Les députés vont-ils bientôt être invités à ne plus rien publier sur Facebook, Twitter, Copains d’avant ou LinkedIn alors qu’ils siègent à l’Assemblée nationale, en séance comme en commission ? C’est en tout cas ce que souhaitent formellement deux députés de l’opposition, Gérald Darmanin et Guillaume Larrivé, dans une proposition de résolution que nous reproduisons ci-dessous.
Hier, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a été clair : « il n'y aura pas d'interdiction du Wi-Fi » ni d’usage du brouilleur de téléphones portables au sein de l’Hémicycle. L’intéressé a plutôt plaidé pour « une règle du jeu », afin que les députés s’auto-disciplinent.
Pourtant, certains élus de l’opposition continuent de militer pour un encadrement des réseaux sociaux à l’assemblée. Les députés Gérald Darmanin et Guillaume Larrivé ont ainsi émis hier soir une proposition de modification du règlement de l'Assemblée nationale, afin que ce dernier prévoit que « les députés, lorsqu'ils siègent au sein de l'hémicycle ou des commissions, s'engagent, pour la bonne tenue des débats, à ne pas s'exprimer sur les réseaux sociaux ».
« Dévoiement de la démocratie parlementaire »
Dans l’exposé des motifs, ces deux élus UMP déplorent « l'influence néfaste » de l’utilisation active (c’est-à-dire le fait de participer en s’exprimant, et non pas de consulter) des réseaux sociaux par les députés, et ce « lorsqu'ils sont en séance dans l’hémicycle, ou en commission ». « Nous sommes persuadés, en effet, que l’usage d’internet est utile en séance, comme outil de documentation et d’information. Mais l’expression directe sur les réseaux sociaux, pendant les séances, n’est pas souhaitable ».
Les parlementaires estiment un peu plus loin qu’une « pratique abusive de ces outils de communication suscite un véritable dévoiement de la démocratie parlementaire : certains députés préfèrent apporter, en pleine séance, leurs opinions sur les réseaux sociaux plutôt que dans l'hémicycle, privant ainsi leurs collègues d’une argumentation audible par chacun et susceptible d’obtenir une réponse selon les règles habituelles du débat parlementaire. Cet usage est dommageable ».
Commentaires (67)
#1
Non non !!!!" />
Ne coupez pas les réseaux sociaux de nos “chers” (dans les deux sens) députés, car seul les réseaux sociaux au sein de l’hémicycle, leur permets de rester éveillé lors de la séance.
Sans ça, ils ne “twitterons” plus, à défaut #ilsDormiront_un_peu " />
Allez, bon échange " />
#2
Règle qui va priver les députés de leur petit plaisir/bien-être
et qui doit être VALIDEE par les députés
ça a une chance de passer?
c’est comme de leur demander de baisser leur salaire: passera jamais
" />
#3
Totalement débile. Les débat sont publiques, twitter n’empêche en rien le débat ni ne brise de secrets. Sinon, autant empêcher les tablette, les journeaux et pc d’entrer.
#4
Gérald Darmanin et Guillaume Larrivé n’ont pas compris que ce qui pourrit les débats, c’est les députés, pas le média qui transporte leurs idées.
En même temps, accuser Twitter, et déposer des milliers d’amendements histoire de générer stupidement des débats … On est plus à une incohérence près.
#5
Tsss….
Bartolone leur propose l’autodiscipline, ce qui est plus que raisonnable (surtout pour des députés pour lesquels on s’attendrait naturellement à une capacité de discipline), et à l’UMP non ca ne leur va pas….
L’autodiscipline c’est pour les minables, l’interdiction formelle c’est mieux, c’est déjà plus dans “l’ADN” de l’UMP…
#6
J’en ai des meilleures :
Règle n° 1 : assurer un taux de présence d’au moins 90% des séances sous peine d’amendes pour le député ainsi qu’une retenue sur le financement de son groupe en cas de non présence.
Règle n°2 : non cumul des mandats ainsi que mandat renouvelable que 2 fois
Règle n°3 : A mi-mandant, obligation de l’élu de fournir un bilan de son activité.
Oh wait, c’est les règles d’une saine démocratie là, excusez moi j’oubliez qu’on parlait de la république bananière de chez nous sorry " />
#7
Euuu, je trouve ca plutot bien.
Obliger les députés à exprimer leurs idées ouvertement à l’assemblé plutot que sur twitter.
Ca aura au moins le mérite d’ouvrir un débat de plus de 140 caractères, ou d’empecher des conneries de circuler
#8
#9
#10
je propose un truc plus simple, plus personne à l’assemblé et ils débattent tous de chez eux sur Twitter. " />
#11
#12
#13
Patrick Balkany déclare: Cela ne me concerne pas." />
#14
certains députés préfèrent apporter, en pleine séance, leurs opinions sur les réseaux sociaux plutôt que dans l’hémicycle, privant ainsi leurs collègues d’une argumentation audible par chacun et susceptible d’obtenir une réponse selon les règles habituelles du débat parlementaire. Cet usage est dommageable ».
jusqu’à preuve du contraire, l’expression à l’AN est limitée à un seul député à la fois.
ie pendant que l’un d’entre eux s’exprime, les 576 autres (en théorie bien sûr) n’ont rien d’autre à faire. certains dorment d’autres jouent au scrabble.
je vois pas le problème avec l’expression sur twitter, surtout quand c’est directement en relation avec l’amendement ou l’article discuté.
je préfère ça à 5 minutes de défense de l’amendement qui se finissent par “avis défavorable”, sans aucune discussion publique ou presque.
#15
#16
#17
#18
Une proposition pour rendre muets les députés sur les réseaux sociaux
Si ça pouvait être pour les rendre muets tout court … ils nous foutraient tous un peu plus la paix. " />
#19
#20
ce qui pourrit les débats, c’est qu’il y a environ 600 députés, dont les 80% ne votent que selon la consigne de leur parti et non selon leur conscience.
en gros on ferait aussi bien avec 10 mecs.
#21
#22
#23
#24
#25
#26
#27
salut
je pense qu’au bout de 2 heures de séance, ils ont droit à “une pause pipi” !
(c’est pas le goulag, non plus), ET ..LA, ils pourront “Twitter”, si ils veullent) " />
sinon, +1 , pour CETTE propo.
Règle n° 1 : assurer un taux de présence d’au moins 90% des séances sous peine d’amendes pour le député ainsi qu’une retenue sur le financement de son groupe en cas de non présence.
Règle n°2 : non cumul des mandats ainsi que mandat renouvelable que 2 fois
Règle n°3 : A mi-mandant, obligation de l’élu de fournir un bilan de son activité.
#28
#29
#30
#31
#32
#33
#34
Moi je suis pour un parlement populaire citoyens, pas d’élus, chaque député est un citoyen de plus de 18 ans choisi au hasard sur les listes électorales pour une durée de 5 ans.
Chaque projet de loi est débattu à l’assemblée par ces gens du peuple qui profiteront de conseillers juridiques et techniques comme c’est déjà le cas.
Pas de Sénat non plus, cette relique ne sert que de tableau d’honneur au plus sympa des copains.
Pour en revenir au débat, à l’école le prof peut confisquer les portables des élèves, pourquoi le greffier de l’Assemblée Nationale n’a-t-il pas le même pouvoir ?
Vu qu’on a affaire des grabataires ayant un comportement de 15 ans, la confiscation temporaire ou définitive si récidive, s’impose.
Ces gens ne font pas de pitié pour nous étrangler avec leurs lois, je ne vois pas pourquoi on serait laxiste avec eux.
#35
#36
Savent plus quoi foutre à l’assemblée les élus des lobbyes.
#37
#38
#39
#40
#41
#42
#43
Faudrait aussi les interdire de jouer au scrabble sur leur ipad. " />
L’assemblée Nationale ressemble de plus en plus à une cour de récrée.
#44
#45
Remplacer le Service Militaire par un Service de Députation ?
Bon, déjà, 600 députés c’est BEAUCOUP TROP.
#46
#47
#48
mdrrr sur certains commentaires
soit vous payés pas d’impots
soit vous etes H24 sur twit
bref etant donné que les députés sont incapables de s’auto modérer alors autant interdire ( je reprend mon exemple de l’ecole d hier)
" />
#49
#50
#51
#52
#53
#54
#55
#56
#57
Force est de constater que le travail parlementaire requière
Requiert.
Le problème ne tient pas seulement aux fautes de Français, ce qui me hérisse le poil c’est de voir comme les auteurs tordent la logique pour essayer de manipuler le lecteur. Poster sur les réseaux sociaux n’entrave en rien la participation à l’assemblée, et inversement un député qui ne désire pas prendre la parole ne va pas le faire juste parce que twitter est inaccessible.
La cerise sur le gâteau, le “Force est de constater”, employé par ceux qui n’ont pas d’argument depuis qu’on a inventé la connerie.
Force est de constater que nos deux députés sont des halfwits comme on n’en fait généralement qu’au FN (chez qui c’est volontaire, pour résonner avec leur base électorale).
#58
#59
#60
#61
#62
#63
rendre muets les députés
faudra aussi couper les caméras de l’hémicycle " />
#64
#65
Une proposition pour rendre muets les députés
comme tout parasites " /> on devrait les erradiquer " />
#66
#67