Amazon obtient un brevet sur la revente de fichiers numériques d’occasion

Amazon obtient un brevet sur la revente de fichiers numériques d’occasion

Marché aux puces

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

06/02/2013 3 minutes
40

Amazon obtient un brevet sur la revente de fichiers numériques d’occasion

Amazon, le géant américain du commerce en ligne, vient d'obtenir un brevet portant sur la revente de fichiers numériques d'occasion sur Internet. Seraient notamment concernés les ebooks, titres musicaux ou autres logiciels déjà achetés légalement sous forme dématérialisée.

amazon brevet

 

En mai 2009, Amazon a déposé devant l’US Patent and Trademark Office (USPTO) une demande de brevet portant sur un « marché secondaire d’objets numériques ». Autrement dit, une sorte de boutique d’occasion des MP3, livres numériques, logiciels ou autres fichiers dématérialisés. Cette requête a justement été validée le 29 janvier dernier par le bureau américain des brevets, comme l’a remarquée GeekWire.

 

L’idée du géant américain du commerce en ligne est la suivante : proposer une plateforme en ligne où chacun pourrait revendre ses fichiers numériques (chansons, ebooks, vidéos...) acquis légalement. Un peu comme lorsque l’on décide de brader un livre que l’on a déjà lu et qui embarrasse. Sauf que le brevet d’Amazon prend tout particulièrement en compte le fait que les produits dont il est ici question sont numériques. Une fois le fichier uploadé sur l'espace dédié, celui-ci pourra être commercialisé sous plusieurs formes, par exemple en téléchargement ou en streaming.  

 

amazon brevet

 

Consciente du fait que ce type de biens est reproductible à l’infini pour un coût moindre voir quasi nul, l’entreprise américaine précise que des mesures techniques de protection, de type DRM, pourront être mises en place afin de préserver la « rareté » de l’œuvre. Il est ainsi expliqué que « le fichier numérique détenu par l'acheteur initial peut contenir des restrictions de licence ou d'autres restrictions portant sur les transferts ou les utilisations autorisées ». En clair, un fichier pourra contenir des limitations, afin qu’il ne soit par exemple téléchargeable qu’un certain nombre de fois. Le nombre de reventes possibles (dans le cas où l’acheteur du bien d’occasion souhaiterait à nouveau se séparer de son fichier de seconde main) pourra également être restreint selon Amazon.

 

Si ce brevet s'avérait aussi vaste qu’il y paraît, il pourrait poser quelques soucis à des sites tels que ReDigi, comme le relève PaidContent. Pour rappel, cet éditeur propose depuis 2011 aux internautes de revendre leurs fichiers MP3 (uniquement ceux achetés sur iTunes ou ReDigi, ce qui exclu notamment les morceaux rippés depuis un CD-Audio), ce qui a d’ores et déjà suscité l’ire de certaines majors du disque

Écrit par Xavier Berne

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Commentaires (40)


Je sais pas ce qui me desole le plus dans cette news.

Qu’il y ai besoin d’un brevet pour ce marche de l’occasion, ou bien que ca n’arrive que maintenant.

Ou, que cette initiative ne vienne meme pas des producteurs de contenu, et qu’ils vont surement s’insurger contre ce genre d’initiative…



C’est vraiment deprimant.


la meilleure idée depuis le “rembobineur de DVD”, et dans le meme ordre de reflexion



c’est dire ! <img data-src=" />








xmtx a écrit :



Je sais pas ce qui me desole le plus dans cette news.

Qu’il y ai besoin d’un brevet pour ce marche de l’occasion, ou bien que ca n’arrive que maintenant.

Ou, que cette initiative ne vienne meme pas des producteurs de contenu, et qu’ils vont surement s’insurger contre ce genre d’initiative…



C’est vraiment deprimant.







Perso c’est plutôt la rareté artificielle d’une série d’octets qui me dérange… Les ayants-droits, ça fait longtemps que je n’ai plus espoir qu’ils progressent.



Un logiciel est une oeuvre de l’esprit … donc un fichier numérique aussi.

Une oeuvre de l’esprit est une idée (ou un ensemble ordonné d’idées).



Il y a un fou qui a eu l’idée de vendre ça d’occasion !

Et il y a des cons qui ont accepté de valider ça !



<img data-src=" />





J’ai une vielle idée à vendre d’occasion : stockée au fin fond du grenier de mon cerveau, état neuf, jamais servi, pas contaminées par les pets d’esprits, à peine sortie de son emballage … qui n’en veut ?


Un… un brevet sur ça ? <img data-src=" />



Je… je vais me réveiller…



Putain, tu m’étonnes que j’ai parfois du mal à faire rentrer certains trucs dans le cerveau de mes étudiants…



c’est hallucinant comme cette course d’arrière garde au profit maximum finit par nous couter en terme d’intelligence et d’innovation.



le président islandais a dit par exemple que moins un pays investissait dans ses banques, plus il disposait d’intelligence disponible pour produire de l’innovation.



en effet, l’argent capté par les banques servira a débaucher des cerveaux brillants afin de concevoir des logiciels et des systemes dans le seul but de maximiser des profits, au lieu, par exemple de concevoir des fusées permettant l’exploration spatiale ou des chercheurs pour mieux comprendre notre monde.



on peut avoir le meme raisonnement sur d’autres pans parasites de notre société :





  • le droit et son extension dans le monde des affaires.

  • les systèmes de distribution et de marketing.

  • la culture lorsqu’elle se matine de retribution.



    a chaque fois, on remarque que ces pans sont captés par le commerce, le financiarisme n’étant que le commerce de l’argent.



    donc pour aller plus loin que le président islandais, et reprendre ce qu’un homme plein de bon sens fit un jour, il serait temps de re-chasser les marchands du temple humain…


Dire qu’il suffirait d’une base mondiale pour savoir quelles sont les oeuvre dont une personne possède les droits. Ce serait facile à utiliser (un compte valable sur n’importe quelle plateforme en ligne ou matérielle) et on pourrait facilement céder son “droit” sur une oeuvre, la notion de fichier deviendrait enfin obsolète. <img data-src=" />




Consciente du fait que ce type de biens est reproductible à l’infini pour un coût moindre voir quasi nul, l’entreprise américaine précise que des mesures techniques de protection, de type DRM, pourront être mises en place afin de préserver la « rareté » de l’œuvre





Préserver ? Non, un fichier numérique est duplicable par essence, puisqu’il est lui-même une copie de l’oeuvre à un instant précis. Le bon mot à utiliser ici est imposer.








Delqvs a écrit :



Préserver ? Non, un fichier numérique est duplicable par essence, puisqu’il est lui-même une copie de l’oeuvre à un instant précis. Le bon mot à utiliser ici est imposer.







Perso, j’ai toujours pensé qu’il fallait remplacer “Propriété intellectuelle” par “Paternité intellectuelle”



( “ Paternité ” au sens du terme que cela signifie, au risque de choquer ces dames, ou ces messieurs qui aiment les messieurs vu les débats / ébats en cours à l’assemblée nationale ).





Dans mon esprit, quand j’achète un bouquin de Victor Hugo, j’achète le papier, la transformation du bois en papier et le temps qui a été consacré par un homme à transformer l’arbre en papier bien relié plutôt qu’à ronfler sous un cocotier.



&gt;pleindeuss

Attention quand même … l’argent n’est pas maudit non plus. C’est d’ailleurs le seul motivateur qui permette à la société d’évoluer. Il faut seulement qu’il n’y ait pas d’abus.




ils déposent un brevet sur le fait de revendre des fichiers d’occasions ou sur la modélisation de leur plateforme ?








luxian a écrit :



Perso, j’ai toujours pensé qu’il fallait remplacer “Propriété intellectuelle” par “Paternité intellectuelle”







Oui, surtout si cela peut éviter cette démarche, que je considère comme abusive, les Celebrity Bond (lien en anglais). Spéculer sur la productivité d’un artiste… <img data-src=" />







luxian a écrit :



Dans mon esprit, quand j’achète un bouquin de Victor Hugo, j’achète le papier, la transformation du bois en papier et le temps qui a été consacré par un homme à transformer l’arbre en papier bien relié plutôt qu’à ronfler sous un cocotier.







Mais comme sans Victor Hugo, tu n’aurais pas eu l’initiative de cet achat, je considère qu’il mérite sa part dans la transaction.





revente de fichiers numériques d’occasion



:facepalm:


Perso, le problème je le résoudrai plus simplement:

-Un MP3 “neuf” acheté plein pot (avec l’ensemble des droits associés);

-Des MP3 “d’occas” revendu via une plateforme ad-hoc (avec des droits au pro-rata du prix de la revente, avec un prix minimum).



Ceci permettrait:

-De développer le marché numérique;

-De proposer une compensation aux ayant-droits sous la forme d’une monétisation de l’occasion;

-De trouver des solutions alternatives au matraquage policier et d’avoir un équivalent “réaliste” à la licence global.



Bon, je sens poindre les remarques “oui mais tu monétises l’occasion, les ayants-droit vont s’en foutre plein les poches et il y aura en sus les taxes”, etc.



Oui, mais sur ce point là, je pense que c’est l’approche à privilégier qui est pragmatique et qui permet de proposer une carotte aux ayants-droit pour accepter le modèle numérique tout en écartant les velléités juridique. Et en ce qui concerne les échanges non-marchands (bref le piratage quoi), il faudra apprendre à vivre avec et sanctionner de la même façon que cela se fait pour les biens matériels (c’est à dire sans recourir à une haute autorité démiurge ou des techniques débiles genre DPI).



Voilou (et ceci est mon point de vue personnel intime, etc.) <img data-src=" />


Des fichiers numériques “d’occasion” …

De la rareté sur une matière quasi inépuisable …



Enaurme <img data-src=" />


Perso j’ai du mal a dire Bravo …

Un dépôt de brevet pour un système de vente d’occasion ça ne devrais pas faire l’objet d’une demande de brevet.

C’est un peu s’octroyer d’être le seul a avoir le droit de vendre des logiciels d’occasion.

Y a t’il un brevet pour vendre en ligne ? Faire de la VPC (vente par correspondance) ?

Autant je les félicite de mettre en place un tel système, autant je ne suis pas d’accord que les autorités accepte le dépôts d’une demande de brevet pour autorisé une la création d’un Service qui existe déja pour les objets physiques et qui ne demande aucun dépôt de brevet.

En quelques sorte c’est bloqué les autres sur des services similaire.








dump a écrit :



Un dépôt de brevet … ça ne devrais pas faire l’objet d’une demande de brevet.







Oui, d’accord <img data-src=" />









Delqvs a écrit :



Mais comme sans Victor Hugo, tu n’aurais pas eu l’initiative de cet achat, je considère qu’il mérite sa part dans la transaction.







Ok, j’attends une facture signée de sa main …









pti_pingu a écrit :



-De proposer une compensation aux ayant-droits sous la forme d’une monétisation de l’occasion;







En quel honneur?

Ils ont deja touché leur part a l’achat…

Lorsque tu revends une voiture d’occas, tu ne revers rien au constructeur…

Lorsque tu revends un JV, tu ne revers rien au dev…

etc…










NiCr a écrit :



Oui, d’accord <img data-src=" />







Il est interdit d’interdire <img data-src=" />









Delqvs a écrit :



Oui, surtout si cela peut éviter cette démarche, que je considère comme abusive, les Celebrity Bond (lien en anglais). Spéculer sur la productivité d’un artiste… <img data-src=" />







Mais comme sans Victor Hugo, tu n’aurais pas eu l’initiative de cet achat, je considère qu’il mérite sa part dans la transaction.







Ben il l’a eu, vu qu’il a ete payé (mal) par sa boutique d’edition, etc et qu’il y a des droits sur l’exploitation de l’oeuvre. Par contre, si je revends le bouquin (=ensemble de feuillets imprimes) sur un marche aux puces, au nom de quoi je devrais filer du fric aux ayants droits ?

Deja que je casse le prix du bouquin…





Edith : grille par Ewil



Si on décrypte bien tout ça en fait il faut se poser ces questions :



Qu’est ce qu’un fichier numérique neuf apportera de plus qu’un d’occasion et qui justifie une baisse du prix à la revente ?



-&gt; un nombre limité d’écoute d’un titre (à part ça je ne vois rien).



Comment revendre un article qui peut être copié et recopié à l’infini?



-&gt; en l’empêchant d’être copié ou lu ailleurs que sur “espace” propriétaire.



Qui devient le propriétaire de cet article quand il est imposé de ne le lire que une plateforme appartenant à quelqu’un d’autre, pour un nombre limité de fois, sur un seul support physique ?



-&gt;Pas celui qui a acheté cet objet.



O.O c’est quand même incroyable…



Donc en gros on est plus propriétaire de l’objet qu’on achète, c’est comme la vod 48h, on en est en fait locataire.



Le vrai problème c’est que cette “location” de musique, ne peux pas avoir de prix juste en fonction de sa valeur.

Mais il n’y aura jamais de prix “juste”, prenant compte de la valeur réelle de ce produit et de son bénéfice client, car ce prix serait incroyablement faible !



Qu’est ce que ça peux valoir un seul mp3 de 128kb écoutable xxx fois sur un seul appreil, sur un seul espace internet, comparé au prix d’un cd écoutable de manière illimité avec un coffret un livret et dans une qualité supérieure sur n’importe quel platine de cd?



Ben ça vaut rien… Dons créer un marché de l’occasion d’un produit qui ne vaut rien c’est impossible en réalité.



Bref c’est vraiment n’importe quoi tout ça…




fichiers numériques d’occasion



Ou plutôt du “dématérialisé d’occasion” ? (un CD/DVD/BR, c’est du “numérique physique”)



On a là un bel oxymore: j’ai du mal à voir ce qui différencie une oeuvre dématérialisée neuve de la même d’occasion: on a une séquence de bits qui ne vieillit pas, contrairement aux supports “physiques” qui peuvent s’user ou s’abimer avec le temps.



Deuxième main (ou plus), je veux bien, mais d’occase, <img data-src=" />



Ou alors ils songent à implémenter un vieillisement artificiel sur le dématérialisé trop “éternel”?<img data-src=" />








Ewil a écrit :



En quel honneur?

Ils ont deja touché leur part a l’achat…

Lorsque tu revends une voiture d’occas, tu ne revers rien au constructeur…

Lorsque tu revends un JV, tu ne revers rien au dev…

etc…







Blabla, relis la dernière phrase, ce sera peut être plus clair <img data-src=" />



Le nombre de reventes possibles (dans le cas où l’acheteur du bien d’occasion souhaiterait à nouveau se séparer de son fichier de seconde main) pourra également être restreint selon Amazon.



Il n’y a que moi que cela choque ? <img data-src=" />

Depuis quand doit on demander la permission pour revendre un bien ?





RisingForce a écrit :



Ou alors ils songent à implémenter un vieillisement artificiel sur le dématérialisé trop “éternel”?<img data-src=" />





C’est exactement cela amha, à moins que ce ne soie un moyen de faire passer une fois de plus à la caisse.









RisingForce a écrit :



Ou plutôt du “dématérialisé d’occasion” ? (un CD/DVD/BR, c’est du “numérique physique”)



On a là un bel oxymore: j’ai du mal à voir ce qui différencie une oeuvre dématérialisée neuve de la même d’occasion: on a une séquence de bits qui ne vieillit pas, contrairement aux supports “physiques” qui peuvent s’user ou s’abimer avec le temps.



Deuxième main (ou plus), je veux bien, mais d’occase, <img data-src=" />



Ou alors ils songent à implémenter un vieillisement artificiel sur le dématérialisé trop “éternel”?<img data-src=" />







+1 moi aussi j’appellerais plus cela : un marché de 2eme main plutôt qu’un marché de l’occasion.









momal a écrit :



Ben il l’a eu, vu qu’il a ete payé (mal) par sa boutique d’edition, etc et qu’il y a des droits sur l’exploitation de l’oeuvre. Par contre, si je revends le bouquin (=ensemble de feuillets imprimes) sur un marche aux puces, au nom de quoi je devrais filer du fric aux ayants droits ?

Deja que je casse le prix du bouquin…





Edith : grille par Ewil







Même remarque.



Donc j’approfondis, le souci actuel n’est pas tant de permettre des échanges d’occasions, mais comment amené à une acceptation global. Or la caractéristique intrinsèque du numérique c’est qu’il est dématérialisé et qu’il y possibilité de copie exacte sans perte (fait la même chose avec le candélabre de tata Janine hérité des expéditions de pépés au Mozambique). Bref, si on s’en tient au dogmes:

-M’en fout, je veux interdire totalement les échanges marchands d’occasion et les échanges non marchand;

-M’en fout, j’ai le droit de faire de l’échange marchand d’occas d’un produit duplicable à volonté même que je m’en fous je pourrais le refourger mille fois.



cela pose deux problèmes:

-les 1ers (ayants-droit) continueront leur connerie en association avec l’Etat;

-les 2èmes (nous, toi, Ewil) pourront toujours mettre une carotte grave?



C’est sur qu’en raisonnant ainsi on va faire avancer le schmillbick, et que ce n’est clairement pas ça qui va inciter à mettre des moyens techniques de plus en plus élaborés pour fliquer <img data-src=" />.



Bref, tout ça pour dire que ce problème là ne peut être ni résolu par une flicasition extrème (j’adore ce néologisme) du système, ni par une licence global qui n’assure aucun moyen de juste répartition, mais de solution plus pragmatique. Si on veut faire évoluer la mentalité des uns, ils faut qu’il y ait une évolution des notres, et donc pourquoi pas ne pas considérer que l’adoption et l’acceptation des échanges numériques par les ayants-droit passe par une monétisation (minimie au vue de la “fraicheur” du produit) de l’occasion.



Bon, j’attend de voir votre réponse qui je l’espère sera plus longue que “RAF moi l’occas je l’ai payé je veux pas qu’on leur refile de la thuthune).



<img data-src=" />









dump a écrit :



+1 moi aussi j’appellerais plus cela : un marché de 2eme main plutôt qu’un marché de l’occasion.





J’ai quand même l’INpression que l’idée d’usure associée à l’occasion est plutôt implicite: on voit bien (tiens, sur Amazon par exemple<img data-src=" />) des produits d’occasion marqués “État neuf”.



Quelqu’un connait la différence entre “occasion” et “deuxième main” ?





Edit: Première recherche wikipedia : une bagnole d’occasion si elle a au moins 6 mois ou a parcouru 6000 km.





(Mais bon, les analogies bagnole-MP3: <img data-src=" />)





Marché au puces



<img data-src=" />



C’est quand même une invention géniale, les brevets.








gounzor a écrit :



…Qu’est ce que ça peux valoir un seul mp3 de 128kb écoutable xxx fois sur un seul appreil, sur un seul espace internet, comparé au prix d’un cd écoutable de manière illimité avec un coffret un livret et dans une qualité supérieure sur n’importe quel platine de cd?





Effectivement, il y a bien longtemps que j’avais décidé de rester sur le support physique. Ca prend de la place. Faut pas l’entreposer n’importe comment, mais un truc est certain: 1 tiens vaut mieux que 2 tu l’auras.



Visiblement ce brevet au delà d’être loufoque, nous permet d’affirmer que ça racle les fonds de tiroir pour tenter de trouver des moyens de faire des sous. On est de plus en plus dans le volatile, et il faut à ces modèles économique des verrou pour exister. C’est déjà le naturel des CD/boite (verrouillage physique).



C’est tout de même rigolo de voir les détracteurs du support physique se faire proposer des MP3 d’occaz. Alors on a pas tout les détails mais la finalité on la connait.



Je n’avais pas beaucoup ri aujourd’hui. C’est mieux la.





des mesures techniques de protection, de type DRM, pourront être mises en place afin de préserver la « rareté » de l’œuvre



ils se foutent vraiment de la gueule du monde, c’est hallucinant.

Je souhaite bon courage à Amazon avec ses DRM raréfiants, et plus globalement à tous les guignols qui veulent reproduire dans le monde numérique les limitations du monde analogique, pour leur propre bénéfice bien entendu.








TexMex a écrit :



Effectivement, il y a bien longtemps que j’avais décidé de rester sur le support physique. Ca prend de la place. Faut pas l’entreposer n’importe comment, mais un truc est certain: 1 tiens vaut mieux que 2 tu l’auras.







Je n’en ai pas/plus les moyens financiers malheureusement sinon je le ferai et ensuite je passerai les titres en flac. (enfin disons que le budget d’un cd ça me fait du bien de le gartder pour d’autres trucs comme bouffer depuis quelques temps…)



Donc j’achète parfois légalement des mp3, mais je me rend compte que tout ce que j’ai acheté comme mp3 devient incompréhensiblementi llisible au bout d’un moment : virgin ne reconnait plus mon mot de passe et je n’arrive plus a le réinitialiser comme si mon compte avait été supprimé, la fnac me demande de rentrer mes identifiants à chaque lecture de titres…



Bref le légal numérique c’est la grosse loose, donc je télécharge illégalement et sans scrupules depuis quelques temps, mais si j’avais des ronds je (re)passerai aux cds pour plus être emmerdé comme ça…









Djaron a écrit :



la meilleure idée depuis le “rembobineur de DVD”, et dans le meme ordre de reflexion



c’est dire ! <img data-src=" />







C’est délicat, les têtes de lecture des lecteurs <img data-src=" /> (il ne faut pas les brusquer)

<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Le brevet d’Amazon est stupide, mais la question à se poser est : pourquoi fait il cela ?



La réponse la plus logique est : parce qu’il y a une demande ! Ca se voit en allemagne avec steam, ca se voit dans des commentaires rageant contre le fait qu’on ne peut plus etre le propriétaire de fichier dématérialisé (ce qui est une notion assez stupide. Etre le propriétaire d’une suite de 0 et de 1 copiable à l’infini sans pertes n’a rien a voir avec une des caractéristique de la propriété : être le seul a pouvoir utiliser ce qu’on a acheté).



Du coup, on invente des solutions pour essayer de contenter tout le monde. Donc c’est foireux.








gounzor a écrit :



Je n’en ai pas/plus les moyens financiers malheureusement sinon je le ferai et ensuite je passerai les titres en flac. (enfin disons que le budget d’un cd ça me fait du bien de le gartder pour d’autres trucs comme bouffer depuis quelques temps…)



Donc j’achète parfois légalement des mp3, mais je me rend compte que tout ce que j’ai acheté comme mp3 devient incompréhensiblementi llisible au bout d’un moment : virgin ne reconnait plus mon mot de passe et je n’arrive plus a le réinitialiser comme si mon compte avait été supprimé, la fnac me demande de rentrer mes identifiants à chaque lecture de titres…



Bref le légal numérique c’est la grosse loose, donc je télécharge illégalement et sans scrupules depuis quelques temps, mais si j’avais des ronds je (re)passerai aux cds pour plus être emmerdé comme ça…







Aller, le tuyau.



Amazon.co.uk Tout ce que tu achètes en “from amazon” viendra quand même de France. Parce que c’est là qu’est l’entrepôt (Orléans). Sauf que les prix; c’est du divisé par deux (voire 3) en comparaison du prix français moyen. Tu peux même payer en euros…



Donc en gros tu achètes sur un site étranger une marchandise qui est localisée en France. Si t’as des vieilles collections à choper, c’est encore moins cher. Faut juste faire gaffe a pas trop prendre depuis un “shop Londonnien” en market place. Dans ce cas cela vient vraiment d’Angleterre. +de 150 CD achetés pour un prix moyen de 6€ frais de port compris. En France ça n’aurai pas été la même facture.



Pour la photo et quelques produits micro… “.DE”… mais bon faut parler le teuton. Je suis sur que tu trouveras les ressources pour traduire tout ça.



J’ai considère aujourd’hui que lorsqu’on achète en France; on a une tendance à soit se faire tondre; soit se faire vendre de la merde avec le prix de la tonte en plus.

Ex Jean 501 FR (80~100€ souvent made in Maghreb) vs 501 acheté 30~40$ aux USA (made in mexico). Ce n’est pas le même coton; il est plus épais, plus solide.



Conclusion : Faites des voyages si vous avez l’occasion avec des sacs vides. Regardez toujours au delà des barbelés.









pti_pingu a écrit :



Même remarque.



Donc j’approfondis, le souci actuel n’est pas tant de permettre des échanges d’occasions, mais comment amené à une acceptation global. Or la caractéristique intrinsèque du numérique c’est qu’il est dématérialisé et qu’il y possibilité de copie exacte sans perte (fait la même chose avec le candélabre de tata Janine hérité des expéditions de pépés au Mozambique). Bref, si on s’en tient au dogmes:

-M’en fout, je veux interdire totalement les échanges marchands d’occasion et les échanges non marchand;

-M’en fout, j’ai le droit de faire de l’échange marchand d’occas d’un produit duplicable à volonté même que je m’en fous je pourrais le refourger mille fois.



cela pose deux problèmes:

-les 1ers (ayants-droit) continueront leur connerie en association avec l’Etat;

-les 2èmes (nous, toi, Ewil) pourront toujours mettre une carotte grave?



C’est sur qu’en raisonnant ainsi on va faire avancer le schmillbick, et que ce n’est clairement pas ça qui va inciter à mettre des moyens techniques de plus en plus élaborés pour fliquer <img data-src=" />.



Bref, tout ça pour dire que ce problème là ne peut être ni résolu par une flicasition extrème (j’adore ce néologisme) du système, ni par une licence global qui n’assure aucun moyen de juste répartition, mais de solution plus pragmatique. Si on veut faire évoluer la mentalité des uns, ils faut qu’il y ait une évolution des notres, et donc pourquoi pas ne pas considérer que l’adoption et l’acceptation des échanges numériques par les ayants-droit passe par une monétisation (minimie au vue de la “fraicheur” du produit) de l’occasion.



Bon, j’attend de voir votre réponse qui je l’espère sera plus longue que “RAF moi l’occas je l’ai payé je veux pas qu’on leur refile de la thuthune).



<img data-src=" />







Ma reponse, elle est simple, je n’achete tout betement pas de mp3 ni quoi que ce soit en dematerialisé, mais uniquement des cd/dvd physiques, car je veux pouvoir le lire la ou je veux sans me faire culpabiliser car je n’ai pas rachete le meme en qualite souvent moins bonne (mp3) pour l’ecouter sur un iphone (que je n’ai pas non plus <img data-src=" />)… Et pour l’avoir en mp3 sur mon baladeur mp3, ben je rippe le ou les morceaux, mais c’est l’exception privee machin toussa…



Et quand je veux le produit neuf car collector toussa, c’est chez amazon.co.uk, et quand c’est de la culture de base, c’est priceminister ou autres du meme acabit.










momal a écrit :



Ma reponse, elle est simple, je n’achete tout betement pas de mp3 ni quoi que ce soit en dematerialisé, mais uniquement des cd/dvd physiques, car je veux pouvoir le lire la ou je veux sans me faire culpabiliser car je n’ai pas rachete le meme en qualite souvent moins bonne (mp3) pour l’ecouter sur un iphone (que je n’ai pas non plus <img data-src=" />)… Et pour l’avoir en mp3 sur mon baladeur mp3, ben je rippe le ou les morceaux, mais c’est l’exception privee machin toussa…



Et quand je veux le produit neuf car collector toussa, c’est chez amazon.co.uk, et quand c’est de la culture de base, c’est priceminister ou autres du meme acabit.







Oui, mais tu sors, là je pense qu’on me visait à propos des mp3 <img data-src=" />









pti_pingu a écrit :



Oui, mais tu sors, là je pense qu’on me visait à propos des mp3 <img data-src=" />







Je sais bien, ce bouzin ne s’appliquera pas a mon cas, mais c’etait plutot comme reflexion sur leur envie de creer une usine a gaz, qui n’aurais pas lieu d’etre sauf si ce qui est voulu c’est de faire recracher une fois de plus les gens au bassinet.









momal a écrit :



Je sais bien, ce bouzin ne s’appliquera pas a mon cas, mais c’etait plutot comme reflexion sur leur envie de creer une usine a gaz, qui n’aurais pas lieu d’etre sauf si ce qui est voulu c’est de faire recracher une fois de plus les gens au bassinet.









Perso, ce que je cherche à exprimer, c’est qu’on ne peut pas traiter le matérialisé comme le dématérialisé.



Autrement dis, celui qui fait l’effort d’acheter du physique (qui est à priori unique) on peux lui laisser plus de liberté (plutôt moins de contrainte) que celui qui privilégie le full immatériel. C’est dans l’esprit le choux et la poire en fait <img data-src=" />.



Tu dis justement recracher au bassinet. Disons que personnellement, sur un disque physique c’est une aberration, sur un mp3 cela le serait moins (considérant mes propos précédent bien sur).









pti_pingu a écrit :



Perso, ce que je cherche à exprimer, c’est qu’on ne peut pas traiter le matérialisé comme le dématérialisé.



Autrement dis, celui qui fait l’effort d’acheter du physique (qui est à priori unique) on peux lui laisser plus de liberté (plutôt moins de contrainte) que celui qui privilégie le full immatériel. C’est dans l’esprit le choux et la poire en fait <img data-src=" />.



Tu dis justement recracher au bassinet. Disons que personnellement, sur un disque physique c’est une aberration, sur un mp3 cela le serait moins (considérant mes propos précédent bien sur).







En fait la seule solution serait de baisser drastiquement le prix des mp3 et autres dematerialises, pour pousser les gens a les acheter, et ne pas tenter de les revendre, vu que ca ne vaut pas gd chose..

Perso, un titre mp3 a 20 centimes, meme pas je me poserai la question de le rechercher pour le downloader plutot que de l’acheter.

A 1 euro, c’est de l’arnaque pure et simple, un CD physique coutant entre 7 et 12-13 euros, avec une dizaine de chansons, y’a pas photo.









TexMex a écrit :



Amazon.co.uk Tout ce que tu achètes en “from amazon” viendra quand même de France. Parce que c’est là qu’est l’entrepôt (Orléans)….









<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />