais c’est pas forcément l’avis de tous les patients malheureusement.

Du coup on a les pharmaciens qu’on mérite. Aujourd’hui, la plupart des gens considèrent les pharmacies comme des distributeurs de médoc gratuit, une annexe de la sécu.

C’est “je rentre, je veux être servi très rapidement par un guignol en blouse blanche qui va vite me sortir les boites et je vais vite sortir pour acheter le pain :o”. A partir de là, si tu commence à vouloir faire ton métier

Et tout ceux qui te largue l’ordonnance au comptoir, qui vont se prendre une crème sans même regarder ce que tu donnes, pour revenir gueuler 5 min plus tard en disant qu’ils veulent pas de génériques.

Et je pourrai donner d’autre exemples… Donc oui, de plus en plus, certains pharmaciens se comportent comme un serveur de fast-food, car finalement c’est ce que veulent la majorités des clients, et c’est souvent les mêmes qui crachent sur la gueule des pharmaciens dans les commentaires sur le web :o.









cyrano2 a écrit :



Pourquoi avoir de la concurrence, alors que les prix peuvent rester haut et continuer à plumer vos clients. J’ai tellement adoré la différence de prix d’une boutique à l’autre sur le Malarone ou les pilules pour les femmes.











Tu te contredis, non ?



Si tu as des prix différents, tu as de la concurrence.



Maintenant, il y a 26000 pharmacies, à prix libres. Donc 26000 concurrents.



Quand le marché sera complètement ouvert, tu auras Leclerc, Boots, Auchan et chacun avec leur réseau monstrueux de pharmacies à enseigne (regarde les opticiens). Concurrence ? Tu passes de 26000 à 3… Bravo ! <img data-src=" />









Jarodd a écrit :



Une avancée profitable serait de permettre d’acheter à la gélule, plutôt que par boîte de 146 ! On ne prend que ce dont on a besoin, c’est moins cher, c’est moins de consommations, on évite le stockage à la maison (produits périmés, ouverts depuix x mois), et ça ferait diminuerait le trou de la Sécu !





Il se trouve que nos énarques ont décidé le contraire en 2005 (sans analyse préalable du bénéfice/coût), l’avenir étant (selon eux) aux grands conditionnements : résultats, un gaspillage monstre. Comme tout le monde est au râtelier (lire payé par la Sécu) à tous les niveaux, personne n’est responsable et le gaspillage devient inévitable (tragédies des biens communs).



Bizarrement les stups et assimilés sont délivrés à la gélule depuis peu.









Deep_INpact a écrit :



+1 <img data-src=" />



Un sondage d’opinion “pour ou contre” sur ce sujet permettrait aussi de voir s’il y a demande et donc si le milieu des pharmaciens doit lui aussi s’adapter (ou pas) comme pour l’industrie culturelle ou la téléphonie mobile.





Un sondage d’opinion auprès de qui ? Des consommateurs ?



Ce n’est pas aux consommateurs de décider à ce niveau, c’est l’État en tant que responsable de la Santé Publique.



La Santé, ce n’est pas la même chose que la téléphonie mobile ! <img data-src=" />









jun a écrit :



Le néocodion n’est pas plus dangereux en soit que le paracétamol, il faut pas mal de boite pour se faire un “fix”, mais témoigne de la nécessité de garder le contrôle de la vente par un pharmacien compétent, capable aussi d’apporter un conseil et des recommandations.





La codéine n’est pas un opiacé, mais un opioïde.



Et la dose de codéine dans le néocodion a été divisée par 2 dans les années 90, parce que les junkies se fixaient avec (en retirant gentiment la pellicule vrte au dessus).



Bien sûr que la codéine est autrement plus problématique que l’acétaminophène (paracétamol)



-doublon à supprimer-


Ca fait plaisir d’avoir de vrai professionnel avec de vrai argument sur un site de geek <img data-src=" />



On en apprend même beaucoup.



Effectivement, la pharmacie est un grand débat, tout comme les médoc à l’unité (l’exemple de la boite de 28 pour un traitement de 30 jours est très bon)





D’ailleurs, en parlant de ça, il tourne parfois par mail une info (intox ?) sur les génériques : du genre 1€ la boite au lieu de 2€ pour le médoc de labo mais avec des boites de 8 pillules au lieu de 24 donc économie oui mais si besoin d’une petite quantité sinon cela revient plus cher que le vrai médoc (et c’est le pharmacien qui en plus te conseil de prendre le générique car il ferait plus de marge dessus)

Nos 34 spécialistes en pharma peuvent nous confirmer/infirmer cela ?








carbier a écrit :



Et donc tu mettras un titre inverse <img data-src=" />

La clairement ce qui pose problème c’est le titre…







Je mettrai le titre de la tribune comme je l’ai fait ici et l’ai toujours fait.









loser a écrit :



Heu, je crois que ce n’est pas la question. Quelle bonne foi et quelle objectivité peut-on attendre d’avocats? Et donc quel est l’intérêt de publier un truc pareil?







Tu as les positions d’un secteur. Leur “ADN” a été clairement exposé, sauf erreur. Le propre d’une tribune, ce n’est pas tant l’objectivité mais la possibilité d’ouvrir une zone libre à des tiers.



<img data-src=" />



En tout cas, les arguments des auteurs de cette news ne m’ont absolument pas convaincu, et j’y vois plus un danger pour les patients qu’une “victoire”.



Qu’ils fassent leur lobbying, c’est une chose, mais qu’ils cessent d’abord de se foutre de nous. <img data-src=" />








durthu a écrit :



Ah bon, une boite de doliprane = 1 mort…. Je ne pense pas qu’ils nous donne la possibilité d’acheter moins d’une boite.





Non, c’est justement pour ca que les boites de medicaments vendues en France contiennent si peu de cachets, et tu le sais tres bien.

Une boite de doliprane contient volontairement 8g maximum de paracetamol, justement pour eviter une overdose accidentelle (meme si 8g d’un coup n’est pas anodin, je te l’accorde)



C’est la grosse difference par rapport a d’autres pays ou c’est freestyle: aux US, le Tylenol se vend par boite de 20 ou 30 cachets minimum, et le prix au cachet est divisé par 2 ou 3 si tu prends une grosse boite de 100 ou 200…



Vendre de l’actifed, du dolirhumme ou du fervex en ligne n’est pas plus dangereux que de l’acheter en officine ou, 90% du temps, les vendeurs et/ou pharmaciens se foutent pas mal de ce que tu achetes.



Il y a meme une pharmacie a Parly2 dans le 78, qui fait des prix tres avantageux si tu achetes ce genre de produits par 3, avec des promos du genre “deux boites achetées, la troisieme offerte” sur des etiquettes jaune fluo.



Cessons de nous faire croire que les pharmacies sont la pour le bien des patients. Elles sont la pour vendre un maximum de produits a la cons a des clients.

La meilleure preuve, c’est d’aller dans n’importe quelle pharmacie, et de voir des produit du type “le thé qui fait maigrir”, des dentifrices et des brosses a dents hors de prix, et tous les autres produits non reglementés qu’on essaye de nous vendre a grand coup de publicité mensongere que meme les grandes surfaces hesiteraient a faire.



La pharmacie physique utilise l’aura qu’elle a d’etablissement de confiance pour augmenter le ticket moyen des gens credules. Pas pour faire de la santé publique.









rsegismont a écrit :



Sinon Oui je suis d’accord avec toi, marc m’a répondu en disant que les anti peuvent répondre… mais encore une fois c’est pas ca le traitement attendu sur pc inpact







Ce n’est pas une actualité. C’est une tribune. C’est vraiment crucial de le souligner encore et encore :) Le sujet a déjà fait l’objet de deux actualités dans nos colonnes. Il en fera l’objet d’autres avec un traitement évidemment différent que le non traitement de cette tribune. Là c’est de la matière première si tu veux, du non distillé. Du non purifié (et Me Alleaume sait de quoi je parle, puisqu’il était dans les Hadopi ;) ).









MastaDaddy a écrit :



Tu te contredis, non ?



Si tu as des prix différents, tu as de la concurrence.



Maintenant, il y a 26000 pharmacies, à prix libres. Donc 26000 concurrents.



Quand le marché sera complètement ouvert, tu auras Leclerc, Boots, Auchan et chacun avec leur réseau monstrueux de pharmacies à enseigne (regarde les opticiens). Concurrence ? Tu passes de 26000 à 3… Bravo ! <img data-src=" />







Si il passe de 26 000 à 3, je n’ose pas imaginer la marge que se fait actuellement les 26000 pour aussi rapidement passer à 3. La raison du rouge des pharmacies est surtout dû au remboursement du pret pour l’achat des murs.



Pour les boites de malarone, cela m’a fait monstrueusement chié de faire une dizaine d’enseigne pour éviter de larguer plusieurs centaine d’euro. De plus, pour avoir les prix, il faut demander et donc faire la queue et encore, parfois il faut insister.



Concernant les conseils, les seuls que j’ai eu était d’aller consulter un médecin, voir on me donne des anti-rhume ou équivalent, étonnamment jamais au prix le plus bas. J’avoue je ne comprends pas bien la nécessité de 6 ans d’étude pour lire une liste de molécule donné par le médecin, et tendre son sachet au patient. Une partie du métier doit m’écharper, enfin j’espère.









Aldayo a écrit :



Ca fait plaisir d’avoir de vrai professionnel avec de vrai argument sur un site de geek <img data-src=" />



On en apprend même beaucoup.



Effectivement, la pharmacie est un grand débat, tout comme les médoc à l’unité (l’exemple de la boite de 8 pour un traitement de 30 jours est très bon)





D’ailleurs, en parlant de ça, il tourne parfois par mail une info/intox (?) sur les générique (genre 1€ au lieu de 2 mais boite de 8 au lieu de 24 donc économie oui mais si besoin d’une petite quantité sinon cla revient plsu cher que le vrai médoc)

Nos 34 spécialiste en pharma peuvent nosu confirmer/infirmer cela ?





Les médocs à l’unité, je suis pas trop pour, c’est pas le débat mais on peut en causer.

Par contre les boites de 28, c’est complètement crétin. Il faudrait 30 ou 31.

Pour le générique, le but et de baisser les couts. Dès lors :

-Il arrive que le princeps s’aligne sur le générique. Souvent les patient disent que le générique dans ce cas ne sert à rien, mais c’est oublier que le cout à baisser, le générique n’a pas à être forcément moins cher, l’objectif de baisse de cout est atteint. Mais comme on à inculqué au gens générique = moins cher, c’est du à expliquer.



-Ensuite, certains princeps baissent de prix sous le prix du générique (décision du labo). Il s’écoule un laps de temps ou le prix du générique est réévalué et demeure plus cher que le princeps (stock + délais de réévaluation du prix). C’est rare, mais ça arrive.



-La pharmacien est tenu de donner le bon conditionnement (le moins cher). Si traitement d’un mois, boite de 28 et pas 2 de 14 (si dispo par le labo ou dans le stock de l’officine évidement).









Aldayo a écrit :



Ca fait plaisir d’avoir de vrai professionnel avec de vrai argument sur un site de geek <img data-src=" />



On en apprend même beaucoup.



Effectivement, la pharmacie est un grand débat, tout comme les médoc à l’unité (l’exemple de la boite de 28 pour un traitement de 30 jours est très bon)





D’ailleurs, en parlant de ça, il tourne parfois par mail une info (intox ?) sur les génériques : du genre 1€ la boite au lieu de 2€ pour le médoc de labo mais avec des boites de 8 pillules au lieu de 24 donc économie oui mais si besoin d’une petite quantité sinon cela revient plus cher que le vrai médoc (et c’est le pharmacien qui en plus te conseil de prendre le générique car il ferait plus de marge dessus)

Nos 34 spécialistes en pharma peuvent nous confirmer/infirmer cela ?







C’est de l’intox ;-)



Exemple du spasfon : seul la forme Lyoc (le truc dégueu à faire fondre sous la langue) a un générique. Le spasfon lyoc comme son générique (phloroglucinol) sont des boîtes de 10. Le spasfon comprimés (les roses) sont des boites de 30. Souvent les gens confondent. Le phloroglucinol (10 comp) est le générique du spasfon lyoc (10 comp) et non du spasfon comprimé (30 comp), même si le principe actif est le même.



Après, il peut y avoir ponctuellement une différence de prix entre un princeps et le générique, dans le sens du princeps moins cher : c’est quand le prix réglementé par l’état baisse. Généralement, les stocks de princeps sont plus faibles, donc renouvelés presque tous les jours. Les stocks de génériques sont plus importants donc tournent moins (on est en gros à 2 semaines de rotation chez nous). Comme tu disposes d’un délai pour écouler tes médocs à l’ancien prix avant application, il peut y avoir une courte période pendant laquelle tu peux trouver des “nouveaux” princeps au nouveau prix, inférieur à celui des “anciens” génériques, à l’ancien prix. Normalement, en un mois maximum, ça se régularise.





Note : le cas du spasfon était là juste pour l’exemple. Je ne le substitue pas personnellement. Le spasfon lyoc se désagrège bien plus vite que le comprimé dispersible de phloroglucinol. Même si le principe actif est identique.









cyrano2 a écrit :



Concernant les conseils, les seuls que j’ai eu était d’aller consulter un médecin, voir on me donne des anti-rhume ou équivalent, étonnamment jamais au prix le plus bas. J’avoue je ne comprends pas bien la nécessité de 6 ans d’étude pour lire une liste de molécule donné par le médecin, et tendre son sachet au patient. Une partie du métier doit m’écharper, enfin j’espère.





Clairement (le prends pas mal hein) <img data-src=" />









Guiguiolive a écrit :



Il y a meme une pharmacie a Parly2 dans le 78, qui fait des prix tres avantageux si tu achetes ce genre de produits par 3, avec des promos du genre “deux boites achetées, la troisieme offerte” sur des etiquettes jaune fluo.







Ça devrait être interdit. D’ailleurs, je me demande si ça ne l’est pas.









MastaDaddy a écrit :



Ça devrait être interdit. D’ailleurs, je me demande si ça ne l’est pas.





Ca l’est sur les actifs.

Pas sur la parapharmacie, par contre.







cyrano2 a écrit :



Concernant les conseils, les seuls que j’ai eu était d’aller consulter un médecin, voir on me donne des anti-rhume ou équivalent, étonnamment jamais au prix le plus bas. J’avoue je ne comprends pas bien la nécessité de 6 ans d’étude pour lire une liste de molécule donné par le médecin, et tendre son sachet au patient. Une partie du métier doit m’écharper, enfin j’espère.





parce que les médecins n’y connaissent que dalle en pharmacologie, et qu’ils se plantent assez régulièrement.

Le pharmacien est la dernière ligne de défense.









Drepanocytose a écrit :



La codéine n’est pas un opiacé, mais un opioïde.







Autant pour moi, mes études en pharmacologie remonte à plus de 15 ans… Et je ne bosse plus dans ce domaine…







Drepanocytose a écrit :



Et la dose de codéine dans le néocodion a été divisée par 2 dans les années 90, parce que les junkies se fixaient avec (en retirant gentiment la pellicule vrte au dessus).







Il me semble qu’on s’en sert toujours dans des préparations “artisanales” en amérique du sud et europe de l’est notament.







Drepanocytose a écrit :



Bien sûr que la codéine est autrement plus problématique que l’acétaminophène (paracétamol)







Je ne dis pas le contraire. Je dis juste qu’une boite de neocodion, et spécifiquement le neocodion, n’est pas plus dangereux qu’une boite de doliprane, sous réserve qu’il y ait un minimum de contrôle de la part d’un professionnel.



Je ne connais pas de pharmacien capable de délivrer 8 boites de néocodions à un même patients, dans la même journée. C’est sur que c’est pas le contrôle le plus efficace, mais ça limite la casse…









pepers256 a écrit :



Clairement (le prends pas mal hein) <img data-src=" />







Expliques un peu plus, je serais un peu moins bête ce soir en me couchant. Je parle bien de pharmacien en officine.









jun a écrit :



Il me semble qu’on s’en sert toujours dans des préparations “artisanales” en amérique du sud et europe de l’est notament.





Oui, mais on lui gfait subir un petit traitement chimique avant.

Si tu veux perdre tes dents et tes cheveux en moins de 2 ans, c’est ce qu’il y a de mieux <img data-src=" />









jun a écrit :



Autant pour moi, mes études en pharmacologie remonte à plus de 15 ans… Et je ne bosse plus dans ce domaine…







Il me semble qu’on s’en sert toujours dans des préparations “artisanales” en amérique du sud et europe de l’est notament.







Je ne dis pas le contraire. Je dis juste qu’une boite de neocodion, et spécifiquement le neocodion, n’est pas plus dangereux qu’une boite de doliprane, sous réserve qu’il y ait un minimum de contrôle de la part d’un professionnel.



Je ne connais pas de pharmacien capable de délivrer 8 boites de néocodions à un même patients, dans la même journée. C’est sur que c’est pas le contrôle le plus efficace, mais ça limite la casse…





C’est le tussipax à la mode désormais, pas de paracetemol dedans <img data-src=" />









cyrano2 a écrit :



Expliques un peu plus, je serais un peu moins bête ce soir en me couchant. Je parle bien de pharmacien en officine.





Déjà, un seul médecin peut faire des erreurs parce que la pharmaco c’est pas leur truc.

Mais il arrive que des patients s’automédicamentent, et ne le disent pas au médecin. C’est souvent en discutant avec le pharmacien qu’on s’en rend compte !!! Et on evite souvent de graves intéractions.



Le pharmacien, c’est la dernière ligne de défense (et la seule pertinente quand on parle de pharmacolpogie pure)







jun a écrit :



Je ne connais pas de pharmacien capable de délivrer 8 boites de néocodions à un même patients, dans la même journée. C’est sur que c’est pas le contrôle le plus efficace, mais ça limite la casse…





Moi j’en connais. Et je connais aussi des médecins capables de faire des ordonnances “à l’avance”, parce que “c’est plus pratique”









pepers256 a écrit :



Les médocs à l’unité, je suis pas trop pour, c’est pas le débat mais on peut en causer.

Par contre les boites de 28, c’est complètement crétin. Il faudrait 30 ou 31.

Pour le générique, le but et de baisser les couts. Dès lors :

-Il arrive que le princeps s’aligne sur le générique. Souvent les patient disent que le générique dans ce cas ne sert à rien, mais c’est oublier que le cout à baisser, le générique n’a pas à être forcément moins cher, l’objectif de baisse de cout est atteint. Mais comme on à inculqué au gens générique = moins cher, c’est du à expliquer.



-Ensuite, certains princeps baissent de prix sous le prix du générique (décision du labo). Il s’écoule un laps de temps ou le prix du générique est réévalué et demeure plus cher que le princeps (stock + délais de réévaluation du prix). C’est rare, mais ça arrive.



-La pharmacien est tenu de donner le bon conditionnement (le moins cher). Si traitement d’un mois, boite de 28 et pas 2 de 14 (si dispo par le labo ou dans le stock de l’officine évidement).









MastaDaddy a écrit :



C’est de l’intox ;-)



Exemple du spasfon : seul la forme Lyoc (le truc dégueu à faire fondre sous la langue) a un générique. Le spasfon lyoc comme son générique (phloroglucinol) sont des boîtes de 10. Le spasfon comprimés (les roses) sont des boites de 30. Souvent les gens confondent. Le phloroglucinol (10 comp) est le générique du spasfon lyoc (10 comp) et non du spasfon comprimé (30 comp), même si le principe actif est le même.



Après, il peut y avoir ponctuellement une différence de prix entre un princeps et le générique, dans le sens du princeps moins cher : c’est quand le prix réglementé par l’état baisse. Généralement, les stocks de princeps sont plus faibles, donc renouvelés presque tous les jours. Les stocks de génériques sont plus importants donc tournent moins (on est en gros à 2 semaines de rotation chez nous). Comme tu disposes d’un délai pour écouler tes médocs à l’ancien prix avant application, il peut y avoir une courte période pendant laquelle tu peux trouver des “nouveaux” princeps au nouveau prix, inférieur à celui des “anciens” génériques, à l’ancien prix. Normalement, en un mois maximum, ça se régularise.





Note : le cas du spasfon était là juste pour l’exemple. Je ne le substitue pas personnellement. Le spasfon lyoc se désagrège bien plus vite que le comprimé dispersible de phloroglucinol. Même si le principe actif est identique.









Merci à vous deux pour ces renseignement.



Ca doit faire 15 ans que j’ai pas été dans une pharmacie pour moi même <img data-src=" /> (mes derniers passages, c’est plus pour la mère ou la grand mère qui ne pouvaient pas se déplacer)

Quel plaisir de ne jamais être malade <img data-src=" />









MastaDaddy a écrit :



Rien, je suis d’accord.



Sauf normalement, l’interrogatoire du pharmacien (trop souvent limité voire carrément nul, j’en suis conscient). Cependant il est souvent mal vu alors que c’est notre métier. Beaucoup le passent à la trappe et c’est dommage. Je ne sers pas à vendre des boîtes, je m’en cogne. Je suis plus satisfait si quelqu’un repart sans rien, mais convaincu qu’il n’a besoin de rien, qu’avec une connerie qui servira à rien.



Et j’ai encore mieux fait mon boulot si j’ai évité à quelqu’un de prendre un truc potentiellement dangereux.







Mais je pense qu’il faut resserer les contrôles sur les pharmaciens et non pas ouvrir les vannes. Mais je suis d’accord dans le fond.





Juste une question : un pharmacien à t’il le droit de refuser de vendre un médicament sans ordonnance ?









carbier a écrit :



C’est quoi cette news ?



Une tribune donnée à un lobby c’est cela ?



Sinon la vente de médicaments en ligne présente plusieurs problèmes (avis perso et je ne suis pas pharmacien)





  • cela va conduire à la surconsommation (ou en tout cas au surachat). Comme je l’ai dit plus tot ce n’est pas en sortant de chez le médecin que tu pourras avoir immédiatement tes médocs pour soigner une grippe par exemple. Tu vas donc être tenter d’en acheter “à l’avance”… Problème ce sont des données perissables et donc: gaspillage.



  • cela pourrait entrainer à terme la fermeture de pharmacie tout juste rentable (en milieu rural)… et bonjour pour essayer d’aller trouver une pharmacie pour ses médicaments avec ordonnance.



    En fait c’est toujours la même chose, les CONsommateurs pour essayer de grapiller quelques euros ne regardent qu’à court terme… <img data-src=" />

    Dernier exemple en date, les plats surgelés…





    Carbier faisant du Carbier <img data-src=" /> : démago, alarmiste, à la vue courte, logiquement incohérent, mal informé, abusant de la boule de cristal, prétentieux. Comme nos politiques en fait.



    1/ Acheter à l’avance, cela s’appelle de la prévoyance (“prévenir c’est guérir”), c’est agir responsablement dans son intérêt (et celui de sa famille, le cas échant). Les gens ne vont pas investir dans des caddies de médicaments pour le seul plaisir pervers de les gaspiller parce qu’ils sont maintenant disponibles sur Internet.

    2/ C’est la base même d’un système économique qui fonctionne : les branches mortes disparaissent pour laisser les bourgeons s’épanouir. Si on est incapable de se déplacer, le portage à domicile des médicaments avec ordonnance existe (depuis longtemps).









cyrano2 a écrit :



Expliques un peu plus, je serais un peu moins bête ce soir en me couchant. Je parle bien de pharmacien en officine.





C’est pas le lieu, mais le suivi patient, la surveillance des interactions médicamenteuses, le stups, l’adaptation des poso, les questions des patients (des plus légères aux plus lourdes)… ex. Il n’est pas rare d’appeler un médecin et de vérifier avec lui,et les erreurs ne sont pas si rares.



Quand je dis que le pharmacien ne sert à rien aux yeux des non malades (bobologie, thume, etc..), c’est vrai.

Les patients lourdement médicamentés ont bien besoins des pharmaciens.










cyrano2 a écrit :



Si il passe de 26 000 à 3, je n’ose pas imaginer la marge que se fait actuellement les 26000 pour aussi rapidement passer à 3.







Mais tu fais exprès ou c’est juste de la provocation ?



Les 3 enseignes vont racheter les 26000 entités indépendantes. Tu auras 26000 affiliés sous enseigne (enfin moins car ils vont fermer les moins rentable, le fameux “tu m’agaces, je t’achète et je te coule”). Donc 3 fixateurs de prix car 3 centrales d’achats. Donc oui, 3 entités commerciales pour le même gâteau au lieu de 26000 qui se le partagent.







La raison du rouge des pharmacies est surtout dû au remboursement du pret pour l’achat des murs.





Oui. Et des frais de fonctionnement monstrueux.





Pour les boites de malarone, cela m’a fait monstrueusement chié de faire une dizaine d’enseigne pour éviter de larguer plusieurs centaine d’euro. De plus, pour avoir les prix, il faut demander et donc faire la queue et encore, parfois il faut insister.





On en vend peu. Du coup, on ne peut pas se permettre de l’acheter directement au labo, ce qui nous ferai stocker plus de 6 mois de produit (payé après 60 jours donc perte de trésorerie). Donc on l’achète chez le grossiste, à l’unité. On le paie plus cher, à l’achat, HT, qu’une pharma pas très loin, qui en fait beaucoup, le prend au labo et le vend moins cher TTC que notre prix d’achat. On ne peut pas lutter. Je ne dis pas que c’est mal. Tant mieux pour le consommateur qui a le même produit moins cher ! Mais nous traiter de voleurs, pas d’accord. Par ce simple mécanisme, on fait moins de marge sur notre truc cher, que les voisins sur le même pas cher !







Concernant les conseils, les seuls que j’ai eu était d’aller consulter un médecin, voir on me donne des anti-rhume ou équivalent, étonnamment jamais au prix le plus bas. J’avoue je ne comprends pas bien la nécessité de 6 ans d’étude pour lire une liste de molécule donné par le médecin, et tendre son sachet au patient. Une partie du métier doit m’écharper, enfin j’espère.





Oui, je confirme. Ou tu habites dans un coin bourré de connards de pharmaciens. Evites là où les prix bas sont affichés en gros et en jaune. Parce que c’est des maths. S’ils tirent à mort sur les prix, ils doivent faire du volume. Donc moins le temps de discuter le bout de gras.



Vas plutôt dans une pharmacie peut-être un poil plus chère (et encore, pas sur tout, crois-moi), mais qui prend le temps de bien faire son métier.



On ne peut pas tout avoir.









cyrano2 a écrit :



Expliques un peu plus, je serais un peu moins bête ce soir en me couchant. Je parle bien de pharmacien en officine.







Eh bien en rapide exemple, si le médecin prescrit 2 médocs contre-indiqués, que le patient a un problème avec, le pharmacien est responsable, AU MOINS autant que le médecin, si ce n’est plus.



On est là pour contrôler les prescriptions, la bonne prise des médocs et l’éducation thérapeutique des gens. Tipper des codes barres et envoyer la facture à la sécu n’est que la partie pas intéressante du boulot. Malheureusement, c’est la seule qu’on voit. Et malheureusement, c’est la seule que certains font.









Drepanocytose a écrit :



Oui, mais on lui gfait subir un petit traitement chimique avant.

Si tu veux perdre tes dents et tes cheveux en moins de 2 ans, c’est ce qu’il y a de mieux <img data-src=" />







Ho je crois que le mec qui a plus les moyens de se payer son héroine, ou la nana tellement ravagé par le crack qu’elle ne peut même plus se prostituer, ou encore tout autre junkie tomber dans une déchéance si grande qu’il en vient à faire sa propre cuisine, l’un ou l’autre aura d’autre considération en tête… non ?



Mais dans le fond on est d’accord je pense, un contrôle de la vente par des pro compétents est nécessaire =).







Drepanocytose a écrit :



parce que les médecins n’y connaissent que dalle en pharmacologie, et qu’ils se plantent assez régulièrement.







Oula, dis pas des trucs comme ça.

Ils savent où t’habites, ils vont venir te casser la gueules…









Drepanocytose a écrit :



parce que les médecins n’y connaissent que dalle en pharmacologie, et qu’ils se plantent assez régulièrement.





Il existe des médecins (qu’on appelle médecins propharmaciens) qui sont autorisé délivrer des médicaments si il n’y a pas de pharmacien aux alentours. Il y a aussi beaucoup de vétérinaire qui vendent des médicaments eux-mêmes (pour la grande ‘joie’ de leurs confrères pharmaciens installés à côté).









aureus a écrit :



Juste une question : un pharmacien à t’il le droit de refuser de vendre un médicament sans ordonnance ?







Oh que oui !



C’est même plus, c’est un devoir : si ça va à l’encontre de la santé du patient, il n’a pas le droit de lui vendre.



C’est pour ça qu’on dépend du régime du commerce (oui, c’est un commerce tant qu’on ne sera pas payé à l’honoraire) et des professions de santé libérales. Et c’est ce qui pose souci : le titulaire ne gagne sa vie que s’il vend des trucs. Mais il est censé ne pas vendre si ça va à l’encontre de la santé de son patient (et ça, ça n’est facile que dans une pharma qui est déjà remboursée et si le titulaire n’est pas blasé - ou auprès de pharmaciens adjoints salariés qui aiment leur boulot).



C’est pour ça qu’une branche de plus en plus importante de pharmaciens “déontologiques” prêchent pour qu’on soit payés à l’honoraire. Qu’on reçoive donc un honoraire de dispensation et également d’acte pharmaceutique, comme l’analyse d’un cas, et la décision de NE PAS donner ce médoc qui fait envie avec toutes ses couleurs rouges et argentées ;-)









tmtisfree a écrit :



Il existe des médecins (qu’on appelle médecins propharmaciens) qui sont autorisé délivrer des médicaments si il n’y a pas de pharmacien aux alentours. Il y a aussi beaucoup de vétérinaire qui vendent des médicaments eux-mêmes (pour la grande ‘joie’ de leurs confrères pharmaciens installés à côté).





On est d’accord, j’ai été un peu sec.

Disons “beaucoup de médecins n’y connaissent pas grand chose, voire ca ne les intéresse pas, ou bien ils ont oublié parce qu’ils ont un type particulier de clientèle très majoritaire”









tmtisfree a écrit :



Il y a aussi beaucoup de vétérinaire qui vendent des médicaments eux-mêmes (pour la grande ‘joie’ de leurs confrères pharmaciens installés à côté).







Ça, je suis pour. Le véto est beaucoup plus compétent que moi pour les médocs véto. Je n’ai qu’une formation parcellaire. Et en théorie c’est le cas de tout pharmacien qui n’a pas suivi de formation véto solide. Donc peu courant hors zone très rurale avec pharma spécialisée pour les éleveurs.



Et les médecins propharmaciens, c’est rare. Déjà parce que ça fait “juge et partie” et aussi parce que le maillage territorial est encore bon. Mais c’est une très bonne solution pour les coins perdus sans pharmacie.









MastaDaddy a écrit :



Tipper des codes barres et envoyer la facture à la sécu n’est que la partie pas intéressante du boulot. Malheureusement, c’est la seule qu’on voit. Et malheureusement, c’est la seule que certains font.





La partie administrative a bien régressé depuis quelques mois : plus d’envois d’ordos, les scans sont envoyés avec la télétrans tous les jours. Il n’y a plus que les mutuelles qui font de la résistance.









tmtisfree a écrit :



Carbier faisant du Carbier <img data-src=" /> : démago, alarmiste, à la vue courte, logiquement incohérent, mal informé, abusant de la boule de cristal, prétentieux. Comme nos politiques en fait.





Content de voir que tu m’apprécies autant (un honneur en fait <img data-src=" />)

Sinon plutot que t’en prendre au pauvre prétentieux que je suis, tu ferais mieux de t’attaquer aux quelques spécialistes du domaine qui ont posté…





tmtisfree a écrit :



Si on est incapable de se déplacer, le portage à domicile des médicaments avec ordonnance existe (depuis longtemps).





<img data-src=" /> Et qui viendra te les porter à domicile tes médicaments si tu n’as plus de pharmacie dans le coin ?

Tu sais les médicaments dont tu as besoin tout de suite.



Car oui je sais que cela peut te surprendre mais il existe des gens dans la vraie vie qui n’habite pas dans une grande ville <img data-src=" />



Mais bon je suis sur qu’en être très prévoyant que tu es, tu planifies à l’avance les maladies qui ont l’outrecuidance de t’attaquer…









tmtisfree a écrit :



La partie administrative a bien régressé depuis quelques mois : plus d’envois d’ordos, les scans sont envoyés avec la télétrans tous les jours. Il n’y a plus que les mutuelles qui font de la résistance.







Oui, heureusement. N’empêche, il ne se passe pas une journée sans devoir appeler sécu et mutuelle pour des conneries. Ça me gonfle, mais d’une force !



Le CD avec les scans, c’est un vrai plus par contre.









MastaDaddy a écrit :



Ça, je suis pour. Le véto est beaucoup plus compétent que moi pour les médocs véto. Je n’ai qu’une formation parcellaire. Et en théorie c’est le cas de tout pharmacien qui n’a pas suivi de formation véto solide. Donc peu courant hors zone très rurale avec pharma spécialisée pour les éleveurs.





Pour avoir vécu à la campagne avec un pharmacien, c’était la guerre permanente avec les vétos. Pourtant la formation était là, mais quand les pratiques des vétos sont de délivrer leurs ordos seulement quand l’éleveur prend aussi les médocs chez eux (sinon les vétos ne se déplacent pas ou est pris, etc pour un éleveur dont le veau est en train de crever le choix est vite fait), on se doute bien que les relations ne peuvent pas être calme entre les 2 professions.









pepers256 a écrit :



C’est pas le lieu, mais le suivi patient, la surveillance des interactions médicamenteuses, le stups, l’adaptation des poso, les questions des patients (des plus légères aux plus lourdes)… ex. Il n’est pas rare d’appeler un médecin et de vérifier avec lui,et les erreurs ne sont pas si rares.











Tout cela, c’est parfaitement possible de le faire en ligne. Surtout, si un dossier médical finit par voir le jour.









cyrano2 a écrit :



Tout cela, c’est parfaitement possible de le faire en ligne. Surtout, si un dossier médical finit par voir le jour.





C’est une blague ?









carbier a écrit :



Content de voir que tu m’apprécies autant (un honneur en fait <img data-src=" />)

Sinon plutot que t’en prendre au pauvre prétentieux que je suis, tu ferais mieux de t’attaquer aux quelques spécialistes du domaine qui ont posté…



J’ai pris le train un peu tard, et je ne voudrais pas me retrouver avec une avalanche de post et donc répondre à tous les hystériques que j’aurais pu snipper.







carbier a écrit :



<img data-src=" /> Et qui viendra te les porter à domicile tes médicaments si tu n’as plus de pharmacie dans le coin ?

Tu sais les médicaments dont tu as besoin tout de suite.





Le portage implique le déplacement. Si tu es pressé, tu téléphones, on vient chercher ton ordonnance et on te livre (c’est généralement gratuit). Ou mieux, tu télécharge l’application “Ma pharmcie mobile” (de chez Pharmagest) tu photographies ton ordo et on te la livre dans le quart d’heure. Heureux ?







carbier a écrit :



Car oui je sais que cela peut te surprendre mais il existe des gens dans la vraie vie qui n’habite pas dans une grande ville <img data-src=" />



J’ai vécu à la campagne et je faisais les livraison de médoc tous les jours…









tmtisfree a écrit :



Pour avoir vécu à la campagne avec un pharmacien, c’était la guerre permanente avec les vétos. Pourtant la formation était là, mais quand les pratiques des vétos sont de délivrer leurs ordos seulement quand l’éleveur prend aussi les médocs chez eux (sinon les vétos ne se déplacent pas ou est pris, etc pour un éleveur dont le veau est en train de crever le choix est vite fait), on se doute bien que les relations ne peuvent pas être calme entre les 2 professions.







Je comprends la problématique. D’ailleurs, il y avait des échanges assez mouvementés entre le quotidien du pharmacien et un journal de véto récemment. Mais je préfère ne pas me prononcer, j’y connais pas grand chose en véto. Je laisse les pros le faire.







cyrano2 a écrit :



Tout cela, c’est parfaitement possible de le faire en ligne. Surtout, si un dossier médical finit par voir le jour.







Le souci c’est qu’il n’y a pas de dossier, et je ne crois pas que ça vienne un jour (sécurité des données, confidentialité, tout ça). Du coup, il n’y a pas de contrôle.



Après pour la vente en ligne, je ne suis pas foncièrement contre, A CONDITION :





  • que les pharmacies qui n’ont pas l’infrastructure nécessaire, la logistique adéquate et les finances assez solides pour tenir un tel site (et les livraisons qui vont avec) aient un échappatoire (maintien à domicile, honoraires, que sais-je encore, mais je n’ai pas de solution miracle).



  • que le suivi soit de qualité (mieux que dans certaines pharma physiques, je prends les devants). En plus, c’est probablement faisable.



  • ET que les sites de vraies pharmacies soit TRES FACILEMENT vérifiables par rapport à un site “parasite” qui vend des saloperies. Et c’est ce dernier point qui me pose le plus de problèmes.



Pour rebondir sur les prix “leclerc”, dans la famille de ma femme il y a un artisan qui fait des produits alimentaires.



On est allé dans un gros auchan pas loin (où on fait classiquement les courses). Le paquet était à 4.6€. On revient au village (oui :o ) et on passe à l’épicerie pour le pain, là, le même paquet était à 2.8€. On a demandé au vendeur si le prix était le bon, et bien oui, c’était bien le prix “normal” pour ce produit.

On a demandé au fabriquant quelle était l’origine de la différence de prix, la réponse: auchan se gave à mort car c’est “artisanal” .



Donc un combat sur les prix en incluant les GMS c’est mort, ça sera pas moins cher. (sauf évidemment sur les produits d’appel).



Bon c’est un peu HS, mais comme le sujet a été évoqué, je tenais à vous faire part de cette anecdote.

C’est un peu ce qui attend les médocs lorsqu’ils passeront en GMS.








tmtisfree a écrit :



J’ai vécu à la campagne et je faisais les livraison de médoc tous les jours…







Bah, en ville aussi. Les mamies qui ne peuvent pas sortir, on les livre pratiquement tous les jours (pas les mêmes, hein <img data-src=" /> ).



D’ailleurs, des fois, ça fait râler de pas faire payer la “course”… On va chercher l’ordo. Ça mobilise une personne. Elle revient, on prépare l’ordo, elle repart livrer et revient un quart d’heure après…. Avec les médocs… “elle était pas là”… Madame la mamie ne peut pas sortir chercher ses médocs mais elle peut aller chez le coiffeur et se permet de nous appeler le soir en gueulant parce qu’elle n’a pas ses médocs (c’est pratiquement hebdomadaire comme situation). Si on faisait payer un forfait de livraison (pas grand chose, et pourquoi pas le faire rembourser en cas d’impossibilité de se déplacer), ça arrangerait peut-être. Et encore, en l’écrivant je n’en suis même pas certain.



Des fois on rit bien quand même <img data-src=" />



Dites, les pharmaciens de PCI, ca ne vous dirait pas de faire une tribune en réponse?<img data-src=" />







MastaDaddy a écrit :



On est là pour contrôler les prescriptions, la bonne prise des médocs et l’éducation thérapeutique des gens.





<img data-src=" /> Je confirme, mon médecin se “trompe” parfois dans les doses, les phamaciennes corrigent, mais je pense aussi qu’il se le “permet” car il a confiance dans la pharmacie qui est juste à coté.

Par contre, à la lecture de vos posts, je suis surpris du peu de formation des médecins en pharmacologie.



Drepanocytose a écrit :



Et je connais aussi des médecins capables de faire des ordonnances “à l’avance”, parce que “c’est plus pratique”





Mon ancien médecin, avait des ordonnances toutes prêtes sur son PC pendant les périodes de grippe, mais il les adaptait quand même pour chaque patient.









MastaDaddy a écrit :



Si on faisait payer un forfait de livraison (pas grand chose, et pourquoi pas le faire rembourser en cas d’impossibilité de se déplacer), ça arrangerait peut-être. Et encore, en l’écrivant je n’en suis même pas certain.





Ce ne serait pas délirant.

Il me semble que SOS medecins fait payer un petit plus, pour le service à domicile..

Pourquoi pas vous ?







FunnyD a écrit :



Par contre, à la lecture de vos posts, je suis surpris du peu de formation des médecins en pharmacologie.





Bah non, c’est pas si étonnant. Les pharmas font 6 ans d’étude, ils en apprennent des trucs, ils ne glandent pas (quoi que, pendant 6 mois ils vont aux champignons <img data-src=" />)

Pendant ce temps là, les médecins étudient la médecine !

Chacun son métier ; il y a des passerelles, evidemment les médeeins s’y connaissent un peu, mais pour s’y connaitre autant qu’un pharma, il faut avoir fait pharma !

sans compter que ce qu’ils savent, souvent ca s’estompe par la force de la routine.









MastaDaddy a écrit :



Je comprends la problématique. D’ailleurs, il y avait des échanges assez mouvementés entre le quotidien du pharmacien et un journal de véto récemment. Mais je préfère ne pas me prononcer, j’y connais pas grand chose en véto. Je laisse les pros le faire.



Oui, c’était dans un numéro de janvier. Je n’ai pas lu l’article parce que là où je suis, le véto se limite maintenant aux chiens et aux chats.







MastaDaddy a écrit :



Le souci c’est qu’il n’y a pas de dossier, et je ne crois pas que ça vienne un jour (sécurité des données, confidentialité, tout ça). Du coup, il n’y a pas de contrôle.



Après pour la vente en ligne, je ne suis pas foncièrement contre, A CONDITION :





  • que les pharmacies qui n’ont pas l’infrastructure nécessaire, la logistique adéquate et les finances assez solides pour tenir un tel site (et les livraisons qui vont avec) aient un échappatoire (maintien à domicile, honoraires, que sais-je encore, mais je n’ai pas de solution miracle).



  • que le suivi soit de qualité (mieux que dans certaines pharma physiques, je prends les devants). En plus, c’est probablement faisable.



  • ET que les sites de vraies pharmacies soit TRES FACILEMENT vérifiables par rapport à un site “parasite” qui vend des saloperies. Et c’est ce dernier point qui me pose le plus de problèmes.





    Le DP est un embryon de dossier médical. Je ne suis pas sûr que plaider la cause d’un dossier médical en mentionnant le mot ‘contrôle’ va tellement aider.



    Concernant les pharmacies virtuelles, j’ai vu un projet d’un groupement qui est vraiment bien ficelé. Mais comme c’est sous NDA, j’arrête là.







  • ET que les sites de vraies pharmacies soit TRES FACILEMENT vérifiables par rapport à un site “parasite” qui vend des saloperies. Et c’est ce dernier point qui me pose le plus de problèmes.





    Il suffit que l’état délivre un tampon qui permet de voir que machin.fr, ouvre aussi avec machin.pharma.gouv.fr et le tour est joué, non ?








MastaDaddy a écrit :



Bah, en ville aussi. Les mamies qui ne peuvent pas sortir, on les livre pratiquement tous les jours (pas les mêmes, hein <img data-src=" /> ).



Oui on le fait aussi en ville bien sûr. Je répondais à Carbier qui croit qu’il est le seul à vivre à la campagne.







MastaDaddy a écrit :



D’ailleurs, des fois, ça fait râler de pas faire payer la “course”… On va chercher l’ordo. Ça mobilise une personne. Elle revient, on prépare l’ordo, elle repart livrer et revient un quart d’heure après…. Avec les médocs… “elle était pas là”… Madame la mamie ne peut pas sortir chercher ses médocs mais elle peut aller chez le coiffeur et se permet de nous appeler le soir en gueulant parce qu’elle n’a pas ses médocs (c’est pratiquement hebdomadaire comme situation). Si on faisait payer un forfait de livraison (pas grand chose, et pourquoi pas le faire rembourser en cas d’impossibilité de se déplacer), ça arrangerait peut-être. Et encore, en l’écrivant je n’en suis même pas certain.

Des fois on rit bien quand même <img data-src=" />



Je vois que les expériences se ressemblent. L’autre jour il y a une mamie qui faisait trainer les chose au comptoir : elle m’attendais pour que je lui répare son ordinateur à son appartement. Il faut vraiment savoir tout faire dans ce métier :)









tmtisfree a écrit :



La partie administrative a bien régressé depuis quelques mois : plus d’envois d’ordos, les scans sont envoyés avec la télétrans tous les jours. Il n’y a plus que les mutuelles qui font de la résistance.









C’est pas les scans d’ordos qui sont envoyés par télétrans, les scans d’ordo sont copiés sur dvd (jours pair / impairs ) puis envoyés à la caisse de sécu, de plus les pharmaciens doivent encore conserver pendant 3 mois les copies d’ordonnances.





De plus la partie administrative est toujours assez marante avec les refuts de la sécu ou des mutuelles de rembourser les pharmaciens sous prétexte d’une non subtitution alors que le médecin marque bien “ne pas subtituer” (manucriste, toute lettres toussa toussa…) bref c’est du détail.





Bénéfique pour la santé publique à plus d’un titre : d’abord parce qu’il est certain qu’avec des marges réduites, les sites de vente vont faciliter l’accès aux médicaments, et donc à la santé, d’un certain nombre de patients, sans qu’il faille pour autant en déduire qu’il y aura surconsommation.



Ça c’est du pipeau. Soit les médicaments concernés sont ceux disponibles sans ordonnance et ça n’aura aucun effet sur la santé (ou alors légèrement négatif), soit on pourra acheter les médicaments interdits en France ou seulement sur ordonnance et là les conséquences négatives sur la santé l’emporteront de très loin.



Quant à l’argument sur les prix, bon, disons que ça permettra en moyenne une économie de 1€ par an et par foyer. Sacré progrès.



Je ne suis pas contre (tant qu’on parle uniquement des médicaments librement disponibles en France). Mais “une victoire pour les patients”, laissez-moi rire.





Après je me demande vraiment ce que vient foutre sur PCI cette tribune d’avocats ayant des intérêts financiers dans l’affaire. A la fois parce que ce n’est pas dans les habitudes de PCI (contrairement aux quotidiens nationaux qui exposent souvent des opinions partisanes contradictoires) et parce les enjeux n’ont qu’un lointain rapport avec le champ de PCI que sont les nouvelles technologies pour simplifier.








FunnyD a écrit :



Dites, les pharmaciens de PCI, ca ne vous dirait pas de faire une tribune en réponse?<img data-src=" />



Eh bien pourquoi ? Je ne vois rien d’insensé là-dedans.



FunnyD a écrit :



Dites, les pharmaciens de PCI, ca ne vous dirait pas de faire une tribune en réponse?<img data-src=" />



[quote:4509703:FunnyD]Par contre, à la lecture de vos posts, je suis surpris du peu de formation des médecins en pharmacologie.



L’inverse est vrai aussi : les pharmaciens ont peu de formation en médecine : il y a là un gisement de cross-compétence à exploiter fabuleux.



automédication = 100.000 morts par an…

Aie…

En attendant sur la parapharmacie…. vive la vraie concurrence, mais dans des vraies pharmacies








Edakeya a écrit :



C’est pas les scans d’ordos qui sont envoyés par télétrans, les scans d’ordo sont copiés sur dvd (jours pair / impairs ) puis envoyés à la caisse de sécu, de plus les pharmaciens doivent encore conserver pendant 3 mois les copies d’ordonnances.



Il y a une expérience en cours chez plusieurs confrères complétement dématérialisé (plus de CD).







Edakeya a écrit :



De plus la partie administrative est toujours assez marante avec les refuts de la sécu ou des mutuelles de rembourser les pharmaciens sous prétexte d’une non subtitution alors que le médecin marque bien “ne pas subtituer” (manucriste, toute lettres toussa toussa…) bref c’est du détail.



Ici on a réduit cela au minimum. La patientèle d’abord.









FunnyD a écrit :



Dites, les pharmaciens de PCI, ca ne vous dirait pas de faire une tribune en réponse?







J’aimerais bien, mais il faudrait un truc bien ficelé, qui fasse au moins info et pas pugilat (et je ne suis pas sûr que présenter cela comme un “droit de réponse”, qui suppose une attaque et donc nous présente d’emblée comme des victimes soit un bon angle d’approche). Quelque chose qui présenterait toutes les facettes… Ça parait faisable.







FunnyD a écrit :



Par contre, à la lecture de vos posts, je suis surpris du peu de formation des médecins en pharmacologie.







Ils ne sont pas si nuls, mais c’est pas leur boulot. Quoi que certains sont vraiment bluffants et je me suis déjà retrouvé sans voix devant une analyse pharmacologique parfaite (edit : en tout cas meilleure que ce que j’aurais pu faire) ! A mon avis, on est bien plus mauvais en clinique qu’eux en pharmaco (en tout cas ceux qui continuent de se former). Après tout chacun son métier, mais un peu plus de séméio chez nous et de pharmaco chez eux ne ferait pas de mal. Et puis c’est aussi un peu pour ça qu’on est des entités distinctes. Pas tous les oeufs dans le même panier.







Drepanocytose a écrit :



Bah non, c’est pas si étonnant. Les pharmas font 6 ans d’étude, ils en apprennent des trucs, ils ne glandent pas (quoi que, pendant 6 mois ils vont aux champignons <img data-src=" />)







Moi j’aime bien les avis de Drépanocytose (et les sorties champignons). <img data-src=" />







tmtisfree a écrit :



Oui, c’était dans un numéro de janvier. Je n’ai pas lu l’article parce que là où je suis, le véto se limite maintenant aux chiens et aux chats.







Ouaip, pareil. Et encore, j’ai découvert hier qu’on avait des spot-on vermifuges ! En rayon ! Bravo la com.







tmtisfree a écrit :



Le DP est un embryon de dossier médical. Je ne suis pas sûr que plaider la cause d’un dossier médical en mentionnant le mot ‘contrôle’ va tellement aider.







Non, clairement pas. Tu as raison. Le DP est une bonne réalisation. Bridée par la CNIL, ça me faisait rager au début mais finalement, c’est pas plus mal. Ça doit éviter pas mal de déconvenues.



Tu fais un sacré teasing avec ton NDA. Sans chercher trop loin, bien ficelé dans quel sens (dans la limite de ce que tu peux dire) ? Réalisation ? Législation ? Suivi patient et qualité ?







cyrano2 a écrit :



Il suffit que l’état délivre un tampon qui permet de voir que machin.fr, ouvre aussi avec machin.pharma.gouv.fr et le tour est joué, non ?







Bonne idée. Mais surtout de l’info du citoyen en très grosse masse. Média papiers + TV + radio + internet pendant des semaines.









FURYO a écrit :



automédication = 100.000 morts par an…





En France ? Ça sort de quel chapeau ce chiffre aberrant ?





En attendant sur la parapharmacie…. vive la vraie concurrence, mais dans des vraies pharmacies



Pouquoi la parapharmacie devrait-elle être exclusive aux pharmacies ? Je ne vois même pas ce que ça vient faire dans une pharmacie (à part permettre la rentabilité et le maintien en zone rurale). Ce n’est pas comme si il fallait des conseils particuliers avant de se tartiner une crème anit-peau d’orange au collagène, du moins pas plus qu’avant de bouffer du pamplemousse ou de boire des boissons énergisantes.



Oui, la para, ça me gave. Sorti de 2-3 gammes bien spécifiques, je suis une quiche en crème de jour et je ne me fais pas prier pour le dire que ce n’est pas mon coeur de métier. M’enfin quand il y a de la demande, on essaie d’y répondre. Mais toujours en essayant de rester objectif et sans jamais hésiter à dire “non” (plus fleuri que ça quand même) quand on me demande “un truc génial qui fait maigrir” ou “un produit pour bronzer sans griller au soleil sans protection”… J’ai une titulaire très tolérante vis-à-vis de mes “non délivrances”, et pourtant elle n’a pas fini de payer son officine. Je suis un chanceux

<img data-src=" />








FunnyD a écrit :



Dites, les pharmaciens de PCI, ca ne vous dirait pas de faire une tribune en réponse?<img data-src=" />





Why not ? Un petit avis pas courant de la part de qqun de l’industrie pharma, ca peut se faire…

Parce que j’imagine que l’industrie dans son ensemble doit plebisciter la vente libre…









MastaDaddy a écrit :



Ouaip, pareil. Et encore, j’ai découvert hier qu’on avait des spot-on vermifuges ! En rayon ! Bravo la com.



Rien de tel que de faire l’inventaire régulièrement pour tomber sur les ‘nouveautés’ !







MastaDaddy a écrit :



Non, clairement pas. Tu as raison. Le DP est une bonne réalisation. Bridée par la CNIL, ça me faisait rager au début mais finalement, c’est pas plus mal. Ça doit éviter pas mal de déconvenues.



[quote:4509743:MastaDaddy]Tu fais un sacré teasing avec ton NDA. Sans chercher trop loin, bien ficelé dans quel sens (dans la limite de ce que tu peux dire) ? Réalisation ? Législation ? Suivi patient et qualité ?



Global. Du style Amazon pour l’officinal. Pensé verticalement et horizontalement par et pour le pharmacien. Vraiment bien foutu en théorie. Reste à voir la mise en place technique, mais comme ce groupement a les compétences dans à peu près tous les domaines requis, cela devrait le faire.









Drepanocytose a écrit :













tmtisfree a écrit :













MastaDaddy a écrit :









<img data-src=" /> Vous me rassurez, ils ont quand même un peu de formation alors <img data-src=" />, même si il est normal qu’ils ne soient pas aussi calés que les pharmaciens









FunnyD a écrit :



<img data-src=" /> Vous me rassurez, ils ont quand même un peu de formation alors <img data-src=" />, même si il est normal qu’ils ne soient pas aussi calés que les pharmaciens





<img data-src=" /> encore heureux !



Le souci c’est avec les interactions sur des prophylaxies qu’ils n’ont pas l’habitude de gérer, ou bien sur les nouvelles molécules (même si ces derniers temps, c’est souvent de la modification chimique mineure sur des molécules qui sont déjà bien éprouvées…).

les médecins consciencieux se renseignent à mort avant de prescrire ce genre de choses. Les médecins consciencieux….



il faut avoir un peu de connaissances en chimie pour repérer proprement un “analogue structurel”. les pharmaciens l’ont, cette connaissance chimique. les médecins par contre, niet.









tmtisfree a écrit :



Le portage implique le déplacement. Si tu es pressé, tu téléphones, on vient chercher ton ordonnance et on te livre (c’est généralement gratuit). Ou mieux, tu télécharge l’application “Ma pharmcie mobile” (de chez Pharmagest) tu photographies ton ordo et on te la livre dans le quart d’heure. Heureux ?





Question naïve: qui te fait cela sur Internet ?









carbier a écrit :



Question naïve: qui te fait cela sur Internet ?





Définit “sur Internet”.









tolo a écrit :



Pour rebondir sur les prix “leclerc”, dans la famille de ma femme il y a un artisan qui fait des produits alimentaires.



On est allé dans un gros auchan pas loin (où on fait classiquement les courses). Le paquet était à 4.6€. On revient au village (oui :o ) et on passe à l’épicerie pour le pain, là, le même paquet était à 2.8€. On a demandé au vendeur si le prix était le bon, et bien oui, c’était bien le prix “normal” pour ce produit.

On a demandé au fabriquant quelle était l’origine de la différence de prix, la réponse: auchan se gave à mort car c’est “artisanal” .



Donc un combat sur les prix en incluant les GMS c’est mort, ça sera pas moins cher. (sauf évidemment sur les produits d’appel).



Bon c’est un peu HS, mais comme le sujet a été évoqué, je tenais à vous faire part de cette anecdote.

C’est un peu ce qui attend les médocs lorsqu’ils passeront en GMS.





Chut malheureux… puisqu’on te dit que cela va faire baisser les prix… <img data-src=" />









tmtisfree a écrit :



Définit “sur Internet”.





Imaginons par hasard que la petite officine près de chez moi ferme et qu’il faudra faire 30 bornes pour la prochaine.

Est-ce que ces magnifiques supermarchés du médicament sur le web pourront venir me livrer… gratuitement ? et dans la journée bien entendu…









carbier a écrit :



Chut malheureux… puisqu’on te dit que cela va faire baisser les prix… <img data-src=" />







Il y a tout de même un intermédiaire de moins dans la boucle le grossiste. Et si les prix ne baissent réellement pas, les pharmacies normales pourront toujours fonctionner.









cyrano2 a écrit :



Il y a tout de même un intermédiaire de moins dans la boucle le grossiste. Et si les prix ne baissent réellement pas, les pharmacies normales pourront toujours fonctionner.





<img data-src=" /> principes appliqués dans la grande distribution



1- faire baisser les prix pour tuer les petits concurrents

2- puis les refaire monter petit à petit quand les consommateurs n’auront plus le choix.



Après il y aura toujours ceux qui vivent dans leur monde qui te diront que la concurrence fait baisser les prix <img data-src=" />









carbier a écrit :



Après il y aura toujours ceux qui vivent dans leur monde qui te diront que la concurrence fait baisser les prix <img data-src=" />







Cf la téléphonie mobile. Encore faut-il, qu’il y est encore assez de concurrent, c’est le principe des lois anti-trust. Ils ne sont pas obligé de refaire la même boulette avec une concentration des officines.









carbier a écrit :



Imaginons par hasard que la petite officine près de chez moi ferme et qu’il faudra faire 30 bornes pour la prochaine.

Est-ce que ces magnifiques supermarchés du médicament sur le web pourront venir me livrer… gratuitement ? et dans la journée bien entendu…





Si c’est rentable pour eux, pourquoi pas ? Tu présupposes qu’une offre de service supplémentaire vient forcément concurrencer celle déjà existantes. C’est une position de principe erronée : l’économie n’est pas un jeu à somme nulle.



Sur toulouse qu’en on vois la différence de prix entre les pharmacies “traditionnelles” et la pharmacie Lafayette du centre ville (bien moins chère) on se pose des questions…

En plus vu la queue qu’il y a avec des gens qui viennent de loin c’est signe qu’il y a un besoin



En plus le seule conseille que j’ai eu de la part d’un pharmacien tradi c’est: “ne prenez pas l’actifed mais plutot le humex, nous avons une promo en ce moment” <img data-src=" />








carbier a écrit :



Après il y aura toujours ceux qui vivent dans leur monde qui te diront que la concurrence fait baisser les prix <img data-src=" />





Ce n’est pas la concurrence qui fait baisser les prix (tout du moins, la concurrence n’en est que le symptôme apparent) : c’est le progrès technique, l’ouverture des marchés (au grand dam des locavores par ex.), l’innovation technologique, bref rechercher en permanence à faire mieux et/ou moins cher avec moins de ressources ; c’est le business de base de l’entrepreneur que d’évaluer ses facteurs de production pour les adapter au marché (ou à la demande latente).



Allez op, encore un monopole de plus à briser… Ils ce gavent bien depuis des lustres, y a pas de raison qu’il n’y est que les trois gorets qui mangent…


Tiens, les pharmaciens de PCI, je me permet une petite question en passant… l’homéopatie, vous en pensez quoi ? Et surtout, vous le “poussez” auprès de vos clients ?



Ca m’a fait tout drole l’année derniere quand pour une gastro mon toubib m’avait prescrit 2-3 bricoles et que la pharmacienne m’a conseillé de rajouter un truc homéopatique “pour aider”…








MastaDaddy a écrit :



Tu te contredis, non ?



Si tu as des prix différents, tu as de la concurrence.



Maintenant, il y a 26000 pharmacies, à prix libres. Donc 26000 concurrents.



Quand le marché sera complètement ouvert, tu auras Leclerc, Boots, Auchan et chacun avec leur réseau monstrueux de pharmacies à enseigne (regarde les opticiens). Concurrence ? Tu passes de 26000 à 3… Bravo ! <img data-src=" />









cyrano2 a écrit :



Si il passe de 26 000 à 3, je n’ose pas imaginer la marge que se fait actuellement les 26000 pour aussi rapidement passer à 3…





:facepalm:









cyrano2 a écrit :



J’avoue je ne comprends pas bien la nécessité de 6 ans d’étude pour lire une liste de molécule donné par le médecin, et tendre son sachet au patient. Une partie du métier doit m’écharper, enfin j’espère.





Qu’est-ce que je disais ?

Ah oui

pharmacie = commerce



Désolé pour cette longue réponse mais je reprends la conversation en route et je viens de lire les 8 pages de commentaires. <img data-src=" />









jayce0611 a écrit :



Que les pharmaciens ailles s’installer dans les deserts médicaux, et aprés on pourra en reparler. Parce qu’invoquer “la libre installation” ne permet que de donner une excuse à “je veux pouvoir me remplir les poches”.



Rappelez-vous du scandale, il y a quelques temps, sur les pharmaciens qui avaient patchés leur logiciel pour ne déclarer qu’une partie des ventes, et ainsi se faire de la gratte sur le dos de la sécu. Là, plus de soucis : chaque facture est enregistrée.







Je veux rappeler aux lecteurs de PCI que contrairement au médecin le pharmacien est soumis à un quorum… Nous ne pouvons pas nous installer là où nous le voulons mais selon des règles (1 pharmacie pour X habitants)







MasterDav a écrit :



Arrête, je vais pleurer. 1 pack de 6L de flotte c’est tout aussi mortel.

C’est surtout la connerie qui est la principale cause de mortalité.

A noter qu’une boite de médocs achetée en pharmacie est bien moins létale que la même boite achetée en ligne <img data-src=" />







D’accord avec toi même si boire 6L d’eau est quand même moins facile qu’avaler une boite de paracétamol. Je disais surtout ça en réponse à l’argument du bénéfice à la santé publique







wanou2 a écrit :



Et si je prend une boite d’ergix alors que j’ai un filet de pamplemousse pour le cocktail qu’organise ma femme ce soir dans les bras tu me la donne ?







Oui mais je te préciserai que le pamplemousse est un inhibiteur enzymatique et que tu ferai bien de diminuer les doses de ton sirop.









Drepanocytose a écrit :



Et d’ailleurs, certains médocs en vente libre sont dangereux aussi. Vente libre ne veut pas dire inoffensif !

N’importe quel pharmacien le sait, et si ces mecs là font 6 ans d’étude, c’est pas pour rien !!!!

Durthu, tu es pharmacien je crois, tu confirmes ?





Oui 6 ans après le bac et après on me traite d’épicier…









frog_n_rosbif a écrit :



Perso, j’habite en Angleterre et j’achète tout mon Paracetamol/Ibuprofene en supermarché, comme tout le monde ici, et je ne pense pas que le taux de mortalité du aux médicaments est supérieur ici par rapport à la France.







Je ne sais plus où j’ai lu cette étude (désolé, si je la retrouve je donnerai le lien) mais il y a beaucoup plus de problème en Angleterre qu’en France avec ces médicaments vendus en grand conditionnement









Winderly a écrit :



voilà comme ça c’est dit : pharmacie = commerce







Nous avons la double casquette de commerçant et de professionnel de santé







MastaDaddy a écrit :



La morphine est un stupéfiant, donc géré à l’unité de prise. Normal.



Je suis aussi favorable à la gestion à l’unité pour toutes les prescriptions, mais il y a aussi beaucoup d’oppositions. La première : les industries qui feront moins de CA (et produisent des études qui “démontrent” que ça ne couterait pas moins cher). Ensuite, c’est une surcharge de travail énorme pour les officines, mais pourquoi pas ? En tout cas, à mon sens, ça ferait bien plus partie de notre boulot que de vendre des savons.







Je ne suis pas contre la gestion à l’unité de prise malgré la surcharge de travail. Par contre, pour le patient c’est une autre histoire. Il devra déposer l’ordonnance et venir récupérer plus tard ses médicaments (comme souvent aux USA)









cyrano2 a écrit :



Pourquoi avoir de la concurrence, alors que les prix peuvent rester haut et continuer à plumer vos clients. J’ai tellement adoré la différence de prix d’une boutique à l’autre sur le Malarone ou les pilules pour les femmes.

Et tout ce qui est traitement “de confort” longue durée ? La vitamine C ont peut déjà l’avoir en super marché.







Ce n’est pas parce que les prix sont hauts que nous nous faisons des couilles en or…

Plus on achète de volume, plus le prix d’achat est bas.

Si on achète directement au laboratoire, le prix d’achat est souvent plus bas.

Par contre, si on achète une boite chez le grossiste qui lui même la acheté au laboratoire, le prix de vente est beaucoup plus élevé et nous avons presque toujours une marge plus petite que dans les autres cas.







tmtisfree a écrit :



Il se trouve que nos énarques ont décidé le contraire en 2005 (sans analyse préalable du bénéfice/coût), l’avenir étant (selon eux) aux grands conditionnements : résultats, un gaspillage monstre. Comme tout le monde est au râtelier (lire payé par la Sécu) à tous les niveaux, personne n’est responsable et le gaspillage devient inévitable (tragédies des biens communs).



Bizarrement les stups et assimilés sont délivrés à la gélule depuis peu.







Je bosse depuis 2003 et les stupéfiants ont toujours été gérés et délivrés à l’unité







Aldayo a écrit :



Ca fait plaisir d’avoir de vrai professionnel avec de vrai argument sur un site de geek <img data-src=" />



On en apprend même beaucoup.



Effectivement, la pharmacie est un grand débat, tout comme les médoc à l’unité (l’exemple de la boite de 28 pour un traitement de 30 jours est très bon)





D’ailleurs, en parlant de ça, il tourne parfois par mail une info (intox ?) sur les génériques : du genre 1€ la boite au lieu de 2€ pour le médoc de labo mais avec des boites de 8 pillules au lieu de 24 donc économie oui mais si besoin d’une petite quantité sinon cela revient plus cher que le vrai médoc (et c’est le pharmacien qui en plus te conseil de prendre le générique car il ferait plus de marge dessus)

Nos 34 spécialistes en pharma peuvent nous confirmer/infirmer cela ?







Il faut savoir que pour la sécu un mois = 4 semaines = 28j.

C’est pour cela que les conditionnements des boites font souvent 14 ou 28 cps.







aureus a écrit :



Juste une question : un pharmacien à t’il le droit de refuser de vendre un médicament sans ordonnance ?







Bien sûr !!!

On ne peut pas être accusé de refus de vente contrairement à un magasin ordinaire. Quand la santé du patient est en jeu, c’est même notre devoir.












Dv a écrit :



Tiens, les pharmaciens de PCI, je me permet une petite question en passant… l’homéopatie, vous en pensez quoi ? Et surtout, vous le “poussez” auprès de vos clients ?



Ca m’a fait tout drole l’année derniere quand pour une gastro mon toubib m’avait prescrit 2-3 bricoles et que la pharmacienne m’a conseillé de rajouter un truc homéopatique “pour aider”…







Pourquoi pas, à essayer si ça apporte/soulage quelque chose.

Personnellement, je n’y crois pas du tout surtout d’un point de vue scientifique.



Quand je vois les quantités qu’absorbent certains patients par jour, je me demande si ils ne vont pas finir diabétique… <img data-src=" />









durthu a écrit :



Pourquoi pas, à essayer si ça apporte/soulage quelque chose.

Personnellement, je n’y crois pas du tout surtout d’un point de vue scientifique.





Bah c’est un peu plus compliqué.

Effectivement d’un point de vue purement chimique, c’est une molécule de principe actif dilué à des taux quasi pas detectables, d”où la fameuse “mémoire de l’eau”, le tout dans une granule en sucre (j’en ai fabriqué, ca n’a juste rien à voir avec le reste des médocs en terme de dose).

Donc les partisans de la théorie “chimique” disent que ca sert à rien (j’en suis).

Ah oui, les fabricant disnt que c’est la “dynamisation” de la teinture mère (tu agites la solution concentrée pendant quelques secondes) qui donne l’effet…



Par contre, des études sérieuses (sous entendu : pas financées par Boiron et Co) faites proprement en double aveugle, reproductibles et tout, ont montré un léger effet positif face à un pur placebo.

C’est assez troublant….

Mais bon, même pris comme placebo, si ca en soulage certains, pourquoi pas. Par contre je serais contre les rembourser… Surtout au prix que ca coute (ca fait cher le sucre !)









durthu a écrit :



Je bosse depuis 2003 et les stupéfiants ont toujours été gérés et délivrés à l’unité



C’est possible, je ne m’occupe pas de ce ‘secteur’. J’ai seulement vu que la dernière mise à jour du logiciel comptoir gérait maintenant les stocks et les délivrances à l’unité et que leur doc. semblait indiquer que cela était récent ; il est écrit :

Le cachier des charges (Sesam-Viale) 1.40 impose la délivrance et la facturation des produits stupéfiants ou assimilés stupéfiants à l’unité.



comme si cela sous-entendait que ce n’était pas le cas avant. Ce n’est pas très clair.









aureus a écrit :



Juste une question : un pharmacien à t’il le droit de refuser de vendre un médicament sans ordonnance ?





La réponse de durthu est correcte mais pas complète. A l’inverse, par exemple en cas d’urgence propre à mettre en péril la vie d’un patient, tu ne peux pas lui refuser la délivrance de médicament : il y a eu une affaire il y a quelques années avec un pharmacien assistant qui a refusé la délivrance à un asthmatique en situation de crise. Il me semble que le pharmacien a été condamné.









tmtisfree a écrit :



C’est possible, je ne m’occupe pas de ce ‘secteur’. J’ai seulement vu que la dernière mise à jour du logiciel comptoir gérait maintenant les stocks et les délivrances à l’unité et que leur doc. semblait indiquer que cela était récent ; il est écrit :

comme si cela sous-entendait que ce n’était pas le cas avant. Ce n’est pas très clair.





Il me semble que ca date de 1999, loi faite par Kouchner.









tmtisfree a écrit :



C’est possible, je ne m’occupe pas de ce ‘secteur’. J’ai seulement vu que la dernière mise à jour du logiciel comptoir gérait maintenant les stocks et les délivrances à l’unité et que leur doc. semblait indiquer que cela était récent ; il est écrit :

comme si cela sous-entendait que ce n’était pas le cas avant. Ce n’est pas très clair.







Les logiciels ont dû se mettre à jour car la législation a changé en 2007 (je crois) et nous pouvons avoir un ordonnancier informatique au lieu du registre des stupéfiants.









tmtisfree a écrit :



La réponse de durthu est correcte mais pas complète. A l’inverse, par exemple en cas d’urgence propre à mettre en péril la vie d’un patient, tu ne peux pas lui refuser la délivrance de médicament : il y a eu une affaire il y a quelques années avec un pharmacien assistant qui a refusé la délivrance à un asthmatique en situation de crise. Il me semble que le pharmacien a été condamné.







Je ne rentre pas non plus trop dans les détails mais je refuse la délivrance de ventoline sans ordonnance sauf si la patient/client fait une crise devant moi. Mais il faut vraiment qu’il soit en crise et pas qu’il ait un peu de mal à respirer…









paradise a écrit :



…Ce n’est pas aux consommateurs de décider à ce niveau, c’est l’État en tant que responsable de la Santé Publique…





Et que fait l’Etat pour les 15% de citoyens qui peuvent plus être couvert à 100% ?



Que fait l’Etat pour les cancéreux qui eux sont remboursés à 100% mais pas sur l’ensemble de ce qu’ils ont besoin pour guérir ?



C’est à cet Etat qu’il faut laisser carte blanche pour prendre de mauvaises décisions à notre place ?









Drepanocytose a écrit :



Par contre, des études sérieuses (sous entendu : pas financées par Boiron et Co) faites proprement en double aveugle, reproductibles et tout, ont montré un léger effet positif face à un pur placebo.

C’est assez troublant….

Mais bon, même pris comme placebo, si ca en soulage certains, pourquoi pas. Par contre je serais contre les rembourser… Surtout au prix que ca coute (ca fait cher le sucre !)







C’est ce qui m’a surpris dans le fait que ca soit ma pharmacienne qui me le propose… j’avais eu l’occasion de survoler un peu le principe de fabrication lors de mes études (en statistiques) et la conclusion etait qu’on avait de toute facon beaucoup plus de chance de gagner le gros lot au loto que de tomber sur une seule molécule du principe de base.

L’homéopathie fonctionne donc pour moi exclusivement sur l’effet psychologique, et je pensais qu’il n’y avait que le médecin qui pouvait évaluer la pertinence ou non de l’utiliser sur un patient… mais bon, vu que cela n’engendre aucun risque…



L’homéopathie n’est pas basé sur les plantes ?



Or, on sait depuis la nuit des temps que certaines plantes ont des molécules ayant des propriétés chimiques (d’ailleurs, pas mal de labo s’inspire de la nature pour créer les nouveaux médoc)



C’est louche cette histoire.








Aldayo a écrit :



L’homéopathie n’est pas basé sur les plantes ?



Or, on sait depuis la nuit des temps que certaines plantes ont des molécules ayant des propriétés chimiques (d’ailleurs, pas mal de labo s’inspire de la nature pour créer les nouveaux médoc)



C’est louche cette histoire.





Que non !!! L’homéopathie est basée sur un peu tout : plantes, animaux, insectes, roches.

Enfin, basée : au départ il y a de tout ca. Après les dilutions, il n’y a plus rien.



Toi tu parles de phytothérapies.









carbier a écrit :



<img data-src=" /> principes appliqués dans la grande distribution



1- faire baisser les prix pour tuer les petits concurrents

2- puis les refaire monter petit à petit quand les consommateurs n’auront plus le choix.



Après il y aura toujours ceux qui vivent dans leur monde qui te diront que la concurrence fait baisser les prix <img data-src=" />





Cite donc un exemple !!! Et pas un truc qui a augmente pour une autre raison

Je suis curieux…



Question aux pharmaciens.

Pourquoi dans pas mal de ville il n’y a plus de pharmacies ouvertes le soir ?

Par exemple ou j’habite.

Il faut passer par le commissariat pour que la pharmacie de garde ouvre.

C’est très chiant quand meme …

Donc honnêtement, y a t’il encore des gardes ou c’est un mythe maintenant ?








chambolle a écrit :



Question aux pharmaciens.

Pourquoi dans pas mal de ville il n’y a plus de pharmacies ouvertes le soir ?

Par exemple ou j’habite.

Il faut passer par le commissariat pour que la pharmacie de garde ouvre.

C’est très chiant quand meme …

Donc honnêtement, y a t’il encore des gardes ou c’est un mythe maintenant ?





Parce que c’est plein de stupéfiants une pharmacie, et qu’elles se font braquer. Et que c’est plus facile de braquer le soir qu’en pleine journée.

Tout simplement.



Sinon oui bien sûr il y a des gardes, mais à la pharmacie de garde, le soir la délivrance se passe par un hublot sécurisé.









Drepanocytose a écrit :



Sinon oui bien sûr il y a des gardes, mais à la pharmacie de garde, le soir la délivrance se passe par un hublot sécurisé.







oui mais pas partout.

Du coup c’est comme s’il n’y avait plus de pharmacie de garde.

D’ailleurs, pourquoi on ne met pas un service dans les hôpitaux. Cela serait plus simple non ?



Il y a des pharmacies de garde tous les jours, partout.



Ce que les gens ne comprennent pas, c’est qu’une pharmacie de garde n’est PAS ouverte. C’est un SERVICE d’URGENCE. Les 23 des trucs que je délivre en garde pourraient largement attendre le lendemain. Mais c’est ça la société moderne : tout tout de suite, maintenant, et moins cher.



Pensez quand même que le pauvre type qui se fait réveiller à 4h du mat’ pour un test de grossesse (non mais franchement), s’est la plupart du temps tapé toute la journée d’avant (ça fait donc 24h qu’il bosse) et des fois il va se taper la journée qui suit aussi… (on m’a un jour réveillé à 5h pour faire de la monnaie pour le tram). Rappelons au passage qu’une pharmacie ne peut pas être active sans pharmacien dedans. Conclusion, si le titulaire est le seul pharmacien de la boîte, et qu’il est de garde un dimanche, il va bosser le samedi, puis du dimanche 9h au lundi soir en continu. Puis mardi normalement. C’est pas très “code du travail” tout ça, mais c’est inévitable.



Quant aux gardes dans les hopitaux, les pharmacies hospitalières sont effectivement de garde… Mais pour l’hôpital. Ou les médocs à délivrance hospitalière. Ils ont LARGEMENT autre chose à faire que délivrer du doliprane en pleine nuit.



Enfin, effectivement, dans certains coins, les pharmacies de garde ne délivrent qu’aux gens envoyés par le commissariat, pour la raison du braquage en premier, et des abus en second. C’est dangereux. Chez mes amis pharmaciens proches (donc que je connaissais d’avant la pharma), 3 se sont déjà fait braquer en quelques mois. Je suis le prochain en théorie. C’est malheureux, mais c’est comme ça.



Enfin à Strasbourg, pas encore besoin de passer par le commissariat. Il y a 4 pharma de garde jusqu’à 22h tous les jours, fériés et dimanches compris, et 2 toute la nuit (je parle du centre + Proche périphérie). Toutes sont accessibles de partout par le réseau de transports en commun, ou en voiture sans faire trop de route. Je suis bien conscient que ce n’est pas le cas partout, tout dépend de la concentration en pharmacies. Nous sommes de garde 2 fois par mois. Dans les coins un peu plus perdus, c’est couramment une fois par semaine. C’est usant, il faut le savoir. Et peu rémunérateur en plus. Je m’en passerais largement, mais ça fait partie du job. Cependant, c’est rageant de se faire fatiguer par des demandes franchement abusives (un renouvellement d’ordo qui date de 3 semaines), pour ensuite ne pas être clair pour un vrai pépin qui demande de la concentration et de ne pas faire d’erreur.



@MastaDaddy



Merci pour la réponse.



Il n’empeche que quelque chose ne va pas bien. Vers chez moi pas de pharmacie de garde sans commissariat. Je ne vais pas dans les pharmacies si j’en ai pas besoin. Cela m’est arrivé d’en avoir besoin 2 fois dans ma vie quand mes enfants étaient petits.



Mais il faut aussi evoluer un peu : soit il n’y a pas besoin de pharmacie de garde et on n’en fait plus. Soit on en fait des vrais qui sont normalement accessible.



Pourquoi est-il normal qu’en France on ne puisse pas avoir de fonctionnement normal ?



Moi, je dis juste que si les gens ne s’adaptent pas un peu et ne font pas d’affort, ils vont etre balayé par le monde qui arrive…

Vous n’empêcherez pas les gens d’acheter dans toute l’Europe.








chambolle a écrit :



Moi, je dis juste que si les gens ne s’adaptent pas un peu et ne font pas d’affort, ils vont etre balayé par le monde qui arrive…







Tu as parfaitement raison.



Quant au fonctionnement avec passage au commissariat, c’est le fonctionnement classique de beaucoup de pays européen, sauf là où les pharmacies ouvrent la nuit (comme c’est le cas à beaucoup d’endroits de Paris). Une pharmacie ouverte la nuit n’est pas une pharmacie de garde.



Une garde est une astreinte obligatoire, montée pour pallier à une absence d’ouverture dans un espace donné. Si une ou des pharmacie(s) sont ouvertes la nuit, il n’y a plus de raison de maintenir des gardes.



Cependant, il y a des endroits où il est financièrement impossible de rester ouvert la nuit. Comme je l’ai dit, si une pharmacie est trop petite pour avoir deux pharmaciens, un seul ne peut pas travailler 247. Le nombre de pharmaciens dans une officine est IMPOSÉ par la taille au niveau du chiffre d’affaires. Il est donc souvent impossible d’ouvrir en continu.



Pour te donner un exemple, dans notre coin, on ressent un besoin des patients pour une ouverture entre midi et 14h. Mais on ne peut pas. On a trituré ça dans tous les sens avec la titulaire, il nous est impossible de ne pas fermer entre 12 et 14h, sauf à embaucher un salarié à temps plein de plus, et ce n’est pas possible. Et la hausse (relative et estimée) de chiffre d’affaire lié à l’ouverture 2h de plus par jour ne pourrait en aucun cas couvrir les dépenses liées à un salarié de plus. Alors ouvrir la nuit…



Les pharmacies de garde (fermées, avec guichet sécurisé) sont indemnisée par la sécu. Je ne sais plus combien, mais je crois que c’est de l’ordre de 150€ la nuit (oui, c’est assez ridicule) + un forfait par ordonnance (qui a augmenté récemment : 8€ de 21h à 8h, 5€ en journée les jours fériés et les dimanches, et 2€ entre la fermeture normale de l’officine et 21h). Ces forfaits sont remboursés à 100Ù sur les ordonnances d’urgence, ça ne coûte donc rien de plus aux gens. Nous les facturons toutefois aux gens qui n’ont pas d’ordo. En gros, quand je suis de garde, je travaille une journée normale, puis la nuit qui suit. Donc 24h consécutives. J’ai encore de la chance, on a assez de monde pour que je sois libéré le lendemain (la plupart du temps). Je ne gagne rien de plus que la somme des forfaits (l’indemnité pour la nuit va à la pharmacie, mes heures sup ne me sont pas payées, elles sont considérées comme “réglées” par mon absence du lendemain). En gros donc, je gagne un bonus d’une centaine d’euros pour avoir bossé toute la nuit. C’est de loin pas négligeable, mais franchement, c’est pas énorme non plus. En même temps, c’est assez équilibré. Si j’ai peu de demandes, je dors un peu, je gagne peu, mais ma journée du lendemain n’est pas “perdue”. À l’inverse, si je suis dérangé toutes les 5 minutes, je gagnerai plus (sauf si je renvoie les gens aux urgences ou sans rien parce que je n’ai pas leur lait pour bébé), mais le lendemain, je suis une loque après 24h tendues.



Mais par rapport à un salaire classique en officine (pas de tabou : les grilles de salaires sont publiques) : je gagne un peu moins de 20€ net de l’heure en temps normal, aux 35 heures. Je n’ai pas de 13e mois, ni d’intéressement au bénéfice, ni prime, ni rien et je paie mon inscription à l’ordre (obligatoire pour exercer), soit entre 200 et 300€/ an, plus mon assurance responsabilité professionnelle). Quand je suis de garde, je touche en moyenne 7€ de l’heure la nuit. Je ne suis pas en train de me plaindre. Je sais que c’est loin d’être ridicule, mais c’est pour expliquer que les gardes sont une obligation, et pas une partie de plaisir. En outre, c’est très dur à gérer pour les petites officines. D’où parfois le passage au commissariat, sinon c’est ingérable.



Tu ne vas pas dans les pharmacies de garde sans besoin réel, comme beaucoup de gens et heureusement. Malheureusement, énormément de monde y va encore la nuit “parce que c’est ouvert” et ne comprennent pas que justement non, ce n’est pas “ouvert”. D’où cette gestion lourde pour les gens. Qui vont du coup encombrer les urgences parce qu’ils savent que sinon, ils vont payer leur boite de doliprane 10 euros en pleine nuit. C’est le système qui est mal foutu. Mais faire ouvrir les pharmacies la nuit est rigoureusement impossible sur la majorité du territoire.



Et puis s’ils ont besoin d’un truc au point d’aller en pleine nuit l’acheter plus cher, ils n’attendront pas de l’acheter sur le net.





Mais il faut aussi evoluer un peu : soit il n’y a pas besoin de pharmacie de garde et on n’en fait plus. Soit on en fait des vrais qui sont normalement accessible.





Il y a un vrai besoin. Mais le fonctionnement “normal” n’est pas faisable partout, pour des raisons économiques et de sécurité. Désolé, avec tout l’amour de mon métier, je refuse de prendre une balle et de laisser une veuve à 30 ans pour un fond de caisse ridicule.



Les pharmacies de garde sont accessibles, mais par endroits, ils sont obligés d’imposer un parcours un peu fastidieux. C’est malheureux, mais c’est sans doute par obligation et pas par plaisir de casser les pieds. La garde n’est pas un fonctionnement normal, c’est un service d’urgence. À côté de ça, tu as les urgences classiques, avec le temps d’attente considérable parfois et c’est aussi parce que ces urgences sont surchargées par des abus. Je suis certain qu’ils aimeraient pouvoir prendre en charge tout le monde en moins de 5 minutes. Malheureusement, ils sont souvent à plus d’une ou deux heures, et pas par leur faute. Le système est en train de s’effondrer sous son propre poids.



Dans les coins où c’est impossible, le passage par le commissariat est un moindre mal, ça prend peut-être 10 minutes de plus, mais en échange, ça te fait attendre 10 minutes de moins devant la pharma de garde avec une population souvent dangereuse (des gens ivres, drogués, blessés, ou les 3, c’est du quotidien, et on voit clairement que les parents qui amène leur nouveau-né qui fait une varicelle ne sont pas rassurés) et avec un pharmacien incapable de te protéger, contrairement au commissariat. Ça permet donc de maintenir un service de proximité. Sans cela, dis-toi que tu n’aurais pas de pharmacie de garde à moins d’une demi-heure de chez toi. Et ça, c’est le début de la fin d’un système de santé qui ESSAYE d’être le plus égalitaire possible (les urgences te soignent quel que soit ton niveau de vie ou ton absence de papiers, idem pour récupérer tes médocs. Nulle part ailleurs tu ne retrouves ça. On a même une couverture santé pour les sans papiers ! C’est révolutionnaire ! C’est bien ! Mais il faut protéger ce système).



Et aller acheter ailleurs ne réglera pas ce souci. Les supermarchés veulent récupérer les médocs, qu’ils le fassent. Par contre, crois-moi, ils n’ouvriront pas la nuit pour autant…



Punaise le pavé. Désolé, je me suis laissé aller. <img data-src=" />








MastaDaddy a écrit :



Punaise le pavé. Désolé, je me suis laissé aller. <img data-src=" />





C’est très bien.

Une mise au point publique s’impose, parce que comme tu le dis les gens ne se rendent absolument pas compte…



Quand à eux tu leur demandes de bosser 24h de suite ou plus sans dédommagement, t’as un “NON” catégorique, puis les syndicats dans les 5 minutes…

Sans compter les problèmes de braquage ! Un tox en manque, ca ose tout pour sa dose de sub.



@MastaDaddy



Je comprends très bien ton point de vue.

Je pense que tu as dit quelque chose de très important :



Une pharmacie de garde n’est pas une pharmacie ouverte. c’est une pharmacie d’urgence.



Je comprends aussi le problème du braquage des pharmacies. Mais il faut trouver des solutions au bout d’un moment. C’est bien de vouloir être égalitariste a fond, mais on finit alors par considérer que tout le monde est soit débile, soit un délinquant et c’est fatiguant pour celui qui n’est ni débile, ni délinquant. J’ai un peu peur qu’à force de ne vouloir jamais aucune différence, un monde parallèle basé uniquement sur le fric par exemple se développe.



en tout cas merci pour le message