Avec la TV connectée, tout le monde devra s'adapter au changement

Avec la TV connectée, tout le monde devra s’adapter au changement

S'adapter ou mourir

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Nil Sanyas

Publié dans

Internet

19/01/2013 10 minutes
65

 Avec la TV connectée, tout le monde devra s'adapter au changement

Derrière le conflit entre Free et Google, ou encore la possible segmentation des forfaits internet, se cache une peur qui concerne en fait tous les fournisseurs d'accès à internet (FAI) et les opérateurs offrants des services de télévision dans le monde : et si Internet, et plus précisément YouTube, remplaçait totalement le contenu télévisuel et s'incrustait dans les télévisions de tous les foyers ?

google tv sony

Ce boitier Sony NSZGS7 (Google TV) accède aux contenus internet sur sa TV HD dans une grande simplicité.

 

Aujourd'hui, une telle menace peut paraître lointaine pour beaucoup de gens. Et pourtant, ce scénario pourrait devenir une réalité bien plus rapidement que vous ne le croyez. En Amérique du Nord, le « problème » est déjà concret du fait d'un contenu disponible sur internet très conséquent. Il y a bien sûr les services de vidéo à la demande illimité (SVOD) à la Netflix, Amazon Instant Video, ou Hulu Plus. Il y a les services de VoD classique à l'achat à l'unité, comme Vudu. Il y a bien entendu les chaînes de télévision qui offrent une partie voire l'intégralité de leurs contenus sur Internet. Ceci sans compter l'essor de services comme Aereo, qui permettent d'accéder à la télévision par Internet. Et la plupart des services cités dans ce paragraphe sont non seulement accessibles sur une télévision via différents moyens (Apple TV, Google TV, consoles de jeux vidéo, TV connectées, etc.), mais les contenus HD se multiplient.

 

Pour les FAI Nord-Américains, l'essor de ces services n'est en rien problématique. Ils consomment en effet une forte bande passante, et cette dernière est facturée au Go dans ces territoires dans la plupart des cas. Cela leur permet ainsi de proposer des forfaits dépassant allègrement les 50 $ (hors taxe), ceci uniquement pour un accès à Internet. Pour les chaînes de télévision, la problématique est différente. Si Internet venait à réduire fortement le nombre de souscriptions aux abonnements TV (la télévision gratuite étant ultra minoritaire en Amérique du Nord), les conséquences pourraient être dramatiques. D'un côté, la monétisation de leur contenu a de grandes chances d'être moins juteuse sur Internet. De l'autre, leur audience pourrait tout simplement s'effondrer, du fait d'un remplacement par d'autres types de contenus TV, qu'ils soient professionnels ou non par ailleurs.

C'est ici que rentrent en compte les sites d'hébergements vidéo, et en particulier YouTube. La plateforme de Google a fortement évolué depuis sa création. Aujourd'hui, on retrouve des chaînes comptant des millions d'abonnés et générant à chaque vidéo publiée des millions de vues, soit l'équivalent de ce que font les chaînes de télévision classiques. Le contenu offre qui plus est une très bonne qualité visuelle, ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques années. Ainsi, visualiser des vidéos YouTube sur une TV Full HD 1080p n'est pas un problème aujourd'hui, tout du moins sur certaines chaînes YouTube.

Un contenu de plus en plus vaste


La chaîne officielle de la NBA propose très régulièrement du contenu, et en très bonne qualité.

 

Sur YouTube, on peut ainsi dire qu'il y a deux grands types de chaines officielles alimentées plus ou moins régulièrement :

 

Les vidéos professionnelles issues de la télévision :

  • Ceux des chaînes de télévision qui offrent des extraits de leurs émissions et reportages. C'est par exemple le cas des grandes chaînes d'informations comme la BBC, BFM TV, TV5, France 24Al Jazeera, etc. ou encore des chaînes plus locales (France 3 Paris IDF). Certains présentateurs stars, tels Ellen DeGeneres et Oprah Winfrey, ont aussi aussi un succès non négligeable sur YouTube. Certaines de ses chaines ont des millions d'abonnés et cumulent des milliards de vues.
  • Ceux des franchises et des ligues sportives. C'est par exemple le cas de la NBA, de la Ligue 1 et de la Ligue 2 de football. Sans oublier les clubs (le Real Madrid, le FC BarcelonePSG, l'OM, etc.), qui disposent de leurs propres chaînes TV mais qui n'hésitent pas à publier une grande partie de leurs contenus sur la plateforme de Google.
Les vidéos créées pour Internet :
  • Il y a celles provenant de sociétés privées n'étant pas des chaînes de télévision. Redbull par exemple est particulièrement connue pour ses vidéos en haute défintion. De façon plus large, les majors du cinéma exploitent désormais plus que jamais Internet avec leurs bandes-annonces de films. Certaines chaînes sont d'ailleurs spécialisées dans la publication de bandes-annonces. C'est par exemple le cas de Joblo Movie Network, qui propose de plus des interviews et d'autres contenus liés au cinéma (en anglais). La même logique peut être utilisée pour les clips, ou encore les présentations de jeux vidéo.
  • Il y a aussi bien sûr les fameuses chaînes YouTube officielles, créées exclusivement pour la plateforme de Google. En France, il y a par exemple Marmiton, Studio Bagel, etc. Leur succès doit toutefois encore se confirmer.
  • Et surtout, que serait YouTube sans ses contenus plus ou moins plus personnels, même si parfois proches du professionnel pour certains. Aux États-Unis, Freddiew, The Piano Guys, Ray William JohnsonLindsey Stirling, Devin Super Tramp, The Slow Mo Guys, etc. génèrent des millions de vues à chaque vidéo publiées. En France, on retrouve des vidéos quasi individuelles, comme celles de Rémi Gaillard (en pause), du Joueur du Grenier, de Cyprien, Mister V, Gonzague, etc. Ils sont nombreux à alimenter YouTube et à réaliser des millions de vues. Outre ces types de contenus, il y a aussi les séries web qui prennent de l'ampleur. C'est par exemple le cas du Visiteur du Futur, qui passe d'ailleurs sur France 4 désormais. Et pensons aussi à l'un des Suisses les plus connus du Web, Diablox9. Les chaînes liées aux jeux vidéo connaissent d'ailleurs de très grands succès.

Enfin, outre tous ces contenus légaux, YouTube est aussi un nid aux vidéos non libres de droits. Trouver des films entiers, même récents, n'est ainsi pas bien difficile, et des épisodes de séries sont aussi disponibles. Sans parler des albums musicaux entiers, qui font le bonheur des outils de téléchargement.

Mais plus le temps avance, plus le contenu (légal) s'étoffe sur YouTube et gagne en qualité. Dans un futur proche, de grandes séries seront certainement proposées directement sur YouTube avec un épisode par semaine, à l'instar de ce qui est proposé à la télévision. Des informations nationales et internationales, aux émissions de cuisine, en passant par des sketchs humoristes, des documentaires, et bien d'autres contenus encore, tout est ou sera disponible sur YouTube, et en HD. Et contrairement à la télévision actuelle, qui impose l'ordre d'affichage du contenu (hors catch-up TV), au moins, sur Internet, vous pouvez choisir quoi voir, et quand. Même le journal télévisé est divisé selon les sujets. C'est de façon évidente le futur de la télévision : la liberté.

 

Le principal point noir de YouTube pour le moment est son contenu en direct. C'est de façon évidente le point fort des chaînes de télévision. Mais non seulement YouTube pourrait bien un jour proposer une somme suffisante pour acheter certains droits, notamment sportifs (ce qui est en fait déjà le cas depuis quelques années pour certains sports), mais surtout, le contenu de ces chaînes de télévision est aussi disponible illégalement sur Internet. Et les télévisions connectées sont capables de visualiser un tel contenu, tout du moins celles autorisant les technologies adéquates (les Google TV par exemple). Mais si les TV connectées devaient connaitre un succès grandissant, toutes les chaînes pourraient être poussées à proposer leurs contenus en direct et en HD sur YouTube, au moins pour capter une audience qui pourrait s'étioler à l'avenir.

 

« Si demain, tout le monde se met à regarder la télévision via YouTube... »

L'accès au contenu vidéo sur sa télévision directement par Internet n'est donc pas une folie dans les pays où le haut débit est démocratisé. En France, les FAI n'allaient pas attendre l'arrivée de ces TV connectées pour proposer des box sur-évoluées. Cependant quand on lit les réactions de certains acteurs, on peut aussi estimer qu'ils considèrent cette TV 2.0 comme une menace si ce n'est une concurrence absolue qu'ils auront finalement contribués par leur tuyau à faire entrer dans les foyers.

Lors de sa dernière interview accordée au Figaro cette semaine, Xavier Niel, le patron d'Iliad (Free), n'a pas caché la crainte qu'un jour la plateforme vidéo de Google devienne bien plus importante dans l'avenir.  « YouTube n'est pas un ennemi. C'est un bon service. Je ne suis pas bilingue, mais je ne crois pas que Net neutrality signifie « tout gratuit pour les gros acteurs ». Si demain, tout le monde se met à regarder la télévision via ce service ou un produit équivalent, il faudra des capacités colossales nécessitant des investissements très lourds. »

 

Si dans les pays faisant payer au Go, ce n'est pas un problème, comme expliqué en début d'édito, quid des opérateurs n'imposant aucune limite de téléchargements comme c'est le cas dans l'Hexagone ? Il est évident que la consommation de la vidéo sur sa télévision via Internet est un bouleversement majeur pour ne pas dire révolutionnaire pour le téléspectateur (plus de choix, plus de liberté), pour les producteurs de contenus et les publicitaires (qui devront adapter leurs formats et leurs budgets), et donc pour les FAI, qui devront procurer la bande passante adéquate pour afficher sans problème du contenu en haute définition à des millions de personnes à la fois lors des heures de pointe.

 

Un tel scénario devrait de façon évidente pousser les FAI à réaliser des changements majeurs, même en cas de généralisation de la fibre optique. La différenciation des forfaits est clairement une possibilité. Par exemple, un forfait internet simple-play pourrait être proposé, afin de surfer et exploiter la plupart des protocoles internet sans problème. Mais les vidéos en haute définition risquent d'être bien difficiles à charger, même aux heures creuses. Pour regarder massivement ces contenus vidéos, une option à quelques euros serait alors demandée.

 

Car ne soyons pas dupes, ce n'est certainement pas Google qui mettra la main à la poche pour assurer les Go voire To par seconde indispensables aux internautes du monde entier. Le géant du web pourrait consentir à une participation, mais les FAI devront nécessairement fournir le service demandé par leurs clients. Et la finance étant ce qu'elle est, à moins d'une augmentation globale des forfaits, une segmentation des offres est une sérieuse possibilité.

Écrit par Nil Sanyas

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Introduction

Un contenu de plus en plus vaste

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Commentaires (65)




Car ne soyons pas dupes, ce n’est certainement pas Google qui mettra la main à la poche pour assurer les Go voire To par seconde indispensables aux internautes du monde entier.



Lol.





  1. Google met DEJA la main à la poche pour apporter le trafic qu’il génère jusqu’aux principaux points de peering (dont Paris), les FAIs n’ayant qu’à s’interconnecter avec lui, gratuitement.

    La vérité, c’est que les FAIs qui veulent du Youtube à gogo n’ont plus qu’à financer leur propre infrastructure interne pour acheminer le trafic depuis le point de peering jusqu’au terminal de l’abonné ; infrastructure que justement on est censé déjà payer au travers de notre abonnement mensuel.



  2. Google investit lui-même dans les interconnexions mondiales ; régulièrement, il (co)finance l’installation de câbles sous-marins (exemple, premier lien trouvé sur … google)



    Mais surtout, l’important que que nous ‘ne soyons pas dupes’ <img data-src=" />


Le Pc va devenir une console pour aller dans le lunapark multimédia et de logiciels différents<img data-src=" />



Le contenu instantané (TV, YT) restera implacablement au niveau des demandes du consommateur lamba. C’est à dire bas. Très bas.



Mais on pourra se consoler qu’au moins avec YT il n’est pas imposé d’en haut à la populace télévisuellement décérébrée (pour son bien, of course).


Ah, enfin une bonne raison d’augmenter le montant la redevance audiovisuelle ! <img data-src=" />









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Merci pour la bonne nouvelle du week-end, oiseau de mauvaise augure. <img data-src=" />


[sorry, doublon, ici, on peut éditer ses prores bourdes, mais on ne peut supprimer les messages ratés.]


Tu leur file une superbe plate forme de communication mondiale et eux te transforme ça en TV, je crois que je vais résilier mon abonnement INternet plus tôt que prévu.<img data-src=" />








cid_Dileezer_geek a écrit :



Tu leur file une superbe plate forme de communication mondiale et eux te transforme ça en TV, je crois que je vais résilier mon abonnement INternet plus tôt que prévu.<img data-src=" />







Toi aussi, un tout petit pour surfer sera suffisant pour recevoir tes e-mails et mises à jour <img data-src=" /><img data-src=" />



Question idiote (ou pas), j’ai un système mac mini + écran d’ordi + bbox + enceintes, j’ai déclaré aux impôts que je n’avais pas de télé, j’ai juste ou pas ?








Zyami a écrit :



Question idiote (ou pas), j’ai un système mac mini + écran d’ordi + bbox + enceintes, j’ai déclaré aux impôts que je n’avais pas de télé, j’ai juste ou pas ?







Si dorénavant la TV comprend l’internet, nous ne sommes pas sorti de l’auberge <img data-src=" />









brazomyna a écrit :



Lol.





  1. Google met DEJA la main à la poche pour apporter le trafic qu’il génère jusqu’aux principaux points de peering (dont Paris), les FAIs n’ayant qu’à s’interconnecter avec lui, gratuitement….



  2. Google investit lui-même dans les interconnexions mondiales ; régulièrement, il (co)finance l’installation de câbles sous-marins …



    Mais surtout, l’important que que nous ‘ne soyons pas dupes’ <img data-src=" />







    Google a tout à gagner à générer du trafic (surtout vers YouTube), car Google vit de la publicité.

    Plus il y a de trafic, plus il y a de publicité, plus Google gagne de l’argent.









2show7 a écrit :



Si dorénavant la TV comprend l’internet, nous ne sommes pas sorti de l’auberge <img data-src=" />







Pour ma part c’est surtout le multimédia qui m’intéresse et surtout le prix d’un écran OLED d’ordi 26” c’est quasi la moitié d’un LCD TV de la même taille.



Ma question portait surtout sur le fait ou non de savoir si j’avais fait une fausse déclaration ;..



Je sais qu’à une époque ça parlait d’assujettir les boxs à la redevance et j’avoue que j’en sait rien, maintenant je n’ai pas de télé, c’est vrai, mais j’ai la box qui me permet de regarder France TV.





Le principal point noir de YouTube pour le moment est son contenu en direct. C’est de façon évidente le point fort des chaînes de télévision. Mais non seulement YouTube pourrait bien un jour proposer une somme suffisante pour acheter certains droits, notamment sportifs (ce qui est en fait déjà le cas depuis quelques années pour certains sports), mais surtout, le contenu de ces chaînes de télévision est aussi disponible illégalement sur Internet. Et les télévisions connectées sont capables de visualiser un tel contenu, tout du moins celles autorisant les technologies adéquates (les Google TV par exemple).





Le direct ? Youtube s’y est mis depuis un bon moment maintenant On y retrouve également les chaînes d’amateurs (http://www.youtube.com/live/all ), et les directs proposés via Google+ Hangout, diffusés sur Youtube.



On a également certaines grandes chaînes comme Public Sénat/LCP, Euronews ou Al Jazeera qui sont disponibles en direct.



Sans parler enfin de la plateforme de partage vidéo Dailymotion, que certaines radios utilisent pour diffuser leur direct, pour leur émission du matin, afin de mettre une image sur le son.



Youtube, c’est aussi des chaînes originales, qu’ils financent eux-mêmes http://www.pcinpact.com/news/74372-youtube-chaines-originales-sont-la-mais-pas-e… Leurs objectifs sont clair, dans ce domaine.



Personnellement, concernant les chaines de télévision nationales, je n’ai toujours pas compris pourquoi est-ce qu’elles ne se sont toujours pas rendues disponibles sur l’Internet. Notamment le groupe M6, qui y est très clairement opposé. Elles augmentent leur audience, leur espaces publicitaires sont par conséquent plus valorisés et coûtent donc plus cher, ce qui les amènent à générer des revenus plus importants.



Lorsque la publicité est diffusée à l’écran, l’utilisateur réagit face à la publicité de la même façon, qu’il soit devant son écran d’ordinateur, assis sur une chaise, ou devant son écran de télévision, sur un canapé. Soit il la visionne parce que ce qu’il voit à l’écran l’intrigue ou l’intéresse, soit il se dépêche de faire autre chose, et cet autre chose, ce peut être soit consulter les derniers courriels reçus sur son mobile, envoyer un texto, ouvrir le guide télé ou aller uriner quand il est dans son salon, soit changer d’onglet et se divertir autrement lorsqu’il est devant son ordinateur. Qui plus est, dans les deux cas, le son n’est généralement pas coupé, sauf à retirer ses écouteurs ou couper le son, ou changer de chaîne. La publicité que la personne continue d’entendre peut inconsciemment faire son effet sur le consommateur.





Le principal point noir de YouTube pour le moment est son contenu en direct. C’est de façon évidente le point fort des chaînes de télévision.





Quel contenu ? Les seuls programmes en direct qui comptent vraiment sont : l’information en image et les représentations sportives. À la rigueur, l’information en image, l’Internet peut y pallier sans grande difficulté. Comme mentionné dans l’article, aujourd’hui, tous les grands sites d’actualité accompagnent leurs articles de contenu multimédia : images, vidéos, sons; sans que cela ne les rende moins intéressants par rapport à la télévision. L’Internet n’a rien à envier à la télévision. Ce n’est plus l’Internet qui s’inspire de la télévision ou prend ce que la télévision diffuse; c’est la télévision qui en vient à citer l’Internet, en mentionnant tel tweet, tel commentaire posté ou les photos choc de telle personne, diffusées en exclusivité sur TMZ, parce qu’il est plus intéressant de les diffuser sur Internet que d’attendre que les photos soient publiées dans le magazine people de la semaine. Reste les représentations sportives et, sauf à être dans l’illégalité comme indiqué dans l’article, il est très difficile de retrouver ce type de contenu en direct. Mais on a les highlights, les résumés du match de la veille qui nous contentent en attendant que Google achète les droits de diffusion de la NBA (sauf à limiter l’accès, l’Internet étant international ou supranational, Google devra tout de même débourser l’équivalent de tous les droits de diffusion cédés dans tout le globe s’ils souhaitent que la NBA, par exemple, les leur cède à eux, parce que, à n’en pas douter, s’ils devaient se partager les droits de diffusion avec les chaînes de télévisions, ces dernières feraient pâle figure, étant moins accessibles qu’un site Internet).



Pour ce qui est des films, séries, leur direct, c’est justement à la déconvenance de l’usager, qui ne souhaite pas qu’on lui impose un horaire, et qui préfère regarder ce programme quand cela lui plaît, quand il en as le temps ou quand il est disposé à le faire.








amest a écrit :



Google a tout à gagner à générer du trafic (surtout vers YouTube), car Google vit de la publicité.

Plus il y a de trafic, plus il y a de publicité, plus Google gagne de l’argent.





Et ?



Ca n’est en rien incompatible avec le reste, à moins de vouloir décréter que puisque que Google fait beaucoup de marge, il devrait en refiler à toutes les autres entreprises qui en font moins.



Or, si on veut défendre ce genre d’absurdité, il faudra admettre au préalable que puisque les FAIs en France font beaucoup de marge comparé à masse d’autres secteurs de l’économie, ils doivent commencer par refiler du pognon à tout le monde avant de pouvoir espérer taxer Google pour cette même raison ; question de logique simple et d’équité.












brazomyna a écrit :



Et ?



Ca n’est en rien incompatible avec le reste, à moins de vouloir décréter que puisque que Google fait beaucoup de marge, il devrait en refiler à toutes les autres entreprises qui en font moins.



Or, si on veut défendre ce genre d’absurdité, il faudra admettre au préalable que puisque les FAIs en France font beaucoup de marge comparé à masse d’autres secteurs de l’économie, ils doivent commencer par refiler du pognon à tout le monde avant de pouvoir espérer taxer Google pour cette même raison ; question de logique simple et d’équité.







Les FAI en France sont aussi des vendeurs de TV, c’est uniquement pour cela qu’on a pratiquement chez tous de l’upload de merde, sauf Free, le trublion.



La neutralité ça fait longtemps quelle a disparu, depuis le début de l’ADSL quasi (2002 je dirais)., alors c’est vrai, on ne paie pas très cher par rapport à d’autre pays, parmi les moins cher, mais nos chers FAI sont des vendeurs de contenu, tout comme Google veut le faire, sait le faire, rien de neuf au village !










Zyami a écrit :



Question idiote (ou pas), j’ai un système mac mini + écran d’ordi + bbox + enceintes, j’ai déclaré aux impôts que je n’avais pas de télé, j’ai juste ou pas ?







Si ta box est dans l’incapacité de te donner un flux TV/IP et TV/TNT, je pense que c’est jouable.

Par exemple chez free lorsque tu décoche l’option TV sur ton compte, cela bloque le flux TV par internet et verrouille aussi le décodeur TNT intégré.









choukky a écrit :



Si ta box est dans l’incapacité de te donner un flux TV/IP et TV/TNT, je pense que c’est jouable.

Par exemple chez free lorsque tu décoche l’option TV sur ton compte, cela bloque le flux TV par internet et verrouille aussi le décodeur TNT intégré.





Pour le moment, la question sur la déclaration d’impôts est “avez vous un poste de télévision”. Donc pas de télé =&gt; pas de problème.

Si ça évolue un jour en “Disposez-vous d’un équipement permettant d’accéder à la TNT ?” alors il faudra revoir plus en détail.









Faith a écrit :



Pour le moment, la question sur la déclaration d’impôts est “avez vous un poste de télévision”. Donc pas de télé =&gt; pas de problème.

Si ça évolue un jour en “Disposez-vous d’un équipement permettant d’accéder à la TNT ?” alors il faudra revoir plus en détail.







Avant de passer à la TNT, je me souviens que si tu avait un magnétoscope couplé à un simple moniteur, tu était assujetti à la redevance TV.



Après un simple tour sur google tu trouvera ceci.



Matériels concernés

Les matériels pouvant donner lieu au paiement de la contribution à l’audiovisuel public sont les suivants :




  • les appareils clairement identifiables comme des téléviseurs,

  • et les dispositifs assimilés permettant la réception de la télévision.

    Il s’agit des dispositifs associant plusieurs matériels connectés entre eux ou sans fil et permettant les réceptions de signaux, d’images ou de sons, par voie électromagnétique. Par exemple un écran plat (sans tuner) associé à un lecteur ou lecteur DVD avec tuner.



    source



    Après, le jour où tu aura un contrôle chez toi, tu pourra expliquer à ce dernier qu’il était écrit “télévision” sur la déclaration.

    Il vaut mieux être clean et ne pas jouer au con car on y perd toujours à ce jeu face à l’état.



C’est ce qu’il me semblait, je n’ai pas menti mais nul n’est sensé ignorer la loi …



Merci à vous pour toutes ces infos.


Et pourquoi ne pas utiliser la technologie p2p pour transférer les contenus autrement en allégeant les nœuds du réseau ?


On va tous mourriiiiiirrrrrr








Zyami a écrit :



C’est ce qu’il me semblait, je n’ai pas menti mais nul n’est sensé ignorer la loi …

Merci à vous pour toutes ces infos.





De rien, c’est cadeau et ce sujet épineux m’intéressait.

Comme je supposait, ils peuvent pourraient se renseigner directement auprès de ton FAI pour savoir si tu a un accès TV.

Si ta box a l’option TV active (et que tu la branche, ou pas), tu est redevable au yeux de l’état.

source







herbeapipe a écrit :



Et pourquoi ne pas utiliser la technologie p2p pour transférer les contenus autrement en allégeant les nœuds du réseau ?





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Le p2p caylemal !

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choukky a écrit :



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Le p2p caylemal !

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Honnêtement, je pense que ça pourrait être une solution en passant par une application au besoin, et pas directement dans le navigateur (oui le navigateur est une application <img data-src=" />).

Ca en est où le p4p dont on parlait il y a quelques mois/années ?









herbeapipe a écrit :



Et pourquoi ne pas utiliser la technologie p2p pour transférer les contenus autrement en allégeant les nœuds du réseau ?







Incompatible avec la vision minitelesque de ces gens <img data-src=" />



Minitel 2.0 c’est tout ce que l’on veut pas !








herbeapipe a écrit :



Honnêtement, je pense que ça pourrait être une solution en passant par une application au besoin, et pas directement dans le navigateur (oui le navigateur est une application <img data-src=" />).





Ca pourrait être une solution même dans le navigateur.



Au-delà des considérations exposées dans l’article, y a surtout la position de Google qui deviendrait démente (c’est déjà plus ou moins le cas certes).



En gros ils auraient complètement privatisé l’internet grand public en tenant les serveurs d’un côté, et la pub de l’autre. Le Googlitel quoi.



Enfin dans tous les cas, plus le temps passe et plus l’avenir d’internet fait vraiment flipper.


Il ne faut pas tomber dans le piege des FAI. Ils investissent rien aujourd’hui pour mieux se faire prier demain.



Orange and co redistribuent l’argent des abonnement internet en dividende.

Free (Internet) le depense pour construire Free mobile.



Apres ils vont nous expliquer qu’ils nauront pas d’argent pour ces debits et il faudra repasser à la caisse mais avec l’argent de nos abonnements ils ont normalement les moyens de s’adapter progressivement. Mais ca ne les interesse pas, ils veulent aussi le pactole publicitaire de la TV.


Je trouve ridicule de tuer internet pour de la vidéo envahissante








jeanfig a écrit :



Orange and co redistribuent l’argent des abonnement internet en dividende.





Orange redistribue même plus de dividendes qu’il ne fait de bénéfices (ça s’est vérifié plusieurs fois au cours de dernières années).









Zyami a écrit :



Minitel 2.0 c’est tout ce que l’on veut pas !







C’est tout ce qu’ils essayent de te vendre <img data-src=" />



Et c’est à mon avis plus inquiétant que les tentatives de contrôle/censure par les gouvernements <img data-src=" />



J’ai vraiment du mal avec cette interpretation de ‘television’ connectee.

J’ai l’impression que la peur panique c’est d’avoir 150 chaines sur sa TV de salon.



Perso, je zappe deja entre 150 onglets sur mon navigateur, quand je me pose enfin devant la TV, c’est pour regarder quelqu’chose en entier, calmement, sans interruption: sport, news, documentaire, Films, serie, whatever…

Mais certainement pas pour zapper, je zappe deja toute la journee…



Clairement, les shortcom (serie TV de 3-4 minutes), je ne comprends pas comment on peu les regarder sur une TV, c’est beaucoup trop court, et bien trop cafhe entre 2 pubs et 3 sponsorts que ca n’a aucun interets.



En dehors des News et des evenement sportifs, il n’y a aucun direct, AUCUN: donc pour moi une solution off-line sera toujours bien plus interessant.

Sickbeard + CouchPotato + Transmission + FreeNAS + XBMC, sera toujours une meileurs equation que toute solution de streaming.



Je ne comprends pas comment il peut etre interessant de brancher sa TV a Internet? Brancher sa TV a une console/htpc qui est ensuite brancher a Internet, ok, mais un branchement direct, bof.



Nota: j’vis a l’etranger, je paye en gros 170USD de connection, heureusement je n’est pas de data caps


Je ne comprends pas. De ce que j’ai compris TF1 ne paye pas pour être accessible depuis Free, et pourtant ça représente forcément du débit aussi. Si demain on regarde Youtube à la place de TF1 c’est quoi le problème ?

Est-ce que quelqu’un peut m’éclairer, car je dois faire une erreur quelque part…








ropib a écrit :



Je ne comprends pas. De ce que j’ai compris TF1 ne paye pas pour être accessible depuis Free, et pourtant ça représente forcément du débit aussi. Si demain on regarde Youtube à la place de TF1 c’est quoi le problème ?

Est-ce que quelqu’un peut m’éclairer, car je dois faire une erreur quelque part…





La TV des FAI, c’est du multicast. Si t’as 100 abonnés du même DSLAM (l’équipement réseau à l’autre bout de ta ligne téléphonique) qui regardent la même chose en même temps, le flux vidéo est transféré qu’une seule fois entre le réseau de l’opérateur et le DSLAM. Par contre, si 100 abonnés regardent la même vidéo Youtube (à peu près) en même temps, c’est transféré 100 fois depuis chez YouTube.









Latios a écrit :



La TV des FAI, c’est du multicast. Si t’as 100 abonnés du même DSLAM (l’équipement réseau à l’autre bout de ta ligne téléphonique) qui regardent la même chose en même temps, le flux vidéo est transféré qu’une seule fois entre le réseau de l’opérateur et le DSLAM. Par contre, si 100 abonnés regardent la même vidéo Youtube (à peu près) en même temps, c’est transféré 100 fois depuis chez YouTube.







+1



mais bon quand tu es relié a un DSLAM en carton, t’imagine le massacre <img data-src=" />









Latios a écrit :



Par contre, si 100 abonnés regardent la même vidéo Youtube (à peu près) en même temps, c’est transféré 100 fois depuis chez YouTube.





Dans l’état actuel des choix faits par Youtube ; d’autres solutions sont envisageables, et même prêtes, basées sur un paradigme proche du P2P: si j’ai regardé une vidéo Youtube, je pourrai ensuite servir de fournisseur de contenu si mon voisin regarde la même vidéo quelques temps après.



Ça peut même se décliner pour les systèmes de VoD avec gestion des droits et tout et tout.



Le principal frein reste le medium ADSL qui ne permet pas d’avoir un upload décent sans contraintes trop fortes pour le reste ; mais étant donné l’efficience de la solution, elle devrait naturellement s’imposer au fur et à mesure que l’accès résidentiel adoptera des technos plus enclines à proposer du symétrique, typiquement la fibre.









Latios a écrit :



La TV des FAI, c’est du multicast. Si t’as 100 abonnés du même DSLAM (l’équipement réseau à l’autre bout de ta ligne téléphonique) qui regardent la même chose en même temps, le flux vidéo est transféré qu’une seule fois entre le réseau de l’opérateur et le DSLAM. Par contre, si 100 abonnés regardent la même vidéo Youtube (à peu près) en même temps, c’est transféré 100 fois depuis chez YouTube.





Merci. Tout est effectivement plus clair dans la stratégie des FAI qui préfèrent naturellement la télévision.



Le 19/01/2013 à 19h 35

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Les services de vidéo à la demande/streaming destinés à tout le monde sont extrêmement gourmands en bande passante.



Aujourd’hui des sites www de streaming seraient très populaires et donc rempliraient une portion significative du “tuyau” de la classe de trafic par défaut d’internet (celui qui est le plus utilisé). Le fonctionnement de ces sites serait payé essentiellement par la publicité.



Ces sites s’appuient sur l’infrastructure d’internet qui serait essentiellement fabriquée par les FAI tel que free pour les particuliers. Le fonctionnement et le développement de cette infrastructure serait financé uniquement par l’abonnement des particuliers.



Normalement, le SLA (Service Level Agreement) pour internet avec un FAI est le même pour tous les particuliers. Ne pas avoir le même pour tous le monde est un chemin dangereux: ceux qui payent le plus s’octroieraient les capacités du réseau pour ne laisser qu’aux autres des miettes qui rendraient certains services d’internet inutilisables.



Par neutralité, le FAI, vis-à-vis de des capacités de son réseau n’a pas à favoriser, dans chaque classe de trafic, certains flux réseau plus de d’autres et cela basé sur des critères comme le protocole (un FAI n’a pas à aller voir au delà d’IP, c’est pas ses oignons), la source, le destination, etc. J’insiste sur les classes de trafic qui correspondent à la différenciation des flux à l’initiative du particulier, et qui crée, via le SLA, “plusieurs tuyaux”, et la neutralité s’applique dans chacun de ces tuyaux. Ces classes de trafic permettent de mettre proprement la téléphonie classique là où elle devrait être: à la poubelle (mais je ne doute pas que les téléphoneux fassent tout pour qu’elles ne soient pas mises en œuvre efficacement).



Avoir un internet qui permette le streaming “centralisé” de masse signifierait des bandes passantes juste phénoménales. Il suffit de se mettre dans le cas de figure où le streaming est consommé en masse par la population et s’imaginer qu’un nombre significatif de gens visualisent des vidéos de qualité blu-ray (flux soutenu de 40 Mbits/s) désynchronisées. La solution de la VOD actuelle est de ne pas passer par internet mais par un réseau privé au FAI qui prend précédence sur internet et toutes ses classes de trafic. Ce réseau privatif, fait intervenir un système de mémoire cache de vidéos au plus près du point d’accès du particulier afin d’alléger le trafic en amont. Exemple sans ce cache, les liens réseau qui iriguent un NRA/NRO pourraient saturés vite faite sans cette mémoire cache. Les sites www de diffusion de vidéo passe par le tuyau d’internet et non pas le réseau privé de VOD du FAI (chaque FAI à le sien qui lui est propre).



Pour palier à ce manque de bande passante, et cela en passant sur internet, il s’agit d’émuler et d’entrer en concurrence avec les réseaux privés de VOD des FAIs… donc placer des mémoires caches de vidéos au plus près des particuliers (en fait, c’est plus compliqué que ça, en général ça ne va pas aussi bas dans la hiérarchie réseau je crois). Ça veut dire installer des équipements et les connecter “suffisament” bas dans la hiérarchie du réseau d’un FAI. Ça veut dire de la place, de l’électricité, tirer son réseau propre, des connexions sur des ports des équipements du FAI. Et ça c’est pas gratuit, sans compter les problèmes de sécurité à l’échelle nationale quand les équipements sont de gouvernance étrangère. C’est ce que font les CDN (Content Delivery Network) avec des peerings “aux endroits qui vont bien” dans la hiérarchie du réseau d’un FAI (avec très certainement des magouilles de routage IPv4 car je doute que l’anycast IPv6 soit mis en œuvre de nos jours). Un CDN n’est pas vraiment internet, c’est une sorte de concurrent d’internet.



Ce qui complique encore plus l’affaire: il y a plusieurs FAIs, plusieurs CDNs, plusieurs sites www de streaming/VOD, donc c’est un peu la guéguerre: violation de la neutralité en favorisant/dégradant le bon/mauvais CDN ou le bon/mauvais site www de streaming/VOD… car au final, c’est ce qui influence la perception d’un maximum de particuliers qui compte, non? (les autres ne comptent pas, car moins de sous… c’est ironique hein).



Cela c’est sans compter la FTTH qui arrivent doucement chez les particuliers qui vont émettre significativement plus qu’avec l’ADSL, et peut-être un protocole IP en P2P suffisament intelligent pour faire de la répartition de bande passante et compatible avec le streaming? On peut imaginer un service de tracker de type “bitorrent” en anycast IPv6 avec l’information locale qu’il faut pour distribuer au mieux la BP sur une partie d’un réseau, c’est à dire faire de la répartition de paires basée sur la topologie du réseau (“régionalisation” technique par IP). Dans ce cas de figure: ce sont les particuliers qui se transforment en “mémoire cache”.


@ sylware,



Cite au moins d’où ça vient <img data-src=" /> (car là, ça fait vraiment Pro)



Si c’est de toi <img data-src=" />


Il faut relativiser ce qui se dit. A la fin des années 90 certains journalistes soit disant spécialiste annonçaient la “fin” d’internet car les coûts de développement étaient bien supérieur aux bénéfices et que les pubs ne seraient pas viable… C’était à une époque ou on était en 56k et ou on payait encore à l’heure.

Le futur à montré que ces gens avaient totalement tord et internet ne c’est jamais aussi bien porté.









2show7 a écrit :



@ sylware,



Cite au moins d’où ça vient <img data-src=" /> (car là, ça fait vraiment Pro)



Si c’est de toi <img data-src=" />





Regarde son historique de commentaires, je pense que c’est de lui. <img data-src=" />



Par contre c’est vrai que pour quelqu’un qui n’a pas de connaissances particulères en réseau (comme moi) c’est un peu (beaucoup <img data-src=" />) abscons.

En particulier les notions de classe de trafic, SLA, CDN, anycast ipv6.



Oui je sais : Google et Wikipedia sont mes amis. <img data-src=" />



@Lanthares,



C’est vrai qu’il emploie assez souvent “SLA”, mais, il s’est surpassé dans la longueur du texte (c’est que ça lui tenait à coeur) <img data-src=" /> (je n’ai été que jusque sept 2012)<img data-src=" />








f4f_ender a écrit :



Il faut relativiser ce qui se dit. A la fin des années 90 certains journalistes soit disant spécialiste annonçaient la “fin” d’internet car les coûts de développement étaient bien supérieur aux bénéfices et que les pubs ne seraient pas viable… C’était à une époque ou on était en 56k et ou on payait encore à l’heure.

Le futur à montré que ces gens avaient totalement tord et internet ne c’est jamais aussi bien porté.





C’est le cas d’à peu près toutes les prévisions alarmistes (de ne pas se réaliser).



C’est dans la nature humaine de modéliser linéairement, car c’est simple et rapide. Le monde (économique) n’est évidemment pas linéaire, il est complexe, dynamique, souvent chaotique, répond aux stimuli, motivations, préférences, à l’adversité et aux défis en s’adaptant pour répondre aux besoins du marché (la demande). Les trajectoires (dans l’espace des phases) sont toutes sauf linéaires.



@ lanthares et Sylware



Quelques fautes subsistent, mais comme j’en fais aussi, c’est à revoir, mais son posts est très convaincant et très bien structuré, avec patience, chapeau ! <img data-src=" />








sylware a écrit :



<img data-src=" />







…Dans ce cas de figure: ce sont les particuliers qui se transforment en “mémoire cache”.







Merci pour cette explication. :)









2show7 a écrit :



là, ça fait vraiment Pro





C’est pas une accumulation de termes techniques qui fait un raisonnement pro.



Parler de l’instauration de classes de trafic en dehors du cadre du réseau local, et définies au niveau de l’utilisateur, c’est aussi pertinent que de dire “il y a des bouchons sur le périph parisien, et ça occasionne des retards à des rendez-vous importants, on va donc réserver une voie de la route aux gens prioritaires, ceux qui décréteront eux-même que ce matin là leur rendez-vous est important. Et on compte sur la bonne volonté et l’honnêteté de chacun pour ne pas emprunter cette voie quand ils n’ont pas réellement de rendez-vous important”. Je te laisse deviner ce qu’il se passera au bout d’une semaine.



Bref, slyware nous fait du slyware: une accumulation de quelques termes techniques pour faire illusion, mais un vide sidéral quand à la pertinence du raisonnement. J’ai déjà expérimenté le bestiau (genre avec son troll sur l’ABI du C++ il y a quelques jours), j’ai pas besoin de perdre mon temps avec celui-là.



@brazomyna,



Il est compréhensible lui <img data-src=" /> (un très bon vendeur en sorte)



Un texte bien écrit



Enfin… moi ce que je comprends c’est que le streaming ne fonctionne plus et que les FAI vont nous pousser à télécharger.


Si on reparlait de ça quand tout le monde en France aura accès au très haut débit ou même seulement au haut débit ?



Je parle du vrai haut débit, pas de celui annoncé à 8 Mb/s et qui atteint péniblement les 3 Mb/s quand on teste la ligne… <img data-src=" />



Je parle bien de tout le monde, pas seulement de ceux qui habitent dans les grandes agglomérations…



En gros on en reparle dans 10 ou 20 ans… <img data-src=" />


Le 20/01/2013 à 13h 21

[quote:4423247:brazomyna]Parler de l’instauration de classes de trafic en dehors du cadre du réseau local, et définies au niveau de l’utilisateur, c’est aussi pertinent que de dire “il y a des bouchons sur le périph parisien, et ça occasionne des retards à des rendez-vous importants, on va donc réserver une voie de la route aux gens prioritaires, ceux qui décréteront eux-même que ce matin là leur rendez-vous est important. Et on compte sur la bonne volonté et l’honnêteté de chacun pour ne pas emprunter cette voie quand ils n’ont pas réellement de rendez-vous important”. Je te laisse deviner ce qu’il se passera au bout d’une semaine.[/quot]



Yope… c’est pour ça que de la QoS agressive doit être mise en œuvre pour éviter les abus.








ropib a écrit :



Merci. Tout est effectivement plus clair dans la stratégie des FAI qui préfèrent naturellement la télévision.







Les difficultés d’acheminement des contenus ne sont pas les seules raisons qui font que les FAI préfèrent la télévision. C’est aussi parce que c’est avec ça qu’ils se font le plus de marge.





Avec la TV connectée, tout le monde devra s’adapter au changement





J’aurais dit l’inverse. Avec tout le contenu média présent sur le net, la TV doit s’adapter au changement.


Quand j’étais chez Orange, donc par ADSL (maintenant je passe par un cablo-opérateur. Je suis loin des noeuds), dès que j’éteignais la TV, mon débit internet gagnait X2 ou X3 (j’étais en 2 Mbs). Donc quand on ne regarde plus la TV, ça épargne quand même du débit.




et si Internet, et plus précisément YouTube, remplaçait totalement le contenu télévisuel et s’incrustait dans les télévisions de tous les foyers ?





YOUTUBE et autres saloperies de ce genre, ces grosses daubes qui pompent l’essentiel de la bande passante des FAI, et qui ne contiennent que des contenus piratés sur les vraies chaines de TV pourraient remplacer ces chaines Mais ont croit rêver quand on lit ça ! C’est vrai aussi que les boutonneux du forum étant plutôt habitués à regarder / écouter des contenus volés ici et là, ils ne verraient même pas la différence…<img data-src=" />








ungars a écrit :



YOUTUBE et autres saloperies de ce genre, ces grosses daubes qui pompent l’essentiel de la bande passante des FAI, et qui ne contiennent que des contenus piratés sur les vraies chaines de TV pourraient remplacer ces chaines Mais ont croit rêver quand on lit ça ! C’est vrai aussi que les boutonneux du forum étant plutôt habitués à regarder / écouter des contenus volés ici et là, ils ne verraient même pas la différence…<img data-src=" />



Sans être aussi violent, j’avoue que j’ai aussi un peu de mal à comprendre…



Ah ça doit être comme la musique dématérialisée, ça existe spontanément, comme les émissions de TV, reportages et autres que Youtube diffuse effectivement à tout va.

Youtube est-il un producteur d’émission ?

Est-ce qu’il y a sur Youtube des trucs produits et financés par Youtube ?



Quoi que ça serait génial d’avoir sur nos TV uniquement des vidéos d’amateurs nous montrant les premiers pas de leur petit dernier… <img data-src=" />



Video gags pour tous, à toutes les heures et sur toutes les chaînes !!

Quel pied !! <img data-src=" />



Faut-il rappeler une fois de plus que les émissions, les films, les reportages, la musique, etc, existent parce que des gens paient ou sont payés pour que ça existe ?



Après on peut discuter longtemps des excès liés à ça, mais il faut arrêter de croire que le gratuit peut devenir la norme de notre système économique… <img data-src=" />









gavroche69 a écrit :



Après on peut discuter longtemps des excès liés à ça, mais il faut arrêter de croire que le gratuit peut devenir la norme de notre système économique… <img data-src=" />









Youtube existe essentiellement parce que les chaines de TV ne font plus correctement leur travail à l’heure du numérique <img data-src=" />





Moi aujourd’hui (et je suis loin d’être le seul), je ne regarde quasiment plus rien en direct. Je fait ma programmation à la semaine sur mon HTPC et je regarde mes enregistrements quand je le souhaite.



A l’heure d’internet, ce fonctionnement à la demande devrait être la norme. Et je pense d’ailleurs que la télé de demain est là. Accéder pour une chaine donnée à un programme quand on le souhaite, quit à avoir une sorte de playlist recréant une illusion du direct pour ceux qui préfèrent. Ca n’empêchera pas ces chaines de nous gaver de pub si elles le souhaitent et ça leur ramènera même du monde (ceux qui n’enregistrent pas et qui du coup ne regardent pas le truc intéressant qui passe à 2 heures du mat).



Aujourd’hui on en est pas là. Trop peu d’émissions disponibles en Replay (celles que les chaines ont décidées, pas celle choisies par les téléspectateurs) et encore, on a de la chance quand on se tape pas un site avec une vidéo de la taille d’un timbre poste et tout le resté bourré à coup de pub…

Et puis rien de standardisé. Perso, j’ai envie d’accéder à ces programmes quelque soit la marque de mon téléviseur ou le programme (style media center) utilisé…



Ya encore du chemin à faire…



Ca me fait penser à cette phrase à chaque début des guignols de l’info: “Vous regardez l’ancêtre d’internet, bonsoir !”









sylware a écrit :









Wow ça ressemble à un discours d’un technico-commercial de ma boite : ça veut pas dire grand chose, ça parle de plusieurs choses techniques de façon très approximative en mélangeant plusieurs choses sans rapport. Un bon discours pour donner bien la nausée aux techos.



Donc beaucoup de choses à relever mais en vrac :





  • Le SLA n’a rien avoir avec les classes de trafic, du coup on sait même pas pourquoi tu en parles ni même pourquoi il ne serait pas le même pour tout les particuliers comme tu le dis au début.

  • DiffServ (ce que tu appelles la différentiation des flux) tel que tu le propose géré par l’utilisateur finale doit être une blague je suppose ? Je pense pas avoir besoin de faire un dessin sur ce qu’il va se passer si on laisse aux gens le choix de quel trafic est prioritaire.

  • Le coût n’est pas du tout la raison pour la quelle les FAIs ne veulent pas de cache server de Google ou autres dans leur infrastructure. Il s’agit principalement de politique (Google est notre ennemi, il nous pique notre fric!)

  • Il n’y a pas de “magouille de routage IPv4”, anycast IPv4 existe et c’est ce qui est utilisé par les CDNs.

  • “Un CDN n’est pas vraiment internet, c’est une sorte de concurrent d’internet.” Ma citation préféré je crois … non un CDN n’a rien à voir avec un concurrent d’Internet, un CDN sans Internet derrière est inutile.





Pareil (et c’est pas ses coups d’essai), mais don’t feed <img data-src=" />








brazomyna a écrit :



Pareil (et c’est pas ses coups d’essai), mais don’t feed <img data-src=" />







<img data-src=" />









ungars a écrit :



YOUTUBE et autres saloperies de ce genre, ces grosses daubes qui pompent l’essentiel de la bande passante des FAI, et qui ne contiennent que des contenus piratés sur les vraies chaines de TV pourraient remplacer ces chaines Mais ont croit rêver quand on lit ça ! C’est vrai aussi que les boutonneux du forum étant plutôt habitués à regarder / écouter des contenus volés ici et là, ils ne verraient même pas la différence…<img data-src=" />







Eh ben, il y en a un qui a oublié ses cachets… <img data-src=" />



Perso, je n’ai jamais regardé de contenu “piraté sur les vraies chaines de TV” sur Youtube… parce que le contenu de ces dites-chaines ne m’intéressent pas.

Sans être un inconditionnel de Youtube (et Dailymotion ou autre), j’ai déjà visionné un petit paquet de vidéos chez eux. Du coup, il doit y avoir du contenu autre que le contenu piraté, non?




Le 21/01/2013 à 08h 55







bzc a écrit :





  • DiffServ (ce que tu appelles la différentiation des flux) tel que tu le propose géré par l’utilisateur finale doit être une blague je suppose ? Je pense pas avoir besoin de faire un dessin sur ce qu’il va se passer si on laisse aux gens le choix de quel trafic est prioritaire.







    Effectivement, il faut faire de la QoS aggressive sur les classes de trafic pour éviter les abus.



Le 21/01/2013 à 09h 05







bzc a écrit :





  • Le SLA n’a rien avoir avec les classes de trafic, du coup on sait même pas pourquoi tu en parles ni même pourquoi il ne serait pas le même pour tout les particuliers comme tu le dis au début.







    http://tools.ietf.org/html/rfc3260 grand 2



    <img data-src=" />



    Bon… j’arrête de feeder le vilain <img data-src=" />









sylware a écrit :



Effectivement, il faut faire de la QoS aggressive sur les classes de trafic pour éviter les abus.





Bravo tu arrives à te contredire tout seul …







sylware a écrit :



http://tools.ietf.org/html/rfc3260 grand 2





Tu réponds à coté …

Tu as toi même précisé que tu parlais des particuliers et en l’occurrence il n’y a jamais de SLA précise pour ceux-ci. Donc je confirme ça n’a rien à voir, le FAI peut faire ce qu’il veut sans l’accord du client dans ce domaine.







brazomyna a écrit :



Pareil (et c’est pas ses coups d’essai), mais don’t feed <img data-src=" />





Ah ceci explique cela, je vais m’arrêter là donc.



Mué la télé ca fait déjà 8 ans que j’en ai plus et que je regarde que du streaming, c’est beaucoup mieux! Pour moi elle est déjà morte, et pour pas mal de pote aussi qui n’ont plus de télé autre qu’à jouer à leur console!



Je regarde ce que je veux quand je le veux, par ce que je le vaux bien !



Pour ma part sa va maintenant faire plusieurs années que je ne regarde plus la tv ( a quelques exceptions prés). Je regarde tout sur mon pc ou tablette en streaming quand je veux et sans pub.



Alors certes c’est pas légal mais c’est nettement mieux que l’option tv. Surtout maintenant avec les canal play infinity & co je pense que sa va de + en + se génêralisee et obliger les chaînes de tv à se démarquer, ce qui n’est sans doute pas plus mal vu les bénéfices colossaux qu’ils se font.