Ubuntu pourrait transiter vers un cycle de développement de deux ans

Ubuntu pourrait transiter vers un cycle de développement de deux ans

Des « rolling releases » pour marquer le tempo

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Vincent Hermann

Publié dans

Logiciel

23/01/2013 5 minutes
67

Ubuntu pourrait transiter vers un cycle de développement de deux ans

Ubuntu réfléchit à changer complètement son rythme de développement. Alors que les utilisateurs peuvent actuellement profiter d’une nouvelle version tous les six mois, l’éditeur Canonical souhaiterait passer sur un cycle de deux ans entrecoupé de « rolling releases ». Un changement qui nécessitera du travail et qui n’aura pas forcément que des avantages.

ubuntu

Le rythme actuel : une version tous les six mois 

Actuellement, le rythme de parution des versions d’Ubuntu est d’une tous les six mois. Un cycle parfaitement chronométré et qui définit le numéro de version : le premier chiffre définit l’année, le second le mois. Ainsi, la dernière mouture, estampillée 12.10, indique tout simplement qu’elle est sortie en octobre 2012.

 

Tous les deux ans, en avril, Canonical publie en outre une version particulière nommée LTS, pour Long Term Support. Contrairement aux versions habituelles qui ne sont supportées que 18 mois, et qui reçoivent donc notamment des mises à jour de sécurité que pendant cette période, une LTS bénéficie d’un support de trois ans pour le client, et même de cinq ans pour le serveur. Actuellement, la LTS en cours est la 12.04, sortie donc en avril de l’année dernière. La prochaine sera la 14.04.

Le rythme envisagé : une version tous les deux ans

Ces explications sont données pour mieux appréhender le changement qui s’annonce. Selon les plans de Canonical, Ubuntu passerait sur un cycle de deux ans. La numérotation ne changerait pas forcément, mais les habitudes des utilisateurs en seraient profondément affectées. En effet, plutôt que d’avoir une nouvelle mouture du système tous les six mois, et donc de nouvelles fonctionnalités, ils n’en auraient plus qu’une tous les deux ans.

 

Dans l’esprit de Canonical, ce changement doit apporter prioritairement la possibilité de proposer  de réelles nouveautés et un vrai plan de bataille pour chaque version. Toute nouvelle mouture du système aurait donc une orientation claire et pourrait donc potentiellement être très différente de la précédente. Pour faire le lien entre deux versions, Canonical publierait une « rolling release », c’est-à-dire une version identique à la précédente, mais dont les composants ont été mis à jour.

La « rolling release », point d'ancrage pour ne pas tout remettre à jour

Ce point est particulièrement important, et voici le résumé de ce qu’il faut en retenir :

  • Une version majeure d’Ubuntu tous les deux, toujours LTS et apportant de nombreuses nouveautés
  • Une « rolling release » un an après chaque version majeure pour mettre à jour cette dernière

Mais attention : publier une « rolling release » ne signifie pas que le système ne sera pas mis à jour. Ce sera évidemment le cas, mais elle est conçue de manière à publier une image ISO contenant déjà toutes les mises à jour sorties pendant un an. On pourrait comparer ceci à un Windows 7 intégrant directement le Service Pack 1 par exemple.

Les problématiques restent nombreuses

Mais Leann Ogasawara, la responsable chez Canonical de l’équipe kernel, avertit toutefois que les travaux seront nombreux avant de passer à un tel rythme. Premièrement, rien n’a encore été arrêté et l’éditeur tâte plutôt le terrain pour peser le pour et le contre.

 

Deuxièmement, l’impact sur le fonctionnement de l’entreprise n’est pas à négliger, pas plus que celui sur le travail des développeurs tiers qui participent au projet. Le fait de repousser le point de sortie de 18 mois modifiera profondément les objectifs et la manière de travailler, la journée devenant davantage le maillon d’une longue chaine de production dans un projet de plus grande envergure.

 

 

Troisièmement, la société se pose la question de la réaction des utilisateurs. Puisqu’ils sont habitués à avoir des nouveautés tous les six mois, ils n’apprécieront peut-être pas le passage à un cycle de deux ans, au risque d’ailleurs d’entrainer des modifications pouvant casser profondément les habitudes. Il est intéressant de constater que partout ailleurs, on se dirige vers un cycle plus court. Par exemple, OS X est visiblement sur les rails d’une version par an, vendue du coup à un tarif peu élevé (15,99 euros pour Mountain Lion). Les rumeurs côté Windows parlent de Blue, qui jetterait les bases d’une évolution annuelle, là encore vendue à un faible prix.

 

Enfin, Leann Ogasawara aborde la question de la qualité. Il existe en effet un certain paradoxe dans les « rolling release » : elles peuvent être moins stables que les versions classiques. Pourquoi ? Parce que même si les composants et applications sont mis à jour, corrigent des bugs et colmatent des brèches de sécurité, l’ensemble n’est pas forcément aussi bien testé. Par analogie, on pourrait construire une maison dont les parpaings seraient très solides mais qui seraient mal ajustés. Pour Ogasawara, l’équipe QA (Quality Assurance) est déjà sur la bonne route avec des remontées et des tests effectués sur une base quotidienne.

 

Pour l’instant, la décision n’a pas encore été prise de manière formelle. Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le rythme actuel : une version tous les six mois 

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Commentaires (67)


Quand je pense qu’au début la grosse critique d’Ubuntu envers Debian c’était que le cycle de release de Debian était trop long pour de « simples » utilisateurs desktop…


A croire que l’OS est mature .. mauvaise décision ..


Perso je suis assez d’accord avec un rythme un peu plus lent… de la stabilité un peu parce que là, les dernières versions c’est changement sur changement au niveau de l’UI et a force ca soule…



Changer d’accord, mais progressivement, et dans la douceur. C’est comme l’a<img data-src=" />


Pour moi, c’est juste une volonté de se calquer sur crosoft…



LTS version majeure

rolling release service pack / OS “mineur”



<img data-src=" />


Vaut-ce la peine de passer d’un cycle de 6 mois avec LTS tous les 2 ans, à un cycle de 2 ans entrecoupés de versions intermédiaires… <img data-src=" />



C’est vrai que c’est agréable d’être en rolling release, plus besoin de réinstaller la distrib à tous les cycles, et on a des logiciels toujours à jour. D’un autre côté, sortir des versions “finales” tous les 6 mois permet à l’éditeur de contrôler plus facilement la logithèque, et permet à l’utilisateur d’avoir des versions plus stables.



Par contre avoir une rolling release, mais interrompue tous les deux ans par une release, il me semble que c’est pas le meilleur des deux mondes… Mais je peux me tromper…


Si j’ai bien compris, ce n’est pas vraiment une “version tous les deux ans à la Debian”, mais un passage en rolling release avec un ISO de l’état de la distrib tous les un à deux ans à la Arch ?



C’est plutôt une bonne chose en fait. :)








EMegamanu a écrit :



Si j’ai bien compris, ce n’est pas vraiment une “version tous les deux ans à la Debian”, mais un passage en rolling release avec un ISO de l’état de la distrib tous les un à deux ans à la Arch ?







Pas forcément : Ils parlent d’un plan de bataille pour chaque release, donc de gros changements prévus tous les 2 ans qui ne seront pas forcément dispos au fur et à mesure via le système de rolling release. Ça ressemble plus à des service packs pour faire patienter les utilisateurs en attendant la release suivante.









Athropos a écrit :



Quand je pense qu’au début la grosse critique d’Ubuntu envers Debian c’était que le cycle de release de Debian était trop long pour de « simples » utilisateurs desktop…





J’ai pensé exactement la même chose en lisant l’article. Ces nouveaux cycles ne sont pas cohérents avec l’idéologie de départ.



Et puis tant qu’à avoir des versions qui sortent toutes les deux ans, autant utiliser Debian Stable, pour le coup… Et pour avoir une rolling release un peu moins stable, autant utiliser Debian Sid, pour le coup…



Bref, c’est débile.









Vagdish a écrit :



J’ai pensé exactement la même chose en lisant l’article. Ces nouveaux cycles ne sont pas cohérents avec l’idéologie de départ.



Et puis tant qu’à avoir des versions qui sortent toutes les deux ans, autant utiliser Debian Stable, pour le coup… Et pour avoir une rolling release un peu moins stable, autant utiliser Debian Sid, pour le coup…



Bref, c’est débile.





Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.

Attendons de voir.



Par contre, autant utiliser Debian tout court AMHA, peu importe le cycle de dev d’Ubuntu (je sais je trolle)



Il y a pas qu’Ubuntu qui y réfléchit, Fedora aussi:http://blog.linuxgrrl.com/2013/01/22/fudcon-lawrence-overhauling-the-fedora-rele…



Mais pour Fedora, on garderait un rythme d’une sortie tout les 6 mois. Par contre, les fonctionnalités ne seraient plus planifiées 6 mois à l’avance comme maintenant mais deux ans à l’avance. De plus, la numérotation reprendrait le même principe que celle de RHEL.


NB : Pettite erreur dans l’article. Les LTS sont maintenant supportés 5 ans même pour la version Desktop.



En fait c’est plutôt une version figée tous les deux ans et une version rolling release pour ceux qui souhaitent rester a jours. Ca rejoindrait le mode de dev d’Unity qui vient de passer en publication journalières.


Quid de l’INpact sur les distributions dérivées ? Un système de rolling realease ne risque-t-il pas de poser des problèmes pour les distributions souhaitant garder un cycle plus court ?








seb2411 a écrit :



NB : Pettite erreur dans l’article. Les LTS sont maintenant supportés 5 ans même pour la version Desktop.





Ca, c’est très bien par contre.

Ca évite de devoir assurer la maintenance trop souvent quand on installe Ubuntu chez des newbs ou chez les parents….



OUI, ils ont ENFIN compris !

Ca fait des années que je pense que leur système d’une version tous les six mois n’est pas viable. Quand j’utilisais Ubuntu (y’a déjà 4 ans, pfiou), les mises à jour tous les six mois étaient parfois un enfer, et entraînaient souvent des bugs. Bref, six mois c’était vraiment trop court.



Quadrupler le délai est une bonne chose, tant qu’il y a des mises à jour pour ne pas se taper des logiciels vieux d’un an en attendant la prochaine version.



Mais dans tous les cas, se reposer sur un délai n’est pas la plus viable des solutions. A cause de la loi de Hofstadter, peu importe quel délai on se donne, on finit toujours à la bourre dans l’urgence. <img data-src=" />

Quand on n’a pas de grosse contrainte économique qui nous oblige à sortir régulièrement des versions, il vaut mieux adopter un système à la Debian : se reposer plutôt sur des objectifs, et ne sortir une version que lorsqu’on a atteint la majorité d’entre eux. On voit quand même que ça profite beaucoup plus à la stabilité de l’ensemble. Et pour ceux qui veulent être à jour et se fichent bien d’avoir un système 100% stable, ils peuvent utiliser la version en cours de développement (testing voire unstable).


Appelons un chat un chat : Autant dire qu’ils ne garderaient plus que la LTS avec un “service pack” tous les ans !


– double post, désolé –


“Rolling Release”, encore un terme anglo-saxon …



Je pense qu’il faudrait franciser ce mot, et appeler ça une inforblication roulante. Quelle classe ça aurait.


S’ils veulent changer, ils ont qu’a prendre ce modele de deploiement:





  1. rolling release pour end user,

  2. ne jamais ajouter une UI pas finalisee y compris pour le rolling release (meme si c’est Gnome ou KDE),

  3. de maniere plus general tester a les changements meme pour le rolling release (donc ne pas hesiter a faire des mises a jour modestes plus que des grosses buguees),

  4. garder le LTS pour les entreprises, ca permet d’avoir aussi une bonne base de comparaison et de ne pas faire fuir les compagnies.



    Tu m’entends Mark?



    En gros: de la qualite, un timing convenant aux societes, pas de changements d’UI non justifiee



    Et sustout, ne pas avoir le discours indiquant qu’on fait des rolling releases pour faire tester ce qu’on envoie dans le tuyau par le end user!


Ils se sont demandés ce qui venait après le Z… Vu qu’ils en sont déjà au Q, presque R <img data-src=" /> <img data-src=" />





















——&gt; parti chercher l’issue de secours




Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.





Avec la joie d’avoir bien fait de passer sur Fedora. <img data-src=" />



Sinon, ce sera toujours mieux que d’avoir une version merdique une fois sur deux…




Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.





Avec la joie d’avoir bien fait de passer sur Fedora. <img data-src=" />



Sinon, ce sera toujours mieux que d’avoir une version merdique une fois sur deux…


Je trouve aussi que 6 mois c’est trop court.

Il suffit de se balader sur les forums pour voir les soucis des personnes qui ont mis leur système à jour.

Un système de rolling release ne serait peut être pas une mauvaise idée.

D’ailleurs, je devrai retourner sous Arch Linux pour le plaisir.


Le fond du problème des distributions Linux n’est pas abordé.

C’est la trop grande imbrication entre le système et les applications.








Drepanocytose a écrit :



Ca, c’est très bien par contre.

Ca évite de devoir assurer la maintenance trop souvent quand on installe Ubuntu chez des newbs ou chez les parents….





Yep, pour être plus precis c’est :




  • 5 Ans de maintenance : bugs et problèmes de sécurités

  • 2 Ans avec des mises a jours et des améliorations un peu plus importantes.



BUG : Impossible d’envoyer une alerte sur la news (message undefined : undefined)



Vincent,

manque un mot il me semble



Une version majeure d’Ubuntu tous les deux “ans”, toujours LTS et apportant de nombreuses nouveautés



Bonne journée :)


Personnellement je ne mets à jour mes postes persos qu’à la sortie de version LTS et mon pro est encore sous 9.04 parce que j’ai pas le temps de passer une matinée à tout réinstaller. Les mises à jour pour passer d’une version à l’autre m’ayant toujours réservées de mauvaises surprises.



Je suis plutôt adapte du “tant que ça fonctionne et que ça rempli mes besoins…”



Donc un cycle de 2 ans l’un dans l’autre ça me changera pas la vie :)


[TOTAL HS]

Trop mignonne la geekette japonaise ! <img data-src=" /> <img data-src=" />



Ah, le sujet de la news ? Pas fait gaffe…<img data-src=" /> (Enfin si j’ai lu, mais je m’en fous en fait… <img data-src=" />)

[/TOTAL HS (sans regret, je suis fan)]


Je préfèrerais aussi une version tous les ans. Ca permet de voir venir.

Par contre deux ans sans nouveautés, ça risque d’être un peu long quand on regarde la concurrence.








jeanfig a écrit :



S’ils veulent changer, ils ont qu’a prendre ce modele de deploiement:





  1. rolling release pour end user,

  2. ne jamais ajouter une UI pas finalisee y compris pour le rolling release (meme si c’est Gnome ou KDE),

  3. de maniere plus general tester a les changements meme pour le rolling release (donc ne pas hesiter a faire des mises a jour modestes plus que des grosses buguees),

  4. garder le LTS pour les entreprises, ca permet d’avoir aussi une bonne base de comparaison et de ne pas faire fuir les compagnies.



    Tu m’entends Mark?



    En gros: de la qualite, un timing convenant aux societes, pas de changements d’UI non justifiee



    Et sustout, ne pas avoir le discours indiquant qu’on fait des rolling releases pour faire tester ce qu’on envoie dans le tuyau par le end user!





    Ils ont mis en place pas mal de processus de test ces derniers mois. Depuis cette semaine sur la version de dev ils mettent a jours tout Unity de manière journalière avec derrière tout un tas de test automatises pour essayer de garder un truc le plus stable possible, et ça marche plutôt bien.



J’aimais Ubuntu. Mais Compiz me l’a fait détester. Donc à titre personnel, tant que Weston ne sera pas intégré à Ubuntu, c’est sans moi. Ceci étant, pour mon entourage je les ais laissés en 12.04 et leur ais dit qu’il n’aurait qu’à mettre à jour dans 2 ans. Et ils sont ravis. Donc Rolling pour nous qui sommes en info et LTS pour les end-user.


Une release tous les 6 mois, c’est plus chiant qu’autre chose. J’ai clairement pas envie de gérer mon OS aussi souvent : il doit nous rendre service, pas nous emmerder, il ne faudrait pas l’oublier. Donc 1 release par an avec LTS une fois sur 2, ça me semble pas mal. Les plus motivés pourraient se taper un changement d’OS par an et les feignasses comme moi se contenteraient d’un changement tous les 2 ans. <img data-src=" />








loic_1715 a écrit :



Une release tous les 6 mois, c’est plus chiant qu’autre chose. J’ai clairement pas envie de gérer mon OS aussi souvent : il doit nous rendre service, pas nous emmerder, il ne faudrait pas l’oublier. Donc 1 release par an avec LTS une fois sur 2, ça me semble pas mal. Les plus motivés pourraient se taper un changement d’OS par an et les feignasses comme moi se contenteraient d’un changement tous les 2 ans. <img data-src=" />





Perso je pense que le release tous les 6 mois n’est pas un mal pour les applications, pour l’OS et l’UI une release tous les ans c’est suffisant.



Maintenant quand je vois la 12.10, je me dit que les dev’s ont trop de mal à suivre les MAJ trop réguliéres donc mieux vaut espacer tout cela!



Le 23/01/2013 à 11h 04







MorganStern a écrit :



Le fond du problème des distributions Linux n’est pas abordé.

C’est la trop grande imbrication entre le système et les applications.





Hein de quoi ? <img data-src=" />

C’est exactement le contraire, y’a pas plus clean qu’une désinstallation via la gestion de paquets.<img data-src=" />









lincruste a écrit :



Hein de quoi ? <img data-src=" />

C’est exactement le contraire, y’a pas plus clean qu’une désinstallation via la gestion de paquets.<img data-src=" />





Je ne parle pas de la propreté de l’installation, mais des trop nombreuses dépendances.



Le 23/01/2013 à 11h 13







pseudo555 a écrit :



Pour moi, c’est juste une volonté de se calquer sur crosoft…



LTS version majeure

rolling release service pack / OS “mineur”



<img data-src=" />







dire que winodws est une RR m’a pas mal fait rire merci. D’ailleurs comparer le système de MaJ de windows à une distrib linux aussi



Le 23/01/2013 à 11h 19







MorganStern a écrit :



Je ne parle pas de la propreté de l’installation, mais des trop nombreuses dépendances.







Mais ce n’est pas un problème des distributions, ça. D’ailleurs à la rigueur tu pourrais tout compiler en static, y’a rien qui l’interdit.



Sinon y’a vraiment aucun problème de bibliothèque manquante pour un programme installé (j’y reviens) via la gestion de paquets, aucun.



(Et si tu compiles toi-même depuis les sources, petit coquinou, il y a TOUJOURS un message indiquant l’éventuelle ressource manquante.)



Le terme “rolling release” est inapproprié ici il me semble. Une vrai rolling release est mise à jour en continu, au gré des nouvelles versions de chaque package, pas au bout d’une période aussi longue qu’un 1 an.



Avant les sorties d’Ubuntu étaient calquées sur les mises à jours de GNOME mais depuis qu’ils sont passé à Unity ça a déjà moins de sens.



Quant à la stabilité, étant sur Arch (une vrai “rolling release” avec des packages hyper-récents), je n’ai quasi aucun souci. Je ne pense pas que passer de 6 mois à 2ans changera fondamentalement les choses, à moins qu’ils étendent vraiment la phase de test (au détriment des dernières nouveautés donc).


Perso, je m’en tape un peu.. Je réinstallais pas un OS tous les 6 mois.

De plus, leurs dernières versions sont devenues lourdes. La 12.04 Ubuntu avec Unity, façon MAC OS, c’est déjà juste. En testant avec gnome shell ça ramait carrément !



Je pense passer sur une autre version d’ubuntu, avec un environnement plus léger.


En passant, il doit manquer un mot : « Une version majeure d’Ubuntu tous les deux (ans ?), toujours LTS et apportant de nombreuses nouveautés »


Perso, j’ai loupé tellement de version que ça ne me changerai pas grand chose. <img data-src=" />

A part les étudiants geek qui n’ont que ça a faire de changer de poste tous les 6 mois, je pense que ça ne peut qu’être bénéfique si le produit est mieux fini.

Bénéfique, notamment pour la formation des installateurs indépendants et des users. (c’est stressant pour Mme Michu d’apprendre qu’elle n’est plus a jour alors qu’elle à installé le bouzin 4 mois plus tôt et qu’il faut tout changer ! <img data-src=" />)



Une release intermédiaire pourrait-être intéressante, simplement pour les mises à niveau des composants importants - mais ça doit rester transparent, (type service pack windows).

Par contre, il faudrait simplement une info de mise à disposition pour les mise à jour logicielle type FF, Libreoffice ou autre…



Nota : mon portable au taf est toujours sous XP, ça fait un peu viello mais ça fonctionne.




Si vous êtes utilisateur d’Ubuntu ou d’une autre distribution Linux, n’hésitez pas à réagir dans nos commentaires pour nous indiquer comment vous vivriez cet important changement.





N’utilisant que les LTS d’Ubuntu (actuellement 12.04 avec MATE en gestionnaire de bureau), ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.



J’aime pas réinstaller mon système tous les 4 matins. Une installation système chez moi, c’est du long terme jusqu’à ce que l’OS ne soit plus supporté (par l’éditeur ou par moi <img data-src=" />).



Mon install Ubuntu 10.04 a duré jusqu’à ce que je change de PC en aout dernier, sans quoi elle aurait resté jusqu’à la fin de support (ce qui fut le cas de la précédente version), la 12.04 restera jusqu’au bout également (par contre je ne pense pas rester avec Ubuntu, on verra comment ça se passera d’ici là). Parallèlement à ça, mon installation de Windows 7 sur le PC de jeux à côté date de la sortie de l’OS quand j’ai eu la boîte entre les mains.



Perso je trouvais que les nouvelles versions majeures tous les 6 mois était un peu trop, tous les ans me paraissait mieux, c’est pourquoi j’ai adoré l’idée qu’ils ont eu de sortir des LTS.








m_spot a écrit :



Perso, j’ai loupé tellement de version que ça ne me changerai pas grand chose. <img data-src=" />

A part les étudiants geek qui n’ont que ça a faire de changer de poste tous les 6 mois, je pense que ça ne peut qu’être bénéfique si le produit est mieux fini.

Bénéfique, notamment pour la formation des installateurs indépendants et des users. (c’est stressant pour Mme Michu d’apprendre qu’elle n’est plus a jour alors qu’elle à installé le bouzin 4 mois plus tôt et qu’il faut tout changer ! <img data-src=" />)



Une release intermédiaire pourrait-être intéressante, simplement7 pour les mises à niveau des composants importants - mais ça doit rester transparent, (type service pack windows).

Par contre, il faudrait simplement une info de mise à disposition pour les mise à jour logicielle type FF, Libreoffice ou autre…



Nota : mon portable au taf est toujours sous XP, ça fait un peu viello mais ça fonctionne.







Moi aussi, j’ai du matériel qui tourne sous XP. C’est que j’ai pas tellement envie de dépenser des briques pour acheter un windows 7…



Je sais pas trop ce qu’il en est des parcs informatiques des établissements publics (pôle emploi, établissements scolaires, de formation,…) mais il y a des chances pour qu’ils tournent encore sous xp, tout du moins une partie..









Teddy Nuckley a écrit :



Je sais pas trop ce qu’il en est des parcs informatiques des établissements publics (pôle emploi, établissements scolaires, de formation,…)







Popole Emploi a déployé XP SP3 depuis 20092010 de mémoire (l’Assedic avait déployé le SP2 en 2007…, côté ANPE c’était déjà à jour) lors de la mise en place de son système unifié suite à la fusion Assedic/ANPE.



D’ailleurs, il me semble à l’époque où j’y bossais qu’il était à l’étude de passer les postes clients lambda en Linux, les serveurs Pôle emploi étant sous SLES avec du Novel (héritage de l’Assedic qui tournait en NetWare…), et laisser uniquement en Windows les postes nécessitant des logiciels plus exotiques (directeurs, secrétariat pour Office, communication avec des suites à la CS d’Adobe, etc).



Avec Fedora, on a pu remarquer que la version 18 s’est fait attendre, on devine bien que les devs peinent à suivre et à maintenir les délais.



Je me demande qui a besoin de tout réinstaller ou d’upgrader tous les six mois, personnellement je préférerais que Fedora ralentisse la cadence, et je n’ai pas choisi Fedora spécialement pour profiter de nouveautés, en fait Slackware que j’ai en dualboot me convient également, j’ai exactement les mêmes applis et les mêmes versions d’applis, seul le kernel date, et encore, c’est parce que je n’ai pas installé la current.<img data-src=" />


Ayant switché de Ubuntu à Linux Mint Debian Edition pour mes PC (perso et pro) et restant en LTS pour les PC de la famille, j’avoue que cela ne va pas changer grand chose à ma vie informatique.



<img data-src=" />


Primo on peut installer ce qu’on veut sur une clef

Secundo c’est aux créateurs de voir comment ça les arrange

Tierso on peut attendre avant d’avoir chaussure à son pied <img data-src=" /> (est-ce suffisant 2ans pour une LST, 18 mois pour une autre,etc ?)





  • Cela dépend pour qui (industriels, internautes, testeurs, etc)



    Ensuite, on change quandon a envie de changer



    Mais une LST au moins dans chaque catégorie (ce n’est pas parce qu’il y a une LST 2012 qu’il ne peut pas y en avoir d’autres)


Cool. Comme ça, le retard sur blender ne sera plus de 6 mois mais de 2 ans. Autant passer à debian si c’est pour mettre mes propres dépots en rolling release.



Par contre, c’est appréciable de ne plus faire des maj system aussi souvent. Mais ils n’ont pas intérêt à repousser la prochaine version, parce que la 12.10 est vraiment pourrave et doit absolument être corrigée tout de suite!


Le problème, c’est qu’on ne peut pas comparer les sorties tous les un à deux ans de Windows et OSX avec Linux. Sur un Windows (s’il n’a pas non plus vingt ans), à tout moment, on peut installer la dernière version de n’importe quel programme.



Sous Linux, à moins d’avoir une vraie distribution de type rolling release (Arch, Gentoo…) on doit se contenter des packages et des versions fournies par la distribution (dans le cas d’Ubuntu, il y a bien les PPA, des dépôts tiers, mais c’est parfois au petit bonheur la chance).



Ce qui fait que si Ubuntu sort au mois d’avril 2013 avec la version n du logiciel de retouches photos, de la suite bureautique et autres applications utilisateurs importantes, on devra se contenter de ces versions pendant deux ans, et ce, même si de nouvelles versions sortent dès le mois suivant. Rien de comparable avec Windows, donc.



Jusqu’à présent, en dehors du cycle de releases de la distribution, ils ne mettaient à jour que Firefox. On avait chaque nouvelle version quasi le jour de sa sortie. Le navigateur est un élément particulièrement important de nos jours, et ça m’aurait particulièrement ennuyé de n’avoir une mise à jour de ce dernier qu’une fois tous les deux ans. Sauf que si on passe réellement de six mois à deux ans, il faudra faire la même chose pour tout un tas d’applications utilisateur / métier importantes (Blender, The Gimp, Inskape, Ardour, LibreOffice…)



Parce qu’ok, ça semble en emmerder certains de réinstaller tous les six mois (ce qui est idiot, puisque pour eux il y avait déjà les LTS), mais si c’est pour se retrouver avec un système archi stable, mais complètement dépassé, avec lequel on ne peut pas travailler comme on le souhaite, ça n’a finalement aucun intérêt.


Vous lui trouvez quoi de pourri à 12.10 ? Unity (vu que j’utilise gnome-shell sans soucis …) ?



Ou d’autres trucs qui m’ont échappé.



De toute façon le truc à faire avec Ubuntu, c’est d’attendre 2 mois après la release avant de faire la mise à jour de distribution. Ainsi les plâtres on été essuyés.



A mon avis, ce changement est envisagé pour masquer le glissement vers le mobile. Canonical veut pousser le plus possible Ubuntu Phone, et une grande partie de l’équipe de développement va se concentrer dessus, ce qui fait qu’il y aura moins de nouveautés dans la version desktop. En continuant avec une version toute les 6 mois, qu’il faut promouvoir en mettant en avant les nouveautés, ça risque d’être un peu trop voyant. Alors qu’avec une version tous les 2 ans, et une rolling release entre les deux, si le rythme est moins soutenu, ça choquera personne.



Un autre changement envisagé, qui mériterait une news parce que beaucoup plus inquiétant selon moi, c’est leurs plans pour le remplacement du serveur Xorg. Jono Bacon, le community manager, a dit dans une interview pour un podcast qu’ils envisagent de créer leur propre serveur d’affichage plutôt que de passer à Wayland. Wayland est principalement soutenu par Redhat, qui n’ a aucun intérêt dans le mobile, et donc c’est pensé pour le desktop. Canonical veut quelque chose qui soit performant pour le mobile, tout en pouvant être utilisé pour le desktop. Et plutôt que de collaborer avec les autres en contribuant à Wayland, ils envisagent faire leur soupe de leur côté. Comme pour le changement évoqué dans la news, aucune décision n’est encore prise, mais le fait qu’ils l’envisage montre clairement qu’ils se dirigent vers un modèle de développement à la Android.



C’est pas la première fois qu’ils travaillent dans leur coin. Alors que la plupart des autres distributions utilisent Systemd pour gérer le démarrage des services, Canonical a annoncé que Ubuntu restera sur leur propre solution, Upstart. Ils font des modifications sur les briques Gnome qu’ils utilisent, à terme, il pourrait y avoir des incompatibilités qui les obligeraient à créer un fork. Mais le serveur d’affichage c’est encore autre chose. Il se pourrait qu’ils perdent carrément la compatibilité avec Wayland pour certaines applications, comme les jeux… Donc l’impact sur le monde GNU/Linux serait potentiellement très important, surtout si Ubuntu s’impose comme une plateforme de jeu grâce à Valve.








Okki a écrit :



Le problème, c’est qu’on ne peut pas comparer les sorties tous les un à deux ans de Windows et OSX avec Linux. Sur un Windows (s’il n’a pas non plus vingt ans), à tout moment, on peut installer la dernière version de n’importe quel programme.



Sous Linux, à moins d’avoir une vraie distribution de type rolling release (Arch, Gentoo…) on doit se contenter des packages et des versions fournies par la distribution (dans le cas d’Ubuntu, il y a bien les PPA, des dépôts tiers, mais c’est parfois au petit bonheur la chance).

(…)





Pas forcément, il m’arrive d’installer une version non “officielle”, ou de compiler un tar.gz afin d’avoir la version plus récente d’une appli, c’est pas la mort, et avoir absolument besoin d’une version plus récente n’arrive pas souvent.



Sous Win à l’époque j’étais loin d’avoir les versions les plus récentes de mes applis non plus : pas au courant, pas besoin, flemme, etc….









gokudomatic a écrit :



Cool. Comme ça, le retard sur blender ne sera plus de 6 mois mais de 2 ans. Autant passer à debian si c’est pour mettre mes propres dépots en rolling release.



Par contre, c’est appréciable de ne plus faire des maj system aussi souvent. Mais ils n’ont pas intérêt à repousser la prochaine version, parce que la 12.10 est vraiment pourrave et doit absolument être corrigée tout de suite!





Depuis la 12.10 tu as accès aux versions récentes de certains logiciels tu n’es plus oblige d’attendre 6mois ou 2ans.



Le 23/01/2013 à 14h 14







Teddy Nuckley a écrit :



Perso, je m’en tape un peu.. Je réinstallais pas un OS tous les 6 mois.

De plus, leurs dernières versions sont devenues lourdes. La 12.04 Ubuntu avec Unity, façon MAC OS, c’est déjà juste. En testant avec gnome shell ça ramait carrément !



Je pense passer sur une autre version d’ubuntu, avec un environnement plus léger.







Façon Mac OS ? lol



Pourquoi une roling release serait “moins stable”. Je suis un utilisateur de Arch et je n’ai jamais eu un système aussi stable. Quant aux distrib qui sortent un pack tous les 6 mois, franchement c’est lourd pour l’utilisateur particulier alors n’en parlons pas en entreprise … Installer un OS, ça sert à rien et c’est pas drôle …



Ensuite concernant l’implémentation de nouveautés : si j’ai bien compris, ils préfèrent passer tous les deux ans pour avoir qqch à annoncer plutôt que de faire petits à petits tous les six mois. C’est complètement contradictoire … au final, on obtient la même chose si c’est géré correctement. Sauf que dans le cas n°2, on a un “gap” peu agréable pour l’utilisateur final.



Bref, pour moi, il n’y a qu’une seule voie : la rolling release, la vaie. le reste, c’est le mal ! <img data-src=" />


Le 23/01/2013 à 14h 34







Neije a écrit :



Pourquoi une roling release serait “moins stable”. Je suis un utilisateur de Arch et je n’ai jamais eu un système aussi stable. Quant aux distrib qui sortent un pack tous les 6 mois, franchement c’est lourd pour l’utilisateur particulier alors n’en parlons pas en entreprise … Installer un OS, ça sert à rien et c’est pas drôle …

:







Une RR est moins stable c’est évident, c’est pas parce que ta Arch est stable que ça la rend plus stable qu’une Debian.









ff9098 a écrit :



Façon Mac OS ? lol







Ouais, les menus des logiciels qui s’affichent sur la barre du haut. Il me semble que c’est un truc de chez Apple. Moi perso j’aime pas trop.



Personne n’est forcé d’installer une nouvelle version tout les six mois…



Pour l’utilisateur “basique”, tant que le système fonctionne et que les mises à jour de sécurité sont disponibles, c’est bien le principal.



L’utilisateur avancé, et bien, il fait comme il veut, c’est lui qui gère sa bécane.



Et de toute façon, cest bien connu, quand Canonical butte, Ubuntu re-lutte !


La “rolling release” avait été évoquée en… 2005, sous le nom de “Grumpy Groundhog”. Elle n’avait alors pas vu le jour.

https://wiki.ubuntu.com/UbuntuDownUnder/BOFs/GrumpyGroundhog


Le 23/01/2013 à 18h 24







Neije a écrit :



Pourquoi une roling release serait “moins stable”. Je suis un utilisateur de Arch et je n’ai jamais eu un système aussi stable. Quant aux distrib qui sortent un pack tous les 6 mois, franchement c’est lourd pour l’utilisateur particulier alors n’en parlons pas en entreprise … Installer un OS, ça sert à rien et c’est pas drôle …



Ensuite concernant l’implémentation de nouveautés : si j’ai bien compris, ils préfèrent passer tous les deux ans pour avoir qqch à annoncer plutôt que de faire petits à petits tous les six mois. C’est complètement contradictoire … au final, on obtient la même chose si c’est géré correctement. Sauf que dans le cas n°2, on a un “gap” peu agréable pour l’utilisateur final.



Bref, pour moi, il n’y a qu’une seule voie : la rolling release, la vaie. le reste, c’est le mal ! <img data-src=" />







Je suis un Arch fanboy, je l’utilise depuis pas mal de temps (et je continuerais encore longtemps), et pourtant en ce moment je suis sous Mint sur mon PC de travail (enfin pour être honnête, je bosse sur win7, par obligation temporaire j’éspère). A l’usage au fond, les deux approches me déplaisent, chacune pour leur côté extremiste.



Des deux côtés on met OS et applicatif dans le même sac, donnant soit l’obligation de mettre les mains dans le cambouis pour certaines mise à jour de l’OS plutôt difficiles à vivre (Arch), et de l’autre, l’obligation de mettre les mains dans le cambouis pour être à jour niveau applicatif (Ubuntu).



La première distrib qui me propose de la release “tempérée” pour l’OS, et de la rolling release pour l’applicatif, je signe tout de suite <img data-src=" />









pafLaXe a écrit :



La première distrib qui me propose de la release “tempérée” pour l’OS, et de la rolling release pour l’applicatif, je signe tout de suite <img data-src=" />





Oui, je comprends pas qu’il n’y ait aucune distribution qui fasse une séparation claire entre les trois éléments majeurs :





  • Le système de base (noyau, pilotes, gestion du réseau, serveur X…) : l’utilisateur moyen il s’en fout complètement, tant que ça marche bien, il y a pas de raisons d’y toucher. Encore que, avec l’arrivée du jeu sur Linux, mettre à jour ses pilotes graphiques sera plus important…

  • L’environnement de bureau (briques systèmes importantes genre Gtk/Qt/EFL, gestionnaire de fenêtres, bureau, applications systèmes comme le gestionnaire de fichiers ou les paramètres systèmes) : ça devrait être possible de passer aux nouvelles versions sans attendre qu’une version majeure de la distribution sorte, mais ça nécessite un peu de test de la part de l’équipe de développement pour s’assurer de l’absence de bugs et de la stabilité du tout.

  • Les applications normales (le reste en fait) : ça devrait pouvoir être mis à jour dès qu’une nouvelle version est disponible.







    Je pense qu’un des problèmes, c’est que les communautés Gnome et KDE, qui s’occupent des deux derniers points, sortent tout de manière synchronisée et c’est pas forcément évident pour les distributions de faire le tri. Je sais que KDE envisage de changer ça à l’avenir.









Rozgann a écrit :



Oui, je comprends pas qu’il n’y ait aucune distribution qui fasse une séparation claire entre les trois éléments majeurs :





  • Le système de base (noyau, pilotes, gestion du réseau, serveur X…) : l’utilisateur moyen il s’en fout complètement, tant que ça marche bien, il y a pas de raisons d’y toucher. Encore que, avec l’arrivée du jeu sur Linux, mettre à jour ses pilotes graphiques sera plus important…

  • L’environnement de bureau (briques systèmes importantes genre Gtk/Qt/EFL, gestionnaire de fenêtres, bureau, applications systèmes comme le gestionnaire de fichiers ou les paramètres systèmes) : ça devrait être possible de passer aux nouvelles versions sans attendre qu’une version majeure de la distribution sorte, mais ça nécessite un peu de test de la part de l’équipe de développement pour s’assurer de l’absence de bugs et de la stabilité du tout.

  • Les applications normales (le reste en fait) : ça devrait pouvoir être mis à jour dès qu’une nouvelle version est disponible.







    Je pense qu’un des problèmes, c’est que les communautés Gnome et KDE, qui s’occupent des deux derniers points, sortent tout de manière synchronisée et c’est pas forcément évident pour les distributions de faire le tri. Je sais que KDE envisage de changer ça à l’avenir.







    Tu soulèves en effet le point le plus important. Sous Linux, tout est interconnecté. À tord ou à raison. Le principal tord étant que tout développeur d’application doit cibler plus ou moins une distribution précise, car selon qu’elle soit mise ou non à jour, son application ne fonctionnera pas ou plus.

    On peut créer des environnement virtuels en Python pour chaque projet, qui disposera alors de son propre binaire python et des libs tierces que l’on aura téléchargé dans cet environnement virtual, afin de ne pas empiéter sur le python du système. Je me demande si un tel système n’est pas possible sur un système Linux. L’autre solution serait de faire “à la Windows” et d’installer les softs dans /opt avec chacun leurs libs propres. Un peu comme ce que propose PC-BSD avec ses PBI : PC-BSD installer.



Ce nouveau cycle conviendrait parfaitement à Steam.<img data-src=" />


doublon








Rozgann a écrit :



Oui, je comprends pas qu’il n’y ait aucune distribution qui fasse une séparation claire entre les trois éléments majeurs :





  • Le système de base (noyau, pilotes, gestion du réseau, serveur X…) : l’utilisateur moyen il s’en fout complètement, tant que ça marche bien, il y a pas de raisons d’y toucher. Encore que, avec l’arrivée du jeu sur Linux, mettre à jour ses pilotes graphiques sera plus important…

  • L’environnement de bureau (briques systèmes importantes genre Gtk/Qt/EFL, gestionnaire de fenêtres, bureau, applications systèmes comme le gestionnaire de fichiers ou les paramètres systèmes) : ça devrait être possible de passer aux nouvelles versions sans attendre qu’une version majeure de la distribution sorte, mais ça nécessite un peu de test de la part de l’équipe de développement pour s’assurer de l’absence de bugs et de la stabilité du tout.

  • Les applications normales (le reste en fait) : ça devrait pouvoir être mis à jour dès qu’une nouvelle version est disponible.







    Je pense qu’un des problèmes, c’est que les communautés Gnome et KDE, qui s’occupent des deux derniers points, sortent tout de manière synchronisée et c’est pas forcément évident pour les distributions de faire le tri. Je sais que KDE envisage de changer ça à l’avenir.







    Avec Arch, tous les paquets passent par la phase “testing” avant d’être disponibles dans les dépôts stables. Mais :

  • les applications “normales” non indispendables restent très peu de temps dans ce tampon qu’est “testing”

  • les mises à jour majeures de l’environnement de bureau sont testées plus longuement (genre environ 1 mois pour GNOME et son écosystème - qui ne doit pas en être dissocié)

  • les composants sensibles du systèmes sont encore mieux testés et débugués





    Ce qui fait que le tout est très stable. Et à mon avis ca demande globalement pas beaucoup plus de boulot que de tout mettre à jour en une fois où de nombreux problèmes apparaissent en même temps.



Le 23/01/2013 à 23h 59







Teddy Nuckley a écrit :



Ouais, les menus des logiciels qui s’affichent sur la barre du haut. Il me semble que c’est un truc de chez Apple. Moi perso j’aime pas trop.







Oui, mais le comportement est différent









ff9098 a écrit :



Oui, mais le comportement est différent







Je suis pas trop au courant. Moi je le trouve trop lourd, j’ai pas pu le garder sur mon fixe, il ramait trop. Du coup je projette de passer à Bodhi Linux.









Vagdish a écrit :



J’ai pensé exactement la même chose en lisant l’article. Ces nouveaux cycles ne sont pas cohérents avec l’idéologie de départ.



Et puis tant qu’à avoir des versions qui sortent toutes les deux ans, autant utiliser Debian Stable, pour le coup… Et pour avoir une rolling release un peu moins stable, autant utiliser Debian Sid, pour le coup…



Bref, c’est débile.









C’est personnellement ce que je fais depuis plus de deux ans maintenant.



Ubuntu avec son cycle de 6 mois est infoutu de sortir un truc fonctionnel sans bug, alors je suis passé dans un premier temps à debian testing, puis depuis quelques mois je suis en sid, et c’est juste très bien.