Quand Fleur Pellerin taxe les TICS, les éditeurs tiquent les taxes

Quand Fleur Pellerin taxe les TICS, les éditeurs tiquent les taxes

Deux tactiques

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Marc Rees

Publié dans

Droit

19/02/2013 5 minutes
58

Quand Fleur Pellerin taxe les TICS, les éditeurs tiquent les taxes

Que faire pour taxer en France les profits réalisés par les géants du net ? Ce matin, Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’économie numérique est revenue sur cette problématique fiscale en affichant un premier calendrier. Cependant cette inventivité fiscale est fraichement accueillie par les éditeurs de logiciels.

 

fleur pellerin

 

Sur France Inter ce matin, la ministre a rappelé que l’OCDE était actuellement en train « de trouver des pistes de très court terme » pour traiter l'évitement fiscal des gros acteurs du net. En France, le rapport Colin-Collin propose lui aussi des solutions. L'une d'elles consiste à déduire leur richesse amassée en France en jaugeant les flux de données personnelles exploités par ces acteurs. Un « travail gratuit » résume Colin-Collin puisque ces acteurs butinent des revenus colossaux à partir de données remises gratuitement par les internautes sans reverser de quote-part à l'État.

 

« Nous sommes obligés de réviser nos concepts fiscaux, puisque la fiscalité actuelle n’est pas du tout adaptée à l’économie numérique » tente de rassurer la ministre. Celle-ci a ainsi confié une mission d’expertise aux services fiscaux pour tester de près ces idées-là. Fleur Pellerin espère d’ailleurs que ces mesures seront inscrites dans le projet de loi de finances pour 2014 et donc présenté dès la rentrée de septembre.

Deep packet inspection

Un calendrier ambitieux d’autant que le rapport Collin/Colin envisage sérieusement le Deep Packet Inspection comme l’a relevé Edition Multimédi@. L'idée serait de quantifier les flux personnels chez les acteurs qui n’auraient pas respecté leurs obligations déclaratives. Ce DPI serait ainsi placé aux points d’interconnexions. Bien que « techniquement possible », Collin-Colin concèdent que cette éventualité doit être envisagée qu’en dernier recours. « Elle risquerait en effet d’être perçue comme une intrusion inhabituelle des pouvoirs publics dans les contenus des flux échangés sur Internet »...

 

Cependant, tout le monde n'est pas favorable à ces mesures. Du côté de l’Association Française des Editeurs de Logiciel et Solutions Internet, on a d'ailleurs le pied à fond sur la pédale de frein.

Inventivité fiscale vs politiques industrielles

L’Afdel rappelle d’abord que l’élaboration d’une politique industrielle centrée sur le numérique en France doit être l’objectif principal. Le numérique contribue au quart de la croissance française selon ses estimations. Du coup, « au lieu de faire parler le génie national en matière d’inventivité fiscale, on serait mieux inspiré d’élaborer des politiques industrielles susceptibles de donner naissance à des acteurs économiques mondiaux. »

 

Dans son rapport dévoilé aujourd’hui, l’association insiste sur ce point : la fiscalité n’explique en rien le succès des acteurs du numérique. Ce succès tient davantage à l’innovation, à la culture du risque, à la concurrence ou à la formation initiale. Plutôt qu’une « fiscalité pénalisante », l'enjeu est davantage celui d'une stabilité fiscale qui sanctuariserait notamment le crédit impôt recherche. L'Afdel préconise aussi une fiscalité de soutien à la R&D, à l’innovation ou à l’équité afin de « réduire les barrières à l’entrée ».

Taxes sur la pub, les données personnelles, la bande passante...

Sans surprise, elle profite du moment pour distribuer ainsi les cartons rouges contre tous les projets actuels tel celui du sénateur Marini qui veut transposer des taxes de l’économie traditionnelle  - comme celle sur la surface commerciale - vers l’économie numérique. « Pourquoi ne pas imposer un droit de timbre sur l’email qui réduit considérablement l’intérêt de l’usage du courrier ? » répond l'Afdel qui n‘est pas plus tendre avec le rapport Colin-Collin.

 

Pour combattre la notion de travail gratuit, l’Afdel assure que le plus souvent la collecte est réalisée par les algorithmes non par l’internaute qui fournit ses données. De même, ce qui est gratuit c’est l’usage et il ne faut pas oublier que derrière chaque technologie, il y a justement des années de R&D et des infrastructures réseau couteuses.

 

Elle fustige encore la taxation sur la bande passante – le peering payant serait un visa pour les points d’interconnexion étrangers – ou encore la taxation des régies publicitaire, qui ressurgit de temps à autre au Parlement.

 

« L’émoi suscité par le mouvement des pigeons à l’occasion de l’examen du PLF 2013 est emblématique. Le cadre fiscal a une influence directe sur la prise d’initiative et la créativité des entrepreneurs. » Pour l’AFDEL, l'enjeu est aussi de rectifier la fiscalité européenne et internationale insuffisamment harmonisée. Plutôt que de légiférer à l’échelon national, il est donc plus sage d’attendre l’adoption de règles harmonisées, notamment au sein de l’OCDE.

Écrit par Marc Rees

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Introduction

Deep packet inspection

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Commentaires (58)


Si ils veulent taxer les données privés, pourquoi ne pas taxer l’upload de ses sites ? Rien n’empêche d’avoir une première tranche gratuite, qui correspond à la navigation normal, le reste étant considéré comme de la “donnée collectée”.



Mais bon, cela ne règle pas le problème d’optimisation fiscal d’Amazon, Starbuck ou Microsoft. Qui est un problème vieux comme le monde moderne : la refacturation de service surpayée à la maison mère, comme cela pas d’impôt sur les bénéfices dans la filial du pays. Ils devraient peut être simplement interdire la facturation interne de propriété intellectuelle (licence de brevet entre filial et droit d’usage de marque). L’affaire serait pliée.



Il restera ensuite l’uniformisation du prélèvement de la TVA dans le pays d’origine de l’acheteur au moins au niveau européen. Il faudrait peut être créer un timbre fiscal comme pour le vin ?








Fleur a écrit :



« Nous sommes obligés de réviser nos concepts fiscaux, puisque la fiscalité actuelle n’est pas du tout adaptée à l’économie numérique » tente de rassurer la ministre.





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S’il n’y avait à qu’à l’éco numérique que l’inadaptation était dommageable…





Bien que « techniquement possible », Collin-Colin concèdent que cette éventualité doit être envisagée qu’en dernier recours. « Elle risquerait en effet d’être perçue comme une intrusion inhabituelle des pouvoirs publics dans les contenus des flux échangés sur Internet »…



une concession qui les honore… sinon <img data-src=" />



(joli titre <img data-src=" />)





Quand Fleur Pellerin taxe les TICS, les éditeurs tiquent les taxes





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Bon, je vais essayer de tout comprendre à l’article en gardant mon calme maintenant <img data-src=" />








John Shaft a écrit :



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Bon, je vais essayer de tout comprendre à l’article en gardant mon calme maintenant <img data-src=" />







Suis là au besoin (d’explication, de bisous, de câlins)









MarcRees a écrit :



Suis là au besoin (d’explication, de bisous, de câlins)







C’est que j’ai vu le titre + Deep Packet Inspection en intertitre juste après, ça m’a fait tiquer* <img data-src=" />



*surtout à l’approche d’un conclave, l’inspection profonde des paquets étant, selon la légende, une pratique réservée aux papes fraîchement élus <img data-src=" /><img data-src=" />









John Shaft a écrit :



C’est que j’ai vu le titre + Deep Packet Inspection en intertitre juste après, ça m’a fait tiquer* <img data-src=" />



*surtout à l’approche d’un conclave, l’inspection profonde des paquets étant, selon la légende, une pratique réservée aux papes fraîchement élus <img data-src=" /><img data-src=" />







Bon, finalement plus de câlin,

tu me sembles trop louche :)



Usage du DPI (Douche Par Induction) pour du Blanc PUR a un prix <img data-src=" /><img data-src=" />


Mais que pensent les chats des taxes des TICS ?


Feraient mieux de condamner l’évasion fiscale ainsi que les tentatives… Tu veux faire du profit en France, tu respectes les règles, tu payes 30% de tes bénefs <img data-src=" />








jinge a écrit :



Feraient mieux de condamner l’évasion fiscale ainsi que les tentatives… Tu veux faire du profit en France, tu respectes les règles, tu payes 30% de tes bénefs <img data-src=" />





faut redéfinir “bénef” alors <img data-src=" />

le jeu actuel consiste justement à payer moult royalties à une antenne spé de la maison mère afin d’obérer d’autant le bénèf…

(je suis d’accord sur le fond, en revanche)





« L’émoi suscité par le mouvement des pigeons à l’occasion de l’examen du PLF 2013 est emblématique. Le cadre fiscal a une influence directe sur la prise d’initiative et la créativité des entrepreneurs. »



ça a eu une conséquence concrète ?



Avec un DPI officiellement en place, on prends les paris sur le temps que mettra la Hadopi à rappliquer ?








cyrano2 a écrit :



Ils devraient peut être simplement interdire la facturation interne de propriété intellectuelle (licence de brevet entre filial et droit d’usage de marque). L’affaire serait pliée.







oui certaines entreprises abusent de ces techniques, amis les empêcher serait illogique. Microsoft France pourrait vendre windows sans le payer ? comment justifier cela ? Qui ouvrirait des filiales à l’étranger ? Il y a problème lorsque la “maison mère” est situé dans un paradis fiscal, sinon ce n’es que normal.



ce qu’il faut c’est avoir des entreprises françaises qui font la même chose.



En lisant le sous titre,j’ai une soudaine envie de Tic Tac moi…


J’ai eu envie de poster une réponse puis je me suis dit que peut-être un jour il y aura une taxe rétroactive sur les commentaires, donc je vais m’abstenir…



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… raté <img data-src=" />



ce gouvernement va ruiner le pays a grand renfort de taxes et d’idées idiotes. <img data-src=" />




Cependant cette inventivité fiscale est fraichement accueillie par les éditeurs de logiciels.





Ah ?! Les même que ceux qui ont le pare feu d’Open Office ? <img data-src=" />


TIC et taxes… Rangers du risque ?



Le 19/02/2013 à 14h 45



« Nous sommes obligés de réviser nos concepts fiscaux, puisque la fiscalité actuelle n’est pas du tout adaptée à l’économie numérique »





Bon courage pour “réviser” cela sans créer de facto… des paradis numériques! Qui auront toutes chances d’être les mêmes que les paradis fiscaux d’ailleurs, déjà car les gros du net y sont déjà pour planquer le grisbi… et qu’il ne sera même pas possible de leur couper la ligne, sinon c’est tout le système financier qui s’écroule!

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De quoi rire jaune du joli piège à cons, que ses prédécesseurs ont laissé s’édifier pendant des décennies, qui se referme! <img data-src=" />








Eagle1 a écrit :



oui certaines entreprises abusent de ces techniques, amis les empêcher serait illogique. Microsoft France pourrait vendre windows sans le payer ? comment justifier cela ? Qui ouvrirait des filiales à l’étranger ? Il y a problème lorsque la “maison mère” est situé dans un paradis fiscal, sinon ce n’es que normal.



ce qu’il faut c’est avoir des entreprises françaises qui font la même chose.







Le problème est le même pour les boites française.



“Microsoft France pourrait vendre windows sans le payer ?” Je ne comprends pas ce que tu veux dire, Microsoft US ou France, c’est les mêmes personnes à la fin. Comme une boite unique, elle devrait rapatrier uniquement les bénéfices finaux. C’est la main droite qui prend à la main gauche. On parle de Google france qui paye Google Irlande pour l’usage de la marque “Google” ou de Microsoft France qui paye des licences de brevets à Microsoft Irelande. C’est limite de l’abus de droit, mais c’est toléré par le fisc.



Je pense que la refacturation interne de licence de propriété intellectuel devrait être simplement interdit car c’est un non sens. Si Google France fait du bénéf, c’est grâce au nom “Google”, c’est logique, c’est les même propriétaires pourquoi payer une autre poche ?









cyrano2 a écrit :



Le problème est le même pour les boites française.



“Microsoft France pourrait vendre windows sans le payer ?” Je ne comprends pas ce que tu veux dire, Microsoft US ou France, c’est les mêmes personnes à la fin. Comme une boite unique, elle devrait rapatrier uniquement les bénéfices finaux. C’est la main droite qui prend à la main gauche. On parle de Google france qui paye Google Irlande pour l’usage de la marque “Google” ou de Microsoft France qui paye des licences de brevets à Microsoft Irelande. C’est limite de l’abus de droit, mais c’est toléré par le fisc.





Oui, pour un franchisé ou un VAR je comprendrais mais pour une filiale ?




Je vais créer un groupe Facebook “Pour que le rapport Colin-Collin soit renommé le rapport Capt’n Igloo”



Je verrais bien une grosse loi inique en forme de coup de pied dans le cul, toute méthode d’optimisation fiscale dépassant le raisonnable (en %age de CA) entraine la déchéance des droit à la propriété intellectuelle en France.



Donc droit de pirater les produits Microsoft dont les 7000 employés en France ne sont que des secrétaires, droit d’ouvrir des Starbucks pour tout le monde sans payer de franchise ou de redevance, droit de vendre des PC compatibles OSX…



au moins on rigolerait un peu.


Finalement, ils en sont toujours à vouloir mettre des frontière sur internet… Je les vois bien avec leur feutre noir attendre l’arriver de la fameuse mappemonde d’Internet pour pouvoir tracer le territoire français dessus.





« au lieu de faire parler le génie national en matière d’inventivité fiscale, on serait mieux inspiré d’élaborer des politiques industrielles susceptibles de donner naissance à des acteurs économiques mondiaux. »



A tiens, qui a dit ça ? ça semble presque pas con… a ben ça aurai été étonnant que ça sorte de la bouche d’un politicien, qui plus est au pouvoir.









pyro-700 a écrit :



ce gouvernement va ruiner le pays a grand renfort de taxes et d’idées idiotes. <img data-src=" />





Ca nous change de l’autre qui révolutionné à grand cout d’idée idiote et de taxe. De gauche à droite jusqu’aux extrémité connu et inconnu, la seul chose qui peut changer, c’est la marque de la vaseline.



Le 19/02/2013 à 14h 54







Esarend a écrit :



Avec un DPI officiellement en place, on prends les paris sur le temps que mettra la Hadopi à rappliquer ?







Moi je note surtout:



Bien que « techniquement possible », Collin-Colin concèdent que cette éventualité doit être envisagée qu’en dernier recours.





C’est vrai: On l’avait vendu à Khadafi donc c’est possible… Mais cela donne à la méthode les inconvénients de sa démonstration pratique, de sinistre mémoire!



Collin-Colin, c’est un peu les Dupont et Dupond, version “brigade financière” des taxeux de mârde!



Merde… la taxer, je risque de leur donner des idées avec mes Quebecoiseries…<img data-src=" />



Le 19/02/2013 à 14h 56







tazvld a écrit :



De gauche à droite jusqu’aux extrémité connu et inconnu, la seul chose qui peut changer, c’est la marque de la vaseline.







Vaseline rose ou vaseline bleue??? Additionnée de gros sel ou de gravier?

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Mais mais, je croyais que c’était lui l’adversaire de Hollande <img data-src=" />



Mon dieu : trembler chez Goldman Sachs, BNP, et autres Morgan Stanley et Hedge Funds <img data-src=" />



Et dire que y en a qui jubilent et qui prennent les paroles de politiciens à la rigueur <img data-src=" />








bestaflex a écrit :



Je vais créer un groupe Facebook “Pour que le rapport Colin-Collin soit renommé le rapport Capt’n Igloo”





enfin une proposition constructive <img data-src=" />





bestaflex a écrit :



(… )

au moins on rigolerait un peu.





ouhlà… link l’adresse du dealer au moins <img data-src=" /> <img data-src=" />



Fleur Pellerin elle me fait craquer celle là <img data-src=" /> <img data-src=" />








zan001 a écrit :



TIC et taxes… Rangers du risque FISC ?







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cyrano2 a écrit :



Mais bon, cela ne règle pas le problème d’optimisation fiscal d’Amazon, Starbuck ou Microsoft. Qui est un problème vieux comme le monde moderne : la refacturation de service surpayée à la maison mère, comme cela pas d’impôt sur les bénéfices dans la filial du pays. Ils devraient peut être simplement interdire la facturation interne de propriété intellectuelle (licence de brevet entre filial et droit d’usage de marque). L’affaire serait pliée.







Effectivement…



En dans la foulé tu verrais débouler des entreprises proposant des services bidon dans des fiscalité à fiscalité séduisante, même entreprises qui par un subtile accord commercial ferait une promesse d’achat de service bidon à la maison mère de la filiale française.



Le problème est bien plus complexe.







jinge a écrit :



Feraient mieux de condamner l’évasion fiscale ainsi que les tentatives… Tu veux faire du profit en France, tu respectes les règles, tu payes 30% de tes bénefs <img data-src=" />







Mais c’est ce qu’il font =) Il payent bien des impôt sur leur benfices… =)









WereWindle a écrit :



ça a eu une conséquence concrète ?







Oui. J’ai vu passer (je ne sais plus la source La Tribune ou autre) au Q4 2012 -40% d’investissement en amorçage. L’examen du PLF a complètement bloqué les investisseurs potentiels et la promulgation a fait fuir les business angels, reste plus que le capital risque, les FCPI et les fonds de pension qui ne sont pas touchés, super.









jun a écrit :



Mais c’est ce qu’il font =) Il payent bien des impôt sur leur benfices… =)





“Quels bénéfices?”



“On est tout juste rentables, faut dire que la maison mère nous coûte cher” <img data-src=" />









francois-battail a écrit :



Oui. J’ai vu passer (je ne sais plus la source La Tribune ou autre) au Q4 2012 -40% d’investissement en amorçage. L’examen du PLF a complètement bloqué les investisseurs potentiels et la promulgation a fait fuir les business angels, reste plus que le capital risque, les FCPI et les fonds de pension qui ne sont pas touchés, super.





Pauvre petit, tu vas pouvoir faire un peu moins de sous à partir des sous que tu as déjà.



Franchement c’est triste ta vie, les gens qui meurent de faim ou qui dorment dans la rue à côté c’est de la gnognotte…









cyrano2 a écrit :



Le problème est le même pour les boites française.



“Microsoft France pourrait vendre windows sans le payer ?” Je ne comprends pas ce que tu veux dire, Microsoft US ou France, c’est les mêmes personnes à la fin. Comme une boite unique, elle devrait rapatrier uniquement les bénéfices finaux. C’est la main droite qui prend à la main gauche. On parle de Google france qui paye Google Irlande pour l’usage de la marque “Google” ou de Microsoft France qui paye des licences de brevets à Microsoft Irelande. C’est limite de l’abus de droit, mais c’est toléré par le fisc.



Je pense que la refacturation interne de licence de propriété intellectuel devrait être simplement interdit car c’est un non sens. Si Google France fait du bénéf, c’est grâce au nom “Google”, c’est logique, c’est les même propriétaires pourquoi payer une autre poche ?







parceque du coup Google France fait un bénéfice énorme, car 0 coût, donc impôt énorme. et ça n’a pas de sens…









tass_ a écrit :



Pauvre petit, tu vas pouvoir faire un peu moins de sous à partir des sous que tu as déjà.







Source ? Franchement ton commentaire est crétin je parle d’amorçage et des sources de financement possibles pour lancer une activité, pouvoir embaucher, ce genre de trucs. ô surprise, il faut de l’argent ; tu fais comment pour disposer d’un fonds suffisants pour te lancer ?







tass_ a écrit :



Franchement c’est triste ta vie, les gens qui meurent de faim ou qui dorment dans la rue à côté c’est de la gnognotte…







Si personne n’est en mesure de créer de l’activité, ça ne va pas s’arranger.









francois-battail a écrit :



Source ? Franchement ton commentaire est crétin je parle d’amorçage et des sources de financement possibles pour lancer une activité, pouvoir embaucher, ce genre de trucs. ô surprise, il faut de l’argent ; tu fais comment pour disposer d’un fonds suffisants pour te lancer ?





Ben oui tiens personne ne créé d’entreprises en France, c’est bien connu ;) Et puis c’est la faute des méchants impôts oui oui.





francois-battail a écrit :



Si personne n’est en mesure de créer de l’activité, ça ne va pas s’arranger.





Ben oui il faut forcément un business angel ou des fonds de pensions pour commencer une activité, où avais je la tête ?

Les pépinières d’entreprise ça te parle pas ?









tass_ a écrit :



Les pépinières d’entreprise ça te parle pas ?







Et le financement des pépinières ca vient d’où ?



“Quand Fleur Pellerin taxe les TICS, les éditeurs tiquent les taxes”



salut

BRAVO !

c’est bien trouvé !

fallait se creuser les méninges <img data-src=" />



“du GRAND Marc” <img data-src=" />








tass_ a écrit :



Ben oui tiens personne ne créé d’entreprises en France, c’est bien connu ;) Et puis c’est la faute des méchants impôts oui oui.







Ce que j’ai écrit c’est que les investissements pour l’amorçage se sont effondrés, il y a 6000 forme d’aides à la création d’entreprises qui tiennent plus du problème que de la solution.

Si on matraque les investisseurs privés honnêtes à la sortie alors que les boursicoteurs, sans parler du trading, s’en sortent indemnes. Il y a un gros problème. Attends de voir les chiffres Q1 2013 de la création d’entreprises en France.

On ne parle pas du CAC40, de multinationales, de sociétés cotées ou de filiales mais de création d’activité nouvelle : les TPE et PME qui sont à l’origine de la majorité de la création des emplois.





Ben oui il faut forcément un business angel ou des fonds de pensions pour commencer une activité, où avais je la tête ?

Les pépinières d’entreprise ça te parle pas ?





Dans la situation où je suis je pense très bien connaître ce sujet. Donc si on veut justement éviter les fonds de pension, les FCPI et le capital risque, les business angels c’est ce qu’il y a de mieux.

Au lieu d’acheter une Rollex un particulier choisit le risque d’investir dans une entreprise qui se lance avec tous les risques que ça comporte et accompagne le lancement, puis il se retire. Si ça marche bien (10% des cas) il gagne effectivement pas mal d’argent ce qui permet d’épurer ses pertes antérieures et de recommencer à investir dans de l’économie réelle, c’est plutôt incitatif mais surtout c’est utile.

Quant aux pépinières ou aux incubateurs ce ne sont pas des investisseurs mais des services payants qui permettent en gros de démarrer sans que cela soit trop cher pour les créateurs mais cela ne résout nullement le problème du montage et du financement initial.









Falcor a écrit :



Et le financement des pépinières ca vient d’où ?





De l’Etat ?









John Shaft a écrit :



*surtout à l’approche d’un conclave, l’inspection profonde des paquets étant, selon la légende, une pratique réservée aux papes fraîchement élus <img data-src=" /><img data-src=" />







Joli ! <img data-src=" />



Le DPI les démangent vraiment. Au début, c’est dans les noeux pour la bonne cause (salauds de géants du net), puis après reste plus qu’à trouver le prétexte pour le mettre à la source. Biensûr ce n’est pas de la surveillance, c’est pour faire de la pédagogie (obligé de toujours expliquer plusieurs fois à ces français), de toute façon la CNIL sera là.








tass_ a écrit :



De l’Etat ?







Donc des impots.



Donc riche comme pauvre on y contribue tous.



Mais comme nous cherchons à réduire un déficite monstre de l’Etat (ce qui n’est pas un mal), on coupe dans la dépense et dans les financements, donc on crée moins d’entreprise, donc moins d’emploi, donc moins croissance et moins de consomation. Donc encore plus de déficite qui nous plonge a reduire encore les dépense et le financement etc etc etc….



Le gros problème de la France c’est qu’on tue l’investisseur avant même qu’il n’arrive par le biais d’une complexité monstre et une fiscalité non avantageuse.



Il faut rappeler aussi qu’en france. 80% des emplois sont créés par des TPE / PME.









tass_ a écrit :



De l’Etat ?







On voit que tu maîtrise bien le sujet. Ce sont des montages privés ou mixtes, éventuellement sous la forme d’une d’association et qui sont financées par les loyers payés par les créateurs d’entreprises, mais qui n’hésitent pas à sauter sur une subvention européenne ou de l’état. En fin de compte c’est de l’immobilier avec forte rotation et assez cher compte tenu des services supposément spécifiques (Internet, Fax, secrétariat mutualisé…).

Pour 30 m^2 à Paris ça coûte à un créateur &gt; 10000 € HT CC par an, faut juste pouvoir disposer de cette somme plus les quelques frais annexes qui ne manquent pas quand on crée une entreprise.

Dans certains cas ça peut être pratique, dans d’autres, non. Péter tout un écosystème qui marchait pas mal au nom de la démagogie… enfin on verra les chiffres Q1 2013 et l’état de l’économie dans quelques mois.





Pourquoi ne pas imposer un droit de timbre sur l’email qui réduit considérablement l’intérêt de l’usage du courrier ?



Il y en a qui tiennent vraiment a handicaper l’innovation juste parce que ca nuit aux secteurs obsoletes.

Pour ma part, j’apprecierais plutot qu’on elimine les obsoletes de son genre de nos instances gouvernementales.



Imaginez une technologie de teleportation… propre et rapide… mais qui reduirait a peu de choses les industries de l’automobile, de l’aviation, du train… J’imagine deja les debats a l’Assemblee: “Bon, on va mettre une taxe kilometrique. Plus une salle d’attente (payante) ou l’on devra patienter pendant une duree proportionnelle au trajet prevu. Tous les benefices seront reverses aux industries de transport rendues inutiles.”








cyrano2 a écrit :



Si ils veulent taxer les données privés, pourquoi ne pas taxer l’upload de ses sites ? Rien n’empêche d’avoir une première tranche gratuite, qui correspond à la navigation normal, le reste étant considéré comme de la “donnée collectée”.





Ou alors ils pourraient ne pas taxer du tout ce genre de choses, ce serait une encore meilleure idée, même en période de disette fiscale. D’autant que ça n’a aucun sens : une vidéo de 700 Mo ne vaut pas 10 millions de fois plus qu’une adresse email de 70 octets du point de vue de la marchandisation des données personnelles. Quel est l’intérêt de déployer la fibre si c’est pour décourager l’usage du débit ?



La bonne réponse n’est pas d’homogénéiser la fiscalité du numérique à l’aune de celle des commerces physiques mais au contraire de réviser, alléger et nettoyer la fiscalité de ces derniers, notamment pour les PME. Quitte à faire payer un peu plus les particuliers. Le tout en poursuivant bien sûr les délicates concertations internationales sur la lutte contre l’évasion fiscale.





Ils devraient peut être simplement interdire la facturation interne de propriété intellectuelle (licence de brevet entre filial et droit d’usage de marque). L’affaire serait pliée.



Imagine que tous les pays fassent cela : une société Française serait alors forcée d’amortir ses efforts de R&D sur le seul marché Français ! Pas glop ! Autant dire que sur un logiciel il faudrait payer un IS équivalent à près d’un tiers de ce qu’il te rapporte !









tass_ a écrit :



Ben oui tiens personne ne créé d’entreprises en France, c’est bien connu ;) Et puis c’est la faute des méchants impôts oui oui.



Ben oui il faut forcément un business angel ou des fonds de pensions pour commencer une activité, où avais je la tête ?

Les pépinières d’entreprise ça te parle pas ?





Quel rapport entre les pépinières et le financement des entreprises ? Aucun, les pépinières ne sont pas des structures de financement. Quelle que soit ton orientation politique il te faut bien admettre que le financement des entreprises doit venir de quelque part :

* Fonds propres du ou des créateurs : en général insuffisants à moins d’être riche.

* Fonds bancaires : ah ah. Même si c’est en partie pour de mauvaises raisons, le rôle des banques n’est de toute façon pas de miser ton argent sur des investissements à risques.

* Subventions publiques : ah ah. Bon, je caricature, c’est possible si tu rentres dans certaines cases mais enfin c’est uniquement supposé être un coup de pouce, pas un financement en tant que tel. Le rôle de l’Etat n’est pas de miser nos impôts sur des investissements à risques.

* Business angels et capital-risque : ceux qui vont t’apporter ton capital pour un projet ambitieux avec une bonne part de risque.



Et, justement, un très gros problème aujourd’hui en France, c’est le manque d’accès des entreprises au capital. Donc non seulement ça vaut le coup de se demander quelle est la part des riches dans ce financement mais aussi de voir comment accroître cette part ou quel substitut lui trouver.









HarmattanBlow a écrit :



Et, justement, un très gros problème aujourd’hui en France, c’est le manque d’accès des entreprises au capital. Donc non seulement ça vaut le coup de se demander quelle est la part des riches dans ce financement mais aussi de voir comment accroître cette part ou quel substitut lui trouver.





Non le gros problème en France c’est que contrairement aux USA nos riches sont encore riches par l’héritage pour leur immense majorité.



Et quand le capital vient d’une grande famille, on est moins disposé à faire dans le business angel.



Ceci dit je suis pas franchement pour cette idée que pour monter une entreprise il faut obligatoirement dépenser de l’argent qu’on a pas. C’est la mode : on veut tout tout de suite, on veut le meilleur, le plus cher tout de suite, pourquoi commencer en bas ? On a des télé-crochets qui font passer d’illustres inconnus à gloires éphémères en l’espace de deux “primes”, des jeunes sortis d’école qu’on propulse cadres ou “experts”, tout cela revient à la même chose : on veut trop brûler des étapes.

Commencer petit, à son échelle, puis gravir les échelons pas à pas me semble bien plus sûr. Pas besoin de business angel pour cela, si ça marche tout viendra à temps.



Alors c’est sûr on devient pas riche en 1 an avec cette méthode, mais sur la durée on s’en sort mieux.









tass_ a écrit :



Et quand le capital vient d’une grande famille, on est moins disposé à faire dans le business angel.





P’tet ben que oui, p’tet ben que non. Ça me semble caricatural mais je n’en sais rien. J’aimerais beaucoup voir une étude sur le comportement de nos riches vis-à-vis de l’investissement dans le tissu économique Français (hors immobilier). Malheureusement je ne crois pas que ça existe.





Ceci dit je suis pas franchement pour cette idée que pour monter une entreprise il faut obligatoirement dépenser de l’argent qu’on a pas. C’est la mode : on veut tout tout de suite, on veut le meilleur, le plus cher tout de suite



Désolé mais cette vision est là aussi caricaturale parce qu’il y a de bonnes raisons à ça :

* La plus évidente : parfois tu ne peux pas engranger un seul euro avant d’en avoir dépensé beaucoup : à cause de la R&D nécessaire, ou parce que fabriquer ton produit nécessite pour trois cent mille euros de machines, ou parce qu’il faut dépasser un seuil de clientèle, ou….

* Autre raison, il faut grande de plus en plus vite pour survivre : dans un monde dirigé par les multinationales, si ton produit à 10k exemplaires fait un carton sur Lyon, tu peux être sûr que dans un an il fera un carton dans le monde. Reste à savoir quelle marque sera dessus : la tienne ou celle d’une multinationale qui t’aura copié.



Clairement, beaucoup (la grande majorité ?) des projets faisant appel au capital-risque ou à des business angels n’auraient pas pu naître avec significativement moins de capital.









tass_ a écrit :



Ceci dit je suis pas franchement pour cette idée que pour monter une entreprise il faut obligatoirement dépenser de l’argent qu’on a pas.







LOL ! Même pour du service totalement dématérialisé tu as des coûts annuels non négligeables, si en plus tu es indépendant tu te fais massacrer par les appels de cotisation forfaitaires du RSI et d’innombrables trucs qu’il faut payer avant même d’avoir gagné le premier euro.



Sous la forme d’une société c’est pire, même sans salarié, sans local et en faisant du dématérialisé c’est plusieurs milliers d’euros par an. Alors si ton projet est industriel (création d’un produit manufacturé), avec des salariés, du stock donc du besoin en fonds de roulement, de l’équipement et dans le respect de la réglementation on dépasse largement les 100000 €. Tu fais comment ?









HarmattanBlow a écrit :



P’tet ben que oui, p’tet ben que non. Ça me semble caricatural mais je n’en sais rien. J’aimerais beaucoup voir une étude sur le comportement de nos riches vis-à-vis de l’investissement dans le tissu économique Français (hors immobilier). Malheureusement je ne crois pas que ça existe.





Ce qui n’est pas caricatural c’est le fait qu’on a des riches qui le sont par leur famille plutôt que par leur réussite personnelle (sur le sujet il y a des statistiques).







HarmattanBlow a écrit :



Désolé mais cette vision est là aussi caricaturale parce qu’il y a de bonnes raisons à ça :

* La plus évidente : parfois tu ne peux pas engranger un seul euro avant d’en avoir dépensé beaucoup : à cause de la R&D nécessaire, ou parce que fabriquer ton produit nécessite pour trois cent mille euros de machines, ou parce qu’il faut dépasser un seuil de clientèle, ou….

* Autre raison, il faut grande de plus en plus vite pour survivre : dans un monde dirigé par les multinationales, si ton produit à 10k exemplaires fait un carton sur Lyon, tu peux être sûr que dans un an il fera un carton dans le monde. Reste à savoir quelle marque sera dessus : la tienne ou celle d’une multinationale qui t’aura copié.





C’est bien ce que je dis : tu veux tout, tout de suite, c’est normal hein, depuis les années 80 on te dit que c’est la norme… Malheureusement dans ce système oui il faut se “vendre” à des financiers…

Mais non ce n’est pas la seule voie possible.





HarmattanBlow a écrit :



Clairement, beaucoup (la grande majorité ?) des projets faisant appel au capital-risque ou à des business angels n’auraient pas pu naître avec significativement moins de capital.





Et ? Tous les projets sont bons ? Utiles ?









tass_ a écrit :



C’est bien ce que je dis : tu veux tout, tout de suite, c’est normal hein, depuis les années 80 on te dit que c’est la norme… Malheureusement dans ce système oui il faut se “vendre” à des financiers…







Ce que tu n’as pas l’air de comprendre c’est qu’en bousillant les business angels - qui sont des particuliers - il n’y a quasiment pas d’autre possibilité que de se vendre à des financiers maintenant.







tass_ a écrit :



Mais non ce n’est pas la seule voie possible.







Une telle assertion mérite un développement.










francois-battail a écrit :



Ce que tu n’as pas l’air de comprendre c’est qu’en bousillant les business angels - qui sont des particuliers - il n’y a quasiment pas d’autre possibilité que de se vendre à des financiers maintenant.





Les business angels sont compris dans les financiers hein… Je vois pas ce qu’ils peuvent être d’autre…







francois-battail a écrit :



Une telle assertion mérite un développement.





Comme je l’ai dit, commencer à petite échelle, et grandir petit à petit. (et non en indép t’es pas assommé d’impôts et de taxes, t’es exonéré de tout pendant 2 ans…)









tass_ a écrit :



Ce qui n’est pas caricatural c’est le fait qu’on a des riches qui le sont par leur famille plutôt que par leur réussite personnelle (sur le sujet il y a des statistiques).





Oui mais ça n’a a priori aucun rapport avec ce qu’ils font de leur argent.





C’est bien ce que je dis : tu veux tout, tout de suite, c’est normal hein, depuis les années 80 on te dit que c’est la norme… Malheureusement dans ce système oui il faut se “vendre” à des financiers… Mais non ce n’est pas la seule voie possible.



Ah, oui, c’est sûr, tu peux aussi monter une baraque à frites. Mais bon, si tu as envie de monter un projet industriel de pointe, avec ton livret A, ça va être difficile. Je ne vois pas non plus comment, en commençant par de la peinture sur cendriers vendus sur l’aire de l’autoroute grandir organiquement pour produire ensuite du matériel médical de pointe.





Et ? Tous les projets sont bons ? Utiles ?



Vu mon dernier coup d’œil au taux de chômage, oui, tous les projets viables devraient être encouragés.









tass_ a écrit :



Les business angels sont compris dans les financiers hein… Je vois pas ce qu’ils peuvent être d’autre…







Des particuliers qui n’ont pas le contrôle de la société dans laquelle ils investissent (associé minoritaire) et qui se retirent au bout d’un temps assez court, c’est assez loin de l’attitude d’un fonds de pension ou du capital risque.







tass_ a écrit :



Comme je l’ai dit, commencer à petite échelle, et grandir petit à petit. (et non en indép t’es pas assommé d’impôts et de taxes, t’es exonéré de tout pendant 2 ans…)







Pour démarrer un projet industriel sérieux à petite échelle 100000 € c’est ridicule. J’adore le « t’es exonéré de tout pendant 2 ans », je parle d’indépendants pas d’auto-entrepreneurs ni de micro-entreprises soumis au forfait social et fiscal.









francois-battail a écrit :



Des particuliers qui n’ont pas le contrôle de la société dans laquelle ils investissent (associé minoritaire) et qui se retirent au bout d’un temps assez court, c’est assez loin de l’attitude d’un fonds de pension ou du capital risque.





Ils apportent de l’argent et en retirent plus que ce qu’ils ont mis : ce sont des financiers. Point. Le reste n’est que du détail.





francois-battail a écrit :



Pour démarrer un projet industriel sérieux à petite échelle 100000 € c’est ridicule. J’adore le « t’es exonéré de tout pendant 2 ans », je parle d’indépendants pas d’auto-entrepreneurs ni de micro-entreprises soumis au forfait social et fiscal.





Industri quoi ? Mais l’industrie en France c’est fini depuis des années ! Vouloir continuer à fabriquer des pneus ou des voitures ou des t shirt en France c’est très très con (à moins de faire dans le luxe) ! Jamais on ne pourra rivaliser avec les apys émergents sur l’industrie.

Concentrons nous sur les services et le luxe.









francois-battail a écrit :



J’adore le « t’es exonéré de tout pendant 2 ans », je parle d’indépendants pas d’auto-entrepreneurs ni de micro-entreprises soumis au forfait social et fiscal.





D’autant que même en auto-entrepreneur ou en nom personnel micro-fiscal il n’y a au mieux qu’une exonération partielle (et pas toujours disponible je crois).







tass_ a écrit :



Ils apportent de l’argent et en retirent plus que ce qu’ils ont mis : ce sont des financiers. Point. Le reste n’est que du détail.





D’après ta définition tous les détenteurs de livret A sont des financiers. <img data-src=" />





Industri quoi ? Mais l’industrie en France c’est fini depuis des années ! Vouloir continuer à fabriquer des pneus ou des voitures ou des t shirt en France c’est très très con (à moins de faire dans le luxe) ! Jamais on ne pourra rivaliser avec les apys émergents sur l’industrie. Concentrons nous sur les services et le luxe.



Un pays sans industrie est un pays mort et c’est bien là notre problème. C’est justement sur l’industrie qu’il nous faut miser, notamment le haut de gamme qui, lui, est compétitif face aux pays émergents (et accessoirement le plus demandeur en capital). Qui plus est, vu la progression rapide des coûts Chinois, plus le temps passe, plus le milieu de gamme redeviendra compétitif.









tass_ a écrit :



Ils apportent de l’argent et en retirent plus que ce qu’ils ont mis : ce sont des financiers. Point. Le reste n’est que du détail.







Oui, si ça marche ils font de l’argent et souhaitent bon vent à l’entreprise qui est sur les rails, c’est discutable, mais le fait est que c’est plus utile à l’économie réelle que de faire du trading.







tass_ a écrit :



Industri quoi ? Mais l’industrie en France c’est fini depuis des années ! Vouloir continuer à fabriquer des pneus ou des voitures ou des t shirt en France c’est très très con (à moins de faire dans le luxe) ! Jamais on ne pourra rivaliser avec les apys émergents sur l’industrie.

Concentrons nous sur les services et le luxe.







Donc pas la peine de lutter en tentant quelque chose, faut juste se plaindre. Tu fais comment pour créer une industrie de luxe ou un service innovant et concurrentiel sans un minimum de fric au départ ?

Le problème est que ce minimum de fric est très difficile à réunir en France, donc ça favorise les rachats des boîtes qui n’ont pas assez de fonds propre mais qui en revanche ont innové avec des bouts des ficelles, c’est tout bénéfice pour les multinationales. Alors qu’avec des investisseurs indépendants il y a de meilleures possibilités.

Au cas où tu ne le saurais pas, une aide de l’état (comme un prêt d’honneur) est toujours adossée à un prêt bancaire, autrement dit l’état te force à contracter un emprunt ce qui finance la finance ; ce n’est pas le cas avec des business angels.

Donc avec ce genre de démagogie on arrive à taper sur les entrepreneurs (un entrepreneur ça gagne forcément plein de fric cf ton premier post) tout en mettant en place un mécanisme qui exclut l’investissement vertueux au profit de la finance, brillant.









HarmattanBlow a écrit :



D’autant que même en auto-entrepreneur ou en nom personnel micro-fiscal il n’y a au mieux qu’une exonération partielle (et pas toujours disponible je crois).







Oui, d’autant qu’il ne s’agit pas d’exonération mais de ne payer que sur la recette ou le CA effectivement réalisé mais bon on ne va pas s’arrêter à ces approximations, puisqu’il suffit…