Premier brouillon du W3C sur une technologie de gestion des DRM

Premier brouillon du W3C sur une technologie de gestion des DRM

Ce n'était qu'une question de temps

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Vincent Hermann

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14/02/2013 3 minutes
69

Premier brouillon du W3C sur une technologie de gestion des DRM

Le W3C vient de publier le premier brouillon d’un standard qui permettra à terme aux sociétés de diffuser des contenus multimédias protégés par DRM. Il s’agit en fait d’une suite logique à une proposition faite voilà un an.

w3c eme drm

 

Rappel des faits. En février 2012, trois ingénieurs déposaient au W3C une proposition de nouveau standard. David Dorwin (Google), Adrian Bateman (Microsoft) et Mark Watson (Netflix) travaillaient sur un projet baptisé Encrypted Media Extensions dont l’objectif était de permettre au HTML5 de servir de relai à des contenus protégés par des verrous numériques, les fameux DRM.

 

Un an plus tard, le W3C vient de publier un brouillon de cette technologie, qui n’a d’ailleurs pas changé de nom. C’est de fait l’occasion de faire le point sur le caractère particulier d’un standard qui semble, de prime abord, heurter de plein fouet le caractère ouvert et libre des technologies du web, surtout en regard d’un W3C qui lutte pour uniformiser les technologies.

 

C’est en fait bien de cela dont il s’agit : uniformiser. Les Encrypted Media Extensions, ou EME, ne sont pas à proprement parler une technologie de type DRM. Il s’agit précisément d’une « tuyauterie » qui permettrait aux sociétés intéressées d’y déverser ensuite leur contenu. Ce n’est donc pas un lot d’API pour chiffrer/crypter/protéger le contenu, mais une infrastructure commune pour formaliser une pratique qui, dans tous les cas, va se répandre.

 

L’idée derrière les EME est en quelque sorte de compléter les balises audio et vidéo du HTML5. Il ne fait aucun doute que le standard est important pour l’avenir du web, mais tous les besoins ne sont pas pour autant comblés. À travers la nouvelle technologie, un contenu de type « Premium », tel que la vidéo à la demande, pourrait utiliser ces balises. Avantage : plus besoin d’un composant tiers capable de gérer les droits numériques sur un contenu, tel que Flash, Silverlight ou autre.

 

Les EME ne sont par ailleurs qu’une proposition. Dans la discussion qui suit l’annonce par Philippe Le Hégaret du W3C, il est bien précisé que la publication d’un brouillon n’a d’autre valeur que consultative. En d’autres termes, le W3C travaille dessus, mais il n’existe aucune garantie que la technologie sera finalement adoptée. Il existe d’ailleurs un certain débat autour de la question car certains jugent que ce type de travail n’entre pas dans les attributions du W3C.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

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Introduction

Commentaires (69)


<img data-src=" /> en espérant que ça dérape pas parce que les DRM pff








jb18v a écrit :



<img data-src=" /> en espérant que ça dérape pas parce que les DRM pff





Ca ne “dérapera” pas : ca “evoluera” dans le sens d’une “plus grande sécurité pour l’utilisateur” <img data-src=" />









GentooUser a écrit :











Ouais enfin y’a toujours aussi le respect du droit… les DRM ne sont pas le mal. c’est leur utilisations abusives qui en est une…



C’est une très bonne chose qui va finir d”achever flash : on va enfin avoir un lecteur html5 pour la pluspart des sites de VOD…









rsegismont a écrit :



Ouais enfin y’a toujours aussi le respect du droit… les DRM ne sont pas le mal. c’est leur utilisations abusives qui en est une…



C’est une très bonne chose qui va finir d”achever flash : on va enfin avoir un lecteur html5 pour la pluspart des sites de VOD…







+1









rsegismont a écrit :



Ouais enfin y’a toujours aussi le respect du droit… les DRM ne sont pas le mal. c’est leur utilisations abusives qui en est une…





Les MTP sont le mal car c’est une culture sans mémoire. Le 20éme siècle aura été celui de la culture en lecture seule, le 21éme celui de la culture à durée limitée ?



La plupart des jeux d’aujourd’hui seron injouables une fois leur période commerciale achevé, pareil pour la musique et les films. Les “exclusive contents” des CD nous donnent un bel exemple de la durée du suivie d’un produit pas son éditeur !



Je respecte le droit, mais pas besoin de me ligoter pour m’empêcher de tuer quelqu’un, même si ce serait efficace. Le droit c’est la justice, on ne peut pas imposer des mesures injustes sous le simple prétexte que ça marche (et d’ailleurs pour les DRM ça ne marche pas, cherche BDRIP pour voir)



Ça me fait penser à un truc récent d’ailleurs :http://cereales.lapin.org/index.php?number=2712#strips



Il aurait pu rajouter que cet humain ne comméra aucun crime.



Si ils font un truc standard et compatible avec beaucoup de plateformes, je vois pas ce qu’on peu leur reprocher.


Je ne suis pas sûr que passer par le w3c soit une bonne solution, car ça risque de prendre du temps pour trouver une autre solution quand celle ci sera contournée.



Le mieux est d’avoir une structure indépendant est très réactive sur le sujet si ils veulent vraiment en faire un standard.


C’est de plus totalement inutile car à un moment donné il faut bien afficher l’image en clair pour l’utilisateur (à moins qu’on m’explique qu’on va se faire greffer des puces de déchiffrement sur le nerf optique !..)



Et du moment qu’on affiche l’image en clair, rien n’empêche de re-encoder le film.



Du coup, comme pour les BluRay, pour des questions d’interopérabilité les gens préfèreront le film “ré-encodé” (terme politiquement correct !) à son original bardé de DRM et qu’ils ne sont pas sûr de pouvoir lire aujourd’hui et demain (quid si le serveur de clé disparaît : faillite ou autre…)








okeN a écrit :



Si ils font un truc standard et compatible avec beaucoup de plateformes, je vois pas ce qu’on peu leur reprocher.





La durée de vie ?









GentooUser a écrit :



La durée de vie ?





Je vois plus ce genre de DRM pour du contenue de location ( film loué 48h, ou streaming etc ) donc à durée de vie de toutes façon limitée et courte.



Effectivement pour du contenu acheté les DRM ne devraient pas être utlisés.









metaphore54 a écrit :



Je ne suis pas sûr que passer par le w3c soit une bonne solution, car ça risque de prendre du temps pour trouver une autre solution quand celle ci sera contournée.



Le mieux est d’avoir une structure indépendant est très réactive sur le sujet si ils veulent vraiment en faire un standard.





Capturer une vidéo diffusée avec DRM sera toujours possible. Le fait que la solution sera de toute manière contournable est clair depuis le début.



L’unique but est d’empêcher le grand public de le faire trop facilement et de rassurer les décideurs avec les garanties légales apportées par le chiffrage. Étant donné les enjeux financiers, c’était presque inévitable, donc autant que ce soit fait par le W3C.









okeN a écrit :



Je vois plus ce genre de DRM pour du contenue de location ( film loué 48h, ou streaming etc ) donc à durée de vie de toutes façon limitée et courte.



Effectivement pour du contenu acheté les DRM ne devraient pas être utlisés.



Ou pour des sites qui te proposent un abonnement à vie*



*Jusqu’à ce qu’il ferme suite à son rachat, comme c’est arrivé à une plateforme de musique récemment.



De plus aucun juriste a réussi à démontrer que la location s’opposait à la copie privée.



Si ce truc se développé le contenu diffuser exclusivement par se moyen va se développer aussi.



Perso, je pense que les DRM sont le mal.

Et je suis pas expert mais quand je vois le schéma, ça ressemble à une usine à gaz.








rsegismont a écrit :



Ouais enfin y’a toujours aussi le respect du droit… les DRM ne sont pas le mal. c’est leur utilisations abusives qui en est une…





+1: A moins de faire le troll à la Stallman, les deux modèles peuvent parfaitement coexister.







GentooUser a écrit :



Les MTP sont le mal car c’est une culture sans mémoire. Le 20éme siècle aura été celui de la culture en lecture seule, le 21éme celui de la culture à durée limitée ?





C’est pas parce que les DRM seront standardisés que Wikipédia (pour prendre un exemple parlant parmis des millions d’autres), d’un coup, deviendra DRMisé, hein.



<img data-src=" />









Bylon a écrit :



C’est de plus totalement inutile car à un moment donné il faut bien afficher l’image en clair pour l’utilisateur (à moins qu’on m’explique qu’on va se faire greffer des puces de déchiffrement sur le nerf optique !..)



Et du moment qu’on affiche l’image en clair, rien n’empêche de re-encoder le film.







Tellement vrai, il existe des logiciels qui permettent d’enregistrer ce que tu écoutes sur Deezer/Spotify/youtube, … de découper les morceaux, te taguer tout ça et les ranger le tout automatiquement. Tu es juste dépendant de la qualité initiale.



Bref à l’arrivée, à moins de verrouiller l’OS et de bloquer tout lors de la lecture du contenu protégé on pourra toujours contourner le DRM de manière simple… tout en sachant qu’il y aura toujours des petits malins pour mettre le DRM définitivement hors d’état de nuire.









rsegismont a écrit :



Ouais enfin y’a toujours aussi le respect du droit… les DRM ne sont pas le mal. c’est leur utilisations abusives qui en est une…







Vu la qualité des textes législatifs déposés pour protéger les DRM et les implications de ces textes pour certaines activités légitimes… on ne peut pas dire que l’impact des DRM sur le droit ait été très bénéfique, ou soit intellectuellement très respectable.



Pour le reste, les DRM sont par essence une action du fournisseur de contenu à l’encontre du consommateur puisqu’ils travaillent dans le but de limiter ou d’empêcher l’utilisateur de faire certaines actions.



Bref, les DRM et le droit, c’est généralement plus une affaire de protéger les restrictions imposées artificiellement par les ayants droits ou les diffuseurs qu’une question de faire respecter le droit d’auteur lui-même.



Enfin, technologiquement, les DRM sont plutôt l’expression d’une industrie qui vie dans le déni de la réalité et qui tente d’imposer des méthodes technologiquement bancales pour essayer de maximiser artificiellement ses profits en portant atteinte aux droits des consommateurs.



Les DRM, c’est pour pousser madame Michu à acheter 5x le même album et s’assurer qu’elle ne pourra en revendre aucun exemplaire.



Rien de respectable là dedans.



EMErde, un DRM de plus. <img data-src=" />


Bientôt, on pourra taper “firefox -dumpstream” !!! <img data-src=" />








Tourner.lapache a écrit :



Tellement vrai, il existe des logiciels qui permettent d’enregistrer ce que tu écoutes sur Deezer/Spotify/youtube, … de découper les morceaux, te taguer tout ça et les ranger le tout automatiquement. Tu es juste dépendant de la qualité initiale.





C’est le même principe que pour les adblock: ce n’est pas parce qu’un moyen de contournement existe qu’il n’en reste pas moins cantonné à une utilisation confidentielle relativement à la masse d’utilisateurs ‘moyens’.







wagaf a écrit :



Capturer une vidéo diffusée avec DRM sera toujours possible. Le fait que la solution sera de toute manière contournable est clair depuis le début.





Pas si sûr que ça ; le HDMI par exemple propose des mécanismes pour “truster” la chaîne d’intermédiaires entre les données reçues et l’écran.



Si les écrans (ou les Cartes graphiques) se voient affublés d’une puce type TPM, le flux peut parfaitement n’être déchiffré qu’en hardware, au dernier moment, et uniquement si le périphérique branché dessus est ‘trustable’.












GentooUser a écrit :



De plus aucun juriste a réussi à démontrer que la location s’opposait à la copie privée.







Si c’est le cas, c’est une faille dans la loi, autant la copie de musique dont tu a acheté la licence est justifié, autant je vois pas la justification morale pour copier de la musique ou des films que tu loue.









ragoutoutou a écrit :



Bref, les DRM et le droit, c’est généralement plus une affaire de protéger les restrictions imposées artificiellement par les ayants droits ou les diffuseurs qu’une question de faire respecter le droit d’auteur lui-même.





Le droit d’auteur, ça inclut un contrat entre l’utilisateur de l’oeuvre et son auteur pour qu’il puisse en jouir contre rémunération (ou autre). C’est donc bien un moyen pour faire appliquer le contrat qui a été énoncé dès le départ et qui lie l’acheteur et l’auteur.



Après, que les termes du contrat ne te conviennent pas, c’est ton droit. Mais dans ce cas, la logique voudrait que tu ne signe pas le contrat (et donc que tu ‘boycottes’ l’oeuvre) plutôt que vouloir l’enfreindre



Et l’exception à la copie privée ? <img data-src=" />








okeN a écrit :



Je vois plus ce genre de DRM pour du contenue de location ( film loué 48h, ou streaming etc ) donc à durée de vie de toutes façon limitée et courte.







Faire avec de l’immatériel ce qu’on faisait avant avec du matériel par ce que c’était du matériel. <img data-src=" />



C’est comme faire rentrer des carrés dans des ronds.









brazomyna a écrit :



Le droit d’auteur, ça inclut un contrat entre l’utilisateur de l’oeuvre et son auteur pour qu’il puisse en jouir contre rémunération (ou autre). C’est donc bien un moyen pour faire appliquer le contrat qui a été énoncé dès le départ et qui lie l’acheteur et l’auteur.







Il y a le contrat et le cadre légal… le droit d’auteur est à la base un ensemble de lois, et non une histoire de contrats. Après il y a la formule ultra libérale qui consiste à essayer de faire renoncer le consommateur à ses droits au moyen de contrats, mais là on quitte le domaine du droit d’auteur pour rentrer dans quelque-chose de plus flou et créant parfois des contradictions avec d’autres points du droit.



Par exemple, il y a l’exercice de la copie privée qui a un cadre légal et pour lequel l’industrie touche une grasse compensation … et pourtant cette industrie empêche fréquemment l’exercice de la copie privée au moyen des DRMs.



Rappelons que le droit d’auteur est à la base un choix de société pour permettre aux auteurs de vivre des œuvres de leur esprit. C’est une concession que la société civile a faite, et qui est maintenant pervertie par un marché dont les éléments les plus productifs sont les avocats plutôt que des artistes.









brazomyna a écrit :



Pas si sûr que ça ; le HDMI par exemple propose des mécanismes pour “truster” la chaîne d’intermédiaires entre les données reçues et l’écran.



Si les écrans (ou les Cartes graphiques) se voient affublés d’une puce type TPM, le flux peut parfaitement n’être déchiffré qu’en hardware, au dernier moment, et uniquement si le périphérique branché dessus est ‘trustable’.





Le danger est qu’ils y arrivent.



Mais pour l’instant on en est loin: depuis que la Master Key de l’HDCP a été publiée il est possible de décrypter un flux HDCP sans problème (même si c’est illégal).









brazomyna a écrit :



Pas si sûr que ça ; le HDMI par exemple propose des mécanismes pour “truster” la chaîne d’intermédiaires entre les données reçues et l’écran.



Si les écrans (ou les Cartes graphiques) se voient affublés d’une puce type TPM, le flux peut parfaitement n’être déchiffré qu’en hardware, au dernier moment, et uniquement si le périphérique branché dessus est ‘trustable’.







Pas si sûr que cela, le HDMI comme le Blue Ray ont été cassé, pour le BL ça a été fait par des allemands universitaires avec leur prof si ma mémoire est bonne.



le gros problème que je vois tout de suite c’est que si le DRM est mal fait ou pas suffisamment solide ou simplement qu’il soit dérobé ça nécessite pour l’industrie et ses clients de refourguer/racheter un nouvel hardware.



Pas si sur que ce soit une bonne solution.








diffuser des contenus multimédias protégés par DRM



diffuser des contenus multimédias restreints par DRM








ragoutoutou a écrit :



Il y a le contrat et le cadre légal… le droit d’auteur est à la base un ensemble de lois, et non une histoire de contrats.





Ces lois regroupent justement deux choses: les droits moraux et ceux patrimoniaux. Pour les seconds, elles disent justement que par défaut seul l’auteur détient les droits sur ses oeuvres (il a un ‘monopole’) et que si tu veux les utiliser, tu dois négocier avec lui un accord d’exploitation, donc … faire un contrat qui définira le cadre de cet accord.



Tu pourras retourner les choses dans n’importe quel sens, le résultat restera le même: l’auteur fait une oeuvre, il est libre de choisir ce qu’il autorise ou pas, et toi en tant que consommateur potentiel, soit tu acceptes, soit tu refuses (et donc tu te passes de l’oeuvre).



Mais tu louvoies pas en modifiant à ton gré les volontés initiales de l’auteur (genre je l’utilise mais je refuse de payer).










ragoutoutou a écrit :



Rappelons que le droit d’auteur est à la base un choix de société pour permettre aux auteurs de vivre des œuvres de leur esprit.









Juste une petite rectification: Le droit d’auteur est là pour garantir la paternité d’un auteur sur son oeuvre et d’empêcher quelqu’un d’autre de gagner de l’argent avec. Mais le droit d’auteur n’est en rien une garantie de revenu.



C’est un raccourci fallacieux, trop souvent répété, qui induit inévitablement à penser, à tord, que produire une oeuvre doit obligatoirement apporter des revenus. C’est pas de produire une oeuvre qui rapporte, c’est d’en vendre des copies ou des droits d’exploitations. Autrement dit, c’est l’activité d’entrepreneur qui rapport, pas celui d’artiste. De plus, il est impossible, dans un pays où chaque citoyen à le droit de créer des oeuvres, que chaque créateur puisse vivre de cette activité. Donc l’art est une question de passion et gagner sa vie de son art est une chance, pas un dut.



Historiquement, l’industrie de la culture est un concept très récent. Avant, la création était populaire, partagée et enrichie par tout un chacun. Aujourd’hui les gens sont encore conditionné à l’approche industriel mais avec Internet les usses et coutumes vont retourner à leur fondamentaux. Le changement à déjà commencé avec le retour très rapide de l’acte naturel de partager. La suite évolue à mesure que les outils et le savoir faire devient accessible.









Para-doxe a écrit :



usses





us

http://www.cnrtl.fr/lexicographie/us









Para-doxe a écrit :



Juste une petite rectification: Le droit d’auteur est là pour garantir la paternité d’un auteur sur son oeuvre et d’empêcher quelqu’un d’autre de gagner de l’argent avec. Mais le droit d’auteur n’est en rien une garantie de revenu.



C’est un raccourci fallacieux, trop souvent répété, qui induit inévitablement à penser, à tord, que produire une oeuvre doit obligatoirement apporter des revenus. C’est pas de produire une oeuvre qui rapporte, c’est d’en vendre des copies ou des droits d’exploitations. Autrement dit, c’est l’activité d’entrepreneur qui rapport, pas celui d’artiste. De plus, il est impossible, dans un pays où chaque citoyen à le droit de créer des oeuvres, que chaque créateur puisse vivre de cette activité. Donc l’art est une question de passion et gagner sa vie de son art est une chance, pas un dut.



Historiquement, l’industrie de la culture est un concept très récent. Avant, la création était populaire, partagée et enrichie par tout un chacun. Aujourd’hui les gens sont encore conditionné à l’approche industriel mais avec Internet les usses et coutumes vont retourner à leur fondamentaux. Le changement à déjà commencé avec le retour très rapide de l’acte naturel de partager. La suite évolue à mesure que les outils et le savoir faire devient accessible.







Et dire qu’historiquement ce droit d’auteur a été crée pour protéger des écrivains comme V; Hugo contre les imprimeurs afin qu’ils ne plagient pas le créateur de l’œuvre, en d’autre terme, les éditeurs.

Aujourd’hui ce sont les éditeurs qui détiennent les droits … le monde à l’envers.









ragoutoutou a écrit :



Vu la qualité des textes législatifs déposés pour protéger les DRM et les implications de ces textes pour certaines activités légitimes… on ne peut pas dire que l’impact des DRM sur le droit ait été très bénéfique, ou soit intellectuellement très respectable.



Pour le reste, les DRM sont par essence une action du fournisseur de contenu à l’encontre du consommateur puisqu’ils travaillent dans le but de limiter ou d’empêcher l’utilisateur de faire certaines actions.



Bref, les DRM et le droit, c’est généralement plus une affaire de protéger les restrictions imposées artificiellement par les ayants droits ou les diffuseurs qu’une question de faire respecter le droit d’auteur lui-même.



Enfin, technologiquement, les DRM sont plutôt l’expression d’une industrie qui vie dans le déni de la réalité et qui tente d’imposer des méthodes technologiquement bancales pour essayer de maximiser artificiellement ses profits en portant atteinte aux droits des consommateurs.



Les DRM, c’est pour pousser madame Michu à acheter 5x le même album et s’assurer qu’elle ne pourra en revendre aucun exemplaire.



Rien de respectable là dedans.





+100



Je te cite intégralement, parce que le problème des DRM est parfaitement décrit, à lire et à relire pour ceux qui n’ont pas bien compris la logique de ce système en tant que business model.









Zyami a écrit :



Et dire qu’historiquement ce droit d’auteur a été crée pour protéger des écrivains comme V; Hugo contre les imprimeurs afin qu’ils ne plagient pas le créateur de l’œuvre, en d’autre terme, les éditeurs.

Aujourd’hui ce sont les éditeurs qui détiennent les droits … le monde à l’envers.





Tout à fait, c’est bien une perversion du système : celui qui diffuse gagne plus que l’artiste/créateur, sans compter la multiplication des intermédiaires.



En fait, on retrouve ce phénomène dans la bouffe producteurs=&gt;Centrale d’achat=&gt;enseignes de superpermarchés).



Certains producteurs (dans l’alimentation donc) vendent directement leurs produits, c’est bien, et certains artistes commencent à le faire aussi grâce au Web.









brazomyna a écrit :



Ces lois regroupent justement deux choses: les droits moraux et ceux patrimoniaux. Pour les seconds, elles disent justement que par défaut seul l’auteur détient les droits sur ses oeuvres (il a un ‘monopole’) et que si tu veux les utiliser, tu dois négocier avec lui un accord d’exploitation, donc … faire un contrat qui définira le cadre de cet accord.







Sauf qu’en tant que consommateur, tu ne fais pas des accords d’exploitation…

… et si tu veux exploiter, ou reproduire publiquement, c’est un autre cadre que celui de l’achat d’un CD …







brazomyna a écrit :



Tu pourras retourner les choses dans n’importe quel sens, le résultat restera le même: l’auteur fait une oeuvre, il est libre de choisir ce qu’il autorise ou pas, et toi en tant que consommateur potentiel, soit tu acceptes, soit tu refuses (et donc tu te passes de l’oeuvre).







L’auteur est libre de choisir ce qu’il autorise ou pas dans le cadre de la loi.



Si un auteur décide que son œuvre ne peut pas être consultée par des personnes de couleur, il se heurtera très certainement à certaines lois.



L’exception copie privée est d’ailleurs une exception au principe d’auteur tout puissant que tu évoques ci-dessus. C’est un droit conféré aux consommateurs qu’aucune licence d’utilisation ne peut légalement retirer. Ce n’est que grâce aux DRMs que les auteurs arrivent à priver les consommateurs de l’exercice de ce droit.









GentooUser a écrit :



Les MTP sont le mal car c’est une culture sans mémoire. Le 20éme siècle aura été celui de la culture en lecture seule, le 21éme celui de la culture à durée limitée ?



La plupart des jeux d’aujourd’hui seron injouables une fois leur période commerciale achevé, pareil pour la musique et les films. Les “exclusive contents” des CD nous donnent un bel exemple de la durée du suivie d’un produit pas son éditeur !



Je respecte le droit, mais pas besoin de me ligoter pour m’empêcher de tuer quelqu’un, même si ce serait efficace. Le droit c’est la justice, on ne peut pas imposer des mesures injustes sous le simple prétexte que ça marche (et d’ailleurs pour les DRM ça ne marche pas, cherche BDRIP pour voir)



Ça me fait penser à un truc récent d’ailleurs :http://cereales.lapin.org/index.php?number=2712#strips



Il aurait pu rajouter que cet humain ne comméra aucun crime.







Rappel : World Wide Web Consortium



Le W3C a aussi (surtout?) des corpos privées dans ses rangs. Les corpos privées poussent des idées et des projets qui pourraient leur servir.










Zyami a écrit :



Et dire qu’historiquement ce droit d’auteur a été crée pour protéger des écrivains comme V; Hugo contre les imprimeurs afin qu’ils ne plagient pas le créateur de l’œuvre, en d’autre terme, les éditeurs.

Aujourd’hui ce sont les éditeurs qui détiennent les droits … le monde à l’envers.





Une petite rectification historique :

c’est Beaumarchais qui en France a défendu les droits d’auteurs qui ont été reconnus par la loi lors de la Révolution française (1791 et 1793).

Victor Hugo est né un peu plus tard : 1802.









wagaf a écrit :



Capturer une vidéo diffusée avec DRM sera toujours possible. Le fait que la solution sera de toute manière contournable est clair depuis le début.



L’unique but est d’empêcher le grand public de le faire trop facilement et de rassurer les décideurs avec les garanties légales apportées par le chiffrage. Étant donné les enjeux financiers, c’était presque inévitable, donc autant que ce soit fait par le W3C.









Le but n’est pas d’éradiquer le piratage, mais de le rendre anecdotique.









ragoutoutou a écrit :



Rappelons que le droit d’auteur est à la base un choix de société pour permettre aux auteurs de vivre des œuvres de leur esprit. C’est une concession que la société civile a faite, et qui est maintenant pervertie par un marché





C’est surtout la liberté à chacun de faire ce qu’il veut de ses créations:





  • si demain je veux proposer une oeuvre gratuite, j’ai le droit de le faire (et personnellement, je le fais, si tu considère qu’un projet informatique proposé gratuitement au public est une ‘oeuvre’, enfin gratuitement pour les utilisateurs, et parce que je suis mon propre mécène quand il s’agit de payer les infras).



  • si après demain, je veux pouvoir en vivre, ou arrondir mes fins de mois, ou dégager du cash pour investir dans la prochaine oeuvre, ou … etc … je peux également. c’est MON choix.



    Tu n’aimes pas le principe d’être rémunéré ; libre à toi de ne pas consommer les oeuvres et les auteurs qui suivent cette voie ; les oeuvres, notamment en creative commons, sont légions (du Big Buck Bunny aux innombrables musiques sur Jamendo, ou les textes sur wikipédia).



    mais A NOUVEAU, c’est pas au ‘consommateur’ de l’oeuvre de choisir le modèle économique (ou non), c’est à L’AUTEUR.









    ragoutoutou a écrit :



    Sauf qu’en tant que consommateur, tu ne fais pas des accords d’exploitation…





    A NOUVEAU, c’est pas au ‘consommateur’ de l’oeuvre de choisir, c’est à L’AUTEUR. Le consommateur a juste le droit d’être en accord (et d’utiliser l’oeuvre) ou pas, et donc de s’en passer.



    De la même façon, c’est pas à toi de m’imposer le fait que je veuille te prêter ma voiture ou pas. Il en est de même pour les oeuvres de l’esprit. Il n’y a rien de choquant là dedans.



    Au passage, même principe pour la pub sur les sites web; si tu refuses, libre à toi de ‘boycoter’ et de te tourner vers d’autres sites. La seule différence est que dans le cas de la pub sur les sites, c’est un contrat moral et implicite (et pas légal et contractualisé), entre les auteurs et les consommateurs: “je te laisse visiter mon site, mais laisse moi une chance d’être rémunéré par un tiers via les pubs”











brazomyna a écrit :



C’est surtout la liberté à chacun de faire ce qu’il veut de ses créations:





  • si demain je veux proposer une oeuvre gratuite, j’ai le droit de le faire (et personnellement, je le fais, si tu considère qu’un projet informatique proposé gratuitement au public est une ‘oeuvre’, enfin gratuitement pour les utilisateurs, et parce que je suis mon propre mécène quand il s’agit de payer les infras).



  • si après demain, je veux pouvoir en vivre, ou arrondir mes fins de mois, ou dégager du cash pour investir dans la prochaine oeuvre, ou … etc … je peux également. c’est MON choix.







    On ne parle pas de payant vs gratuit ici, mais de persistance de la création et de droit à la copie privé (ui sont les valeurs les plus mises en danger par les DRM)



    On a inventé le brevet pour éviter qu’une invention disparaisse avec son auteur ? Faisons la même chose avec les droits d’auteurs !



  • Tu diffuse ton œuvre dans un format exploitable par les générations futures ? Ok elle est protégé légalement par les droits d’auteurs.

  • Tu la diffuse avec des DRM ? Libre à toi mais si ça fuite, tu perd tout !









GentooUser a écrit :



On ne parle pas de payant vs gratuit ici, mais de persistance de la création et de droit à la copie privé (ui sont les valeurs les plus mises en danger par les DRM)





Je rigole, comme si le débat sur toutes les lèvres quand on parle de DRM c’est la vie de l’oeuvre une fois dans le domaine public.



Mais - admettons - c’est exactement le même principe: l’auteur a fait son choix de diffusion, de pérénité, etc. Ce n’est pas à toi d’interférer là dedans.









®om a écrit :



diffuser des contenus multimédias restreints par DRM





Restriction et protection sont les deux facettes d’un même concept, à qui chacun donne des noms différents en fonction de la facette qu’il voit. Je me protège des intempéries en restreignant la capacité de la pluie à s’approcher de ma peau délicate. Tu te protèges des vilains industriels en restreignant leurs droits de mettre du cheval dans des lasagnes au boeuf… Les gentis majors se protègent des pertes financières en restreignant la dissémination de copies qui ne leur rapportent pas des sous.



Si tu n’acceptes pas que les majors mettent des DRM, pouquoi voudrais-tu que les majors acceptent de ne pas en mettre ?



Et par pitié pour notre Seigneur tout puissant, cessez de vous cacher derrière l’exception copie privée. C’est une exception, pas un droit (on ne peut pas vous reprocher d’avoir copié à des fins privées, mais c’est tout, ça ne veut pas dire que vous avez le droit d’exiger que ce soit possible.)



Edit : une triple négation dans une phrase, faut pas s’étonner que ça déconne…









WilliamSauron a écrit :



Les gentis majors se protègent des pertes financières en restreignant la dissémination de copies qui ne leur rapportent pas des sous.







Source?



Non par ce que là, par rapport à ce qui a déjà été démontré depuis que ce genre de débat à lieu, il y a dans cette affirmation 3 erreurs.









brazomyna a écrit :



Je rigole, comme si le débat sur toutes les lèvres quand on parle de DRM c’est la vie de l’oeuvre une fois dans le domaine public.



Mais - admettons - c’est exactement le même principe: l’auteur a fait son choix de diffusion, de pérénité, etc. Ce n’est pas à toi d’interférer là dedans.





Si c’est la liberté de l’auteur pourquoi les droits ne durent que 70 ans après sa mort pourquoi c’est pas éternel ? Non comme dit plus haut c’est un contrat social “à partir du moment où l’oeuvre est diffusée l’auteur ne peut s’opposer à…” L’œuvre n’est pas la propriété exclusive de l’auteur mais appartient également au patrimoine culturel de ceux qui y ont eu accès.









metaphore54 a écrit :



Le but n’est pas d’éradiquer le piratage, mais de le rendre anecdotique.





En effet, mais heureusement il suffit qu’une seule personne réussisse à ripper la source pour qu’elle puisse être diffusée massivement sur les réseaux pirates.









brazomyna a écrit :



mais A NOUVEAU, c’est pas au ‘consommateur’ de l’oeuvre de choisir le modèle économique (ou non), c’est à L’AUTEUR.







Dans la mesure ou lesdits “auteurs” (en fait plutôt une nébuleuse industrielle qui s’est accaparée le devant de la scène en leur noms) sont infoutus de choisir des modèles économiques viables sans faire appel à des subventions, à des taxes, et à la mise en place de lois de plus en plus souvent liberticides, je suis désolé, mais non, les ayants droits doivent suivre les règles comme tout le monde et leur liberté doit être limitée.



Sans la société civile pour soutenir un modèle de droit d’auteurs, l’auteur n’a strictement droit à rien. Sans droit, il n’y a pas d’ayants droits. Le consommateur a également des droits, comme celui de la copie privée, et ces droits se font bafouer grâce aux DRMs.









wagaf a écrit :



En effet, mais heureusement il suffit qu’une seule personne réussisse à ripper la source pour qu’elle puisse être diffusée massivement sur les réseaux pirates.







C’est ça le problème.









ragoutoutou a écrit :



je suis désolé, mais non, les ayants droits doivent suivre les règles comme tout le monde et leur liberté doit être limitée.





Tu confonds tout: les lois, ils les suivent ; les clients, personne ne les oblige à ‘consommer’ les oeuvres. Et leur liberté est limitée par lesdites lois, celles que les instances démocratiques ont décidé de mettre en oeuvre.





Sans la société civile pour soutenir un modèle de droit d’auteurs, l’auteur n’a strictement droit à rien.



L’auteur, il a une totale liberté pour choisir le modèle économique qui lui convient. Rien ni personne ne l’oblige à passer par ces intermédiaires. Encore une fois, des modèles alternatifs existent (de ceux qui font de l’auto promotion en faisant des concerts dans des bars, ou des petites salles, jusqu’aux modèles équivalents à Jamendo).



Mais si ces auteurs choisissent librement ce modèle là, c’est qu’eux, les propriétaires desdits droits à l’origine, y trouvent leur compte, que ça te plaise ou non.



Après, si tu veux que les choses changent, tu as une solution extrêmement simple et légale: tu boycottes tout simplement les oeuvres dont les auteurs ont fait un choix économique qui ne te paraît pas pertinent. Et la majorité l’emportera: si vraiment une majorité de gens pensent comme toi, nul doute que les choses vont évoluer naturellement. Dans le cas contraire, c’est que ton avis n’est pas représentatif de ce que veut la majorité des gens ; et en bon démocrate, tu ne peux pas aller contre.



Petit piqûre de rappel: Coluche, il y a longtemps, disait déjà “et dire que si les gens n’achetaient plus ça ne se vendrait plus” <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



L’auteur, il a une totale liberté pour choisir le modèle économique qui lui convient. Rien ni personne ne l’oblige à passer par ces intermédiaires. Encore une fois, des modèles alternatifs existent (de ceux qui font de l’auto promotion en faisant des concerts dans des bars, ou des petites salles, jusqu’aux modèles équivalents à Jamendo).



Mais si ces auteurs choisissent librement ce modèle là, c’est qu’eux, les propriétaires desdits droits à l’origine, y trouvent leur compte, que ça te plaise ou non.



Après, si tu veux que les choses changent, tu as une solution extrêmement simple et légale: tu boycottes tout simplement les oeuvres dont les auteurs ont fait un choix économique qui ne te paraît pas pertinent. Et la majorité l’emportera: si vraiment une majorité de gens pensent comme toi, nul doute que les choses vont évoluer naturellement. Dans le cas contraire, c’est que ton avis n’est pas représentatif de ce que veut la majorité des gens ; et en bon démocrate, tu ne peux pas aller contre.



Petit piqûre de rappel: Coluche, il y a longtemps, disait déjà “et dire que si les gens n’achetaient plus ça ne se vendrait plus” <img data-src=" />







Effectivement, je suis en droit de ne plus acheter et je le fais très bien, le problème est qu’aujourd’hui sous couvert de piratage on parle d’installer du DPI chez les FAI, de créer un minitel 2.0 et se servir du consommateur comme d’une vache à lait.



Pour la liberté de qqs multinationales archi-milliardaire on va me priver de mes droits les plus élémentaires et comme tu parles de démocratie, ok, donnez moi le droit de vote aux USA car c’est la que sont tranquillement installés tout ces pourris. Et si tu ne vois aucun soucis à laisser la démocratie dans les mains juste de qqs’un (les plus riches), moi j’en vois plein.



du DRM approuvé w3c ? C’est vraiment le début de la fin…








GutsBlack a écrit :



du DRM approuvé w3c ? C’est vraiment le début de la fin…







Non, c’est la réalité économique si tu veux que la VOD utilise les standards, il faut leur donner des gages pour que leurs vidéos ne vont pas se retrouver sur le peer to peer ou autres.









metaphore54 a écrit :



Non, c’est la réalité économique si tu veux que la VOD utilise les standards, il faut leur donner des gages pour que leurs vidéos ne vont pas se retrouver sur le peer to peer ou autres.





Tu crois vraiment que tout ça va se limiter à de la VOD ? Un jour tu auras ça pour tout faut pas se leurrer. L’unique but est bien d’enlever petit à petit de plus en plus de liberté sous prétexte de sécurité et tout le blabla habituel. Et le pire c’est que ça semblera normal pour tout le monde.









GutsBlack a écrit :



Tu crois vraiment que tout ça va se limiter à de la VOD ? Un jour tu auras ça pour tout faut pas se leurrer. L’unique but est bien d’enlever petit à petit de plus en plus de liberté sous prétexte de sécurité et tout le blabla habituel. Et le pire c’est que ça semblera normal pour tout le monde.







La liberté de quoi, de pirater les vidéos ? Si c’est ça que tu nomme la liberté, c’est oui. Sinon les entreprises n’ont aucun intérêt d’enlever nos liberté leur intérêt est de limiter au maximum le piratage. Mais parfois, je te l’accorde certains dirigeants sont un peu excessif dans leurs demandes.









metaphore54 a écrit :



La liberté de quoi, de pirater les vidéos ? Si c’est ça que tu nomme la liberté, c’est oui.



La liberté de regarder du contenu sur le système que tu veux sans restriction.







metaphore54 a écrit :



Sinon les entreprises n’ont aucun intérêt d’enlever nos liberté.





C’est une blague ? La plupart des formats informatique sont tellement verrouillé que l’utilisateur est la plupart du temps enfermé dans un logiciel propriétaire. Mais tu dois faire partie des gens qui ne pensent en fait qu’a eux et du moment qu’ils n’ont pas de problème ce n’est pas grave, c’est ça ?









brazomyna a écrit :



Tu confonds tout: les lois, ils les suivent







Non, à l’heure actuelle ils les font… c’est pour celà qu’on retrouve des lois abjectes comme le DADVSI qui ont réussies à contourner presque tout contrôle démocratique grâce à des pressions venant d’instances résolument non démocratiques.










GutsBlack a écrit :



La liberté de regarder du contenu sur le système que tu veux sans restriction.





C’est une blague ? La plupart des formats informatique sont tellement verrouillé que l’utilisateur est la plupart du temps enfermé dans un logiciel propriétaire. Mais tu dois faire partie des gens qui ne pensent en fait qu’a eux et du moment qu’ils n’ont pas de problème ce n’est pas grave, c’est ça ?







Je fait partie des gens qui pensent qu’une entreprise doit pouvoir se protéger que ce soit des pirates, des voleurs et autres, afin de pouvoir faire tourner l’économie, mais toi tu crois à priori au piratage et tout ce qui détruit l’économie et les emplois.



C’est sûr qu’on a pas la même vision du monde.









Zyami a écrit :



Effectivement, je suis en droit de ne plus acheter et je le fais très bien, le problème est qu’aujourd’hui sous couvert de piratage on parle d’installer du DPI chez les FAI, de créer un minitel 2.0 et se servir du consommateur comme d’une vache à lait.



Pour la liberté de qqs multinationales archi-milliardaire on va me priver de mes droits les plus élémentaires et comme tu parles de démocratie, ok, donnez moi le droit de vote aux USA car c’est la que sont tranquillement installés tout ces pourris. Et si tu ne vois aucun soucis à laisser la démocratie dans les mains juste de qqs’un (les plus riches), moi j’en vois plein.





Non mais par Boycotte je crois qu’il voulait dire ne plus acheter et ne pas pirater non plus. Je sais que c’est difficile a comprendre pour certains.

Si tu veux le droit de vote aux usa, va habiter aux usa ? <img data-src=" />









metaphore54 a écrit :



Je fait partie des gens qui pensent qu’une entreprise doit pouvoir se protéger que ce soit des pirates, des voleurs et autres, afin de pouvoir faire tourner l’économie





J’avoue j’ai bien ri.







metaphore54 a écrit :



, mais toi tu crois à priori au piratage et tout ce qui détruit l’économie et les emplois.

C’est sûr qu’on a pas la même vision du monde.



Hmmm pour le moment j’avoue que ceux qui détruisent le plus d’emplois sont les multinationales mais bon on doit pas vivre dans le même monde.











GutsBlack a écrit :



Hmmm pour le moment j’avoue que ceux qui détruisent le plus d’emplois sont les multinationales mais bon on doit pas vivre dans le même monde.





Pas vu beaucoup de pirate créer de l’emploi, par contre des entreprises si. <img data-src=" />









okeN a écrit :



Non mais par Boycotte je crois qu’il voulait dire ne plus acheter et ne pas pirater non plus. Je sais que c’est difficile a comprendre pour certains.

Si tu veux le droit de vote aux usa, va habiter aux usa ? <img data-src=" />







Ou tu as vu que j’ai écris que je piratais, qu’est ce que tu arrives pas à comprendre dans ma phrase ?










Zyami a écrit :



Ou tu as vu que j’ai écris que je piratais, qu’est ce que tu arrives pas à comprendre dans ma phrase ?



Où as-tu vu que j’avais écrit que tu piratais, qu’est ce que tu arrives pas à comprendre dans ma phrase ?









okeN a écrit :



Pas vu beaucoup de pirate créer de l’emploi <img data-src=" />





Pourtant l’état français a embauché des gens pour HADOPI <img data-src=" />



Le 15/02/2013 à 00h 32







metaphore54 a écrit :



Non, c’est la réalité économique si tu veux que la VOD utilise les standards, il faut leur donner des gages pour que leurs vidéos ne vont pas se retrouver sur le peer to peer ou autres.









<img data-src=" />









ragoutoutou a écrit :



Non, à l’heure actuelle ils les font… c’est pour celà qu’on retrouve des lois abjectes comme le DADVSI qui ont réussies à contourner presque tout contrôle démocratique grâce à des pressions venant d’instances résolument non démocratiques.





Instances qui ont un oreille passablement favorable … parce que les élus le veulent bien ; ces même élus qui ont été mandatés en toute conscience par le peuple pour les représenter.



En matière de politique aussi “si les gens n’achetaient plus (la politique telle que celle proposée aujourd’hui) ça ne se vendrait plus”. Force est de constater que ce n’est encore pas le cas, et qu’une majorité préfère encore faire perdurer le système actuel.



A nouveau: t’es pas d’accord ? Ben milite pour une fonctionnement différent des institutions, et (entre autre) un remplacement des gens qui ont été élus.



Mais tant qu’une majorité d’avis comme le tien ne se sera pas clairement exprimée (j’entends au minimum par son bulletin de vote, pas par trois railleries sur PCI au fond de son canapé planqué derrière son écran), la loi reste la loi.

Et dans une démocratie, le respect de la loi (soit des règles établies en commun pour le bien commun) est une priorité absolue, car c’est un des fondements de la vie en société (le truc qui te permet d’avoir tout, de ton éducation jusqu’à ta ligne internet pour poster sur PCI).



(Bordel, j’ai l’impression de faire du rattrapage de cours d’éducation civique à des gamins de 12 ans).












Para-doxe a écrit :



Source?



Non par ce que là, par rapport à ce qui a déjà été démontré depuis que ce genre de débat à lieu, il y a dans cette affirmation 3 erreurs.







Sauf que ce n’est pas une affirmation, c’est une illustration de la dualité entre la notion de “protection” et de “restriction”. <img data-src=" />









WilliamSauron a écrit :



Sauf que ce n’est pas une affirmation, c’est une illustration de la dualité entre la notion de “protection” et de “restriction”. <img data-src=" />







Illustration avec une phrase triplement fausse alors. <img data-src=" />



Et ben … <img data-src=" />



Avant, le web ça ressemblait à ça :



IP1 —— get http —-&gt;IP2

IP1 &lt;—– http ok —— IP2



Mais ça, c’était avant …








Para-doxe a écrit :



Illustration avec une phrase triplement fausse alors. <img data-src=" />







Ok, si ça te permet de mieux profiter du week end, je suis pas contre une petite BA : les industriels croient se protéger nanani nanana en restreignant nanani nanana (qui a dit Moumouskouri ? Dehors !)



Ou encore font croire aux actionnaires qu’ils se protègent <img data-src=" />



Il n’en reste pas moins que, indépendemment du fait que cette protection est efficace, neutre ou contre-productive, ils ont le droit de l’appliquer, même si ça ne te plaît pas. C’est légal, et ce n’est pas de la faute aux industriels si c’est légal (même s’ils ont lobbyé pour que ça le devienne,) c’est aux politiques. Petit rappel de droit, dans une affaire de corruption, le corrompu est généralement puni plus sévèrement que le corrupteur. C’est normal puisque c’est le corrompu qui a abusé d’un pouvoir.



VideoDownloadHelper sera-t-il encore utilisable ? Ou alors j’ai loupé une étape.