D'ici la fin du mois de janvier, Google et les éditeurs de presse français doivent absolument trouver un accord. Dans le cas contraire, le gouvernement interviendra a de nouveau promis François Hollande lors de ses vœux à la presse cette semaine. Selon Le Monde, Google consentirait à offrir 50 millions d'euros par an afin d'apaiser les ardeurs de la presse française. Cette dernière serait toutefois plus gourmande d'après notre confrère.
Trop peu, et pas assez de garanties
Après avoir trouvé un terrain d'entente avec la presse belge en décembre dernier, Google sera-t-il capable d'en faire de même avec les géants de la presse française ? D'après Le Monde, Google aurait mis sur la table 50 millions d'euros pour y arriver. Cette somme serait toutefois divisée en trois parties. À l'instar de son accord belge, Google promettrait tout d'abord l'achat d'espace publicitaire dans les journaux (papiers et numériques). Ensuite, le moteur de recherche aurait proposé une collaboration commerciale avec la presse, sans plus de détails. Enfin, la presse serait poussée à exploiter AdSense, avec un chiffre d'affaires minimum garanti par Google.
Ces 50 millions seront-ils suffisants pour convaincre la presse française et enterrer la hache de guerre ? Pas vraiment à en croire Le Monde. Non seulement, les éditeurs demanderaient plutôt entre 70 et 100 millions d'euros, mais surtout, il faudrait que cette somme soit garantie, alors que l'accord proposé par Google n'assure à la presse qu'une partie des 50 millions promis.
« Je ne sais pas s'il y a une vraie volonté d'aboutir du côté de Google »
D'après notre confrère, Jean-Marc Tassetto, le directeur de Google France, ne siègerait plus à la table des négociations avec le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) et l'association de la presse d'information politique et générale (IPG). Tassetto a en effet été remplacé par le patron de Google Europe, ce qui tendrait à prouver que l'Américain prend très au sérieux ces pourparlers.
Pourtant, selon l'un des représentants d'éditeurs de la presse française présent à ces discussions, Google ne semble pas faire les efforts suffisants pour arriver à un accord. « Je ne sais pas s'il y a une vraie volonté d'aboutir du côté de Google » s'est ainsi demandé ce représentant.
Quand Google brandissait la menace du déréférencement
Rappelons qu'en octobre dernier, Google expliquait au gouvernement français que le projet de proposition de loi (de droit voisin) réalisé par les représentants d'une partie de la presse française « aurait pour effet de réduire considérablement le référencement des sites français au profit, notamment, des sites anglo-saxons, qui ne seraient évidemment pas soumis à une telle contrainte ».
Google menaçait ainsi les journaux français d'être déréférencés de son moteur de recherche et de son service Actualités, ce qui n'aurait pas été sans effet. Google « serait en conséquence contraint de ne plus référencer les sites français » a ainsi affirmé la filiale française au gouvernement. Et « ne pas être référencé, c’est sortir du radar ».
Le gouvernement ne cachait d'ailleurs pas à l'époque qu'il travaillait bien sur ce projet de loi, et qu'il était loin d'être contre suivre la voie proposée par la presse. Aurélie Filippetti a notamment déclaré : « Parmi les outils qu’il me semble important de pouvoir développer, je pense qu’il y a cette idée de créer un droit voisin pour les éditeurs de presse - ce que l’on a appelé un peu facilement la « Lex Google » - qui me semble extrêmement pertinente. »
Commentaires (41)
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Je trouve déprimant que Google cède aussi facilement alors qu’une telle loi serait illégale.
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Ils en veulent toujours plus de toute façon.
Google devrait rester sur ses positions, parce que le prochain à s’engouffrer dans la brèche, ce sont les parasites d’ayant droits.
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50 Millions c’est rien comparé à l’économie lié au montage fiscal " />" />
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Google sera-t-il capable d’en faire de même avec les géants hyènes de la presse française ?
" /> Et bientôt celles des ayant droits !
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Sois pas déprimé @inny google ne semble pas vouloir payer sans contre partie.
En gros si je lis bien, google négocierait la possibilité de monnayer l’utilisation de ses publicités Adsens sur les site des editeurs de pressse en allongeant 50 millions sur la table.
Ben Oui … C’est ca le Buisness c’est donnant donnant
“ vous voulez de l’argent ? OK ben alors dans ce cas je loue des espace de publicité sur vos journaux pour 50 millions ”
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Ah ouais 50 millions c’est pas assez.
Et il y en a encore qui croient que la presse fait ça pour une autre raison que se faire du blé sans se fatiguer ?
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Oula les producteurs de musiques vont avoir le kiki tout dur en apprenant cette nouvelle.
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« Je ne sais pas s’il y a une vraie volonté d’aboutir du côté de Google »
Faut-il vraiment être NAÏF à ce point pour sortir un truc pareil… " /> " /> " /> " /> " />
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À l’instar de son accord belge, Google promettrait tout d’abord l’achat d’espace publicitaire dans les journaux (papiers et numériques). Ensuite, le moteur de recherche aurait proposé une collaboration commerciale avec la presse, sans plus de détails. Enfin, la presse serait poussée à exploiter AdSense, avec un chiffre d’affaires minimum garanti par Google.
De la pub, de la pub sans plus de détails et encore de la pub.
Ils ne savent rien faire d’autre ? Google devient pire que les ayants droits.
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Bah voila une source.
Surtout, ces accords comprennent un “partage de valeur” entre Bing et ses partenaires. Xavier Spender évoque un “partage de revenus équilibré avec les éditeurs de presse”.
Microsoft semble cultiver cette différence jusque dans ses relations avec la Cnil, avec qui il discute en vue du lancement de Street Side, le concurrent du Street View de Google. “Nous préférons discuter d’abord avant de le lancer, c’est une approche différente”, sourit Marc Mossé, directeur des affaires publiques de Microsoft France
Source
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!!!!!!!!!!!!!
A Vérifier, cette info est peut-être de l’ intox" />
!!!!!!!!!!!!!
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50 M / mois ça serait un début " />
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Le problème avec Google, c’est qu’ils sont en situation de quasi-monopole pour ce qui est de la recherche de news que ce soit via leur moteur de recherche ou encore avec google news.
Le rapport de forces actuel est donc clairement à l’avantage de google avec une dépendance très forte des éditeurs. Le gouvernement français ferait donc mieux de soutenir des sites concurrents français comme onemoretab.com ou netvibes.com, pour ne citer qu’eux, afin de rééquilibrer les forces.
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Un peu désolant que Google ai cédé. Après à qui le tour ? Viendez, Mr Google est généreux.
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bah dans un pays d’assistés … a qui le tour la musique ? le cinéma ? " />
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Victime de Google ? Association de Défense Webmasters contre les Oligopoles Rigoureux Détruisant les petites Sociétés -http://a-d-w-o-r-d-s.org/
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Ah, des miettes et un peu de gras pour la presse “aux ordres”, comme d’habitude… Ça me fait penser à cet excellent documentaire intitulé : “Les nouveaux chiens de garde”, qui mérite vraiment d’être regardé.
Après la presse polissant la grosse ride verticale des puissants, maintenant la presse astiquant je joystick des mastodontes privés du net ?
Plus le temps passe, plus j’aime la presse…
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j’ai vu un extrait de rabbi jacob durant 0.2 secondes dans une pub orange, mais QUE FAIT LA POLICE????